Pour voyager le mieux possible, il faut connaître toutes les conditions (trafic, météo, radars) que l’on peut rencontrer sur la route pour pouvoir s’y adapter et préparer le meilleur itinéraire. C’est aussi le moment de remettre en état votre scooter ou votre moto et de faire vérifier son comportement comme son moteur, sans oublier votre équipement motard.

Première publication en novembre 2007.
Dernière mise à jour en avril 2020.

Vérifiez la mécanique !

Les points de sécurité primordiaux :

  • le freinage, c’est-à-dire les plaquettes de freins dont il faut vérifier l’état et l’épaisseur, tout comme les disques de freins (voilage, usure anormale, irrégularité dans les marques) ou les tambours.
    Vérifiez le niveau de liquide de freins ainsi que sa couleur (blanc à jaune très pâle d’origine). Plus le liquide de frein est foncé, plus il est ancien… jusqu’à devenir marron foncé. A ce moment, il a perdu 90% de ses capacités.
  • les pneus, qui doivent être bien gonflés et usés de manière homogène et dans la limite légale.
    Un pneu en bon état peut se comporter de manière dangereuse si sa pression est mauvaise, à vérifier chaque semaine.
  • l’huile moteur : vérifiez votre niveau, moteur chaud, deux minutes après son arrêt, en maintenant la moto droite.
    Vérifiez qu’il n’y a pas de suintement voire de fuite d’huile. Le rythme urbain laisse peu de temps pour laisser le moteur chauffer. D’où parfois une surchauffe du moteur et une usure accélérée des joints du moteur. Conséquences: une perte de puissance du moteur et des gouttes d’huile qui tombent au mieux sur le bas de votre pantalon ou vos chaussures, sous votre pneu arrière au pire.
  • la fourche avant participe à l’amortissement, donc à la tenue de route. Une fuite au niveau des joints spis causera une perte d’adhérence qui peut être dangereuse en ligne droite comme en virage ou sur un freinage appuyé.
  • un bon éclairage permet de voir et d’être vu. Pensez à vérifier vos ampoules et n’hésitez pas à les changer préventivement. C’est bien connu, les ampoules ne grillent que la nuit, surtout un dimanche et qui plus est en vacances ou jour férié…
  • la chaîne ou la courroie sont un élément d’usure particulièrement important à surveiller. Une trop grande tension et c’est la casse. Une chaîne trop détendue et c’est le déraillement.

Si votre trajet avoisine le millier de kilomètres, pensez à faire une pause aux trois quarts du parcours pour vérifier :

  1. la tension de chaîne,
  2. le niveau d’huile (attendez 15 min à l’arrêt pour qu’elle redescende au fond du carter),
  3. le niveau de liquide de refroidissement.

Pour plus de détails, lire l’article Maintenir sa moto en bonne forme.

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Préparez-vous physiquement !

Parce qu’il n’y a pas que la moto qui doit être en bonne forme avant de partir pour un long trajet… la préparation physique avant des milliers de kilomètres peut commencer plusieurs jours avant le départ.

Si vous vous préparez à effectuer un long trajet dans le froid, lisez l’article Rouler en deux-roues en hiver.
Si c’est de nuit, lire l’article Rouler de nuit.

Pour savoir comment ménager au mieux votre condition physique avant et pendant un long trajet, lire les articles Rouler au mieux de sa forme et Rouler sur long trajet.

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Moto chargée, moto changée !

Si vous partez pour le week-end ou plus, et à moins de posséder une GT, vous allez passer un moment à caser et arrimer votre barda comme vous pouvez sur votre moto. Dès lors, le comportement de la moto s’en trouve totalement modifié.

Avant de commencer à charger, lisez l’article Rouler avec une moto chargée.

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Prévoyez un équipement adapté

Ne partez pas avec des vêtements de ville, il existe aujourd’hui des équipements motards peu onéreux et adaptés à la route.
Lire l’article Choisir son équipement motard.

En fonction de la saison et de la météo, vous devrez adapter cet équipement. Si vous partez pour une longue période ou dans des zones à forte variation de chaleur (montagne), prévoyez plusieurs tenues.
Lire les articles Rouler en deux-roues en hiver et Rouler par forte chaleur.

