Avec l’arrivée des beaux jours et des températures plus clémentes, il devient tentant d’abandonner les vêtements protecteurs que l’on supportait facilement en hiver. Il est pourtant indispensable de toujours porter un équipement adapté, voire par très forte chaleur, de se prémunir contre l’hyperthermie par quelques précautions de base.

Première publication en juin 2013.
Dernière mise à jour en avril 2020.

En complément de cet article, je vous conseille de lire La conduite à tenir par forte chaleur.

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La moto

Les motos de grand tourisme en particulier ont plus de mal à se refroidir que le reste de l’année : engoncé dans son carénage intégral, le moteur chauffe plus que d’habitude.
Il faut garder un œil sur le témoin de température d’huile et/ou de température moteur, penser à vérifier le niveau et l’ancienneté du liquide de refroidissement, ainsi que les connexions du ventilateur.
Dans le cas de moteurs à refroidissement par air et huile, ne pas hésiter à couper le moteur lors des arrêts (feux rouges, bouchons) si la jauge de température monte en zone rouge.

Sur certaines motos carénées, les remontées de chaleur du moteur peuvent être incommodantes, voire dangereuses, spécialement lors de la conduite en ville à basse vitesse.
Certains modèles sont connus pour brûler les jambes du pilote, à moins de porter un pantalon de cuir qui isolera (en partie) de la chaleur. Des noms ? Yamaha FJR 1300 avant le modèle 2006, Triumph Sprint 1050 ST…

De la même façon, les pots sous la selle de certaines motos sportives, mal isolés, peuvent cuire le fondement du pilote, mais surtout de sa passagère.

Côté conduite, pas de souci pour l’adhérence, les pneus chauffent vite, mais attention au goudron qui peut fondre par endroits et provoquer des glissades. Toute plaque noire sur le bitume doit éveiller l’attention.

Apprenez à lire la route : si des traces de sculptures de pneus sont visibles sur le revêtement, c’est que le goudron a ramolli à cet endroit, donc qu’il peut fondre.

C’est souvent à l’arrêt que l’on ressent le plus fort la chaleur.
Veillez à vous arrêter à l’ombre le plus souvent possible. Et quand vous vous stationnez, soyez attentif à mettre au moins la selle dans une zone ombragée, cela vous évitera de vous cuire les fesses au moment du redémarrage.

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L’équipement motard

Par forte chaleur, la tentation est grande de sortir en t-shirt et en tongues, ou plus simplement de se passer de blouson.
A moins d’être totalement dénué de cervelle, vous devez vous douter que ce n’est pas une bonne idée. L’exigence de sécurité ne diminue pas entre l’hiver et l’été.

Il existe aujourd’hui des équipements étudiés pour laisser passer l’air et garder le pilote au frais, tout en assurant sa protection avec des renforts (épaules, coudes, dorsale, genoux, hanches) homologués CE.

Dans tous les cas, choisir une couleur claire permet de limiter l’accumulation de chaleur.
A mon sens, il est absurde de proposer une veste d’été de couleur noire… Mais le blanc restant extrêmement salissant, mieux vaut prendre du gris, du beige, du rouge, du bleu…
Un vêtement clair devra être régulièrement lavé, alors vérifiez sur l’étiquette qu’il passe bien au lave-linge, sous peine de devoir le faire à la main.

Les grands principes de choix d’équipements moto restant valables, lire l’article « Choisir son équipement motard« .

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Le blouson ou la veste

Une veste en textile résistant (denim) peut suffire à la rigueur en ville, mais des trajets plus longs nécessitent une protection plus consistante.

La plupart des blousons d’hiver ou de mi-saison disposent d’une doublure thermique amovible, qu’il est possible de retirer lorsque les beaux jours arrivent.
A condition bien sûr que la doublure de la membrane externe soit un minimum respirante et ne colle pas à la peau en cas de forte transpiration. Sur bien des blousons d’entrée de gamme, la doublure est en nylon et vous fait mariner dans votre jus dès qu’on passe les 20 degrés.

Tant que les températures demeurent en dessous de 25 à 30 degrés, cela suffit. Au-delà, il faut penser à d’autres modèles, spécifiquement destinés à la pratique de la moto par forte chaleur.

Cuir ou textile, ils sont dotés de zones en tissu perforé (dit « mesh », maille en anglais), ventilées, respirantes aux endroits exposés au vent relatif : la poitrine, les bras, le dos…

Pour les plus performants, comme les vêtements BMW AirFlow ou VentingMachine, l’effet rafraîchissant se fait sentir même à basse vitesse (mais pas à l’arrêt).

Autre système, des tirettes ouvrables et fermables à volonté, ou des zones découvrables par boutons pression selon les besoins.

Afin de limiter l’absorption de chaleur, certaines fibres modernes sont enduites d’un traitement réfléchissant afin de réverbérer les rayons du soleil.

Pour repérer un bon blouson aéré, pensez à vérifier les voies d’extraction d’air à l’arrière. Si l’air qui entre par l’avant n’est pas évacué, vous allez ressembler à un bibendum gonflé d’air.

Vérifiez aussi la qualité de la doublure car vous allez porter ce blouson sur un t-shirt, donc à même la peau sur les bras : il faut qu’il soit agréable à porter sur longues distances.

N’oubliez pas la dorsale !
De plus en plus de vêtements de moto, et même de scooter, intègrent une protection de la colonne vertébrale. Si votre veste ou votre blouson n’en est pas équipé, il est conseillé de porter un modèle indépendant, homologué CE 1621-2, en plastique rigide articulé ou en mousse très dense, même si ça tient chaud.
Lire l’article « Choisir sa protection dorsale« .

Les blousons aérés sont un vrai bonheur sous le cagnard, mais peuvent se transformer en glacière dès que celui-ci disparaît. Prévoyez toujours une sous-veste ou une surveste de pluie à enfiler rapidement en cas d’orage soudain.

Une sous-veste en coton polyester ou en fibre polaire fine s’avère bien utile pour ne pas frissonner au petit matin, lors des arrivées de nuit, ou en cas de « coup de frais » imprévu, en montagne par exemple.
Lire S’équiper moto chez Décathlon.

Les équipements d’été haut de gamme comprennent parfois une sous-veste thermique et une surveste de pluie, mais le font payer au prix fort.

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Les gants

Une paire de gants d’été se reconnaît aux perforations sur les doigts et le dos de la main.
Sur d’autres, des conduits sont aménagés dans les protections en plastique (simili-carbone) situées au-dessus des articulations.
Mais du fait de sa faible résistance à l’abrasion, la maille aérée ne doit jamais se trouver à des endroits exposées en cas de chute.

Contrairement à son homologue hivernal, un gant d’été se choisit ajusté à chaque doigt.
Fuyez les modèles mal taillés (index trop long, majeur trop court) et préférez parfois prendre une taille en-dessous de celle de vos gants d’hiver.

