Quelques conseils et les réponses aux questions de base que vous vous posez sur la formation et les examens du permis de conduire moto catégories A1 et A2 en France (métropolitaine et outre-mer).

Première publication en juillet 2007
Mise à jour en juillet 2023

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Catégories de permis moto

Pour en savoir plus sur les différentes catégories de permis moto (AM, A1, A2, A) en France, lire l’article
Les catégories de permis moto

Catégories de véhicules

Pour en savoir plus sur les différentes catégories de motocycles en France, lire l’article
Les nouvelles catégories de motos

Questions fréquemment posées

Comment s’organisent la formation et les examens ?

Les heures de conduite sont réparties entre une formation « hors circulation » et « en circulation ».

Il est nécessaire d’avoir réussi l’examen hors circulation (communément appelée le plateau) avant de se présenter à l’épreuve en circulation (la route).

La partie « plateau » valide la maîtrise de la machine. Vous y apprendrez à maîtriser la moto à l’arrêt, puis en vous déplaçant au pas (avec et sans passager), puis à vive allure.

La partie « route » s’avère semblable à l’épreuve de conduite automobile en circulation, à ceci près que le formateur ou l’examinateur n’est pas avec vous sur la moto, mais vous suit à bord d’une voiture-école en vous guidant par radio.

Combien d’heures de cours ?

La loi impose un minimum de 20 heures de conduite obligatoire pour le permis A2 (8 h de plateau et 12 heures en circulation), plus une heure d’évaluation obligatoire (en théorie), soit 21 heures au total.
Pour en savoir plus sur l’évaluation, lire L’évaluation, un moment crucial.

J’insiste bien sur le fait que ce volume de 20 heures constitue le minimum légal, et non une norme, encore moins un maximum !

Ce volume de formation minimal est de 15 heures si l’on est déjà titulaire du permis A1 (à partir de 16 ans, pour les machines de 50 cm3 et plus jusque 125 cm3).
Attention, seuls les possesseurs d’un permis A1 passé par examen bénéficient de cette disposition, et pas les possesseurs d’un permis de moins de 125 cm3 par équivalence, comme les titulaires d’un permis B de plus de deux ans.
Pour en savoir plus sur ce point, lire Se former pour rouler en 125.

Dans la réalité, peu d’élèves arrivent à obtenir leur permis A2 en moins de 25 heures.
Surtout parmi les grands débutants, ceux qui ne possèdent aucune expérience moto avant de commencer leur formation initiale pour préparer leur permis A2.
La moyenne du volume de formation tourne entre 30 et 35 heures de cours au total.
Cette moyenne recouvre de très grandes disparités, avec une petite partie des élèves qui font 20 à 25 heures, une majorité qui tourne entre 25 et 35 heures, une partie autour de 40 heures et des cas particuliers à plus de 50-60 heures, jusque 80 voire 100 heures de cours.

Dans les grandes villes et notamment Paris, cela pourra être plus long qu’ailleurs.
Pourquoi ? D’une part, parce qu’il y a beaucoup d’élèves, mais peu de centres d’examen, donc de places d’examen. D’autre part, parce que très peu d’écoles franciliennes disposent de leur piste privée sur place.
Soit elles partagent des pistes (ce qui génère de l’attente), soit elles utilisent des pistes éloignées, qui imposent des temps de trajet conséquents pour s’y rendre, soit les deux à la fois.

Conséquence, vous payez pour quatre heures de cours, mais vous mettez 30 minutes pour aller sur la piste, autant pour en revenir et sur place, vous passez un tiers du temps à attendre votre tour. En toute logique, le temps d’entraînement effectif est réduit et vous mettrez bien plus de temps à arriver au niveau requis pour l’examen.

Autre biais, avec beaucoup d’élèves et peu de formateurs, les cours moto en agglomération sont souvent collectifs, avec trois à six voire dix élèves par moniteur. Là encore, en toute logique, la qualité de l’enseignement sera moins bonne qu’en petite ville ou campagne où le moniteur encadre un ou deux élèves à la fois.

Le règlement de l’examen prévoit un minimum d’heures à faire en formation dite « hors circulation » (ce que l’on appelle communément le plateau), soit 8 heures.
En réalité, la plupart des élèves en font beaucoup plus : deux, trois, quatre fois, cinq fois, six fois plus.

Chacun apprend à son rythme.
Certains ont besoin de plus de temps que d’autres, certains sont handicapés par des facteurs physiques (surpoids, sens de l’équilibre perturbé, séquelles d’alcoolisme ou d’usage de drogues) ou psychologiques (traumatisme lié à un accident, manque de confiance),  des difficultés d’apprentissage ou de concentration…

Les femmes ont souvent besoin de plus de temps pour prendre confiance en elles-mêmes.
Les personnes de plus de 40-50 ans ont souvent besoin d’un temps d’apprentissage plus long et une condition physique moins bonne.
Cela ne veut pas dire que ces personnes n’y arriveront pas, juste que ce sera plus long que pour la plupart des jeunes hommes.
Bien entendu, il existe des exceptions, dans toutes les populations et dans les deux sens.

Combien de temps pour passer le permis ?

Compte tenu de la forte demande, des plannings d’examens, du manque d’inspecteurs, de la pénurie de moniteurs deux-roues… comptez facilement deux à trois mois avec un enseignement traditionnel (avec deux séances par semaine) entre votre premier cours et votre réussite à l’examen du permis de conduire.
Si vous ratez votre plateau plus d’une fois, vous risquez de devoir attendre de deux semaines à un mois avant de pouvoir le retenter.

Comptez de deux semaines à un mois supplémentaire pour préparer l’épreuve théorique.
Ce ne sera pas le plus facile, passer de 30 fautes à moins de 5 prend plusieurs semaines…

Certaines écoles moto proposent des stages intensifs de quatre ou cinq jours qui permettent de passer le permis en une semaine (ou presque).
Intéressant, mais risqué.
A réserver à ceux qui possèdent déjà une bonne expérience du deux-roues, en 50 ou en 125 cm3. Car si vous ratez votre premier passage, il vous faudra attendre bien plus longtemps avant de repasser.
Pour en savoir plus sur ce point, lire l’article « Trouver une bonne moto-école« .

Combien ça coûte ?

Le coût du permis moto est extrêmement variable selon le lieu (province/Ile de France, ville/campagne) et surtout selon le nombre d’heures prises.
Le tarif horaire des cours pour le permis moto se situe entre 35 et 60 €.
La plupart des moto-écoles proposent des forfaits allant de 500 € à 1.000 € pour 20 heures de conduite et une seule présentation à l’examen du plateau et de circulation.

De plus, il est nécessaire de réussir l’épreuve théorique moto, ce qui impose d’inclure dans le budget le coût de la formation (de 25 € à 150 € selon la formule d’apprentissage choisie) et les frais de présentation à l’examen (30 euros).

Pour info, vous avez parfaitement le droit de vous entraîner chez vous avec un DVD ou une solution d’apprentissage sur le web et de vous présenter en candidat libre à l’examen du code.
Vous viendrez ensuite vous inscrire à la moto-école, ils ne peuvent rien dire.
Pour en savoir plus, lire L’examen du permis moto – Le code.

Par ailleurs, n’oubliez pas d’ajouter dans votre budget le coût de l’équipement motard minimal : casque, gants, blouson.
Compter entre 500 et 1.000 euros.
Pour en savoir plus, lire Réfléchir à son premier équipement motard.

Et encore, ce prix « de base » s’entend à condition de réussir l’examen du premier coup.
Autrement, il faudra payer des heures de cours supplémentaires – entre deux et… 40-50 pour certain(e)s – et les frais d’une nouvelle présentation à l’examen, une fois, deux fois…

A mon sens, il convient de prévoir au total environ 1.500 euros (en province, 2.000 euros sur Paris)
A moins que vous soyez particulièrement doué(e) ou possédiez déjà une forte expérience de la conduite en moto (le scooter ne compte pas, ou peu).

Et pour ce prix, j’ai quoi ?

Les forfaits proposés n’ont presque jamais un contenu identique, tenez-en compte lors de vos comparaisons.

Certains forfaits incluent toutes les prestations, y compris l’examen de code, et il n’y aura rien d’autre à payer.
D’autres n’incluent pas les frais de dossier, le forfait code, la présentation à l’examen du code et n’offrent parfois pas un nombre d’heures identiques.
Lisez bien tout et surtout ce qui est écrit en petit, tout en bas du verso du joli prospectus…

Important : ce ne sont pas forcément les moto écoles les moins chères qui sont les meilleures !