En été, votre écran de casque sera brouillé par une kyrielle de moucherons au bout de quelques kilomètres. Pensez à prendre un chiffon microfibres ou un sachet de mouchoirs jetables avec une petite bouteille d’eau du robinet. A défaut, prenez du papier « essuie-tout » dans les dérouleurs des stations d’essence, avec de la salive, ça marche aussi.

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Prenez vos papiers

En cas de contrôle routier par les forces de police ou de la gendarmerie, le conducteur d’un véhicule est tenu de présenter les papiers de son véhicule, sous peine d’amende (Code de la route, art. R. 233-1).

Munissez-vous TOUJOURS de vos papiers :

  1. permis de conduire
  2. carte grise
  3. carte verte
  4. certificat d’assurance (vignette)

Si vous ne pouvez présenter votre permis, vous encourez une contravention de 1e classe (11 euros forfaitaire, 33 euros majorée). De plus, vous devez présenter votre permis dans les 5 jours à une gendarmerie ou à un commissariat. À défaut, vous êtes passible d’une amende supplémentaire de 4e classe (90 à 375 euros).

Le défaut d’affichage du certificat d’assurance et de présentation immédiate de la carte verte sont punis d’une contravention de 2e classe (de 35 à 75 euros).

Le défaut de présentation dans les cinq jours de l’assurance donne lieu à une contravention de 4e classe (135 euros).

Attention, il ne s’agit pas d’amendes globales, vous paierez une amende pour chaque papier manquant.

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Bien assuré et dépanné ?

Panne, accrochage ou pire… votre trajet peut s’arrêter à votre insu.
Notez le numéro des concessions moto situées sur votre trajet, et les coordonnées des membres de votre famille / amis / potes qui ne sont pas très loin et pourraient vous secourir.

Si vous avez contracté une assurance rapatriement – par Inter Mutuelle Assistance, Mondial Assistance, Axa Assistance, Mutuaide, etc. – veillez à conserver leur numéro d’appel sur vous.

Détail bête : vérifiez la veille au soir du départ que la batterie de votre téléphone portable est chargée à fond…

Si vous effectuez un déplacement dans un pays de l’Union Européenne, pensez aussi à vous procurer la carte européenne d’assurance maladie. Depuis juin 2004, elle remplace l’ancien formulaire E111 et d’autres formulaires pour déplacements temporaires. Cette carte est valable un an. Vous devez en faire la demande auprès de la CPAM (compte Ameli), au moins 15 jours avant votre départ. Ce n’est ni une carte Vitale ni une carte de paiement. Elle permet d’accéder aux soins qui pourraient s’avérer nécessaires durant votre séjour. Elle est individuelle, chaque membre de la famille doit avoir la sienne, y compris les enfants.

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Tracez votre itinéraire

Déterminez votre moyenne horaire de conduite et le temps passé en selle pour savoir à peu près votre kilométrage journalier.
Lire l’article Combien de km par jour à moto ?

Si on connaît précisément le parcours à effectuer, le plus simple consiste à dresser un « road-book » avec les différentes étapes, le nom des routes, les distances entre chaque changement de direction… Il suffit ensuite de l’imprimer et de le glisser dans son lecteur de carte.

Seules des notes simples permettent de s’orienter sans terminer dans le décor. Pour ne pas prendre de risques lors de la lecture, placer le road-book le plus en vue possible, sans avoir à manipuler quoi que ce soit (rabat de sacoche, fermeture éclair, bouton-pression…). Bien entendu, cette règle vaut aussi lorsqu’il s’agit de changer de page. Une opération à réaliser exclusivement à l’arrêt durant une pause.

Pour la lisibilité, privilégiez un feutre épais et de préférence indélébile pour établir le document. Évitez surtout les indications rédigées de façon trop développée.

Sur la carte, repérez les points délicats comme la départementale qui prend derrière l’église ou celle qui se poursuit de l’autre côté de la nationale mais pas juste en face.

