A l’approche de l’été, des vacances, des voyages qui se profilent, des « road trips » avec les copains… pas mal de motards se demandent comment préparer leurs itinéraires et notamment quelle distance journalière ils peuvent espérer couvrir. Une notion importante pour prévoir les étapes, les réservations, les pauses, les ravitaillements en carburant… Tout ce qui fait l’organisation d’un voyage.

Cet article est à lire en complément d’autres sur le même thème :
Rouler sur long trajet
Préparer son trajet à moto

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La moyenne horaire

Déterminer une distance réalisable sur une journée dépend de beaucoup de facteurs.

Le calcul de base est simple : déterminez la vitesse moyenne que vous êtes capable de tenir, multipliez par le nombre d’heures que vous pourrez conduire, et vous obtenez votre distance journalière.

Voyons d’abord le premier paramètre : la moyenne.

Avant tout, rester humble et réaliste.
Ce n’est pas parce que vous roulez la majorité du temps à 90, voire 100 km/h sur départementale que vous devez vous fonder sur cette base. Au moindre ralentissement, dès que vous traversez une agglomération, vous allez devoir ralentir.
Et surtout, vous vous arrêtez de temps en temps, pour de multiples raisons : feux rouges, stops, carburant, repas, pipi, clope, téléphone, hydratation, photos, changement de vêtements…
Ce sont les arrêts qui font le plus baisser la moyenne.

Pour vous donner une idée, rouler sur autoroute en restant à 130 maxi vous donnera sur la journée une moyenne réelle de 100 à 110 km/h.
En visant le 140 compteur en vitesse de croisière, avec très peu d’arrêts et un ravitaillement carburant tous les 300 à 400 km, vous pouvez tabler sur une moyenne de 120 km/h.

Sur départementale en campagne, en respectant un 90-100 compteur et le 50 en ville, prévoyez du 60-70 à l’heure de moyenne réelle.
En ville, ne comptez pas dépasser le 30-40 de moyenne.
Et en montagne, basez-vous sur un 50 de moyenne.
En attaquant vraiment fort, vous pouvez espérer du 70 de moyenne, mais ne rêvez pas tenir ce rythme plus de quelques heures par jour et encore moins plusieurs jours de suite…

Et encore, toutes ces vitesses sont une base pour un motard à peu près expérimenté et endurant qui roule seul.

Pour un débutant (moins d’un an d’expérience, ou moins de 10.000 km, ou pas l’habitude des grands trajets), je conseille de prévoir minimum 10 km/h de moins en régime de croisière, avec surtout des pauses plus fréquentes et plus longues.

En duo, si votre passagère est VRAIMENT entraînée, vous pourrez sans doute tenir à peu près la même vitesse de croisière, mais avec plus de pauses… donc une moindre vitesse moyenne.

En groupe, prévoyez facilement une vitesse moyenne inférieure de 20 km/h à celle que vous pratiquez seul(e).

En bref, pour votre première sortie en groupe en tant que motard débutant, tablez sur du 40 km/h de moyenne.

* * *

Les heures de conduite

Quand vous parlez de « journée » passée à rouler, est-ce une journée de cinq à six heures maxi ou êtes-vous capable de rester en selle huit ou dix heures ?
Est-ce avec des pauses de 20 minutes toutes les heures (pour se reposer et/ou prendre des photos) ou en ne s’arrêtant que pour faire le plein vite fait (et pisser) ?
Pour le déjeuner, mangez-vous un sandwich avalé en 15 minutes ou un repas complet au resto pendant deux heures ?
Voyagez-vous l’hiver ou l’été ?
Avez-vous prévu d’arriver tard dans la famille qui vous attend jusque tard dans la soirée ou allez-vous devoir chercher au dernier moment un hébergement payant libre ?

Une journée de route, et donc la distance réalisable pendant cette journée, ne sera pas la même pour un(e) motard(e) capable de passer huit heures réelles en selle et un autre qui ne roulera que quatre ou cinq heures par jour.

Qu’est-ce qui va influer sur ce temps passé en selle ?
Trois grands domaines de variables :

  1. le conducteur (motard ou motarde),
  2. le véhicule (la moto),
  3. l’environnement (au sens large).

