Premier gilet airbag moto autonome et interne au monde pour les motards de route, ce produit français constitue l’événement de l’année 2018 dans le monde de la sécurité des usagers de deux-roues moteur. Retour en détails sur cette innovation, son histoire, ses avantages et ses lacunes pour un article qui tente de faire le tour du sujet…

Première publication : janvier 2019.
Mise à jour en novembre 2020.

Cet article a été rédigé avec la contribution du docteur Lucien Castagnera, ancien praticien hospitalier à l’unité de Pathologie Rachidienne du CHU Pellegrin de Bordeaux, et un des essayeurs français du gilet Révolution, abonné de ce site avec le pseudonyme « B-testeur ».
Je les en remercie chaleureusement !

Il est à lire en complément des deux articles généraux consacrés à l’airbag moto :

J’insiste sur l’utilité de lire le premier de ces articles afin de bien prendre conscience des avantages et des limites du gilet airbag moto.

J’ai choisi de consacrer un article spécifique au gilet airbag moto conçu par In&motion (et comme d’habitude, de le faire aussi exhaustif que possible) pour plusieurs raisons :

  • cette première technologique représente une innovation à l’avenir de laquelle je crois (en tant que gilet autonome interne), même si elle n’est pas encore parfaite et pose pas mal de questions ;
  • l’avènement de ce gilet a été un feuilleton des années 2017 et 2018, il est utile en 2019 d’en faire le bilan et le résumé, maintenant que le produit est commercialisé pour le grand public ;
  • je ne voulais pas surcharger l’article générique sur les modèles de gilets avec des détails sur ce produit, afin de ne pas l’avantager ou le désavantager par rapport aux autres ;
  • plusieurs de mes amis motards ont été bêta-testeurs de la version d’essai et m’ont rapporté nombre d’infos sur le développement du produit.

Un parcours du combattant

L’histoire de ce gilet, depuis les premiers temps de sa conception en 2015 jusqu’à sa commercialisation en série fin 2018, a constitué un véritable feuilleton, avec moult rebondissements, obstacles, retards…
Petit retour en arrière.

A l’origine du produit figure l’équipe d’une « jeune pousse » française, nommée In&motion, fondée en 2014 et située à Chavanod, près d’Annecy, en Haute-Savoie.

La start-up est présidée par trois trentenaires : Rémi THOMAS, Valentin HONORE et Pierre-François TISSOT, tous trois ingénieurs de formation et issus de la même école, l’ECAM Lyon (École catholique d’Arts et Métiers).

Ils conçoivent un produit destiné aux skieurs, réalisé avec leur partenaire suédois POC – spécialisé lui dans les protections et casque pour ski et vélo. 
Récompensé par plusieurs prix (CES Innovation Award, ISPO Gold Award, Red Dot), cet airbag se présente sous la forme d’un gilet équipé de capteurs capables de détecter une chute, puis de déclencher le gonflement d’un coussin en un temps extrêmement réduit.

Assez vite leur vient l’idée de le faire évoluer pour un usage à moto et à cheval.
Pas totalement une surprise puisque, juste avant de co-fonder In&motion en tant que « business developer », Pierre-François Tissot, motard depuis son adolescence (surnommé « Pef », que vous verrez ci-dessous dans toutes les vidéos publiées par l’entreprise et que je remercie personnellement pour m’avoir consacré 1h30 à répondre à mes questions) a notamment travaillé en 2012-2013 comme directeur commercial chez Hélite, un des grands acteurs français du gilet airbag moto.

Au bout de quelques mois de recherche et développement apparaît la première version du produit, baptisée Airbag Revolution.

En 2016, elle est intégrée par l’équipementier moto français Ixon dans ses combinaisons piste pour les pilotes partenaires, au point d’être retenue – avec Dainese et Alpinestars – par l’IRTA (International Road Racing Teams Associationassociation des teams du championnat du monde de vitesse) pour équiper les pilotes du championnat du monde dans les trois catégories Moto3, Moto2 et MotoGP, ceux-ci devant obligatoirement porter un airbag depuis la saison 2018.

Dans ce partenariat, In&motion réalise le boîtier électronique intégré (nommé In&Box), qui mesure à peu près la taille d’un gros smartphone, tandis qu’Ixon fabrique le vêtement lui-même, le gilet qui accueille le boîtier.

Fin 2016, In&motion propose une version « route » du Revolution.
L’entreprise lance une phase sans précédent de « bêta test » : au lieu de recourir à des pilotes essayeurs privés, ils recrutent au travers des réseaux sociaux 500 motardes et motards bénévoles (baptisés « insiders ») dans huit pays d’Europe pour leur fournir (gratuitement) un exemplaire du gilet et les faire rouler avec.

Objectif annoncé : réaliser au moins un million de kilomètres pendant cette phase d’essai.

Le résultat a dépassé les espérances puisque ce sont pas moins de 10.000 motards, conducteurs et passagers, qui ont répondu à l’appel entre octobre 2016 et mars 2017!
Il a fallu en sélectionner 500 (dont 250 en France et 12 en Belgique), puis organiser des rencontres physiques dans les principales villes européennes pour une remise en mains propres à partir de mai 2017  : chaque élu(e) s’est vu confier un airbag à sa taille, avec un badge comportant son nom et la marque de sa moto, avant une description individuelle sur le fonctionnement de cet airbag.

Cette phase d’essai à grande échelle devait durer 180 jours…
Elle s’est au final étendue sur près de 18 mois !

Les premiers mois se passent plutôt bien.
Retrouvez les impressions de Bruno, un des motards testeurs, qui en parle sur son blog en trois épisodes :
Episode 1
Episode 2
Episode 3

Mais à partir de l’été 2017, les relations commencent à se tendre entre Ixon et une partie de la communauté des In&Insiders.
Sur le groupe Facebook privé qui les regroupe, de nombreux posts de testeurs restent sans réponse. Les dirigeants d’In&motion promettent de prendre en compte les remarques des testeurs, mais dans les faits, la plupart d’entre elles restent lettre morte.
Une partie des testeurs reproche notamment à l’entreprise un manque de transparence, comme par exemple de ne leur donner aucune information sur les suggestions d’améliorations prises en compte pour la version de série, si ce n’est une annonce sur quatre points :

  • la qualité de la doublure en mesh 3D,
  • l’introduction/extraction du boitier électronique,
  • l’esthétique,
  • l’autonomie de la batterie (mais sans précision chiffrée).

Dans l’autre sens, l’équipe d’In&motion déplore qu’un quart environ des essayeurs sélectionnés n’a plus donné signe de vie après remise du gilet et souligne qu’elle a pris en compte 27 points sur une liste de 38 améliorations proposées par les essayeurs.

Principal motif de récrimination, la date de commercialisation de la version finale du produit.
En effet, la version Revolution est un produit de pré-série, prêté aux testeurs, mais qu’ils n’ont pas le droit de garder. Il souffre de plusieurs lacunes et les testeurs (ainsi que plusieurs centaines de motards qui ont passé des pré-commandes) attendent avec impatience la version commerciale qui doit résoudre ces problèmes.
D’abord annoncée pour la rentrée 2017, cette version finale est reportée plusieurs fois, jusqu’à être prévue pour la rentrée 2018… avec un an de retard !
Et encore, les premiers exemplaires n’en seront finalement livrés qu’à partir du mois d’octobre 2018.
De guerre lasse, de nombreux motards ont jeté l’éponge.

Deuxième point de cristallisation des rancoeurs, les conditions d’acquisition de la version de série par les bêta-testeurs.
Il a toujours été clair que ces derniers ne pourraient ni garder ni acheter la version de pré-série Revolution, qu’ils ont dû renvoyer à la fin de la phase d’essai par un colis prépayé. Rien à redire sur ce point, les essayeurs n’ont pas déboursé un centime.
Pendant la phase d’essai, In&motion et Ixon ne se sont jamais montrés précis sur le sujet, mais ont toujours évoqué des conditions « préférentielles » ou « favorables », ou encore « un beau cadeau »…
Au final, grosse déception : à l’été 2018, les bêta-testeurs se sont vus offrir une simple remise de quatre euros par mois sur la location du boîtier, sans aucune réduction du prix d’achat du gilet.
Beaucoup d’essayeurs (qui n’ont certes rien payé, mais ont passé beaucoup de temps à faire remonter les infos à In&motion, à proposer des idées, à débattre sur les améliorations possibles) l’ont très mal pris.

La marque Ixon se défend en expliquant que cette phase d’essai concernait avant tout In&motion, que c’est cette dernière entreprise qui a payé (en partie grâce à des fonds européens de soutien à la recherche) pour toute la logistique de ce bêta-test à grande échelle et qui en a tiré les enseignements.
Elle met également en avant un effort financier pour produire en grand nombre et dans un court délai plusieurs centaines de gilets à livrer en pré-commande quelques semaines avant la commercialisation pour le grand public.

Bref, il est temps de causer technique !

Une énorme innovation

La solution concoctée par In&motion et Ixon, commercialisée en grande série sous l’appellation IX-U03 (pour « Ixon Universel 3ème génération »), n’en demeure pas moins une grande innovation technique et commerciale, sur plusieurs points.

Ce gilet intègre des coussins gonflables qui se déploient en moins de 55 millisecondes au niveau du thorax, de l’abdomen, de la colonne vertébrale, des cervicales et des clavicules.

Il reçoit une dorsale homologuée (niveau 1) et présente le double avantage de ne nécessiter ni raccordement filaire (pas de câble à accrocher sur la moto ou le scooter), ni capteurs spécifiques à installer sur le deux-roues.

Comme ses concurrents directs, ce système s’active « tout seul » et sort du mode « veille » dès qu’il est en mouvement. Il suffit de le porter sur la moto en déplacement pour que le système passe en mode « actif ».

De même, pas besoin de l’éteindre, il se désactive automatiquement et passe en mode « veille » après deux minutes d’immobilité.
Le système n’est alors pas totalement éteint, il continue de consommer de l’électricité sur la batterie, mais In&motion annonce une autonomie de deux semaines dans ce mode avant que la batterie ne soit complètement vide.

Un gilet autonome ET interne

Vous me direz que les gilets autonomes existaient déjà bien avant la création même de l’entreprise In&motion. Et vous aurez raison !

Une autre société française, Bering, a commercialisé début 2011 le tout premier gilet airbag moto sans fil.
Mais celui-ci était externe et commandé par des capteurs installés sur la machine, ce qui liait le motard à la moto. Il fallait faire démonter et remonter le système par un professionnel agréé à chaque changement de moto, ce qui limitait la compatibilité du gilet aux motos validées par Bering et augmentait le coût pour ceux qui possèdent plusieurs machines. Sans parler des ratés techniques et des gros soucis de gestion de la batterie qui ont progressivement signé l’arrêt de mort de ce système, aujourd’hui disparu du marché (bien que toujours présent au catalogue).

Deux autres équipementiers italiens, Dainese d’abord puis Alpinestars, ont chacun lancé leur gilet airbag entièrement autonome (avec les capteurs embarqués dans le gilet).
Mais que ce soit pour le D-Air ou le Tech-Air, le gilet gonflable est

  • soit externe : il se porte au-dessus de la veste ou du blouson, ce qui l’expose au risque d’être abîmé, voire percé, en cas de longue glissade ou de choc sur un objet pointu ou coupant ;
  • soit interne, mais « propriétaire », forcément intégré à un blouson ou une veste ou une combinaison de la même marque ou d’une marque partenaire.

Bref, le IX-U03 constitue bien le premier (et le seul en 2019) système de gilet airbag motard

  1. autonome
  2.  interne
  3. indépendant / universel.

