L’année 2023 verra-t-elle l’instauration du contrôle technique pour les deux-roues moteur ? Ou écrira-t-elle une page de plus dans un long feuilleton à multiples rebondissements ? Comme le gilet jaune, le contrôle technique constitue pour beaucoup de motards un épouvantail, une formule, un cliché que l’on invoque sans trop savoir ce que cela signifie réellement. Sans prendre position, en restant factuels, faisons le point sur ce sujet plus complexe qu’il n’y paraît.

Première publication en janvier 2016
Dernière mise à jour en octobre 2023

PRECISION

Je dois hélas faire le constat que, sur ce sujet comme sur d’autres, un certain nombre de personnes s’avèrent incapable d’exposer leur point de vue sans verser tout de suite dans l’agressivité, les insultes, le complotisme, les amalgames politiques…

A compter de ce jour (1er octobre 2023), les commentaires irrespectueux seront systématiquement supprimés, sans notification ni avertissement.

Historique du contrôle technique automobile

Le contrôle technique pour les véhicules à quatre roues apparaît en France en 1992, sous la forme d’un « contrôle technique périodique des véhicules automobiles légers », instauré par un arrêté du 18 juin 1991 pour une entrée en vigueur au 1er janvier 1992.

Les règles en sont simples : tous les véhicules particuliers, camionnettes et camping-cars, dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, de la catégorie des « véhicules légers » (VL), doivent subir un contrôle technique, effectué par un organisme privé mais agréé par l’État, un centre de contrôle technique.
La visite dite « réglementaire » concerne les véhicules de plus de quatre ans et doit être renouvelée tous les deux ans, sauf en cas de vente du véhicule qui requiert alors un contrôle technique de moins de six mois.

Le contrôle technique automobile (CT auto ou CTA) repose avant tout sur un contrôle visuel, réalisé sans nécessité de démontage, sur les organes principaux d’un véhicule.
Il est composé de plus d’une centaine de points de contrôle (118 au début, puis 124 depuis 2012), prévus par la réglementation, avec obligation de réparation si des défauts sont constatés. Sur ces points de contrôle, seuls 72 peuvent entraîner une contre-visite (dans un délai de deux mois) si des défauts sont détectés.

Les points de contrôle concernent dix fonctions principales :

  • Freinage
  • Direction
  • Visibilité
  • Eclairage/signalisation
  • Liaison au sol
  • Structure/carrosserie
  • Equipements
  • Organes mécaniques
  • Pollution/niveau sonore

Le contrôle technique doit être réalisé dans un délai précis (dans les six mois précédant la date du quatrième anniversaire de la première mise en circulation du véhicule), sous peine d’une contravention.
En cas de contrôle de police, le propriétaire du véhicule ayant un contrôle technique périmé s’expose à une contravention pouvant aller jusqu’à 750 €.
En règle générale, il s’agit d’une amende forfaitaire de 135 euros.
Le certificat d’immatriculation du véhicule peut être retenu pendant une durée de sept jours, le temps de faire le contrôle technique.
La carte grise n’est restituée que lors de la présentation aux forces de l’ordre d’un procès-verbal de contrôle technique favorable.

Lors de sa création, le contrôle technique avait principalement pour but d’assainir le parc automobile français en limitant le nombre de véhicules dangereux en circulation, gage de sécurité sur la route. Avec la montée en puissance de l’enjeu écologique, il a acquis un objectif environnemental.
Depuis 2008, le niveau de pollution est mesuré à chaque contrôle technique sur les voitures.
Pour les véhicules utilitaires de plus de quatre ans, une visite complémentaire, permettant de mesurer les émissions polluantes, est obligatoire chaque année et tous les deux ans pour les camping-cars.

Le contrôle technique est réglementé par une directive européenne, avec pour objectif d’imposer des règles de contrôle similaire dans tous les pays afin d’harmoniser les pratiques au niveau européen et d’obtenir une reconnaissance mutuelle entre Etats des contrôles techniques.

Toutefois, certains véhicules entrant dans la catégorie des véhicules particuliers ne sont pas soumis au contrôle technique :

  • les voiturettes sans permis,
  • les motos, 2 roues et 3 roues,
  • les caravanes et remorques,
  • les tracteurs,
  • les voitures immatriculées dans les services diplomatiques ou assimilés,
  • les voitures immatriculées dans les séries FFECSA (Forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne).

* * *

Historique du contrôle technique moto

ffmc-controle-technique-moto-scooter-repassageLes premières velléités d’instauration d’un contrôle technique pour les deux-roues motorisés (couramment appelé « CT moto ») apparaissent en 2000.

L’organisme pilote en la matière est l’UNECE (Commission économique pour l’Europe des Nations Unies) qui coordonne depuis Genève la réglementation en matière de transport routier, notamment les normes d’homologation des équipements de protection, par exemple.

A travers la directive « Harmonisation des contrôles techniques » de 1997, le Forum mondial pour l’harmonisation des réglementations sur les véhicules (filiale du Comité des transports intérieurs de l’UNECE) tente d’harmoniser la réglementation du contrôle technique au niveau mondial.

A l’époque, la direction générale des Transports de la Commission européenne invoque principalement le respect de nouvelles normes de pollution et anti-bruit (nouvelles limites d’émissions entrées en vigueur en juin 1999) pour obliger les motards à faire inspecter leur machine à intervalles réguliers.

Au début des années 2000, sept pays sur les 15 que compte l’UE imposent un contrôle technique moto, dont le Royaume-Uni, l’Italie et l’Allemagne, avec des modalités très variables.

En France, les premiers débats sur le CT moto naissent en 2007.

En février 2007, une note de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), reprenant une étude norvégienne sur l’effet sur les accidents du contrôle périodique des véhicules, indique que « le contrôle technique périodique n’a pas d’effet sur la sécurité routière« .

En juin 2007, le Conseil économique et social (organisme consultatif de conseil au gouvernement et aux assemblées) recommande pourtant l’instauration d’un contrôle technique obligatoire pour les motos et les cyclomoteurs.

En janvier 2008 est publié un rapport de 2007 du Conseil des Ponts et Chaussées, élaboré par l’ingénieur général de l’équipement Dominique Lebrun. Celui-ci réalise un exposé impartial des positions de chacun des acteurs sur l’opportunité d’un contrôle technique moto (assureurs, associations, chambre syndicale…) et finit par préconiser l’instauration d’un contrôle technique pour les motos et les cyclos, tout en reconnaissant qu’il est « difficile d’établir une corrélation entre l’état du véhicule et la survenance des accidents ».

Les recommandations de ce rapport prévoient que le CT moto devrait  « obéir aux mêmes règles d’organisation que celles prévues pour les véhicules de tourisme, et en particulier selon la même périodicité, privilégier un contrôle visuel et se limiter aux fonctions essentielles (dispositif de freinage, géométrie, débridage, contrôle du bruit, état des pneus, éclairage…) en réduisant les investissements nécessaires à quelques appareils pour ne pas alourdir le coût de la visite qui ne devrait pas dépasser 30 euros« .

Cette mesure figure au programme du Comité interministériel de sécurité routière (CISR) de février 2008, mais n’est finalement pas retenue par le Premier ministre François Fillon, notamment parce que les cyclomoteurs ne seront soumis à l’obligation d’immatriculation qu’à partir de juillet 2009.

En toute logique, une fois cette obligation mise en place, le CISR de février 2010 annonce « instaurer pour les cyclomoteurs un contrôle obligatoire tous les deux ans, centré sur le bridage du moteur, à compter de la deuxième année de mise en circulation« , avec une échéance fixée à 2011.
Dans les faits, cette annonce reste lettre morte et la mesure n’a pas été mise en place.

La polémique resurgit en 2012 et 2013.
En juillet 2012, la Commission européenne présente un projet qui souhaite harmoniser le contrôle technique dans les Etats membres à partir de 2016, en incluant les motos et les scooters et en durcissant ses conditions pour les automobiles.

En octobre 2012, le Sénat rend un avis défavorable sur la proposition émanant de la Commission européenne et s’interroge sur les statistiques avancées pour justifier le projet d’étendre le CT aux motos et scooters, notamment sur le pourcentage assez élevé d’accidents (8%) qu’elle prétend liés à une défaillance technique.
Quelques semaines plus tard, les députés français prennent position contre le projet de règlement européen sur le CT moto, confirmant l’avis des sénateurs.

En décembre 2012, les ministres européens des Transports au Conseil de l’UE décident de retirer les motocycles de la liste des véhicules concernés par le projet de nouvelle directive européenne sur le contrôle technique, tout en prévoyant de réexaminer la situation des deux-roues moteur (2RM) dans un délai de cinq ans, avec une étude de comparaison d’accidentalité entre les pays qui possèdent un CT pour les 2RM et de ceux qui n’en n’ont pas.

En mai 2013, la Commission des Transports du Parlement européen rejette un projet de règlement qui vise à introduire des normes minimales pour le contrôle technique des motos et décide de laisser le choix aux États-membres.

Mais coup de théâtre !
En juillet 2013, les députés des 27 Etats-membres votent en séance plénière du Parlement européen un amendement demandant la réintégration des 2RM (sauf les cyclos) dans la directive Contrôle technique, ce qui implique la mise en place d’un CT moto à partir de 2016, selon la même périodicité que pour les voitures (tous les deux ans à partir de la quatrième année).

En décembre 2013, suite à une réunion tripartite entre le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil des ministres de l’Union européenne, un accord est trouvé pour repousser le CT moto à 2022 (au plus tôt).

Le texte prévoit que « les motos de grosse cylindrée seront soumises à des tests périodiques de conformité à partir de 2022« .
Au cas où un Etat déciderait de soumettre les motos de grosse cylindrée au CT périodique, il fixera lui-même les méthodes, les lieux et la fréquence de l’inspection.
De plus, les États membres pourront être dispensés de tels contrôles s’ils ont déjà mis en place « des mesures de sécurité routière alternatives efficaces pour les véhicules à deux ou trois roues » (ce qui veut tout et rien dire).
Enfin, un véhicule déclaré techniquement conforme par un Etat membre devra être considéré comme tel par tout autre Etat membre de l’Union européenne en cas de nouvelle immatriculation sur son territoire.

Cet accord est entériné en mars 2014 par un nouveau vote du Parlement européen et débouche sur la directive européenne 2014/45/UE.
Le contrôle technique des deux-roues devrait en principe être mis en place au 1er janvier 2022 au plus tard par chaque État membre.

Point final ? Que nenni !!

En octobre 2015, lors d’un nouveau CISR (le premier organisé depuis 2011), le Premier ministre Manuel Valls annonce un ensemble de 55 mesures, dont l’instauration « d’ici deux ans » d’un contrôle technique obligatoire, mais seulement lors de la revente d’un deux-roues.
Il ne s’agit donc pas d’un contrôle périodique, mais d’une formalité supplémentaire (et néanmoins impérative) lors de la vente d’un 2RM d’occasion.

Ce projet est finalement enterré en 2016.

Dans l’Union Européenne, 17 des 28 Etats-membres ont mis en place un CT moto, à divers degrés et avec différentes modalités.
Seuls la Finlande, l’Irlande et les Pays-Bas ont adopté des mesures alternatives pour réduire le nombre d’accidents, qui leur ont permis de le contourner.

Depuis 2016, les épisodes du feuilleton sur une instauration du CT moto en disent long sur les errements, l’indécision, l’impréparation du gouvernement, de l’administration et des acteurs économiques.

En avril 2016, un communiqué de presse émanant de la Sécurité Routière, intitulé « Mise au point de la Sécurité routière sur la future obligation de contrôle technique des deux-roues motorisés à la revente », évoquait une entrée en vigueur au second semestre 2017.

« Cette mesure élémentaire de protection du consommateur (…) s’imposera à tous les États membres via la directive européenne 2014/45/UE du Parlement et du Conseil du 3 avril 2014, au plus tard le 1er janvier 2022. »

Pour rappel, la directive européenne 2014/45/UE exige de tous les États membres de mettre en place ce CT pour 2RM en 2022, s’ils n’arrivent pas à prouver qu’ils ont mené des actions de sécurité routière ayant permis de faire baisser sensiblement les accidents dans cette catégorie de véhicules, sous peine d’amendes.

En février 2021, le comité Transport et Tourisme du Parlement européen demande à la Commission Européenne l’intégration des véhicules à deux et trois roues aux cycles périodiques du contrôle technique, à l’instar des quatre-roues, et ce dès 2022 en France.
Ce texte doit être soumis à la Commission Européenne qui devra décider des différentes modalités de ce contrôle technique moto et scooter, rédiger une directive, etc.

En juin 2021, la Direction générale de l’énergie et du climat (service du ministère de la transition écologique, dont dépend le ministère des transports) prépare « un décret en Conseil d’État visant à établir la date et la progressivité de mise en place d’un contrôle technique moto« .