Il convient de prendre avant tout en considération la qualité de l’enseignement pour la sélection de sa moto école.
Méfiez-vous des prix trop bas qui peuvent cacher quelque chose de louche et parfois une arnaque.
Mais il existe aussi de très bonnes moto-écoles proposant des tarifs intéressants.
Lire Trouver une bonne moto-école.

Faites bien vos calculs avant de vous engager dans l’aventure du permis moto.
Assurez-vous que vous aurez les moyens d’aller jusqu’au bout et que vous ne serez pas dans l’obligation d’abandonner en cours de route, faute de financement.

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Questions subsidiaires

D’où vient l’expression « passer son plateau » dans le permis moto ?

L’épreuve technique hors circulation, que l’on passe pour les permis moto et du groupe lourd (pour les poids lourds, transports en commun et remorques), est appelée communément « plateau ».
Elle se déroule en effet sur un plateau technique, une large surface plane dédiée à cet effet, protégée de la circulation.

Faut-il repasser le code de la route ?

Oui.
Depuis le 1er mars 2020, une « épreuve théorique moto » (ETM) concerne tous les candidats aux permis de conduire moto (A1 et A2).
Les seuls dispensés sont ceux qui ont obtenu un permis de conduire après le 1er mars 2015 et qui se sont déposés avant le 1er mars 2020 leur dossier d’inscription au permis de conduire moto. Et encore, leur dispense n’est valable que s’ils obtiennent le plateau avant le 1er septembre 2020.

Est-ce plus dur pour une fille ?

Il n’existe aucune incompatibilité ou impossibilité pour une femme de rouler à moto, pas plus que pour un homme.
Environ 15% des nouveaux permis moto sont des femmes, en moyenne nationale.
Ce pourcentage est en croissance, faible mais durable, depuis 2004.
Et l’écart du taux de réussite entre hommes et femmes est négligeable, autour de 1%.

Si le poids ou la taille des motos vous effraient, le mieux est de débuter sur une 125, certaines sont très basses et/ou « légères ».
Mais n’en faites pas une montagne ! Il s’agit de rouler avec, pas de tomber avec. Les motos sont faciles à tenir en équilibre. Même seule, il existe des techniques pour relever une moto sans effort.
L’important est de commencer très modestement et d’y aller progressivement pour prendre confiance.
Prenez déjà 5-6 heures de cours en 125 dans une moto-école. Si cela vous plait, continuer sur une 500 avec selle basse et tranquillement passer le permis.

Le fait d’être une fille ne constitue pas un handicap, au contraire. Les filles sont souvent plus studieuses, plus sérieuses, elles répètent un exercice jusqu’à obtenir le meilleur résultat possible. Tandis que la plupart des garçons se satisfont d’un seul bon résultat et passent à l’exercice suivant.
Ce n’est pas le sexe qui compte, mais l’adéquation entre le gabarit physique, la machine et l’expérience. Je connais des filles de 1,75 m qui n’ont aucun souci à conduire un trail. Des bouts de femme de 1,60 m qui manient des machines de 300 kilos (mais avec 20 ans d’expérience). Et à l’inverse, des hommes de moins de 1,70 m qui galèrent avec leur moto…

Pour aller plus loin, lire cet article proposé par la Mutuelle des Motards.

Puis-je conduire une moto avec le permis voiture ?

NON !
Vous n’avez pas le droit de conduire une moto avec le seul permis B, même obtenu depuis plus de 10 ans, 20 ans, 30 ans…
Le permis de conduire catégorie B (voiture) ne donne en aucun cas l’équivalence de la catégorie A2 ou A (moto de plus de 125 cm3).
Depuis 1996, une ancienneté de deux ans du permis B confère l’équivalence du permis A1, pour les motos et scooters de 125 cm3 et moins (et 15 chevaux maximum).
Depuis 2011, cette ancienneté de deux ans de permis B est assortie de l’obligation de suivre une initiation à la conduite d’un deux-roues motorisé sur une durée d’au moins sept heures.

En situation de suspension ou rétention de permis de conduire, puis-je passer le permis moto ?

Une mesure de suspension ou rétention du permis s’applique à toutes les catégories de permis.
Si c’est le cas, vous ne pourrez passer aucun examen de permis de conduire pendant toute cette période. Votre permis A serait suspendu automatiquement et ne vous serait d’ailleurs même pas délivré. Par ailleurs, étant sous le coup d’une suspension, vous ne pourrez assurer aucun véhicule.
Si vous êtes en situation de rétention de permis, dans l’attente du jugement qui décidera de la suspension, vous pouvez légalement passer un examen de permis. Sauf que de toute façon, la mesure de suspension à venir vaudra aussi pour le permis que vous viendrez d’obtenir. Tout ce que vous aurez gagné sera une période de quelques semaines pendant lesquelles vous pourrez conduire une moto, mais vous n’aurez ensuite plus le droit de vous en servir.

Et après le permis moto ?

En plus de l’enseignement de base, si bien dispensé soit-il, il vous faudra ROULER car rien ne remplacera jamais l’accumulation des tours de roues, surtout si vous n’avez jamais fait de trial, de moto-cross, de circuit ou – il faut bien le dire sans pour autant le recommander – si vous n’avez jamais roulé en fraude au préalable.

C’est sur la route, dans la circulation, confronté(e) aux situations particulières de l’usage quotidien que vous apprendrez vraiment à utiliser votre machine avec la maîtrise exigée dans les manoeuvres et à vous comporter, sur la voie publique, d’une manière conforme à celle exigée par le code de la route…

Souvenez-vous bien que le permis moto, c’est comme le bac : en lui-même, il ne donne rien, sauf le droit d’aller plus loin.
Concernant la moto, on pourrait même parler de devoir.

En tant que motard citoyen, vous avez le devoir de continuer à vous former, à vous améliorer.
Pour vous, pour les autres, pour devenir un « bon » motard qui donnera une bonne image de notre communauté.

Cela commence par lire d’autres articles de ce site…

186 thoughts on “Passer le permis moto en France”
  1. Bonjour,
    Merci pour votre site et pour tous vos conseils en matière d’apprentissage de la conduite d’une moto et pour tous les conseils en matière de motocyclisme.
    Aujourd’hui j’ai passé l’examen du plateau près de Rennes. Et ce fut un échec retentissant. Je ne partais pas vraiment confiant (les motos m’ont toujours impressionné et tenu en respect). Bien des articles de Passion Moto Sécurité m’ont aidé mais dans mon cas, la crispation et l’appréhension restent fortes.
    Finalement, j’ai échoué sur le lent chronométré deux fois de suite à deux endroits différents (sortie de piste). L’entraînement sur le lent se passait pourtant assez bien en général ces derniers temps même s’il y avait des moments d’hésitation et des pieds posés de temps à autre. J’appréhendais bien davantage pour le demi-tour avec passager, à cause du poids en plus et du comportement différent de la moto. Déjà que ce n’est pas simple au début quand on est seul, rajouter un passager me paraît casse-gueule. Surtout que je doute que beaucoup de motards novices aient envie de transporter quelqu’un juste après avoir décroché le permis. Je sais pas, ça demande une maîtrise et une confiance qu’on n’a pas forcément avec 25-30 heures de plateau !
    Cet examen me rend chèvre. Cela fait des jours que je sens la pression monter. Le plaisir de la moto viendra peut-être avec le temps et l’expérience, mais pour le moment ce n’est pas une partie de plaisir. Du coup, nombre de commentaires de mes moniteurs (chevronnés) me désespèrent, notamment sur le fait que « la moto, c’est du plaisir »… Pour moi, non, pas du tout. Y a un gros décalage entre ce qu’ils me disent et ce qui se passe réellement dans ma tête pour l’instant.
    Bref, je repasserai sans doute l’examen du plateau avec une autre moto-école et sur une piste d’examen plus proches de chez moi. Je pense que la distance et la fatigue de la journée de taf s’accumulent.
    Bien à vous.

      1. Merci encore à vous pour vos précieux articles, cela m’aide beaucoup en cette période de reprise de la moto après mon premier échec en juillet dernier. Bon, ce n’est pas glorieux et pas très constant d’une session à l’autre, mais quand ça roule bien, c’est agréable ! J’ai décidé de retrouver mon ancienne moto-école finalement, quitte à faire des kilomètres en plus. Quelques heures de leçons dans une autre moto-école ne m’ont pas rassuré sur la méthode employée par rapport à ce que j’avais appris et à peu près, mais pas suffisamment, maîtrisé il y a quelques mois (contrepoids dans le lent, notamment, une mauvaise habitude selon la deuxième moto-école, ce qui m’a perturbé).
        Bref, ça repart doucement, en espérant réussir cette épreuve du plateau !