Avantages :

  • C’est le blouson qui encaisse les conséquences de l’abrasion sur une chute, le risque d’abîmer la structure du gilet est faible.
  • Un seul coloris, pas besoin de matériau rétro-réfléchissant, ni de coloris haute visibilité, chacun porte ce qu’il veut sur le gilet.
  • Discrétion totale, hormis une légère bosse dans le haut du dos.
  • Gilet indépendant du blouson, qui peut se porter avec vos différents équipements, quelle que soit leur marque.
  • Comme le gilet est moins exposé, Ixon a pu employer un matériau « mesh », aéré, qui tient moins chaud que les autres gilets externes.

Ixon a donc raison de le présenter comme « le seul gilet portable sous tous les blousons ».
Portable, certes.
Utilisable, c’est une autre question, à lire plus loin.

Un système ultra-rapide

Comme déjà expliqué dans l’article Réflexions sur le gilet airbag moto, le temps de déploiement est un élément de sécurité primordial pour ce type d’équipement.

Il se décompose en trois phrases, qui doivent toutes être les plus courtes possible :

  1. la détection de la collision,
  2. le déclenchement (début du gonflage),
  3. le déploiement (gonflage complet).

On considère que, pour protéger efficacement du choc initial, l’airbag doit être complètement déployé entre 80 et 100 millisecondes.

In&motion annonce un temps de détection de 33 ms et un temps de déclenchement entre 17 et 22 ms.
Soit un temps (très rapide) de déploiement complet de la poche gonflable de 12 litres de l’ordre de 55 ms au maximum !
On est là sur un système qui garantit un déploiement complet avant le choc primaire à des vitesses supérieures à 130 km/h.

Résultat : la solution Ixon, avec celles de Dainese et de Bering, sont les trois seules à obtenir 5 étoiles au classement SRA.

Une rapidité permise par la haute performance des composants matériels du boîtier qui se positionne dans le dos du gilet et de l’algorithme qui analyse chaque milliseconde une grande quantité de données (position GPS, vitesse, angle, accélérations verticale et latérale).

Point important : ce boîtier est indissociable du gilet, ce dernier ne peut pas fonctionner sans lui.

Après l’impact primaire, le motard peut être amené à subir des chocs secondaires, en glissant, en percutant des obstacles, en se faisant percuter par d’autres véhicules…
Il est donc important que le gilet airbag continue à assurer sa fonction de protection pendant un temps assez long pour garantir que l’usager soit en sécurité, même s’il est inconscient par exemple.
Le gilet In&motion reste gonflé à 100% pendant 30 secondes après déploiement complet. Passé ce temps, on considère que l’usager a pu se mettre ou être mis en sécurité.
Au-delà de ces 30 secondes, le gilet va très lentement se dégonfler, juste assez pour permettre à son utilisateur de pouvoir manoeuvrer le zip de fermeture centrale afin de l’enlever s’il est en état de le faire.
Mais il restera assez gonflé pendant plusieurs minutes afin de protéger le motard si celui-ci est inconscient ou n’a pu se mettre en sécurité.

Un financement original

La contrainte financière représente le principal frein à l’achat d’un gilet airbag pour le motard français.

La barrière symbolique des 1.000 euros est allègrement franchie par les systèmes Dainese et Alpinestars, sans compter les inspections obligatoires en usine tous les deux ans, facturées entre 100 et 200 €.
Le système Bering Protect-Air était lui tarifé à 900 euros (hors montage à 150 euros).

Face à des consommateurs très exigeants, Ixon se devait de présenter une politique commerciale « agressive ».
Elle l’est, mais au prix d’une complexité qui peut désarçonner…

Basiquement, l’offre commerciale se décompose en deux éléments :

  1. le gilet U-03 lui-même, le vêtement, qui ne changera pas et est vendu au prix invariable de 400 euros (très exactement 399,99 €, j’arrondis…)
    Le gilet est garanti deux ans et réutilisable : après déclenchement, il suffit de changer la cartouche de gaz (vendue à 90 euros).
    A chaque changement de cartouche, il faut suivre une procédure de sécurité complète en plusieurs étapes, qui se termine par un « auto-scan ». Si le système valide les données, vous pouvez repartir.
  2. le boîtier électronique In&Box, avec ses capteurs, sa batterie et sa partie logicielle (firmware), susceptible d’être améliorée par des mises à jour, qui peut elle être soit achetée, soit louée.

En cas d’achat comptant de l’In&Box (formule Classique), son tarif est là aussi de 400 euros (une similarité de tarif avec le gilet qui renforce la confusion).
Soit un coût total à l’achat de 800 euros TTC, ce qui en fait la solution de gilet autonome la moins chère du marché à l’heure actuelle.
Et donc le meilleur rapport qualité/prix du début d’année 2019.
D’autant plus que ce tarif est « net », sans coût d’installation et sans inspection périodique.

Si vous achetez le boîtier, il bénéficiera d’une garantie commerciale limitée à deux ans, avec les mises à jour logicielles (updates) mais sans les améliorations matérielles (upgrades).

En cas de location de l’In&Box (formule Révolution ou leasing), vous avez le choix entre deux formules :

  • un forfait à 120 euros par an (ce qui amortit le boîtier au bout de trois ans et demi par rapport à l’achat) ;
  • un abonnement mensuel à 12 euros par mois, sachant que vous pouvez ne payer que les mois où vous utilisez le gilet.

Si vous louez le boîtier, il bénéficie d’une garantie « illimitée », ou plus exactement limitée à la durée de location, et ce sans durée d’engagement, ni minimal, ni maximal.

Toujours pendant la durée de location du boîtier, un service « VIP » est proposé, avec échange sous 72 heures en cas de problème avec la In&Box.

Enfin, seuls les clients en leasing peuvent bénéficier des mises à jour logicielles en continu du logiciel du boîtier ET du changement (gratuit) de matériel en cas d’amélioration de la In&Box, là encore pendant toute la durée de location, mais seulement pendant celle-ci.

« Ce nouveau mode de commercialisation donne la garantie à l’utilisateur de toujours avoir la meilleure protection grâce à la mise à jour systématique et régulière du système électronique« , expliquent Ixon et In&motion.

Au bout de trois ans minimum, le client en leasing se voit proposer l’achat du boîtier pour 99 €.
C’est-à-dire qu’il aura payé 400 euros pour l’achat du gilet, puis 360 euros d’abonnement, puis 99 euros, soit un total de 859 euros.

Une autre possibilité serait de rester en location pour bénéficier des upgrades matériels, mais à raison de 120 euros par an, la facture grimpe alors rapidement : 880 euros sur quatre ans, 1000 euros sur cinq ans, 1120 euros sur six ans…

De quoi s’y perdre un peu entre les différentes formules possibles !

Petite source de confusion supplémentaire pour les clients, cette formule de leasing de l’In&Box est nommée « Révolution »… exactement comme la version de pré-série du gilet !

Un détail : une fois le gilet en votre possession, vous ne pourrez utiliser la In&Box que pendant 48 heures sans enregistrement.
Au-delà, l’activation du système doit impérativement se faire par un enregistrement du produit avec inscription sur le site du fabricant.

Encore une chose : l’abonnement au mois d’utilisation pourrait sembler une option intéressante pour les motards qui roulent que quelques mois dans l’année.
Dans les faits, In&motion impose à ses clients en leasing de lui renvoyer la box pendant les périodes de non -utilisation. A 10 euros l’envoi postal à la charge du client (contre 12 euros économisés par mois), autant rester sur le forfait annuel à 120 euros (avec deux mois offerts) si vous roulez au moins huit mois de l’année. L’abonnement au mois ne se justifie que pour ceux qui comptent rouler moins de sept mois d’affilée par an avec le gilet.

Limites et contraintes

Comme déjà dit, l’airbag In&motion constitue une première technologique. Et innover ne va pas sans difficulté, surtout dans un secteur où des acteurs comme Alpinestars ou Dainese travaillent, recherchent, développent depuis plus de dix ans.
Pour parvenir à réaliser un gilet interne, autonome, compact, rapide, universel, pas trop cher, réutilisable, protecteur… il a fallu faire des choix !
Et certains de ces choix sont discutables.

L’algorithme de déclenchement

On touche là à un fondement du gilet électronique autonome, ce qui ne concerne pas que le gilet Ixon U-03, ni même que la technologie In&motion.

Le boîtier électronique analyse la situation plusieurs milliers de fois par seconde et peut déclencher le gonflement du gilet airbag en 55 millisecondes.
Très bien !
Encore faut-il que l’algorithme détecte la nécessité de déclencher l’airbag.

Or en l’état actuel des choses (fin 2019), l’algorithme In&motion en mode route ne déclenche l’airbag que pour les chutes :

  • en mouvement,
  • avec collision de la moto (contre une voiture ou un obstacle),
  • à une vitesse au-dessus de 25 km/h,
  • pour un angle de chute compris entre 45° et 130°.

Toute autre situation est perçue comme ne nécessitant pas un déclenchement de l’airbag, comme trop rare ou pas assez grave.

Le problème est que du coup, l’airbag ne se déclenche pas dans un grand nombre de situations pas si rares que ça et dans lesquelles le motard pourrait bien avoir besoin de protection.
Par exemple :

  • collision à l’arrêt par l’arrière (fréquent en ville) ;
  • glissade du motard sans choc avec un obstacle ;
  • chute en « low side » avec un angle de chute de moins de 45°

Discours officiel :

Nos équipes travaillent au quotidien à l’amélioration de notre algorithme afin de couvrir un maximum de chutes lorsque cela est nécessaire.

Source : Customer Care In&motion

C’est-à-dire « lorsque cela est jugé nécessaire par l’algorithme », pas par l’utilisateur !
« Un maximum de chutes », cela signifie « pas toutes ».
« L’amélioration de l’algorithme » veut dire qu’il n’est pas parfait, pas encore abouti.

Le problème fondamental avec cette technologie est que le motard (qui a investi une somme substantielle) n’est jamais certain que son airbag va se déclencher quand il en aura besoin.
Peut-être… mais peut-être pas !

La gestion de la batterie

La performance du gilet Ixon U-03 repose avant tout sur son électronique de pointe. Et les composants électroniques ont bien évidemment besoin d’électricité pour fonctionner.
Le bon fonctionnement de la batterie interne de l’In&Box est la condition sine qua non du fonctionnement du gilet airbag : l’airbag ne peut pas fonctionner sans le boîtier qui ne peut pas fonctionner sans la batterie qui ne peut pas fonctionner sans être chargée.
La charge et l’autonomie de la batterie garantissent que l’airbag fonctionnera bien quand vous en aurez besoin, c’est-à-dire n’importe quand tant que vous êtes en selle, puisque l’accident est par nature imprévisible.
C’est donc un élément primordial du système.

Sauf que…
Quand vous êtes en train de rouler, rien ne vous indique que la batterie est opérationnelle !

En effet, le boîtier In&Box se trouve dans le dos du gilet, dans une coque plastique rigide. Il dispose bien d’un voyant indicateur de charge de la batterie, mais celui-ci se trouve dans votre dos et sous le blouson.
Ce voyant doit normalement être éteint. S’il s’allume rouge fixe, il reste 30% de charge, soit environ trois heures d’utilisation. S’il clignote rouge, il vous reste moins de 10% de charge, soit une heure.
Utile à l’arrêt, aux pauses, au départ ou à l’arrivée du trajet.
Moyennement utile quand on roule !

L’autonomie de la batterie est également indiquée par l’application dédiée installée sur votre smartphone.
A condition que :

  • vous ayez un smartphone,
  • votre smartphone soit compatible (voir plus bas),
  • votre smartphone soit allumé et placé sur un support pour être visible en cours de conduite,
  • votre smartphone soit lui-même en état de fonctionnement, avec une charge de batterie suffisante pour alimenter durablement la connexion WiFi,
  • vous quittiez la route des yeux pour regarder l’écran du téléphone.

