Mes réflexions sur cet équipement de sécurité : son histoire, son utilité, son fonctionnement, ses lacunes… Ainsi qu’un tour d’horizon des offres du marché.

Publication : novembre 2010.
Dernière mise à jour : janvier 2021.

Pour en savoir plus sur les différents modèles d’airbag sur le marché, lisez l’article Les modèles de gilets airbag moto.

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Histoire et acteurs du gilet airbag moto

L’expression communément répandue d’airbag signifie en anglais « sac à air », plus exactement « coussin gonflable de sécurité ».

L’appellation « airbag » est techniquement impropre car le gaz qui provoque le gonflement de la poche / coussin n’est en fait jamais de l’air !
Il s’agit de différents gaz, dont la nature varie au cours des avancées technologiques sur les générateurs de gaz (pyrotechniques, hybrides ou à gaz froid).

Cet équipement de sécurité est d’abord une invention de la recherche astronautique, reprise ensuite par l’industrie automobile afin de protéger les occupants de l’habitacle lors d’une collision, et enfin par des spécialistes de la protection individuelle.

Le pionnier du système a été la société japonaise Mugen Denko, à travers sa marque Hit-Air, avec un système breveté en 1995 et commercialisé en 1998.

Il s’agit d’un gilet d’abord conçu pour les cavaliers, puis décliné pour les motards.
Le principe en est simple : un câble se fixe par une boucle autour du cadre de la moto (ou de la selle du cheval), il est relié par un « clip » détachable au câble du gilet qui arrive à un percuteur.
Si le motard est éjecté de la moto, la tension du câble exerce une traction (qui doit être supérieure à 30 kilos) qui libère le percuteur et déclenche le gonflement du gilet par du gaz CO2 comprimé dans une cartouche sous haute pression.

La gamme Hit-Air France comprend des blousons, des vestes et des gilets qui fonctionnent tous selon le même principe.
C’est ce système qui équipe les motocyclistes d’administration, à commencer par ceux de la Gendarmerie nationale depuis 2012, puis ceux des Douanes depuis 2013, de la police de Monaco depuis 2014 et enfin de la Police nationale depuis 2015.

Le principe du gilet airbag pour motards a été repris par la société française Hélite qui a répliqué puis adapté le système Hit-Air pour parvenir la première en 2006 à faire certifier CE sa version du gilet airbag moto.

Sur le même principe, l’équipe qui commercialisait en France les produits Hit-Air a créé sa propre marque depuis 2011 avec la société AllShot.

Dans les années 2000, de nombreux équipementiers moto italiens commercialisent leur propre déclinaison du gilet airbag : Dainese, Spidi, Alpinestars, Motoairbag…

Tous ces gilets airbag moto filaires sont dits de « première génération ».
Ils se caractérisent par la présence d’un câble solide qui relie la moto au motard.

En 2011, l’équipementier français Bering propose pour la première fois un système « sans fil », développé par une start-up nommée API.
Ce système est fondé sur un boîtier de détection des chocs, un autre de détection de chute et un troisième faisant interface entre le deux-roues et le gilet lui-même. Les trois boîtiers sont installés sur la moto et alimentés par le faisceau électrique, ce qui pose de fortes contraintes techniques.
Un système équivalent a été commercialisé par Dainese.

Cette fois, plus de câble : le motard n’est plus lié à la moto, la transmission de données se fait par ondes radio, d’où l’appellation d’airbags radiocommandés.
On parle de gilets airbag de « deuxième génération ».

Ces derniers sont clairement en déclin : la lourdeur du montage des capteurs, à faire effectuer par un professionnel validé par la marque, ainsi que l’impossibilité de rouler protégé avec une moto non équipée, constituent des freins trop importants.

Dans la seconde moitié des années 2010 apparaissent les gilets airbag moto dits « autonomes » : toute l’électronique de détection des chutes et collisions est embarquée dans un boîtier intégré dans le gilet.
On parle ici de gilets airbag de « troisième génération ».

Là encore, les équipementiers italiens sont en pointe, avec Alpinestars et Dainese, mais à des tarifs très élevés (plus de 1.000 euros).
Un petit fabricant français, Hi-Airbag Connect (anciennement Protairbag, au départ distributeur francilien des produits Hélite) se lance sur ce marché avec un produit à moins de 900 euros.
Tous commercialisent des gilets externes, à porter au-dessus du blouson ou de la veste.

Fin 2018, après des années de développement par la start-up savoyarde In&Motion, l’équipementier français Ixon commercialise un gilet interne, qui se porte sous le blouson.
Retrouvez un article complet sur ce gilet.

Lisez un comparatif de gilets airbag électroniques motards de troisième génération.

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Avantages du gilet airbag

Parce qu’il protège des régions du corps qui :

  1. non seulement, ne sont pas ou peu ou pas assez protégées par l’équipement habituel,
  2. mais en plus, s’avèrent vitales (car elles abritent nos organes vitaux).

Les zones protégées par un gilet airbag sont toutes les parties vitales, exposées en cas de chute : l’ensemble du rachis, des vertèbres cervicales jusqu’au coccyx, ainsi que du thorax.

En matière d’accidents, on distingue :

  • l’accidentalité (le nombre d’accidents)
  • de la mortalité (le nombre de morts).

De la même façon, en matière de traumatologie, il faut distinguer :

  • d’une part, la prévalence,
  • d’autre part, la gravité des lésions.

En traumatologie moto, les lésions les plus prévalentes, les plus fréquentes, sont celles aux membres inférieurs.
Le motard tombe et comme il est rarement ou pas assez protégé aux jambes et aux pieds, il se blesse. Parfois très embêtant, mais il survit.

A l’inverse, la prévalence des blessures au thorax et à l’abdomen est faible. Elle n’atteint même pas 15%… des motards ayant survécu à l’accident !

En effet, ces lésions s’avèrent souvent graves et comptent pour une bonne part dans les lésions fatales.
En bonne partie parce que ces zones riches en organes vitaux sont peu ou mal protégées, à la fois par le corps humain et par les équipements motards.
Moralité, le motard tombe, il heurte un obstacle et comme ses côtes / ses poumons / son cœur / sa rate / son foie / ses vertèbres ne sont pas protégés… il meurt.

Certes, il existe la solution du gilet intégral de protections rigides, qui réunit des renforts aux coudes, épaules, dos et torse dans un gilet de maille flexible. Mais c’est peu pratique, peu élégant et peu discret.

De plus, aucun équipement ne vient protéger le ventre, cette zone molle et exposée qui est forcément (plus ou moins) pliée quand on est assis sur une moto. Une protection souple et / ou épaisse ne peut protéger efficacement sans gêner le motard.

Le gilet airbag reste souple et fin, mais quand il se gonfle, il devient épais et dur. La couche de gaz permet d’absorber l’impact et ne transmet pas l’onde de choc.
Solution pratique, discrète, confortable.

Le gilet airbag protège également le dos et la nuque, c’est-à-dire les vertèbres, des cervicales aux lombaires.

A savoir que lors d’un choc, les mouvements d’hyperextension et/ou d’inclinaison latérale et/ou d’hyperflexion (coup du lapin) de la colonne cervicale ne sont nullement freinés par le casque.
En fait, ils sont même aggravés à cause du poids du casque !

Or ce sont ces mouvements qui provoquent les lésions cervicales, par fracture et/ou déplacement (luxation) des vertèbres cervicales, le plus souvent.

Une lésion cervicale au dessus de la vertèbre C4 entraîne une tétraplégie souvent mortelle par atteinte du nerf phrénique, nerf permettant au diaphragme de fonctionner.
Or si le diaphragme est paralysé, il ne reste plus que certains muscles du cou pour nous faire respirer, ce qui est insuffisant. C’est la mort par asphyxie, même sans aucune autre lésion.

Quant aux vertèbres thoraciques (dorsales) et/ou lombaires, il est utile de les protéger pour prévenir la paraplégie.

Ce n’est pas pour vous faire peur, mais pour faire comprendre l’importance de protection de ces zones.

Un choc, même à faible vitesse, avec fracture ou déplacement d’une vertèbre cervicale est potentiellement bien plus dangereux que n’importe quelle autre fracture, au niveau des membres par exemple.

Sur tout accident possiblement traumatique (moto, voiture, ski…), l’obsession des secouristes est de maintenir le rachis parfaitement droit et sans pression : ce n’est pas pour rien !

Pour en savoir plus, lire les articles :
Pourquoi se protéger le dos
Pourquoi protéger ses articulations

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Limites et contraintes du gilet airbag

En bref : le gilet airbag ne protège pas de tout, mais il vous sauvera la vie dans la plupart des cas de chute à basse et moyenne vitesse (moins de 70 km/h).

L’airbag n’est pas la solution miracle

Rien ne pourra remplacer l’absence d’une carrosserie, d’une cellule de survie inerte et déformable qui va encaisser les chocs à la place du conducteur.

En effet, les lésions les plus graves sont internes, principalement liées à la vitesse au moment de l’impact et donc à l’énergie cinétique à dissiper, laquelle augmente selon le carré de la vitesse.

Quand on passe de 100 km/h (ou plus) à 0 en un dixième de seconde, il se produit un arrachement des gros vaisseaux sanguins, fatal en quelques secondes : le cœur est projeté en avant alors que l’aorte reste « attachée » à la colonne vertébrale. D’où rupture de l’artère, hémorragie interne massive et… couic !

Le problème est le même en automobile : même avec une ceinture de sécurité et des coussins airbags de partout, une collision à grande vitesse cause des morts « propres », sans blessure apparente, à cause des lésions internes, soit par hémorragie, soit par lésion cérébrale.
Même avec la ceinture, la probabilité d’être tué lors d’un choc pour le conducteur d’une voiture est ainsi de 2% à 50 km/h, puis de 22% à 60 km/h et passe à 48% à 70 km/h…

A plus de 100 km/h à moto, on estime que la moitié des chutes sont mortelles (données MAIDS 2004).
Mais dans le même temps, les chutes à plus de 100 km/h ne représentent qu’une petite partie des accidents de moto : dans l’immense majorité des cas, on tombe entre 30 et 100 km/h. En effet, même si le motard roulait « vite », il a en général le temps de freiner avant l’impact primaire et/ou la chute, puis l’impact secondaire.
Du coup, toujours selon la même étude, près de 75% des impacts ont lieu à une vitesse de moins de 50 km/h et 5,4% seulement au dessus de 100 km/h.

Le souci est que le corps humain n’est pas fait pour résister à des vitesses supérieures à celle de la course à pied (soit 30-40 km/h).
Au travers de multiples articles sur ce site à propos des protections, des casques, des dorsales… j’ai déjà parlé des vitesses à partir desquelles apparaissent des lésions internes dues à la décélération brutale.

Si vous percutez frontalement un mur à plus de 60 km/h, même si le gilet airbag vous protège le tronc et les organes vitaux qu’il contient, votre cerveau sera tout de même réduit en bouillie dans la boîte crânienne…

Selon des essais réalisés par l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) et le Laboratoire de Biomécanique appliquée de Marseille, dans le cadre d’une étude menée par Thierry Serre de fin 2005 à 2009, la protection offerte par les gilets airbag de l’époque était de 100% tant que le motard ne dépassait pas les 40 km/h.

Lire l’étude complète.

Comme l’a démontré une autre étude, baptisée Effigam (Efficacité du Gilet airbag pour motocyclistes), elle aussi menée par l’IFSTTAR mais en 2017, «l’effet protecteur est constaté principalement lors de chutes avec glissade, davantage qu’en cas d’impacts directs contre obstacle. Lors d’une chute à 60 km/h ou d’un impact direct à 40 km/h, des lésions graves au niveau du tronc peuvent survenir, même avec le port du gilet airbag ».

Il reste toujours préférable de porter un gilet airbag, mais en ayant pris conscience de ses limites.

Malgré les discours de la Sécurité Routière et des équipementiers, il faut bien comprendre que le gilet airbag ne constitue clairement pas la panacée : il possède des limites et des lacunes (qui varient selon la technologie employée).

Il ne pourra pas toujours vous protéger de tout en toutes circonstances !

Déjà, par définition, il ne protège que le tronc, et pas les membres supérieurs ni inférieurs.
Le port du gilet airbag ne dispense pas des coques de protection des articulations (épaules, coudes, hanches, genoux).

Ensuite, il ne peut protéger que des chocs contondants.
Si un objet pointu ou coupant perce l’enveloppe extérieure de la poche gonflable, le gilet airbag ne sert à rien.
Les plaques de protection dorsale et thoracique conservent donc leur utilité.