Il est projeté une mise en place progressive du contrôle technique pour les deux-roues dans les cinq ans à venir, entre 2023 et 2026”, précise un porte-parole du ministère des Transports.

Un décret ministériel paru en août 2021 (décret n° 2021-1062 du 9 août 2021) fixe une entrée en vigueur progressive à partir de janvier 2023.
Mais le président de la République, Emmanuel Macron, demande dès le lendemain à son gouvernement de le suspendre.

Des mesures alternatives sont présentées (dans leurs grandes lignes) fin novembre 2021 pour une mise en place (supposée) à partir de 2022.
Une prime à la conversion d’un montant pouvant atteindre 6 000 € et sans condition de revenus serait notamment créée pour l’achat de deux-roues électriques ou très peu polluants.
Des radars pour contrôler les émissions sonores, notamment des deux-roues, seraient installés, dans un but pédagogique dans un premier temps – en plus du « maintien d’un niveau de sanctions pour les pots d’échappement non homologués ou trafiqués, pouvant atteindre 1 500 € et l’immobilisation du véhicule ».
Parmi les mesures concernant la sécurité, le gouvernement renforcerait sa communication sur le port des gants et prévoirait une adaptation du permis voiture pour y intégrer « la problématique de la sécurité des deux-roues ».
Enfin, le gouvernement dit vouloir renforcer « le dispositif de signalisation des angles morts des véhicules lourds ».
Ce dispositif alternatif est présenté le 25 novembre 2021 aux fédérations de motards, selon le ministère qui ajoute que les mesures seront soumises « dans les jours à venir » à la Commission européenne.
Sauf que ces mesures n’ont pas été traduites dans les faits, le ministère français des Transports n’ayant pas produit les décrets d’application.

En mai 2022, le Conseil d’Etat rend un arrêt instaurant une entrée en vigueur au 1er octobre 2022.
Saisie par trois associations écologistes qui contestaient le calendrier d’entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues motorisés que le Gouvernement a fixé au 1er janvier 2023, la plus haute juridiction de la justice administrative en France a observé que ce contrôle est imposé par le droit européen depuis le 1er janvier 2022.
Selon le texte de la décision, le gouvernement français n’a ni renoncé à tout contrôle technique, contrairement à ce qu’il avait annoncé, ni mis en œuvre de mesures de sécurité alternatives qui pourraient, en vertu du droit européen, justifier d’y déroger, puisqu’il s’est borné à annoncer le projet de telles mesures.
Le juge des référés a estimé que, compte tenu du délai nécessaire pour la mise en œuvre matérielle du contrôle technique, un report de l’entrée en vigueur pour les véhicules les plus anciens  n’est pas justifié au-delà du 1er octobre 2022.

Sauf que… un nouveau décret de juillet 2022 (décret n° 2022-1044 du 25 juillet 2022) supprime le contrôle technique moto, avant même sa mise en application.
Ce texte supprime en effet l’obligation d’un contrôle technique des véhicules à moteur à deux ou trois roues et des quadricycles à moteur (catégories L).
Au bout d’un an d’atermoiements, le gouvernement supprime cette obligation qu’il s’était imposée en août 2021, affirmant pouvoir déployer quelques mesures alternatives lui permettant de satisfaire la Commission européenne.

Illustration absurde de cet imbroglio juridique : deux jours plus tard, le Conseil d’État juge illégaux le report à début 2023 et la suspension du CT moto.
Plus précisément, le Conseil d’État juge illégale la date d’entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues.
Mais la décision du Conseil d’État tombe « dans le vide » et ne changera rien, puisque le dernier décret ministériel va encore plus loin que le report et la suspension : il supprime toute obligation de contrôle technique des deux-roues, en abrogeant le décret du 9 août 2021.

Fin juillet 2022, le ministre des Transports assure toujours assumer les engagements annoncés autour de la sécurité routière des motards :

  • communiquer davantage sur le port obligatoire d’équipements de sécurité,
  • améliorer les infrastructures,
  • mener une réforme du permis de conduire,
  • renforcer les normes d’homologation
  • multiplier les campagnes de sensibilisation.

Mais dans les faits, rien n’est mis en place.

Fin octobre 2022, le Conseil d’Etat réinstaure le contrôle technique obligatoire des deux-roues…
Jugeant la décision du gouvernement « illégale », le Conseil d’État annule « pour excès de pouvoir » le décret n° 2022-1044 du 25 juillet 2022. Une annulation qui a pour effet de remettre en vigueur le décret précédent qui prévoit le CT 2RM.

Le Conseil d’État cite deux « motifs d’illégalité » justifiant sa décision :

  1. Premier motif : « La suppression du contrôle technique aurait dû être soumise à consultation du public, compte tenu de son incidence directe et significative sur l’environnement ».
  2. Second motif : « Le Conseil d’État censure en outre une illégalité de fond, les mesures alternatives n’étant pas suffisamment efficaces, au regard des exigences de la directive, pour améliorer la sécurité routière des motards ».

« Certaines des mesures mises en avant poursuivent des objectifs légitimes, mais qui ne sont pas ceux prévus par les dispositions de la directive régissant la faculté de déroger au contrôle technique », estime le Conseil d’État.
Par exemple : « la réduction des nuisances sonores ou des émissions de polluants ».
D’autres mesures « ne peuvent être utilement prises en compte » car elles restent « encore à l’état de projets » ou « constituent de simples réflexions ».

Quant aux mesures « concernant spécifiquement la sécurité routière », elles restent « en nombre restreint et ne peuvent être regardées comme suffisamment efficaces au regard des exigences de la directive, qui poursuit un objectif de réduction de la mortalité liée à l’utilisation des deux-roues motorisés ».
Avant de poursuivre : « les statistiques de sécurité routière disponibles font état d’une mortalité routière particulièrement élevée en France pour les conducteurs de deux-roues motorisés, en valeur absolue comme par rapport aux autres États européens ».

Ce décret, désormais « ressuscité », prévoyait l’entrée en vigueur du contrôle technique obligatoire des deux-roues au 1er janvier 2023.
Mais comme le rappelle le Conseil d’Etat, l’application du décret devait s’étaler dans le temps, en fonction de l’ancienneté des immatriculations.
Les dates d’applications prévues par le décret étaient les suivantes : « le 1er janvier 2023, pour les véhicules immatriculés avant 2016, et des dates échelonnées entre 2024 et 2026, pour les véhicules immatriculés à partir de 2016 ».
Le ministre des Transports souligne que « cette décision ne conduit pas à une entrée en vigueur immédiate du contrôle technique, compte tenu de la nécessité de publier préalablement des textes d’application du décret du 9 août 2021 ».

Où en est-on en 2023 ?

Un moment décisif a été l’été 2023 !

Le 2 juin 2023, suite à une nouvelle action en justice de plusieurs associations initiée en février 2023, le Conseil d’Etat somme cette fois le gouvernement par une mise en demeure (mais sans astreinte financière) de mettre en place le contrôle technique pour les motos et les scooters sous deux mois… soit au 1er août 2023.
Dans un premier temps, le ministère des Transports répond que le gouvernement appliquera « bien entendu la décision du Conseil d’État« .

Toutefois, quelques jours plus tard, le ministre des Transports, Clément Beaune, assure dans un entretien radio que « oui, il y aura un contrôle technique pour les deux-roues », mais que l’échéance du 1er août exigée par le Conseil d’État ne sera pas tenue : « je veux être rassurant auprès des 4 millions d’usagers deux-roues en France, il n’y aura pas d’obligation qui tombera brutalement le 1er août. Je dois d’abord rencontrer les représentants des motards et des centres de contrôles, qui à ce jour ne sont pas prêts« , explique le ministre.
« La mise en oeuvre de ce contrôle technique mettra un peu plus de temps : ce ne sera pas avant la fin de l’année« , prévoit Clément Beaune.
En clair, le CT moto devrait être mis en place au plus tôt début 2024.

Fin juin 2023, le ministre des Transports présente un calendrier et promet des mesures d’accompagnement.
Selon les déclarations du ministre, la mise en place du contrôle technique obligatoire sera progressive, en fonction de l’âge des véhicules.
Les plus anciens devront être contrôlés en premier, « à partir de début 2024« . Il s’agira d’abord de « ceux qui datent d’avant le 1er janvier 2017« .
La mesure se déploiera progressivement « jusqu’au 1er janvier 2027 », pour ne pas encombrer les centres de contrôle, précise le ministère dans un communiqué.
La fréquence de ce contrôle se fera « tous les cinq ans pour la première fois, puis cela reviendra tous les trois ans ».

« Tous les véhicules deux-roues » seront concernés, y compris les deux-roues au gabarit inférieur à 125 cm3.
Le gouvernement exclut en revanche les motos à usage sportif, pas censées circuler sur la voie publique.

Quatre mois plus tard, le 24 octobre 2023, paraît au Journal Officiel l’arrêté ministériel du 23 octobre 2023, relatif au contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur.

Ce texte précise les conditions de mise en œuvre du contrôle technique des véhicules à moteur à deux ou trois roues et des quadricycles à moteur (catégorie L).
Il définit le contenu et le déroulé du contrôle technique périodique (points de contrôle, niveau des défaillances).
Il porte également sur les règles statutaires des contrôleurs, des centres de contrôle et des réseaux (conditions et procédure d’agrément, formation initiale et continue des contrôleurs, organisation de l’activité), sur les moyens matériels (configuration des installations, équipements) et sur la surveillance administrative.
Enfin, il comporte des dispositions transitoires échelonnant le passage des véhicules au premier contrôle technique périodique en fonction de leur date de première immatriculation.

Le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication (donc le 24 octobre 2023) à l’exception des dispositions de l’article 43, relatives au calendrier d’échelonnement du passage des véhicules au contrôle technique en fonction de leur ancienneté, lesquelles entrent en vigueur le 15 avril 2024 – soit six mois plus tard.

Ce dispositif de CT sera accompagné de diverses mesures « souhaitées par les associations de conducteurs de deux-roues et bénéfiques pour l’environnement » (je cite le communiqué de presse du ministère) :
  • mise en place au 1er janvier 2024 d’une prime à la conversion des deux-roues (vers l’électrique)
  • études sur l’homologation du boîtier éthanol.

En quoi consistera le CT moto ?

Calendrier (prévisionnel) d’application

Le contrôle technique des deux-roues et trois-roues motorisés, plus généralement des véhicules de catégorie L, est prévu pour être progressivement mis en œuvre à partir du 15 avril 2024 en fonction de l’âge des véhicules :

  • Le premier contrôle des véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2017 est à réaliser au plus tard le 31 décembre 2024, puis tous les trois ans.
  • Le premier contrôle des véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019 devra être réalisé en 2025, puis tous les trois ans.
  • Le premier contrôle des véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 devra être réalisé en 2026, puis tous les trois ans.
  • Le premier contrôle des véhicules immatriculés après le 1er janvier 2022 devra être réalisé dans les six mois précédant l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de la date de leur première mise en circulation, puis tous les trois ans.

Pour les véhicules mis en circulation avant le 1er janvier 2017 et dont la date anniversaire de première mise en circulation est antérieure au 15 avril, le premier contrôle est à réaliser, au plus tard, dans un délai de quatre mois à compter du 15 avril 2024.

Pour les autres véhicules mis en circulation avant le 31 décembre 2021, le premier contrôle est à réaliser, au plus tard, dans les quatre mois qui suivent la date anniversaire de leur première mise en circulation, dans la limite du 31 décembre de l’année prévue.

Selon le ministère : « La consultation publique sur les projets de texte laissait ouverte la question de la date précise d’entrée en vigueur, afin de déterminer une date compatible avec les préparatifs nécessaires (formation des contrôleurs, achat de matériels, élaboration des logiciels, …). Les échanges avec les associations de conducteurs et les professionnels du contrôle technique ont permis de préciser que le contrôle technique des deux-roues entrerait en vigueur au 15 avril 2024. Cette entrée en vigueur sera progressive et étalée jusqu’à fin 2026, pour ne pas créer de goulet d’étranglement en faisant entrer tous les véhicules en même temps dans le dispositif. »

Quels seront les véhicules concernés ?

Les véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur, à savoir les véhicules de catégorie L1e, L2e, L3e, L4e, L5e, L6e et L7e au sens de l’article R. 311-1 du code de la route et soumis à l’obligation d’immatriculation.

Ce CT concernera :

  • les motos et scooters de toutes cylindrées, à moteur thermique ou électrique ;
  • tous les scooters à trois roues ;
  • les quads ;
  • les voiturettes sans permis.