Le gant doit couvrir toute la main du mieux possible, voire comporter des protections sur la tête du poignet, la base de la paume, la tranche de la main et les articulations.

On ne transige pas avec le serrage du poignet.
Une fois ajusté, retirer le gant doit être impossible. Comme un casque, un gant n’est d’aucune utilité s’il se détache lors d’une chute.

Les coques rigides en carbone sur les phalanges, issues des circuits, sont parfaites pour absorber un choc et résister à l’abrasion.
Mais ce n’est pas le dessus de la main qui touche en premier lors d’une chute, c’est la paume. Assurez-vous par ailleurs que ces coques ne nuisent pas à la souplesse de mouvement de vos phalanges.

Les rivets métalliques présents sur la paume de certains gants sont censés favoriser la glisse et limiter l’abrasion du gant lui-même.
Assurez-vous que l’envers de ces rivets soit séparé de la peau par une doublure ignifugée ou un empiècement de cuir. Dans le cas contraire, leur échauffement lié au frottement contre le bitume vous brûlerait la main.

A savoir : certains modèles de gants d’été, par définition non doublés, déteignent sur les mains en cas de pluie ou de forte transpiration.
Rien de dramatique, mais prévoyez un passage au lavabo à l’étape.
A l’inverse, évitez les gants de couleur très claire, la paume risque de se salir très vite.

Des coutures externes ou plates sont un gage de confort.
En enfilant le gant, assurez-vous qu’aucune couture ne titille le bout des doigts sous peine de voir vos mains suppliciées au fil des kilomètres.

Les modèles à insert étanche ne sont pas indispensables.
Même détrempée, une paire de gant sèche toujours très vite en été, sauf en montagne où il peut faire frais même en plein mois d’août.

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Les bottes

Le port des bottes reste évidemment conseillé, pour les mêmes raisons de sécurité que le reste de l’année.

Mais plus besoin de doublure Gore-Tex (encore que l’orage d’été reste un danger), on privilégiera cette fois des modèles équipés soit de zones ventilées (là encore, les bottines BMW AirFlow offrent le meilleur refroidissement), soit de conduits d’aération amovibles sur le côté de la botte.

Autre choix possible, des bottines typées « baskets », aérées mais avec coques et protections aux articulations.

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Le casque

Dans ce domaine, la couleur du casque ne joue aucun rôle car l’épaisseur du calotin isole le crâne de la chaleur ambiante.

Par contre, la couleur de l’écran joue.
L’impression de chaleur ressentie sur la peau de notre visage est principalement due non pas à la chaleur de l’air en lui-même, mais aux rayons du soleil qui ne sont pas filtrés.  Exactement de la même façon qu’il fait toujours plus chaud quand on se tient derrière une vitre face au soleil.

Afin de limiter cet effet, il existe des films réfléchissants à apposer sur la face interne de l’écran du casque.
Attention, ces films sont teintés et diminuent la visibilité. Ceux qui sont totalement opaques et traités façon « iridium » ne sont pas autorisés sur route, mais seulement sur circuit.

En cas de réelle canicule, la protection faciale offerte par un casque intégral peut devenir un handicap car la présence de la mentonnière, voire d’une bavette, empêche l’aération du visage.

L’intégral pourra être délaissé pour un modèle « jet » plus léger, sans mentonnière afin de ventiler le visage.
Un casque jet devra toutefois absolument être doté d’un écran couvrant tout le visage pour éviter de recevoir dans la figure, voire dans les yeux, poussières, insectes, gravillons, feuilles d’arbre, branchettes, particules de gasoil, mégot de cigarette, etc.

Une solution polyvalente consiste à choisir un casque modulable, à mentonnière relevable, que l’on pourra ouvrir en cas de coup de chaud.

Rappel : les casques modulables sont homologués comme intégraux seulement en les portant avec la mentonnière fermée, il reste déconseillé de rouler casque ouvert, mais cela peut s’avérer salutaire de façon passagère et à basse vitesse.

Dans tous les cas, le casque devra être homologué et toujours bien attaché en ajustant parfaitement la jugulaire (garder l’espace de glisser deux doigts entre la jugulaire et la gorge).

Veiller à nettoyer régulièrement les aérations, où les insectes et moustiques ne manqueront pas de se loger.

Pour plus de détails sur le choix d’un casque et des conseils d’entretien généraux, lire l’article « Choisir un casque« .

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Le pantalon

Le grand oublié de la tenue d’été…
Environ 80% des motard(e)s ne portent déjà pas de pantalon de protection tout au long de l’année.

Parmi les rares qui mettent un pantalon de cuir, beaucoup le remisent en été car le cuir noir, non respirant, est insupportable par forte chaleur, surtout s’il n’est pas doublé par une membrane en coton.

Pourquoi alors ne pas investir dans un pantalon en textile résistant à l’abrasion et intégrant des protections aux genoux, voire aux tibias ?
Sur ce créneau aussi, les équipementiers proposent de plus en plus des pantalons respirants, avec un matériau résistant (cuir ou cordura) aux endroits exposés (genoux, face externe des jambes) et un matériau ventilé sur les faces internes. D’autres sont équipés de tirettes sur les cuisses qui permettent de ventiler très efficacement.

Un bon pantalon d’été sera doté d’une doublure respirante qui évite à la peau humide de sueur de coller au cordura.

Les équipements spéciaux

Hormis les tenues ventilées, il existe depuis peu des équipements conçus pour rafraîchir le motard exposé à de fortes températures.

Tous fonctionnent sur le principe de l’évaporation, dite « à froid », de l’eau pour rafraîchir la peau : l’eau est stockée dans des fibres textiles et restituée par évaporation progressivement pour rééquilibrer la température du corps.

Deux technologies sont présentes sur le marché, l’une proposée par la société HyperKewl et reprise par BMW (pour son gilet Cool Down), l’autre par l’équipementier Macna.

Le site L’Equipement.fr a réalisé une évaluation complète du gilet Macna Dry Cooling, avec présentation et surtout un essai pratique.

J’utilise moi-même un gilet Macna Dry Cooling depuis 2014, acheté d’occasion à un copain motard breton (qui n’en avait guère l’utilité, allez savoir pourquoi) et j’en suis vraiment content.
Utilisé par des températures vraiment élevées, au-delà de 35°C en France et même de 40°C en Afrique, il me permet de rouler avec un minimum de confort, surtout avec des vêtements bien ventilés. Moi qui supporte très mal la chaleur, je vois maintenant arriver l’été sans crainte de perdre deux litres de sueur par jour !

Autre équipement bien sympa par canicule, un « camel back » ou tout sac à dos contenant une poche à eau, ce qui permet abondamment sans avoir à s’arrêter.
Inconvénient, cela suppose un bon entretien car des bactéries peuvent facilement se développer dans une poche à eau stockée humide. Il faut impérativement bien sécher la poche avant de la remiser et ne pas hésiter à y balancer un comprimé d’ions d’argent (purificateurs d’eau) de temps en temps.