Quant à la direction à suivre, indiquez le prochain petit village (c’est souvent lui qui figurera sur le panneau indicateur) et le gros bourg suivant.
Évitez d’encombrer le road-book tant que la route ne change pas de numéro et qu’elle traverse les villages sans détours. Notez les changements de directions complexes ou en rase campagne.
Utilisez les symboles des cartes pour vos dessins (ponts, églises, etc.)
Attention, le kilométrage de votre compteur sera en décalage avec celui de la carte, notez aussi la distance à partir du dernier village traversé.

Ce road-book peut être effectué à partir d’une carte ou d’un atlas routier ou calculé par ordinateur, soit avec un logiciel dédié (application numérique de routage), soit sur internet à l’aide de sites web (en général gratuits).

Mais les itinéraires à télécharger sur ces sites sont trop détaillés pour servir en l’état de road-book. Mieux vaut les considérer comme des compléments pour établir son itinéraire et de se repérer sur le terrain en cas d’égarement (à condition d’avoir aussi sous la main la carte routière de référence).

  • ViaMichelin : un site complet pour trouver cartes, plans de ville et itinéraires, avec des informations des guides touristiques Michelin comme l’hébergement et les sites à visiter. Les temps de parcours, les prix des péages et du carburant s’affichent aussi. En allant dans les options d’itinéraires, on peut affiner ces estimations (tarif moto aux péages et consommation d’essence) et demander un trajet « économique » sans péage. Le nombre d’étapes intermédiaires est limité à deux.
  • Mappy : un site qui propose aussi des plans de villes et des itinéraires, avec la possibilité d’afficher les informations pratiques (stations d’essence, hôtels et restaurants) et le coût de transport. La partie itinéraires permet d’intégrer jusque cinq étapes en plus des points de départ et d’arrivée.

S’il s’agit de découvrir une région sans itinéraire précis, les cartes routières sont indispensables (à moins de disposer d’un GPS).
La référence reste Michelin, mais sur une échelle moins vaste, les cartes IGN permettent d’avoir des indications plus précises sur le relief et la végétation, et de repérer les petites routes pittoresques.

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L’état du trafic

Même si les motos sont moins facilement bloquées dans les embouteillages que d’autres véhicules, il est plus agréable d’avoir une route libre devant les roues.

La plupart des gens partent en vacances à la même période, celle des congés scolaires. Le meilleur moyen d’éviter les problèmes de circulation consiste, quand c’est possible, à partir avant ou après ces grandes transhumances. En plus de bénéficier de routes dégagées, voyager en basse ou moyenne saison permet de ne pas se ruiner dans la plupart des régions touristiques. Les économies faites notamment sur les hôtels et campings en mai-juin ou septembre-octobre peuvent être considérables.

Quand ça n’est pas possible ou pour une petite escapade d’un week-end, des sites web aident à éviter les bouchons, à consulter juste avant de prendre la route.

  • Le site du ministère des Transports Sytadin informe sur le trafic dans les grands axes de la région parisienne et de Paris.
  • InfoTrafic donne de nombreuses informations sur les différentes perturbations (accidents, travaux, états des routes, météo…). Il permet de calculer des itinéraires en France et en Europe. On peut y accéder par le 08 92 70 77 66 (0,34 € la minute).
  • Bison Futé, la référence du genre, avec les informations de trafic et d’autres encore sur les inondations, les fermetures des tunnels et des cols.
  • Le site des sociétés d’autoroutes, où se trouvent des infos sur l’état du trafic.

Rouler sur autoroute n’est pas le plus grand plaisir de la moto. Mais c’est un moyen rapide de retrouver des routes plus agréables. Pour des informations sur l’état du trafic sur ce réseau ainsi que sur la météo, les motards équipés de moto-radio ou d’une radio portable peuvent écouter la fréquence 107.7 FM.

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La météo

Contrairement à l’automobiliste, le motard ne peut pas faire abstraction de la météo. Sans toit ni climatisation, il ressent directement les caprices du ciel. Alors autant se renseigner sur les conditions météo que l’on est susceptible de rencontrer. Mieux vaut éviter une balade sur des routes de montagne, par exemple, quand il y a risque d’orage, et préférer la visite d’un village ou d’un musée.