Le conducteur

Tout d’abord, l’expérience de motard.
L’habitude de rouler, l’entraînement sur le type de moto utilisé, la connaissance de la route et de l’environnement, la pratique du grand tourisme moto, l’habitude du duo… tout cela va compter pour savoir combien de temps par jour vous allez pouvoir rouler et à quelle vitesse.
Plus vous avez l’habitude de votre moto, plus vous êtes à l’aise, moins vous aurez besoin de réfléchir à son maniement… moins vous vous fatiguerez.

Ensuite, le paramètre « endurance », qui va souvent de pair avec l’expérience, mais pas toujours.

Votre condition physique joue un rôle fondamental à moto. A ce propos, lire l’article Rouler au mieux de sa forme.

Pour la maintenir et rester en forme tout au long de la journée, il faut savoir bouger sur la moto (par exemple, en appliquant les conseils de l’article Rouler sur long trajet), ce qui implique d’oser le faire, donc de s’y sentir un minimum à l’aise.

Au final, entre l’expérience et l’endurance, là où un débutant sera crevé au bout de 150 ou 200 km de routes de campagne ou de montagne, un motard expérimenté et entraîné pourra parcourir 500 à 600 km par jour sans trop s’en ressentir.

Ce point est particulièrement important à prendre en compte pour les motards débutants, avec moins d’un an et/ou moins de 10.000 km d’expérience.
La concentration nécessaire pour ces « jeunes » motards, le stress, le manque d’habitude de la position de conduite, la crispation… entraînent une fatigue précoce.
Je vous conseille vivement de ne pas dépasser quatre à cinq heures de conduite moto par jour.
Il s’agit d’heures de conduite « réelle », passées en selle et en mouvement.

Le véhicule

Il y a des motos plus faciles à vivre que d’autres sur des voyages au long cours.
C’est avant tout une question de confort.

Cela passe par :

  • des suspensions en bon état, pas trop usées et bien réglées,
  • des pneus en bon état et bien gonflés,
  • une selle confortable (donc pas trop molle),
  • une bonne protection contre le vent (bulle haute et carénage)
  • une protection contre les intempéries (pluie, froid),
  • et surtout, une position de conduite confortable, avec le dos droit, les bras souples, les poignets pas trop en appui, les jambes pas complètement pliées.

Y a pas de secret, on ne tient pas aussi longtemps sur une sportive radicale que sur une GT ou un trail routier.

L’équipement joue aussi un rôle.
A moto, on se fatigue plus vite si on a très froid ou très chaud.
Pour vous en préserver, lire les articles Rouler par forte chaleur et Rouler en deux-roues en hiver.

La poussée du vent sur les épaules et la nuque, le poids du casque sur les cervicales, ça fatigue aussi.
Le bruit aérodynamique, les sifflements du vent relatif fatiguent l’oreille, donc le cerveau (lire l’article Existe-t-il un casque vraiment silencieux ?).

L’environnement

Le type de routes

Toutes choses égales par ailleurs, on ne peut pas rouler à la même vitesse, à la même moyenne et pendant aussi longtemps en ville, en campagne, sur autoroute, en montagne, etc.

Chaque environnement possède ses pièges. L’autoroute ou les voies rapides, ce n’est pas difficile techniquement, mais ça engendre une monotonie, de l’ennui, un effet d’hypovigilance… A l’inverse, la haute montagne requiert une grande concentration et beaucoup plus de mobilité sur la moto, c’est plus « fun » mais plus exigeant physiquement et mentalement. Si vous n’avez pas l’habitude de rouler en montagne, vous allez non seulement rouler plus lentement (comptez du 30-40 km/h de moyenne), mais surtout vous fatiguer beaucoup beaucoup plus vite…

L’état de la route

Il est évident qu’on ne roule pas aussi vite et pas aussi longtemps sur une route défoncée que sur du billard… Certains coins de France sont réputés pour leurs routes en très bon état (les Vosges, les cols empruntés par le tour de France), d’autres pour leurs chaussées en piteux état (la Corse).

Le trafic

Selon que vous roulez tout seul en journée, en semaine, le week-end, lors des grands départs en vacances… vous ne pourrez tenir la même moyenne.

