Si vous êtes lecteur de ce site, c’est probablement que vous voulez vous améliorer dans votre pratique du deux-roues, et plus particulièrement de la moto, pour vous sentir plus à l’aise au quotidien, en balade, en voyage. Voyons comment vous donner les moyens d’une meilleure aisance.

Deuxième partie, publiée en janvier 2015, d’une série de trois articles.
Retrouvez la première partie ici !

Introduction

L’objectif de ce site est de vous donner une plus grande aisance en selle.
C’est vous ensuite qui décidez de ce que vous voulez faire de cette aisance accrue. La plupart vont l’employer à une meilleure sécurité, d’autres vont viser à augmenter leur performance, d’autres vont rechercher un compromis vers plus de performance mais en gardant toujours une marge de sécurité.
Cela relève de votre décision personnelle, de votre libre arbitre.

Nous avons vu en première partie les problèmes ressentis par la plupart des motards, les soucis à résoudre, les obstacles à surmonter.
Dans cette deuxième partie, nous allons commencer à voir comment y parvenir !

Quatrième stade, le motard « scientifique »

« Pour tous ceux qui n’ont pas passé la moitié de leur vie à essayer d’aller vite à moto et qui veulent juste s’amuser, c’est en progressant techniquement qu’ils vont apprendre à se sortir de situations périlleuses, et pas juste en réduisant leur vitesse. Sinon, ça n’avance plus et il n’y a plus de plaisir. C’est la formation et l’apprentissage qui font que tu te préserves et que tu peux rouler en sécurité. »
(extrait du hors-série Pilotage sur route de « Motos & Motards », 2014

Qui dit cela ? Pas un ponte de la Sécurité Routière, mais Denis Bouan, neuf fois vainqueur du Dark Dog Moto Tour et aussi champion de France Supersport en 2011, un pilote professionnel qui connaît aussi bien le circuit que la route et qui se frotte régulièrement aux autres disciplines moto.

Que dit-il d’autre ?

« Quand on débute, on est tellement accaparé par la technique de pilotage, il y a tellement de choses sur lesquelles on doit se concentrer, que l’on est incapable de regarder ce qui se passe autour de nous. A partir du moment où l’on peut se concentrer sur ce qui nous entoure sans se faire dominer par la technique de pilotage, on peut rouler vite. C’est comme si on plaçait son cerveau devant la moto pour observer ce qui nous entoure (…) C’est cet ensemble qui permet d’anticiper les difficultés, d’améliorer son placement, ses freinages, ses accélérations et de rouler à un bon rythme sans prendre de risque, sur une route que l’on découvre. »

Vous devez devenir capable d’observer et de vous souvenir de ce que vous faites à moto.
Autrement dit, vous devez vous comporter en « scientifique », en observateur attentif de votre propre conduite.

* * *

Une question d’état d’esprit

Première chose, ne vous dévalorisez pas.

Beaucoup de motards ont la mauvaise habitude de parler en termes négatifs de leur conduite, ils ne parlent que de ce qu’ils ont mal fait ou n’ont pas fait – à leur sens. Ils emploient des tournures négatives, des verbes de privation. Mais la pensée négative est improductive.

Comment voulez-vous tirer une information utile de ce que vous pensez n’avoir pas bien fait, d’actions que vous auriez presque faites ?
Si vous êtes resté sur la moto, c’est que vous avez fait plus de bonnes choses que de mauvais, non ?

Deuxième chose, pensez en termes positifs, focalisez sur ce que vous avez fait.

Le seul moyen de changer votre manière de rouler est de changer ce que vous faites, ce qui a été fait. Et non ce qui n’a pas été fait.

Vous n’avez fait que ce que vous avez fait. Changer quelque chose que vous n’avez pas fait est impossible. Si vous savez ce que vous avez fait, quelles actions précises vous avez effectué, réellement et pratiquement, vous disposez d’une bonne base de travail pour les corriger.

* * *

Une démarche d’expérimentation

Une fois ce point bien posé et compris, comment développer cette capacité à rouler et observer en même temps ?

La réponse est bête comme chou : il vous suffit de décider de le faire.
Vous allez devoir faire un effort pour observer ce que vous faites tout en le faisant.