Seule exception, les véhicules « à usage sportif », même immatriculés
Selon le site officiel Service-Public.fr : « les motos utilisées dans le cadre de compétitions sportives, et appartenant à une personne titulaire d’une licence délivrée par une fédération sportive, ne sont pas concernées par la mise en place de ce contrôle technique. »
Deux critères permettront donc d’échapper au CT moto :

  • soit posséder une moto non immatriculée, réservée à un usage hors voie publique, seulement sur circuit privé ;
  • soit posséder une moto sportive, enduro ou trial immatriculée, mais être titulaire d’une licence sportive dans un club FFM.
Concernant les motos de collection
Il s’agit de tout véhicule de catégorie L dont le certificat d’immatriculation comporte la mention relative à l’usage « véhicule de collection ».
Pour ces véhicules de collection, le délai entre deux contrôles techniques est porté à cinq ans – à l’exception des cas de mutation (changement de propriétaire).
Le délai pour effectuer le premier contrôle technique périodique court à partir de l’immatriculation du véhicule en véhicule de collection.
Si cette date remonte à avant le 1er janvier 2017, le premier contrôle est à réaliser au plus tard le 31 décembre 2024.
Le contrôle technique d’un véhicule de 30 ans ou plus, mais qui n’est pas déclaré véhicule de collection, doit être fait tous les trois ans comme pour les autres véhicules.

Quelle périodicité ?

A compter du 1er janvier 2023, les véhicules motorisés à deux ou trois roues et les quadricycles à moteur font l’objet :

  • d’un contrôle technique dans les six mois précédant l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de la date de leur première mise en circulation ;
  • postérieurement à ce contrôle, d’un contrôle technique périodique, renouvelé tous les trois ans ;

En cas de mutation (changement de propriétaire) intervenant au-delà du délai de quatre ans, un contrôle technique est obligatoire, dont sont toutefois dispensés les véhicules ayant subi un contrôle technique dans les six mois précédant la date de demande d’établissement du nouveau certificat d’immatriculation.
Comme pour les voitures, le vendeur d’une moto d’occasion devra donc remettre à l’acheteur (non professionnel) un PV de contrôle technique datant de moins de six mois.

Par qui ?

Est défini comme « centre de contrôle technique des véhicules de catégorie L » :

  • tout centre de contrôle exclusivement réservé au contrôle des véhicules de catégorie L
  • ou tout centre mixte de contrôle de véhicules de catégorie L et de contrôle de véhicules légers
  • ou tout centre mixte de contrôle de véhicules de catégorie L et de contrôle de véhicules lourds.

Il semble que l’on s’achemine vers des centres agréés spécifiques de CT pour les deux-roues – qu’il faut créer, équiper en matériels adéquats et fournir en main-d’oeuvre qualifiée et formée, avec des contrôleurs techniques titulaires du permis moto…

Mais dans l’attente de disposer d’un réseau suffisant de centres de contrôle, les centres de CT existants pour les voitures ou les poids lourds pourront effectuer des CT moto.
Ces derniers pourront bénéficier pendant un an à partir d’avril 2024 d’une extension de leur agrément s’ils sont déjà habilités à effectuer des contrôles des véhicules légers ou des véhicules lourds.
A compter du 15 avril 2025, tout contrôleur bénéficiant d’une extension d’agrément devra être titulaire d’un agrément pour le contrôle des véhicules de catégorie L pour effectuer le contrôle des véhicules de cette catégorie.

Il est un autre élément à prendre en compte avant de contrôler environ deux millions de véhicules supplémentaires : il manque déjà environ 1.000 contrôleurs, rien que pour les véhicules légers.
La France a en effet décidé de n’autoriser que les seuls titulaires d’un Bac professionnel en maintenance automobile à devenir contrôleur technique.
Une décision qui a amplifié le phénomène de sous-effectif dans les centres, qui existait déjà auparavant.

Sans compter un problème auquel peu de gens ont pensé : la plupart des futurs contrôleurs techniques ne possèdent pas le permis moto.
Ils vont devoir l’obtenir dans les mois qui viennent, mais il s’agira du permis A2, qui ne donne pas le droit de conduire les motos de plus de 47,5 chevaux.
Ils risquent donc de ne pas pouvoir prendre en charge les motos de catégorie A…

Le texte de l’arrêté du 23/10/2023 contourne ce problème en prévoyant que : « La personne présentant le véhicule est autorisée à pénétrer dans la zone de contrôle à l’invitation du contrôleur pour aider celui-ci à manipuler le véhicule dans le respect des consignes de sécurité de l’installation de contrôle et des instructions données par le contrôleur en cours de contrôle« .

En quoi consistera ce CT 2RM ?

Le texte officiel définit trois grands ensembles de cpoints de contrôle :

  • les défaillances mineures n’ayant aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement ;
  • les défaillances majeures susceptibles de compromettre la sécurité du véhicule, d’avoir une incidence négative sur l’environnement, ou de mettre en danger les autres usagers de la route ;
  • les défaillances critiques constituant un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou ayant une incidence grave sur l’environnement.

Le contrôle technique périodique et la contre-visite entraînent :

  • soit un résultat favorable (A) en l’absence de défaillance majeure et critique ;
  • soit un résultat défavorable pour défaillances majeures (S), en l’absence de défaillance critique et lorsqu’il est constaté au moins une défaillance majeure. Dans ce cas, la validité du contrôle est de deux mois à compter de la date du contrôle technique périodique ;
  • soit un résultat défavorable pour défaillances critiques (R) lorsqu’il est constaté au moins une défaillance critique. Dans ce cas, la validité du contrôle est limitée au jour du contrôle.

Tout résultat défavorable entraîne l’obligation de réalisation d’une contre-visite, qui ne peut être réalisée que dans le délai de deux mois après le contrôle technique périodique.

Au cours du contrôle technique périodique des véhicules de catégorie L, le contrôleur vérifiera les points de contrôle pour les fonctions suivantes :

  • Identification du véhicule (plaque d’immatriculation, numéro d’identification VIN, de châssis ou de série)
  • Équipements de freinage
  • Direction
  • Visibilité
  • Feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques
  • Essieux, roues, pneus, suspension
  • Châssis et accessoires du châssis
  • Autre matériel
  • Nuisances

Rappelons que ces points de contrôle concernent à la fois des véhicules motorisés à deux ou trois roues, mais aussi des quads et des voiturettes.

A quel prix ?

Pour le tarif du CT moto, le ministre des Transports a dit souhaiter « moins de 50 euros ».
Mais selon Geoffrey Michalak, directeur technique et formation au sein du groupe SGS, l’un des leaders de l’inspection et de la certification, les tarifs seront “sensiblement assez proches” de ceux appliqués pour la voiture, soit de l’ordre de 72 euros TTC (prix moyen en France).
Le modèle de moto, ainsi que le choix du centre de contrôle technique réalisant l’opération, peuvent faire fluctuer ce prix.

Quelles sanctions en cas de non-respect ?

Les sanctions pour défaut de CT seront les mêmes que pour les voitures : amende forfaitaire de 135 euros (pouvant aller jusqu’à 750 €) et immobilisation du véhicule.
Le certificat d’immatriculation du véhicule peut être retenu pendant une durée de sept jours, le temps de faire le contrôle technique.
La carte grise n’est restituée que lors de la présentation aux forces de l’ordre d’un procès-verbal de contrôle technique favorable.

* * *

Quels sont les éléments du débat ?

La polémique autour du CT moto a commencé en France avec le rapport de Dominique Lebrun, du Conseil général des Ponts et Chaussées, intitulé : « les conditions de mise en place d’un contrôle technique des deux-roues motorisés ».

En l’absence d’étude spécifique aux 2RM, ce rapport de 2007 s’appuyait sur l’expérience acquise dans le contrôle technique des véhicules automobiles pour étudier la possibilité d’étendre cette mesure aux deux-roues motorisés.

Il conclut qu’un contrôle technique pour les deux roues motorisés pourrait s’avérer utile pour trois raisons principales :

  1. l’état du parc, et en particulier celui des cyclomoteurs.
    Si, comme pour les véhicules automobiles, le lien de causalité avec l’accidentologie est difficile à établir, on peut aussi penser qu’un véhicule en bonne santé offre plus de sécurité qu’un véhicule mal entretenu. Par ailleurs, l’absence de la protection d’une carrosserie ou d’un pare-choc fait que toute altération mécanique peut avoir des conséquences encore plus graves pour un deux-roues que pour un véhicule de tourisme.
  2. le débridage et le non-respect de certaines règles élémentaires du Code de la Route provoquent des nuisances sonores et atmosphériques mal acceptées et nuisibles pour l’image de marque du secteur.
  3. le marché de l’occasion, qui représente plus de 50 % des achats de deux-roues, doit offrir les mêmes garanties et protections que celles offertes à l’ensemble des particuliers souhaitant acquérir un véhicule d’occasion.

Si l’instauration d’une telle mesure se justifie globalement, précise l’auteur du rapport, la décision risque toutefois de provoquer de vives oppositions de ceux qui refusent tout contrôle administratif supplémentaire, ceux qui doutent de son efficacité compte tenu de la spécificité de ces véhicules, mais aussi de ceux qui pensent qu’elle touchera une majorité d’usagers à faible pouvoir d’achat.
Déjà en 2007, tout est dit…

Les arguments des partisans du CT moto

Ils affirment qu’il existe un lien entre la gravité des accidents et l’ancienneté des véhicules.

« Il est prouvé empiriquement que, entre cinq et six ans d’âge, le nombre d’accidents graves (mortels) dus à des défaillances techniques augmente notablement », indique la Commission européenne de Bruxelles.

Elle assure notamment que 8% des accidents impliquant des motos sont causés par des défaillances techniques.
Ce chiffre est toutefois sujet à caution car tiré d’une étude financée en partie par Dekra, acteur important du contrôle technique.

Les arguments des opposants au CT moto

Ils s’appuient principalement sur l’étude MAIDS (« Motorcycle accidents in-depth study »), publiée en 2004, conduite par des scientifiques de cinq pays (dont, en France, le Centre européen d’études de sécurité et d’analyse des risques, CEESAR) et financée principalement par les constructeurs de deux-roues à moteur (Association des constructeurs européens de motocycles, ACEM), avec la Commission Européenne.

Sur 921 accidents étudiés dans cinq régions tests de France, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas et d’Espagne, cette étude montre que l’âge du véhicule n’est la « cause primaire » des accidents impliquant un 2RM que dans 0,3% des cas.
Il constitue un « facteur contributif » dans 5% des cas.
Elle note, entre autres, que la principale cause de défaillance technique tient à l’usure des pneus.

Deux des cinq pays étudiés (la France et les Pays-Bas) font partie des États-membres de l’UE qui n’ont pas mis en place de contrôle technique sur les motos et les scooters.
Les trois autres pays étudiés (Allemagne, Italie, et Espagne) ont mis en place un CT moto.

Il convient de souligner que l’ACEM ne peut être suspectée de vouloir minorer l’impact des défaillances techniques, puisqu’elle s’est elle-même déclarée favorable à l’introduction des contrôles techniques, souhaitée par les concessionnaires.

De façon générale, aucun lien ne peut être établi entre une réduction du nombre d’accidents et l’introduction du contrôle technique sur les motocycles.
L’Espagne, l’Italie, la Suède ou la Slovénie, qui ont introduit ces contrôles techniques, ont même connu une augmentation du nombre de motards tués ces dernières années.
Le cas de l’Italie est d’autant plus troublant que le nombre de motos et de scooters en circulation a baissé ces dernières années.

Dernier argument, les adversaires du CT moto soulignent que les 2RM sont dans leur ensemble en meilleur état que les voitures.
Les statistiques du Comité international de l’inspection technique automobile (CITA), dans son « Étude sur les possibilités de renforcement du contrôle technique dans l’Union européenne ». font apparaître un taux d’altérations soumises à contre-visite de l’ordre de 10% en moyenne pour les 2RM, contre 20% pour les voitures de tourisme.

Consultez le site de la FFMC contre le CT moto.

 

98 thoughts on “Le point sur : le contrôle technique moto”
  1. Bonjour,
    En lisant l’excellent résumé sur le CT moto, j’ai vu que la date de passage d’une moto en carte grise collection initialisait le délai de 5 ans pour le passage au contrôle technique.
    Je n’arrive pas à trouver le texte officiel qui définit ce point. Est-ce confirmé ?

    1. Oui.
      On entend par « véhicule de catégorie L de collection » : tout véhicule de catégorie L dont le certificat d’immatriculation comporte la mention relative à l’usage « véhicule de collection ».