Enfin, certains airbags ne protègent pas (ou peu) les vertèbres cervicales, alors qu’il s’agit d’une zone extrêmement sensible et importante et d’un point fort essentiel du gilet airbag.
Refusez tout gilet airbag qui n’assure pas une protection des cervicales !

L’airbag peut ne pas se déclencher (du tout)

Qu’il soit filaire ou radiocommandé ou autonome, le mécanisme de déclenchement, mécanique (par câble) ou électronique, peut ne pas fonctionner.

  • La percussion par câble ne fonctionne que si vous n’avez pas oublié de vous « clipser » et seulement si vous êtes éjecté de la moto. Une glissade en restant solidaire de la moto ne déclenchera pas le percuteur.
  • La batterie d’un gilet autonome peut tomber en panne, parfois en cours de route et même sans vous en avertir (l’alerte s’affiche parfois seulement sur l’appli et non sur le vêtement).
  • L’algorithme des gilets de 2e ou 3e génération peut ne pas comprendre les circonstances de votre chute, surtout si elle se produit en dehors du cadre prévu (sur circuit ou en tout-terrain, par exemple).
  • Même si vous chutez dans un cadre qui semble devoir déclencher l’airbag, l’algorithme peut ne pas déclencher parce qu’il lui manque un paramètre ou parce qu’il n’a pas été mis à jour.
  • Vous pouvez être amené à utiliser le gilet airbag en dehors de ses limites d’usage, notamment en raison de la température ambiante.
    Les gilets airbag moto ne sont pas prévus pour des températures de plus de 40°C et de moins de -30°C. Il nous arrive rarement de rouler par -30°C, mais il peut arriver de circuler par temps de canicule…
  • Le gilet peut devenir périmé sans que vous le sachiez. Certains fabricants assurent jusque quatre ans de garantie quel que soit le nombre de déclenchements, d’autres fixent un maximum de 10 déclenchements avant le remplacement le gilet, et les plus exigeants recommandent un remplacement systématique après une chute.
  • Un gilet airbag doit être entretenu et stocké correctement.
    Pour ceux qui utilisent des cartouches de gaz CO2 (dioxyde de carbone), la cartouche est donnée pour une garantie de cinq ans. Mais bien avant ça, en cas de stockage dans un milieu humide, des points de corrosion peuvent apparaître et altérer l’opercule. Les cartouches de CO2 sont en effet en acier, revêtu d’un léger film de zinc.
    De plus, la cartouche de gaz peut fuir et perdre en pression, ce qui va évidemment dégrader l’efficacité du gilet lors d’un déclenchement.
    Il faut vérifier, au moins une fois par an, le bon état de la cartouche en la dévissant. L’opercule doit être non percuté, la cartouche sans trace d’oxydation et le poids de celle-ci conforme à sa contenance : si le poids mesuré est inférieur à celui indiqué sur la cartouche (+/- 5 g), remplacer la cartouche.
    Il faut veiller à un stockage adapté : température ambiante de 15 à 25°C, dans un endroit sec, hors de portée de rongeurs, suspension sur un cintre… Les fabricants indiquent généralement les consignes à respecter dans leur notice.
    L’airbag ne passe ni en machine à laver, ni au séchage en tambour. Il convient de brosser son gilet avec une brosse à poils durs (légèrement humide) et de faire sécher son gilet sur cintre.
    Certains airbags électroniques nécessitent une inspection périodique avec retour en usine. Par exemple, chez Dainese, l’intervalle de contrôle est de trois ans.

C’est en raison de toutes ces risques de défaillance que la norme d’homologation des gilets airbag impose la présence d’une plaque dorsale homologuée EN 1621-2, qu’elle soit de niveau 1 ou 2.
Hélas, beaucoup d’équipementiers airbag n’implémentent qu’une dorsale de niveau 1 ! Alors qu’une plaque de niveau 2 ne coûte que 10 à 15 euros de plus…

A l’inverse, la présence massive d’électronique étant synonyme de risque accru de dysfonctionnement, quelques rares cas de déclenchements intempestifs ont été rapportés.

L’airbag peut ne pas se déclencher assez vite

La vitesse de déclenchement constitue un élément de performance fondamental pour un gilet airbag.

Sauf que…
Le fonctionnement d’un airbag se fait en cinq étapes :

  1. la détection de la collision,
  2. le déclenchement (début du gonflage),
  3. le déploiement (gonflage complet),
  4. l’amortissement
  5. et le dégonflage.

Les commerciaux des fabricants communiquent beaucoup sur le délai de déclenchement, qui intervient après la détection de la collision ou de la chute, bref de ce qui doit déclencher le gonflage de l’airbag.

Il est convenu de dire qu’il doit être de 100 ms (millisecondes) maximum.
En effet, en cas de collision d’une moto avec un objet (voiture ou mobilier urbain) à 60 km/h, le corps du motard rencontre un obstacle 90 ms après l’impact initial.

Ils sont moins diserts sur le temps de déploiement, celui qui compte vraiment pour votre sécurité puisque ce n’est qu’à partir du moment où le gilet est pleinement gonflé qu’il vous protège réellement.
Ce temps comprend le temps de détection (nécessaire au système avant de décider d’agir), le temps de déclenchement (requis pour actionner le gonflage) et le temps nécessaire au gonflage complet.
La norme prEN 1621-4 (encore non finalisée, voir plus bas) définit ainsi un temps maximal de déploiement qui doit être inférieur à 200 ms.
Résultat : à 130 km/h,  l’impact peut survenir avant le déploiement complet de l’airbag de protection.

On considère que, pour protéger efficacement du choc initial, l’airbag doit être complètement déployé entre 80 et 100 ms.
Sur ce point, seuls les gilets autonomes répondent à cette exigence.

Mais parler de vitesse de déclenchement sans parler du volume à gonfler n’a pas de sens : gonfler un faible volume sera toujours plus rapide que gonfler un volume important.
Le volume gonflable définit à la fois la surface couverte et l’épaisseur du coussin gonflable. Il est évident que plus il est important, mieux vous serez protégé. Le minimum exigible est de 12 litres, une bonne fourchette se situe entre 15 et 25 litres. Certains ont pu aller jusque 40, voire 60 litres, ce qui pénalisait alors la vitesse de déploiement.
La protection apportée sera toujours un compromis entre vitesse et volume…
La tendance actuelle est un volume moindre (entre 12 et 20 litres), mais gonflé le plus rapidement possible.

L’airbag peut ne pas vous convenir

Une contre-indication peut arriver avec des corpulences non compatibles avec les grilles de tailles habituelles, surtout avec les gilets externes qui se portent par-dessus la veste.

Le gonflement brutal du gilet va fortement comprimer le tronc.
Il faut éviter tout objet dur et/ou pointu qui pourrait vous blesser et qui serait placé entre le gilet et votre corps. Cela veut dire pas de téléphone portable en poche intérieure, pas de trousseau de clefs sous le gilet, pas de couteau… Juste un portefeuille (pas trop épais) et les papiers de la moto.

Du coup, un gilet airbag ne comporte pas de poches. Cela se comprend aisément pour l’absence de poche intérieure, en raison des contraintes que je viens d’exposer.
On pourrait se dire que les fabricants auraient pu équiper leurs produits d’une ou deux poches extérieures. Mais le risque est trop grand que le contenu des poches abîme, voire perce, le gilet.

Pour les mêmes raisons, un gilet airbag peut ne pas convenir aux femmes à forte poitrine. D’autant plus que pour le moment, les fabricants d’airbag ne proposent pas de version féminine de leurs produits.
Seul Dainese a annoncé pour 2019 une édition femme de son système D-Air.

Avec un gilet filaire, la traction de déclenchement étant de 20 à 35 kg, certains petits gabarits (enfants, adolescents, femmes très minces) pourraient ne pas opposer de résistance suffisante pour déclencher le percuteur.

Dans certaines situations telle que la grossesse, le gilet gonflable peut ne pas être recommandé… tout comme la pratique de la moto.

L’airbag peut ne pas convenir à votre équipement

Avant toute chose, assurez-vous bien de la compatibilité entre le gilet airbag que vous visez et votre équipement.
Comme pour un casque, il faut impérativement essayer, et de préférence en situation, sur la moto !

La majeure partie des fabricants de gilets internes (surtout Alpinestars et Dainese) proposent des gilets qui ne sont compatibles qu’avec leurs propres blousons et vestes – et encore, pas tous !
Idem pour les équipementiers partenaires (comme BMW avec Alpinestars).

Même avec un gilet interne « universel », encore faut-il que vos équipements pré-existants permettent non seulement de les enfiler, mais ne gênent pas leur gonflement ! Si vous êtes déjà très « juste » dans votre blouson ou que vous aimez les blousons de cuir bien ajustés, cela peut poser souci.

Les gilets externes, filaires ou autonomes, ne posent généralement pas de problème de compatibilité. Mais le port d’un gilet airbag impose de ne pas gêner son gonflement : les sacs à dos sont donc à proscrire.

Dans tous les cas, un gilet airbag constitue une couche supplémentaire, souvent peu respirante.
Le port d’un gilet tient chaud, surtout en été : il se place sur le tronc et les poches gonflables (totalement imperméables à l’air, par définition) viennent obturer (par au dessus ou en dessous) les aérations des blousons ventilés.
Seule solution, porter encore en plus un gilet rafraîchissant !

Certains motards sont tentés par le gilet airbag externe à haute visibilité, en général de couleur jaune fluo.
Le souci est alors l’entretien du gilet, exposé en première ligne à la pollution, aux poussières, à la saleté des trajets quotidiens au milieu des fumées d’échappement et des micro-particules en suspension dans l’air. Et comme le jaune fluo est particulièrement salissant et que le gilet ne passe pas en machine… bon courage pour le nettoyer !

Bref…

Il faut rester conscient des limites et des contraintes d’un gilet airbag à moto !

Mais on peut affirmer que, dans la grande majorité des cas, le gilet airbag contribue à réduire les conséquences possibles d’une chute : cet équipement supplémentaire est capable de transformer un accident grave en accident léger, et un accident mortel en accident grave.

Il sera toujours possible de trouver des exemples de situation où le casque n’a servi absolument à rien, où la dorsale ne protège pas, où l’airbag n’a pas pleinement protégé, qu’il semble parfois préférable de mourir que d’accepter certaines séquelles gravement handicapantes, etc.

Néanmoins, un gilet de protection gonflable reste une protection à recommander, toujours en complément des équipements habituels.

Comme le dit un de mes amis motards et spécialiste de sécurité industrielle :

Attention à la promesse de sécurité absolue qui vaudrait tous les sacrifices !
Un excès de technologie multiplie aussi les sources de panne ou de contre-performance : 

  • batterie et électronique non tropicalisée, étanchéité absente,
  • algorithme qui fait ses choix de compromis sans embrasser tous types de pratique moto,
  • connectique non redondante,
  • poche étanche gonflable, souple et fine, mais qui doit rester gonflée « un certain temps »
  • appli sur le smartphone qui ne doit jamais être déchargé et dont le Wifi ou le Bluetooth ne sont pas toujours assez fiables pour des applications de sécurité critique.

En cas de panne, c’est le risque d’aller au tapis avec finalement une simple dorsale de niveau 1, juste payée plus cher.

Il n’en reste pas moins vrai que dans nombre de cas « favorables »,
l’airbag constituera une très bonne protection… si tout va bien !

Conclusion : si vous en avez les moyens financiers, ce produit est tout sauf un mauvais choix !

Ce sera évidemment mieux qu’une absence de protection, comme c’est encore trop souvent le cas chez de nombreux motards.

En plus, vous pourrez toujours tenter de le revendre d’occasion par la suite pour profiter de ses successeurs, à des tarifs encore plus adaptés au plus grand nombre…

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Les règles en vigueur : normes et règlements

En l’état actuel des choses, la norme européenne d’homologation technique des systèmes airbags moto, appelée EN 1621-4, n’existe pas encore officiellement.

Pour l’instant, rien ne définit clairement les contraintes techniques à respecter pour un gilet airbag.

Cela ne veut pas dire que les airbags disponibles sur le marché ne sont pas « conformes » à certaines règles.

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La certification CE

Un airbag moto est un EPI (Equipement de Protection Individuelle).
A ce titre, il doit répondre aux exigences de la directive européenne 89/686 sur les EPI qui permet l’obtention du label CE.

Pour se dire homologués CE, les différents fabricants ont recours à une homologation « à dire d’expert » : ils font appel à des laboratoires (plus ou moins indépendants) afin d’obtenir un marquage CE (marquage de conformité aux exigences de la directive EPI).

Si vous voulez en savoir plus sur les aspects techniques de certification d’un gilet airbag, je vous conseille cet article du site L’Equipement.fr.

