A compter du 19 janvier 2013 a été mise en place une réforme du permis de conduire, initiée par des directives européennes, mais dont certains points sont spécifiques à la France, dont une refonte des catégories de véhicules, qui concerne tous les deux-roues motorisés, pas seulement les motos « gros cube ».

Première publication en janvier 2013.
Dernière mise à jour en mai 2020.

Afin de ne pas ajouter à la longueur de l’article, les autres domaines de la réforme sont traités dans des articles spécifiques :
La réforme du permis moto (en 2013)
Les nouvelles épreuves du permis moto
Tout savoir sur le BSR
Les catégories de permis moto

Introduction

Cet article ne concerne QUE les critères d’homologation
des véhicules moto.

Pour toute information ou question sur votre permis, sur votre catégorie de permis, pour savoir si vous êtes bridé ou non, merci de consulter l’article Les catégories de permis moto.

Merci de bien lire l’article EN ENTIER avant d’éventuellement ne serait-ce que songer à… poser une question !

Vous êtes vraiment totalement sûr que l’article ne répond pas à votre interrogation ??? Sûr et certain ? Alors lisez les commentaires…
Si vraiment vous n’y trouvez pas votre réponse, alors seulement, rédigez-en un avec votre question.
Si je n’y réponds pas, c’est que la question a déjà été posée, que j’y ai déjà répondu et que vous avez mal lu.

* * *

Le texte complet de la directive 2006/126/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 relative au permis de conduire, est disponible ici.
Son décret d’application pour sa transposition en droit français est paru le 10 novembre 2011. Il est consultable ici.

* * *

Je remercie pour leur aide dans la mise au point de cet article et la précision des informations qui y sont données :
– Pascal Dunikowski, chargé de mission national pour les deux-roues moteur à la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières (DSCR),
– Eric Marot, responsable classification à l’Assurance Mutuelle des Motards.

* * *

Cyclomoteurs de catégorie AM

Nécessitent le permis AM ou BSR (brevet de sécurité routière).
Pour en savoir plus, lire Tout savoir sur le BSR.

Pas de changement : ce sont toujours des deux-roues motorisés (scooters et motos) de moins de 50 cm3 (communément appelés « 50 » ou « 49,9 cm3 »).
En France, ils restent bridés à 45 km/h maximum « par construction ».

* * *

Motos et scooters de catégorie A1

Nécessitent le permis A1 ou deux ans de permis B + formation complémentaire de 7 heures.
Pour en savoir plus, lire Se former pour rouler en 125.

Pas de changement majeur : il s’agit de l’ancienne catégorie MTL, avec des deux-roues motorisés de 50 à 125 cm3, limités en puissance à 11 kW (soit 15 chevaux).
Mais les nouveaux textes imposent un rapport puissance/poids ne dépassant pas 0,1 kw/kg pour un moteur à combustion interne (moteur à essence) et supérieur ou égal à 0,08 kw/kg pour un moteur électrique.

Pour les examens du permis de conduire, ils prévoient également que ces 2RM doivent pouvoir atteindre la vitesse de 90 km/h. Il ne s’agit pas d’une vitesse maximale autorisée, mais au contraire d’une vitesse minimale possible. Ils doivent évidemment être équipés d’une selle biplace et de deux rétroviseurs.

* * *

Motos et scooters de catégorie A2

Nécessitent le permis A2.
Pour en savoir plus, lire Les catégories de permis moto.

Cette catégorie voit les plus grands changements.
Elle concerne les nouveaux motards qui obtiennent leur permis A (date de première présentation à la première épreuve pratique, le plateau, faisant foi) et qui devront conduire pendant deux ans un 2RM de catégorie A2.