Autre contrainte, la pipette qui permet de biberonner. Non seulement il faut la garder bien propre et stérile, mais en plus, elle ne fait pas toujours bon ménage avec certains casques dont la mentonnière arrive près du menton, surtout si vous avez en plus le micro d’un intercom devant la bouche…

Du coup, je préfère pour ma part prendre une bouteille ou une gourde, avec un casque modulable dont je relève la mentonnière pour boire.
De plus, une bouteille placée dans un sachet plastique hermétique avec des glaçons, le tout dans la sacoche de réservoir, garde l’eau au frais bien plus longtemps qu’un camelback exposé au soleil dans votre dos.

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66 thoughts on “Choisir son équipement d’été”
  1. Bonjour,

    Des avis sur la marque finlandaise Rukka pour un ensemble veste et pantalon d’été (température extérieure entre 26 et 30 degrés + gilet airbag) ?

    Les caractéristiques et tests donnent en effet l’impression que c’est top notamment au niveau du confort et de la protection.
    Chose à priori plutôt rare pour un équipement d’été en textile cordura, ils proposent des protections D3O du torse à intégrer dans la veste ainsi que des protections tibia (en plus des genoux et hanches) .

    Selon des internautes, il vaut mieux rouler avec si la température extérieure est au moins = à 25 degrés pour ne pas avoir froid !

    Cela dit vu leur prix élevé, je me demande si à prix équivalent, voire inférieur, un équipement en cuir avec micro-perforations ne serait pas un meilleur choix (pour des températures < à 30 degrés) ?

    http://www.rukka.com/motorsport/products/#!product/stretchair
    http://www.rukka.com/motorsport/products#!product/stretchair1
    https://youtu.be/n3s6YjMbTX4

    1. En complément à mon commentaire précédent et selon le dossier comparatif de la revue Motomag de juillet/août, le Rukka aurait, entre autres, les meilleurs protections (toutes de niveau 2).
      Par contre ils précisent que toutes les vestes testées sont certifiées « niveau urbain » c’est à dire ne résistant pas à une glissade au-dessus de 50 km/h !

      Dans ce cas je ne considère pas, à priori, que l’investissement en vaudrait la peine pour une utilisation hors canicule et dans les régions d’IdF et celles dans un rayon de 250 km autour puisque je privilégie la protection au confort (malgré mon gilet airbag car il ne couvre ni les épaules ni les bras…).

      Qu’en pensez-vous ?

      1. Les tissus des blousons d’été sont en général peu résistants à l’abrasion, ce qui cause le classement en niveau « urbain ».
        Pour ma part, cela fait des années que j’ai choisi les équipements BMW AirFlow.
        Les gants ne sont pas géniaux, mais l’ensemble veste-pantalon et surtout les bottines valent vraiment le coup !
        Toutes les zones exposées sont en cordura bien costaud, la dorsale niveau 2 est de série (et assez grande pour un blouson d’été), tous les protecteurs articulaires sont présents…
        Le tarif en neuf pique sévère, mais les différentes versions depuis les années 2000 permettent d’en trouver facilement d’occasion et à tous les prix.

  2. Bonjour,
    merci pour ces découvertes de produits interessants.
    Je roule en hypersport depuis peu et ça chauffe vraiment bcp les cuisses. je me demandé si il y avait des solution types caleçon long, jeans kevlar ou surpantalon qui pourrait protéger un peu plus de la sensation de brulure.
    ou juste le pantalon en cuir est relativement efficace.
    comme la sensation de brulure est vraiment très localisée j’espérais qu’un short a placer sous le pantalon serai peut être une bonne solution mais je ne trouve rien dans ce sens

  3. Merci pour tous vos articles, votre site est une mine d’informations.
    cet hiver, je me suis équipé en airbag ( Bering C-protect’air ), et je me demande comment faire face à cette épaisseur supplémentaire cet été.
    Avez vous des conseils pour concilier airbag et chaleur?
    En effet, un airbag comme le mien recouvre les aérations mesh ou airvent sur le torse et le dos.
    Question sécurité, est-ce raisonnable d’ouvrir complètement le blouson, en conservant l’airbag fermé par dessus?

    J’ai un un blouson en cuir léger sans doublure pour l’été et la mi-saison. J’envisage aussi de faire circuler l’air par les manches ( en ouvrant les zip, et avec des gants d’été manchettes courtes ), et en ouvrant aussi au niveau de la taille pour évacuer. Pas sur que cela suffise…

    1. Dans tous les cas, un gilet airbag constitue une couche supplémentaire, souvent peu respirante car les coussins gonflables sont par définition imperméables.
      Le port d’un gilet tient chaud, surtout en été : il se place sur le tronc et vient obturer (par au dessus ou en dessous) les aérations des blousons ventilés.
      Seule solution, porter encore en plus un gilet rafraîchissant Macna !
      Voir en fin d’article.

      1. Merci. je vais envisager cette solution.
        Sinon, est-ce que vous avez un avis sur le blouson complètement ouvert sous l’airbag fermé? Est-ce que ça aurait un réel impact négatif en cas de chute?

  4. Bonjour à tous,

    je suis en train de passer mon permis moto et j’ai eu la chance d’avoir eu tous les temps (sauf le très froid). Je lis avec attention tous tes articles et j’ai réussi à m’accomoder pour tous, sauf la chaleur. J’ai eu un cours (80% de lent en plus….) lorsqu’il faisait +30° et je portais mon cuir, bottes, casque etc. Bref je préfère avoir chaud et être bien protégé, mais je me demande si ce genre de produit peut faire l’affaire : http://www.motoblouz.com/vente-gilet-fox-titan-sport-2016-59756.html en terme de réel protection. Car rouler en étant bien sur sa moto, c’est mieux que de rouler en ayant chaud (voir très chaud). Surtout que je pense que ça amène à se déconcentrer et faire des erreurs, encore plus en étant débutant.

    En attendant votre avis, bonne route, V !

    1. C’est sur que ca protège mais je ne suis pas certain que ce soit particulièrement frais par grosse chaleur 😉

      Le cuir au dessus de 25 degrés ça devient une étuve. Mais entre le cuir et ce gilet, il y a des solutions de veste et blouson été.

      Attention aussi, quand on passe son permis on fait beaucoup de plateau avec peu de vitesse, du statique, de la tension et ca donne encore plus chaud. J’ai passé le permis en automne et l’hiver et je ne mettais guère qu’un tee shirt sous ma veste.
      Ensuite lorsque l’on roule (sauf à faire de la ville) il y a du vent et il fait donc plus frais voire beaucoup plus !