Par ailleurs, attention à un point !

Le label CE ne signifie pas du tout que le produit ait été fabriqué dans l’Union Européenne.
Le marquage CE (conformité d’un produit à une homologation délivrée par un pays de l’UE) n’est pas l’équivalent du sigle CE (China Export), qui signifie que le produit a été fabriqué en Chine (Made in China ou Made in PRC).

Pour différencier les deux marquages, une observation attentive s’impose : le marquage européen s’inscrit dans 2 cercles assez distants et la barre centrale du E est en léger retrait par rapport aux barres supérieures et inférieures du E. Le logo CE chinois est différent, les 2 lettres C et E sont plus proches et les barres du E sont toutes alignées.

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Le règlement européen

La directive 89/686/CEE qui régit le label CE est remplacée depuis avril 2018 par un règlement européen « relatif aux équipements de protection individuelle ».

Consultable ici.

Pas de grand changement : le règlement 2016/425 du 9 mars 2016 actualise les dispositions de la directive 89/686/CEE sur les EPI, qui datait de 1989.
Comme tout règlement, il s’applique intégralement et directement à chaque pays membre, sans transposition par un texte de droit français, sauf en matière de sanctions applicables aux violations du règlement.

Problème…

Ce marquage atteste d’une seule chose : la conformité du gilet à la directive européenne n° 89/686/CEE, qui certifie que l’équipement est bien un équipement de protection individuelle (EPI).
Il indique que le gilet est vendu après avoir réussi une série de tests de certification et que le fabricant s’engage à contrôler que ses produits restent conforme à ce niveau de qualité.
Rien de plus. Ce n’est pas une norme de qualité, juste une qualification technique.

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La classification SRA

L’association SRA (Sécurité et réparation automobiles), qui travaille avec les assureurs français, a mis au point un protocole d’essai, avec à la clef un classement de 1 à 5 étoiles.

Consultable ici.

Le classement SRA est important car il vous garantit un remboursement par votre assurance en cas de chute et une protection minimale, la poche gonflable étant normée.
En effet, un airbag ne protégeant pas les cervicales ne peut pas obtenir le label SRA.

Inconvénients :

  1. Ce protocole de test est strictement franco-français.
  2. Tous les modèles sur le marché ne sont pas testés de façon systématique.
  3. Les airbags de troisième génération rendent nécessaire d’établir un nouveau protocole de classification.

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La norme EN 1621-4

La norme européenne EN 1621-4, relative aux protecteurs gonflables pour motocyclistes, fixe depuis 2013 des seuils minimaux en termes d’absorption d’impact et de temps de déploiement.

Texte consultable ici.

Elle spécifie le niveau minimal de protection, le temps de déploiement minimal d’un coussin gonflable et la protection minimale que les protecteurs pour motocyclistes portés par des conducteurs doivent fournir.
La norme européenne EN 1621-4:2013 contient les exigences relatives à la performance du système lors d’un accident et les détails relatifs aux méthodes d’essai, ainsi que les exigences relatives au dimensionnement, à l’ergonomie, à l’innocuité, à l’étiquetage et à la fourniture d’informations.

Mais…

  1. Elle se heurte à une méthodologie difficile à définir concernant les protocoles de tests en fonction des différentes technologies d’airbags moto.
  2. Elle n’est pas harmonisée à l’échelle européenne, ce qui signifie qu’elle n’a aucune primauté.
  3. Elle concerne les exigences et les méthodes d’essai relatives aux protecteurs gonflables à déclenchement mécanique pour conducteurs de motocycles.
    Les protecteurs gonflables sans déclenchement mécanique ne sont pas traités dans la norme.

Cette norme donne un temps maximal de déploiement à respecter de l’ordre de 200 millisecondes. Bien trop long quand on sait aujourd’hui qu’il doit impérativement être inférieur à 100 ms.
Des essais au laboratoire de l’ADAC ont montré que le seuil de déploiement devait être inférieur à 50 ms pour une efficacité optimale !

Les taux minimaux d’absorption de choc exigés sont les mêmes que pour les dorsales : 9 kN pour le niveau 1 et 18 kN pour le niveau 2.
Alors qu’on était en droit d’espérer que le gilet airbag protège justement mieux qu’une plaque dorsale rigide !

Du coup, ces critères désuets sont d’ores et déjà dépassés par l’ensemble des airbags présents sur le marché.
Dans son état actuel, la norme tire le marché vers le bas, et non vers le haut..

Conclusion

Il est primordial de vérifier que le produit que vous visez comporte à la fois le label CE et le label SRA.
C’est le minimum exigible.

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L’attitude des assureurs

Sur le principe, tous les assureurs moto s’affichent favorables au gilet airbag motard.
Dans la mesure où la couverture assurancielle du risque moto est structurellement déficitaire, principalement en raison des coûts liés à l’indemnisation des dommages corporels, un assureur ne peut qu’approuver un moyen de réduire lesdits dommages corporels – ce qui est la fonction essentielle de l’airbag.
Sauf que dans les faits, ce soutien s’exprime de façon très… variable.

La compagnie Axa, à travers sa filiale moto Club-14, a été une des premières à promouvoir l’usage du gilet airbag par ses clients motards.
Mais plutôt que de fournir une incitation financière à l’achat, elle a préféré proposer (en cas de port d’un airbag) le doublement du plafond d’indemnisation des dommages corporels.
Plutôt paradoxal, puisque le gilet est justement censé diminuer ces dommages corporels !

De même, le groupe Allianz, à travers sa filiale moto April, a amélioré sa garantie conducteur en 2019, en portant son plafond à 600.000 euros en cas de dommages corporels (en formule Premium à 10 euros par mois) et en doublant les capitaux d’indemnisation (soit jusque 1,2 million) si le conducteur est équipé d’un airbag agréé.
Là encore, on comprend mal la logique puisque cette indemnisation n’intervient qu’à partir de 15% de taux d’invalidité et que l’airbag est là pour réduire ces dommages corporels…

En 2020, le « soutien » des assureurs au gilet airbag moto se manifeste par la signature d’un « Plan airbag » initié par la Délégation à la Sécurité Routière, par lequel la Fédération Française de l’Assurance et son satellite Association Attitude Prévention (qui collecte auprès des assureurs et mutuelles les fonds destinés à la prévention des sinistres) s’engagent à financer les actions du Groupement des Professionnels de l’Airbag Moto (GPAM) pour l’information du public motard.

Pratique, puisque les assureurs peuvent afficher qu’ils font « quelque chose » sans rien payer en plus : les actions sont financées par une cotisation de 0,5% sur chaque contrat… donc par les assurés !

Aide à l’achat

A ma connaissance et à l’heure actuelle, deux assureurs aident  financièrement les motards à acheter un gilet airbag.

La Mutuelle des Motards, dans le cadre d’un partenariat exclusif avec In&motion, propose deux dispositifs pour l’achat d’un gilet à technologie In&motion (de marque Ixon, Klim, Held, Furygan…) :

  • prise en charge complète de la première année d’abonnement mensuel (soit 120 euros de remise), mais seulement pour les sociétaires âgés de moins de 25 ans ou titulaires d’un permis A2 de moins de deux ans ;
  • prise en charge à 50% de la première année d’abonnement mensuel (soit 60 euros de remise) pour les autres assurés, mais seulement dans le cadre d’une offre spéciale, valable du 16 septembre au 16 novembre 2019.

La mutuelle MACIF propose un dispositif comparable en offrant à ses assurés de prendre en charge une partie du boîtier ou de l’abonnement, en cas d’achat d’un gilet à technologie In&motion.
Concrètement, vous pouvez bénéficier au choix de :

  • la box In&motion au tarif de 199 euros au lieu de 399 euros,
  • -50% la première année sur l’offre locative à 120 euros.

Indemnisation en cas de dommages ou vol

La moindre des choses consiste à permettre au motard de retrouver un gilet airbag opérationnel après un déclenchement sur un sinistre, et donc de couvrir les dommages matériels sur cet équipement.
La garantie des équipements de protection est l’une des grandes tendances actuelles : en plus du casque, la plupart des contrats garantissent les gants (obligatoires depuis 2016) et le gilet airbag.

Oui mais… avec ou sans vétusté ? Avec ou sans franchise ?

La garantie équipement, incluse dès la formule de base du contrat standard de la Mutuelle des Motards (avec un plafond à 1.000 euros, jusque 2.000 € en option payante), couvre sans vétusté ni franchise le casque et le gilet avec airbag (cartouche de gaz et dispositif de déclenchement inclus).
En cas d’accident, ces deux équipements sont remboursés à leur valeur d’achat sur présentation d’une facture d’achat ou, en l’absence de facture, avec un minimum de 110 € pour le casque et 150 € pour le gilet airbag.

La MAIF (et Filia-MAIF) rembourse également le casque en valeur à neuf, sans franchise ni vétusté.

A la MACIF, le casque, les gants homologués CE et le gilet airbag agréé SRA de moins de 10 ans, du conducteur et des passagers, sont indemnisés s’ils sont dérobés ou endommagés en même temps que le véhicule… mais dans les mêmes conditions que le véhicule, donc avec vétusté.

Que fait votre assureur ?
Lisez les conditions particulières de votre contrat pour savoir s’il applique une franchise (en valeur absolue ou en pourcentage) en cas de dommage à votre équipement et surtout une vétusté (en général de 20% par an).

Les conditions d’indemnisation sont-elles valables quel que soit l’âge du gilet airbag ?
Certains assureurs mettent une limite d’ancienneté à dix ans.

Sont-elles valables pour le gilet du conducteur et du passager ? Ou seulement pour un seul gilet ?

Sont-elles valables une seule fois par an ? Ou plusieurs fois ?

La question doit se poser dans trois situations :

  1. en cas de sinistre avec dommages corporels (accident, chute) ;
  2. en cas de vol du véhicule dans son entier (avec le gilet dans les bagages) ;
  3. en cas de vol avec effraction du contenu des bagages (sans vol du véhicule dans son entier).

 * * *

Témoignages

Quelques témoignages envoyés par des motards, qui m’ont été transmis par le chargé de mission national pour les deux-roues motorisés :

Installé depuis deux mois sur ma GPZ500, je l’ai éprouvé le 14/09 dernier. Je me trouvais sur l’autoroute A1 à la hauteur de la sortie du tunnel de l’aéroport Charles de Gaulle un matin de nuit (vers 7h00). La voiture qui me précédait à brusquement freiné sans raison apparente. De là : freinage d’urgence. La distance de sécurité m’évite le choc mais pas la chute à plus de 100 km/h. Étincelles, bruit de TGV, glissade interminable sur le bitume, je profite de mon élan pour me relever et me glisser derrière le parapet en béton au centre, la moto gît au milieu de l’autoroute mais je suis en sécurité.

Bilan : j’ai une main ouverte (le gant en cuir à fondu), contusions multiples aux jambes, manteau complètement détruit au coude (la coque est sortie), mais le plus dingue reste à suivre. Le casque n’a pas touché le sol, le gilet airbag est encore gonflé quand je me relève et je comprends rapidement qu’il m’a maintenu l’axe tête/ cou/tronc droit, d’où l’absence de contact du casque avec le sol.

Sapeur-Pompier de formation, je prends alors pleinement conscience de son rôle dans ma chute. Je suis rapidement secouru par les pompiers qui découvrent, impressionnés, le système airbag. Il est abîmé par l’abrasion mais a joué pleinement son rôle, je n’ai pas eu une seule douleur au dos ni aux cervicales, aucune torsion musculaire. Pendant ma chute, le temps parait très long mais je me suis dit : « ouf, l’airbag… ça va bien se passer », on se sent dans un cocon !

Merci encore à vous, je suis prêt à vous soutenir pour vos démarche de prévention et je vante volontiers les mérites de cet équipement. Je serai très heureux que vous publiiez mon témoignage pour qu’il serve à d’autres utilisateurs éventuels.

* * *

soirée du 12 Octobre
Je rentre de chez ma copine, il est minuit, par la rue Didot, 14eme arrondissement. J’avais toutes les protections adéquates : bottes, veste, pantalon, gants et… mon airbag. J’arrive à 200 mètres de chez moi. Je roulais tranquille (30-40 Km/h) en me demandant sur quel trottoir j’allais me garer. J’arrive à la hauteur d’une voiture qui roule sur sa file, moi dans la mienne. Et là, patatra, l’automobiliste veut tourner à gauche (il est à droite…). Il ne me voit pas. Bref, il m’envoie valdinguer dans une voiture garée là.