      Article 4 de l’arrêté du 23 octobre 2023 relatif au contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur :
      « Pour les véhicules de collection, les durées de validité précitées sont énoncées au 4° de l’article R. 323-27 du code de la route. »

      Article R323-27 du Code de la Route, alinéa 4 :
      « Pour les véhicules de collection, le délai entre deux contrôles techniques est porté à cinq ans à l’exception des cas de mutation. »

      Mutation de certificat d’immatriculation = nouvelle carte grise

      Au sens de l’article R. 323-27 du code de la route, le terme « mutation » désigne tous les cas de transfert de propriété autres que ceux entrant dans l’une des configurations suivantes :
      – véhicule donnant lieu à l’établissement d’une déclaration d’achat ;
      – véhicule pris en location avec option d’achat ou en location longue durée qui devient, à l’expiration du contrat, la propriété du locataire mentionné sur le certificat d’immatriculation ;
      – véhicule donnant lieu à la délivrance d’un nouveau certificat d’immatriculation à la suite d’un changement d’état matrimonial et notamment ;
      – véhicule qui, à la suite du décès d’un conjoint, est immatriculé au nom de l’époux survivant ;
      – véhicule qui, à la suite d’un divorce, est immatriculé au nom de l’époux qui en a reçu l’attribution dans le cadre du jugement de divorce ;
      – véhicule tombé dans une succession et immatriculé au nom de l’héritier ou de l’un des cohéritiers ;
      – véhicule appartenant à une société qui doit être, à la suite d’une fusion, ré-immatriculé au nom de la société absorbante ou, en cas de création d’une personne morale nouvelle, au nom de la nouvelle société ;
      – véhicule ré-immatriculé au nom de plusieurs copropriétaires, à la condition que le nom de l’un d’entre eux ait été porté sur le certificat d’immatriculation précédent.

    2. Merci pour votre réponse rapide.
      Je ne suis pas très fort dans l’interprétation des textes: si j’ai bien compris, ma moto a été immatriculée pour la première fois le 17/05/1977 et j’ai obtenu ma carte grise « collection » le 25/01/2024, je dois donc effectuer le CT avant le 25/01/2029 ?
      Si oui, je crains avoir fort à faire pour expliquer ceci à la maréchaussée en cas de contrôle…

    3. Bonjour,
      Sur d’autres forums, il existe des désaccords concernant le fait que ce soit la date de passage en CG collection qui initialise le délai de 5 ans pour le CT.
      Il est par exemple cité le cas des autos de collection pour lesquelles le dernier CT avant passage en collection sert de point de départ pour le délai de 5 ans.

      1. La loi prévoit que seuls les véhicules caractérisés comme « de collection » bénéficient d’un délai de cinq ans (au lieu de deux) entre chaque contrôle technique.
        Ce n’est pas l’état, l’âge ou l’année de mise en circulation qui compte, mais bien le seul fait de disposer d’une carte grise « collection ».
        Un véhicule des années 1960 non immatriculé collection est juste un véhicule ancien, mais ne bénéficie pas de ce régime particulier.
        Le délai de cinq ans commence donc bien au moment de la délivrance de la CG collection.

        La carte grise collection est obligatoire pour bénéficier des conditions particulières du contrôle technique collection.
        Cette disposition légale ne s’applique qu’aux véhicules de collection dont le PTAC (poids total autorisé en charge) est inférieur à 3,5 tonnes et dont la première mise en circulation date de 1960 ou après.
        Les véhicules d’époque mis en circulation avant 1960 (c’est-à-dire jusqu’à l’année 1959 incluse) sont dispensés du contrôle technique.
        Pour les démarches de carte grise, le véhicule de collection immatriculé après 1960 doit obéir aux mêmes règles que les autres : CT de moins de 6 mois pour un changement de titulaire et en cours de validité pour les autres démarches d’immatriculation.

          1. J’avais posé la question à la FFVE.
            Malheureusement, celle-ci me répond que je dois effectuer le CT avant fin 2024, puis tous les 5 ans….

            1. Je ne vois pas sur quoi la FFVE se fonde pour dire ça.
              Vous avez obtenu une CG collection en janvier 2024, soit avant la mise en oeuvre du CT moto, donc pas d’obligation de faire le CT en 2024.

              1. A priori, ils se baseraient sur l’article 43 de l’arrêté instaurant le CT moto qui ne fait pas la distinction entre véhicules « normaux » et véhicules de collection.

                1. Effectivement, l’article 43 de l’arrêté du 23 octobre 2023 (relatif au contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur) mentionne simplement : « Les véhicules de catégorie L immatriculés avant la date d’entrée en vigueur du présent arrêté », dans leur ensemble.

                  Et cela irait dans le même sens que l’arrêté du 14 octobre 2009 relatif aux visites techniques des véhicules de collection, lequel prévoyait que :
                  « Les véhicules de plus de trente ans d’âge doivent faire l’objet d’un contrôle technique favorable préalable à l’établissement du certificat d’immatriculation avec la mention relative à l’usage « véhicule de collection ». »

                  Néanmoins, cet arrêté a été entièrement abrogé par l’article 5 de l’arrêté du 24 mai 2017 modifiant l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules.
                  Et celui de 2017 ne précise rien sur ce point.

                  Pour moi, il y a donc un flou sur ce point précis.
                  En cas de souci avec les forces de l’ordre, c’est largement plaidable devant un tribunal.

                  1. Effectivement, il me semble qu’il y a un vide non prévu par le législateur sur ce sujet. Toutefois, je ne pense pas aller me frotter au tribunal pour autant. En tout état de cause, je ne me présenterai pas au CT avant décembre, je n’utilise pas ma moto l’hiver. Au cas où je ne fasse pas de « désobéissance civile », j’irai au mois de mai 2025… La FFVE ayant demandé une dispense pour les véhicules collection d’avant 1980, peut-être aurai-je une (petite ?) chance d’y échapper d’ici là…
                    Je n’arrive pas à trouver quels seront les points de contrôle exacts et les critères de sanction pour les motos de collection. Je pense notamment aux émissions polluantes. Quels critères de monoxyde de carbone pour une Kawasaki 2 temps des années 70 ou la pauvre Mobylette de 1962 ?

  2. Bonjour tout le monde,
    Je viens de parcourir tous les commentaires (avec beaucoup de retard).
    Juste une question, qu’en est-il des finitions vendues par le constructeur concernant les silencieux d’échappement ?
    On commande un véhicule neuf et on prend l’option « ceci » car on trouve plus beau (les silencieux d’origine sont moche par exemple)…
    Rassurez moi, notre constructeur nous vend bien du conforme à la législation ?
    Parce-que là se serait fabuleux de devoir remonter du moche pour passer un CT ?
    Pour ma part, il n’en est pas question. Vu les tarifs des finitions proposées en ligne sur le site du constructeur, je ne changerais rien. Par contre, mon avocat risque d’avoir du travail.
    Vous en pensez quoi ? Je risque d’être recalé au CT alors que mon véhicule est commercialisé avec ces options de finitions (performance, tourer, etc) ? Merci de m’éclairer SVP.
    Wotan.

    1. Le contrôle technique a pour objectif de vérifier si le véhicule est conforme et équipé de pièces homologuées.
      Au niveau du silencieux, ce sont les pots non homologués qui seront refusés.
      Un échappement homologué, vendu par le constructeur et monté en concession, même si ce n’est pas celui d’origine, sera accepté.

  3. Bonjour,
    Je ne suis pas contre un contrôle technique, s’il est fait par un professionnel qui connaît ce qu’est une moto et par un passionné de moto, car les automobilistes sont contre les motards donc beaucoup de discutions.
    Mais je pose une question importante : et les trottinettes on ne fait rien pour eux qui roulent relativement vite pour certaines sans casque, sans gants et sans protection et qui sont dès fois trafiquées. Alors que nous, on nous impose tout ça et même sous 40 degrés.
    Est-ce qu’il y aura une aide pour ceux qui devront enlever les options sur leur moto pour revenir à l’origine, parce que cela fait des années que vous laissez les motards dépenser de l’argent dans les options, surtout que c’est avec ça que les magasins de motos gagnent bien leur vie.
    Bien cordialement.

    1. 1. Merci d’éviter les amalgames…
       » les automobilistes sont contre les motards » : 90% des motards sont eux-mêmes des automobilistes.
      Une toute petite partie des automobilistes est vraiment « motophobe ».
      La grande majorité veut juste ne pas être embêtée par les motos et que tous les usagers soient traités de la même façon, par souci d’égalitarisme.

      2. Les trottinettes à assistance électrique ne sont pas considérées comme des deux-roues motorisés, c’est pourquoi elles ne sont pas concernées par ce contrôle technique.
      Par ailleurs, qu’y aurait-il à vérifier sur des engins équipés seulement d’un moteur électrique ?
      A part le fait que celui-ci ne soit pas débridé.

      3. Pour le moment, les utilisateurs de trottinettes électriques ne sont pas obligés de porter des protections.
      Mais rappelez-vous que l’obligation du port du casque pour les motards n’est apparue qu’en 1973 et n’a été généralisée qu’en 1980.
      L’obligation du port des gants pour les motards (conducteurs et passagers) n’a été instaurée qu’en 2016.
      La législation évolue…

      4. Rien n’oblige un motard à modifier sa moto.
      Pourquoi devrait-il y avoir une aide financière pour ceux qui ont volontairement décidé de personnaliser leur véhicule, éventuellement en le rendant non conforme à la réglementation ?
      Les équipements que vous évoquez ne sont pas des « options » (proposées par le constructeur de la moto), mais des « accessoires », des pièces achetées à part et installées par le motard, donc sous sa responsabilité.
      Chaque propriétaire d’un véhicule a d’ailleurs l’obligation de conserver les pièces d’origine afin de le remettre en configuration d’origjne ou de fournir ces pièces à un éventuel acheteur. Si un motard ne se conforme pas à cette obligation, ce n’est pas de la faute de la collectivité. Elle n’a pas à payer pour lui.

    2. bonjour je roule a moto depuit age 14 ans aujourdhui retraites 62 an jai posseder plus de 45 modele de moto aujourdhui on veut nous enlever notre chere liberter et faire payer a maximum les motards alors que on nous anonces dici 2030 20 % davion en plus polluant dgettes privees pour les hypers riches bateau tankers et pakebots hypers polluant il me semble avant imposer au motard les mauvais eleves de la planetes mettre tout le mondes et faires payers les gros pollueurs des donneurs de lecon merci a tout les motard et motarde

    3. Bonjour PAU
      La consultation publique (CP) est en ligne jusqu’au 22 juillet 2023 :
      https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-de-decret-et-d-arrete-relatifs-a-la-mise-a2866.html
      N’hésitez pas à lire le projet de Dévret, c’est celui sur lequel la consultation est faite
      On y trouve : Frein de stationnement, Crémaillère de direction, Direction assistée, Essuie-glace, Feu de marche arrière, Porte et poignée de portes, …
      On est dans de la grosse blague là ! C’est un copier-coller du CT voiture !

      Ce lien est à diffuser largement auprès des usagers 2/3RM via les sites
      d’antenne, le mailing et les RS, mais aussi auprès des centres de
      contrôles techniques défavorables au CT2RM.

      En PJ, vous trouverez, une notice explicative pour peser contre le CT2RM
      au travers des thèmes incohérents avec un CT2RM :
      – l’inutilité du CT2RM
      – le maillage insuffisant
      – l’homologation des machines de mesures
      – la formation des contrôleurs
      – la pollution
      – les nuisances sonores
      – un contrôle technique qui ne tient pas compte des spécificités 2RM
      – etc…

      RAPPEL IMPORTANT : Les contributions ne doivent donc pas être des
      copier-coller de ce document : l’objectif n’est pas de fournir une masse
      de contributions parfaitement semblables (sans quoi le gouvernement
      pourra les traiter « en bloc » et réduire le temps de traitement), mais
      de créer des contributions faisant part des mêmes problématiques
      globales au sein de leurs spécificités.

      Chacun doit développer les arguments proposés avec ses propres mots, en
      se basant sur sa situation personnelle afin que la CP soit prise en
      considération.

  4. Salut à tous
    Bien évidemment contre le CT des 2 roues je crois qu’en terme de sécurité on ferais mieux de mettre des amendes à tous ceux qui roule en tee-shirt , short , tong, petite jupette etc… sur n’importe quel 2roues sous prétexte qu’il fait chaud au lieu de venir nous faire C…R avec ce CT
    Depuis le temps que je roule, à part les scooter et 50cm3 toute trafiqué ,sans éclairage ,et j’en passe je n’ai pas vu de grosse cylindré en mauvais état
    Tous motard qui se respecte entretien sont véhicule car on à pas vraiment envie de se foutre la gueule par terre pour un pneu usé ou des amortos défaillant
    Et comme évoqué dans un des commentaires ils feraient mieux de s’occuper de l’état des routes plutôt que celui de nos machines

  5. Et si on passait au CT les rails de sécurité, les bandes des passages piéton, les spaghettis fondant au soleil, les ralentisseurs casse-gueule, etc…
    Mais non ça ce n’est pas intéressant, ça ne rapporte rien.