L’article R.221-4 du Code de la Route prévoit que la catégorie A2 du permis de conduire permet de conduire des « motocyclettes avec ou sans side-car d’une puissance n’excédant pas 35 kilowatts et dont le rapport puissance/ poids n’excède pas 0,2 kilowatt par kilogramme.
La puissance ne peut résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW. »

Mise à jour du 3 novembre 2014
Le nouveau texte de l’article 4-3-b de la directive 2006/126, publié en février 2014, prévoit que la puissance d’une moto A2 ne pourra résulter du bridage d’une moto développant plus du double de la puissance maximale prévue pour cette catégorie (35 kW), soit 70 kW (95,2 ch.).
Autrement dit, il est possible de brider à 34 ch des motos développant entre 68 et 95 ch.
Le texte mentionne que « le titulaire d’un permis A2 peut conduire toute moto dont la puissance ne dépasse pas 35 kW, qu’elle n’est pas dérivée d’une moto de plus de 70 kW et que le ratio poids/puissance ne dépasse pas 0,2 kW/kg ».

La transposition en droit français de ce texte européen est actée par le décret du 1er novembre 2014, publié au Journal Officiel le 3 novembre 2014.

Les critères techniques de la catégorie A2 sont plus nombreux et restrictifs qu’auparavant.

  1. Critère de puissance maximale : il s’agit de la puissance moteur maximale développée par la machine, mesurée en kilowatts (kW), telle qu’elle est indiquée sur le certificat d’homologation délivré par le constructeur. La puissance réelle, mesurée à la roue arrière ou au vilebrequin, qui peut varier selon les modèles, les années, l’âge et l’état du moteur, ne compte pas.
  2. Critère de rapport poids/puissance, mesurée en watts (ou kilowatts) par kilogramme (kW/kg), en rapportant le poids à sec à la puissance maximale.
  3. Critère de rapport de bridage : une moto A2 bridée ne peut pas être dérivée d’une moto A délivrant d’origine plus de 70 kW
  4. Critère d’homologation d’origine : une moto bridée doit être dérivée d’une moto A qui a été homologuée dès sa certification avec ces nouveaux critères.

Une moto homologuée A2 doit répondre à TOUS ces critères !

1. Les deux-roues A2 restent limités en puissance.
Au lieu de 25 kW (34 chevaux), la puissance maximale autorisée est de 35 kW, soit 47,6 chevaux (on arrondit à 48 ch).
Avant, c’était le seul critère technique. Aujourd’hui, il y en a d’autres.

2. Les deux-roues A2 doivent respecter un rapport poids/puissance maximal de 0,20 kW/kg.
Ce rapport poids/puissance de 0,20 kW/kg autorise pour 35 kW des machines d’un poids minimal à sec de 175 kg.
Il est différent pour les 2RM à énergie électrique : avec un ratio de 0,15 kW/kg, le poids minimal monte à 233 kg.

3. Ce bridage à 48 ch maximum ne peut pas être mis en place sur des motos délivrant d’origine plus du double de cette puissance.
Plus le droit de prendre une moto à 106 ch et de la brider à 48 ch.
La moto choisie ne devra pas développer plus de 70 kW (soit 95,2 ch) d’origine.

4. A part les quelques modèles de motos homologuées A2 « d’origine » (avec une puissance inférieure à 35 kw), la plupart des nouvelles machines A2 résultent du bridage de motos A développant plus de 35 kW.
Ces dernières doivent avoir été homologuées avec les nouveaux critères.

Ces critères doivent se retrouver sur la carte grise de la moto, neuve ou d’occasion.
Les champs à vérifier portent les dénominations :

  1. « P2 » pour la puissance en kilowatts,
  2. « Q » pour le rapport poids/puissance,
  3. « J1 » pour le genre national (MTT1 ou MTT2).

Pour qu’une machine réponde aux conditions de la catégorie A2, trois mentions sont possibles :

  • P2 = 35KW (47.5 ch) ; J1 = MTT1 ; Q = inférieure à 0.2
  • P2 = 35KW (47.5 ch) ; J1 = MTT2 ; Q = inférieure à 0.2 (pour les machines Euro3)
  • P2 = 25KW (34 ch) ; J1 = MTT1 ; Q = inférieure à 0.2

Pour les écoles moto, quelques dispositions supplémentaires ont été prévues.
A partir du 1er janvier 2014, les nouveaux textes introduisent l’obligation d’une puissance minimale de 20 kW, soit 27,19 ch.
L’arrêté du 10 janvier 2013 prévoit de plus une cylindrée minimale de 395 cm³ pour les moteurs à essence.
Mais en mai 2020, la Commission Européenne a modifié le règlement communautaire sur les catégories de permis de conduire A2, notamment sur un point bien précis concernant les examens : au lieu de 400 cm3, la cylindrée minimale est abaissée à 250 cm3.
Attention, cette nouvelle directive européenne doit encore être transposée en droit français, ce qui prend souvent plusieurs années.