En l’absence de tout voyant visible de l’extérieur, l’usager du gilet Ixon n’a pas d’autre choix que de recharger le plus souvent possible sa batterie, afin d’être à peu près certain qu’elle conserve assez d’autonomie pour les trajets à venir.
Et bien sûr, vous ne pouvez pas la recharger en roulant…

Ixon annonce une autonomie en fonctionnement de 20 heures minimum en fonctionnement continu, soit deux à trois jours en roulant huit à dix heures par jour (ce qui est beaucoup).
Avec un usage d’environ une heure par jour (deux trajets de 30 minutes), une charge complète équivaut à deux semaines d’usage, cinq jours par semaine.

C’est déjà pas mal…
Surtout que la batterie a été validée avec 25 heures d’usage permanent aux 24 Heures du Mans moto.
Valable du moins sur une batterie neuve et chargée à fond.
In&motion garantit une longévité de la batterie de l’ordre de 500 cycles de charge, soit environ quatre ans avec un usage quotidien d’au moins six heures par jour et tous les jours de l’année.
Si vous parcourez entre 10.000 et 20.000 km par an, vous pouvez tabler sur une durée de vie de la batterie comprise entre cinq et dix ans.

Pour ceux qui partent en roadtrip au long cours et qui n’ont pas forcément accès tous les jours à une prise d’électricité, il faudra utiliser une batterie portative (power bank) pour recharger le boîtier tous les deux à trois jours.
Une charge complète de la batterie de l’In&Box équivaut à 2.400 milli-ampères.
In&Motion annonce un temps de recharge complète en trois heures, avec 90% de recharge en 2h30.

Bien sûr, il y a toujours moyen de faire mieux et on peut compter sur les progrès technologiques des batteries dans les années à venir.
Mais mon avis personnel est que l’offre actuelle sur ce point précis convient à la très grande majorité des usagers motards.

Une universalité limitée

Et là, on est sur une question quasi philosophique : peut-on imaginer un équipement « standard » qui puisse convenir à toutes et tous, et en plus en toute situation ?

Sauf à proposer du « sur mesure » à un tarif très élevé, une solution universelle à prix abordable suppose forcément de ne pouvoir répondre pleinement à tous les profils. Encore une fois, question de choix.

Les différents soucis que j’expose ci-dessous sont à considérer au moment de la publication de l’article et en fonction des informations transmises par In&motion.
Les différents partenariats signés en fin d’année 2018 entre l’entreprise savoyarde et cinq équipementiers devraient grandement modifier la situation au cours des années à venir, grâce à de nouveaux équipements qui mettront en oeuvre le système In&motion, mais dans des solutions bien différentes du Ixon U03.

Parmi ces équipementiers figurent le français Furygan, l’allemand Held, le britannique Triumph et l’américain Klim.
Egalement le japonais Hyod, mais celui-ci ne vend qu’au Japon, nous allons donc le laisser de côté.

Les quatre équipementiers internationaux cités ci-dessus proposeront tous des produits disponibles à la vente en France.
Pour Furygan et Held, c’est le cas depuis l’automne 2019.

Si les limites du gilet In&motion que je liste ci-dessous vous posent problème, je vous recommande donc d’attendre les offres des autres équipementiers qu’Ixon.

Limites de taille(s)

Le gilet IX-U03 est disponible en cinq tailles, du S au 2XL.
Pour les tout petits gabarits (qui s’habillent en XS ou XXS), la taille S risque de s’avérer un peu grande, de « flotter ». Mais au moins, ils arriveront à l’enfiler et le gilet se gonflera à fond sans difficulté.

Pour les « king size », le côté un peu « stretch » du matériau employé par la version commerciale offre une certaine élasticité : In&motion affirme que la taille XXL convient pour des motards s’habillant en 3XL, voire 4XL.
Par contre, ça ne passera pas pour du 5XL…

Il n’est pas prévu de proposer du 3XL ou 4XL.
Or certains motards de ma connaissance qui s’habillent en 3XL ont essayé le gilet et se disent déjà très engoncés, même en ne portant qu’un simple t-shirt. Impossible à fermer avec un pull ou une sous-veste.

Limites de compatibilité logicielle

Comme déjà dit, une partie des fonctions logicielles d’utilisation de l’In&Box passe par une application numérique sur smartphone. Ce qui suppose logiquement de disposer d’un smartphone, et de préférence compatible avec l’appli.
Cette dernière est compatible avec

  • les systèmes Google à partir de la version Android 5.0,
  • les téléphones Apple à partir de la version iOS 11.4.

Un point à vérifier avant l’achat…

Si vous ne possédez pas de smartphone ou que le vôtre est trop ancien, pas de panique !
A l’inverse de la version d’essai, le IX-U03 propose une fonction de connexion directe, soit par USB, soit par WiFi.
Il est possible de connecter l’In&Box par USB sur votre ordinateur (lui-même connecté à internet), voire directement sur un routeur Wifi (votre box ADSL par exemple), avec une procédure un peu complexe à suivre la première fois, mais qui restera en mémoire du boîtier.

Limites au niveau de la dorsale

Certains essayeurs ont fait le reproche à Ixon d’avoir choisi une plaque dorsale certes homologuée, mais seulement avec un niveau 1 selon la norme EN 1621-2 (soit une énergie d’impact résiduelle de 18 kN maximum), alors qu’il état techniquement possible d’intégrer une dorsale de niveau 2 (soit 9 kN d’énergie résiduelle).

De plus, une partie de cette plaque dorsale est évidée pour faire de la place à la cartouche de gaz métallique, source de traumatisme potentiel au niveau des côtes dorsales.

Le fabricant répond que cette plaque dorsale a été choisie pour son confort et sa souplesse, alors qu’elle répond de très loin aux critères du niveau 1, au point qu’elle serait (selon lui) « presque » de niveau 2.

Là encore, il est probable que les évolutions futures du système comprendront une dorsale « réellement » de niveau 2.

Autre reproche formulé par notre médecin traumatologiste : la plaque dorsale ne couvre pas suffisamment omoplates, arcs postérieures des côtes, lombes.

C’est de nouveau une priorité donnée par In&motion au confort avec une plaque dorsale très souple, pas trop lourde, pas trop couvrante pour permettre une meilleure aération. 
Dans la mesure où les lésions dorsales autres qu’aux vertèbres s’avèrent rarement mortelles ou graves, l’entreprise a choisi de protéger en priorité les vertèbres supérieures (cervicales inférieures, dorsales et lombaires supérieures) et pas le reste du dos.

In&motion précise par ailleurs que la recommandation de ne pas porter d’autre dorsale que celle du gilet vaut avant tout pour une question de confort, afin d’éviter trop d’épaisseurs dans le dos.

Si votre blouson ou votre veste est bien ample et comprend une plaque dorsale très couvrante (homologuée EN 1621-2 FB pour « full back ») et de niveau 2, vous pouvez tout à fait la garder en complément de celle du gilet.

Limites au niveau des cervicales

Le choix d’un gilet interne à porter sous n’importe quel blouson / veste moto pose bien évidemment un problème : comment garantir à toutes et tous un maintien efficace du casque en toutes circonstances ?
Surtout avec un blouson très ajusté et bien serré au col, sur un cou de taureau et avec un casque « jet », voire « demi jet », qui ne couvre pas la nuque, ni même l’occiput…

Réponse : on ne peut pas !
In&motion a été honnête sur ce point, ce n’est pas possible.

Son objectif n’est d’ailleurs pas d’immobiliser complètement un casque intégral, mais juste de limiter les mouvements d’hyper-extension et d’hyper-flexion au niveau des vertèbres cervicales.

J’ai déjà souligné dans l’article générique à quel point il était important que le coussin gonflable vienne soutenir le casque (intégral ou modulable fermé) afin de protéger les cervicales.

Mais « soutenir » n’est pas « immobiliser ».
En effet, si le « boudin » cervical de l’airbag venait appuyer sur le bas du casque, celui-ci remonterait sur le crâne et la sangle jugulaire viendrait gêner le motard, jusqu’à l’empêcher de respirer.

Il s’agit de limiter les mouvements du casque.
Et selon In&motion, son système remplit cet objectif car :

  • le volume de gaz et la souplesse de la poche gonflable permettent à cette dernière de se déployer dans tous les espaces disponibles, y compris au niveau de la nuque si le porteur a un cou fin ou laisse un minimum d’espace au niveau du col ;
  • la souplesse des matériaux des blousons moto, qu’ils soient en textile ou en cuir, permet un déploiement complet du gilet, même dans un blouson en cuir épais et ajusté.

En fait, ce qui va se passer est que le vêtement, poussé par la poche gonflable, va remonter sur le corps du motard.
A moins d’être retenu à la taille, votre blouson va remonter de plusieurs centimètres : vous aurez le nombril à l’air, mais votre tronc sera bien protégé par le coussin gonflé.

Là encore, c’est un choix technique assumé par le caractère interne du gilet airbag, appuyé selon In&motion sur les dernières recherches en matière de biomécanique.

Clairement, si votre priorité est de bloquer le casque en cas de chute, vous devez vous orienter vers un gilet externe.

Limites au niveau des épaules

De l’aveu même d’In&motion, leur gilet dans sa version actuelle U-03 ne protège pas bien les épaules.

Même entièrement déployé, le coussin gonflable ne couvre pas la tête de l’humérus, avec un risque élevé de démission de l’épaule et dans une moindre mesure de fracture de la clavicule.

Là encore, c’est un choix fondé sur la priorité donnée au confort de port du gilet, afin d’augmenter l’acceptabilité du matériel.
Dans la mesure où il s’agit de blessures légères, In&motion préfère que le plus de motards possible portent ce gilet et soient préservés de blessures graves (priorité au confort) plutôt qu’il soit porté par une minorité qui serait protégée de toutes les blessures (priorité à la sécurité).

C’est un choix, « ça se discute ! » (comme dirait Delarue).

Limites au niveau des côtes latérales

Les coussins gonflables du gilet Ixon U-03 sont situés en face avant et arrière du tronc, mais ne couvrent pas les côtés du tronc, ce qui laisse une bonne partie des côtes exposées, principalement dans la zone située sous les bras (gril costal latéral).

Encore une fois, il s’agit d’un choix : dans la mesure où l’essentiel des chocs lors des accidents de moto se situent en face avant et/ou arrière, In&motion a privilégié à la fois le confort de port et la rapidité de gonflage avec un coussin gonflable de 12 litres de volume qui ne passe pas sur les côtés de la cage thoracique.

Cela peut donner lieu à des hématomes, des fractures de côtes, voire dans les cas graves, à un pneumothorax (une perforation du poumon par les côtes cassées).
Rien qui soit mortel sur le coup, mais ça peut devenir très embêtant faute de prise en charge médicale rapide.

Limite d’imperméabilité

Le boîtier électronique n’est pas étanche (du tout) !

Si vous portez un blouson moto homologué, mais en maille très aérée pour les périodes de canicule et que vous vous retrouvez sous un orage ou une pluie battante, il vaudra mieux s’arrêter à l’abri ou enfiler rapidement une veste de pluie imperméable et respirante pour limiter la formation de condensation.

Les représentants d’In&motion précisent même que : 

Le gilet peut être utilisé avec un gilet rafraîchissant à condition que ce dernier reste sec et que celui-ci soit porté en dessous du gilet airbag pour ne pas gêner le bon déploiement de celui-ci.

Cela suppose l’emploi du gilet rafraîchissant « Dry Cooling » de Macna, mais exclut les autres produits (BMW, Alpinestars) fondés sur la technologie Hyperkewl qui implique de tremper le gilet rafraîchissant.

Le gilet n’est par ailleurs pas lavable.
Le nettoyage à sec est possible, ainsi que le nettoyage à la main avec une brosse et un chiffon humide.

https://www.youtube.com/watch?v=7jgna2IROxY

Des pistes d’amélioration

Encore une fois, les idées d’améliorations potentielles que nous suggérons ci-après ne valent qu’en l’état actuel de nos connaissances et de développement du produit In&motion d’une part et des applications dans les équipements actuellement proposés par les partenaires industriels d’autre part.