  2. Le plateau, voila la poule aux œufs d’or des auto école, en effet faire faire l’idiot entre des quilles sur un parking et dire que l’on apprend à faire de la moto comme ça, c’est à hurler !!!
    En effet, il n’y a qu’a voir les statistiques, 70 % des morts en moto ont moins de 2 ans de permis, et encore 70% de ces victimes d’accidents le fond toutes seules…
    Mais jamais les auto école se remettrons en question…Bien sur.

  3. Bonjour,
    Je viens de passer mon premier examen hors circulation et malheureusement échec. Là ou je m’en veux le plus c’est sur mon premier passage, lors de la remonté pour le slalom à 40km/h j’ai pris le premier plot du mauvais côté, Je ne m’en suis même rendu compte tellement j’étais stressé. Tous le reste était bon. Du coup je me rends compte que le STRESS sera la chose le plus compliqué lors de l’examen.
    Ma question est la suivante, j’ai fouillé un peu partout et je n’ai pas trouvé de réponse pertinente.
    Combien de fois est-il possible de passer l’épreuve hors circulation si il y a une limite ?

    1. Il y a une limite.
      « Les candidats ayant obtenu un résultat favorable à l’épreuve théorique générale motocyclette des catégories A1 et A2 conservent le bénéfice de leur admissibilité pour cinq épreuves pratiques pour chacune de ces catégories et à la condition qu’un délai maximum de cinq ans ne se soit pas écoulé depuis l’obtention de cette admissibilité. »
      A partir du moment où tu as réussi l’ETM, tu as droit à cinq présentations aux épreuves pratiques sur une période de cinq ans.
      Si tu rates cinq fois le plateau, tu devras recommencer à zéro et repasser l’ETM.
      Si tu rates trois fois le plateau, puis que tu réussis, mais que tu rates ensuite deux fois l’exam en circulation, cela fera cinq échecs, donc même punition.

      Et je rappelle qu’il existe l’article Gérer son stress à l’examen.

      1. Bonjour,
        Dans le dernier exemple:
        l’ETM; Ok,
        le Plateau; OK à la quatrième présentation,
        la Circulation; Ratée à la deuxième présentation,
        Alors 5 échecs et donc annulation de l’ETM mais qu’en est-il du Plateau? Est-il lui aussi annulé?

        1. Comme déjà dit, la validation de l’ETM reste valable pour cinq ans OU pour cinq épreuves pratiques.
          Une épreuve pratique est comptabilisée à chaque échec à l’épreuve hors circulation et à chaque échec à l’épreuve en circulation.
          La validation de l’épreuve hors circulation (plateau) des permis A1 et A2 est elle acquise pour trois ans seulement (de date à date) OU pour cinq épreuves en circulation.

          Donc…
          Dans l’exemple que tu donnes, la personne devra repasser l’ETM et la circu, mais pas le plateau.
          Sauf si le succès au plateau date de plus de trois ans, auquel cas il faudra repasser l’ETM + le plateau.

          1. Bonjour,
            Ok, c’est clair (même si il a fallu que je relise deux ou trois fois la réponse pour que mon esprit de motard arrive à s’imprégner de la logique administrative… mdr), merci.

            Pendant que l’on y est, c’est quand étrange que des échecs à l’examen du plateau aient une incidence sur le fait de pouvoir annulé l’ETM; les performances dans les exercices du plateau ne s’appuient pas sur la connaissance du code de la route à mon sens…

            1. En fait, il s’agit d’une « survivance » issue du permis B (voiture)…
              Dans le temps, quand un canddiat échouait plusieurs fois à l’unique épreuve pratique du permis auto, en circulation forcément, on considérait qu’il y avait sans doute un problème de compréhension du code de la route.
              D’où l’obligation de repasser l’épreuve de code.

              Sauf que pour les permis autres que le B (moto et poids lourds), il y a deux épreuves pratiques, une hors circulation et une en circulation.
              L’épreuve HC intervient en premier.
              Du coup, cinq échecs HC = invalidation de l’épreuve théorique.
              Ce qui, sur le papier, est complètement con, en effet…
              Mais c’est une pure logique administrative.

    2. Bonjour,
      Plateau passé hier à 15h00 et cette fois-ci à été la bonne.
      On a beau être performant lors de l’entrainement le facteur émotionnel est vraiment le plus compliqué à appréhender et maîtriser. Il est déterminant le jour de l’examen..
      Un GRAND Merci à tous ceux qui permettent de faire vivre se site rempli de riches informations et conseils aux combien précieux pour le passage du permis.
      Plus qu’à continuer à parcourir se site pour apprendre la conduite sur route et ce concentrer pour l’examen sur la route.
      Bon courage à ceux qui passent ou doivent passer le plateau

  4. Bonjour les motards,

    Je souhaiterai confirmer une chose.

    En février 2020 j’ai passé le plateau (3 passages : 2 échec et 1 réussite) un peu plus tard (la semaine de la nouvelle réforme moto) j’ai passé la circulation pour laquelle je n’étais pas du tout prête par rapport aux nouveaux placements sur la route !
    Du coup j’ai passé la circulation en étant assez hésitante, résultat : toutes les petites cases au maximum de point sauf le partage de la chaussée en rouge avec un petit commentaire « trajectoire non maîtrisée ».
    Bon tant pis ça arrive, je reprend des cours sauf que notre ami le COVID fait son apparition, nouvelle date de passage en mi-novembre !
    Mais rebelote encore un confinement donc l’école de conduite ferme.

    J’ai donc deux questions : Au vu de mes précédents passages, est-ce qu’il ne me reste qu’un seul essai pour la circulation avant de devoir repasser le code ?
    De plus est-ce que j’ai bien un délai de 3 ans max à partir de l’obtention du plateau pour pouvoir passer la circulation ?

    J’ai du mal à avoir des réponses de la part de mon école de conduite alors je me tourne vers vous.
    Merci d’avance 🙂

    1. Beaucoup de questions sur ce sujet en ce moment…
      La réglementation du permis de conduire impose un nouveau passage de l’épreuve théorique tous les cinq échecs à un examen pratique.

      Vous avez validé le plateau en février 2020, votre réussite est valable pour trois ans ou cinq tentatives.
      Il vous reste donc quatre tentatives pour l’examen en circulation.
      Si vous êtes recalée encore quatre fois, alors il faudra passer l’ETM et repasser le plateau.

      Vous avez bien un délai de trois ans pour valider la circu à partir de la date d’obtention du plateau, donc jusque février 2023.

      C’est juste dingue que les écoles de conduite ne sachent pas répondre à ce genre de questions !

  5. Question qui va avec le permis de conduire : en cas de suspension, on perd l’intégralité (auto/moto/poids lourd…). Quelqu’un a une idée si la perte intégrale a déjà été attaquée devant la cour européenne de justice? En plus le faire de revenir en A2, ce qui me priverais de mon gros cube.

    1. Effectivement, si le permis de conduire est suspendu / invalidé / annulé, c’est valable pour toutes les catégories.
      Cela dit, le fait de repasser en A2 (permis moto débutant) n’arrive que si le permis est invalidé (solde de points nul) ou annulé (par décision de justice suite à une infraction grave).
      Un permis A suspendu (temporairement) reste en catégorie A quand l’usager retrouve ses droits.

      C’est la loi depuis 1992, ça va faire 30 ans, tout le monde est censé être au courant.
      Si vous commettez des infractions graves, vous savez ce que vous risquez, faut pas venir pleurer après…

      Depuis le temps, pas mal d’avocats ont essayé de contourner cette loi et aucun n’y est parvenu.
      C’est comme ça que ça marche en France aujourd’hui. Faut faire avec.

  6. Bonjour , Je veux passer le permis A2 et je me suis inscrit dans une moto
    école près de chez . J’ai donc commencer à réviser l’ETM et me sentant près
    j’ai passer l’ETM avec succès ,sauf que étant déjà titulaire du permis b et
    ayant déjà un neph attribué en 2013 j’ai pas attendu la validation de
    l’ANTS de mon dossier pour la catégorie moto et je me suis inscrit avec mon
    NEPH qui figure sur mon permis de conduire Donc ma question et la suivante
    L’ETM et il quand même valider vu que j’ai un NEPH mais que j’ai pas
    attendu la validation de l’ANTS pour l’ajout de la catégorie A2 sur mon
    permis ? Par avance merci de votre réponse Cordialement

    1. Ah là, je crains que vous ayez confondu vitesse et précipitation…
      Un numéro NEPH est attaché à un titre de conduite, et non à une personne !
      Le numéro que vous avez sur votre permis actuel ne concerne que ce permis, avec la catégorie B.
      Et pas du tout votre futur permis A2.
      Votre ETM validée ne sera donc pas reconnue comme valable par l’administration, vous devrez la repasser avec le bon NEPH délivré par l’ANTS.