    1. Tous a fait d accord moi même aillant eu un accident du au dos d âne juste si on pouvais mette un règle de hauteur longueur etc car pour mon cas ds la même rue 5 dos d âne le 4 ème fait le double du premier dc comme tous le monde le première passe je suis à 15 à l heure zone 30 après le 3 ème identique au autre j accélère un peu 25km/h envirin ai la surprise la fourche à bien fait son travail l amortisseur arrière lui a moins géré se qui fait que ma roue AR a sauter d une bon e dizaine de cm et j ai fini par terre clavicule broyais en sachant que la veille seul 3 dos d âne avais été posé le le lendemain soir 2 de plus sans panneau heureusement qu’il été rouge avec une bande blance car à 50 km h je ne serai peu être plus la fesons les compte entre les accidents du ou mauvaise état ou inapproprié au 2 roue et le smoto mal entretenu niveau sécurité car je peu vous dire que C rare même très rare de voir un motard responsable avec un pneu usée je parle des vrai motard pas des jeunes con qui fond n importe quoi pour faire les beau ex roue ar alors que sur un vrai terrain il serai même pas comment faire enfin bref tous à fait d accord avec vous

      1. Waoh…
        1150 caractères, 244 mots et pas un seul signe de ponctuation. Pas une virgule, ni même un point. Et bien sûr, pas un retour à la ligne pour faciliter la lecture.
        Les fautes, bon ben là, on ne compte même plus…
        Et comme d’hab, bonjour les amalgames et généralisations, on fait d’une expérience personnelle une généralité.

      2. Face à un sujet important et grave, POURQUOI TANT DE FAUTES ORTHOGRAPHIQUES ????????????????????
        CONTENU ILLISIBLE ET INCOMPRÉHENSIBLE…….. Ça devient Grave !!!!!!!!

    2. Moi le CT je le fais a chaque début de saison elle passe au garage et faire une révision de A a Z simple

  6. L’idée du contrôle pour les moto est gros con***rie et surtout une question de fric et rien d’autre pour moi je ni vois pa d’intérêt et ferai tout pour qu’il ne s’applique pas merci

  7. Bonjour ca fait plus de 20 ans que je roule en bécane de la 800 dr a l hayabusa (très bonne moto polyvalente) en faisant 20 000kms par an donc passage régulier chez le mécano pour l usure normal. la machine est contrôler régulièrement lors de ce passage, je pense qu’il ne sers à rien a part nous prendre des sous et des contraintes pour la revente , il faudrais savoir à partir de quelle Année de construction seront ils obligatoire.

  8. Messieurs les motards, j’aime la moto, j’en ai eu plusieurs, en commençant par des Mobs que je m’acharnais inutilement à bidouiller pour qu’on m’entende (et qu’on me déteste)… puis d’autres qui m’ont procuré tant de plaisir et m’ont permis de comprendre au fil du temps que ce plaisir, cette liberté que chacun revendique, n’a rien à voir avec le niveau de Db, la non homologation des équipements ou l’invraisemblable puissance du moteur…. mais dans le simple fait d’enfourcher quotidiennement ma brèle.
    J’ai 60 balais, et j’aime aussi les gens… même ceux qui ne partagent pas ma passion… Alors pour qu’ils m’aiment aussi, il faut bien que je fasse attention à leurs oreilles, ou à leur sécurité et celle de leurs enfants… comme quand je suis dans ma bagnole, qui elle, passe par la case DEKRA.
    Je ne suis pas pour un contrôle systématique parce qu’il y aura des failles ou des contournements, ça a été dit. Mais j’aimerais que la Maréchaussée fasse tout simplement son travail car les lois existent déjà pour vérifier visuellement, voire immobiliser en cas de doute les véhicules les moins conformes. Ca leur demanderait, sans doute une formation et un peu de matériel ( sonomètre…), mais ça leur permettrait aussi de faire leur vrai boulot, ou ils savent exceller parfois, la pédagogie.
    Je résumerais comme suit:
    Pour vérifier le niveau de sécurité de leur (très chère…) machine, je fais confiance à 99,9% des motards.
    Mon espérance est qu’ils puissent être tous au même niveau de maturité quand à leur comportement sur nos routes ???
    Et là… contrôle technique ou pas…
    Soyons responsables pour continuer longtemps à rouler en paix.

    1. Bien d’accord avec toi, Vince ! Le contrôle technique éventuel ne me dérange pas, et cela pour deux raisons: Celui qui se vante de ne pas pouvoir se faire enfler lors de l’achat d’une moto d’occasion est bien malin; qui donc est capable rapidement de savoir ou même d’avoir la présence d’esprit de vérifier par exemple la vitesse maximum autorisée par le pneu monté sur la machine, pas grand monde. Combien de gros trails routiers sont montés avec des pneus inadaptés à la machine ? Un paquet, ça , c’est sur !! Bien entendu que le propriétaire connaît la vitesse qu’il ne doit pas dépasser, mais dans le cas d’une revente …

      Quant à la pollution par les nuisances sonores, tu le dis à juste raison, les motards ne sont pas exempts d’un comportement citoyen; il est peut être très jouissif d’entendre la musique des échappements de certains motards hautement mélomanes, mais ces derniers pensent ils aux gens qui, après leur semaine de boulot, ont le droit de pouvoir se reposer en paix dans leur jardin, même si ce dernier se trouve en pleine montagne , sur la route d’un col.

      Pour l’avoir vécu chez un pote dont ma maison se trouve près du col de la Bonnette, c’est marrant un peu, mais ça devient rapidement infernal les week ends d’été . Je n’aime pas particulièrement jouer au vieux briscards, mais , lorsque j’ai commencé la moto, dans les années 70, les gendarmes n’avaient pas besoin de tas de matériel pour nous en coller une pour échappement bruyant; on faisait profil bas et c’était tout !! Si on tombait sur un flic sympa, il fallait se présenter dans un bref délai au commissariat proche du domicile avec un échappement réglo , et dans le cas contraire, on n’avait plus qu’à casser le p’tit cochon rose … Et parfois rentrer à pieds !

      Comme tu l’écris si bien, CT ou pas, tout est question de maturité; quand on monte sur une moto, on ne grimpe pas sur un jouet, mais sur une machine certes très agréable à piloter, mais qui peut se transformer rapidement en arme redoutable !

      1. merci Lagrillère, continuons à rouler, à respecter les autres, et à profiter, du silence, au moins, que corona nous apporte par contrainte et dans la douleur…

  9. Il me fait marrer le DSR : « moi même , j’ai acheté une moto et les pneus n’étaient pas bons ». On ne t’a pas appris ça au permis, ?
    Faut arrêter de prendre les gens pour des assistés. Si tu ne sais pas vérifier l’état d’un véhicule à l’achat et que tu n’as pas d’amis pour t’accompagner (j’ai peut être une explication à ça, soit dit en passant), tu peux toujours acheter à un concessionnaire ou lui présenter la bécane, il se fera un plaisir de te la vérifier pour un billet. Le rendre obligatoire pour tous , c’est une immense arnaque pour rendre obligatoire des trucs inutiles.

  10. Marrant tout ça :o)
    Je suis motard depuis bientot 35 ans ….. et j’en ai vu des brêles pour se tuer, sans frein, sans retour de la poignée de gaz, avec des amortos morts, des directions nazes … et on vient parler de lobbies !!
    Les mêmes qui bouffent de la merde depuis des années car mosanto est passé par là, qui ne voient pas de problèmes au mariage Bayer/Mosanto et bien d’autres aberrations dans le domaine médical (c’est mon boulot) et qui restent depuis des années dans leur canapé en parlant de lobbies pour les controles techniques
    Bin oui je ne suis pas contre de payer 50 € pour avoir un 2 roues qui est fiable (soi dit en passant vous payez combien votre révision moto ou mieux votre réparation car vous ne savez pas changer un embrayage ou un kit chaine .. il est où le lobbies là ? le lobbies des concessionnaires)

    Allez 50 ou même 70 € pour avoir un 2 roues en bon état … ça vous gêne vraiment ??? Votre moto, votre équipement de sécurité vous a couté combien ?

    1. Ben moi, ça me gêne ! Les pseudo-motards depuis 35 ans qui se targuent de tout savoir et viennent faire la morale aux autres motards, aussi, ça me gêne ! Tu sais quoi des autres motards de de ce qu’ils bouffent ? Tu sais quoi du nombre de motos qu’un passionné de la moto peut avoir (et souvent achetées à quelques centaines d’euros seulement ! Une collection moins chère qu’une moto neuve !) ? Si ça ne te gêne pas, ce n’est pas un argument pour valider un contrôle qui n’apporte rien aux motards … et les dépouille un peu plus encore. En plus la culture motarde a généré des créations esthétiques de motos, qui ne seront plus conformes au CT (manque carénage d’origine, freins à disques surdimensionnées, supermotard avec roue avant non-conforme, Café Racer, Bobber, Brat-style, Scrambler ou Chopper idem !

      Et pour répondre à ta dernière question quant à nos équipements de motards, une bonne paire de gants en cuir naturel épais, solide, souple et confortable pour l’été, ça coûtait 5€ avant que l’obligation emmène à l’homologation et sa p… d’étiquette CE EN… qui s’appose même sur des « trucs à 5 doigts » en synthétique, qui résisteront mais brûleront la sans doute la peau en fondant sous la chaleur du frottement ! L’étiquette CE coûte cher aux motards qui ont de bonnes paires de gants et qui doivent les passer à la trappe à cause de lois stupides et liberticides qui INFANTILISENT les citoyens !!! POUR VOTRE SÉCURITÉ ! Foutez-nous la paix et laissez-nous nous en occuper de notre sécurité !

      LA MOTO C’EST LA LIBERTÉ, LE MOTARD EST UN INDICATEUR DE LIBERTÉ ! Et en ce moment, on constate combien la liberté s’amenuise ! Je suis contre ce qui se passe avec Monsanto-Bayer (Bayer fournisseur officiel du Zyklon B des chambres à gaz nazies), je suis contre les 11 vaccins obligatoires qu’ils veulent bientôt imposer pour des raisons financières sur notre dos et au détriment de la santé de nos enfants ! Et je suis contre ce Contrôle Technique Moto !

      Ce sont les mêmes symptômes et les mêmes causes vénales de lobbies avides de pouvoir et de fric sur le dos des simples citoyens que nous sommes !

      1. salut,
        je réponds en même temps à Christo et  » nan mais »; j’ai consacré une somme rondelette d’argent à mon équipement de sécurité: il m’a d’ailleurs sauvé la vie selon les pompiers qui m’ont ramassé…. ma moto je l’entretiens au mieux , moi-même ou chez un mécanicien quand je sais pas faire ! mais je m’insurge contre ce contrôle inepte, alors même que l’état mécanique des motos n’est mis en cause que dans une extrème minorité des accidents graves . premier fait ! par ailleurs ,comme le souligne Christo ceux qui modifient les motos souvent font appel aux compétences de vrais mécaniciens car c’est leur peau qui est sur la bécane, enfin pour l’avoir vécu en auto le CT est douteux quand à la qualité des contrôles… j’ai personnellement perdu un moteur( tombé par terre) sur une Visa citroën qui sortait du contrôle. surtout ne laissons pas les industries puissantes nous imposer leurs « impôts » déguisés ou non.
        chacun comprend que les vaccins quand ils sont utiles et indiqués médicalement représentent un progrès, de là à imposer à tous 11 vaccins il y a un monde!
        de même les forces de l’ordre peuvent vérifier la conformité d’une bécane de là à obliger tout un chacun à cracher au bassinet : il y a un autre monde!
        cordialement
        Marco

      2. Bien envoyé Christo! La pléthore de Lois constamment votées, et constamment camouflées derrière de soit disant avancées ou protections, ne sont jamais faites que pour nous contrôler, nous museler, et nous spolier. D’ailleurs un grand nombre de lois (qui paraissent alors floues ou inoffensives) ne sont que des antichambres, des ouvertures, à de futures lois beaucoup plus liberticides qui elles ne sont pas encore connues du populo..

      3. Je suis entierement d’accord avec toi vive la liberté et laissons les motards entrenir leurs motos , nous n’avons pas besoin de politicien pour cela.