      1. Merci pour ta réponse Al.

        Je me demande pourquoi tu dis, je te cite « C’est sur que ca protège mais je ne suis pas certain que ce soit particulièrement frais par grosse chaleur 😉 ». Le gilet à l’air d’être relativement ‘frais’ ou du moins aéré.

        Je suis d’accord qu’avec le plateau nous n’avons pas le même environnement que celui d’un motard lambda qui roule normalement, mais je suis sûr que mon cuir reste tout de même inadapté ou du moins ‘trop chaud’ pour les températures qui dépassent le 30. C’est pour ça que je voulais m’assurer de la robustesse de ce produit si je dois m’équiper en conséquence pour l’été prochain.

        Peux-tu me montrer quelques vestes d’été dont tu parles également s’il te plait ? Merci

        Bonne route, V !

        1. Le cuir a 30 degré c’est certain, c’est difficile à supporter.
          J’ai un blouson léger pour l’été et il reste chaud sur la dorsale car grosse plaque de plastique, on transpire dessous. Le gilet que tu indiques doit certainement protéger fortement, doit être aéré mais revers de la médaille il y a beaucoup de grandes plaques de plastique et je pense qu’on doit avoir chaud sur ces emplacements.
          Mais c’est à tester.

          Quelques blousons aérés :

          http://www.motoblouz.com/vente-blouson-furygan-genesis-mistral-evo-77665.html
          http://www.motoblouz.com/vente-blouson-helstons-district-mesh-gris-60619.html?source=liste_produit
          http://www.motoblouz.com/vente-blouson-dainese-air-frame-tex-22452.html?source=liste_produit
          http://www.motoblouz.com/vente-blouson-ixs-airmesh-evo-2-61096.html?source=liste_produit

          L’automne arrive il y a moins de choix mais c’est une bonne idée de choisir veste ou blouson d’été dans une couleur claire. Le noir ca chauffe au soleil !

    2. les blousons en textile mesh de dainese en rajoutant une dorsale niv2 par exemple sont vraiment pas mal … (et plus discret)

    3. Pour du plateau, ce genre de gilet-armure avec résille est très bien. Les blousons ventilés en mesh sont efficaces aussi, mais suppose de rouler à au moins 30 km/h pour sentir le vent. Le gilet enduro permet de mieux respirer en étant même mieux protégé.

      Par contre, je pense à deux choses :
      – nous sommes en septembre, les températures baissent, je doute que tu te trouves de nouveau par +30°C d’ici ton examen plateau ;
      – le gilet enduro est très bien pour les basses vitesses, mais pas pour rouler à plus de 50 km/h, sauf à porter une veste résistante à l’abrasion par dessus.

      1. Salut FlatFab,

        merci pour ta réponse et désolé pour la mienne qui a mit du temps à venir. En posant ces questions c’est avant pour prévoir pour la saison d’été prochaine. C’est juste pour être préparé.

        J’ai finalement testé le gilet-armure : Sympa, le look est cool aussi, mais il est hyper serré et je pense que l’on a bien chaud dedans quand même, plus que les veste en mesh. Je vais donc me diriger vers les produits que me propose Al (encore merci à lui).

        Merci à vous, bonne route !

        PS : J’ai obtenu mon plateau, plus que quelques heures et j’aurai enfin le précieux 😀

  5. Salut à tous,
    et que pensez-vous de ce type d’équipement (sweat avec protections intégrées), possiblement à placer sous un cuir souple pour bien maintenir en place, mais sans se manger les autres usagers du vent tels que les moustiques et associés, et avec l’air pouvant filtrer au travers du tissu ?
    http://www.clinique-moto.com/produit-sweat-moto-booster-hoodie-kevlar-anthracite.html
    Revenant du Panama où je n’ai pu observer aucun usager de deux roues correctement équipé. Je me pose la question des solutions intermédiaires modulables…
    Merci

    1. Bonjour
      si c’est vraiment du kevlar tu risque d’avoir chaud.
      alternativement pour le meme prix le blouson Dainese air flux tex avec ses protection CE est vraiment pas mal et je pense (avis non expert) protege mieux.
      V

    2. bonjour,
      je ne pense pas qu’un sweat puisse avoir assez de tenue par rapport au cordura ou au cuir d’un vêtement moto pour protéger efficacement , il y a des modèles en mesh proposés pour le tout terrain qui sont plus ajustés et aussi plus protecteurs me semble-t-il..par exemple :http://www.motoblouz.com/vente-gilet-alpinestars-bionic-pro-jacket-53713.html?source=liste_produit
      amicalement
      marco
      ps: oui je sais c’est moins stylé qu’un sweat….

      1. Je ne connaissais pas ce truc, il me semble que ça peut très bien se glisser sous un sweat ou un tee-shirt ?
        Je trouve ça plutôt cool 🙂

        Vous me direz, sous un tee shirt on verra les bras du gilet, certes, mais ça donne un style motard un peu différent qui peut être sympa 😀

        1. Après renseignements, ce produits ne dispose pas d’une vraie dorsale pour la route… dommage…
          Le sweat kevlar permet, lui, d’en glisser une dans la poche.

    3. De la même marque, j’aime beaucoup les chemises 🙂

      Mais comme toi je me pose la question de l’efficacité…
      C’est moins efficace qu’un cuir, ou qu’un mesh, mais est-ce tout de même efficace ?

      Et oui le cuir c’est efficace pour l’abrasion surtout non ? pour le reste, ça ne change rien ou je me trompe ?

  6. « Sors.
    Le printemps est de retour. »
    C’est la dernière pub de BMW que je viens de découvrir dans mon moto journal avec en photo un motard sans gants.
    Sors quoi ?
    Ton porte monnaie ?

  7. je parcours environs 200km chaque jour dans le cadre de mon service et ceci 5jours sur 7.je me demande quels sont les risques de santé à la longue.pendant combien de temps on peut faire ce genre de travail surtout que le travail se déroule dans les villages du Togo (Afrique)

    1. J’allais dire : tant que tu tiens sur ta moto.
      En dehors des problèmes d’accidents qui peuvent nuire à la santé, le principal souci va venir de la chaleur. 200 km par jour au quotidien à moto, ce n’est pas pire que 200 bornes en voiture. Pour ce qui est de la chaleur, Fabien a écrit un très bon topo à ce sujet. Les principaux points à surveiller :
      -ne pas s’affranchir des protections malgré la chaleur ;
      -boire au moins 500mL d’eau par heure de conduite, en plus de tes besoins quotidiens ;
      -surveiller les moindres signes d’hyperthermie et te mettre a l’ombre dans ce cas ;
      -la chaleur est pourvoyeuse de dilatation veineuse et artérielle. Quand tu t’arrêtes, attention à ne pas faire d’hypotension orthostatique. Le mieux, malgré les bonnes températures, est de porter des chaussettes de contention ;
      -je ne sais pas quel est ton âge, mais la chaleur est également sollicitant pour le cœur. Un bilan cardiaque annuel peut être une bonne idee.