  7. Il n’y a pas besoin d’aller en région parisienne pour constater des abus.
    Même dans certaines grandes villes les motos écoles abusent.
    C’est notamment le cas de XXX à Nantes qui est à bannir des centres de formation.

    1. Sans autre explication, sans argument… cela ressemble juste à de la publicité négative.
      C’est pourquoi j’ai anonymisé le nom de l’établissement de conduite.

  8. Bonjour je souhaité passer mon permis 125 mais je suis resté bloqué au code depuis bien trop longtemps pour diverse raison j’aimerais savoir combien de temps le passage du permis et valable ?

  9. Bonjour,
    Je me renseigne sur le passage du permis en candidat libre, qui semble avoir été « facilité » depuis début 2017 mais j’ai quand même quelques intérogations.
    A priori pour le code, pas de soucis, on passe par la poste.
    Mais pour la pratique, c’est un peu plus flou.
    – Ou peut on s’entraîner sans être emmerdé par les forces de l’ordre ?
    – Pour le passage du plateau, il faut donc venir avec sa propre moto, ou celle d’un ami ?
    – L’entrainement pour la circu, comment faire ? Même si ce n’est pas l’examen le plus compliqué (je conduis en voiture depuis 18 ans) mais il est toujours bon de s’entrainer en conditions réélles.
    – Le jour du passage du permis, il faut donc venir avec une moto et une voiture ? Un accompagnateur est t’il obligatoire ?

    Bref, quelques questions pour lesquelles on trouve pas vraiment de réponses sur le net.
    Merci d’avance.

    1. Avant tout, il faut savoir qu’il est extrêmement difficile de présenter en candidat libre les examens pratiques du permis de conduire moto.

      Pour s’entraîner, il faut une piste hors circulation, sécurisée, avec les bons marquages au sol et une moto protégée contre les chutes.
      Si propriété privée, il faut l’autorisation écrite du propriétaire pour cet usage.
      Si site public (route désaffectée), il faut l’autorisation écrite des pouvoirs publics (en général, la municipalité).

      Pour l’examen plateau, il faut une moto homologuée pour l’examen et surtout assurée pour cet usage.

      Pour l’examen en circulation, il faut en plus un véhicule d’accompagnement assuré pour cet usage et un accompagnateur qui possède les permis moto et voiture.

      1. Merci pour tes réponses.

        En effet, ca semble assez difficile. De plus, les textes ne sont pas spécialement très clair, et sont surtout axés sur le permis auto.
        Qu’entend tu par « homologué pour l’examen » ? Si j’ia bien compris les textes, il faut que la moto soit adaptés au passage du permis (donc de la catégorie A2)

        1. Bonjour,
          Merci beaucoup pour votre site.
          Ma mère a récemment raté le plateau à cause d’une erreur bête. Cela l’ennui de repayer les heures de préparation (environ 50€ à chaque fois) et l’examen (75€ dans son auto école). Comme elle est prête et que nous avons les moyens techniques et spatiaux pour qu’elle s’entraîne, je pense que nous pourrions nous intéresser au passage en candidat libre. Mais, je ne trouve pas les textes de loi qui en parlent? Pourriez-vous me donner les références s’il vous plait ? Je tombe toujours sur des informations sur le permis voiture.
          Merci d’avance

          1. Presque personne ne présente l’examen du permis de conduire moto en candidat libre.

            Il ne suffit pas de pouvoir s’entraîner.
            Le passage des deux examens pratiques (hors circulation et en circulation) suppose plusieurs conditions :
            – fournir une moto de la catégorie visée, assurée spécifiquement pour le passage de l’examen auprès d’un assureur qui accepte qu’elle soit conduite par une personne non titulaire du permis moto (seuls les assureurs spécialisés pour les écoles de conduite proposent ce type de contrat) ;
            – fournir un accompagnateur titulaire de la catégorie de permis visée,
            – pour la circulation, fournir un véhicule automobile homologué et là encore, assuré pour encadrer le passage de l’examen.

            De plus, dans certains centres d’examen, il est demandé au candidat (plutôt à son école) de fournir le matériel radio pour l’examen en circulation.

            A moins de travailler dans le milieu de l’enseignement de la conduite et/ou de se faire prêter/louer les véhicules demandés, il est impossible pour un simple particulier de présenter le permis A2 en candidat libre.
            Si votre mère peut s’entraîner en dehors des leçons d’école, tant mieux, vous économisez déjà de l’argent.

            Attention quand même aux questions d’assurance, elle ne sera pas couverte en cas d’accident puisqu’elle n’est pas titulaire du permis.
            Sachez que comme dans tout commerce, les tarifs sont libres et négociables.
            Vous pouvez tout à fait demander à négocier les frais de présentation à l’examen.
            Ou à changer d’école.

            Dernier point, de mon expérience professionnelle depuis plus de dix ans, l’échec au plateau sur « une erreur bête », cela n’existe pas…
            Cela supposerait d’avoir commis deux fois une erreur « bête » mais éliminatoire sur un des trois parcours pratiques, puisque tous comportent deux essais.
            Il est bien plus probable que votre mère soit prête techniquement, mais qu’elle n’ait pas su gérer le stress de l’examen, responsable de 99% des échecs (hors épreuve d’interrogation orale).
            Et là, le fait de s’entraîner hors école ou de se présenter en candidat libre n’y changera rien.

  10. Bonjour Flatfab 🙂

    Je vois pas mal de gens poser des questions alors voici la mienne .. :
    j’ai fait beaucoup d’heures de plateau dans mon auto école (notamment car raté le plateau , consommées par tranches de 3H à chaque fois. Problème : se rendre et revenir du plateau prend à chaque fois 30+30 min soit 1h soit .. 2h passés sur le plateau (qui est en fait un parking partagé avec d’autres moto écoles)

    Donc j’ai passé 11h de mes heures de formation dans la circulation à aller et revenir au / du plateau.

    J’ai exposé ce « problème » à ma moto école (parisienne) qui m’a répondu .. « oui pour cette raison on déduit 3h et ne on ne vous demande que 9h de circulation » .. bien évidemment à payer 9×56 €

    Sauf que je ne sais pas d’où sortent ces « 3h » déduites » de façon assez euh.. arbitraire je pense? et je crois qu’il y a un souci à faire payer le temps de trajet jusqu’au plateau puisque ce n’est .. pas du plateau .. et qu’ils disent que ça n’est pas de la circulation car pas d’accompagnement pédagogique … alors que pourtant ils veulent quand même déduire 3h.

    Une idée de quoi faire? 🙂 Je trouve qu’il y a la des méthodes Assez douteuses.

    Merci !

    1. C’est hélas une pratique assez répandue en région parisienne, où les pistes d’entraînement sont souvent éloignées du garage, avec des temps de trajet de 15 à 45 minutes, aller et retour.
      Effectivement, ces heures « perdues » ne sont pas de véritables cours en circulation, l’élève n’y apprend rien. C’est du temps passé sur la moto, qui mobilise un formateur, mais qui n’est pas de la formation.
      Je n’ai pas de solution sur ce sujet.

      1. Merci! j’ai contacté la Préfecture de Police de Paris ainsi que le Ministère de l’Intérieur pour leur faire part de ce probleme 🙂 j’essayerai de venir poster le dénouement ici si l’information peut profiter à d’autres

        1. Dans ce cas, mieux vaut contacter la sous-direction de l’éducation routière et du permis de conduire au 01 40 81 83 26.
          Ou à son responsable, pierre.ginefri [ à ] interieur.gouv.fr
          Ou au Bureau des permis de conduire de la Préfecture de police : 92, boulevard Ney 75018 PARIS tél. : 01 58 80 80 80.

  11. Bonjour,
    Je suis actuellement à la recherche d’une bonne moto-école sur Lyon pour mon fils âgé de 23 ans. (si bonnes adresses je suis preneur…). J’ai moi-même passé le permis il y a bientôt 5 ans à 62 ans…
    Mais le but de ce commentaire est la question suivante:

    Je constate dans les quelques moto-écoles visitées que le premier forfait est bien de 20h de cours dont 8 sur plateau comme la loi le demande.

    Cependant, j’avais pu à l’époque moduler cette répartition facilement avec mon moniteur (20h de plateau + 4 heures – en supplément – pour la circulation car permis B depuis 45 ans). 4 heures supplémentaires m’ont donc été facturées.