Une partie de ces améliorations est d’ailleurs déjà proposée par un système concurrent, annoncé par la société française AllShot, qui devrait être commercialisé fin 2019.

En savoir plus sur la solution AllShot.

On peut supposer que de son côté, In&motion n’en restera pas là et proposera bientôt des améliorations logicielles et matérielles de son produit.

La géolocalisation

Le boîtier In&Box est doté d’une puce GPS qui sert actuellement à la remontée d’informations sur les circonstances d’accident et à leur analyse par In&motion.

Dans l’idéal, celle-ci pourrait servir à une géolocalisation permanente du motard (à condition que celui-ci reste dans une zone de couverture GPS, hors tunnel par exemple), ce qui permettrait par exemple de générer un appel d’urgence aux secours en cas d’accident détecté par le système.
Un équivalent du système eCall, déjà existant sur les voitures haut de gamme et sur certaines motos.

Cela supposerait toutefois que le boîtier soit équipé également d’une puce SIM et que le lieu de l’accident ait lieu en zone de couverture d’un réseau de téléphonie mobile.

Autre solution, la mise en place d’un centre d’appels géré par un opérateur qui se chargerait de prévenir les secours après avoir tenté de joindre le motard accidenté.
Mais cette infrastructure engendre un coût certain.

Pour info, cette fonction – qui faisait clairement partie des futurs développements prévus par In&motion – est aujourd’hui assurée par un partenariat avec Liberty Rider.
Pour en savoir plus, lire Se signaler après un accident.

Une meilleure aération

Un gilet airbag, c’est une couche supplémentaire, ça pèse (un peu) et bien souvent, ça tient chaud…

Comme je l’ai déjà dit, le gilet In&motion est déjà pas mal aéré grâce à son matériau mesh 3D.
Mais les parois du coussin gonflable sont évidemment étanches, donc absolument pas respirantes !

Du coup, quand il fait plus de 30, voire 35°C, avec un motard bien abrité derrière une moto carénée à bulle haute, surtout sans blouson très aéré et pire encore avec une personne qui ne supporte pas bien la chaleur… l’inconfort peut devenir tel que le motard préfère ne pas porter l’airbag.
Ce qui lui enlève tout intérêt.

Pour améliorer l’acceptabilité de cette protection supplémentaire, il faut que celle-ci soit agréable à porter en toutes circonstances.

Une solution consiste à porter sous le gilet un autre gilet sans manches, un gilet thermo-régulateur, voire rafraîchissant.

Pour en savoir plus, lire La conduite à tenir par forte chaleur.

Une meilleure protection thoracique

D’après notre médecin spécialiste, la protection thoracique proposée par nombre de gilets airbag est insuffisante.

Très souvent, ils couvrent uniquement l’arc antérieure des côtes, mais ne comprennent pas de protection sternale, ni latéral-thoracique, ni centro-abdominale.

Pour ce qui concerne le gilet Ixon, on a juste deux boudins gonflables qui passent au niveau des mamelons.
On pourrait imaginer deux plastrons thoraciques antérieurs et deux plastrons thoraciques latéraux, reliés entre eux et avec la partie dorsale cervico-thoraco-lombaire.

Le dilemme étant que, plus on couvre de surface corporelle par des coussins gonflables, plus on augmente la surface non aérée, et plus le gilet tiendra chaud.

Une meilleure dorsale

Dans l’idéal, un gilet airbag haut de gamme devrait proposer une plaque dorsale :

  • homologuée EN 1621-2,
  • de niveau 2,
  • « full back » (FB) pour protéger non seulement toute la colonne vertébrale des cervicales aux lombaires, mais aussi les omoplates, les arcs postérieurs des côtes, voire les côtes latérales.

Il ne faut pas rêver non plus, une telle plaque dorsale suppose un poids supplémentaire, un confort moindre et tient plus chaud.

Une gestion extérieure de la batterie

Le fait de ne pas pouvoir s’informer d’un simple coup d’œil de l’état de charge de la batterie constitue une gêne, crée une incertitude qui va à l’encontre du confort, de la démarche « j’enfile et j’oublie » qui accompagne ce type de produit.

La mise en place d’un petit boîtier doté de deux diodes sur le guidon, avec support universel ou adhésif, permettrait de visionner facilement le statut du gilet airbag (allumé / éteint) et l’état de charge de la batterie (vert / rouge fixe / rouge clignotant).

Ce boîtier pourrait copier le boîtier de communication du Bering Protect Air, par exemple, sans fil évidemment.

Pour en savoir plus, lire Comparatif de gilets airbag électroniques motards.

Vidéos d’explications pratiques sur :

  • comment activer le boîtier et configurer un accès WiFi ;
  • comment réarmer le gilet après déclenchement.
76 thoughts on “Le gilet airbag In&motion”
  1. J ai une question au sujet du IXON u-03 combien de fois est- il reconditionnable avec sa cartouche d air après declenchement et s’il n est pas abimé ?
    le furygan est limité à 3 déclenchements et l HELITE n est pas limité tant que les airbags ne sont pas abimés .

    1. Ce gilet Ixon U-03 est reconditionnable sans limite, tant que ni l’électronique, ni les coussins gonflables ne sont endommagés.
      Le reconditionnement s’effectue soit par vous-même, soit en magasin, soit en usine.
      La procédure est disponible dans le manuel d’utilisation ou avec cette brochure.
      La cartouche de rechargement coûte 99 euros.

  2. Hello,
    j’utilise l’airbag ixon depuis 2 ans maintenant je ne fais que de la piste j’ai donc opté pour l’option concerné qui permet des déclenchements adaptés a la piste comme les low sides, j’ai déjà eut un déclenchement et celui-ci a très bien réagi, la cartouche se change facilement, juste le tarif de celle-ci que je trouve un peu élevé mais la sécurité n’a pas de prix.
    Le seul point négatif que je lui trouve est que les voyants se trouve dans le dos ce qui est assez gênant.

  3. Bonjour,
    J’ai eu la malchance d’être un béta testeur du gilet airbag et je paye depuis 2 ans ce gilet In&Motion.
    Il y a 1 mois, j’aurais au besoin que le gilet se déclenche dans le cas d’une collision frontale. J’ai pris de un véhicule de face qui roulait à 130k/m. J’étais moi-même à 60 km/h… le gilet air bag In&Motion ne s’est pas déclenché… Il parait selon In&Motion que j’avais un paramètre en dessous du seuil… Mince ! j’ai pas de bol ! Une simple dorsale m’aurait suffit et coute beaucoup moins cher…

  4. Bonjour,

    je possède et utilise quasi quotidiennement un gilet In&Motion/Ixon depuis presque deux ans. Je l’ai choisi bien qu’hésitant à l’époque avec le Dainese, mais celui ci était impossible à obtenir sans délais monstrueux. Donc In&Motion.
    Dieu merci je n’ai pas chuté ni eu d’accident et ne puis témoigner de son bon fonctionnement en cas d’accident.

    En revanche, je constate à l’usage que:

    1) le gilet est de bonne facture (aucune trace d’usure, pb de fermeture éclair etc.

    2) il se porte aisément sous tout type de blouson/veste; c’est devenu un réflexe pour moi: je l’enfile systématiquement comme le reste des équipements; même l’été -et je vis à Marseille- c’est supportable sur un teeshirt et sous un blouson été très ventilé

    3) la batterie tient très bien plusieurs jours et la nouveauté qui consiste à disposer d’un « widget » dédié sur le smartphone permet de connaître le niveau de charge en quelques secondes (+ info sur l’état général du gilet) sans avoir à ouvrir l’appli. Un petit coup d’œil en rentrant le soir et chargement si besoin. Pour mémoire un voyant s’allume en rouge sur la box lorsque la charge arrive à 30%. Bref très simple d’emploi et je ne suis jamais tombé en rade de gilet. Point à améliorer: la capacité à gérer deux gilets avec le même « widget »: j’ai un deuxième gilet pour passagère (qui n’est pas toujours la même selon qu’il s’agit de ma femme ou de l’une de mes filles) et ne puis installer l’appli sur tous leurs smartphones. Point signalé à In&Mation qui intéressera sans doute les moto-taxis.

    4) Depuis peu, apparition d’un mode « off road » nommé « adventure »: je n’ai pas testé car roulant en GT.

    5) J’ai eu un problème sur une box: changée illico par le SAV (je suis en formule abonnement, au passage payée 6€ par mois pendant un an, la Mutuelle des motards payant le reste je crois).

    Au bilan: Gilet confortable, solide et très bien fini, qui vieillit bien pour le moment, pratique et qui se fait presque oublier une fois enfilé.
    Je n’ai pas l’intention de le tester au déclenchement, mais j’espère que ce petit retour d’expérience aura été utile à certains.

    1. Tu n’utilises pas quotidiennement un gilet In&Motion, tu le contentes de le porter. Tant mieux pour toi s’il ne s’est jamais déclenché et qu’il est confortable, mais c’est précisément ton utilisation quotidienne sans incidents qui t’empêche d’en prouver l’efficacité. Tu dis d’ailleurs qu’il finit par se faire « presque oublier une fois enfilé. »
      C’est très bien qu’un gilet airbag soit confortable au point de se faire oublier, mais son efficacité réelle ne se révélera que le jour où, contrairement à tes intentions, il se sera déployé. A ce moment-là, le confort et tous les autres avantages de tel ou tel gilet n’auront plus aucune importance, et seul comptera le résultat : Est-il (elle) encore vivant(e), ou non ?

  5. Bonjour,
    In&Motion me paraît vouloir se distinguer des concurrents en mettant en avant le fait que son système de mise à jour se base sur l’importance significative des données « kms parcourus/chutes » de ses utilisateurs.
    Difficile pour ma part de savoir si cette distinction est vraiment pertinente, en tous cas en tant qu’élément important pour une efficacité supérieure de leur système par rapport aux autres. Je ne suis en effet pas convaincu que cela soit significatif dans la mesure où il n’y aurait pas (simple avis subjectif) un nombre aussi important du type de chutes, ex : une chute « high side » en percutant un véhicule à l’avant me paraît, à priori, assez commune et donc probablement relativement identique dans la majorité des cas (cf. les tests ADAC, entre autres, dont les tests sont apparemment basés sur le même type d’accident).
    Mais cela n’est que mon opinion subjective ou plutôt mon interrogation.

    1. Une collision frontale avec un autre véhicule n’est pas un « highside ».
      Ce terme désigne une chute provoquée par une perte d’adhérence de la roue arrière, suivie d’une reprise brutale de l’adhérence quand le pilote coupe les gaz de façon réflexe. L’amortisseur arrière est alors fortement et rapidement comprimé. La détente qui s’ensuit éjecte alors violemment le pilote.
      La détection correcte d’un tel évènement est l’un des enjeux majeurs des gilets airbag électroniques, que ce soit celui de In&Motion ou les autres. On le voit en GP, où les highsides sont bien plus fréquents que sur la route : il arrive que le gilet se gonfle alors que le pilote ne chute pas, ou bien à l’inverse qu’il ne se gonfle que tardivement, au moment où celui-ci touche le sol.

      1. Bonjour et merci pour cette correction…Mais cela ne change en rien mon doute sur l’argument d’In&Motion et donc mon interrogation…

        1. La collision frontale étant l’accident le plus facile à simuler, il va bien entendu être reproduit aisément dans les algorithmes. Un algorithme ne faisant que prédire des évènements qui ont déjà eu lieu dans le passé dans certaines circonstances, il paraît judicieux, en effet, qu’un fabricant de gilets airbag électroniques analyse les accidents survenus à ses clients équipés de leur produit. Découvrant de nouvelles façons de prédire une chute, il va l’améliorer petit à petit.
          L’argument est vrai pour In&Motion, mais aussi pour tous les autres fabricants, ce qui leur permet d’améliorer constamment leurs produits.
          Je précise en revanche que je confie pour l’instant ma sécurité à un airbag filaire.