    2. Bonjour à tous,je m appelle Cathy ,voilà j ai prêté ma moto,(et je le regrette amèrement!),et quand je suis allé rouler cette après midi,j’ai remarqué que déjà quand je l a faisait chauffer,la bulle devant tremblé…je voulais savoir si c est normal,j ai jamais je crois,remarqué ca avant.et aussi,quand je passe la première,ou ca ne fait pas de bruit…ça ne secoue pas,vous voyez,ou bien il faut que j accélère pour que la vitesse s enclenche.njje suis dépité là.ma moto est toute neuve,c est la zx636 hyper sport ,kawasaki.pouvez vous me dire ce qu il cloche s il vous plaît,me.j en suis malade.en plus,la personne m a ramener ma moto toute sale,à croire qu’il a fait du cross avec.Merci

      1. Il est quasi impossible de diagnostiquer à distance une panne ou un problème sur une moto.
        Amenez-la à un garage, faites faire un devis de réparation si besoin et demandez à la personne de payer.
        Règle de base : on ne prête JAMAIS sa moto à quelqu’un qu’on ne connaît pas.

        Accessoirement, votre commentaire n’a rien à faire sur cet article.

  8. – Pour les blousons, je plussoie ce qui est dit : un blouson à doublure chaude amovible est incofortable quand il fait vraiment chaud. Il n’est pas respirant, donc la doublure colle à la peau. Un blouson d’été en mesh est un vrai plus. Il y a souvent moins de poches : bien répartir son équipement. Et attention à ce qu’on glisse entre le ventre et le blouson, par manque de poche : il y a beaucoup de chances de le perdre lors d’un arrêt ou lorsqu’on passe au péage.
    – pour le jean de moto : c’est bien mais ça reste assez chaud. Prévoir un rechange pour quand on s’arrête longtemps.
    – pour les bottes : vous allez transpirer, c’est inévitable. Prévoir des chaussettes de rechange, et encore mieux, des sandales pour quand vous ne roulez pas. Pendant ce temps, ouvrez bien les bottes et sortez les semelles intérieures pour qu’elles sèchent.
    – boire beaucoup. Isoler la bouteille est très utile pour éviter de boire chaud, par exemple avec une chaussette souple à bouteille qu’on trouve au rayon camping/été.
    – pensez à la crème solaire ! C’est ballot d’avoir un coup de soleil correspondant à la forme de l’ouverture du casque et une bande toute rouge sur le cou entre le casque et le blouson !
    – perso, je préfère une visière non teintée et une bonne paire de lunettes de soleil (à branches très plates sinon ça fait mal). Pour le passage des tunnels, je descends mes lunettes sur le bout du nez.

  9. Bonjour, et merci pour tes articles !
    Je viens de déménager dans le Sud, là bas, tout le monde est en short/tshirt/tong (tous les scooteux mais aussi des motards) … Moi j’ai l’équipement complet : botte, jean en armalith, blouson, gant, etc …
    Mais finalement, vu les températures, je comprends pourquoi ils sont comme ça !
    Je n’ai pas la possibilité de me changer au travail … j’ai donc opté pour autre chose !
    Allez au boulot à pied ! Haha 😉
    Mais sinon quand je dois prendre la moto, je met qu’un short, tshirt manches longues, gants … je ne suis pas fier, mais dans les bouchons sous le cagnard c’est très dur autrement …
    Ne me lancer pas de pierre svp !

    1. Salut, sachant par expérience que les problèmes n’arrivent pas qu’aux autres,et qu’entre une peau même recouverte par un simple sweat-shirt et encore moins par un tee-shirt et le macadam ,la protection est illusoire.Quand on pratique la moto le minimum est de porter un jean et un bon blouson même un peu ouvert pour laisser passer l’air sachant bien que c’est loin d’être suffisant.

  10. Bonjour,
    Motard depuis près de 30 ans, je tenais à vous féliciter du travail réalisé sur votre site. Premier site qui parle de la moto avec passion, retenue, intelligence, et des conseils sur la sécurité très pertinent…car notre soucis à tous est bien la : se faire plaisir sans se retrouver au tapis…Et l’environnement est hostile !!
    J’en profite pour vous demander si un article est prochainement prévu sur les protections airbag ? critiqués par certains, récemment adoptés par la gendarmerie, ces protections ne laissent pas la communauté du deux roues insensible.

    Sincères amitiés,
    Marc

  11. Comme toujours, l’article est très instructif.

    Habitant dans le 06 à côté de Nice, je peux attester que l’équipement d’été dans 90-95% des cas (motos et scooters de toutes cylindrées) est le suivant:

    Teeshirt, chemisette, débardeur, torse nu, short, pantacourt, robe d’été, basket, espadrilles, claquettes, tongs, talons hauts.

    Et ce peu importe le deux roues, le sexe et l’âge des utilisateurs.

    Peu importe l’endroit: ville ou non, voie rapide et autoroute.

    Devant ce constat et la nature humaine telle qu’elle je dois dire que la prévention même dans les écoles est peine perdue. Seule une législation plus sévère et des sanctions financières peuvent infléchir le comportement de chacun (voir la cigarette) Le reste n’est qu’utopie.

    Tout cela ne serait pas très important (quoique) si le le comportement de certains pères et de certaines mères ne mettaient pas en danger la vie de leur enfant en les transportant dans les mêmes tenues que celles portées par ces individus pour le moins inaptes à leur fonction de parent.

    Aujourd’hui (en 20 minutes) 3 mères de familles sur la promenade des anglais transportaient leur enfant pratiquement à poil comme elle d’ailleurs et sur 25km d’autoroute comportement identique pour 2 pères de famille.

    Voilà un petit billet d’humeur triste pour tous ces enfants que des adultes (désolé mais les mots me manquent pour les qualifier) mettent en danger.

    Que font les pouvoirs publics: je ne sais pas, rien ?

    Amitiés à tous.

    1. Sanctions financières pour un mauvais équipement moto l’été, pour les baigneurs etc. Le principe de précaution nous pourri la vie et nous le pourrira encore plus car vous en redemendez !!
      Ainsi donc je devrais m’équiper « grande sécurité » pour descendre acheter mon pain avec ma moto l’été (eh oui beaucoup d’accidents sont près de chez soi !). Désolé, je n’adhère pas à ce principe ! Je fais de la moto depuis 1975, 🙁 pas jeune, je sais qu’il y a des risques mais j’assume. Bien sur je souscris au minimum (casque, gant) mais laissez nous tranquille avec vos principes de sécurité tout azimut qui nous gachent la vie de plus en plus (les exemples s’empilent !!)