    Mais partout aujourd’hui on me dit que cette répartition ‘officielle’ ne peut être dérogée et qu’au delà de 8h de plateau (dont tout le monde sait qu’il en faut en moyenne 20) on passe en heures supplémentaires facturées pour garder ensuite les 12 heures de circulation, là où au contraire (quand on a déjà le permis B) il en faut en général beaucoup moins (j’en ai fait 4).

    Donc au lieu de payer 4 h supp dans mon exemple on en paie 12!!!. et c’est le minimum bien souvent…..

    Est-ce que cette pratique est ‘légale’ (on ne veut pas contredire la loi même si elle est mal faite) ou n’est ce pas simplement que le bon moyen pour facturer (en toute légalité) bon nombre d’heures en plus sans avouer dès le départ que comme le dit FlatFab ce ne sera pas 650 ou 700 euros mais d’office 1000 euros le permis A?

    û

    1. C’est légal.
      En fait, c’est la première école qui a fait dans l’illégalité (relative) en ne vous facturant que quatre heures de circulation. Vous avez dû vous apercevoir depuis que ce n’est pas du tout la même chose de conduire à moto qu’en voiture et que l’expérience du permis B ne sert que peu à moto.
      De plus, votre fils n’a pas votre expérience en voiture et il lui sera vraiment utile de suivre 12 heures de cours en circulation.
      Mais attention, à condition que ce soit bien 12 heures de « vrais » cours en circulation, dont au moins la moitié passés réellement au guidon (et pas dans la voiture à regarder les autres, ni à faire tout le temps les mêmes trajets).

      Une bonne adresse en région lyonnaise : Moto Club Prévention, à St-Pierre de Chandieu.
      Le patron est un formateur sérieux (et sympa) et gros avantage, la piste est sur place.

      1. Je ne suis pas du tout d’accord avec toi, Fabien, quand tu affirmes que « l’expérience du permis B ne sert que peu à moto. » Si cette expérience n’est effectivement pas suffisante pour conduire une moto en sécurité, elle n’en constitue pas moins le tronc commun que devraient acquérir tous les usagers de la route. Il suffit d’ailleurs de lire ton article « Nos trucs pour « bien » conduire » http://moto-securite.fr/bien-conduire/ pour s’apercevoir que la grande majorité de tes conseils s’applique à tous les conducteurs de véhicules à moteur, et pas seulement aux motards.

        1. L’expérience de la route en général est utile pour l’analyse de situation, donc effectivement utile pour tous les conducteurs, quel que soit le véhicule.
          Mais c’est tout.
          Outre l’évidente différence dans le maniement du véhicule lui-même, une moto ne se conduit pas pareil qu’une voiture en termes de placement sur la chaussée, de trajectoire en virage, de gestion de l’adhérence, de comportement par rapport aux autres véhicules… Et c’est encore plus patent lors des situations dégradées, de nuit ou sous la pluie par exemple.
          Sans parler des situations particulières comme le transport de passager ou la conduite en groupe.
          On ne peut pas se fonder sur l’expérience automobile pour se dire qu’on saura forcément « bien » conduire à moto.

          1. « On ne peut pas se fonder sur l’expérience automobile pour se dire qu’on saura forcément « bien » conduire à moto. »
            Bien sûr que non, on ne peut pas comparer la conduite d’une moto à celle d’une automobile, mais le jeune permis moto qui n’a jamais conduit une voiture aura beaucoup plus d’expérience à accumuler qu’un automobiliste aguerri, et sera donc bien plus en danger quand l’un et l’autre devront au même moment apprendre à bien conduire leur moto.
            Tu insistes à juste titre sur la spécificité de la conduite d’une moto. Je voulais simplement souligner que, quel que soit le véhicule utilisé, l’analyse de la situation sur la route est la mère de la sécurité.

  12. Bonjour,
    Je viens vers vous car je rencontre un problème avec mon auto école avec le permis A.
    Je m’explique, j’ai eu mon plateau au bout de 4 fois. Ce mardi, 11/10, je me suis présentée pour la 7ème fois afin d’avoir la circu.
    Là, l’inspecteur refuse mon passage, car on à le droit qu’à 5 échecs, et j’en était à 6 echecs et 7ème passage. Du coup mon code s’annule.
    Très bien, donc là, je viens à mon problème, qui est que j’ai payé mes 2 derniers passages avec route soit 225€.
    Aujourd’hui, on me dit que le jour ou j’ai eu mon plateau, le passage de la circu qui vient ensuite et compris comme un seul passage. Et qu’il ne me doivent que l’exam du 11/10 mais pas le précédent.
    Concernant l’acquisition du plateau moto, ils n’ont pas su me répondre, à savoir s’il restait valable ou si j’avais tout à repasser.
    Je ne sais pas vers qui me tourner

    Merci pour vos conseils

    Autant dire que si j’ai tout à repasser, je lâche l’affaire et je prendrai une 125 Van Van, tant pis pour la moto!

    1. Si je récapitule…
      Trois présentations plateau, échecs. Succès à la quatrième présentation.
      Deux présentations circulation, échecs.
      Refus d’examen à la troisième présentation circulation.
      C’est bien ça ?

      Si c’est bien ça, l’inspecteur qui t’a refusée l’examen le 11/10 s’est planté.
      Je suppose qu’il était assez âgé ? Car il est resté sur l’ancienne réglementation.
      Depuis 2013, l’arrêté du 20 avril 2012 fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire, version consolidée au 12 octobre 2016, prévoit que :
      « Sous réserve du respect des autres dispositions du présent article 2, les candidats ayant obtenu un résultat favorable à l’épreuve hors circulation des catégories A1, A2, A et BE en conservent le bénéfice pour cinq épreuves en circulation et à condition qu’un délai de trois ans au maximum ne se soit pas écoulé depuis la réussite à l’épreuve hors circulation. (…) »

      Avant, on appliquait un autre article du même arrêté qui disait que :
      « Les candidats ayant obtenu un résultat favorable à l’épreuve théorique générale conservent le bénéfice de leur admissibilité pour cinq épreuves pratiques par catégorie et à la condition qu’un délai maximum de cinq ans ne se soit pas écoulé depuis l’obtention de cette admissibilité ; une épreuve pratique est comptabilisée à chaque échec à l’épreuve hors circulation des catégories concernées et à chaque échec à l’épreuve en circulation. »

      Mais le texte a été mis à jour et dorénavant, quand tu réussis le plateau, tu as droit à cinq tentatives en circu sur une période de trois ans maxi, quel que soit le nombre d’échecs au plateau avant.

      Ils ne connaissent vraiment pas la réglementation dans ton école…

      Voilà pour l’aspect administratif.
      Pour l’aspect financier, si je comprends bien, tu as payé 225 euros pour les deux dernières présentations ?
      Plus de 100 euros la présentation ?? Ce doit être en Ile-de-France, non ?

      Les frais de présentation à l’examen sont censés payer le temps de présence de l’accompagnateur (en général, un formateur qui ne fait forcément pas de cours pendant ce temps-là) et les frais de déplacement du véhicule accompagnateur (carburant, assurance, usure).
      En général, on compte le prix d’une heure de cours, mais quand il y a trois candidats ou plus, c’est carrément rentable.
      De plus, ces frais de présentation sont strictement encadrés depuis 2015 : s’agissant des permis A1 et A2, ils ne peuvent excéder les prix appliqués par l’établissement pour une heure et demie de formation.

      En l’occurrence, si tu as payé cinq fois les frais de présentation à l’examen (plus deux autres, une en plateau et une en circu qui sont généralement comprises dans le forfait initial), tu les as bien engraissés, ils peuvent sans problème te rembourser au moins la dernière présentation, surtout que l’erreur est de leur côté : l’accompagnateur aurait dû connaître son boulot, intervenir auprès de l’inspecteur, lui demander de se renseigner auprès de la préfecture et/ou du délégué départemental.

      Le remboursement relève du geste commercial, mais il me paraît être la moindre des choses.

      1. Bonjour,

        Merci pour ta réponse.
        L’examinateur doit avoir une petite quarantaine d’année. Si j’ai bien compris j’ai le droit à 5 passages une fois que j’ai le plateau
        Concernant l’auto école, il y effectivement un dysfonctionnement.
        Je suis dans le 76, Et pour le coup, ils sont assez arrangent pour les tarifs des heures et ne sont pas très cher.
        l’exam est à 60€ la secrétaire à arrondit mes heures à 3h au lieu de 3h30 plus les 2 exam pour un total de 225€. Ce qui fait l heure à 35h, ça me parait cohérent
        Je vais me déplacée aujourd hui, mais si le patron n est pas là, je ne vais avancé avec la secrétaire.
        En tout cas merci, je vais imprimer ce que tu m’a dit pour les acticles afin de leur montrer et qu’ils apprennent leur taf un peu mieux que celà.
        Peut-être du coup, que je pourrai le repasser bientôt avec un peu de chance, même si je l ai un peu amer là!