        2. C’est surtout une question d’adaptation de la stratégie aux moyens à disposition.

          In&motion est une start-up française, une petite entreprise (au départ) qui n’avait pas beaucoup de sous. Ils ont donc choisi un modèle où ce sont les utilisateurs qui aident à développer le produit après sa sortie. D’abord avec leur longue phase de « beta test », puis avec cette idée de faire remonter les données de déclenchement pour améliorer l’algorithme.
          Les « poids lourds » du secteur, comme Dainese ou Alpinestars, réalisent eux la R&D avant la sortie du produit. Ils ont mené des essais pendant des années, avec des cascadeurs, avec des pilotes pro, avec des prototypes pour la compétition. Ils continuent d’améliorer après la commercialisation, bien sûr, mais à la marge.

          Je ne dis pas qu’une de ces stratégies est meilleure que l’autre.
          Ce sont juste deux approches différentes.

  6. Bonjour,
    Après avoir fait l’acquisition d’un gilet airbag avec système In&Motion, se pose la question de la formule à souscrire (achat ou location). Pour ma part, j’étais plutôt séduit par la formule location, notamment pour la partie garantie, cependant après avoir regardé de plus près les conditions de locations et avoir appelé le service In&Motion, je me pose sérieusement la question de la pertinence de la location de la In&Box par rapport à l’achat.

    Voici quelques éléments à avoir en tête sur la formule location In&Box qui ne sont pas mis en avant dans les brochures commerciales, on comprend pourquoi.

    – La location implique un dépôt de garantie de 399€, non débité au moment de la commande mais qui peut être prélevé en cas de non restitution de la In&Box ou si elle n’est pas restituée dans son état d’origine (par exemple si elle est endommagée lors d’un accident), ou encore en cas de sommes restant dues à In&Motion

    – En cas de location mensuelle à 12€ : In&Motion offre possibilité de suspendre son abonnement pendant une période donnée. Il faut savoir que pendant cette période, vous paierez quand même 4€ par mois. Par ailleurs, la suspension ne peut se faire que pour une période de 2, 3 ou 4 mois consécutifs et maximum une seule fois par an (on ne peut pas suspendre plusieurs fois dans l’année, en fonction de ses envies et contraintes). Au cas où vous décidez de suspendre l’abonnement, il faudra donc choisir de ne pas utiliser son gilet pendant minimum 2, 3 ou 4 mois, et ce une seule fois dans l’année.

    – En cas de location à l’année : vous payez 120€ pour l’année mais si jamais vous décidez de résilier votre abonnement (arrêt de la pratique du deux roues, ou vente de votre gilet par exemple), et bien vous ne serez pas remboursés de la période non utilisée. En résumé, toute période entamée est due.

    – La reconduction de l’abonnement (mensuel ou annuel) se fait de façon tacite. Cela signifie que si vous ne résiliez pas votre abonnement avant sa date anniversaire, votre contrat sera automatiquement renouvelé pour une période de 1 mois (pour une location au mois), ou 1 an pour une location annuelle. Autant dire qu’il vaut mieux être vigilant, notamment en cas de location à l’année.

    Voilà, en espérant que ça en éclaire certains sur la formule à choisir. Pour ma part, cela m’a refroidi sur le concept même d’In&Motion, je me demande même si je ne vais pas rendre mon gilet là où je l’ai acheté car je trouve la démarche bien trop commerciale au regard d’un produit ayant vocation à assurer la sécurité.

  7. J’ai emprunté le scoot de ma femme et glissé dans un virage sur une plaque de gasoil, sous la pluie. Je suis tombé à environ 40 km/heure et ai fait une belle glissade sur le mouillé. Le gilet Ixon/in&motion s’est déclenché et le système d’alerte des secours a parfaitement fonctionné. Je l’ai désactivé car je n’avais aucune blessure autre qu’un gros hématome au niveau du haut de la cuisse qui a tapé au sol. On a 2 minutes pour répondre à son smartphone et dire si on a besoin ou non des secours. En conclusion, l’airbag fonctionne bien, y compris lors de glissades… et son système d’appel des secours semble fonctionner, même si je ne suis pas allé au bout de la démarche. Assez content de ce modèle de gilet dans cette configuration.

  8. Bonjour, les 2 exemples rapportés suivants me font dorénavant hésiter à changer mon gilet filaire par un autonome… :

    Un utilisateur du In&Motion (sous réserve de confirmation de la marque) :

    En posant mon gilet In&Motion allumé sur mon top case , sans le balancer, il a percuté ! Grosse frayeur par le boum et le gilet qui décolle de 50 cms pour se retrouver de l’autre côté de la moto !!!!
    J’ai appelé Inemotion et ils m’ont envoyé un code de reduc pour acheter une nouvelle cartouche de gaz…
    Sinon aucun pb pour le dégonfler et remettre une cartouche que j’avais en spare …
    Toujours contant de notre côté de la praticité et du confort de ce gilet .

    Gilet Hélite e-Turtle :

    meilleur gilet airbag selon cet utilisateur : https://youtu.be/L4OrbQP6EqM ….MAIS…problème de déclenchement intempestif et donc rappel d’Hélite sur une série d’e-Turtle : https://youtu.be/jFu_VXR6_KA.

    Réponse d’Hélite très rapide et franche (communication dont devraient s’inspirer d’autres marques selon moi) :

    Pour répondre à votre question, un gilet mécanique sera toujours plus fiable qu’un gilet électronique déjà car on s’aperçoit que de nombreux utilisateurs oublient de recharger leur veste et ensuite car il existe des mouvements normaux du pilote qui dépassent les mouvements de certaines chutes.
    Ceci dit nous avons effectivement organisé un rappel d’une série de nos gilets électroniques qui présentaient une erreur de programmation, plus d’accidents couverts mais aussi plus de déclenchements intempestifs. Le problème est corrigé et nous avons déjà plusieurs témoignages de pilotes heureux d’avoir eu notre gilet électronique lors de chutes.

    1. Comme me le disait récemment un ingénieur électronicien qui travaille chez un fabricant de gilets airbag, il est impossible aujourd’hui de promettre un déclenchement dans 100% des accidents, tout comme 0% de déclenchement intempestif.
      C’est de l’électronique, il peut y avoir des erreurs de programmation, des oublis, des défaillances matérielles.
      Il ne s’agit pas d’une électronique de qualité militaire ou aéronautique avec des circuits redondants, mais d’électronique grand public dans un équipement de sécurité individuelle.

      A chacun d’estimer si l’investissement en vaut la peine ou non.

      1. Hello,
        Ne pas recharger son airbag a 600/1000 balles me semble reloud… et si ça arrive ! ben tu mets ta dorsale ! oui le mien a environ 1 semaine d’autonomie en usage quotidien (une moyenne) et il flash rouge et vibre quand le niveau de batterie est faible et cela de manière progressive pour bien informer par ex que c’est la dernière utilisation avant recharge
        Sur ma smart jacket , Dainese a eu la bonne idée de l’activé par le bouton pression du col (aimanté)
        Donc en l’enlevant il se désactive automatiquement en plus des qu’il ne ressent plus les vibrations de la moto , il se met en veille et ne peut percuter, la diode change de couleur en plus des vibrations qui préviennent sa désactivation. Idem dans l’autre sens , activation fermé et vibration (assis sur la moto) pas 100% de déclenchement garantie d’accord, je veux bien le croire, donc (bonne) dorsale dans le blouson.
        Des cas de filaires non percutés pour x raisons (comme par ex, la non tension du câble) pilote serré contre une auto ou obstacle ont ils été recensé ?

    2. Hello,
      Ne pas recharger son airbag a 600/1000 balles me semble reloud… et si ça arrive ! ben tu mets ta dorsale ! oui le mien a environ 1 semaine d’autonomie en usage quotidien (une moyenne) et il flash rouge et vibre quand le niveau de batterie est faible et cela de manière progressive pour bien informer par ex que c’est la dernière utilisation avant recharge
      Sur ma smart jacket , Dainese a eu la bonne idée de l’activé par le bouton pression du col (aimanté)
      Donc en l’enlevant il se désactive automatiquement en plus des qu’il ne ressent plus les vibrations de la moto , il se met en veille et ne peut percuter, la diode change de couleur en plus des vibrations qui préviennent sa désactivation. Idem dans l’autre sens , activation fermé et vibration (assis sur la moto)
      Des cas de filaires non percutés pour x raisons (comme par ex, la non tension du câble) pilote serré contre une auto ou obstacle ont ils été recensé ?

  9. Ne pas négliger la piste Leboncoin en effet…

    J’y ai trouvé hier un Ixon IX-Airbag U03 taille L d’occasion acheté neuf en septembre 2019 proposé à 200€ c.a.d moitié prix par rapport au neuf. L’annonce était parue la veille. J’en ai vu un autre il y a une dizaine de jours pour 260€. A ma demande le vendeur m’a transmis copie de sa facture d’achat nominative. Je me renseigne chez Motoblouz pour savoir si la garantie est cessible. Selon le descriptif de l’annonce il ne l’a porté qu’une quinzaine de fois et s’en sépare car il ne fait plus de scooter. Le gilet que j’attends dans les jours prochains est dans un état parfait et la cartouche « inflator » est intacte. Bon à ce prix pour un Ixon IX-Airbag U03 presque neuf je n’ai pas hésité très longtemps. Me reste à prendre un abonnement à 120€/an chez In&Motion pour le rendre opérationnel. J’ai hésité pour le mode piste à 25€/an. Je ne fais pas de piste mais ce mode gère le « low side » avec roulades que le mode route semble ne pas gérer sauf s’il s’est enrichi de cette fonctionnalité depuis. De toutes les façons c’est soit le mode route, soit le mode piste et pas les 2 à la fois.

    Au final j’aurai donc déboursé 320€ au lieu de 519€

    In&Motion a bien prévu le cas de l’achat d’un gilet d’occasion. Comme le vendeur du gilet est tenu de rendre le boitier In&Box pour stopper son abonnement il faut bien que l’acheteur puisse s’abonner et reçevoir son In&Box

    Voilà pour l’info du jour !

    1. Je peux confirmer que le Low Side est pris en compte en mode piste…j’ai goûté au bitume ce week-end lors d’un roulage.
      L’airbag a parfaitement joué son rôle.

    2. Bonjour, j’ai moi aussi trouvé un gilet sur le bon coin , le vendeur me dit qu’il est neuf et avoir en sa possession le boîtier qu’il n’a encore jamais activé et qu’il me sera facile une fois acheter de l’activer, est-ce bien le cas ? J’avais cru comprendre qu’il y avait un temps restreint pour l’activation du boîtier ?
      Merci d’avance pour vos retours
      Michael

      1. Salut Michael,
        Dans mon cas, t’as compris que j’ai acheté 200€ le gilet seul et, puisque le vendeur avait rendu son boîtier In&motion comme c’est la règle, que j’ai souscrit un abo d’1 an payé en 1 seule fois 120€. A réception j’ai pu appairer mon gilet avec son S/N et activer ma box.
        Dans le cas que tu décris, si tu achètes l’ensemble, la box bien que non activée, est toujours au nom du « vendeur » et ne le sera jamais au tien même en supposant que tu puisses l’activer…. Tu ne seras donc jamais connu de In&Motion en tant qu’abonné au service.
        A ta place, je ne ferais pas l’achat.de l’ensemble gilet+boîtier qui me semble très suspect.