* * *

Un souci s’est posé pendant près de deux ans après janvier 2013.

S’appuyant sur le texte de l’article R.221-4 du Code de la Route, la plupart des constructeurs, et donc leurs concessionnaires, ont refusé de brider en 34 ch (25 kW) des motos MTT2 qui délivrent plus de 68 ch (50 kW) d’origine et/ou dont le rapport puissance/ poids n’excède pas 0,2 kilowatt par kilogramme.
Ce qui aboutissait à obliger ces jeunes motards à acheter des modèles récents, voire neufs, souvent hors de portée financière.

Depuis novembre 2014, une nouvelle mouture de l’article R.221-4 du Code de la Route prévoit que la puissance d’une moto MTT1 ne peut résulter du bridage d’une moto développant plus du double de la puissance maximale prévue pour cette catégorie, soit 70 kW (95 ch.).

Autrement dit, il est possible de brider à 34 ch des motos développant entre 68 et 95 ch., c’est-à-dire l’essentiel de la production actuelle.

La nouvelle réglementation ne se fonde plus sur le double de la puissance bridée, mais sur une puissance maximum de 70 kW d’origine.
Ainsi, les nombreuses motos bridées à 25 kW peuvent être utilisées par les titulaires du permis A2 en toute légalité, tant qu’elles délivrent moins de 70 kW en version libre.

Le texte réglementaire de référence est l’article 8 du décret n° 2014-1295 du 31 octobre 2014 portant diverses dispositions en matière de sécurité routière.

Pour voir la liste des motos homologuées A2,
lire l’article « Les motos pour débutant(e)s« .

* * *

Précisions sur le bridage / débridage

Il existe quelques motos livrées d’origine en 48 ch.
En occasion, les motos de moins de 48 ch d’origine sont rares et souvent anciennes.

Ce sont par exemple des trails mono de moyenne cylindrée (Yamaha XT 600) ou des customs bicylindres de 600 à 750 cm3. Mais il s’agit la plupart du temps de motos « normales » (en configuration d’origine), bridées à 34 ou 48 ch par le remplacement ou la modification de certaines pièces (on parle de bridage mécanique) ou la reprogrammation de la cartographie d’injection (bridage électronique), voire les deux.

Cette opération doit obligatoirement être effectuée par un professionnel (généralement un concessionnaire de la marque), pour un coût variant entre 100 et 150 euros selon les modèles.

Le professionnel doit vous remettre un certificat vous permettant d’aller faire immatriculer la moto en préfecture et d’obtenir une carte grise mentionnant la catégorie de véhicule A2, ce qui peut occasionner ce qu’on appelle des « frais d’homologation ».
A l’issue des deux ans, même procédure : débridage chez un pro (coût comparable), certificat, retour en préfecture et immatriculation en A (gratuite).

Légalement, votre concessionnaire ne peut vous remettre les pièces de la configuration d’origine (dans le cas d’un bridage mécanique, et non électronique).

Dans la pratique, il ne les conserve pas, pour des raisons de place de stockage. Faites-vous obligatoirement préciser comment remettre la moto en configuration d’origine. Et là, certains accepteront de vous laisser les pièces nécessaires. Lorsque vous en aurez le droit ou le besoin, il vous faudra réclamer les pièces conservées chez le concessionnaire ou lui ramener s’il vous les a données. Si vous achetez une moto d’occasion bridée, demandez bien à l’ancien propriétaire où sont ces pièces.

* * *

Motos et scooters de catégorie A

Nécessitent le permis A.
Pour en savoir plus, lire Les catégories de permis moto et Passer le permis A.

Cette catégorie de motos ne comporte aucune limite maximale, ni de cylindrée, ni de puissance.
Pour en savoir plus, lire Le point sur : la fin du bridage à 100 chevaux.