Le contexte

Avec ses multiples variables :

  1. On ne roule pas pareil en solo, en duo ou en groupe. 
    En plus, cela peut varier selon l’expérience du passager et/ou des compagnons de route.
  2. La saison, les conditions climatiques jouent aussi. 
    Evidemment, on roule moins vite sous la pluie, mais on fatigue aussi plus vite par forte chaleur. Le jour dure moins longtemps l’hiver que l’été.
  3. La durée du voyage joue un rôle. 
    Autant on pourra faire péter une journée à 600 km un jour si on peut se reposer le lendemain, autant il faudra rester raisonnable si on doit enchaîner deux, trois jours, une semaine de route.
  4. La motivation.
    C’est bête, mais on ne supporte pas pareil la route si on doit rouler par obligation ou par plaisir, pour partir en vacances ou pour en revenir, etc.

Donc encore une fois, vous êtes motard(e) débutant(e), vous partez pour votre première sortie en groupe avec des gens que vous ne connaissez pas encore (puisque vous débutez), c’est une sortie 100% loisir, tablez sur du 40 km/h de moyenne et quatre à cinq heures en selle : vous tiendrez entre 150 et 200 kilomètres.
Au-delà, vous allez fatiguer et vous mettre en danger.

* * *

A quoi sert tout ça ?
Notamment à passer de bonnes vacances ou juste une bonne balade…

* * *

Vous l’aurez compris, impossible de déterminer précisément une distance journalière valable dans tous les cas.

Pour ma part, je sais par exemple que je peux couvrir 450 à 500 km en une journée seul et en haute montagne, mais c’est crevant. Je le ferai un jour, pas deux.
Pour rester en forme sur un long voyage alpin, il vaut mieux se limiter à 350 km par jour.
Sur des parcours mixtes, je compte en général 500 à 600 km par jour, toujours en roulant seul.

Sur autoroute, j’ai déjà parcouru 1.200 km en une journée et 800 km le lendemain… Et j’ai dû me reposer pendant deux jours ensuite !
Je me souviens d’un gars en RT qui avait atteint 2.200 km en 24 heures, pour aller de Brindisi (sud de l’Italie) à Lille (nord de la France) d’une traite. On est là sur des distances journalières assez maximales.

33 thoughts on “Combien de km par jour à moto ?”
  1. Je veux savoir si une moto de cylindre 125 peut rouler 700 km une une seule journée.. c’est une moto Chinoise appelée  »dékalé » chez nous au Sénégal.. elle n’a pas de radiateur. Je veux des conseils.

    1. n’etant pas vraiment Motard, je ne peux que vous suggerer des pauses frequentes et eventuellement si c’est possible d’asperger les blocs « chauds » d’eau pour refroidir la machine, n’ayant pas de radiateur. voila pour moi, bonne route. (ps : j’ai deja roulé plusieurs fois 700 km quasi sans pause avec un scooter 125, avec des routes en excellent etat et un refroidissement liquide. bref)

  2. le Salut tou-te-s !
    j’ai fait 800km (biarritz-saint tropez) environ en scooter 125 (X-MAX Yamaha), en environ 12h avec de nombreuses pauses, le plus gros par les autoroutes. plusieurs aller-retours (j’ai fait 5 aller retours) donc, parti en pleine forme apres une journee complete au dodo, et motivé par l’amour (je partais retrouver mon actuelle compagne)
    ne me prenez ni pour un fou ni pour un br**leur, j’ai géré !
    je roulais a 105-110 km/h au compteur, avec une longue pause clope toutes les heures environ, pour faire style de laisser refroidir la machine.
    principale source d’ anxiété : je ne connaissais pas le mistral, et en arrivant dans le sud-est au premier trajet, ma concentration s’est focus toute seule… c’etait impressionnant ces bourrasques.
    ah ! : et au moment ou j’ecrit ça, notre bébé de 12 mois et 12 jours est assise sur mes genoux et babille 🙂 elle s’appelle Iris 🙂
    merci pour tous ces conseils, c’est un super site, je compte passer le permis « gros cube » cet hiver (entre autres pour faire des allers-retours, mais dans le sens inverse maintenant;) ) et vos avis et conseils me seront utiles, c’est sûr !
    A+ !!
    Donei