Essayez au moins une fois, un jour où vous vous sentez en forme, lors d’une balade dans des conditions idéales ou presque : en solo, par beau temps, en campagne / montagne, sans impératif, sans rien qui presse, sur un trajet que vous connaissez au moins un peu…

Commencez à rouler, tranquillement, et faites comme si vous vous filmiez, comme si vous vouliez enregistrer mentalement votre position de conduite, votre gestion de l’allure, votre trajectoire, votre travail de regard.
Et ce, en continu, quasiment à chaque seconde ou tout au moins à chaque changement d’une de ces quatre grandes composantes, elles-mêmes subdivisées en de nombreux éléments.

La première chose que vous allez remarquer est que vous allez forcément rouler plus lentement que d’habitude.
Conduire et s’observer, comprendre ses actions et réactions demande une grande concentration, beaucoup d’attention. C’est fatigant. Vous ne pourrez pas rouler aussi vite que d’habitude car une bonne partie de votre capacité de vigilance sera dirigée « en dedans », vers vous-même.

C’est pourquoi beaucoup de motards ne s’astreignent pas à cet exercice ou y renoncent très vite.
N’abandonnez pas, accrochez-vous, acceptez de rouler moins vite. Acceptez de consacrer plus de votre attention à observer, à « regarder », et moins à faire, à conduire.

Pour vous aider à « mieux » regarder, lisez l’article « Où regarder en roulant à moto ? »

Quand vous commencerez à fatiguer, à enchaîner des erreurs que vous ne faites pas d’habitude, arrêtez-vous.
Faites une pause et réfléchissez à ce que vous venez de faire et d’observer. Repassez-vous le film de vos actions dans votre tête.

Ensuite, quand vous vous sentirez reposé, repartez en roulant « normal », sans vous observer.
Vous devriez constater un de ces deux phénomènes :

  • vous roulez plus vite que d’habitude, ou…
  • vous roulez au même rythme, mais plus facilement, avec plus d’aisance.

Si vous possédez une bonne capacité d’apprentissage, il est possible que vous cumuliez les deux phénomènes.

* * *

Apprendre de ses erreurs

Rouler avec moins d’effort, plus d’aisance signifie que vous consacrez plus d’attention à vos prises de décision et moins à réagir à l’imprévu.

Comme pour toute activité, quand vous allez commencer à observer votre conduite, cela va vous demander beaucoup de concentration. Au fil du temps, de la pratique, vous y consacrerez de moins en moins de votre capacité de vigilance.
Cela peut prendre des mois, voire des années, en fonction de votre kilométrage annuel.

Les motards qui ne font que rouler, sans s’observer, pensent que tout ce qui est arrivé, tout ce qu’ils ont fait devra être reproduit à l’identique, dans le même ordre, afin de répéter tout le temps la même performance.

C’est un des éléments qui rendent le motard « superstitieux ». Parce qu’ils ne savent pas ce qui leur a permis de bien faire, ils vont tâcher de conserver tous les facteurs identiques, de reproduire toujours la même situation que celle où ils ont la sensation que cela s’est bien passé.

C’est ainsi que certains ne roulent que dans certaines conditions précises, notamment climatiques. D’autres passent tout le temps par les mêmes routes. D’autres ne vont vouloir rouler qu’avec un certain type de motos.

Il n’y a pas de mal à vouloir reproduire une séquence d’actions positive.
Mais si vous voulez progresser, vous améliorer, il faut que ce soit parce que vous aurez compris ce que vous avez fait et que vous aurez décidé quelles actions fonctionnent le mieux, pour vous, dans cette situation.
Et non par peur de changer une de ces actions parce que vous n’aurez pas compris ce qu’elle entraîne.

Exemple : vous vous êtes engagé dans un virage un peu (juste un peu) trop vite et votre trajectoire s’élargit.
Pour mieux comprendre, lire Rattraper un virage mal engagé.

En temps normal, en dehors de votre démarche « scientifique » d’observation, sans doute auriez-vous tout fait pour revenir sur la trajectoire dont vous avez l’habitude.
Mais quand vous avez commis une erreur, essayer désespérément de revenir à l’idéal, à ce que vous connaissez, ne vous apprendra rien… si ce n’est que vous avez commis une erreur.

En assumant votre erreur jusqu’au bout, en acceptant cette nouvelle trajectoire (tant qu’elle ne vous met pas en danger, évidemment), en admettant de sortir plus large que d’habitude sur ce virage avec visibilité où vous voyez bien que personne n’arrive en face… vous allez apprendre, comprendre, engranger de l’information sur comment réagir, au cas où la même situation devrait se répéter.