Pas eu le temps de réagir malgré la faible vitesse de nos deux véhicules. Je ne me souviens pas des quelques secondes après l’éjection. Mon seul souvenir est de me retrouver par terre, allongé le long de l’auto. Je me suis relevé de suite et ai seulement ressenti une gêne à l’inspiration. Je baisse la tête et constate que mon Airbag a très bien fonctionné ! Il couvre mon dos entier, des fesses à la nuque et protège bien mon torse.

Après constatation, il ne reste rien de la GTR1400. L’avant est complètement détruit ce qui prouve la violence du choc malgré la faible vitesse. Je n’ai eu absolument aucune séquelle et je pense sincèrement que ce n’est pas qu’une question de chance. Si je n’avais pas eu mon Airbag, j’aurais très certainement fait un tour aux urgences.

Depuis, je ne le quitte plus, qu’il pleuve, qu’il fasse beau, de nuit ou de jour ! Il m’a sauvé la vie une fois. Maintenant, je lui fais une entière confiance et m’apprête à en acheter un deuxième pour ma compagne ! Si ce témoignage peut vous persuader de vous en équiper…. 400 euros, ce n’est pas le prix de la vie !

* * *

 J’ai acheté voila deux mois un de vos gilets air-bag car vu mon expérience de 37 ans de pratique moto et après deux accidents assez graves, je suis maintenant très sensibilisé à la protection en moto. Dimanche dernier lors d’une balade, j’ai été victime d’une violente sortie de route puis éjecté dans un petit ravin sur le bas coté. Si je n’avais pas eu le gilet, je ne pourrais pas vous écrire ce message.

A l’heure qu’il est, je n’ai que de petites contusions à l’épaule et à la hanche. Le gilet a parfaitement joué son rôle et d’ailleurs vu les traces d’impact sur le gilet, j’aurais certainement eu des lésions plus graves sans cette protection. Je suis un motard heureux et intact.

* * *

Le 23/7, première belle journée ensoleillée, je prends mon T Max pour aller travailler et … une idée farfelue me traverse l’esprit : « il fait beau, il fait chaud, est ce que je mets ma veste et mon gilet airbag ?  » Le bon sens motard prend le dessus et je pars équipé de ma veste et de mon gilet. 

10 minutes plus tard à l’abord d’un carrefour réputé dangereux (croisement de plusieurs routes et rails de tram à traverser), je ralentis fortement et je me fais percuter de plein fouet par l’arrière par une voiture dont le conducteur ne regardait pas devant soi ou qui a tout simplement oublié de freiner. Le TMax  atterrit 5m plus loin sur les rails et je suis projeté sur le côté de la moto par le Top Case. C’est seulement en me relevant et en reprenant mes esprits que j’ai remarqué que l’airbag était gonflé et que c’était lui qui m’avait protégé du choc. Résultat, après avoir été percuté par l’arrière par une voiture en accélération à environ 40 km/h : uniquement des dégâts matériels et quelques courbatures le lendemain, pas pire qu’après une mauvaise nuit de sommeil. 

 * * *

506 thoughts on “Réflexions sur le gilet airbag moto”
  1. Cavalier et bientot motard, je regarde de plus près pour un airbag :
    Au dernier concours d equitation, je suis tombé avec mon cheval : 2 cotes félées pour moi et bien sonné. Ca aurait peut etre été différent avec un airbag.
    Vivement une nouvelle norme européenne pour aider dans son choix.
    La rapidité de gonflage complet avant impact semble déterminant, mais en moto, en cas de choc frontal avec un systeme par cable, et vu les videos, je pense qu’il y aurait quand meme un peu de casse… Toute solution n est jamais parfaite, certes mais ca protege bien tout de meme

  2. Bonjour, merci pour ce forum, j’ai lu sur un autre forum que les vestes helite ont un systeme hit air en airbag est ce vrai?
    J’hésite entre le hit air EU3 et la veste Helite EU quels sont les differences techniques?

    * * *

    Réponse

    Les équipements Hélite sont dotés d’un système d’airbag filaire à déclenchement par percussion, système qui a au épart été inventé par Hit-Air. Ce sont des produits proches, mais il est erroné de dire que les produits Hélite sont équipés par Hit-Air.

    Ces deux vestes, Hit-Air EU3 et Hélite EU, sont très proches, ne serait-ce que par leur nom, et aussi par leur prix (autour de 500 euros).
    La différence réside essentiellement dans celle entre les deux systèmes : l’airbag Hit-Air est plus couvrant, plus volumineux, mais met plus de temps à se gonfler entièrement que celui d’Hélite.
    Toutes deux sont des vestes hiver et mi-saison, non aérées et non respirantes, bien trop chaudes pour l’été.
    La veste Hélite, plus chère, comprend une dorsale homologuée de série, alors qu’elle est en option chez Hit-Air.

  3. salut aviateur 35
    je réponds à ton post sur l’autre sujet… dans ce cas là j’étais sur la cbf 500 j’ai pilé pour laisser une voiture me couper la route en cherchant à se stationner du mauvais côté de la route; en raison de l’arrêt brutal ! du profil de la voie(incliné vers ma droite) et de mon manque de maitrise je n’ai pas su me stabiliser et après l’arrêt ,j’ai du poser la moto sur son côté droit …..du coup pas d’air bag(mouvement pas assez rapide), plus récemment avec la mille lors d’un arrêt trop vif ,guidon tourné, pour éviter un piéton, je n’ai pas su retenir la bécane(encore!) et je suis tombé sur le flanc droit et là le gilet s’est déclenché tellement vite…!ça marche! et ça me coute 90€ pour reconditionement du gilet, plus un peu de polish pour l’échappement.
    amicalement
    marco

  4. bonjour ,
    suite du message du 5 février: le gilet retourné chez BERING a été reconditionné et fonctionne de façon normale a nouveau celà pour 90€ ttc et un délai acceptable
    amicalement
    marco

  5. @tous.
    Mon air bag bering a eu , comme beaucoup d’autres, une décharge rapide de la pile après le mois de janvier glacial. Bering m’a renvoyé une nouvelle pile et le technicien Bering a passé 20 minutes avec moi au téléphone pour m’expliquer ce qui se passait. Ils reconnaissent un problème avec la batterie qui se « passive » – se protège en créant une couche interne. Une procédure est appliquée sur les nouvelles piles livrées aux clients ayant eu des difficultés. Bering effectue des tests complémentaires sur les piles. Aucun problème de détection signalé par utilisateurs. Le système fonctionne
    Et je dois le dire un technicien clair et honnête.

  6. Bonjour à tous.
    Aujourd’hui et bien malgré moi j’ai testé mon HIT AIR MLV.
    J’ai fait une chute à l’arrêt en calant à la descente d’un trottoir…
    Sentant que je ne pourrais retenir ma FZ1 qui versait à gauche, j’ai poussé sur mes jambes. Mon air bag s’est déclenché et était gonflé avant que je ne touche le sol.
    Du coup comme je suis tombé sur le dos, mon casque n’a même pas tapé.
    Bon, la moto n’a rien (merci les roulettes) et j’en suis pour une cartouche de gaz.
    Bref tout ça pour dire que ça marche. J’ai presque plongé à l’arrêt et le gonflage à été assez rapide pour amortir ma chute.
    Donc j’imagine qu’en cas de chute en mouvement le déclenchement sera suffisamment rapide.
    Voilà pour la suite de mon retour d’expérience.
    Bonne journée à tous.
    Julien

  7. Bonjour,
    Heureux possesseur d’un airbag Bering je tiens à donner mon témoignage sur le produit. Je l’ai acheté dès sa sortie et j’ai donc fait partie de ceux qui ont du le ramener pour faire changer le boitier, au cas où, mais personnellement je n’avais pas eu de problèmes. Certes cela a pris quelques semaines mais je pense qu’il est normal d’avoir quelques moments d’ajustement au début du cycle de vie d’un produit innovateur. Depuis je m’en sers régulièrement et bien heureusement je n’ai pas eu à le tester (je touche du bois !).
    La seule question que je me pose concerne la capacité protectrice de la dorsale intégrée. J’ai toujours porté une dorsale à part entière et je me sens « nu » à sortir sans (le gilet airbag en ayant une intégrée je ne peux pas porter l’autre aussi.)
    Surtout le bas du dos je le sens moins protégé.
    Vos avis à ce sujet m’intéressent beaucoup, est-ce que vous considérez qu’avec l’airbag on est suffisamment protégés, ou ajoutez vous une autre protection?
    Merci et bon dimanche.

  8. bonjour,
    l’autre jour lors d’une chute à faible vitesse(très faible),sur le trottoir en fait!… le gilet s’est déclenché , protégeant mon côté droit avant que je n’atteigne le sol : c’est ça l’intérêt du béring ,très rapide (80 millisecondes), maintenant, il est dans les tuyaux pour un reconditionnement, je vous tiendrai au courant du coût et des délais…
    amicalement
    marco

  9. Bonjour et tout d’abord merci pour cet excellent article ainsi que tous les autres du site! Quelqu’un peut-il me conseiller entre le mvl-r et le airnest?
    J’hésite franchement entre les deux et il est difficile de trouver des infos précise ou des points de comparaison entre les 2 mis à part leur prix assez différent! Rapidité d’ouverture pour le hit-air?, zones de protections identiques? Qualité générale? Qualité de la dorsale intégrée au Airnest? Facilté d’en intégrer une au Hit-air?
    Bref, si vous avez des informations qui peuvent m’aider à faire mon choix, je sui preneur!
    Merci d’avance!
    Geoffrey.

    1. Bonjour Geoffrey,

      Comment pourrait-on te parler de la qualité générale d’un airbag et de la qualité de la dorsale du Airnest ?
      – Soit on se fie en aveugle à la documentation existante (en laquelle je n’ai pas confiance) ;
      – Soit le motard qui te conseille a déjà possédé ces deux gilets et il est tombé avec chacun d’eux, de la même manière, dans les mêmes circonstances et sur la même partie du corps.

      A mon avis, ce n’est pas possible. Les conseils ne seront pas fiables.

    2. Bonjour Geoffrey,
      société Helite. Les zones de protections ne sont pas identiques, les temps de gonflage non plus. L’activité unique de Helite est l’innovation airbag, les produits s’améliorent constamment. Les dernières innovations:
      – Astucieux dispositif d’ouverture dans le haut du dos permettant à la minerve de vraiment rester en appui sous le casque.
      – L’intégration d’une minerve de protection du cou à l’intérieur des vestes et gilets, beaucoup plus seyant que les anciennes minerves extérieures et surtout une meilleure tenue de celles-ci autour du cou.
      – Et bien sûr toujours des gains sur la rapidité du gonflage ainsi que des détails techniques internes pour améliorer la protection des organes vitaux.
      Les prix sont justifiés par l’origine de production et les coûts de recherche et développement.

      1. Bonjour à tous et merci pour vos réponses.
        En fait, avant d’avoir reçu les premières réponses, mon choix était fait et le gillet commandé! A force de parcourir forums, videos, tests et tout ce que j’ai pu trouver, je me suis décidé a acheter un gillet hélite airnest.
        Cela fait maintenant quelques jours/semaines que je l’utilise donc et j’en suis assez satisfait… D’un point de vue confort/utilsation/discrétion/qualité , j’en suis très satisfait. Pour la protection et le gonflage, je n’ai bien sur pas et n’espère pas avoir à le tester prochainement…
        Je confirme que le gonflage par oubli n’a pas lieu, car, rare sont les fois jusqu’à maintenant ou je n’ai pas oublié de déconnecter le cordon en descendant de la moto… 😉
        Le réflexe commence tout doucement à venir… Je ne désespère pas.
        Pour info, importante je trouve, la taille que j’ai choisie pour le gillet et qui m’a d’ailleurs été conseillée par le représentant de protairbag en fonction de mes mensurations est inférieure à celle préconisé par les tableaux de correspondance… Attention pour les commandes en ligne! Je mesure 1,86m et c’est pourtant le L qui me convient( taille max pour le L :1,76m je pense…) Le XL aurait été beaucoup trop large pour moi, même porté par dessus un équipement hiver…

  10. Salut,
    Ce topic super intéressant (comme tout le site d’ailleurs) a été ouvert le 23 novembre 2010, je me demandais si il y avais une mise à jour de prévue C prochains temps
    Fabien utilises tu toujours le Airnest ou y a t’il du neuf ??

    Excuse moi si j’ai loupé une mise à jour, J’ai parcouru le grand nombres de réponses de plus en plus en diagonale au fil de la lecture.
    Un autre Fabien

    * * *

    Réponse

    J’ai fait plusieurs mises à jour sur cet article, dont la dernière en décembre 2011.
    J’utilise toujours le Helite Airnest HV.
    Pas de Bering pour l’instant.
    Prochain essai probable, le Hit-Air.