          1. Après avoir imprimé et lu la totatlité de l’article, c est bien stipulé qu’après 5 échecs, le code s’annule. Par contre je n arrive pas à savoir si réellement je conserve mon plateau. Normalement oui, mais c’est pas simple et l’auto école n a pas su me répondre.
            Merci pour vos comm qui ‘ont bien éclairé

            1. Selon la dernière version du texte, tu gardes la validité de ton plateau pour cinq présentations en circulation sur cinq ans.
              Même si tu dois repasser ton code, tu n’as pas à repasser le plateau ensuite.
              Sauf si tu rates la circu encore trois fois, évidemment…

  13. Inscrit début avril 2016 à l’auto Ecole RER Neuilly Plaisance pour permis moto A : forfait complet avec 20h + code, permis obtenu mi-juin du 1er coup à 53 ans, merci Bernard !

    Organisation efficace et bien rodée, enseignement de qualité, toujours dans la bonne humeur et avec des encouragements, 1 à 3 personnes par cours, chacun sa moto, en bon état, avec ABS, Plateau à 30mn, un peu encombré le samedi mais partagé dans une bonne ambiance avec les autres moto-écoles

    Je pense que mon expérience de conduite quotidienne de 125 (scoot et moto) depuis mes 16 ans et mon tempérament sportif, + l’écoute des conseils avisés de mon moniteur, ont été primordiaux pour obtenir le permis rapidement : j’ai immédiatement été à l’aise sur les parcours lents et rapides du plateau, ainsi que dans la circulation dans toutes les conditions.

    Pour le code, pas évident, il m’a fallu une semaine pour descendre sous la barre des 5 fautes, et j’ai parfois encore eu 7 ou 8 fautes après. A l’examen, beaucoup de questions très faciles ne nécessitant même pas de potasser le code (un stop, je passe ou je cède le passage …) et une dizaine de questions tellement ambigües que je ne suis toujours pas sur de la bonne réponse, mais il faut croire que j’ai répondu correctement à la plupart puisque je l’ai eu !

    Le passage des examens pratiques s’est fait sans grand stress, avec des inspecteurs courtois et qui appliquent strictement la procédure.
    Attention toutefois au parcours lent : sans échauffement, j’ai raté mon 1er passage alors que habituellement j’étais très à l’aise, mais j’ai fait largement plus de 20s au 2eme passage.
    Pour le rapide, j’ai trouvé que les lignes au sol étaient plus visibles qu’à l’entrainement.
    Attention aussi aux fiches, j’ai vu plusieurs candidats échouer à cette dernière étape du plateau : il faut quand même bien les connaitre, l’inspecteur m’a laissé parler, et m’a seulement posé une question pour me faire dire un des rares points que j’avais omis; j’avais commencé à les apprendre juste 2-3 jours avant (un peu juste), et ça m’a couté pas mal d’effort pour arriver à les restituer correctement. A noter qu’il faut bien veiller à respecter les termes attendus aux 2 séries de questions au début du plateau (pour chaque feux : pas cassé, propre et fonctionne, …).

    Pour la circulation, j’ai conduit normalement, et j’ai eu un parcours sans difficulté (pas de piéton qui se précipite sous mes roues, …), mais j’ai du lutter contre certaines de mes habitudes pour prendre les giratoires conformément au code, respecter les limitations de vitesse, bien montrer avec insistance que je surveille les angles morts, ce que je fais toujours bien sur, mais de manière plus (trop ?) discrète, …

    Et enfin merci à ce site qui m’a bien aidé dans l’obtention de mon permis.

    1. Comme quoi c’est possible.
      Merci pour ce témoignage et toutes mes félicitations pour ta réussite !

  14. Bonjour,

    Voilà c’est officiel depuis quelques heures et je peux l’écrire : J’ai mon permis moto !!!

    Je suis vraiment content. A 35 ans, je réalise un projet que j’avais depuis des années. Toujours attiré par la moto, l’envie de passer le permis était venue avec mes premières balades en tant que passager il y a une dizaine d’années. C’est moi qui serai au guidon désormais !!! Le passage de ce permis restera comme une aventure et une expérience plus intense que je ne l’imaginais.

    L’investissement en temps, le fort engagement émotionnel bien différent que lors du passage du permis voiture. S’entraîner par tous les temps, tomber, échouer avec le fameux « J’arrête tout !! » Pour finalement se relever, se remettre en question après chaque séance et enfin réussir, Sans oublier la solidarité entre élèves, la « relation » particulière avec le formateur. Bref on ne passe pas ce permis par hasard et il faut le mériter !!!

    Mon bilan :

    – Permis obtenu au bout de 24 Heures.
    – Plateau loupé une fois.
    – Coût total de 950 Euros.

    J’ai eu la chance d’être dans une super école. Deux élèves et jamais plus par cours, places d’examens hyper rapides à avoir (repassage du deuxième plateau seulement une semaine et demie après le premier) bref je m’en sors bien et souhaite la même chose à tous ceux qui veulent se lancer.

    Maintenant commence le vrai apprentissage. Premiers tours de roues sans gilet ni oreillette prévus dans une semaine, le temps d’avoir la moto. Je me suis inscrit à une journée moto organisée d’ici peu de temps par l’EDSR proche de chez moi afin de continuer ma formation.

    Merci Flatfab pour ton super site et un grand V à tous !!!

    Cédric

  15. Eh bien moi ce qui me sidère c’est la force de caractère et l’abnégation des gens qui arrivent à passer plusieurs fois l’examen sans se décourager !

    27 ans, 9 ans de permis B sans aucun indident 20h de plateau où je passe tout sans problème, mais un seul et unique échec au plateau m’a suffit à arrêter malgré mon envie de faire de la moto !

    On est pas tous fait pour ça il faut croire !

  16. Bonsoir à tous,

    j’ai 25 ans, je fais 1m55 pour 45 kg et j’en suis à mes 3 heures de plateaux avec… 5 chutes à mon actif.
    Le doute commence fortement à s’insinuer surtout que mon moniteur veut déjà me faire faire de la circulation avec ronds-points et démarrages en côtes en pleine heure de pointe…

    Deux questions : vais-je y arriver et est ce normal de commencer si tôt la circu ou c’est moi qui m’angoisse trop ?
    Avec le permis B, au moins le mono avait lui aussi le contrôle de la voiture !!!
    Merci d’avance pour vos réponses.

    1. Cinq chutes en trois heures, ce n’est pas glorieux, mais cela n’a rien de dramatique. Pour moi, cela veut surtout dire que ton formateur n’est pas très compétent car il n’est pas normal qu’un(e) débutant(e) chute en tout début de formation, c’est a priori signe qu’un certain nombre de choses ont été mal expliquées.

      Qu’appelles-tu « faire de la circulation » ? S’agit-il de prendre la moto pour effectuer le trajet entre le bureau et le plateau ? Combien de temps dure ce trajet ? Ou s’agit-il de rouler pendant une heure, voire deux ?
      Des démarrages en côte ne devraient pas te poser de problème si tu as appris à démarrer correctement. Si cela t’angoisse, il faut croire que ce n’est pas le cas. C’est donc à travailler.

      Quoi qu’il arrive, tu dois te sentir en confiance. Personne ne peut t’obliger à rouler sur la voie publique, au milieu du trafic, si tu ne t’y sens pas prête.
      Mais peut-être que l’éloignement de la piste ne laisse pas le choix ? Tu dis que tu ne veux pas rouler en pleine heure de pointe, mais as-tu la possibilité de prendre des cours à d’autres horaires ?
      Encore une fois, on voit là l’importance de se renseigner AVANT de s’engager avec une école moto.

      1. Merci pour ta réponse si rapide.
        En effet, il y a 20 min entre l’auto école et le plateau, c’est donc mon mono qui m’y emmène sur la moto…
        Le fait de tomber ne me vexe absolument pas, je voudrais juste savoir si c’est normal ou bien si c’est un signe que je ne suis pas douée ou faite pour ça.

        Ce qui me fait surtout peur c’est de tomber en plein milieu de la circulation ou de blesser un piéton, ou encore créer un accident.

        1. Personne n’est « fait » ou « pas fait » pour la moto… La progression est plus rapide pour certain(e)s que pour d’autres. Je ne dirais pas que c’est « normal » de tomber sur les premières heures de plateau, mais c’est courant.