  3. Je rejoins tout à fait tes analyses, FlatFab.

    A 55 ans, j’ai quelques km dans les bielles et une moto épatante sur tous types de route : la Super-Ténéré 1200. Sur un parcours mixte de 800 km (500 km autoroute + 300 km route sinueuses), j’ai mis par deux fois 9 à 10 heures de moto + 2 heures de pauses cumulées. Je ne mange pas à midi, je ne prends pas de café : tout à l’eau claire et aux biscuits pour une glycémie stable. Pause toutes les deux heures. 110 km/h sur autoroute, 80 km/h sur route. Pas trop fatigué en arrivant, mais une nuit de 10 heures de sommeil…

    Je suis toujours surpris de ma mauvaise moyenne sur route lambda. Plus jeune, je comptais Vitesse Max – 20 km/h (c’est à dire, 90 – 20 = 70 km/h). Aujourd’hui, j’obtiens plutôt Vitesse Max – 25 km/h (c’est à dire, 80 – 25 = 55 km/h). Ca rallonge carrément le temps de présence sur la route pour une distance donnée.

    Je n’arrive pas bien à m’expliquer une si mauvaise moyenne. Du coup, je tends à décomposer mon propre état d’esprit.
    Je m’explique :

    – Avant le voyage à moto, j’estime avec la moyenne de 55 km/h ce que je me sens capable de faire comme route, l’heure de départ, l’heure d’arrivée, les temps morts (si précieux en cas de fatigue soudaine) ; et je m’interdis de donner une heure d’arrivée à qui que ce soit.
    – Et pendant le voyage à moto, je ne regarde pas ma moyenne mais ma progression : j’ai identifié des points de passage et je me vois progresser d’un point de passage à un autre (d’une ville à une autre, par exemple). Et je renseigne ceux qui m’attendent à destination en leur donnant uniquement comme info l’endroit où je me trouve à l’instant « t ». Ca diminue ma pression psychologique d’arriver conformément à un engagement que j’aurais pris.

    Comment j’en suis arrivé là ? Eh bien, après bien des lectures de blogs et sites et forums, dont le tien (merci encore ! quelle mine d’info !). Et aussi en m’apercevant que je perdais mes moyens / ma concentration dès lors que je stressais sur l’heure d’arrivée… jusqu’à, une fois, faire tomber ma moto à l’arrêt 🙁

    Pour finir : rallonger le temps de présence sur la route, c’est précisément ce que je reproche le plus au passage aux 80 km/h. Pour un long trajet, ça rallonge le temps de conduite de 30 minutes, ou plus, très facilement. En admettant que je sois autant fatigué aux deux allures (80 km/h versus 90 km/h) après 8h de conduite, si auparavant il me restait 30 minutes à gérer la route et ses dangers, maintenant, il m’en reste une heure. Ces dernières 30 minutes, c’est long. Alors, quelle solution ? Faut-il partir plus tôt ? C’est rajouter de la nuit, du froid, du brouillard… Arriver plus tard ? Ca rajoute de la nuit, du froid, de la fatigue. Spliter mon parcours et m’arrêter dormir quelque part pour reprendre la route le lendemain ? Pourquoi pas, mais c’est un autre voyage. Problème de riche, je l’admets. Mais problème quand même.

    1. Je déterre un peu le sujet mais il est très intéressant je trouve.
      Je viens de faire chamonix/Nantes par les petites routes.
      Temps annoncé par le GPS : 11h.
      Je suis parti a 1h du mat…… arrivé à a 18h. Il m a fallu 17h pour arriver!!!!!.
      Une petite sieste dans la pampa a 9h du mat un resto le midi et quelques pause clopes. Je m attendais pas a mettre autant et je m etais refusé de faire trop d autoroute.
      Comme dit dans le post plus bas, le meilleur conseil est de ne pas se donner d heure pour arriver et d ecouter son corps.
      36h sans sommeil et 17h de bécane ca commence a causer . La prochaine fois je m autorise un peu plus d autoroute car c etait quand même éprouvant et pas très malin. Si vous prenez des petites routes et même des routes communales, dites vous bien que souvent il n est pas possible d atteindre la vitesse légale et ça, ca rajoute beaucoup sur le temps calculé.
      J ai fait ce trajet en roadster. Un 1300 xjr. Le couple et la fiabilité de cette machine m a bien servi.