  10. Bonjour

    Je viens de lire l’article et je me demande encore si l’ airbag moto est au point.
    Le système in&motion à l’air plus pratique mais selon sa conception aurait encore quelques lacunes (ne couvre pas tout le buste et donc n’apporte pas une sécurité totale).
    Je me demande si investir plus de 800 € dans le système est quand même vraiment intéressant.

    Vu que je souhaite également remplacer mon blouson j’ai vu sur leur site que RST propose des blousons qui intègrent le système in&motion, est-ce que vous avez des infos sur ces équipements, est-ce qu’ils comblent certaines lacunes remontées avec le gilet Ixon ?

    Merci pour les infos et conseils que vous pourrez nous apporter.

    1. Les partenaires équipementiers comme RST ne changent absolument rien à l’électronique du boîtier In&Box de In&motion.
      Les algorithmes de déclenchement restent les mêmes.
      Pour ce qui est des coussins gonflables (volume, superficie), je ne sais pas.

      1. Bonjour,

        Un premier retour d’expérience sur un essai en magasin :

        Gilet Furygan in&motion
        Pratique car attaché dans le blouson et s’enlève en même temps que ce dernier mais essayé sur deux blousons été et mi-saison, à cause du poids du gilet le blouson est tiré vers l’arrière ce qui fait remonter le col et étrangle. De plus on sens le poids du gilet dans le dos.
        Furygan annonce en automne fournir un système d’attache pour rendre le gilet autonome ce qui devait je pense améliorer la chose.

        Gilet Ixon in&motion
        Confortable, ne gène pas les mouvements par contre attention à ne pas avoir un blouson trop cintré sinon ça ne passera pas, il faut selon la marque 5 cm de marge au niveau de la poitrine. Personnellement j’ai du enlever la dorsale du blouson pour un meilleur confort et j’ai les manches qui remontent légèrement.

        Gilet Alpinestar Tech Air 5
        Un peu plus lourd que l’Ixon sur le papier mais ne se ressent pas trop une fois qu’on l’a dessus. Couvre mieux car il prend en compte les épaules, le système de mise en route et les voyants sont sur l’avant.
        Côté confort c’est équivalent au Ixon, pas de dorsale dans le blouson et les manches qui remontent un peu. Il n’a besoin que de 4 cm de tour de poitrine pour se déployer.

        Par contre il coûte plus cher 600 € et il y a encore un flou sur le prix en cas de déclenchement, le vendeur m’indique que pour l’instant ils doivent le renvoyer chez Alpinestar (250 €) mais que dans pas longtemps (date à préciser) ils auront le droits de les recharger eux-même pour 90 €.
        La recharge à 250 € permettrait 2 nouveaux déclenchements avant une nouvelle recharge.

        J’ai une grande hésitation d’achat entre le gilet Alpinestar et le Ixon mais il est difficile d’avoir des informations fiables sur l’Alpinestar.
        Si quelqu’un en a j’aimerai bien ce retour d’expérience sachant que mon achat est prévu pour la semaine prochaine (avant le départ en vacances et de longues heures de route c’est mieux de bien s’équiper).

        Merci

  11. Bonjour,
    Merci pour cette article.
    Je trouve cependant qu’il manque un point sur les conditions d’utilisation du gilet qui limitent sa versatilité. En effet, à la lecture de la notice d’utilisation il semble qu’il faille respecter un espace de déploiement dans le blouson, à savoir que même sans être trop ajusté, un cuir à la taille correcte (bref pas trop flottant) n’offrira pas assez d’espace entre le blouson et le thorax au risque de comprimer le thorax pendant la chute.
    Mon analyse est elle correcte? Si c’est le cas on peut questionner le mode de distribution de cette veste car dans la
    plus-part des magasins que j’ai pu visiter on vous vends le gilet sans autre forme de commentaires sur les mesures de veste à prendre.

    1. J’ai posé la question à In&motion sur ce point et selon eux, le problème est très limité.
      Evidemment, le gilet va prendre du volume en se gonflant. Si le blouson ou la veste n’est pas « large » / ample, ce volume va être pris en tirant sur le bas du vêtement qui n’est pas fixé au pantalon.
      En gros, votre blouson va remonter de plusieurs centimètres et vous découvrir le bas du ventre et des reins, zones fragiles mais pas vitales (je reprends leurs mots).

      Le problème d’espace se posera avec un blouson cuir très ajusté qui serait relié au pantalon (combinaison deux pièces), où là, le gilet manquera d’espace pour bien se déployer.

      Quant au mode de distribution, le souci que vous pointez (et qui est réel) est le même pour tous les produits techniques.
      La plupart des vendeurs en magasin d’équipements moto sont avant tout des commerciaux qui sont là pour vendre et ne connaissent pas vraiment les produits, surtout les plus complexes.
      Le problème se retrouve avec les intercoms ou les GPS, par exemple.

  12. Bonjour,

    possesseur d’un gilet airbag filaire, je souhaite passer au gilet autonome non filaire et je suis en train d’étudier les caractéristiques de ces 3 gilets airbag car je n’ai pas encore fait mon choix :

    l’In&Motion, le Dainese Smart jacket (sorti en nov.2019) et l’AlpineStar prévu pour mars 2020.

    Sur le papier c’est l’AlpineStar qui semble bien mieux protéger que les autres (y compris les épaules et l’abdomen) d’où à priori ma préférence pour celui-ci. A voir lors des premiers essais.

    Quant aux 2 autres, c’est difficile à dire car la protection n’est pas la même : le Dainese protège les cotes contrairement à l’In&Motion et, sauf erreur, avec également une meilleure couverture du dos mais l’In&Motion semble protéger l’abdomen, tout au moins un peu, contrairement au Dainese.

    Je n’ai pas assez de retours pour prendre ma décision (une info. sur mon profil : je ne peux me connecter sur smartphone qu’au domicile avec la wifi).

    Vos études me seront donc utiles dans mon choix futur. Merci.

    (je fais référence à l’AlpineStar Tech-Air 5 prévu pour mars 2020 et annoncé comme une protection équivalente à 18 dorsales sans compter sa couverture des épaules et haut des bras ainsi que l’abdomen et les cotes selon ma compréhension de leur vidéo de présentation, par contre je ne peux dire s’il protège mieux les cervicales que les Daine Smart Jacket et In&Motion ?)

    1. j’ai écrit que la Smart Jacket protège les cotes, j’en doute dorénavant après avoir vu d’autres photos. Par contre il aurait d’autres avantages vs le In&Motion au niveau des situations de déclenchement (cf. le dossier de Fabien).

      1. Bonsoir, pour ma part j’ai choisi le in motion avec l’abonnement de 3 ans pour avoir les mises à jour et la garantie. Je pense que les capteurs, le firmware et les algorythmes sont capitales pour ce genre de système et ils peuvent faire des progrès avec le temps et les retours d’expérience. Peut-être même un jour prendre en compte les chocs arrière à l’arrêt au feu rouge par exemple, ce qu’il ne fait pas pour l’instant alors que le dainese réagit à ce type de choc. Apres, ils ont rien promis mais j’aime bien leur démarche « work in Progress » 🙂

        1. Tant qu’il n’y aura pas de tests en situation réelle avec déclenchement entre les 3 gilets cités; je pense qu’il sera difficile d’affirmer lequel est le meilleur (ou en tous cas selon ce que chacun recherche).
          Aujourd’hui (mais cela peut encore changer) je serais plutôt attiré par le Dainese étant donné qu’ils ont le plus d’expérience en la matière d’une part (certains disent que ce sont les pionniers) et pour le côté plus pratique d’autre part (la mise à jour se fait par câble usb et sans abonnement).
          J’apprécie par ailleurs la tranquillité d’esprit de savoir grâce à la vibration ressentie (et leds situées à l’avant) que le gilet est opérationnel.
          Enfin si le coût est élevé après un déclenchement, je préfère leur approche : réviser et changer l’airbag (si j’ai bien compris) chez un revendeur approuvé et en qq minutes. Car comment être sûr sans faire vérifier par le sav de l’état des autres gilets après leur déclenchement…?
          N.B.: apparemment il y aurait une demande du Dainese plus forte que prévue car pour une commande aujourd’hui c’est près de 5-6 mois d’attente 🙁

          1. je pense que lorsque le Tech-Air 5 d’AlpineStar sortira (prévu début mars pour environ 600€), il va y avoir une « guerre » commerciale entre les 3 marques citées. Ce qui incitera à améliorer leurs produits et leur tarif :). Et si le Tech Air 5 s’avère aussi pratique et agréable que le Dainese Smart Jacket, cela ne m’étonnerait pas qu’il arrive en tête. Vivement sa sortie et les retours fiables d’essais pour m’aider à décider de mon futur achat.

    2. Hello je porte le Dainese depuis 18 mois (smart jacket) aucun souci, pas déclenchements…
      Indéniablement le plus de le porter dessus quand nécessaire, testé a 35° sur le blouson cuir/textile estiva de Dainese cet été quotidiennement pls heures et pendant 1 semaine. Egalement sur sa veste d’hiver quand un gros pull et sa doublure viennent occuper pas mal de place. Franchement qui roulent avec des vêtements moto non a la taille (trop grand) pour pouvoir supporter un déploiement sans parler du confort ?
      Tu peux le porter avec la dorsale de ton choix (N2)
      Très facile a utiliser, une seule MAJ depuis l’achat (ce fait par ex en le rechargeant via l’ordi et l’application)
      prévenu par mail également.
      Ce n’est pas le plus protecteur, ni le plus hight tech, je pense qu’il faut faire une synthèse de tout les paramètres les plus important a nos yeux pour choisir son modèle et ne pas chercher (essayer de) le meilleur car il n’existe pas…encore, et accepter la part de risque inerrant a la moto.
      sinon on a nos voitures avec leurs 10 airbags !

  13. « Une charge complète de la batterie de l’In&Box équivaut à 2.400 milli-ampères. »

    Non.
    La charge d’une batterie s’exprime en ampère-heures.
    Le (milli) ampère est une unité d’intensité du courant électrique.++

  14. Bonjour à tous. Je cherche à savoir comment il faut procéder après un déclenchement et combien cela coute de remettre le gilet en état de fonctionner. Je peine à trouver cette info, quelqu’un pourrait-il m’éclairer SVP ? Merci d’avance 🙂

      1. Merci pour cet article très complet et pertinent. J ai fait partie des 500 testeurs du modele de pre-serie durant plus d un an. La gestion du declenchement est un compromis et il y a des cas où un airbag autonome sera inefficace pu moins efficace qu un connecté. La notice de l airbag Dainese est d ailleurs plis explicite à ce sujet que celle de In&Motion. Le produit a évolué durant l annee de tests et grace aux chutes des testeurs (!), c est de l amelioration continue. Pour ma part, je n ai pas acheté le gilet à l issue de la phase de tests, estimant que la version de série n offrait pas assez d evolutions suite a nos remontées. Reste que c est une voie d’avenir, d autres y viennent, une conception de vetement prévoyant le gilet permettrait peut-être d augmenter ses capacités.

  15. Bonjour à tous,

    J’en possède un depuis 2 mois qui a visiblement beaucoup de mal à se charger complètement.
    Et pourtant je le laisse en charge plus de 24 heures parfois.

    Souvent, je le récupère le matin (après 8 heures de charge) avec seulement 4 barres !