    1. Merci pour les précisions,
      En me renseignant un peu sur Helite (avec la cessation de paiement de la holding liée à Bering, lu plus haut je me méfie).
      Voila ce que j’ai trouvé : ce serait une boite d’une 10 aine de personnes, enregistrée comme « Commerce de gros (commerce interentreprises) d’autres biens domestiques (4649Z) ».
      Rien sur la production!!
      Qui fabrique réellement le produit??

      Comme j’envisage très sérieusement cet achat prochainement, j’essaie de faire un choix judicieux.
      Heu pour quand l’essai du Hit-Air ? 🙂

      1. Bonjour,
        Helite est un fabricant purement français qui invente, conçoit et améliore constamment ses produits. Le prix n’est pas négligeable car le travail est effectué en France (recherche, développement, prototypage, assemblage, fabrication des pièces…). Seul la partie textile est faite en Bulgarie.

    1. Je me réponds à moi même.
      Finalement je n’ai pas attendu l’essai, j’ai décidé d’acheter avant.
      Je viens de recevoir le gilet. Le système de déclenchement est identique à celui de l’Helite (qui en est un dérivé à l’origine). Il m’a fallu visser la cartouche de gaz livrée à part sur le gilet.
      Il semble proposer une protection plus étendue pour un temps de gonflage à peine plus long. Pas de poche non plus mais je le savais. J’ai pris un rétro-réfléchissant de nuit, le système est sobre de jour mais très efficace de nuit. C’est presque étrange. Le gilet est très léger, facile à enfiler et à connecter. Ce qui ne gâche rien j’ai eu l’occasion d’avoir le distributeur français au téléphone et il a été très sympa.
      Je posterai d’autre commentaires si nécessaire à l’usage.
      Julien

      1. « le système de déclenchement est identique à celui de l’Helite », non. Lis bien l’article de l’équipement qui constate une nette différence, même à vue d’oeil du temps de gonflage entre les deux gilets. La raison pour laquelle les gilets Hit Air ne sont toujours pas homologué CE…

  11. bonjour,
    oui ,tu as raison, l’essentiel est que celà fonctionne ! la position verticale du logement des piles fait que celles-çi sont sensibles aux vibrations , c’est peut-être la cause de ces « micro-coupures » en tout cas le but de l’anneau mousse inséré autour du ressort est de limiter le débattement de celui-çi(pour améliorer les contacts électriques)le voyant rouge est un indicateur de niveau faible des piles gilet(clignotant) ou de la batterie moto(fixe) ou encore de problème électronique…l’extinction ou le non-allumage signale plutôt un défaut de connexion radio gilet/calculateur ou d’alimentation électrique. je me demande si certains accessoires moto (gps par ex) ne risquent pas d’interférer.. il y a de plus en plus d’onde radio (domotique, voiture, etc…)la cohabitation est sûrement un peu compliquée,je suppose que les fabricants ont envisagé ce cas de figure.
    j’ai changé la pile de 9 volts dans la foulée pour repartir sur un délai global d’un an avant d’y revenir. bonne route à toi
    amicalement
    marco

  12. hello aviateur35 et tout le monde,
    ce midi colis en provenance de holding trophy , dedans un mode d’emploi et une pile lithium de 3.6 volts plus un anneau de mousse a placer autour du ressort en contact avec le négatif de la pile. le courrier parle de microcoupures de liaison radio entrainant une usure prématurée de la pile par défaut de maintien de celle-çi dans le boitier(dans un nombre de cas réduits), j’ai donc changé la dite pile sans trop de mal grace à un mode opératoire en photo précis et facile.
    je continue de penser que s’agissant d’une technique très nouvelle ,un peu de mise au point avec quelques couacs n’est pas étonnant…je trouve courageux de la part du fabriquant de faire la démarche vers chaque usager, celà me donne plus confiance que d’attendre une eventuelle panne…tout à l’air ok après le changement de pile. as-tu reçu de même?à moins que la modif ait été faite lors du changement de ta pile,le petit anneau de mousse ayant certainnement pour but de limiter les mouvements eventuels de la pile.
    amicalement
    marco

    1. Salut Brisy,
      Effectivement, lors de son intervention, le réparateur a changé la pile et a ajouté un morceau de mousse par la même occasion.
      Mais je n’ai pas tout compris (moi et la technique, ça fait 2 !) :
      Il m’a dit que mon problème venait certainement de ce que la pile bougeait toute seule (dos d’âne,…). Cela avait pour effet d’allumer le voyant rouge.
      Mais je lui ai répondu que mon voyant n’était pas rouge… il était carrément éteint (ce que j’avais déjà dit plusieurs fois par tél ou par mail).
      Bon ben là, je n’ai pas eu de réponse. Ni lui ni moi ne connait donc la cause réelle de la panne.
      Le plus important est que désormais, tout refonctionne.
      Bonne route 🙂

    1. Article très intéressant et très bien informé. Je suis convaincu de l’utilité de l’airbag moto maintenant.
      Quid de la veste airbag Piaggio si Bering venait à disparaitre ?

  13. Bonjour,
    Mon airbag Bering, tombé en panne le 19 juin 2011, a enfin été réparé le 4 octobre suivant. C’était un problème de pile.
    Le réparateur ne passe chez Maxxess Rennes que tous les 2 mois (dans mon cas, à cause des vacances d’août, les 2 mois se sont transformés en 3,5 mois).
    Je suis extrêmement déçu du service après-vente.

    – – –

    Réponse

    Et cela risque de ne pas s’améliorer avec la mise en cessation de paiement de Bering début octobre 2011.
    Ton gilet a sans doute été parmi les derniers à être réparé, puisque les techniciens de Tecnoglobe ne sont dorénavant plus payés par Bering.

    1. oups!je ne voulais pas croire le gars du magasin ce matin ,mais donc celà se confirme, pour béring et baxter (puisque maintenant,c’est la même entité),aïe, que pasa pour la garantie??espérons que quelqu’un reprenne ce bizness (quelqu’un de sérieux si posible)

      1. ????!!!! Et merrrrr…e !!!
        Mais comme c’est la société API qui s’occupe du service après-vente, espérons que la garantie continue comme si de rien n’était !

        – – –

        Réponse

        API est une société de la holding Trophy, comme Bering ou Bagster, Cameron, Segura, BLH…
        Si Trophy part en liquidation, API partira avec.
        Mais j’ai bon espoir que le groupe soit placé en redressement ou sera repris.

  14. salut aviateur35 ,d’accord pour la musique; c’est vrai que concernant la sécurité l’irréprochable doit être de mise…à mon sens et malgré une expérience limitée : on en est loin. après avoir été échaudé, je ne monterai plus sur l’engin sans l’avoir vérifié avant, testé les freins etc… (voir : »se conduire en pilote ») de béring ,on attend beaucoup, forcément….
    amicalement
    marc

  15. Pas très claire mon explication précédente : je faisais une comparaison entre un musicien arrivant dans une nouvel orchestre et le nouvel airbag Bering arrivant dans le monde de la moto 😉
    Le musicien doit être irréprochable dans son nouveau milieu, tout comme le nouvel airbag doit être parfait 😉
    M’enfin, c’est théorique 😉

  16. Resalut Brisy,

    Pour sûr, que je suis convaincu de l’utilité de ce système.

    Mais à titre de comparaison, un musicien soliste (classique ou autre) qui arrive dans un nouvel orchestre, qui joue dans une salle qu’il ne connaît pas (acoustique plus ou moins particulière), en étant dirigé par un chef d’orchestre qu’il ne connaît pas non plus, ne se produit pas en public avant d’avoir maintes fois répété et d’être parfaitement au point.
    Le public ne lui pardonnerait pas d’avoir réalisé un mauvais concert. Sa réputation s’en trouverait altérée.
    Idem pour l’airbag. la perfection devrait déjà être au rendez-vous, surtout si c’est pour sauver des vies.

    Mais je reste confiant. Enervé mais confiant. Sinon, j’aurais demandé le remboursement à Maxxess.
    Et c’est d’ailleurs le SAV que j’ai précédemment qualifié de relativement minable, pas le produit !

    Motardement, V !

  17. salut aviateur35,
    décidément! pas de bol pour toi!… j’ai récupéré ma moto et après-midi.. .. finalement stator grillé et régulateur changé, le tout sous garantie, bon;avec quelques rayures sur les valises (merci le transfert)sinon le système airbag fonctionne bien comme j’ai pu le constater.
    c’est une technologie nouvelle pour la moto, assemblage de plusieurs fabricants,mise en œuvre par un prestataire, chez des concessionnaires (pas toujours contents de voir ce travail leur échapper,) divers cela doit être adaptable sur toutes les motos bref à mon avis pas facile à gérer. cela représente pourtant un grand progrès de sécurité comme tu en es sûrement convaincu puisque tu l’as acheté, moi aussi ,je me sentais frustré de l’avoir sans qu’il soit opérationnel sur ma bécane(comme une menace de se viander sans protection), je te souhaite bonne continuation
    amicalement
    marco

  18. Ayé : Holding Trophy (qui possède Bering) vient de m’appeler : 51 dossiers d’airbags en panne à gérer sur 500 vendus.
    Ma réparation interviendra à partir de la mi-septembre :-((((((

  19. bonjour aviateur 35
    le siège de tecnoglobe est à lodève, c’est peut-être la voie la + directe,ils sont sur le net.amicalement marco 59

  20. Salut Brisy,
    Je viens à l’instant d’envoyer un mail à Technoglobe.
    Je désespère, car même MAXXESS Rennes tente de m’obtenir un rendez-vous. Mais personne ne leur répond.

  21. salut aviateur35,
    autre département ,autres moeurs, après avoir un peu sollicité tecnoglobe , ils m’ont fort gentiment rappelé pour me fixer un rendez-vous chez le mécano et remonter le système sur ma nouvelle moto(honda cbf 1000a); c’est chose faite ; le gilet était toujours synchro avec sa base et le montage a été rapide.
    Apparement pas mal de boulot pour les techniciens , pour apparier gilets, capteurs, centrale,etc… peut-être victimes de leur succès, d’où des délais; j’ai amélioré(enfin je l’espère!) la visibilité du gilet en lui cousant des bandes jaunes aux épaules (sans percer le boudin de l’air bag!) et en travers du dos. Ca fait un peu carnaval mais au moins je suis vu!
    amicalement
    marco59

  22. Et ce qui devait arriver arriva !!
    Gilet airbag Bering en panne au bout de 220 km (19 juin 2011). Les diodes posées sur la moto ne s’allument plus. La connexion ne se fait plus entre le gilet et la centrale.
    Ce n’est pas Bering qui s’occupe de la technique et du service après-vente, mais la société API.
    J’ai donc contacté API le 20 juin : « Nous prenons cela en compte, monsieur, et les techniciens de Technoglobe vous rappelleront demain ! ».
    Car c’est encore une autre société, la société Technoglobe, qui effectue les interventions !!!
    Mais aucune réponse de Technoglobe !
    Je rappelle API le 23 juin : idem, Technoblobe doit me rappeler le soir même ou le lendemain ! Mais toujours rien.
    Puis je contacte Bering par mail le 29 juin… aucune réponse.
    Mon revendeur local me contacte alors le 19 juillet pour m’informer que la réparation aura lieu le… lendemain !! Peux pas, suis en vacances !
    Résultat, pas de rdv avant septembre, car les techniciens ont toute la France à gérer !!!!! Rââââhhh !!!!
    MEFIANCE quant à ce produit, car le service après-vente est relativement minable.

  23. toujours à propos des vétements de protection: je m’aperçois à l’usage que : il faut toujours vérifier la présence et la conformité(merci aviateur 35)à la norme EN1621-2 des protections de coudes , épaules et dorsale sans parler des genoux et des hanches. En achetant pantalon et blouson (desert fox) je me suis aperçu :que les « protections de hanches » sont une vulgaire mousse alvéolée, idem pour la dorsale…..dans la veste! comment s’étonner de la gravité des blessures lorsque même des fabriquants réputés ne proposent pas des modèles :prêts à rouler et que la vendeuse « oublie » de vous le signaler!il parait que la loi a changé et que celà sera bientôt du passé quand aux fabriquants qui laissent au catalogue des articles « épuisés  » quand on souhaite les acheter n’en parlons même pas
    amicalement

  24. Tout à fait d’accord avec Toroto.

    Je n’ai pas le système airbag de Bering, mais je me suis fait percuter par l’arrière le 16 avril dernier, un piéton traverse, je suis derrière les deux voitures, nous sommes arrêtés, je contrôle dans mon rétro et « BAM » l’utilitaire me rentre dedans… Je récupère la moto la semaine prochaine y en a quand-même pour 2000 euros de réparation, j’ai eu mal au dos un petite semaine et heureusement aucunes séquelles. Honnêtement, je n’ai pas eu le temps de réagir, aucunes chances et dieu seul sait que je contrôle très souvent les rétros. Bref… Je me pose sérieusement la question de savoir si le gilet airbag m’aurait éviter le mal de dos ? Pour ce qui est de l’esthétique, si certain(e)s se posent la question… faut savoir ce qu’on veut : être protéger ou se la péter avec la panthère Furygan (dans le dos) du cuir… Moi j’aurai vite fait le choix ! C’est pour ça que j’y pense j’y pense… de plus en plus.