      4. Christophe.je suis entièrement d’accord avec toi et j’ ai 46 ans de bécane.et il ne faut pas oublier qu on a manifesté a Bruxelles pour le repousser et je crois qu a cette époque c était un lituanien le président qui nous a octroyé jusqu’ a 2023.Dekra a bien fait ses calculs pour empocher des milliond

        1. Ah, c’est terrible, ça, tous ces motards depuis une éternité, qui savent tout faire sur leur bécane et qui, de ce fait, ne voient dans le CT qu’une obligation de plus… Combien êtes-vous? Une minorité de motards, même si, en km parcourus, vous êtes nettement ^plus importants. Et puis, si vous êtes aussi capable que cela d’entretenir votre engin, que redoutez-vous du CT? Les formalités? Certes. Mais réfléchissez: c’est quoi, un motard? Déjà, c’est, avant tout, quelqu’un qui débute, qui n’a pas votre omniscience dans le domaine, et qu’il faut protéger pour l’achat de sa première moto, celle avec laquelle il aura le plus de chance de se planter.. Et aussi des suivantes: on n’est pas obligé, pour faire de la moto, d’être un « pur et dur », capable de changer son moteur les yeux fermés! Rappelez-vous le nombre de km moyen parcouru en une année par les motards: il y a beaucoup d’utilisateurs avec un petit kilométrage. Moi, je n’ai acheté que des motos d’occasion, je roule régulièrement sans être un « roule toujours », et je me sentirai plus sûr en achetant une moto qui ait à passer un CT technique. Et si j’ai eu peu de motos, j’ai eu une bonne quantité de voitures, quasi tout le temps d’occasion. Eh bien, dans ce domaine, on est largement plus serein avant de faire un achat depuis que le CT a été institué.

          1. +1, Momo. Le motard qui sait mieux que personne faire à lui tout seul l’entretien de sa moto, c’est un mythe.
            Et puis laissons tomber les thèses complotistes selon lesquelles Dekra veut devenir le Maître du Monde ! Ceux qui l’affirment cherchent en réalité à camoufler toutes les interventions illégales qu’ils ont commises sur leur moto, portant principalement sur les feux clignotants, les pots d’échappement et les plaques d’immatriculation.
            Sans parler de ceux qui roulent en pneus lisses, et qui ont le culot d’expliquer aux gendarmes que, précisément parce qu’il est devenu lisse après quelques milliers de kilomètres, ce pneu tient aussi bien la route qu’un pneu slick neuf de compétition ! Histoire vécue par des amis gendarmes motocyclistes…

      5. Je suis content de voir qu ils ne restent pas que des moutons de Panurges en France ! C est quoi la devise deja  » LIBERTE , EGALITE , FRATERNITE « 

        1. J’avoue tout de même, pourtant friand de « fraternité », que tes discours pour le moins excessifs n’inclinent pas à la convivialité des échanges…

          On peut déplorer le CT moto, ce qui est plus ou moins mon cas, sans verser dans l’opprobre des totalitarismes et pointer la main noire et complotiste venue bâillonner le preux chevalier motard (qui n’existe d’ailleurs pas).

      6. Cher ami, je vois beaucoup de lucidité dans tes propos sauf sur un point. Nos liberté ne diminuent pas, elles ont disparue. Analyse encore plus ce qu’il se passe et tu verra bien que la dictature est en place. L’ensemble des plaisir que la vie pouvait t’apporter est interdit s’il n’est pas controlé parfaitement et encadré par des règles imposées.
        Ça s’appelle tout simplement une disctature, ni plus, ni moins. A la seule différence, c’est qu’elle ne s’est pas imposée par les armes ni le sang. Mais incidieusement, tranquillement par la suppression petit à petit de nos libertés. Une par une, sans faire de bruit. Inéductablement….

        1. Sortez de votre Bretagne (que j’aime), sortez de France, sortez d’Europe occidentale !
          Prenez le temps d’aller voir d’autres pays en Europe centrale, en Russie, en Asie, en Afrique, en Amérique…
          Vous verrez ce que c’est que de ne VRAIMENT pas avoir de libertés !

          Il faut rester raisonnable, nous parlons d’un contrôle technique moto de 30 minutes tous les deux ans.
          On peut être pour ou contre, on peut en discuter, on peut réfléchir à ses modalités, on peut critiquer les conditions de sa réalisation…
          Mais pas parler de « dictature » sur un tel sujet !

          Passion Moto Sécurité est un site sérieux, dédié aux conseils techniques.
          Pas un site de revendications politiques, encore moins versé dans les délires complotistes, surtout avec des commentaires anonymes.
          TOUT NOUVEAU COMMENTAIRE A CONNOTATION POLITIQUE SERA SUPPRIME.

        2. Je pense en avoir assez lu
          Je suis un peu motard 56 ans et en GT10 à 14 ans
          Roule sur Bmw depuis 15 ans
          J ai bcp trafiquer mes chères deux pâtes moins de 125 cm pour ceux qui connaissent les kits delortto le polissage des lumières les pots détente …… effectivement ça fait bcp de bruit et ça apporte pas grand chose car le cadre les freins ( tambours ) et la moto ne tiennent pas tous ces morphings.
          Le contrôle technique vas surtout apporter bcp de fric à notre chère administration
          Pourquoi pas les 50 et 80 qui sont les motos les plus trafiquées ?
          Aller juste je pose un cailloux
          J ai des enfants ils veulent me voir vieillir
          Contrôle technique ou pas ma moto est entretenue en concession ( cher )
          Et pour leur donner quoi 70 euros de plus hummmmmm merci contrôle
          Il existe encore des zones de non droits ou toutes les motos sont en échappement libre sans casque aucun contrôle sinon émeute oh la l’a surtout ne rêvons pas ils ont trouvé le moyen de financer encore un peu plus les ministres ?
          Bonne route à tous avec ou sans contrôle
          Restons moutons et écoutons
          Vraiment la voie de la raison
          Bonne soirée

    2. Eh bien moi, je suis également favorable au contrôle technique lors de la vente d’un deux-roues. Si les arguments développés par les responsables de la sécurité routière ne vous convainquent pas, je considère néanmoins (ou à minima) que c’est une bonne mesure en terme de défense du consommateur. Acheter sans douter une voiture ou une moto, alors qu’elle vient d’un particulier dont on n’a aucune raison de croire béatement que son véhicule est en parfait état, c’est un progrès. En ce qui me concerne, j’ai toujours acheté mes motos en occasion, et je me sentirai davantage protégé lorsque ce CT sera en vigueur.

    3. 10 % d’accord. Il suffit de lire les groupes pour voir comment beaucoup prétendent entretenir leur bécane eux-mêmes, à coup de tutos pêchés sur INTERNET. Surtout cela devrait empêcher la suppression des systèmes antipollution (SAI, catalyseurs…) et incitera peut-être, enfin, les fabricants à mettre des chicanes réellement inamovibles, car nous ne sommes pas seuls au monde.

      1. Quand on voit comment sont « entretenues » les motos en concession, les tutos venant d’internet ne paraissent pas si mauvaises que ça.

    4. Moi je sais les réparer,
      Il va surtout falloir m’expliquer comment on va contrôler des motoS qui réponde à des normes uniquement sur du papier

  11. bonjour voila encore un débat de plus pour ou contre un éternel problème je pense que les faiseurs de lois devrais un peut plus étudier les points de sécurités depuis maintenant plusieurs années car leurs analyses de la sécurité tel qu’elle est vue actuellement me paraît être calculé pour bien arrangé les lobbyisme des véhicules DEUX ROUES car depuis que ces même personne ce sont gavés avec les 4 roues et plus et bien il voie la les même façon de faire de l’argent et que l’on ne pourras pas y faire grand chose sinon se battre entre nous je pense que la meilleure solution serait plutôt de tous arrêté de roulé pendant une année pour voir ou en serait leurs comptes à la fin de l’année pour ces messieurs les seigneurs de la routes je pense que ça ne serait pas brillant et qu’il reviendrais vite à de meilleure résolutions d’autant que beaucoup roule à moto ou ont eut leur permis a commencer par un certain monsieur que je ne citerais pas maire d’une grande ville des alpes maritime et qui ne se démène pas plus que cela pour défendre la cause des motards pourtant il était très bon dans ce domaine et pourrait aider les motard de ses expériences passé voila c’était juste un avis très bonne journée a tous cordialement.

  12. >> seulement lors de la revente d’un deux-roues

    Bien sûr (et la marmotte met le chocolat dans le papier…)

    Si le contrôle à la revente est instauré les sociétés concernées devront investir dans du matériel et dans la formation du personnel, et elles ne le feront que si elles peuvent rentabiliser cet investissement. Leur lobby fera tout pour obtenir le contrôle périodique, et il l’obtiendra.

  13. Sujet complexe….
    Perso je trouve qu’un contrôle à la vente n’est pas aberrant, mais si c’est juste un contrôle visuel, ça n’apportera sans doute pas grand chose à la sécurité et servira surtout à sanctionner les défauts d’homologation, notamment le problème dès échappement si difficile à endiguer.
    Je pense que c’est la principal motivation de l’état pour lancer cette mesure.
    En une quinzaine de motos j’ai acheté deux ou trois motos « dangereuses ». Pneus non usés mais carrés ou pas adaptés à la machine, et un amortisseur de direction défectueu.
    Pas gagné de détecter ça par un contrôle visuel.
    Quand à dire que tous les motards entretiennent parfaitement leurs motos, c’est une bêtise. Il y a de tout, des motards qui font la pression des pneus à chaque sorties et d’autres qui roulent avec des plaquettes limite ferraille.

    1. Moi ma bécane actuelle ,1100 zrx,je l’ai achetée a un gendarme et comble de tout pas conforme.un silencieux no name pas assez fort mon fils.mais le plus grave deux pneus de « structure » différentes a l’avant et à l’arrière.il ne suffit donc pas d’être assermenté pour être irréprochable…

      1. Gendarme, certes, mais motocycliste ou piéton ?
        Un gendarme non motocycliste (mais avec permis de conduire moto) n’a aucune compétence motarde de plus qu’un motard civil « standard ».

  14. je viens de voir passer la manif contre le CT et les restrictions de circulation à Paris, bd sebastopol. Je pouvais trouver la manif bon enfant et être d’accord sur le sujet des restrictions mais près d’ un sur 20 étaient au rupteur et faisaient un bruit totalement infernal. C’est franchement antisocial . A quoi ça sert de terroriser les gens p..ain ! Du coup j’avais presque honte de repartir en moto. Je suis près à faire une manif contre l’accéleration au rupteur dans les manifs moto ! (bon j’imagine qu’ici compte tenu du sujet sur les pots d’échappement Flatfab et d’autres seraient plutôt d’accord , mais je vais quand même pas m’inscrire sur Moto Mag juste pour gueuler.. 🙂

    1. salut Louis,
      on a pas du faire la même manif ( j’y étais du début à la fin) évidemment il y a eu des gens pour faire du bruit, de là à dire un sur vingt, c’est exagéré…. de plus ; une manifestation de cette ampleur réunit beaucoup de monde il y a toutes sortes de motards, c’est aussi le lieu pour se faire entendre et remarquer( par exemple dans les autres manifs il y a des gens qui crient ou font péter des pétards: est-ce pour celà qu’il s’agit de leur comportement quotidien?).
      Pas du tout d’accord avec toi : inscris-toi sur motomag et dis ce que tu as à dire…..Vive la démocratie et le dialogue
      amicalement
      Marco

      1. Salut Brisy,
        merci pour l’esprit de ta réponse et mes statistiques étaient approximatives (mais sérieux devant st paul c’était tres tres fort). J’ai du mal avec l’excès de bruit moto et on se fait détester pour ça (pas tout à fait à tort) ; du coup je trouvais ça contre productif.
        Bonne route
        Louis

        1. personnellement , j’utilise un pot « homologué » qui fait déjà assez de bruit comme ça à mon goût (j’utilise des bouchons d’oreilles), je désapprouve l’usage de pots trop bruyants… mais la moto est un monde varié.. certains viennent pour lâcher la vapeur et les décibels
          amicalement
          Marco

        2. il ne faut pas oublier que le bruit de certains pots 4 en 1 ont contribuésa sauver beaucoup de vies par exemple en plein dépassement d’une voiture quand celle ci s’apprete a tourner a gauche et n’ayant pas vu la moto dans son rétro ou en ne faisant pas assez attention , moi meme ca m’a déja sauver beaucoup de fois depuis 40 ans que je roule , marre de tous ces gens gens délicats que tout dérange , ou sont passées les années 70/80 ou personne ne trouvait a redire avec tout ca et ou on nous foutait la paix , stop a tous ces kékés motophobes

          1. STOP !!
            Cela n’a rien à voir avec le sujet du CT moto.
            Tout nouveau commentaire « hors sujet » sera supprimé.
            J’ai déjà verrouillé les commentaires de l’article sur le bruit, je peux le refaire sur celui-ci s’il le faut.

      2. Absolument avec toi brisy. Je suis même atristé de voir de telle commentaire, et bientôt il faudra encore se battre contre le contrôle technique qui est une fumisterie supplémentaire. Cordialement à tous.

    2. 90 % d’accord, ^pur avoir fait plusieurs manifs où la FFMC tentait en vain de contenir ces « motards »…
      Pas d’accord quand tu refuses de t’inscrire pour participer.