Pour les motos d’école, l’arrêté du 10 janvier 2013 prévoit des critères précis à partir du 1er janvier 2014 :
– puissance minimale de 50 kW (soit 68 ch) ;
– d’une cylindrée minimale de 595 cm³ pour un moteur à combustion interne (essence) ;
– d’un rapport puissance/poids supérieur ou égal à 0,25 kw/kg pour un moteur électrique ;
– d’un poids à vide minimum de 175 kilogrammes ;
– équipé d’une selle biplace et de deux rétroviseurs homologués.
Les motos de 500 cm3 (CB 500, CBF 500, ER-5, GS 500) ne sont plus acceptées pour la formation à la catégorie A.

334 thoughts on “Les nouvelles catégories de motos”
  1. Bonjour, je ne sais pas si cet article est toujours d’actualité mais voila, je viens de passer mon permis A2 et je viens d’acquérir une Kawasaki ER-5 de 2000. Sur la carte grise il n’y a rien d’écrit en P1,P2, et Q (cm3, kw, kw/kg). Seule la mention MTT2 apparait en J.1 ; ma question est donc : puis-je rouler avec ?
    Est-ce qu’il est possible pour un permis A2 de conduire une MTT2 ? Merci par avance de vos retours, et désolé si ma question est bête mais j’avoue que je suis un peu perdu avec toutes ces réglementations.

    1. Tout d’abord, oui : un motard avec permis A2 peut (« a le droit », administrativement parlant) de circuler avec une moto MTT2.
      Attention, pas avec TOUTES les MTT2, mais bien avec certaines.
      La catégorie MTT2 de l’époque désignait les motos avec une puissance entre 34 et 106 chevaux.
      La catégorie A2 désigne les motos entre 15 et 47,5 chevaux.
      Donc forcément, un permis A2 peut rouler avec une moto entre 34 et 47 chevaux, ce qui correspond à certaines motos MTT2.

      Concrètement, dans le cas de l’ER-5 de 2000, la vôtre ne doit pas être bridée en MTT1 (ce serait marqué sur la carte grise).
      Et pas de chance… le moteur délivre d’origine une puissance maximale de 50,3 chevaux (à 9 000 tr/mn).
      Elle n’est donc pas homologuée A2…
      Le seul moyen de la faire immatriculer à votre nom sera de la faire brider à 34 chevaux chez un concessionnaire Kawasaki.

      Encore une fois, cet exemple illustre l’importance du conseil que je donne ici :
      « Vérifiez bien les critères techniques de la catégorie de moto que vous avez le droit de conduire.
      (…)
      C’est à vous de vous informer.
      Personne ne le fera à votre place ! »
      Une rapide recherche sur le web vous aurait renseigné, il existe plusieurs sites avec la fiche technique de l’ER-5.

  2. Bonjour,
    Je risque de passer pour un hérétique, mais je pense qu’une catégorie manque à l’appel: la trottinette motorisée. Je ne suis pas pratiquant, je n’ai pas l’intention de l’être, mais je me dis quand même que ça reste un deux motorisé (deux roues, un guidon et un moteur ça fait déjà trois points communs avec une mobylette). Et comme toute conduite d’un véhicule à moteur cela mériterai un minimum d’homologation et de maîtrise, d’autant plus que l’on voit certains modèles de facture douteuse en vente libre aussi performants qu’une 125 (je parle en terme de vitesse, pas de tenue de route ni de freinage)…

    1. Pire qu’un hérétique : un social-traître, un foie jaune, un gibier de potence qui mérite le goudron et les plumes !

      Techniquement, les « engins de déplacement personnel motorisés » (EDPM) ou les « nouveaux véhicules électriques individuels » (NVEI) peuvent ressembler à des 2RM.
      Mais administrativement, ils n’en sont pas !
      Ces engins électriques ne sont pas visés à l’article R. 311-1 du Code de la route qui définit les différentes catégories d’usagers.
      Ils relèvent du régime des piétons car ils ne comportent pas de place assise.
      Depuis le décret n° 2019-1082 du 23 octobre 2019, leur usage sur la voie publique et les règles de circulation sont désormais réglementés.