    Je vais contacter inmotion…

    Bien à vous,
    Christian

  16. Après que nous avons parlé (Si, si ! Vérifiez sur http://www.academie-francaise.fr/apres-que) à plusieurs reprises de l’inconfort du gilet Ixon-In&Motion, de la faillibilité possible de ses algorithmes, et de sa contribution à un empilement de couches toujours plus nombreuses dans l’équipement du motard qui souhaite rester en vie, je voudrais simplement remettre un peu en cause les opinions de mon confrère, le Docteur Castagnera.
    Certes, on peut avoir la malchance, après avoir été envoyé en l’air par un collision avec un autre véhicule, de retomber pile sur la ligne axillaire moyenne, qui descend de la pointe de l’aisselle jusqu’au bassin, et, dans ce cas, les lésions costales sont effectivement inévitables.
    Bien sûr, les coussins d’air qui apparaissent au déclenchement de l’airbag ne couvrent pas toute la surface du thorax et de l’abdomen, mais ils transforment le motard en une sorte de bonhomme Michelin qui peut rouler sur lui-même comme un tonneau, lui évitant ainsi de nombreuses lésions.
    En ce qui me concerne, je suis revenu à mon ancien airbag Hit-Air, celui qui équipe les motocyclistes de la gendarmerie et de la police : pas d’algorithme, juste un peu de mécanique.

    1. Philippe,

      Je réagis tardivement, désolé.

      J’ai eu la malchance, en Avril 2019, en Grèce – mais sans collision avec un autre véhicule – d’avoir chuté à l’entrée d’une épingle sur un revêtement que je n’avais jamais rencontré ailleurs : c’était du billard en marbre…..La moto glisse soudainement (les 2 roues en même temps), je me retrouve d’abord sur le dos (l’airbag ne se serait semble-t-il pas déclenché) puis, l’espace étant étroit sur la route et la vitesse étant faible, j’aperçois, là, pas loin, le rail de sécurité et je choisis de rester accroché à la moto, de la main droite, pour ne pas passer au dessus et rouler sur la moto….et je glisse, sur le côté droit, sur ma « ligne axillaire ». Si je tape, ben, je prends tout sur ce côté droit et le pneumothorax qui peut s’en suivre – si je tape – m’aurait coûté la vie eu égard au temps qu’auraient pris les secours pour me récupérer et m’amener à l’hosto. Et je ne vois pas comment j’aurais pu leur expliquer, en grec – l’anglais n’est pas leur première langue – qu’il fallait, en urgence me planter un cathéter ou un drain pour évacuer cet air qui me comprimait le poumon et me permettre d’arriver vivant à l’hosto. On était dans la montagne, superbe mais loin de tout. Avec ou sans airbag : même résultat.

      Quasi même expérience en 2012 où une jeune conductrice ne respecte pas le stop : gros paf sur la partie avant de la voiture, propulsé dos contre contre la portière, lourde retombée sur le sol côté gauche (80 Kgs à 1 m de hauteur, ça fait mal). Là encore, je ne suis pas sûr que l’airbag aurait fonctionné.

      Je dois être malchanceux mais, tant qu’à faire, si j’avais à choisir, j’opterais pour le gilet BM – à placer sous le blouson – avec dorsale très recouvrante de niveau 2 et plastrons thoraciques, certes de niveau 1 mais……Sachant qu’au delà d’une certaine vitesse la décélération interne est telle que airbag ou pas….tu y passes.

      1. Ton analyse me semble très pertinente, qui plus est, elle se fonde sur l’expérience.
        Aujourd’hui je porte moi-même des protections inertes (facteur de marche =100%) et enveloppantes.
        Peux-tu s’il te plaît nous confirmer de quel airbag tu étais équipé même si j’imagine bien au regard du titre de la page ? à te lire, avec intérêt 😉 Cdt

        1. @ B-testeur : Je n’étais pas équipé d’un airbag mais j’ai juste supposé que – comme il est précisé par ailleurs – l’airbag ne se serait pas déclenché car il y a eu impact dans le dos.
          Je porte des protections efficaces et recouvrantes, intégrées dans un blouson cuir fait sur mesure et je ne cacherai pas que ce sont les protections dorsale et articulaires de chez BM.
          Adio

          1. @ peio : merci pour la précision ! 100 % d’accord avec toi, même si je n’ai pas un cuir sur mesure. Quant aux protections que tu utilises, j’en ai aussi et un ami guideur de convois exceptionnels me les avait recommandées 😉

  17. Perso, je viens d’opter pour 2 gilets Ixon U03, un pour mon épouse et un pour moi.
    J’ai opté pour la location de l’Inbox, en paiement annuel.

    Je l’ai commandé sur le site de Dafy par internet et reçu dans les 3 jours. Nickel.
    La taille : pour ceux qui me connaisse, j’ai une taille mannequin ,1m83 80kgs et j’ai un gilet taille XL. Ca taille correct…

    Je n’ai pas eu de souci pour créer un compte sur le site de Inmotion. Il suffit juste de préciser ton nom prénom, adresse mail, et ton choix (achat ou location de l’Inbox). Tu as également le choix de l’utilisation routière ou sur Piste. Le tarif ne doit pas être le même… Tu paies par CB. C’est ce qui ne me plait pas, mais pas trop le choix… J’espère que leur serveur est très sécurisé…
    Au niveau tarif, le gilet 399.98€ (pas de remise c’est le même prix dans les quelques magasins qui le vende) et soit 120€ pour la cotisation annuelle de location, soit 12€/mensuel, soit 399€ pour l’achat pur et simple…

    Ensuite tu télécharges sur ton portable smartphone l’application InMotion qui va gérer ton Airbag. Tu branches l’inbox à une prise électrique murale via le cable usb fourni, et tu suis les instructions de l’application. Tu auras fait reconnaitre aussi l’application sur ta box wi fi qui servira aux futures mises à jour. Tout est précisé dans l’appli assez intuitive pour les non férus des applications…
    Voilà pour « l’administratif » que tu dois faire dans les 2 jours, sinon ton inbox n’est pas reconnue et ne fonctionnera pas… Donc à faire dès réception.

    Je l’ai mis jeudi 25 avril pour une sortie journée, environ 250km. Frais le matin au départ, 15/16dg dans l’après midi.
    Tu oublies très vite que tu portes ce gilet car tu ne le sens plus et très vite… Il ne me gêne pas dans mes mouvements sur la moto : montée, descente, conduite…
    Il faisait bon hier après midi 15/16dg, et j’ai eu presque chaud… Il faut dire que j’avais un tee shirt + sweat + le gilet Airbag + veste d’hiver (sans doublure) mais toutes ouvertures fermées… Faut dire aussi, que ma mobylette prend bien soin de moi en me protégeant très bien du vent….
    Effectivement, l’été, avec un blouson hyperventilé, le gilet te prive de cette ventilation malgré des côtés ajourés et un tissu mesch aéré sur la face interne. Mais un gilet à porter au dessus d’une veste hyperventilée arrivera au même résultat : ca chauffe en dessous…
    En plus, à part les purs sudistes de la côte d’azur où il fait très très chaud, pour nous les « Nordistes », on utilise pas très très souvent un blouson hyper ventilé….
    Ce que je veux dire par là, c’est un choix personnel entre la chaleur et la sécurité accrue… Et la décision personnelle se respecte, qu’elle qu’elle soit.
    J’ai regardé sur les forums et lus des articles des bétas testeurs qui ne semblaient pas trop souffrir de la chaleur, tant que ca roule… A l’arrêt c’est autre chose, même avec un blouson hyperventilé sans gilet…

    Mes motivations pour ce choix de gilet : l’indépendance par rapport à la moto. Pas de fil relié, pas de capteurs à faire installer par un revendeur agréé… Avec ce gilet, je peux changer de moto à tout moment, et mon gilet est toujours prêt à l’emploi… Temps de gonflage plus rapide que la concurence…
    Les évènements que j’ai connu l’an dernier m’y ont fait grandement réfléchir aussi….
    Discrétion aussi sous le blouson…
    Et esthétiquement, je ne le trouve pas moche… Ca ne vaut pas un costume 3 pièces, chemise cravatte, mais ce n’est pas son but non plus…

    Au niveau de la charge de la batterie : J’ai laissé l’Inbox allumée jeudi de 9h15 environ jusque 19h15 sans discontinuer, même pendant notre pause restau du midi. Soit environ 10h.
    Aujourd’hui, je regarde le niveau de charge via l’application : elle a perdu 1 seule barre sur les 10 représentées. Le fabricant annonce 20h de charge.

    Voilà un 1er bilan de mon choix et 1ere utilisation…
    Tous les goûts sont dans la nature, et c’est mon choix….
    Si besoin, je répond aux questions constructives….en étant impartial. Ce n’est pas parce que j’ai choisi ce gilet que c’est le meilleur… Ca, c’est à vous de juger… Il répond à ce que je cherchais…

    1. Bonjour,

      Et merci pour ce début de retour d’expérience suite ton récent achat de 2 gilets airbag. Le gilet serait donc unisexe ? J’ai cru comprendre qu’une version femme était à l’étude ce qui est la moindre des choses.
      Pour la taille, j’ai les mêmes mensurations que toi mais je pense retenir la taille L voire M, car j’ai retenu que ce gilet se porte ajusté c.a.d avec les côtés maillés tendus plutôt que distendus. Je vais aller faire un essai en boutique, avec chemise + pull, pour être sûr de mon choix.
      Motoshopping fait actuellement des remises intéressantes y compris sur ce produit : -50€ à partir de 299€ d’achat, -80€ à partir de 449€ !!!
      Pour les cas de détection/d’activation de l’airbag en mode route et en mode piste tels que définis dans la doc In&Motion, je constate que seul le mode piste détecte le high-side et surtout le low-side avec roulades. En mode route, aucun de ces cas de figure n’est détecté ?? Je perds l’adhérence, je chute et pars en glissade/roulades sans percuter quoi que ce soit, aucune protection à attendre de l’airbag car il ne déclenche pas dans ce mode ?? C’est selon moi abusif de pousser à l’abonnement piste pour bénéficier de la protection airbag dans le cas où il y a chute sans impact frontal ou latéral.

      Apprécierais vos avis sur ce point précis.

      1. La transparence doit-elle être de mise en matière de fonctionnement de l’algorithme de déclenchement ? C’est une vraie question car au motif de préserver les secrets de conception, l’utilisateur et client n’est guère informé du détail de protection dont il bénéficie ou non (choc arrière par exemple), ni du contenu effectif de mises à jour « silencieuses ». On pourrait objecter que si un concurrent voulait sérieusement s’approprier ces contenus, ses équipes d’ingénieurs déterminés sauraient décrypter cet algorithme moyennant l’achat d’un gilet avec son boitier électronique. Mais la communication et la transparence sont peu répandues en la matière ! Par contre, les documents contractuels dédouanent bien souvent les fabricants des cas de non-déclenchement comme de déclenchement intempestif… Bon courage !

        1. Merci pour le commentaire.
          Si l’utilisateur qui a investi plusieurs centaines d’euros dans un tel équipement pour renforcer sa sécurité n’est que partiellement informé de la protection dont il bénéfice au motif de la préservation du « secret professionnel » il y a comme une duperie. La préservation des algorithmes de fonctionnement de l’airbag n’est pas le problème de l’utilisateur, c’est au concepteur de prendre ça en charge.
          Dès lors que le mode piste a été souscrit, les modes proposés sont exclusifs l’un de l’autre, on est soit en mode route soit en mode piste, mais jamais dans les 2 modes à la fois. Si suite à une perte d’adhérence, je pars en glissade/roulades comme décrit plus haut, me faudra-t-il « espérer » un impact au sol, frontal ou latéral, pour déclencher ma protection airbag ?

            1. Suite ma question envoyée par mail à customer@inemotion.com

              « Dans le cas d’une glissade, sans choc frontal ou latéral, merci de me confirmer que la glissade est détectée et que l’airbag est activé »

              Joël du Customer Care/In&Motion me répond :

              « Au sujet de votre question sur la glissade, le système de détection In&Motion peut détecter un « low side » avec roulades, c’est à dire une glissade sur le côté suite à une perte d’adhérence de la moto, suivi de roulades à une vitesse supérieure ou égale à 50km/h.

              Il ne précise pas si le low-side avec roulades est détecté en mode route ou en mode circuit.

