Présentation et réglementation des différentes épreuves pratiques de l’examen hors circulation (plateau) pour les permis A1 et A2 en France. Ce volet est consacré aux détails de la réglementation qui encadre les examens de conduite.
Première publication en août 2023
Explications détaillées sur l’épreuve plateau du permis moto français. L’article original étant devenu très long et difficile à lire, il a été scindé en plusieurs parties (liens en fin d’article). Ce volet présente les détails du réglement de l’examen et de la piste.
Rappels de réglementation
La piste doit mesurer au moins 130 mètres de long et 6 mètres de large.
L’aire de maniabilité doit présenter l’aspect d’un sol plat et horizontal, être asphaltée ou cimentée, ne pas comporter d’obstacle dangereux, en particulier aux extrémités et être exempte de gravillons susceptibles d’entraîner un dérapage.
Si cette piste d’examen ne comporte ne serait-ce que des « traces d’humidité », y compris en dehors de la zone de freinage, la limite maximale de l’exercice de freinage est portée à la ligne C4, au lieu de la ligne C5.
Le candidat doit obligatoirement effectuer le parcours retenu, aucune erreur de parcours n’est admise.
En général, un des deux parcours prévus pour l’examen plateau est tiré au sort par un des premiers candidats convoqués de chaque demi-journée.
Dans la réalité, l’inspecteur est libre de faire ce qu’il veut : faire tirer au sort une fois pour toute la session ou à chaque épreuve, tirer au sort lui-même ou le faire faire par un formateur ou par un élève…
Il est interdit par le règlement d’examen de changer de machine.
Les différentes épreuves doivent se dérouler sur la même motocyclette, à l’exception de l’exercice de déplacement sans l’aide du moteur qui pourra être réalisé sur une motocyclette différente, étant entendu que celle-ci est du même modèle que celle utilisée par le candidat pour la suite de l’épreuve.
Par contre, les candidats ne sont pas obligés d’utiliser tous la même machine. Vous pouvez demander au formateur accompagnateur d’amener deux motos à l’examen et utiliser l’une ou l’autre pour vos épreuves. Mais vous n’avez pas le droit de changer en cours d’épreuve, bien évidemment.
Le changement de machine pour les autres exercices n’est autorisé qu’au cas où la moto utilisée serait rendue inutilisable au cours de l’un de ceux-ci.
Si un réglage du ralenti de la motocyclette est nécessaire, il ne peut être effectué que par le candidat et à sa seule initiative durant l’essai.
Les rétroviseurs équipant la motocyclette ne doivent pas être déréglés ou rentrés lors des exercices.
Il est strictement interdit de s’échauffer sur les parcours d’examen sous peine d’une exclusion immédiate.
Éventuellement, il peut être possible de s’échauffer sur la piste du centre d’examen, mais toujours en dehors des parcours mis en place. Et souvent hors de la zone des parcours, même s’ils ne sont pas encore mis en place.
En revanche, vous avez le droit de parcourir la piste d’examen à pied.
Vous avez droit à deux essais pour réaliser l’ensemble du parcours.
Si vous avez réussi le parcours sans moteur, pas besoin de le refaire.
Votre second essai commence directement avec le parcours à allure lente.
La réalisation d’un essai est terminée après le franchissement de la dernière porte, motocyclette arrêtée, candidat(e) pied(s) au sol.
Ce qui peut se passer après avoir franchi complètement la dernière porte et s’être arrêté n’est pas pris en compte.
Au cours d’un essai, le fait que le candidat ne poursuive pas l’exercice et revienne au point de départ, suite à une ou plusieurs erreurs (entraînant une notation C), ne signifie pas qu’il abandonne l’examen.
Chaque candidat a la faculté de terminer son parcours ou de revenir au point de départ.
Les éventuelles erreurs commises en zones neutralisées (entre deux essais) ne sont pas prises en compte lors de l’évaluation.
Seule exception à cette règle : la chute reste éliminatoire, quels qu’en soient l’endroit et la cause. Exemples : chute provoquée par la montée ou descente du passager, perte d’équilibre à l’issue du freinage ou de l’évitement…
Une chute entraîne l’échec immédiat et l’interruption de l’examen.
La chute est définie par la moto couchée avec un point d’appui au sol autre que les pneumatiques.
La chute n’est prise en compte que lors de la réalisation d’un essai, pas entre deux essais.
Une chute de la moto entraîne la notation C et l’arrêt immédiat de l’examen.
Détails de la piste d’examen
L’image ci-dessous est disponible en très haute résolution.
N’hésitez pas à l’agrandir ou à la télécharger pour la détailler.
Passion Moto Sécurité est un site gratuit et bénévole.
Pour soutenir notre démarche d’information pour la sécurité routière des motards, vous pouvez nous aider (à partir de 1 euro ou juste en visionnant des publicités) grâce à la page Tipeee !
Pensez-y…
Merci d’avance !
La grille de notation de l’épreuve plateau :
Vidéo d’explication de la notation, par Fred de MonPermisMoto.com :