      1. Merci pour ce témoignage !
        Il est vrai que les logiciels de calcul d’itinéraire ne prennent pas en compte les pauses, les ravitaillements, les arrêts au stop et aux feux, les chantiers toujours possibles, les ralentissements, les chaussés dégradées qui obligent à rouler moins vite…

  4. Bonjour,
    Je voudrai savoir quelle est le record du monde ee distance en 24h.je compte m entrainer pour le battre .Merci

    1. Le record actuel (homologué par le livre Guinness des Records) a été établi en octobre 2014 en Afrique du Sud par Matthew McKelvey, avec la distance de 3.256 km parcourus en 24 heures au guidon d’une moto.

      Le record précédent datait de 2009, avec 2.062 km parcourus dans le sultanat d’Oman avec une Honda CBR1100XX.
      Et avant ça, un motard uruguayen avait parcouru « seulement » 1.508 km d’affilée en 2002.

      Bref, bon courage !

      1. Soit une moyenne d’un peu plus de 135 km/h. Dis comme ça, ça à l’air faisable, mais j’imagine que trouver le parcours (ou bien ils font ça sur un circuit voir un anneau et ils tournent en rond pendant 24h00 ?), gérer le ravitaillement, la fatigue et les pauses pipi, ça ne doit pas être forcément simple.

        1. Les deux premiers records ont été effectués sur route, ce qui rend la performance d’autant plus impressionnante.
          Le tout dernier a été réalisé sur circuit, sur la piste de Phakisa Freeway, à Welkom, en Afrique du Sud. La distance de 3.256 km a été obtenue en parcourant 1.297 tours du circuit de speedway (anneau de vitesse).

          1. Sur route, effectivement, c’est impressionnant, voir délirant (question de danger pour les autres).

            Sur un circuit, peut mieux faire sans doute (au Mans, une équipe de 3 fait mieux que ça sur 24h00 – env. 3 500 kms), bien que rouler 24h00 sur un anneau, ça doit être particulièrement barbant.

      2. Prochainement en possession d une 125 Zontes scrambler neuve. Je souhaiterai connaître le nombre de kilomètres me permettant de parcourir par jour sans endommager le moteur. Fréquence des arrêtes et durées etc… Je mets de côté la fatigue du pilote.
        Merci pour les réponses.
        Fs

        1. Cela dépend de nombreux paramètres, notamment les conditions climatiques (température ambiante, pluie), le profil de la route (plaine ou montagne), la charge…
          En théorie, une moto 125 bien entretenue, avec de l’huile moteur récente et une chaîne bien graissée, peut parcourir 300 ou 400 km par jour, en plaine et par beau temps.

  5. Salut,

    Excellent site, bravo !

    La phrase : « En duo, si votre passagère est VRAIMENT entraînée, vous pourrez sans doute tenir à peu près la même vitesse de croisière, mais avec plus de pauses…  »

    « La passagère » peut être « un passager ». De même le pilote peut-être une femme car la moto fort heureusement se féminise. Et son passager une passagère. Bref il y a pas mal de combinaisons possibles 🙂

    V
    TT

    1. Ah, merci de l’avoir dit !
      Très bon article à part ça 🙂
      On se lance samedi dans 480 km de nationales et départementales avec mon copain, chacun sur sa moto ! Pour ‘instant le max qu’on ait fait, c’est 300 mais sous une pluie torrentielle, donc je pense que ça ira, mais merci pour les conseils !

  6. Peu importe la moyenne à tenir ou la distance à couvrir, il est INDISPENSABLE de faire une pause dès qu’on est fatigué. Comme chacun sait, c’est là que les accidents arrivent.

    Récemment, ça faisait 2 h et demi que je roulais, j’étais pressé d’arriver (il me restait une demi-heure de trajet). J’avais tendance à rouler de plus en plus vite pour arriver plus tôt, et même si j’avais l’impression d’être attentif, la fatigue diminuait mon attention et la vivacité de réaction. Sur un dépassement, la voiture que je dépassais a ralenti pour tourner à gauche, et j’ai vraiment failli me planter. Du coup, j’ai fait une longue pause, bu un coup de flotte, vapoté, et après je suis reparti plus lentement. C’est ce que j’aurais dû faire une demi-heure plus tôt. Ne faites pas comme moi, n’attendez pas que ça devienne vraiment dangereux pour faire une pause !