On peut accéder aux prévisions météo sur de multiples supports. Les chaînes de télévision et les stations radio généralistes proposent une information assez imprécise. Pour la précision des données et leur actualisation permanente, préférez les sites web. En montagne ou en bord de mer, là où les conditions météo sont déterminantes, des lieux comme l’office de tourisme ou la capitainerie (dans les ports) affichent les bulletins météo. Dans tous les cas, rappelez-vous que la météorologie n’est pas encore une science exacte et que les prévisions à plus de trois jours ne sont fiables qu’à environ 50%.

Météo France pour avoir gratuitement les prévisions météo en France jusqu’à trois jours. Si vous partez à l’étranger, les prévisions sont gratuites seulement jusqu’au lendemain.

Météo Consult (et au 32 01) pour avoir les prévisions météo locales, nationales et internationales jusqu’à cinq jours, mais gratuites seulement pour la journée en cours. Il est également possible de consulter les bulletins météo maritimes et les prévisions en montagne.

Plein Champ : pour une fois, l’agriculteur est l’ami du motard ! Dans la partie Météo du site, il est possible d’accéder gratuitement aux prévisions météo à cinq jours à l’échelle du département, avec l’indice de fiabilité, la force du vent, le risque de précipitations et leur importance estimée, la température minimale au sol (qui détermine la formation de verglas)… Une mine !

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Les radars

En voyage, en découvrant de nouvelles routes, on risque de plus en plus de découvrir aussi un flash sorti d’une boîte au bord de la chaussée. Mais il n’y a pas que les radars automatiques. On peut se faire surprendre par différents systèmes déployés par les diverses forces de l’ordre (radars embarqués, jumelles…), d’autant plus que les contrôles de vitesse peuvent être effectués par la police nationale, la gendarmerie et les polices municipales. Avec l’augmentation du nombre d’appareils embarqués et fixes flashant l’arrière du véhicule, les motards ne sont pas à l’abri des amendes et retraits de points de permis.

Pour ne pas se faire surprendre, plusieurs moyens s’offrent à vous.

Des instruments embarqués sur la moto utilisent le système GPS et localisent les radars répertoriés dans une liste mémorisée. La mise à jour, gratuite ou payante selon les cas, se fait par internet. Certains GPS de navigation possèdent cette fonction annexe (TomTom, Garmin récents), mais des appareils dédiés existent également et annoncent la proximité d’un radar (Inforad, StopFlash, Navirad, Coyote). Comme pour les autres GPS, majoritairement conçus pour la voiture, ils sont rarement étanches.

Des sites web recensent également les radars.

La liste du site Radars fixes précise l’orientation du flash, par l’avant ou par l’arrière. Le site indique les nouveaux emplacements et les prévisions d’implantation par grandes zones.

Généraliste, Radars auto ne donne pas seulement l’emplacement des radars automatiques en service et en prévision, mais une foule d’informations sur les contrôles de vitesse. Recensement des radars par département avec indication du sens du flash, localisation précise, présence de panneaux d’avertissement et coordonnées GPS (liste téléchargeable payante).

Plusieurs services télématiques proposent de se connecter à un serveur vocal pour connaître les emplacements de radars fixes et mobiles, voire d’être prévenu par SMS à l’approche d’un emplacement connu. Cette dernière fonction manque franchement d’intérêt en moto…

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Les stations d’essence

En voyage, la faible autonomie d’une moto nécessite de passer souvent à la pompe. C’est sur de longues distances que l’on se rend compte de la capacité limitée (de la plupart) des réservoirs.

Avant de partir ou pendant le trajet, se renseigner sur les stations d’essence présentes sur votre parcours ou à proximité permet d’éviter la panne sèche. Dans certaines régions rurales, à faible densité d’habitation, on peut parcourir des routes sans station à plus de 50 km à la ronde. Dans des zones frontalières, par exemple près de la frontière espagnole, la différence de prix importante a fait disparaître de nombreuses pompes.
Autant le savoir et prendre ses précautions, surtout si l’autonomie de sa machine ne dépasse pas 200 km !

Certains GPS routiers indiquent les stations proches de vous.