          Par contre, même si cela n’altère pas ta confiance en toi, les chutes sur le plateau peuvent aussi te faire mal, causer des blessures, même légères. Il est important de te sentir protégée et pour cela, de porter des protections sur les articulations.

          Il y a toujours des risques à rouler sur la voie publique, mais si tu prépares le permis moto, c’est bien pour arriver à ça au final. Et je te rappelle que ton formateur te suit en voiture en te donnant toutes les indications par radio.

    2. Bonjour Camille,

      J’ai mon permis depuis 1980 et je mesure 1,65m.

      Je peux te dire que je me suis vautré un certain nombre de fois à l’arrêt 🙂

      Bon faut se dire que c’est comme ça quand on est pas grand. Par contre, dès qu’on roule, on est plutôt avantagé par rapport à un grand.
      Tu apprendras à ne poser qu’un pied, mais il te faudra du temps avant d’être à l’aise. Et de toute façon il y aura toujours des arrêts qui pourront se terminer par terre. C’est plus vexant que grave, ca arrive aussi à des plus grand, mais nous on a une excuse 🙂

      Je te conseille de demander à ton formateur des exercices de démarrage/arrêt pour te mettre en confiance et apprendre à ne poser qu’un pied.

      Bon courage

      1. Merci !
        en fait les chutes ne me vexent pas, je n’ai pas l’égo pour ça 🙂 et quand je tombe, c’est dans le slalom. Et puis bien sûr mon mono est là pour m’aider à redresser la moto quand elle est par terre mais en circulation ça ne sera pas le cas….

        encore merci

    3. Bonjour Camille,

      Courage. J’ai passé mon permis au printemps dernier et lors de la première séance de plateau (par tranches de 3h00 aussi), j’ai chuté 4 fois. Toujours au même passage d’ailleurs (je butais dessus et j’y revenais comme un bon bourrin …), c’est-à-dire dans les virages autour des premiers cônes (je penchais un peu la moto pour tourner, mais je calais, donc patatras).

      Le moniteur m’avais pourtant bien expliqué la manip, mais je restituais mal car je n’avais en réalité rien intégré.

      A la deuxième session, j’avais visiblement intégré et ça passait presque tout bien, sans aucune chute en tout cas. Et deux sessions plus tard encore, j’ai eu mon plateau au premier coup avec cinq A.

      Il y a quelques manip et le comportement de la moto à « intégrer ». Ca ne peut pas venir du premier coup à moins d’avoir pas mal roulé en 125 auparavant (à mon avis), mais ne t’inquiètes pas, ça vient toujours.

      En revanche, je n’ai pas commencé la circu avant d’avoir obtenu le plateau (règle de la moto-école où j’étais – et des textes je pense aussi). C’est plus sûr d’y aller par étapes, tout de même.

      1. Non, la réglementation française ne prévoit pas qu’il faille impérativement avoir obtenu l’examen plateau avant de commencer les cours en circulation. C’est juste une convention prise par beaucoup d’écoles moto.

        1. Ah ok. Merci pour la précision !

          Mais j’avoue que se lancer dans la circulation en ville (ronds-points, piétons, …) sans maitriser le patinage, c’est un peu osé quand même.

          1. Ah ça, tout à fait !
            C’est la responsabilité professionnelle du formateur qui doit estimer quand son élève possède le niveau de maîtrise nécessaire pour circuler sur la voie publique sans danger pour lui-même ou les autres.

        2. Pour ma part, je stagnais un peu sur le plateau, du coup le moniteur m’a proposé de faire deux heures de circu.
          Ça m’a fait beaucoup de bien, ça remotive vachement et le plateau après s’est bien mieux passé.
          Le fait de pouvoir passer quelques vitesses et rouler « sans s’arrêter » (le plateau, on arrive vite au bord…) m’a permis de moins appréhender la prise de vitesse. Et puis ça redonne le moral, on ne doute plus une fois qu’on y a pris gout ! 🙂

          1. Tout à fait !
            Je le fais aussi, parfois, quand j’ai un élève en cours individuel qui galère, hop ! on part rouler une heure ou deux. C’est excellent pour la motivation, ça permet de respirer et surtout, l’élève s’aperçoit qu’il « sait » rouler (à condition de tout lui dire à l’oreillette, quand même), ça requinque.
            Mais il y a des pré-requis. D’abord que l’élève sache se débrouiller un minimum avec la moto, donc après au moins cinq à dix heures de plateau. Ensuite, qu’il soit en cours individuel, je ne peux pas laisser d’autres élèves seuls sur le plateau. Enfin, que l’environnement routier s’y prête, avec des routes faciles, hors agglomération et hors heures de pointe.

            1. Oui, je pense que faire de la circulation m’aiderait à prendre confiance mais encore une fois je ne crois pas qu’après 3 heures de plateau je sois prête.

        1. Chute autour des premiers cônes = le patinage, le patinage, le patinage (plus précisément, autour des cônes, il faut relâcher un petit peu le patinage – pas complètement – pour donner un peu de motricité à la moto).

          Ne t’inquiètes pas, la maîtrise du point de patinage, c’est ce sur quoi 100% des débutants butent.

          Avant mes départs au lent (après mes chutes en tout cas …), je faisais toujours jouer – doucement – l’embrayage en maintenant le frein avant. Lorsque la moto s’enfonce sur sa fourche, c’est que ça commence à patiner. Ca permet de bien sentir le point de patinage de la moto sur laquelle tu es et de se fixer (dans la « mémoire des doigts » en quelque sorte) un repère d’ouverture de l’embrayage pour attaquer le parcours.

          1. Il y a aussi, bien souvent, les pertes d’équilibre dues à des mouvements brusques, à un manque de sensation et de maîtrise du point d’équilibre.
            Ainsi que le classique freinage brutal de l’avant avec le guidon braqué…

            1. Ok, merci pour vos réponses rassurantes, ça fait plaisir et du bien, mes prochaines heures sont lundi 24, j’espère vous donner de bonnes nouvelles.

              bonnes continuations et encore merci !

  17. Bonjour, je viens d’obtenir mon permis moto.

    Lorsque j’ai repris des leçons de code il y a un an déjà, je n’imaginais pas tout ce que cela impliquerait.

    L’étape du code, déjà.
    Se retrouver avec des 16-18 ans qui pensent qu’on a perdu tous ses points ou qu’on n’a pas été foutu d’obtenir ce papier à leur âge, poser le livret « code moto » bien en évidence devant soi pour garder un peu de dignité, revoir les diapos et se dire « Mais comment diable ai-je pu faire moins de 5 erreurs à cette épreuve stupide il y a 15 ans ??? »… Un grand moment de solitude !

    Ensuite, le plateau. Les cours du soir après le boulot, les plots qu’on bouffe à en vomir, les échecs répétés, les frayeurs du moniteur (le pauvre, il aura tout vu avec moi)… je me souviendrai toujours d’un évitement foireux où ma trajectoire de sortie était tellement pourrie qu’il m’a vue foncer droit sur lui, son visage a changé d’un coup et il s’est mis à courir pour sauver sa peau, et finalement j’ai redressé et me suis sagement arrêtée entre les 4 plots.

    Puis la conduite, j’ai cru me sentir libérée de ces maudits cônes mais à la place j’ai bouffé le stress de la ville, des ronds points, de la circulation. L’examen qui arrive bien plus vite que nécessaire, que j’ai obtenu, et me voilà finalement avec une moto entre les pattes.

    Joie, bonheur ? Que nenni !

    Je ne m’étais pas du tout préparée à ce coup de blues d’après permis.
    Je me voyais déjà joyeusement partir en vadrouille, insouciante, libre !
    Alors qu’en réalité, sortir la moto, réapprendre à la manier et affronter la circulation dans la foulée est une véritable épreuve, stressante et désagréable, avec en prime les 80 kilos de mon compagnon collés à mon derrière. « Quand tu seras à l’aise avec moi derrière, tu pourras balader n’importe qui ! » me dit-il. Ou encore « Si tu commences dur, ce sera facile après ». De toute façon, on n’a qu’une moto pour deux pour le moment, alors pas le choix !

    Un deuxième permis commence donc, sauf que maintenant je n’ai plus le dossard fluo qui excuse les erreurs ou les hésitations, plus de voiture suiveuse qui me protège des autres usagers, plus de protection sur la moto. Le stress est décuplé, la machine est différente, le plaisir écrasé par le stress. Tout est à refaire.

    C’est la quatrième étape du permis (la plus longue ?), la plupart la vivent sereinement mais moi je n’y parviens pas pour le moment.