  7. Je fais régulièrement des voyages en Afrique du Sud ( BMW RT1200)
    Selon la saison (journées courtes ou longues) et la température – en moyenne, 8-10 heures par jour – Dernièrement, 14 heures, mais j’étais quand même un peu fatigué mais pas épuisé – bonne concentration à l’arrivée ( je roule depuis 1972)

  8. Salut,
    Bravo à Flatfab pour ces nouveaux articles et le relooking du site !
    Après 8 mois de permis et environ 10 000 km, je viens de faire mon premier « long » trajet : un peu moins de 800 km A/R dans le week-end.
    Aller : la 1ère moitié du voyage a été magique. J’ai traversé un petit bout de la Suisse par les petites routes. Paysages superbes, virages à souhait. Puis 2ième moitié d’autoroute : forte chaleur, soleil dans la tronche (ma double visière fumée n’est pas top et est rayée). De plus j’avais peu dormi la nuit précédente, et je suis parti du boulot après une bonne journée… J’ai donc du m’arrêter souvent. J’ai une bonne routière (12RT mais depuis peu) et je n’étais pas trop crevé en arrivant.
    Retour : plus reposé je suis parti dimanche à 14h. 388 km tout par autoroute : on va dire 100 km ciel couvert, puis le reste sous une pluie battante ! Je suis arrivé trempé et rincé lol (pour la position de conduite de la RT, il faut absolument une combi pluie, mois j’avais veste et pantalon pluie en 2 pièces : les cuisses étant très à l’horizontale, l’eau remonte jusqu’au nombril quasiment 🙁 ) C’était un peu pénible, mais sans comparaison avec les quelques roadsters que j’ai croisé (ils avaient l’air de vraiment lutter les gars :/ )
    Bref, je me suis fait des pauses en moyenne toutes les 75 minutes, j’ai pris mon temps et c’est vraiment jouable pour un jeune permis comme moi.
    J’ai mis 4h30 à l’aller (google map annonce 373 km, 3h 53 min) et 4h au retour (388 km, 3h38) malgré la pluie et des travaux.
    Bonne route à tous

  9. Personnellement je trouve que le temps de trajet de Google Maps aide bien à calibrer les sorties. Les temps indiqués sont assez réalistes pour un roulage tranquille, par exemple en duo en mode balade. Certes des débutants passeront moins vite, des motards expérimentés plus vite au contraire. A partir de là, pour des balades de plusieurs jours je compte :

    – Débutants ; 4h
    – Motards moyens : 5h
    – Motards expérimentés : 6h
    – Motards très expérimentés : 7h
    – Bouffeurs de bitume rapides et entrainés : 8h

    Pour une balade à la journée, en supposant qu’on peut récupérer le lendemain, rajouter une heure. Exceptionnellement, avec grosse fatigue à la clef, rajouter deux heures. Je pense aussi que les kilomètres ne veulent pas dire grand chose, car la vitesse moyenne peut aller de 30 à 120 km/h suivant le type de route ou autoroute… Par contre, le temps de roulage est significatif de la fatigue.

  10. bonjour,
    me voilà rentré d’un vékende en Bretagne… presque tout par l’autoroute (pour des raisons de temps!)
    705 km à l’aller en 9h15mn( arrêts compris) , et 730 km au retour en 9h45 mn (idem) en m’arrêtant plus longtemps cependant.. bien cassé quand même le lendemain , mais grand plaisir de rouler loin sur une bonne moto
    amicalement
    marco

  11. Hello, et toujours merci pour tes articles au combien intéressants (je vend pas de cirage mais quand j’apprécie je le dit) Une longue distance à moto à mon sens doit être à moitié préparée: pilote et passager(e) en forme, itinéraire grosso modo prévu ( changer permet de découvrir) et le plus important plusieurs points de chute pour dormir cela permet de trainer si l’envie s’en fait sentir ou que la météo change. L’esprit à conserver c’est celui des vacances, on y est pour ce faire plaisir et découvrir, rencontrer, se reposer bref prendre du bon temps.