    Micke.

  25. Bonjour aviateur35
    vérification faite ,l’inscription EN 1621-2. est à l’intérieur du gilet air bag.
    cordialement
    M.B.

  26. Attention, une protection CE ne veut rien dire, a priori, d’après article sur ce même site. Ca garanti juste que les normes de fabrication respectent certains critères (matériaux employés,…). Mais pour la sécurité, c’est la norme EN 1621-2. qui prévaut.

    1. merci du tuyau ! est-ce que ça veut dire qu’il faut se méfier des protections commercialisées en magasins ou sur le net?

      1. Oui, il faut se méfier de tout. Pour chaque matériel de protection, il faut veiller à la norme. Par exemple, pour les bottes, il faut veiller à ce qu’il y ait l’inscription EN 13634, signifiant « Chaussure de protection des motocyclistes » (cf Google). Toute paire de bottes portant une autre norme sera en principe moins protectrice (j’ignore si un article parle des bottes, sur cet excellent forum… à voir).
        J’ai acheté il y a quelques années une dorsale plus rigide que celle qui était disposée dans mon blouson. Je l’ai portée pendant des années. C’est en lisant ce forum que je me suis aperçu qu’elle ne valait rien et que le vendeur (le gérant, en réalité) m’avait commandé et vendu une m… ! Il aurait au moins pu me renseigner sur les produits existant et me demander précisément ce que je voulais. Mais il n’en a pas pris la peine.
        Donc, depuis quelques temps, j’exige de tout regarder. Et encore, je suis loin d’être au courant de tout. Je n’achète aucun matériel de protection sur internet.

  27. hello ,
    le sujet reste brûlant, mon système airbag béring a finallement été installé cet aprème après un report d’une journée pour cause de cafouillage; béring, technoglobe, maxxess….du coup ,j’ai eu droit à « un geste commercial »; facile à régler par dessus ma veste (hudson), facile à fermer par un zip , avec une petite poche pour la carte suisse (clin d’oeuil) d’infos sécurité santé(je suppose qu’une carte de crédit y rentrerait aussi facilement).
    Comme le collègue j’espère ne pas avoir besoin de l’engin, mais je me sens plus tranquille de l’avoir sur le dos(le poids est perceptible ,mais discret) , j’ai enlevé la dorsale de ma veste (pourquoi en avoir deux?) celle du gilet étant garantie CE et de bonne qualité (dixit l’installateur), de plus , si j’ai bien compris tout c’est l’air bag lui même qui remplira le rôle habituellement tenu par la « dorsale ».
    par ailleurs on m’ a annoncé que bientôt tous les vêtements « moto » seraient automatiquement équipésdes protections agrées et non plus de mousses alibi … avez-vous des infos sur le sujet?
    cordialement
    M.B.

    – – –

    Réponse

    Non, pas d’info précise sur ce point.

  28. J’ai fait installer mon airbag Bering il y a 2 semaines.
    Marche-t’y, marche-t’y pas, j’espère ne jamais le savoir 🙂
    Les deux installateurs étaient sympas. Mais avant de m’en aller, au moment de leur demander comment cela fonctionnait précisément, ils m’ont répondu : « Nous, on est juste des installateurs. Faut lire la notice ».
    Je commence à déchanter.
    C’est la société Technoglobe qui effectue les installations : d’habitude, ils sont dans les alarmes, etc.

  29. bonjour,
    à presque fin mai, avons nous des nouvelles des gilets airbag qui ont été rappelés par bering et la conception dans son ensemble ? le problème a-t-il été résolu? le gilet est-il fiable désormais?

  30. « Sinon, juste un dernier mot sur les systèmes électroniques : c’est le genre de truc dont je ne veux même pas entendre parler »
    je pense que les ABS, Airbag, esp, prétentionneurs, AFU et autres bidules de sécurité auto ont largement fait leur preuve niveau stabilité.
    L’énorme plus du sans fil face au filaire, c’ets ce qui fait déjà la force de l’airbag auto : il commence à se gonfler AVANT que tu aies bougé du ou dans le véhicule. quand tu subis le choc il sets déjà gonflé
    Le fil ne marchera pas sur une touchette type portière ou déboitage voiture, du moins il marchera après le premier choc moto/voiture, après ton ejection. tu auras le temps de toucher largement la caisse, de t’écraser dessus.
    Je pense que statistiquement, la conjonction brouilleur+accident est plus rare que celle d’un accident seul avec choc motard/véhicule

    Enfin le sans fil permet le déclanchement électronique de la goupille qui est plus explosif que la goupille mécanique, d’un facteur 10. j’imagine que la goupille mécanique ne permet pas des pressions de bouteilles faramineuses face à un vrai « airbag »

    pour moi la version Bering ets plus proche d’un vrai airbag éprouvé de bagnole, alors que le « filaire » c’est mieux qu’un blouson seul, mais ses chances de gonflages efficient sont plus aléatoires

  31. Bonjour,
    Une question bête à laquelle vous avez sans doute déjà répondu ?
    Si je me décide pour l’achat d’un gilet Airnest HV comme vous avez (ou aviez) ma passagère peut-elle être équipée ? ou l’ancrage de la longe se fait uniquement sur le guidon?
    Merci
    iPapy

    – – –

    Réponse

    La sangle d’attache peut se poser n’importe où sur la moto. Personnellement, je l’ai fixée autour d’un tube du cadre, sous la selle.
    il est donc possible de la faire porter jusqu’à la selle arrière.

  32. juste pour ajouter une remarque concernant le gilet airbag de Bering… Il me semble qu’une des différences intéressantes par rapport au gilet filaire c’est le détecteur de choc ( si tant est qu’il soit fiable… ) en effet celui-ci pourra réagir plus rapidement à un choc par l’arrière, qui est relativement fréquent dans les statistiques, l’ouverture du gilet se faisant immédiatement pourra peut être éviter ou limiter le coup du lapin et autres mouvements en extension.
    me trompe-je ?? :-))

    – – –

    Réponse

    Non, c’est en effet une des applications intéressantes du système de déclenchement par détection de choc, et non plus par éjection du motard.
    Toutefois, je récuse l’idée que les chocs par l’arrière soient « relativement fréquents dans les stats ». Je n’ai plus les chiffres exacts en tête, mais de mémoire, les collisions par l’arrière d’une moto représentent environ un quart des accidents impliquant un deux-roues motorisé. Pas anodin, mais la très grande majorité des collisions se font par l’avant et de trois quarts avant sur la moto.

    1. Bonjour,
      Je confirme également, j’ai reçu ce matin la lettre de la part de Bering, m’annonçant le rappel (je dois contacter mon revendeur à partir du 22 mars). On me donne un bon d’achat de 50 € sur des produits Bering.
      En revanche aucune indication explicite sur quoi faire de mon gilet en attendant, mais je pense qu’il est évident, s’il y a un rappel c’est qu’il va mieux ne pas l’utiliser en attendant.
      Néanmoins je rejoins DUVALEIX dans sa confiance dans ce matériel, au contraire, ce rappel démontre à mon avis que des dispositifs sont en oeuvre pour minimiser le risque de défauts.
      Je rappelle que même dans l’aviation civile le risque d’accident considéré tolérable est de 99,99% (comme il nous l’indique également Fabien dans son billet « Se conduire en vrai pilote »), le risque zéro donc n’existe simplement pas.
      Cordialement

      1. @ Fa3vi :
        Si je comprends bien, tu as déjà le gilet Bering.
        L’installation sur ta moto est-elle déjà réalisée ?
        – Si oui, il me semblerait logique que tu la fasses réviser en concession ;
        – Si non, effectivement, le gilet ne peut pas fonctionner.

        1. Salut Duvaleix,
          Merci de ta réponse.
          Oui, mon gilet a déjà été installé, depuis décembre dernier, et il semble fonctionner bien (les diodes s’allument comment ils sont censés faire, avec les bonnes couleurs dans le bon ordre). La lettre que j’ai reçue m’invite néanmoins à contacter mon revendeurs (à partir du 22 mars…) pour faire réviser l’ensemble. On ne me dit pas s’il faut que j’arrête d’utiliser mon gilet en attendant, mais il me semble logique.

          – – –

          Réponse

          Copie du courrier de Bering que j’ai reçu :

          Le système qualité mis en place par Bering et API R&D dans le cadre du développement et la commercialisation de ce produit a révélé qu’il existait une anomalie qui nous oblige aujourd’hui, dans le respect du principe de précaution, à faire un rappel global des produits installés.

          Correctif : Cette modification nécessite le remplacement de ce composant et la remise en fabrication du sous système moto qui entraine la suspension provisoire des poses jusqu’au 22 Mars 2011.

          Ce que nous faisons actuellement :

          Vis-à-vis de nos clients pour lesquels l’Installation a déjà été réalisée :
          – Courrier R/AR envoyé directement à ces clients les 9 et 10 février reprenant les points principaux de la démarche à suivre et la demande, suite à de rares cas de déclenchement intempestif du gilet, de ne plus utiliser le gilet jusqu’à remplacement de ce dernier lors d’un rendez-vous qui sera pris avec leur revendeur à partir du 21 février.
          – Une compensation commerciale sera offerte à ces clients.

          Vis-à-vis de nos clients pour lesquels le système est commandé mais non installé :
          – Courrier simple envoyé les 9 et 10 février reprenant les points principaux de la démarche à suivre ; à savoir la prise d’un nouveau rendez-vous pour l’installation du système lors de l’appel de leur revendeur à partir du 21 février.
          – Une compensation commerciale sera offerte à ces clients.

          Nous regrettons tous les inconvénients que cette campagne pourra causer mais la sécurité est pour nous primordiale et vous assurons que les principes de fonctionnement qui font la force du Système de sécurité Airbag Bering ne sont nullement en cause dans cette campagne de rappel et que seul le principe de précaution prévaut.

          Vos lecteurs peuvent contacter le Service Technique Bering à l’adresse suivante : info@holdingtrophy.com

          1. J’ai en effet reçu ce courrier cet après-midi, après mon 1er message sur ce forum.
            On me demande également de contacter mon revendeur à partir du 22 mars, pour que je puisse récupérer le gilet (que je n’ai pas encore ; son envoi est retardé) et que je puisse faire installer le dispositif.
            Sous-entendu, le dispositif sera logiquement au point à cette date.
            Pour toi qui possèdes déjà le tout, effectivement, et à mon sens, tu peux l’utiliser tant que les diodes s’allument correctement. Mais tu n’est pas à l’abri d’une panne intempestive due à un composant vraisemblablement défectueux.
            Il faut en tenir compte.
            Peut-être peux-tu remettre ta dorsale dans ton blouson, en plus du gilet airbag ?

            1. je préfère ne pas prendre de risques… si ce truc s’ouvre sans raison à 130 km/h sur une autoroute ça risque d’ être très dangereux..
              Quant au fait de mettre la dorsale en plus du gilet, c’est ce que je fais pour l’instant mais comme il s’agit d’une dorsale externe (càd non pas intégré dans le blouson), ensemble avec la coque dorsale du gilet ça fait un sacré épaisseur, ce n’est pas très confortable.
              Pour l’instant je ne mets pas de gilet, une fois la révision du gilet faite j’enlèverai la dorsale, je pense que c’est le meilleur compromis.

  33. Bonjour,

    à mon avis, trop complexe, trop dépendant d’une chaîne électro-logicielle faillible. Le surcroît de performance, s’il est obtenu au prix d’une augmentation notable des coûts, immédiats ou différés.
    Cela me paraît contre-productif, ce type de matériel risque hélas de ne toucher qu’une minorité d’utilisateurs.