  15. « Pollution/niveau sonore »

    Rien que pour ça, il faut mettre en place le CT pour les motos.
    Votre soit-disante liberté vous la devez au detriment des riverains obligés de subir le bruit de votre pétoire. Et ce, à plus de 1000m de la route !!!!!!!!!!

    1. Il est déjà interdit de rouler avec un échappement modifié (PV + immobilisation du véhicule). C’est la police qui ne fait pas son boulot !
      Un échappement non homologué ça se voit en 8 secondes sans contestation possible : y’a pas de plaque d’homologation CE dessus.

      Le CT ne changerait strictement rien aux motos qui roulent avec un échappement non homologué : ca prend moins de 15 min pour remettre un truc correct avant d’aller le CT, et 15 min retour pour remettre celui qui fait du bruit. Et ensuite tranquille pour 2 ans !
      Alors que si les flics arrêtaient d’être laxistes sur ce sujet, ça serait très vite réglé !

      Je précise que je roule en moto sportive, avec des échappements d’origine conformes, et que je ne fais pas vraiment plus de bruit qu’une voiture. Et que le bruit produit par les véhicules me gêne d’une façon générale, comme tout le monde. Je suis favorable aux sanctions anti pots « qui font du bruit », mais pas au CT, qui serait une taxe supplémentaire, et inutile.

      1. en étant d’origine la plupart des grosses bécanes dépasse les 250 KMH . encore une combine pour faire du fric dans les caisses de l’état

    2. Je suis assez d’accord ; mais regardons ce qui se passe pour les voitures.

      Ca fait des années que les diesels passent sans soucis le contrôle technique.
      Et aujourd’hui l’état français découvre que les diesels polluent beaucoup plus que ce qu’annoncent les constructeurs.

      Alors qui croire ? Comment les contrôles techniques n’ont-ils rien détecté depuis des années ?
      Peut-on faire confiance au CT ?

      Alors oui pour le contrôle technique, mais un CT intègre !

      Ricky

      1. Pour te répondre étant contrôleur technique le problème des véhicules qui polluent plus que les données constructeurs sont du au fait que normalement nous devons accélérer a env. 3500/4000 tours min et c »est dit véhicules ont une bride qui au point mort ne peux pas dépasser les 2500 tr/m donc normal qu’elles ne polluaient pas lors du test. Mais ce n’est pas un problème non constaté par le ct mais plutôt un texte de lois qui nous disais de les passer comme ça. En mettant juste une observation (non vu sur le rapport)

        1. Donc si je te comprends bien, cela veut dire que les voitures diesel devraient être testées à environ 3500/4000 tr/min?
          C’est pourtant un régime qui n’est quasiment jamais atteint en utilisation normale.
          Pour une voiture à essence, je veux bien, mais pour un diesel…
          Ne serait-il pas plus logique de faire le test à un pourcentage de puissance? En tenant compte de la charge du moteur.
          Et pas seulement le test du contrôle technique, mais aussi et surtout la procédure d’homologation et la définition des normes de pollution.
          ça me rappelle, le jeune crétin qui voulait testé le niveau de bruit de ma Triumph Spitifire à 6750 tr/min… J’étais tout jeune, je n’osais pas encore mettre le holà… Heureusement qu’un de ses collègues plus expérimenté a poussé une énorme braillée et lui disant qu’il allait casser le moteur. (le régime max de la Spitfire est à 6750, mais c’est la zone rouge. à ce régime, en continu, le moteur est à la limite de la casse. L’utilisation normale est à max 6000. Le plus souvent en dessous de 5000.)

    3. Il y a quelques décennies de cela, lorsque j’ai commencé à rouler à moto, les gendarmes avaient avec eux un sonomètre, et il n’y avait pas besoin de CT pour avoir à mettre nos chignoles conformes; une bonne amende et ça calmait vite fait; on était dans les clous…ou pas !! L’homologation des échappements est une fumisterie, certains constructeurs ayant une homologation européenne donnée en Allemagne qui passe au dessus de la réglementation française (pots adaptables sur Harley par exemple); le sonomètre se fiche de tout cela, mais c’était trop bien surement, et, à l’époque, il y avait des gendarmes …

      1. A part remplir les caisses de Dekra le CT ne servira à rien, surtout sans contre visite…Combien de voiture en panne ou dangereuses après un CT nickel? l’utilisation du sonométre serait plus utile à mon avis pour rappeler à l’ordre les bruyants au delà du tolérable( cad de la mention carte grise)

  16. Vous parler de démocratie de Bruxelles qui autorise le débridage des motos plus de 100cv, c’est parce que Bruxelles vois également un bon moyen pour prélever une taxe de mise en circulation comme les automobiles, exemple en Belgique les ‘hyper sport’ à 200cv, la tmc due sera de 2500eus!
    Alors Démocratie? je pense pas?

    1. la taxe de circulation est, en France, du ressort des régions, pas de Bruxelles. Et pour les motos, l’Etat français a, depuis des décennies, fixé le barème demi tarif par rapport à une voiture. Pour ma clio de 5CV à 6000 euros, je paye le même prix qu’une bécane de 10cv à 20.000 euros. Belle démocratie en effet 🙂

  17. Le CT 2 roues, vaste sujet qui suscite toujours autant de réactions, de l’enthousiasme le plus aveugle à la colère la plus noire en passant par le fatalisme européen…
    Ce que je retiens pour ma part, c’est que le bien fondé en terme de sécurité est loin d’être évident et qu’une fois de plus les pouvoirs publiques veulent adopter une mesure homéopathique quand il y a tant à faire par ailleurs !

    Mais c’est sur c’est plus simple de faire payer 50€ tous les 2 ans pour se donner bonne conscience et flatter les associations de victimes de la route dans le sens du poil, que de se pencher sur LA seule vraie cause d’accident : l’irresponsabilité des conducteurs !

    Evidemment, si on a un véhicule hyper bien protégé, qui s’arrête sur place en cas de besoin, on ne se tuera pas… Evidemment si on réduit la vitesse on baisse le nombre de morts… Dans le domaine il faudrait d’ailleurs mettre la vitesse limite à 0 : pas de circulation, pas d’accident de la circulation !

    Mais surtout ce qu’il faudrait c’est que les usagers de la route prennent conscience des conséquences de leur comportement, que la conduite d’un véhicule demande un maximum d’attention et que le moindre écart peut avoir des conséquences terribles…

    Mais pour ça, il faut une formation adaptée… Et c’est bien plus compliqué à mettre ne place… Et surtout ça ne rapporte rien à personne, au contraire !

    1. précision: c’est pas tous les 2 ans, c’est à chaque vente. En fait, les 50 euros, c’est l’acheteur qui les paiera. Quand on voit le nombre de motos modifiées du coté du pot, il va être sympa le contrôle anti-pollution. 🙂
      Quand on voit le nombre de motos bricolées (éclairage Xeno, clignos intégrés, rétroviseurs non homos, support-plaque incliné…), va y avoir du boulot pour tout remettre en conformité.
      Je comprends que les motards qui ne respectent pas les règles techniques ne voient pas le CVT d’un bon oeil 🙂

    2. En effet, pour le moment, il n’est question que de faire ce contrôle sur les véhicules pour la revente, comme ce qui se faisait pour l’automobile au départ, ce qui ne laisse rien présager de bon…..

      Pour répondre à Robert, votre argumentaire me conforte dans l’idée que ce contrôle ne sert à rien excepté enrichir des sociétés.
      Je constate que ce CT, d’après ce que vous dites, permettrai de faire « rentrer dans le rang » les motards dissipés. Est-ce là son intérêt ?
      Encore une fois, où la sécurité va-t-elle progresser avec cette obligation de passage au CT ? Nul part !
      Vous avez tout à fait raison de souligner le nombre conséquent de motos trafiquées circulant.
      Mais, même si les règles ne sont pas suivies, ces modifications entraînent-elles systématiquement un accident ? Non, fort heureusement.
      Qu’est-ce qui empêche d’agir aujourd’hui ? RIEN.
      Les forces de l’ordre ont tous les outils nécessaires pour sévir ! Les normes et réglementations sont tellement strictes que tous les moyens sont à disposition (excepté sur la luminosité des clignotants). Il faut juste agir et sévir ! Valeur ajoutée théorique du CT = 0
      Je pense également que nous sommes dans un système très hypocrite.
      Je me rappelle des pots vendus full barouf à l’époque. Quand les forces de l’ordre ont commencé à chercher des poux aux concessionnaires car ils ne vendaient pas ceux-ci à des pistards, on a vu apparaître les pots avec chicanes amovibles en un coup de cuillère à pot par un gosse de 3 ans. Ouais, faut pas faire de bruit mais on va essayer de pas tuer la poule aux oeufs d’or. Au moins, là c’est uniquement du fait du client, on lui a vendu avec chicane homologuée !
      Enfin, un Contrôle pour la revente n’endiguera même pas ce problème ; Il est tellement facile de démonter, remonter les pièces…..D’ailleurs, même aujourd’hui certains repassent intégralement la moto en full stock avant la revente pour revendre les pièces séparément…..

      1. N’importe comment, d’accord ou pas, il y aura toujours des arguments opposables, le CT moto fait partie d’une directive européenne, les quelques Etats encore réfractaires ont l’obligation de le mettre en place en 2022 et de l’inscrire dans leur code en 2017. Je vois mal comment l’éviter, à moins de voter en 2017 pour un partie qui prône la sortie de l’UE.

        1. Je crains, malheureusement, que vous ayez raison ; on va l’avoir dans l’os !
          Je pense que même des manifestations ne changeront pas la position de l’état (ou du futur gouvernement) sur ce point.
          Mais cela ne m’empêche d’être mécontent et de rester dubitatif sur la réelle valeur ajoutée de cette mesure.
          De toute manière, dans la mesure où nous nous ferons entendre, on va être montrer du doigt et les dirigeants n’auront simplement qu’à avancer qu’on veut sortir du lot et avoir des droits que d’autres n’ont pas (c’est l’église qui se moque….).
          Diviser pour mieux régner ; les automobilistes seront les premiers à se dire que ce n’est pas juste, que eux payent un contrôle de leurs véhicules…..
          C’est un peu ce qui me dérange actuellement, ; chacun regarde ce que l’autre à de mieux et plutôt que de se dire que ce n’est pas forcément normal ce qu’il subit, il demande à ce que l’autre soit aussi tirer vers le bas ! Nous sommes en train de saborder le bateau dans lequel nous nous trouvons (et ce n’est pas fini).

          1. Qui a manifesté quand le diagnostique immobilier a été rendu obligatoire au moment d’une transaction? Personne.
            bilan: Ca a créé une profession, des emplois, et chaque année la liste des points à contrôler est plus importante et coute plus cher.
            C’est exactement le même principe avec le CT moto et là, en plus, c’est une directive européenne.
            Les griefs des motards « enfants gâtés » qui ne veulent pas payer (qui veut payer?) et qui veulent pouvoir bricoler leur moto à loisir sont inaudibles..
            Le milieu moto n’en sort pas grandi, ca c’est la seule chose qui est certaine.
            Encore une fois, ce n’est que mon avis…Et je remercie l’auteur de ce site qui, (c’est assez rare, voire unique dans le milieu moto, pour mériter d’être signalé), laisse la parole à chacun à partir du moment où les gens et les avis se respectent et sont respectables.
            quant à râler contre la pluie qui tombe, chacun appréciera l’intérêt 🙂

            1. Personne, en effet, a manifesté contre le diagnostique. mais je l’explique en me rappelant une interview que j’avais entendu sur l’automobile, où l’intervenant arguait, que contrairement à la moto, la masse est trop importante pour créer un élan de solidarité et que bons nombres de mesures peuvent être prises sans aucune manifestation, il n’y a personne pour fédérer autant de personnes….. Je pense que nous sommes dans le même scénario.
              Aucune manifestation, veut-il pour autant dire que c’est une bonne mesure ? (la réciproque est vrai)

              Pour le reste, j’ai beaucoup de mal avec votre argumentaire et pense que vous avez lu mon post en biais.

              Les diags créent de l’emploi, oui ! Mais je ne fais pas de la moto pour créer des emplois supplémentaires !
              Je pense qu’entre les auto-écoles, les constructeurs, les concessionnaires, les équipementiers, on en fait déjà bosser assez des personnes…..

              Une directive européenne est-elle forcément la voix de la sagesse ? N’avons nous pas le droit de nous exprimer et de trouver que certaines mesures manquent de sens et nous paraissent aberrantes ? Sommes nous obligés de courber l’échines et de suivre comme des moutons ? Je pense que non.