      1. Je me réponds à moi même !
        Information oui
        punition systématique non !!!

        Nous sommes adultes et libre de nos choix en ce qui concerne notre propre sécurité

      2. Passeparici,

        Je dis simplement que la nature humaine étant ce qu’elle est, si le législateur veut des résultats il doit sanctionner financièrement, point barre. Après il fait comme il veut.

        Bien sûr le comportement qui consiste à crier au loup (touche pas ma liberté individuelle) dès qu’un débat peut s’instaurer est très constructif. Et ne répondre que partiellement est tout aussi productif.

        Maintenant que tu assumes les risques, c’est super ça ne regarde que toi et tu as bien raison mais va au bout de ton raisonnement assume aussi financièrement.

        Quand aux enfants, ils n’ont pas demandé à ce que des inconscients puissent leur gâcher la vie à tout jamais. Voilà pour moi le problème essentiel. Que tu te balades à poil sur ta bécane te fasse le plus grand bien, parfait pour toi. Mais qu’un gosse soit trimbalé sans un équipement de sécurité minimum par un naturiste alors là je ne suis pas d’accord. C’est tout.

        Si pour toi ça ne pose pas de problème, alors OK tout va bien. On vit dans un pays libre. J’espère simplement qu’un jour tu t’en mordras pas les doigts et que tu pourras assumer pour le gosse.

        T’inquiètes pas, je vis aussi hors de mon salon, je fais du ski et hors piste en plus, je fais de la randonnée hors des sentiers battus, je nage vers la bande des 300m pendant une 1H à 1H30.

        Si il m’arrive un problème, je souhaite que personne ne vienne risquer ma vie pour sauver la mienne parce que je n’aurais pas fait preuve du bons sens (risque d’avalanches, état de la neige, météo montagne, état de la mer et du vent ….) . J’essaie simplement de pratiquer avec une certaine prise de risque et là chacun a sa propre estimation. Alors comme tu dis assumons mais jusqu’au bout.

        Mais pour les enfants, je ne suis pas d’accord on est responsable d’eux.

        Alors oui, assumons mais vraiment jusqu’au bout pour soi mais pour les autres aussi surtout quand il s’agit d’enfants.

        Sur ce, je te souhaite une bonne journée.

        Amitiés à toutes et à tous.

      3. Plutôt qu’une sanction je proposerais qu’on fasse payer 10 ou 20% des frais d’hospitalisation au mec mal équipé qui s’est retrouvé à l’hosto,
        histoire d’assumer jusqu’au bout !

            1. Solidaire de motards qui assument tout sauf le côté pécuniaire de leurs choix et de leurs conséquences et qui laissent à la société qui entravent leur liberté chérie le soin de faire face à leur manque de responsabilité. C’est pas un peu faux-cul ?

              Là aussi j’ai un peu de mal.

              Soyons libres, d’accord mais soyons responsables de nos actes et assumons vraiment et pas qu’une partie.

              On en revient toujours au même point: tant que le portefeuille n’est pas touché on s’en fout.

              Un exemple très simple: le port du casque

              Tous les motards sauf très rares exceptions portent leur casque. Pourquoi ?

              Pour des raisons de sécurité, pour certains oui.

              Pour d’autres non: l’amende et le retrait de points motivent ce port et ce au détriment de leur chère liberté. Et là je parle des naturistes en moto ou en scoot. Pourquoi, ils portent ce casque qui donne chaud, qui fait transpirer et décoiffe. Parce si tu as chaud aux mollets sous un pantalon je te parle pas de la tête sous le casque. Alors pourquoi ?

              Bonne soirée à toutes et à tous

          1. bonjour,
            l’idée de faire « payer » au malade les conséquences de ses inconséquences est vieille comme la sécu, et peut-être applicable dans un « monde parfait », où les équipements seraient performants et à jour, la formation du conducteur pertinente et mise à niveau, l’ensemble des usagers respectueux d’un code de la route raisonnable et facile à utiliser et comprendre…. dans la vraie vie, pas de souci ! le coût réel d’un accident va satisfaire votre envie de « punir » ; perte de revenus, frais inattendus, dépassements d’honoraires, etc….cette mesure fait partie des yakas, à moins que ce ne soit des fokons…

            la simplification populiste des problèmes complexes ne résout rien…. faire payer les fumeurs, les imprudents, les obèses,ceux qui font la bise à tous le monde etc….
            amicalement

            1. Ma réaction est plus par rapport aux motards qui disent assumer les conséquences de leur négligence mais qui, en cas de problème, ne paient pas les pots cassés. c’est ça assumer ?

            2. Cher Brisy,

              Tu as raison, Yaka rien faire et fokon touche à rien. Vois-tu la vie réelle est comme ça. Faut faire avec. Tu ne pourras rien changer. C’est la vie Faut t’y habituer etc …

              Un problème complexe ne peut avoir qu’une solution aussi complexe. Sus au populisme simpliste, le bons sens populaire visant à faire simple n’a pas sa place. Car voyez-vous le peuple n’est pas suffisamment éclairé pour appréhender la complexité de toutes les ramifications posées par la sécurité routière. Seule une élite pourra y parvenir.

              On est sauvé alors ?

              Et bien oui, car pour que peuple comprenne facilement, la solution (mais pas seulement dans le domaine qui nous tient en haleine en ce moment) retenue est simple voir simpliste (retour à un certain populisme peut-être):

              Tout le monde dans le même panier. Tout le monde paye pour une minorité qui s’en fout. Heureusement l’état providence se charge de nous tous et pourvoit à nos faiblesses. Et puis cette méthode évite toute stigmatisation (autre mot à la mode) d’une certaine catégorie minoritaire d’individus.

              C’est pas grave que peut on y faire , c’est la vie.

              Un autre point, j’ai l.impression que la sécurité des enfants n’intéressent pas grand monde au vu du nombre de réactions à ce sujet.

              Cher Brisy, je sais que tout cela n’est simple et sois convaincu que mes propos n’ont aucune vocation à être agressif à ton endroit. C’est simplement un échange d.opinions.

              Bonne route à toi.

  12. Le coup du litre d’eau déversé dans le blouson est salutaire, à condition pour les fissurés des cervicales comme moi de ne pas enquiller sur l’autoroute! J’me suis tapé un bon torticoli à la bolognaise!
    Je « plussoie » comme disent les djeun’s sur les motos qui chauffent en ville: j’ai un tracteur américain Harley Fils-de-David, pas passé en Stage 1, avec un moteur refroidi exclusivement par air. Aux feux rouges qui durent un peu trop, ça chauffe tellement que je maigris alors d’une partie de mon anatomie que la décence m’interdit de nommer en ces lieux.
    J’attire votre attention sur un point tout aussi problématique (mais qui a peut-être déjà été mentionné en ces lieux): les raccords longitudinaux. Ces derniers fondent comme pas possible lors des très fortes chaleurs et se transforment allègrement en une mélasse asphaltée dégueulasse, qui fait perdre l’avant (ou décrocher l’arrière) si on a mal trajecté.