              Je vais donc lui demander de bien vouloir préciser

              1. Ah la communication, c’est tellement subtil et potentiellement juridique ! Le système PEUT détecter ou VA DETECTER A COUP SÛR ? De toute façon, à moins d’être une boule sur son billard, le corps équipé d’un motard qui déboule sur un bitume va bien finir par taper et rebondir suffisamment pour que ça finisse par se gonfler si le coussin est encore étanche ! Perso, je n’ai pas la réponse faute de chute en près de deux ans de test, désolé. On serait en droit d’espérer une mise en sécurité avant de toucher le sol vu la variation d’angle…

                1. Un détail pratique en passant : pour afficher la réponse attendue du fabricant, il sera judicieux de le faire, non pas ici à la suite en faisant « répondre » (car nous arrivons au plafond du nombre d’échanges sur un commentaire), mais sur un nouveau commentaire de l’article !

                1. Non, pas réponse autre que celle déjà donnée.
                  On doit donc supposer que le low-side avec roulades est détecté en mode route…

                  1. Je vais tenter d’envoyer un mail à mon tour, ça ne doit pas rester sans réponse, surtout avec l’arrivé de Dainese dans les prochains jours qui lui promet le Low/High side même en mode route 😉

                  2. Yop, voilà la réponse que j’ai reçue :

                    « Les informations concernant les modes de détection et les différents déclenchements sont indiqués dans le manuel utilisateur In&box dans lequel nos assurances nous ont demandé d’indiquer le scénario d’accident testé lors de crash tests, de manière répétable, dans des laboratoires scientifiques agréés. Je vous ai ajouté le manuel en annexe.

                    Nous ne garantissons pour l’instant pas encore le gonflage du gilet pour un low side, un high side, le choc à l’arrière, une glissade sur l’huile ou gravier en mode « Route », car cela va dépendre de plusieurs paramètres, et surtout de la puissance du choc que vous subissez.

                    Les modes de détections sont destinés à un usage propre à leur application. Ainsi, le mode piste doit être utilisé sur circuit fermé uniquement et le mode route est destiné à la pratique en usage normal sur route ouverte.

                    Dans tous les cas, et même si nous avons couvert déjà plus d’une centaine de chutes en MotoGP et auprès de nos testeurs, l’airbag ne peut garantir une activation dans 100% des cas et une réduction garantie des blessures. »

                    Bien sûr nous travaillons en continu sur la couverture de plus en plus de cas en mode « Route » et « Piste » et les utilisateurs en seront informés via les mises à jour automatiquement téléchargées sur votre In&box. « 

        2. Les cas de déclenchements pris en compte sont explicitement indiqués dans la notice de l’airbag, avec schéma à l’appui, donc ce côté là est transparent. En revanche, il n’est pas précisé de résultats statistiques sur le réel bon déclenchement dans chacun des cas de figure…
          Étant moi-même ingénieur en sécurité informatique, si les développeurs de In&Motion ont bien fait leur taf, aucun concurrent ne serait capable avec les technologies actuelles de « décrypter » leur algorithme comme vous dites, enfin pas dans un délai raisonnable.
          Pour ce qui est des mises à jours, elles n’ont rien de « silencieuses », puisqu’on est prévenu lorsqu’une mise à jour est disponible et les notes de version sont consultables (avec un niveau de détail compréhensible pour le grand public). Bien gérer la communication c’est compliqué car trop d’informations techniques risquent d’effrayer le néophyte. Il reste vrai et regrettable d’avoir autant d’incertitudes sur la fiabilité du système.

  18. Bonjour Philippe !

    Merci pour votre série d’articles consacrée aux Airbags, dont je tiens à saluer le contenu comme la forme.

    J’ai cependant noté une absence d’informations concernant la plage de vitesse de déplacement prise en compte par le gilet avant un déclenchement.

    Quelques commentaires déposé sur d’autres sites par des utilisateurs du gilet indique que celui ci ne se déclencherait pas, par exemple, dans le cas d’une percussion par l’arrière si la moto est à l’arrêt.

    Une très légère documentation technique provenant du site d’InEmotion semble le confirmer : https://disq.us/url?url=https%3A%2F%2Fmy.inemotion.com%2Fdocuments%2Fmoto%2F2018.08.31.cas_de_detection.pdf%3Fv%3D1542990841%3A4MKWDdM6iGuI8ULnkCnD0aZp4lk&cuid=781402

    Auriez vous plus d’informations à ce sujet ? Je sais que le système Tech Air d’Alpinestars par exemple, critiquable sur d’autres plans j’en conviens, propose une telle protection (confirmée par des crash tests vidéo à l’appui).

    En tant que motard urbain, une clarification de tout cela me semble nécessaire.

    1. Je te confirme que l’airbag In&Motion ne s’ouvre pas sur un choc arrière. J’en ai fait l’expérience. J’ai été heurté par l’arrière alors que j’étais arrêté à un passage à niveau. Le choc a été suffisamment voilent pour tordre le cadre arrière de ma bécane. J’ai fini par terre, sans que l’airbag ne se déclenche.
      Pas de gros bobo néanmoins bien protégé par la dorsale de l’airbag (et bien sûr blouson, bottes, pantalon…).
      J’ai demandé au service commercial de In&Motion de m’expliquer le pourquoi de cette absence d’ouverture. La réponse : l’algorithme ne prend pas en compte les chocs arrières dans l’axe. Trop peu d’accidents de ce type à leur connaissance. In&Motion a récupéré mon boitier pour analyser l’accident. J’espère que ce type de choc sera pris en compte dans une prochaine mise à jour…

      1. Merci beaucoup pour votre commentaire. Bien que je ne puisse pas présumer de grand chose en concerne l’accidentologie motarde, je trouve la réponse qu’InEmotion vous a apportée assez cavalière.

        Après tout le choix de l’airbag est avant tout motivé par une volonté de parer à toute éventualité, y compris les plus rares.

        Je n’arrive pas, de plus, à croire que les percussions par l’arrière soient si rares. Preuve en est, votre expérience personnelle.

        Reste une autre chose à éclaircir. Le gilet ne détecte les incidents éventuels qu’à partir de 25KM/H selon la documentation.

        Étant un motard principalement urbain, j’ai failli avoir quelques accrochages dont les circonstances se ressemblaient. Stop et deux grillés par d’autres usagers. Dans au moins deux cas ma vitesse était inférieure à 25kmh (Je le sais car il s’agissait de départs au feu ou autre…) aurais-je été protégé en cas d’impact ?

        Malheureusement, même en étant ouvert aux compromis nécessaires pour plus de sécurité, InEmotion de me convainc pas encore tout à fait.

  19. Bonjour, après avoir lu cette analyse détaillée (bravo et merci); j’aurais tendance à vouloir remplacer mon gilet airbag Hélite Turtle (filaire) par le In&Motion.
    Mais avec les qq commentaires des testeurs et autres points comme, sauf erreur, le volume plus important du Hélite (qui devrait donc offrir une meilleur protection entre autres des cervicales), je reste pour le moment indécis.

  20. Bonjour Fabien,

    Super reportage mais une inexactitude cependant, l’airbag Alpinestars TechAir ( aussi vendu chez BMW sous sa marque,) n’est pas externe mais interne au blouson et est de ce fait protégé de l’abrasion

    L’airbag Ixon n’est donc pas le seul sur le marché en 2019 a être un airbag interne.

    A bientôt
    Jean Luc

    1. Salut Jean-Luc,
      Exact, il manquait la notion d’indépendance par rapport au blouson.
      J’ai reformulé pour être plus clair. Merci !

  21. Nous sommes bien d’accord ! +1 à Christophe bêta-testeurs que nous fûmes, +1 à Philippe, plus inquiétant puisque propriétaire de la version commercialisée, donc théoriquement améliorée…

    1. Là, je crois que nous ne nous comprenons pas tout à fait.
      Je reviens à ce que Christophe a dit : « Pour moi, le principal reproche est le confort. Sous un blouson ajusté, gare aux variations de poids, gare à l’empilement des couches. En clair, je me suis senti rapidement engoncé. Second reproche, comme précisé dans ton article, quand on le porte, on ne peut pas vérifier en roulant que le gilet est en fonction, que la batterie n’est pas vide, bref que la protection est active. »

      Autrement dit, c’est le concept même de gilet airbag, à porter en-dessous de la veste ou du blouson, qui est en cause. Aucune modification de la version de test ne peut changer cet état de fait.

      1. Je me contente de relire ton commentaire dans l’autre article (de Fabien comme celui-ci d’ailleurs) dans lequel tu écris entra autre choses fort pertinentes :
        « Philippe Roche
        20 novembre 2018 at 20:45
        Je vais commencer par une déclaration abrupte, pour la nuancer par la suite : si j’avais été retenu comme Bêta-Testeur de ce produit (IX-AIRBAG U03), comme je l’avais souhaité, je ne l’aurais pas conservé à la fin de l’essai. Ce qui me permet de le dire, c’est que je viens de l’acheter, et donc de l’essayer ».

        La distorsion de compréhension ne vient que du fait que nous ne connaissons pas exactement le même produit : tu connais bien le gilet commercialisé avec lequel tu as roulé, moi je n’ai utilisé que la version test de pré-série.
        J’exprime simplement que c’est cette version de développement qui aurait pu donner naissance à un produit sensiblement amélioré au regard des défauts que tu lui trouves.
        Cela dit, tu vas plus loin encore en considérant que c’est le concept même de gilet porté sous « presque » n’importe quel blouson qui est à remettre en cause.
        J’espère avoir clarifié ma pensée sans trop déformer la tienne à laquelle je tiens 😉

          1. Je regrette simplement de ne pas avoir été retenu comme bêta-testeur, ça m’aurait évité une dépense inconsidérée pour un concept prometteur, mais décevant dans la vraie vie.

          2. Merci Philippe pour tant de mansuétude 😉 il faudra que nous échangions en direct… D’ici là une info, j’avais vu déjà 2 airbags Ixon proposés à la vente sur le bon coin par des particuliers, je viens de vérifier, ils ont dû trouver preneurs, d’autant qu’actuellement, les annonces en cours pour ce produit sont proposées par des pro au tarif de 399 €, une piste à envisager peut-être ?

      2. A-t-on vraiment besoin d’avoir un indicateur de marche lorsqu’on roule? La pratique de la moto nécessite déjà une concentration de chaque instant sur la route, voir sur le compteur, faut-il rajouter encore un indicateur à surveiller ? Je sais que si j’ai un témoin visible pendant la conduite, même en étant certain que mon blouson est chargé et que je l’ai allumé avant de partir, j’aurais tendance à regarder cet indicateur régulièrement…
        En revanche, je suis pour un indicateur sur le devant du blouson, comme on le voit sur le prototype d’Allshot prévu en fin d’année, avec pourquoi pas une série des leds indiquant la charge. Comme ça, on vérifie que tout est OK d’un coup d’oeil lorsqu’on ferme son blouson par dessus le gilet et c’est tout.
        Pour moi, le gros reproche à ce gilet, c’est le manque de couverture de la dorsale et des boudins. A ce prix, je préfère perdre un peu en confort et être vraiment protégé. En attendant, ça reste selon moi le meilleur système actuel.

  22. Hello Fabien

    J’ai eu la chance d’être béta testeur du gilet airbag. Je n’ai pas acheté la version finale.

    Pour moi, le principal reproche est le confort. Sous un blouson ajusté, gare aux variations de poids, gare à l’empilement des couches. En clair, je me suis senti rapidement engoncé.

    Second reproche, comme précisé dans ton article, quand on le porte, on ne peut pas vérifier en roulant que le gilet est en fonction, que la batterie n’est pas vide, bref que la protection est active.

    Enfin, étant informaticien, je n’ai qu’une confiance limitée dans l’infaillibilité des algorithmes !

    A bientôt.

    Christophe B.
    Casim 33

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