      En théorie, le code de la route impose un équipement particulier pour circuler de nuit ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante.
      Dans ces situations, le conducteur d’un EDPM doit porter, soit un gilet de haute visibilité, soit un équipement rétro-réflechissant.
      Le conducteur peut porter un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant.
      Les caractéristiques de l’équipement sont définies par l’arrêté du 24 juin 2020 relatif au gilet de haute visibilité, à l’équipement rétro-réfléchissant et au dispositif d’éclairage complémentaire porté par le conducteur d’un EDPM.

      Hors agglomération, la circulation des EDPM est normalement interdite, sauf voie verte ou pistes cyclables.
      Mais l’autorité en charge de la police de circulation (préfecture) peut exceptionnellement autoriser la circulation hors agglomération, sur les routes où la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h, à condition que l’état de la chaussée et les conditions de trafic le permettent.
      Dans ce cas, l’utilisateur doit circuler de jour comme de nuit, avec les feux de position allumés et être équipé d’un casque (de vélo) conforme à la réglementation, d’un gilet de haute visibilité ou d’un équipement rétro-réflechissant, et d’un dispositif d’éclairage non éblouissant et non clignotant.

      En dehors de ces situations, le code de la route n’impose aucun équipement.
      Mais il est plus prudent de se protéger avec un casque et de porter un gilet à bandes réfléchissantes pour être bien visible des autres usagers en toutes circonstances.

  3. Bonjour et merci pour toutes les informations apportées sur votre site , je souhaite acheter une XTZ 660 Ténéré de 2008 , en Mtt2 sur la carte grise mais de 35KW et de 0.17 Kw/Kg ai je le droit de la conduire sachant que je suis en A2 malgres qu’elle fasse 48cv et qu’elle soit en Mtt2 , car malheureusement ce modèle de cette année n’est pas bridable chez yamaha

    1. Les Yamaha XT 660 sont compatibles A2 à partir du modèle 2004.
      Donc cela devrait être bon.
      Par précaution, je vous conseille de poser la question à un concessionnaire Yamaha qui devrait pouvoir vous répondre de manière certaine.

  4. Bonjour,
    J’ai en ma possession une MT07 de 2017 bridée A2, donc à exactement 35Kw et j’ai un permis A2 en poche. Maintenant que j’ai ma moto j’aimerai quelle fasse un autre bruit que l’aspirateur d’origine. Le problème c’est que si je monte une ligne d’échappement homologuée, la puissance augmentera forcement donc je serais au-delà de 35Kw (mais ce n’est pas une modification qui demande le changement de carte grise) et sur votre site j’ai lu que la puissance à la roue n’étais pas prise en compte. Donc es ce que ma moto serais valable pour le permis A2 avec une ligne d’échappement homologué autre que celle d’origine ?

    1. Oui.
      Le changement de silencieux d’échappement ne modifie pas ou très peu la puissance maximale du moteur.
      Il joue sur le poids, sur l’esthétique, sur l’intensité et la fréquence du bruit émis…
      Mais il ne change rien au comportement moteur, à moins de procéder en même temps à une reprogrammation de la cartographie d’injection.
      Même dans ce cas, il va jouer au mieux sur le couple maximal et son régime, mais pas ou peu sur la puissance maximale et son régime.
      Rien à changer sur la carte grise.

      1. Merci de ta réponse rapide, j’ai une dernière question : C’est donc possible de mettre une ligne d’échappement homologuée sans avoir de problème avec l’assurance en cas d’accident ou même avec les services de l’État ?

  5. Bonjour, je vais passé le permis moto, et ma question est j’ai une 750 gsxf de 1991 est-ce que je peux l’utiliser pour 2 ans merci de votre réponse cordialement

    1. Je ne pense pas que ce soit possible.
      La Suzuki GSX-F 750 développe certes 93 chevaux (donc moins de 95,2 ch), mais elle est trop ancienne pour être bridable en A2.