Les motards prévoyants emmènent un petit jerrican souple en polyéthylène. Pliable, il prend très peu de place et coûte moins de 10 €. Utile en cas de coup dur pour aller chercher un peu d’essence (5 litres maxi) à la station la plus proche… ou siphonner le réservoir d’un pote.
Cela peut se trouver dans différentes boutiques en ligne :
Amazon.fr
Motomag

Ce site internet dédié aux routiers liste toutes les stations ouvertes 24h/24 (en plus de celles sur autoroutes). Accessoirement, il recense aussi les relais routiers.

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Un blogueur moto, Tonton Bécane, a réalisé une série de sept vidéos consacrée à la préparation des voyages moto.

17 thoughts on “Préparer son trajet à moto”
  1. Salut Fabien
    Aujourd’hui depuis le 15 janvier date de l’obtention de mon permis moto, j’ai fait 4000 km. Cet été je souhaiterais partir avec ma 750 street Harley. J’ai acheté le Sissy bar, un sac de 60 litres. Je compte aussi prendre mon sac à dos et on m’a conseillé de le mettre pour qu’il tombe sur la selle afin d’éviter que ça me tire. J’ai 806 km à faire en juillet, en quatre étapes, la première de 128 km (camping) la seconde de 178 km (camping) la 3ème de 400 km (la plus longue et je pense prendre l’autoroute) ensuite camping et la dernière de Serre Ponçon à Abriès 80 km en montagne. Ma question, est ce que je peux me lancer ? Je roule tranquille, j’ai passé 4 contrôles de gendarmerie sans qu’ils m’arrêtent (du fait qu’ils entendent arriver de loin les motos) bref je suis suis très très prudent. Je me demandais si juste je pouvais tenter l’aventure. Je reste une semaine sur le Queyras ensuite je rentre par 3 autres étapes pour une distance de 900 km.
    Voilà !!
    Merci si tu lis ce message

      1. Merci Fabien !
        Il faut que je règle mon problème de mal au bas du dos après une heure de route. J’ai lu sur ton site que le caleçon cycliste pouvait être un petit achat mais qui peut rendre utile. Sinon j’ai bien lu ce que tu me donnais en lien. Je roulerai le matin pour éviter les fortes chaleurs 😉
        Je te dirai si tout s’est bien passé !

        1. Ton mal du bas du dos, qui devient une lombalgie basse quand on a traduit cette expression en termes médicaux, résulte d’une position de conduite totalement anti-anatomique sur les HD. Pieds en avant, fesses en arrière et guidon assez éloigné du conducteur font que ton rachis lombaire adopte une position de cyphose qui contrarie, pour dire le moins, sa lordose naturelle. En bref, tu es avachi sur ta moto.
          Pas étonnant que tu aies besoin de t’arrêter toutes les heures.
          Dans ces conditions, tu as deux solutions. Soit tu changes de moto, mais je n’ai pas l’impression que ce soit ton souhait ; soit tu t’arrêtes toutes les heures pour reposer ton dos, mais tu viens de rouler sur la plus belle route que tu aies jamais parcourue.
          Où est le problème ? Tu es un motard heureux qui s’arrête toutes les heures !

          1. Merci pour la réponse. Je la changerai quand je passerai ma passerelle. La HD 750 n’est pas reconnue comme vrai Harley par les bikers (qui pour le peut que j’ai rencontré ne son pas très ouverts, mais bon c’est pas bien grave). Je disais donc que je la vendrai en la laissant bridé, elle partira mieux je l’espère et je passerai sur une autre marque, Ducati, BMW… Sinon je me suis pris une ceinture lombaire que j’ai eu aujourd’hui. La pluie étant là pas eu envie de sortir la moto mais demain il devrait faire beau 😉 et puis je m’arrêterai comme tu dis toutes les heures s’il le faut. Je peux tenir sans souci une heure trente, voir deux heures…

        2. Le caleçon cycliste, c’est bien pour le malokuku.
          Pour le mal aux reins, il faudrait plutôt une ceinture lombaire… et surtout une re-musculation des muscles dorsaux !