              Je trouve également injuste d’avancer le fait que la communauté motarde, comme le dépeint le stéréotype primaire de base, soit un conglomérat de gosses capricieux dénués de neurones.
              Car, cette réforme englobe plusieurs mesures. Et je n’ai pas entendu une seule réaction négative sur le port des gants ! Non, la plupart accepte cette règle (et en porte depuis longtemps). Et ceux qui n’en porte pas se font vite chambrer pour cette irresponsabilité.

              Pour le « bricolage » sur les motos, je trouve, encore une fois que cet argument est absurde.
              Bonjour M., votre contrôle technique aura lieu le 22 Juin 2027. Cool, ça veut dire que je vais pouvoir rouler full barouf pendant 9 ans, super !
              Ben, non, c’est aux forces de l’ordre de sévir, sans prévenir, sans poser de date dans votre planning, c’est leur rôle.
              La loi, c’est çà ! T’as voulu jouer, t’as perdu ! Tu ne veux pas te remettre dans le clous, on repassera te pruner, pas de problème !

              1. hello steve 54,
                va voir sur le site de la FFMC (http://www.stopcontroletechnique2rm.fr/) tu y trouveras les arguments principaux contre le CT moto : sans lien avec la sécurité des motards, inutile (voir le rapport MAIDS sur l’accidentalité liée à l’état technique de la moto soit 0.7% des cas!!!), fondé sur l’envie d’un lobby de faire plus de profit (au niveau européen et français).
                amicalement
                Marco

                    1. Et merci Fabien, alors !
                      J’avais, en effet, vu le lien pour la pétition mais je croyais que c’était sur un forum (ce qui est surement le cas aussi) !

                      Ça ne ressort pas dans votre article mais quel est votre point de vue sur cette mesure ?
                      Qu’en pensez-vous ?

                    2. Dans ce type d’article « le point sur… », mon rôle n’est pas de donner mon avis.
                      Et quand je le fais sur d’autres sujets, c’est toujours spécifié, clair. Je m’attache à ne pas mélanger le factuel et l’éditorial, les infos et mon opinion.

                      Sur le contrôle technique, disons que je ne suis pas opposé au principe.
                      Mon expérience me montre que beaucoup de motards (environ un tiers) roulent régulièrement avec une moto dont les organes de sécurité ne sont pas parfaitement réglés ou en bon état. Et si ce contrôle technique peut en amener certains à renoncer à installer des pièces non homologuées, ce sera bénéfique pour tout le monde.

                      Mais je reste pragmatique et dubitatif.
                      Un CT n’a jamais fait de miracles, cela ne va pas tout résoudre. Et son efficacité dépendra surtout de la façon dont il sera effectué, par qui, dans quelles conditions, selon quel protocole…
                      A l’heure actuelle, il reste beaucoup d’interrogations et je ne suis pas convaincu que cette mesure sera vraiment utile.

              2. tous les arguments sont audibles. Sur le site il y a en 2 en titre principal:
                1) on veut pas payer
                2) on veut pouvoir bricoler…
                Je sais pas si ça pèse bien lourd en matière de vie en société et d’intéret collectif..
                Perso, ca ne me dérange pas de passer ma moto au CT lorsque je la revendrai. Comme ca ne me dérange pas d’aller au CT pour ma voiture, comme de millions d’autres français respectueux des lois et de la démocratie….
                Enfin, Il n’en demeure pas moins qu’une directive européenne, à moins de sortir de l’UE, ca s’applique. RDV mi 2017.:)
                A moins qu’entre temps, un ou une nouvelle présidente qui prone la sortie de l’UE soit élue. J’ose pas y croire.

                1. Merci Robert & Fabien pour vos réponses.
                  Pour moi non plus, le CT ne changera pas la face du monde.
                  Je crois que ce qui me dérange principalement, ce sont ces strates administratives qui sont multipliées à tous les niveaux et les raisons toujours plus ou moins fumeuses pour lesquelles on nous les impose. Surtout qu’au passage, on apprend que ceux qui votent ces obligations sont proches d’industriels ou de lobbys et laissent songeur sur le conflit d’intérêt. il y a d’autres mesures pour lesquelles je serai aller bien, bien plus loin (port obligatoire de l’équipement).
                  Je crois que cette mesure pourra, en effet, entretenir le parc car il est clair que toutes les motos ne sont pas nickelles. En revanche, je pense que ceux qui s’amusent à modifier leur bécane sont peut être ceux qui ont également les machines les mieux entretenues et les plus sécuritaires contrairement aux transurbains qui utilisent leurs deux-roues comme utilitaire au quotidien.
                  V

                  1. hello ,
                    discussion intéressante… cependant: après le ct à la revente (contrôle visuel seulement) viendront les ct bisannuels, puis annuels, en commençant à 70€ (pour débuter) les disfonctionnements dont tu parles Fabien , j’en constate ,moi aussi au début des stages , raison pour laquelle on amène toujours un gonfleur par exemple , aussi pourquoi on prévient les stagiaires que les motos en mauvais état ne seront pas acceptées sur le plateau ou la route… mais cèder devant un lobby puissant qui cherche seulement à faire du chiffre sans améliorer vraiment la sécurité sur nos routes pour les motards ; non merci ! je le répète l’accidentalité chez les motards a des causes différentes de l’état technique des motos ! profiter de l’émotion légitime pour accumuler des mesures sans effets tangibles sur celles-çi ne fait pas avancer le schmilblick d’un pas dans la bonne direction
                    amicalement
                    Marco

                    1. sont prévus un contrôle pollution, un contrôle de freinage au banc et un contrôle de vitesse cyclomoteur. Donc pas que du visuel…:)

                    2. hello robert,
                      excuses-moi, je crois que tu fais erreur.. selon mes informations : contrôle visuel ,sans contre-visite uniquement
                      amicalement
                      Marco

                    3. ben non, je ne fais pas erreur. Suffit de se renseigner directement à la source 🙂
                      il est même prévu que les investissements seront très minimes puisque seul le banc de contrôle vitesse cyclomoteur nécessitera un petit investissement.

                    4. hello robert,
                      ben, un banc spécial moto? un stand pour lever les dites motos etc…la formation des personnels.
                      mes sources sont de la ffmc pourrais-tu préciser les tiennes?
                      amicalement
                      Marco

            2. J’aime le parallèle avec les diagnostics immobiliers.
              Anecdote perso : J’ai eu la chance de pouvoir acheter le box qui héberge mes deux montures. Avant de prendre « possession » d’un local (que j’occupais déjà depuis 10 ans), j’ai du faire réaliser un diagnostic immobilier (70€…) : pour 4 murs en parpaing…
              L’avantage, c’est que ça a été vite fait… Le gars était content. J’étais content pour lui…
              Mais désespéré d’un système qui en arrive à de telles absurdités.
              Le CT moto c’est la même arnaque…

  18. On peut aussi complètement accepter cette mesure (le contrôle technique) non seulement comme une mesure de sécurité, mais comme un élément de défense du consommateur: un CT (dans ce cas, lors de la vente d’un véhicule) permet à toute personne qui achète une moto d’avoir quelques éléments de certitude quant à son état. En effet, nul n’est censé avoir les connaissances techniques pour discerner qu’une moto est en bon état. Quant au fait de l’essayer, tout motard (surtout débutant) sait bien qu’en chevauchant pour la première fois une nouvelle moto, personne n’ose la solliciter comme celle qu’on a l’habitude de conduire.
    En définitive, en ce qui me concerne, je ne puis adhérer à des arguments qui, comme à l’accoutumée, rejettent toute contrainte supplémentaire à la détention et conduite d’une moto au seul motif (réel) que ça les dérange, voire que c’est une entrave à la liberté, que ça sert à rien, etc.

    1. Ha, on peut tout accepter alors, c’est simple !
      On peut également critiquer avec discernement une politique qui nous impose des mesures avec des arguments pour le moins bancals (sans pour autant tout rejeter en bloc).
      Oui, sans que cela n’entrave à ma liberté, cette obligation me dérangerait pour la simple est bonne raison que cette mesure viendrait encore taper dans la tirelire et que je préfère mettre mon argent ailleurs. Certes, les contraintes sont faibles mais elles ne seraient l’être longtemps. Obligation à plus moins long terme d’un passage périodique pour tous les véhicules de plus de X années.
      Il est aussi dérangeant de s’apercevoir que les lobbys sont, comme sur bons nombres de sujets, conseillers particuliers de nos chers représentants, que ce n’est même plus caché, et que tout ceci manque forcément d’impartialité.
      Je suis assez pragmatique et affectionne assez, pour ne pas dire plus, que pour un problème donné, on trouve la solution adéquate.
      Pour le gain de sécurité, il est clairement noté dans l’article que l’état du véhicule n’est reconnu que dans une part très faible du nombre d’accidents (sauf l’étude menée par les organismes de contrôle technique bizarrement). Il est même avancé que certains pays qui l’ont mis en place relèvent un nombre d’accidents plus important qu’avant son instauration ?! La conclusion est claire sur ce point.
      Pour la question de confiance, je répondrai que nous avons reçu une formation nous dispensant le contrôle de notre véhicule, qu’on peut aller voir un véhicule avec un ami motard expérimenté, qu’on est pas obligé d’acheter le premier trouvé si on ne le sent pas, que l’on peut acheter neuf, etc….

      J’ai acheté une voiture d’occase l’année dernière, le CT était vierge. J’avais essayé le véhicule.
      Au final, j’ai dû faire changer deux coupelles amortisseurs, les deux amortisseurs AV et le roulement de la roue AV D.
      Ces bidouilles ne mettaient pas ma vie en danger et sont complètement passées à travers du contrôle, donc, pour le côté rassurant, on repassera ! Dans mon malheur, je l’ai acheté en garage avec une période de garantie de six mois et le concessionnaire est allé jusqu’à régler tous les problèmes. Comment cela se serait-il passé avec un particulier ? Le CT aurait-il pris à sa charge les pièces ?

      Pour aller dans votre sens quant à la mise en place de certaines contraintes et pour bien prouver que je ne rejette pas tout en bloc, je trouve que les nouvelles mesures apportent certains points positifs tels que l’obligation du port des gants et que, pour le coup, il aurait été préférable d’imposer le port d’autres équipements ; bottes, blouson, voire pantalon.

      1. quand certains manifestent (pour rien parce que la loi est passée) contre la mesure qui interdira en juillet prochain l’accès de Paris aux motos anciennes sous prétexte de pollution, ils devraient plutot, pour prouver le contraire, sauter à pieds joints sur le CT et démontrer ainsi, que les motos sont une solution et non une pollution, ni en matière d’émissions ni en matière de nuisances sonores. Ce serait logique.
        N’importe comment, c’est une directive européenne, on va pas y couper.

  19. Bonjour à tous

    Honnêtement, à part remplir les caisses des contrôles techniques je vois pas ce que ça va apporter. Si l’entretien d’une moto est fait en temps et en heure, tout c’est point de contrôle de sécurité sont vérifiés et pour l’achat d’une moto d’occasion chaque motard qui tiens un peu à sa vie vérifie c’est point lors de l’achat (voir demander l’historique d’entretien au moins récent) « normalement » on apprend quand on passe le permis les points à contrôle avant de toucher une moto pour la première fois (état des flexibles de freins, plaquettes, pneus…)

    1. encore une fois, un article très bien fait. Juste quelques détails:
      1) ce que propose le gouvernement n’est pas un CT, mais un diagnostique. Un CT cela sous entend:
      A) une périodicité, ce qui n’est pas le cas ici puisque il ne sera effectué que lors d’une transaction
      B) une contre visite éventuelle, ce qui n’est pas le cas ici puisqu’il s’agit simplement d’informer le consommateur

      2) le vrai CT, avec périodicité et contre visite sera obligatoire dans tous les états de l’UE en 2022 via une directive européenne publiée en 2014, sauf si les Etats ne l’ayant pas mis en place ont pris d’autres mesures efficaces en termes de SR.

      Autant dire que ce simple diagnostic peut permettre à tous les motards d’échapper au vrai CT. C’est pas les 50 euros demandés qui vont changer quoi que ce soit à la vente, suffit de les inclure dans le prix de la moto…Par contre, si on n’a pas le papier à présenter en pref, pas de vente possible….
      Je vois mal un gouvernement, sauf si les extrêmes prennent le pouvoir en 2017 (extreme gauche ou extreme droite veulent sortir de l’UE) s’opposer à une directive européenne. Qu’on le veuille ou non, on y aura droit. Bruxelles libère la puissance, les motards applaudissent, Bruxelles impose le CT…et ben faut savoir accepter la règle démocratique…18 états sur 27 l’appliquent déjà, et les motos se vendent toujours en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Leur marché est même en hausse.
      ps: 5% des cas d’accidents mortels sont dus, tous facteurs confondus, à une défaillance technique, c’est moins que le nombre de morts qui décèdent après choc contre une glissière de sécurité…

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