    Tout ça pour dire que l’été, c’est de la merde. Le soleil, c’est nul. Je vais aller rouler en Norvège ou faire tirer encore plus haut dans le Finnmark!!!

  13. Merci pour toutes ces informations qu’il est toujours bon de rappeler avec l’arrivée des beaux jours.
    Concernant le casque, je pensais qu’un casque blanc ou de couleur claire permettait de limiter l’accumulation de chaleur, merci pour l’info.
    Et pour le blouson, il y a bien maintenant des vestes et gants chauffants pour permettre au plus frileux de rouler confortablement tout l’hiver. A quand une marque qui sorte des vestes et blousons « climatisés ».

  14. Pas mal, l’idée de ton copain de faire couler une bouteille d’eau à l’intérieur de son blouson à chaque arrêt. Cela n’a aucun effet sur l’hydratation de ton organisme, mais te permet de lutter contre l’hyperthermie.
    Philippe.

    1. salut philippe,
      après lors de l’arrêt final ; y a plus qu’à faire couler une mignonette de pastis et hop! l’apéro est servi
      marco
      ps:(mode humour : on)

      1. Salut Marco,
        J’avais bien compris que c’était de l’humour…
        Les vestes et blousons climatisés que Urban Driver appelle de ses vœux n’existeront sans doute jamais, mais les gilets rafraîchissants permettent de lutter contre la chaleur. Il en existe des modèles de plusieurs marques, dont trois sont testés dans le dernier numéro de Moto Journal, daté du 25 juillet. Deux d’entre eux demandent qu’on les trempe dans l’eau pour saturer le tissu, le troisième comporte un réservoir d’eau.
        En ce qui me concerne, j’ai adopté tout à fait par hasard un quatrième modèle fonctionnant avec le procédé Hyperkewl, fabriqué par Techniche. Mon parcours tout récent de la route 66 m’a permis de l’essayer et de l’apprécier, notamment dans le désert des Mojaves entre Kingman dans l’Arizona et Needles en Californie, où la température variait dans la journée entre 40 et 43° C.
        En partant le matin, on a été bien sages, on a fait comme disait le fabricant : on l’a trempé 2 minutes dans l’eau, on l’a essoré, et on a essuyé le surplus d’eau avec une des serviettes du motel. Avec le blouson d’été par dessus et l’air qui circule à travers le blouson au contact du gilet, on bénéficie d’un réel confort thermique dès que l’on roule. A l’arrêt, on a seulement une sensation d’humidité, mais heureusement, il n’y a pas beaucoup de feux rouges dans le désert…
        Ma femme, qui était ma passagère, souffrait beaucoup de la chaleur sous les fesses. On a alors utilisé alors le « neck cooler » de la même marque, qui n’a aucun intérêt pour le cou, contrairement à ce que son nom indique, en le posant sur la selle arrière. Elle a beaucoup apprécié !
        L’effet rafraîchissant est censé durer 6 ou 7 heures, mais avec des températures pareilles, l’évaporation de l’eau du gilet est rapide. Finalement, on le trempait dans l’eau à chaque arrêt et on ne l’essorait même plus. Il faut bien sûr penser à enlever des poches du blouson et du pantalon tout ce qui craint l’eau : papiers, argent, cigarettes…
        Nous avons donc combiné le principe de la bouteille d’eau versée dans le blouson (sans pastis) et une technologie qui permet de réguler la vitesse d’évaporation de l’eau.
        L’intérêt de ce type de gilet ne se conçoit évidemment que dans un désert « civilisé » où l’on peut trouver facilement de l’eau.
        A l’attention de PhilParisFrance : il existe dans la même marque des calottes de casque fonctionnant sur le même principe : la garniture du casque est mouillée par la calotte, mais pas avec de la sueur…
        Philippe.

        1. salut philippe (and team),
          ben c’est coooooooooooooooooooooool d’avoir ton retour d’expérience « en vrai » sur ces trucs rafraichissants ! Içi dans le french canicule , je suis tout fier d’avoir trouvé tout seul un p’tit truc…. s’il fait trop chaud (il faut dire que je refuse absolument de sacrifier l’équipement à la fraicheur: rouler en tongs très peu pour moi !! )je replie le haut de mon blouson à l’intérieur en laissant du coup ouvert…. avec la vitesse le vent s’engouffre dans le blouson et le gonfle faisant ventilateur(chic!);ça ne résout pas tout mais quand même….sinon ben , j’attends impatiemment ton récit de voyage?
          amicalement
          marco

          1. Cela marche, mais…
            1- c’est la porte grande ouverte aux insectes qui peuvent entrer dans ton blouson et te piquer à la poitrine,
            2- cela ne fonctionne plus quand il fait plus de 37°C ambiants.

  15. Autre question: je transpire beaucoup l’été du crâne(qui se dégarnit à vue d’oeil). Je ne supporte pas les calottes jetables et Falappa qui sont mal taillés et gênent. j’ai dû les retailler. Je cherche des avis sur des cagoules anti-transpirantes pour protéger mon casque et qu’il ne soit pas trempé. Que ce soient des cagoules coton ou soie elles sont vite trempées. J’ai lu qu’il y avait un modèle spécifique chez Sparco en coolmax (je pensais que le coolmax c’était pour l’hiver uniquement et il perd ses propriété après une vingtaine de lavages)et un autre chez Mir très ajouré. Je cherche des retours pour les personnes les ayant utilisés. Cet été rien à faire, même bulle baissée, visière complètement ouverte, aérations menton et crâne ouvertes, ça chauffe vraiment dans le Var.

  16. J’ai souffert de la chaleur dans le Var cet été. Même un jean ordinaire était trop chaud mais pas question de faire de bêtise, j’en ai vu quelques uns à terre qui avaient loué des scooters et roulaient en tee-shirt, tongues et short plus casque jet. Ça m’a remis en place mais l’envie était grande de les imiter. Donc y aurait-il des marques et modèles de haut léger,très aéré avec de quoi mettre ou équipés de protection coudes, épaules surtout (une fois sans protection m’a suffit) et dorsale. Idem pour le pantalon avec protection hanches (j’ai cogné la aussi avec un simple jean en allant au travail)et genoux. Je ne vois aucun modèle été, les jeans BMW pèsent 1 tonne sont hyper épais, donc pas appropriés pour un bord de plage. Pour les bottes mes goretex m’ont étonnamment surpris car avec les chaussettes été Maillebike je me sentais au frais.