    1. Salut Hélène

      C’est assez drôle car dans ton commentaire, je me suis un peu retrouvée au début du permis moto et presqu’à la fin. Oui effectivement, le permis moto (plateau et circu) n’a rien de facile et effectivement il y a une quatrième étape qui n’en finit pas : mais il faut rouler tous les jours.

      Depuis deux ans que j’ai mon permis et que je roule depuis une année maintenant, c’est le stress dans les embouteillages de la ville (Genève), par où vais-je passer pour éviter une montée et ne pas redémarrer en côte (montagne), juste le simple fait d’aller faire le plein d’essence sans se casser la figure…. et puis dernière en date quand je suis allée laver ma moto : bien stoppée sauf que mon pied droit a glissé sur l’eau savonneuse mélange avec de l’huile et hop par terre !

      Tous les jours quand je prends la moto : c’est compliqué. Mais le plaisir de conduire ma moto est plus fort. Je ne me prends pas la tête. Oui je me fais klaxonner car je ne démarre pas assez vite, Oui je me fais engueuler quand je reste dans la file des voitures (pas la peine d’avoir une moto si c’est pour rester là dixit un mec en colère qui était pressé…) Oui oui et oui…. mais il faut rester zen, dompter ta moto pour ne faire plus qu’un et là tu auras tout gagné.

      Je te souhaite bon courage et surtout prends ton temps pour maitriser… Bonne route à toi et à tous V

      1. Ouf, je suis donc normale… En tout cas bien déterminée à passer ce cap le plus vite possible. (Si ça me prend autant d’heures que le permis, j’en suis pas encore sortie, mdr ! Mais au moins c’est gratuit.)

    2. Essayes peut être de commencer … cool.
      Déjà en solo sans passager c’est plus facile et ensuite essayer de rouler dans des endroits et aux heures ou il y a peu de circulation.
      Donc au moins au début cela permet de se faire la main.

      1. En effet, sans passager ça va déjà beaucoup mieux ! Et c’est vrai qu’après quelques centaines de kilomètres je me sens déjà plus à l’aise même si j’ai encore de nombreux ratés, notamment à basse vitesse. Prochaine étape : arrêter de déclencher le ventilo de la machine !

        1. Bonjour,

          J’ai 33 ans et j’ai obtenu le permis moto fin juillet 2016 sans avoir d’expérience de conduite en deux roues. Je suis donc moi aussi confronté à la solitude de la conduite avec les incertitudes que l’on éprouve au sein de la circulation d’une grande ville. En effet, je roule à Marseille, ville bien connue et reconnue pour la dangerosité et l’imprévisibilité des usagers de la route (quelque soit le nombre de roues du véhicule motorisé).

          Toutefois, j’ai appris, avec le permis voiture, à être peu à peu hermétique aux coups de pression qui sont donnés par les grands esprits qui estiment que nous n’avançons pas assez vite ou que nous ne démarrons pas assez rapidement au feu rouge (lorsqu’il passe au vert bien entendu).
          Qu’ils gueulent, fulminent etc… Cela ne changera en rien le fait que je prenne mon temps à découvrir les particularités de la conduite moto « en circulation ». Bien évidemment, j’éprouve toujours une part de stress quand j’enfourche l’engin mais je suis d’accord avec Marie-Jo quand elle dit que le plaisir de conduire l’emporte sur le stress. Personnellement, si ce n’était pas le cas, j’arrêterai immédiatement car la moto est, et doit, à mon sens, rester une source de plaisir, d’évasion…

          Je pense effectivement qu’il vaut mieux commencer à conduire en solo pour se familiariser avec ce que l’on n’a pas pu forcément découvrir au cours des leçons de conduite. D’autant que, je ne sais pas pour vous, mais, à titre personnel, je n’ai eu que 6 petites heures de conduite « circu » avant de passer le permis. La totalité de mon forfait de 20h y est passé pour me permettre de réussir le plateau (obtenu du premier coup mais avec un stress pas possible). Il a donc fallu que je prenne des heures de conduite supplémentaires (facturées en sus bien entendu) avant d’obtenir le précieux sésame.

          Ensuite, sur le fait de tomber, mieux vaut chuter en cours de conduite qu’en situation « réelle ». Cela m’est arrivé à plusieurs reprises et je pense que c’est comme cela que l’on apprend, que l’on repère nos erreurs. La mienne était de regarder par terre. Et comme me disait mon formateur (que je remercie d’ailleurs pour sa patience, ses conseils éclairés et son exigence), tu vas là où tu regardes quand tu conduis une moto. Dans cet ordre d’idée, si tu regardes par terre…

          Enfin, je pense qu’il vaut mieux prendre le temps entre deux leçons de conduite que ce soit sur plateau ou en circu, histoire de se laisser le temps de digérer et d’intégrer ce que l’on a appris, vécu au cours d’une leçon plutôt que de vouloir enchainer les heures rapidement pour passer le plus vite possible le permis. J’ai mis quasiment un an pour obtenir le permis moto (il a fallu que je repasse le code de la route qui n’était plus valide) et je pense, après coup, que ça n’a pas été une mauvaise chose. Au contraire, je pense que passer le permis et conduire une moto s’apparente davantage à un marathon qu’à un sprint.

          Voili Voilou pour le témoignage de mon expérience.

          Bon courage à tous et courage pour ceux qui affrontent les épreuves.

    3. bonjour
      je suis contente de lire que je ne suis pas la seule à galérer avec le permis moto.
      J ai 28 ans et je me suis inscrite au permis moto il y a 2 mois. J ai commencé a conduire, en plateau que mercredi et j ai l impression dêtre une catastrophe,c est même décourageant! 6 hr de conduite sur 3 jours et déjà 5 chutes! Moi qui me voyais ,un peu comme toi, rouler cheveux au vent et sensation de liberté dans le ventre, je me demande si je ne devrais pas tout laisser tomber .
      Demain, à nouveau 2 hr de plateau, c est un peu l angoisse qui prend le dessus ( peur de la chute , perte d équilibre , poids de la moto…) sur le plaisir.

      1. Si ça continue, ce serait peut-être une bonne idée de songer à changer d’école et/ou de formateur…
        Ou au moins de mettre les choses au point avec ton formateur ! Il y a visiblement des fondamentaux qui t’ont manqué sur les premières leçons.
        Cela dit, ne te décourage pas trop vite : tu n’en es qu’au tout début, rien de dramatique.

        Dis-toi aussi que tu as peut-être besoin de plus de temps pour apprendre, surtout si tu découvres complètement la pratique moto.
        Les cours intensifs, ce n’est pas pour tout le monde. Laisse-toi le temps d’assimiler et de récupérer.

      2. A ma première leçon de plateau, je suis tombé 4 fois (je calais en tournant au passager des quilles, sur le lent).

        J’ai eu mon plateau à la première tentative, avec 5 A et sans utiliser de second passage, quelques semaines plus tard.

        Donc il n’y a pas de quoi désespérer, mais un truc qui m’a été très utile pour intégrer ce qu’il fallait faire est d’espacer les leçons (jamais moins d’une semaine entre deux leçons – c’est mon emploi du temps qui a voulu ça, mais au final c’était très bien comme ça).

        Prends peut-être le temps de souffler et de « digérer » entre deux cours, ça passera mieux.

      3. Si tu savais combien d’heures il m’a fallu… 52 heures de plateau, sans déconner ! Chaque leçon durait 2h , sur piste privée, avec une moto par élève et 3 élèves maxi. Je le précise car ce n’est pas le cas partout, j’ai eu des conditions idéales ! Alors tu vois, faut pas se mettre la pression. Accroche-toi et tu franchiras cette étape. Cela m’a paru trèèèèès long et insurmontable, j’en avais ras-le-bol, j’ai fini par détester les cônes et tout ce qui s’y rapporte. Et puis finalement un jour on y arrive. Courage !

        1. Ça me rappelle des souvenirs !
          Tu a peu être obtenu le permis en 2010 précisément le 9 juin !
          Ou je me trompe ,
          Jean

          1. Si c’est bien à moi que tu réponds, j’ai eu le permis il y a à peine un mois. (Mais ça veut dire que mon cas n’est ni unique, ni désespéré 😉 )

            1. Bonjour Hélène,
              J’aimerais passer mon permis gros cube et suis également de Genève.
              Serait-il possible de savoir où vous avez fait vos nombreux cours avec moniteur ?
              J’ai moins de 10 heures de conduite seule, 2 chutes à mon actif et souhaiterais y remédier car je n’ose plus rouler toute seule.. ^^ »
              Vous pouvez sans autre me répondre par e-mail à wairoro@yahoo.com
              D’avance merci.

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