  6. Bonsoir,

    Je commence à être un peu perdu dans la réglementation… J’explique juste mon cas : jeune permis (juillet 2017), je viens d’acheter, après avoir beaucoup cherché une Kawasaki 650 Versys de 2008 d’occasion mais évidemment non bridée. Très content de mon achat (super moto, en effet), je fais les choses bien : demande immédiate de carte grise par l’ants, puisque les préfectures se sont déchargées de cette mission, et prise de rendez-vous chez le concessionnaire Kawasaki pour réaliser le bridage. Coût de la carte grise : 157,00 euros… Aujourd’hui, je reçois ma carte grise. Super. Illico, je file chez le concessionnaire pour faire faire le bridage. A l’issue de l’opération, on me dit de ne pas oublier de refaire faire la carte grise!!! Euh, comment, dis-je, je viens de la faire, elle est arrivée ce matin. Oui Monsieur, mais maintenant, faut la passer en Mtt1… Très drôle. Donc, si l’info est juste, je vais devoir demander une nouvelle carte grise, alors que je viens d’en faire une, pour la modique somme indiquée plus haut, et vais donc devoir repayer une nouvelle fois? D’après le concessionnaire, le tarif n’est « que » d’une cinquantaine d’euros… D’après lui, il aurait fallu faire le bridage avant de demander la carte grise pour éviter le surcoût. Dans mon souvenir pourtant, le bidule informatique de l’ants ne m’a jamais demandé de préciser si j’étais soumis à la limitation A2 ou pas lorsque j’ai demandé ma carte grise.
    Bref, outre ma colère d’être une nouvelle fois racketté par l’Etat au nom de la sécurité routière et de la réforme du permis moto, je suis un peu perdu. Pouvez-vous me confirmer ou infirmer l’info donnée par le concessionnaire?

    Je vous remercie très chaleureusement par avance pour vos éventuelles réponses. Vincent

    Cette info est-elle juste?

    1. Salut Vincent,
      Je suis désolé pour toi, mais tu t’es un peu précipité en faisant faire la nouvelle carte grise de ta moto juste après l’avoir achetée. Toute modification des caractéristiques d’un véhicule à moteur requiert l’émission dune nouvelle carte grise, avec les frais que cela implique. J’ai vécu la même chose en sens inverse quand j’ai fait débrider ma moto précédente après l’abrogation de la loi des 100 CV.

    2. Hé oui, toute modification de la moto qui la fait changer de catégorie doit faire l’objet d’un certificat par un professionnel et d’une mise à jour de la carte grise qui coûte un cheval fiscal.
      Les frais supplémentaires sont dus au fait de passer par un mandataire (le concessionnaire).
      Si tu le fais toi-même en préfecture, le prix varie selon les régions mais tourne entre 20 et 30 euros :
      https://www.carte-grise.org/tarifs_cheval_fiscal_par_region.htm

      Pour éviter le surcoût, il aurait fallu faire faire le bridage d’abord et la CG ensuite.
      Mais c’est vrai que ce n’est hélas pas expliqué…

      1. Merci à vous deux… et ben, je me suis fait avoir. Ceci dit, ni le machin informatique, ni le concessionnaire au moment de la prise de rendez vous de bridage ne m’ont donné cette info, c’est quand même regrettable. D’autant que le concessionnaire m’a dit, un peu tard, que une personne sur deux se retrouve dans ce cas… d’où l’utilité de prévenir les « nouveaux A2 », peut-être par le biais de votre site. Merci en tout cas.

  7. Bonjour j’aurai aimé savoir d’où viennent vos sources quand vous dites,
    « Cette opération doit obligatoirement être effectuée par un professionnel (généralement un concessionnaire de la marque), pour un coût variant entre 100 et 150 euros selon les modèles.

    Le professionnel doit vous remettre un certificat vous permettant d’aller faire immatriculer la moto en préfecture et d’obtenir une carte grise mentionnant la catégorie de véhicule A2, ce qui peut occasionner ce qu’on appelle des « frais d’homologation ». »

    Je suis à la recherche des textes de lois qui indiquent que le bridage doit se faire par « obligatoirement » par un professionnel et le texte qui dit aussi que les motos datant d’avant la réforme doivent obligatoirement être bridés à 25kw ?

    Merci d’avance pour votre réponse !

    1. Il n’y a pas d’obligation sur le bridage à 25 kW, mais un simple état de fait.
      D’ailleurs, la réforme date de janvier 2013 et plusieurs modèles de motos 2012 sont bridables à 35 kW.
      Simplement, les constructeurs ne se sont pas donnés la peine de proposer des kits de bridage 35 kW sur des motos qui ne sont plus à leur catalogue.