    Comme pour confirmer mes réserves, je viens d’apprendre le rappel des gilets Bering, pour cause de composant défectueux…

    1. Bonjour,

      Oui, la livraison du mien est retardée.
      La société m’a contacté. Selon mon interlocutrice, 2 problèmes ont été révélés sur les 350 dispositifs déjà installés ; c’est à dire que les diodes installées sur la moto restent au rouge au lieu de passer au vert, ce qui fait que le gilet ne pourrait pas se gonfler en cas de besoin.
      J’ai néanmoins confiance dans ce matériel, tout comme je fais confiance aux airbags de ma voiture.

  34. Bonjour,
    Merci, tout d’abord, pour ce beau travail et pour l’avoir partagé avec nous.
    J’ai acheté cet airbag Bering dès sa sortie, et cet article me confirme qu’il s’agit d’un bon achat.
    Avant de l’avoir je roulais déjà en blouson avec dorsale Dainese séparée (un blouson différent, plus léger, avec dorsale intégrée l’été).
    Maintenant, avec le gilet en plus, je me sens vraiment TRES épais et lourd.
    Je voudrais me débarrasser au moins de ma dorsale, pour gagner un peu de poids et épaisseur, mais je me demande justement si je serais vraiment suffisamment couvert par l’airbag en cas de pépin, surtout en ce qui concerne le bas du dos, où la coque rigide du gilet n’arrive pas.
    Serais-je un peu excessif à vouloir garder ma dorsale avec le nouveau gilet ou la protection additionnelle qu’elle offre justifie en tout cas son utilisation, malgré la (légère) perte de confort? Votre opinion d’expert m’intéresse! Merci d’avance.

  35. Bonjour,
    avec l’apparition de ce nouveau gilet déclenchable par radio, est il encore opportun d’acheter un « gilet à cable », certe moins réactif mais moins cher et réutilisable?

    Olivier

    – – –

    Réponse

    Ce sont deux produits assez différents et qui trouvent chacun leur justification.

    Je tiens tout d’abord à relativiser la différence de réactivité. Le gilet sans fil se trouve entièrement déployé en 0,08 seconde après détection du choc. Le gilet filaire se gonfle entièrement en 0,08 seconde après percussion. La différence entre les deux ? Le temps entre le choc et l’actionnement du dispositif, celui-ci se produisant lors de l’éjection du motard relié à sa moto par un câble extensible.
    Lors d’un choc par l’avant, la différence est assez peu sensible, l’important étant que le gilet soit gonflé avant que le motard touche un obstacle.
    Le système sans fil de détection de perte de contrôle trouve par contre tout son intérêt lors de pertes d’adhérence.
    Le système filaire n’est donc guère moins performant et demeure moins cher.

    Quant au côté « réutilisable », je n’y crois pas vraiment. Sur une longue glissade ou même une courte à bonne vitesse, le gilet sera de toute manière fortement endommagé, ce qui compromet sa réutilisation dans de bonnes conditions de sécurité.
    Le problème se pose plutôt sur de « petites » chutes, sur lesquelles le gilet airbag se déclenche et permet d’éviter des blessures légères sans en ressortir abîmé. Dans ce cas, cela fait mal de devoir déclarer le sinistre à l’assureur et changer le système, alors qu’avec le gilet filaire, il suffit de remplacer la cartouche.

  36. Fabien, tu as écrit : « ….Le sac airbag recouvre la poitrine, le dos, les hanches… ».
    Ben, non, pas les hanches comme signifié sur le site du promoteur où il situe les hanches au niveau des lombes…..Les hanches, c’est plus bas, sur les côtés et au niveau de la partie du fémur.

    A part ça, je rejoins un peu TROK qui écrit : « …Celui qui protège bien le torse, mais moin bien les cervicales (en fait, ça les protège pas mal, sauf en hyperflexion frontale, où là, ça laisse sans doute un peu trop de liberté), ou la super protection cervicales qui laisse le torse presque complètement exposé ? Ca, je ne sais pas encore trop… mais ce sera sûrement l’un des deux. »

    Le blème est que certains disent protéger les cervicales. C’est pas tout à fait vrai et je m’explique.
    De ce que j’ai pu observer :
    L’hyperextension est limitée mais pas supprimée idem pour la latéro-flexion. Quand à l’hyperflexion, ben, elle n’est jamais limitée.
    J’ai pu observer une vidéo du Spidy qui m’apparaît le plus limitant pour l’hyperextension et la latéro-flexion mais niet pour l’hyperflexion.

    Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas soit hyperextension soit latéroflaxion soit hyperflexion. Souvent les 3 mécanismes sont combinés et associés au choc au sommet de la pointe du crane (vertex) qui entraîne un tassement brutal au niveau des cervicales avec des conséquences parfois dramatiques et qui est quasi toujours associé à l’un ou l’autre des mécanismes.

    Donc airbag et protection des cervicales ? Non

    Par contre, une solution simple pourrait être mise en place et qui limiterait fortement les mouvements en extension, flexion et inclinaison latérale mais n’empêcherait pas le trauma du vertex : une « minerve » air bag, sorte de tour de cou, et indépendante du gilet (achat isolé) ou reliée au gilet sur une partie de sa circonférence avec des tailles variées.

    Note pour ceusses qui pilotent des hypersportives sont toujours en quasi hyperextension et qui ont « mal au cou » : là, ce sont les arcs postérieurs des cervicales qui sont sollicités. pour vous soulager, vous massez, fléchissez la tête. Une astuce consiste donc à reproduire ce mouvement, en passif.
    Aller s’acheter une minerve mousse et à la « velcrotiser » à l’envers donc derrière et non devant. Cela permet de placer le rachis en position neutre voire discrètement en flexion et ça fait du bien.

  37. Bonjour Fab 🙂

    Même question que Elke pour ma part : dorsale externe (une ForceField Sub4 chez moi) est utilisable avec un gilet air-bag, ou c’est niet ?

    – – –

    Réponse

    Tout à fait compatible.
    Il faut peut-être juste régler le gilet pour tenir compte de la surépaisseur causée par la coque dorsale.

  38. « tout objet gênant par son volume ou sa dureté, compris entre le gilet et le corps, pourrait occasionner des blessures »

    Cela signifie-t-il que l’usage d’une dorsale indépendante est à proscrire ? Portant un sac lorsque je suis passagère, j’aimerais éviter d’avoir à passer d’une protection conséquente lorsque je suis seule (blouson + gilet airbag, sans dorsale) à rien du tout, ou si peu, lorsque je suis passagère (= blouson sans gilet, toujours sans dorsale). La possibilité de porter la dorsale + blouson + gilet (à retirer en cas de port de sac) me semblait être une bonne solution, je ne sais juste pas si elle est possible.

    Dans tous les cas, merci pour ces informations fort précieuses, et pour votre travail sur ce blog de manière générale.

    – – –

    Réponse

    Une coque dorsale est certes un objet « dur », mais pas au point d’une chaîne en acier ou d’un ordinateur portable. C’est surtout une protection destinée à absorber l’énergie d’un impact. Elle est donc tout à fait compatible avec le port d’un gilet airbag.

    Il est tout à fait possible de porter une coque dorsale sous le blouson et un gilet airbag par dessus.
    Par contre, pas possible de combiner un sac à dos (même avec protection dorsale homologuée) avec un gilet airbag, le sac gênerait le gonflage normal de l’airbag.

  39. Salut Fabien,

    Sur le gilet Hélite acheté en commun avec la Casim, je pense comme toi que l’on gagnerait à y ajouter des poches extérieures.
    Sur la chaleur en été, je trouve quand même qu’on perd la capacité de ventilation , même en ayant une super veste avec plein de trous dedans : j’ai testé quelques fois cet été et l’épaisseur structurelle du gilet, requise pour sa solidité, plus sa forme qui vient se poser pile sur les aérations d’une veste d’été, font qu’on sue davantage.
    Dernier bémol pour moi : le système de clip : le plastique a fondu sur le moteur parce que j’aime laisser la longe longue (exercice de diction) pour pouvoir me lever sur la moto . On pourrait avoir un matériau plus solide et un système de réglage de la longueur moins cheap.
    Bémol subsidiaire : le poids ajouté à la tenue

    Ceci étant dit, je reste convaincu de l’intérêt du gilet et le porte systématiquement sur la moto, je veux garder mes organes mous et le reste en bon état ! Salutations !

    1. En même temps, le risque, avec les poches, c’est que ça contribue à percer le gilet lors d’un impact au sol…

      … déjà que les détails sur la norme 1621-4 qui les couvrira n’ont pas encore assez filtré quant à savoir si que la norme prendra en compte la résistance du tissu du gilet à l’abrasion (ce qui est quand même un peu capital)… si on augmente encore les risques de percer le gilet en mettant des conneries dans les poches (sous le gilet, ou dans le gilet)…

      Non, au final, l’absence de poches, je trouve ça plutôt cohérent avec le principe du truc. Et puis, de toute façon, idéalement, j’ai plutôt tendance à éviter de mettre quoi que ce soit dans les poches, en moto (je m’autorise juste une montre au poignet et un pendentif autour du cou) : un bon sac de réservoir, avec des petites poches sur les contours, pour mettre la CB et cie, ça le fait tout aussi bien, et c’est quand même beaucoup moins dangereux en cas de viandage.

  40. Petite précision sur l’airbag : contrairement aux protections classiques, ie plus ou moins rigides (d’ailleurs, en regardant les chiffres de force résiduelle après impact, il semble que les plus rigides soient les moins bonnes, ce qui me paraît tout à fait logique), l’airbag se déforme et, en plus d’absorber bien plus d’énergie cinétique que les protections « basiques », contribue à ce que l’ensemble « organes internes + cage thoracique » ait plus de distance pour décélérer (dans un choc classique, si la cage thoracique s’enfonce de quelques millimètres, la décélération sera bien plus brutale que, je dis ça au pifomètre, si l’airbag s’écrase d’un centimètre : gagnant-gagnant, la cage thoracique ayant moins de chance de s’enfoncer, et sa décélération étant moins brutale, réduisant ainsi les dommages périphéraux et internes).

    Sinon, au sujet des gilets Hit-Air, il semble qu’ils soient en train de relancer leur importation en France ; importation qui fut arrêtée quand l’ancien importateur, qui n’était autre que Hélite, leur a repompé leur concept, et soit-disant amélioré : après, j’ai discuté avec Mr Takeuchi par mail, le créateur d’Hit Air, et il m’a affirmé n’avoir jamais réussi à déclencher leur airbag, qui ne semble qu’être un airbag Hit Air modifié, dans le temps qu’ils prétendent, temps qui varie d’ailleurs, selon les sources, de 50ms à 80ms à 100ms à 120ms à 200ms… bref, moyen clair, tout-ça. Au passage, sinon, le Neck DPS de Spidi (en gilet, ou direct en combinaison intégrale) intègre le système Hit-Air, également présent dans leur dernière veste.

    Autrement, une nouvelle norme devrait voir le jour l’année prochaine (1621-4 – deux nouvelles normes, d’ailleurs, puisque 1621-3 couvrira elle les protection pectorales, sur le même modèle que les protections dorsales, et non pas comme les pare-pierres MX existants, eux couverts par EN 14021), pour certifier les airbags (ce qui me fait un peu me demander comment Hélite peut prétendre être certifié, la norme n’étant pas finalisée)… enfin, vu qu’en presque dix ans d’existence des autres normes, censées interdire de vanter des qualités protectrices sans être certifié, alors que, en tout, sur le marché, dès qu’on sort des dorsales, genouillières et cie, peut-être 5% des bottes sont certifiées, pas davantage de cuirs (à part ce qui vient de chez BKS Leather et quelques combis de piste), et, en tout et pour tout, deux vestes textiles, une paire de pantalons, et une paire de gants, en gros, ce qui vient de chez Halvarssons, plus une veste britannique (tous les autres produits vantant une protection non certifiée en toute illégalité), on ne peut que craindre de ne pas y voir des masses plus clair malgré les nouvelles certifications.

    Sinon, juste un dernier mot sur les systèmes électroniques : c’est le genre de truc dont je ne veux même pas entendre parler. J’étais tombé sur le manuel de je ne sais plus lequel de ces systèmes, et ils spécifiaient bien dedans que, en cas de passage à côté de dispositifs perturbateurs d’ondes (petit malin avec un brouilleur, ou encore à proximité d’installations électriques, ou d’émetteurs radios), le système pouvait se mettre en rade et ne repartir que 10 secondes plus tard. Ca, plus la fragilité intrinsèque à l’électronique, sans compter que si un strap d’airbag, ça s’installe en un tour de main, les capteurs sur fourche et cie, si je décide de prendre la bécane non équipée d’un pote, l’airbag, je l’ai dans l’os. Le câble, c’est peut-être primitif, peut-être trop, mais l’électronique, ça me fait cent fois plus peur. Bah oui : construire du matos électronique qui ne fait pas d’interférences avec le matos électronique déjà existant, on sait plus ou moins faire, mais du matériel civil (déjà que le matos militaire…) qui résiste à toute perturbation, là, c’est encore du domaine de l’utopie. C’est d’ailleurs le truc que je trouve vraiment limite chez Dainese : ils foutent l’eau à la bouche pendant des années avec un système où tout serait intégré dans la veste, comme sur leurs combis pros, et ils finissent par annoncer un truc à base d’ondes radios dont on ne peut que craindre la fiabilité, en matière de sensibilité électromagnétique, qui vient s’ajouter à celle inhérente à l’électronique. Bon, si ça marche, ça se déclenche surement plus vite qu’un tirage de câble, mais, non, l’électronique et le sans-fil là-dessus, ce sera sans moi.