  17. Petite précision pour les jeans Draggins : non, le kevlar n’aide pas à résister à l’abrasion. En réalité, le kevlar a même une résistance vraiment très médiocre à l’abrasion : ce pourquoi il a été conçu, c’est la résistance à la compression et à la traction (ce qui permet au tissu de ne pas se déchirer si on tire fort dessus, ou qu’on essaye de le couper ce qui n’a rien à voir avec l’abrasion – couper une planche, ce n’est pas pareil que de la raboter, on est d’accord ? Bah pareil), ainsi qu’à la chaleur, comme tous les aramides (en fait, le kevlar est un para-aramide, moins résistant à la chaleur que les aramides-tout-court, comme le Nomex, mais plus résistant à la traction/compression qu’eux, les deux familles étant pourries pour l’abrasion).

    Pour la résistance à l’abrasion, se tourner vers du cuir, puis HPPE, puis, éventuellement, mais dans une bien moindre mesure, les meilleurs Cordura (et pas les premiers Cordura venus : ne pas oublier que Cordura et Nylon sont synonymes – c’est juste qu’on utilise généralement le premier quand on parle d’une meilleure qualité que le second, mais les deux termes désignent la même chose – ne pas oublier que les meilleurs Cordura ne résistent pas des masses pour autant à l’abrasion : objectivement, des Cordura tout pourris, c’est ce qu’il y a de plus courrant).

    Alors, qu’est-ce qui permet aux Draggins de résister à l’abrasion : certainement pas le kevlar, donc (dans ces Jeans, il est surtout utilisé en guise de protection thermique et de renfort à la coupure/déchirement, qui n’ont rien à voir avec l’abrasion). Ce qui leur permet de résister à cette maudite abrasion, c’est justement que le kevlar, dedans, il est tissé en mailles avec du HPPE (qui est utilisé aussi dans les Esquad en maillage avec du coton, le tout recouvrant une doublure en Nomex, plus résistant à la chaleur que le Kevlar, mais moins résistant aux déchirures, aucun des deux ne valant tripette quant à l’abrasion, comme dit plus haut, puisque le Nomex est un aramide).

    Alors, HPPE, c’est peut-être moins sexy que Kevlar, au motif que ce dernier est utilisé dans les gilets pare-balles : sauf que quand on veut se protéger de l’abrasion, on utilise quelque chose fait pour l’abrasion, pas quelque chose fait pour amortir un impact, ou se protéger de la chaleur (se rappeler que la route, c’est dégueulasse : et qu’une pizza, ça mène facilement à la septicémie : des bouts de route incrustés dans la peau, en moto, c’est immédiatement ce qu’il y a de plus dangereux après les blessures à la tête et aux cervicales – les os, ça se ressoude souvent bien, alors qu’une septicémie, ça laisse toujours des séquelles, et ça laisse même souvent sur le carreau). Et pour ça HPPE vaut de loin mieux que le Kevlar (qui est encore moins bon que le Cordura pour ça, sans même parler du cuir). On peut toujours faire rentrer une vis dans un trou avec un marteau, mais on va péter le filetage, et du coup, la vis ne servira alors plus à rien… Pour remplir une fonction, autant se servir du bon outil.

    Bref, les parties doublées en HPPE/Kevlar de Draggins (qui vient enfin de sortir un jeans complètement doublé, et pas simplement doublé sur 1/4 de sa surface), oui, ça résiste à l’abrasion : mais certainement pas grâce au Kevlar, au contraire.

    Au passage, d’ailleurs, pour les kékés, les protections de carters en kevlar, c’est toujours mieux que le carbone qui va péter au moindre impact en compression sur sa surface (il n’est résistant qu’en traction/compression sur sa tranche), mais dès qu’il va falloir résister à une glissade, il va se réduire à peau de chagrin en quelque instants : pareil, pour ça, HPPE. Les protège-carters en kevlar (ne parlons même pas des saloperies en carbone), c’est pour l’apparence, rien de plus.

  18. Une multitude d’articles très intéressants…
    Nous avons effectué cet été la route des grandes Alpes, de vrais moments de bonheur, le top pour un motard. Nous avions également pour objectif (quel boulot!!) de tester les nouvelles chaussettes motard Maillebike. Pas facile le test, car les températures sont montées jusqu’à 38°( pas la peine de vous faire un dessin derrière le carénage.
    1er constat.
    Quand on les passe aux pieds, ce n’est que du confort (c’est rassurant quand on roule toute la journée, ou lorsque que l’on doit marcher avec nos bottes)
    2ème constat
    C’est l’effet transpiration. Avec des températures pareilles, c’est édifiant!
    Le soir à la pose, les chaussettes étaient humides, voire mouillées à l’extérieur, mais avec les pieds bien aux secs.
    Ce modèle en coolmax est vraiment efficace

  19. Merci pour cet excellent article, comme pour l’ensemble du blog, toujours très instructif.
    Je viens de faire plus de 800 km, en majorité sous le Soleil. Une poche à eau 2L dans le dos et les ouvertures de la veste (manches, moitié supérieure, poches de poitrine) m’ont permis de réguler la température sans trop de mal. L’écran mentionné me donne l’idée de tester les films anti solaires pour vitrages. Si l’obscurcissement est inférieur à des lunettes de soleil, l’effet anti chaleur doit être intéressant.

  20. Bonjour,
    Dans cet article, et concernant le casque, tu parles d’un film réfléchissant et teinté à apposer sur la face interne de l’écran. Je l’ai demandé dans trois magasins d’équipements motard(e)s et à chaque fois ils me répondent ne pas connaître et me proposent un écran teinté (ou un écran blanc qui se teinte selon la luminosité). Quelle marque propose ce film réfléchissant ? et où le trouver ?
    Par ailleurs, je souhaite acquérir un blouson en textile aéré spécial été. J’hésite entre la couleur noire et la couleur « taupe » (gris en fait) sachant que ces blousons sont indiqués comme lavables en machine (une fois les protections retirées). Ma question en fait est celle-ci, si je prends la couleur « taupe », les lavages répétés ne vont-ils pas déteriorés plus vite le blouson ?
    Merci de tes réponses à venir et de ce site très instructifs.
    Muriel

    – – –

    Réponse

    Bonjour Muriel,

    Pour le film, tu as deux possibilités :
    – un film souple, qui pourra s’enlever mais risque aussi de bouger ou de faire des plis, c’est vendu sous la marque « Fog City ». Ils ont un nouveau produit photosensible, qui se teinte en fonction de la lumière ambiante, cela s’appelle « Hyper Optiks ».
    – un film rigide fixé à demeure, c’est un double écran Pinlock. Disponible en teinte claire, fumée ou jaune. Existe pour les plupart des grandes marques de casques.

    Pour le blouson, tu parles peut-être du blouson Bering Aero Lady. Testé en Corse ce mois-ci par 35 degrés, très efficace.
    Pour les lavages « répétés », ne t’inquiète pas, on ne se salit pas tant que ça, tu ne devrais pas non plus le passer en machine toutes les semaines. Une fois par mois, voire par an, suffit. Et le mieux est de le mettre en programme « textiles fragiles » à 30 degrés, avec une lessive spéciale pour tissus fragiles.

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