      De même pour l’opération de bridage en elle-même : la loi ne prévoit pas que ce soit « obligatoirement » par un professionnel, mais simplement que cette opération doit donner lieu à un certificat pour pouvoir modifier la carte grise.
      Et ces certificats ne sont délivrés que par un pro…
      Résultat, si on veut pouvoir établir une CG en règle, il faut passer par un pro.

  8. Bonjour à tous,

    Je me permets d’écrire ce commentaire car je ne suis pas sur de comprendre comment la législation détermine le bridage pour les permis A2. Pourquoi les motos d’occasion développant moins de 95cv seront bridées à 34cv et pas au maximum légal de 47.5cv (comme ce serait le cas pour des motos neuves achetées en concession?)

    Pardonnez-moi d’avance si ma question semble stupide, je ne m’intéresse que depuis très récemment à l’univers de la moto, mais compte bien passer mon permis sous peu 🙂

    V

    1. Certaines motos sont bridées à 34 cv car elles sont trop anciennes (antérieures à 2012) pour bénéficier d’un kit de bridage à 47,5 cv.
      C’est avant tout une question d’âge, de date de mise en circulation.

      La réforme a été annoncée en 2012 et mise en place en 2013.
      Les constructeurs ont donc conçu les kits de bridage à 47,5 cv uniquement à partir de 2012.
      Avant cette date, c’était le bridage à 34 cv qui était en vigueur.

  9. Salut
    Merci pour tes vidéos. J’en ai suivi quelques unes c’est très bien.
    J’aimerai savoir si tu as expliqué le permis AL < 125.
    J'ai quelques années de permis et je ne m'y retrouve plus dans les différents épisodes de avant j'avais le droit après j'ai plus eu le droit avant il fallait une attestation d'assurance maintenant il faut une formation.
    En tout cas merci pour ton aide.

  10. Bonjour a tous ! Je risque d’acheter bientôt une MT03 de 2008 je suis toujours en jeune permis A2 limitée à 35 kW, 47,5 chevaux et un rapport poids-puissance inférieur à 0,2.
    Sur la carte grise de la moto elle fait 48 chevaux elle a une puissance de 35,3 kW et un rapport poids-puissance à 0,18.
    Ma question est de savoir si je suis en règle pour la conduire ? Car j’ai entendu parler d’une exception pour ses moto la étant en full 48cv sans bridage nécessaire.
    Cordialement Tib

    1. Si la carte grise indique vraiment 35,3 kW de puissance d’origine, y a problème pour la catégorie A2 car le chiffre ne doit pas dépasser 35 kW.

  11. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour votre site qui fournit masse d’informations utiles !
    Je suis intéressé par une BMW f650 de 1998. 48ch pour 176kg à sec. Seulement je me pose la question de savoir si il est possible de la rouler sans la brider à 34ch. En effet la puissance ne monte pas à 36kw ni à 0,3kw/kg (35.29… kW et 0,2009..kW/kg).
    Voilà ma question: Est-ce qu’il y a une certaine « souplesse » par rapport au texte de loi qui donne les chiffre de 47,5ch, étant donné que dans l’article vous parlez de 48ch ?

    1. La puissance admise pour la catégorie A2 est de 35 kW, il n’y a pas de tolérance, c’est 35 kW maximum.
      Donc avec 35,29 kW, la F650 n’est pas admise.

      Dans la mesure où la plupart des motards expriment la puissance en chevaux et où 35 kW = 47,6 chevaux, on arrondit à 47,5 ou à 48 chevaux dans le langage courant.

  12. un autre exemple qui ce trouve sur votre site vous parlez dans une vidéo de la suzuki gsr 600 non admise au A2 puisque ça puissance dépasse 95ch. »98ch exactement.
    hors vous l’avez mise dans votre liste avec les motos bridable accessible.
    franchement je n’y comprend plus rien,de plus mon fils était intéressé par cette moto et idem dans les compagnies assurances,ces oui chez l’un et non chez l’autre .

    1. Effectivement, erreur de ma part sur la GSR.
      Il faut que je reprenne la liste en détail.
      Dans tous les cas, la GSR 600 n’est pas une moto adaptée pour débuter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.