    Bref, convaincu moi aussi que l’airbag peut être utile : maintenant, j’hésite. Ce sera plus que sûrement un modèle Hit Air, mais lequel ? Celui qui protège bien le torse, mais moin bien les cervicales (en fait, ça les protège pas mal, sauf en hyperflexion frontale, où là, ça laisse sans doute un peu trop de liberté), ou la super protection cervicales qui laisse le torse presque complètement exposé ? Ca, je ne sais pas encore trop… mais ce sera sûrement l’un des deux.

    1. Je suis d’accord avec Trok concernant tous les machins électroniques. Je ne leur accorde que très peu de ma confiance.

      Et si je devais prendre un airbag-moto ce serai un modèle muni d’un câble certes plus rustique mais beaucoup plus fiable à mon avis et aussi plus facile à installer d’une moto à une autre sans intervention d’un ingénieur de la NASA….

      1. Comme je l’ai expliqué dans l’article, j’étais moi-même assez sceptique au départ sur le degré de fiabilité de l’électronique de ce système. Pour l’instant, Bering m’a présenté des explications qui me paraissent tenir la route et assurer un risque de défectuosité quasi nul (je dis bien « quasi »).
        Maintenant, c’est très bien sur le papier. Nous demandons tous à voir. Ce sera le cas dans les semaines à venir.

        1. J’ai oublié d’ajouter que les systèmes électroniques demandent d’être montés en concession ou chez des professionnels contrairement aux systèmes mécaniques (cable) que nous pouvons monter nous même. Et ce n’est pas négligeable question coût, surtout si on a plusieurs motos.

    2. Helite et Hit Air ont collaboré jusqu’en 2003. Ils n’avaient pas les mêmes ambitions. Helite est formée d’un groupe d’ingénieur français qui consacre sont temps à l’innovation airbag. Hit Air est un expert japonais en textile qui a de jolies produits mais qui met beaucoup de temps à développé la partie technologique ; ils ne répondent d’ailleurs pas aux futures normes: gonfler vite, mais il faut aussi une mise en pression assez élevée pour que les coussins soient efficaces. Un critère indispensable souvent négligé par les entreprises de textiles.
      Helite travaille majoritairement en B2B, c’est est une petite entreprise qui a de l’expérience dans les technologies airbag, les ingénieurs développent et améliorent constamment de nouveaux produits pour d’autres entreprises : Brembo, Peugeot, Michelin, Alstom…

  41. Merci pour cette reflexion sur les gilets airbag moto. J’envisage de me mettre a la moto et comme je tiens a maximiser la securité, je glane des infos sur les differents systeme de protection. Le prix de ces systemes est tout de meme dispendieux mais a choisir entre quelques centaines d’euros ou boiter toute ma vie… le choix est vite fait.

    J’aimerai avoir vos avis sur un equipement motard complet:
    -J’ai lu que les pieces type racing sont plus resistante que celle de touring. Vous etes d’accord avec ca ?
    -Une combi est elle plus sure qu’une veste avec un pantalon ?
    -Sur le site dainese, il y a l’ensemble de protection Jacket Wave pro 2. Ca fait peut etre cosmonaute mais ca assure certainement une plus grande securité. Peut ton mettre ca sur ou sous une combinaison en cuir ?

    Quel systeme airbag serait adapté ?

    Le systeme Airbag Bering avec les capteurs de glissade doivent etre installés par des specialistes si j’ai bien compris. C’est peut etre difficile d’en trouver en province style en basse normandie ?
    Ce systeme assure t il une bonne protection des cervicales ?

    Un grand merci.

    – – –

    Réponse

    Que de questions, pas toutes en rapport avec l’article…

    Dire que des vêtements « racing » seraient plus résistants que des équipements « touring » est une ineptie et un simple prétexte pour justifier des prix plus élevés. Il existe de très bons équipements de protection pour la route, d’autres mauvais, comme pour la piste ou la compétition. Un équipement de route haut de gamme restera meilleur qu’un équipement « course » d’entrée de gamme.

    Une combinaison est effectivement plus sûre qu’un ensemble deux pièces, dans la mesure où elle élimine le risque de dissociation entre le haut et le bas. Mais elle est aussi beaucoup moins pratique et un ensemble avec zip de raccord apportera quasiment la même protection avec bien plus de confort.

    Le gilet de protection Dainese Jacket Wave Pro 2 est destiné à être porté sous un vêtement ample d’enduro, de moto-cross ou de route. Impossible de le porter sous une combinaison de cuir qui est forcément ajustée, près du corps. Quant à le porter par dessus une combi cuir, c’est juste inutile et totalement inesthétique. Pour une utilisation routière, il vaut mieux le porter au plus près du corps et enfiler par dessus une veste en matériau résistant à l’abrasion, comme le cuir ou le cordura.

    Le système Bering doit être installé par des techniciens spécialement formés qui seront présents dans tout le réseau de revendeurs Bering sur tout le territoire français. Le gilet airbag Bering étant fabriqué par Bagster dont l’usine est situé à La Ferté-Macé, dans l’Orne, je pense que la Basse-Normandie ne sera pas défavorisée.
    Il assure une protection de la nuque en immobilisant le casque, mais ne protège pas directement les vertèbres cervicales.

  42. Très intéressant cet article. Comme d’habitude. 🙂

    Reste qu’à ce prix et tant qu’on ne parle pas de crédit d’impôt pour les équipements de sécurité, je n’ai pas les moyens de me payer ce genre de chose alors que j’y pense depuis déjà quelques années, en fait depuis que j’en ai entendu parler. :-/

    Les prix indiqués restent élevés voir très élevés et avec un budget mini, ça ne va pas. Dommage.

    – – –

    Réponse

    Dommage, en effet.
    Mais deux choses font baisser les prix : plus d’offre et plus de demande.
    Sur le premier point, la concurrence commence à jouer sur le créneau de l’airbag moto, où Helite était seul il y a encore deux ans.
    Aujourd’hui, il y a Bering, Spidi, Motoairbag, Aprilia… Demain, Dainese et IXS. Après-demain, sans doute BMW, Rukka ou d’autres.
    Sur le second, plus il y aura de clients, plus les prix baisseront.

    Par ailleurs, il reste possible de se joindre à une commande groupée pour bénéficier d’un rabais.
    Le gilet Helite Airnest, par exemple, proposé à 490 euros TTC sur catalogue, peut être négocié à 370 euros. Protairbag le propose même à 300 euros pour les pilotes du Moto Tour.

  43. Merci Fabien pour cette compilation d’information. Je porte aussi le gilet Helite et j’en suis tout aussi ravi par ces côtés pratiques.

    Une question sur le système Bering, la mise en fonction (pas le déclenchement) du gilet se fait automatiquement quand on se rapproche de la moto ? Dit autrement, le soir quand la moto est dans le garage et le gilet posé dessus, je vais user les piles ou pas ?

    Arnauld aka nono95

    – – –

    Réponse

    Salut Arnauld,

    Non, car l’activation du système se fait lors de la mise sous contact du véhicule. Il n’y a pas de détection des « périphériques actifs » comme sur le Bluetooth, ni de transpondeur de proximité. C’est quand le motard met le contact sur sa moto que le boîtier de communication va activer les capteurs, puis chercher le ou les gilet(s) et mettre le tout en fonction. Le temps de mise en fonction n’est pas donné, il est de quelques secondes, mais cela devra être vérifié.
    La mise en fonction correcte est signalée par le clignotement d’une diode bleue sur le boitier de communication au guidon.

  44. Absolument genial, toutes les infos necessaires compilees en 1 article !
    Je m’interessais aux gilets air-bag, qui a mon avis se democratiseront des que les systemes seront eprouves, diversifies et donc des que le prix baissera avec l’effet de la concurrence, et la j’en sais plus en 5mn qu’en cherchant des infos sur le net.

    Juste une remarque : existe t-il des « crash tests » pour ce genre d’equipements ? Dans ce cas precis de la securite, une video vaudrait tous les mots, notamment pour les personnes qui se demandent quel est « l’effet » quand on touche le sol avec le gilet gonfle : on rebondit un peu, on roule sur soi-meme comme un bibendum au lieu de glisser, etc. ? Evidemment ca depend de la chute, mais dans des cas classiques comme le low side ou le high side ?

    Merci Fab !

    – – –

    Réponse

    Les vidéos ne manquent pas, pour la plupart réalisées par les concepteurs des équipements.
    Béring nous a encore montré un « crash test » lundi dernier avec un cascadeur de Julienne Events qui est allé percuter une bagnole avec son scooter à 50 km/h.
    C’est spectaculaire, ça fait un gros bruit, mais on n’apprend rien.
    Lors d’un crash-test, le conducteur est un cascadeur professionnel qui sait qu’il va percuter, qui se prépare au choc, qui est super équipé avec des protections partout en plus du gilet airbag. Pas représentatif de la réalité quotidienne.

    Tu verras sur les vidéos : le motard glisse, il ne rebondit pas. Il glisse et roule sur lui-même un peu plus que s’il n’avait pas de gilet, c’est tout.

    Exemples ici:
    http://www.youtube.com/watch?v=kj8v-hEcIWg
    http://www.youtube.com/watch?v=4ucwuxpOWn0
    http://www.youtube.com/watch?v=B48ztnr_DBA
    http://www.youtube.com/watch?v=hOXsXEeig7k
    http://www.youtube.com/watch?v=2AlRZtSd0UE
    http://www.youtube.com/watch?v=1KI1CI8QiFA
    http://www.youtube.com/watch?v=OfCQF24flTY
    http://www.youtube.com/watch?v=TX_YIr5CkDM
    http://www.youtube.com/watch?v=mo9Vlt5tGwY
    http://www.youtube.com/watch?v=FcTv6N5ppEU
    http://www.youtube.com/watch?v=qxQZT3TmQuQ
    http://www.youtube.com/watch?v=Dd91W2j168k

    1. Bonjour,
      pour répondre à ton commentaire c’est un cascadeur de l’équipe de Dominique Julienne, Sté JulienneEvents, et non pas Rémy.
      La démonstration est très représentative car le cascadeur ne s’éjecte pas mais percute la voiture avec les jambes, de plus il tombe au sol et non pas sur un matelas.
      Le but est de démontrer l’efficacité du gilet et le cascadeur n’avait pas de protections au torse autres que le gilet BERING et un blouson, comme un conducteur de 2 roues « standard », seuls les jambes étaient sur-protégées car il ne fallait pas se blesser.
      Pour les chutes glissées le gilet ne fait pas tourner le cascadeur. Les « roulades » sont faites volontairement pour montrer que le gilet protège.

      – – –

      Réponse

      Correction faite sur la société Julienne Events, dirigée par Dominique Julienne, un des fils de Rémy.
      Mes excuses pour la confusion des prénoms.

  45. Enfin un exposé clair sur le gilet airbag qui m’intéresse depuis un grand nombre d’années : j’avais besoin de l’avis d’un utilisateur , et la pertinence de cet article achève de me convaincre . Il est regrettable qu’effectivement il n’y ai pas d’aide à l’achat , alors que pour un assureur , la prise en charge des soins corporels (si garantie du pilote souscrite) sera toujours bien supérieure à celle de la réparation ou du remboursement de la machine , et je ne cite pas les dépenses sociales consécutives à un handicap (para ou tétraplégie…Quant à la prise de conscience des motards hexagonaux qui sont encore trop nombreux à rouler en été sans les protections élémentaires , je crois qu’elle sera lente , le propre du motard étant son amour de la liberté ! Merci Fabien !

    – – –

    Réponse

    D’accord avec toi sur l’aide à l’achat.
    Pour moi, les assureurs devraient proposer une remise substantielle (genre -50%) sur le coût d’une garantie optionnelle Corporelle sur présentation de la facture d’achat d’un gilet airbag, en plus de son remboursement valeur à neuf.
    Là, ça motiverait l’achat !

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