          1. J’ai récupéré une ceinture lombaire dans la famille aujourd’hui comme je disais à Paaroche. Demain après le taf j’irai faire une petite balade pour voir ce que cela donne. Merci et puis au pire je ferai des arrêts plus longtemps comme le soulignais aussi Paaroche, je ne suis pas pressé puisque je serai en vacances mais .j’ai juste un peu la hantise de la route. Je me suis rendu compte que quand on est en moto, je prends le cas d’hier, le type est au stop, il me voit arriver, il passe même…

  2. Pour la préparation d’un trajet, rien ne vaudra jamais les cartes Michelin, dont la précision et le souci du détail sont inégalés dans le monde. Malgré l’échelle de 1/200000, on peut presque repérer le bureau de tabac et le restaurant du petit patelin qu’on va traverser. J’exagère un peu, mais on comprend très bien où sont l’église, le passage à niveau, ou le carrefour qui commande la circulation de tout le village. Tous ceux qui ont utilisé des cartes allemandes, anglaises ou américaines auront probablement le même avis que moi.

    Le GPS est bien pratique, en ce sens qu’il évite d’avoir à mémoriser des choses telles que « Je passe d’abord à Bidule, puis à Machin, et enfin à… Zut, comment il s’appelle, ce bled ? Et c’est la D combien, déjà ? »

    Maintenant, les GPS recèlent de nombreux pièges, dont il faut se méfier comme de la peste. En premier lieu l’option « Route sinueuse », apparue d’abord chez Tomtom, reprise un peu plus tard par Garmin. Elle peut facilement vous faire arriver dans une cour de ferme dont vous ne saurez pas comment vous échapper. Ensuite, il y a la confiance aveugle que l’on place dans le GPS quand on n’a pas appris à en maîtriser toutes les subtilités, et qu’on ignore encore toutes les petites traîtrises dont il est capable.

    Pour un trajet long, ou un voyage de plusieurs jours, rien ne vaut l’utilisation d’un logiciel, tel que BaseCamp pour Garmin. Les trajets, préparés sur ordinateur, validés par la consultation de cartes Michelin, peuvent ensuite être téléchargés sur le GPS.

    BaseCamp est un logiciel gratuit et puissant, mais pas du tout intuitif. Sur youtube.com, un certain jakmoto1 vous en livrera les secrets à travers une série de vidéos plutôt bien faites.

    Un autre écueil des GPS, des Garmin tout du moins, est celui-ci : un trajet calculé sur ordinateur, puis téléchargé sur GPS, risque d’être recalculé totalement différemment par le GPS. La seule façon de pallier ce problème est de convertir l’itinéraire en tracé dans BaseCamp, de télécharger le tracé, et seulement le tracé, sur le GPS. Ensuite, il faut, sur le GPS, convertir le tracé en trajet, non sans avoir demandé au GPS d’indiquer le tracé par un trait de la couleur de son choix. Ce trait peut ensuite être suivi pour éviter de se laisser embarquer par les divagations inévitables du GPS.

    C’est clair ??? 😉

    1. ce truc collé sur la bulle avec écrit dessus les principales villes et ou les numéros des routes …. c’est pas cher et ça marche très bien(ah , oui, le post-it!) sinon partir sans carte?très peu pour moi …. enfin quand je ne les oublie pas…:-)
      marco

  3. Bonjour à tous,
    Je ne suis peut-être pas à la bonne rubrique, mais, prévoyant un voyage de France vers l’Allemagne, en passant par l’Italie et l’Autriche (Sud Tyrol) pour participer à la rencontre BMW de Garmisch-Partenkirchen cet été, je me pose une question au sujet de mon épouse qui compte m’accompagner sur son Spyder Can-Am, qu’elle conduit avec son permis B et la formation de 7 heures : a-t-elle le droit de rouler en Allemagne, sachant que j’ai lu que les Allemands ne peuvent rouler en Spyder qu’avec leur permis A, contrairement à l’Autriche où il semble que le B suffit. On doit respecter le code de la route des pays traversés, mais cela s’applique-t-il aussi aux permis de conduire?
    Un grand Merci pour votre réponse.