  12. 685 km de 8:30 à 21:30, début août 2012. (Google donne le même parcours en 14 heures, soit 49 km/h en moyenne)
    Des environs de Bourg-Saint-Maurice aux environs de Vichy, en passant par l’Iserand, le Galibier, le Lautaret, le Sarenne (Alpe d’Huez) et Lac du Verney (Allemond), suivi du Vercors : Gorges de la Bourne , La Machine, La Bataille, le Tourniol, puis l’Ardèche par Tournon, vers l’ouest jusqu’à Yssingeaux, et vers le nord pour finir. Zéro autoroute, très peu de nationale, et une route pastorale !

    Pas franchement des routes à s’ennuyer ! On « perd » du temps à faire des photos et à contempler le paysage.
    Le plus cool : c.f. ci-dessus.
    Le plus pénible : la chaleur estivale et la traversée de chevreuil à la tombée du jour.

    Toutefois, l’on peut faire largement plus de 1000 km en une journée en prenant l’autoroute… mais bon.

    « Quand vous voulez, on y retourne ! » 😉

    1. Salut,

      En 2017 et 2018, j’ai pu taquiner mes limites en terme de distance maximale en une journée d’été (du lever du soleil à son coucher) de routes montagneuses à souhait.
      Depuis les environs de Saint-Étienne vers Manosque : 770 km à travers les Gorges de la Bourne, les Glandon/Croix-de-Fer, les lacets de Villargondran, le Galibier, l’Izoard, Vars, L’Agnel (50 km de diverticule), la cime de la Bonnette, puis la Cayolle, et les Gorges du Daluis, Castellane et Le Verdon pour finir.

      J’ai aussi pratiqué la version qui passe par Saint-Sauveur-sur-Tinée et Valberg : presque la même distance et moyenne identique.

      Voilà… Départ à l’aube, arrivée au crépuscule, arrêts photos, arrêts « pissette » (pas tellement en fait) et arrêt pique-nique compris (près d’une heure !).
      La moto (Breva 1100) affiche une vitesse moyenne de 55 km/h. (Bing Maps donne 13,5 heures pour faire la route… Il faut « bien rouler » alors !)

      Le principe reste de rouler « Tourisme » mais pas « trop pépère », sinon la moyenne s’effondre drastiquement.

      Et hop.

      « Bises à toutes » 😉

      1. Bonjour
        Oui moi aussi 63 piges pas mal de kms depuis mes 18 ans beaucoup de motos grosses cylindrées catégorie GTJ sport principalement et depuis 2012 arrêt des deux roues motorisés aseptisés sur assistés retour aux vraies motos
        Suzuki 750 GTJ 72
        3 cyl 2 Temps refroidis par eau une super routière confortable pêchu coupleuse du caractère fiable , belle , bien finie que du bonheur . Je me limite à 350 400 kms dans une journée je trouve que c’est le bon compromis pour profiter pleinement sans être fatigue et donc prendre des risques inutiles de même sur route je ne m’impose par principe jamais une moyenne ni un horaire d’arrivée globalement je ne prends pas l’autoroute et évite les grands axes c’est moins monotone et plus plaisant donc une moyenne qui oscille entre 55 et 70 km/h maxi sur des axes secondaires il faut déjà bien rouler et surtout régulièrement pour tenir cette moyenne sur longue distance c’est bien et agréable tout en minimisant les risques ménageant ma petite vieille , mon physique de vieux désormais et les points de mon permis
        Bonne routes à tous et toutes

  13. Mais, mais, mais… C’est une image déjà piq… euh… utilisée par Mon Tour Motos sur une de ses pages Scoop.It! ça !
    Du coup j’hésite entre réclamer des royalties ou aller au procès 😉

    Plus sérieusement, c’est un article intéressant que j’ai retenu sur cette page : http://www.scoop.it/t/pratique-balades-voyages-moto. Page où il est question d’aborder les divers aspects pratiques du voyage à moto, rejoignant quelque peu les thèmes abordés ici.

  14. Ahhhh, tu es de retour ! Enfin !

    Merci pour cet (et tous les autres 🙂 ) article détaillé, imagé, pratique et exhaustif

    Je file dévorer les autres !

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