    1. Oui, cela s’applique aussi aux catégories de permis de conduire.
      En France, les tricycles de plus de 125 cm3 (catégorie française L5E) peuvent se conduire avec un simple permis B et une formation sans examen.
      Pas en Allemagne.

      1. Oui, mais les Allemands (ou, en résumé, tous les non-Français ) ont le droit de conduire en France leur moto en full power.
        Cherchez l’erreur !
        🙁

    2. J’ai posé la question lorsque je me suis renseigné pour le permis moto et il en ressort que la passerelle 125 cm3 depuis le permis B n’est valable qu’en France.
      En effet cette passerelle donne lieu à un certificat non pas un permis. Or pour conduire dans les autres pays de l’union il faut le permis européen.
      La passerelle n’est pas reconnu au niveau Européen pour les 125cm3.

  4. Bonjour,
    Pour compléter le commentaire de Philou (juin 07), il est possible (ou souhaitable, selon les caractères) d’adapter le degrés d’improvisation aux conditions de la sortie.
    Pour ma part, mon processus est le suivant :

    Dans le cas d’une ballade d’une journée, je me donne au moins un objectif, direction, centre d’intérêt (type de route, intérêt touristique,…ou autres), je prévois une durée aproximative (ne serait ce que pour indiquer mon heure de retour estimée à mes proches). A l’intérieur de ce cadre, tout est possible, y compris les changement de direction. Si je doit rentrer plus tard, je préfère en prévenir les proches (savoir vivre ET sécurité). Si je ne tiens jamais mes proches au courant de mes intentions, il ne faudra pas compter sur eux pour donner l’alerte le jour où j’ai un pépin).

    Dans le cas d’une balade de plusieurs jours (entre 2, n, voir n+1), je ne concois pas de partir sans avoir une idée de la logistique; itinéraire, type d’hébergement, restauration (j’y tiens))équipement à prévoir, (maillot de bain à prendre ou chaussure de montagne,….) ou plus basiquement, budget consacré.

    Je prépare l’itinéraire à partir de l’envie (ou de l’objectif selon votre sensibilité), avec l’aide de :
    – Ce que j’ai entendu d’autres voyageurs, (ne pas toujours suivre, mais profiter de leur expérience)
    -Des guides variés, géographiques, touristiques, spécialisés, (pourquoi pas le « Michelin des 80 virées à moto »),
    – ITNConv (application qui permet de préparer des itinéraires dans son salon et de les charger sur tous (ou presque) les GPS. (Tomtom Rider dans mon cas). Le GPS permet, entre autre, des possibilités de variantes à l’tinéraire initial.

    L’intérêt de la préparation est en fait, de faire l’inventaire des moyens que l’on sera capable de mettre en oeuvre pour laisser de la place aux nouvelles envies (ou nouveaux objectifs). Pour moi, le voyage serait « tristounnet » sans cette liberté.

    Michel

  5. Bonjour

    Voyager avec un scooter dune cylindrée de 300 cm3 comme un nexus ou autre, sur une distance approximative de 1000 ou 2000 kilomètres est ce possible et raisonnable ? ou faudrait t’il plutôt envisager l’achat d’ une moto 650 comme une f 650 gt, transalp ou autre. merci beaucoup pour l’aide apporté a mes interrogations PS et encore bravo pour le site

    – – –

    Réponse

    Bonjour,
    Tout est possible…
    Pour le raisonnable, tout dépend en combien de jours. Faire plus de 1.000 km d’une traite avec un scooter 300 me paraît un sacré défi. Votre arrière-train et vos oreilles vont déclarer forfait avant le moteur…
    Si c’est sur au moins trois jours ou plus, là ça devient déjà plus envisageable.
    Mais dans l’absolu, on peut faire du grand tourisme avec n’importe quel deux-roues, même un 50 : il suffit de savoir prendre son temps. Moins il y a de protection, de confort, plus il faudra rouler lentement et faire des pauses fréquentes.
    Si vous avez besoin de couvrir 2.000 bornes rapidement, en moins de quatre jours, alors là oui, il vaut mieux prendre un trail routier moyen, type Transalp ou F650GS.

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