Même si tout ce que vous faites diffère légèrement de l’idéal, change un peu par rapport à ce que vous aurez lu ici, et bouscule vos habitudes / certitudes… au moins vous saurez ce qui se passe, vous aurez expérimenté autre chose : c’est le point de départ du changement.

De toute façon, dites-vous bien qu’au moment où vous constatez votre erreur, il est trop tard pour la corriger.

Votre tentative de correction risquera juste d’entraîner une « réaction instinctive de survie » (avant tout, couper les gaz) qui va aggraver les choses. Tant que la situation reste gérable, assumez votre erreur, essayez d’en tirer le meilleur parti possible. Comprenez ce qui a causé votre erreur et corrigez ce facteur.

Poursuivons notre exemple : vous êtes arrivé un peu trop vite sur un virage et vous vous rendez compte que vous allez sortir un peu plus large que d’habitude, sans pour autant que cela cause un danger (il vous reste de la marge ou personne n’arrive en face).

Plutôt que de couper les gaz et/ou de freiner pour tenter de corriger la trajectoire, gardez-la. Conservez surtout votre accélération (ne coupez jamais complètement les gaz !!!), mais forcez-vous à regarder plus loin. Ou poussez plus fort sur le guidon intérieur. Ou appuyez plus fort sur le pied intérieur. Ou rétrogradez un rapport. Ou tout cela à la fois, si vous arrivez à y penser. Voyez ce qui est le plus efficace pour vous dans cette situation.

Et comprenez ce qui a causé l’erreur initiale.
En l’occurrence, ce n’est peut-être pas tant que vous arriviez « trop vite », mais peut-être que vous avez mal placé votre regard, pas regardé assez loin. Ou que vous avez mal choisi votre point d’entrée.

Pour comprendre ce qui ne va pas, arrêtez-vous et repassez-vous le film exact de vos actions : quelle est la dernière chose que vous avez faite avant de vous rendre compte que ça n’allait pas ?

La source du mal, la cause de l’erreur est dans l’action ou la décision prise et mise en oeuvre juste avant que le problème apparaisse.

Restons sur l’exemple de la trajectoire trop large.
Beaucoup de motards ne penseront qu’à la vitesse (« j’allais trop vite ») ou penseront en termes négatifs (« j’ai tourné trop tard » ou « je n’ai pas tourné assez tôt »). Ce qui n’apprend rien.

Il faut de la réflexion (et un peu d’expérience) à un motard pour se rendre compte qu’en fait, il a dirigé la moto vers le dernier point qu’il a fixé du regard et que le problème ne s’est pas présenté DANS le virage, mais bien AVANT le virage. Son action a été dictée par une décision, un placement du regard qui n’était pas dirigé vers la vraie sortie du virage, mais là où il croyait devoir aller.

Or il est bien évident que si vous vous fondez sur une fausse explication du problème, la solution que vous apporterez sera nécessairement fausse aussi…

Il ne s’agit pas d’être seulement capable de bien rouler. Pour s’améliorer, il faut comprendre ce que vous faites et donc être capable de rouler et d’observer.

* * *

Très bien, tout ça, mais où voulons-nous aller ?  Vers quel but devons-nous tendre ? Que devons-nous comprendre ?
Comment la compréhension de nos actions peut-elle faire de nous de meilleurs motards ?

Lire le troisième volet de cet article.

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La suite de la série anglaise « Never too good », avec cette fois les épisodes 2 et 3 :

* * *

46 thoughts on “Devenir un meilleur motard (2/3)”
  1. Bonjour FlatFab

    Je viens de tester le précieux conseil cité ci-dessus, de s’observer en roulant. Ajouté à d’autres super conseils de ce site, je viens de passer un vraiment bon et édifiant week end moto! Nous venons de faire une belle ballade sur 2 jours, soit 660 km, ce qui m’a permis de faire de la mise en pratique .

    Mon profil : permis depuis presque 2 ans (passé à l’âge de 45 ans), je n’ai roulé au début que par périodes, des soucis m’ayant empêchée de prendre ma moto parfois pendant 3 ou 4 mois. Je recommence à pas mal rouler, et j’ai envie de progresser. M’amuser sans me traîner…

    Arrivés sur une belle route bien viroleuse, voici ce que j’ai pu observer:

    1. Que je m’accrochais au guidon, littéralement, les bras crispés des épaules aux poignets;
    2. Que je freinais vraiment beaucoup avant chaque virage.

    Après cette observation, j’ai essayé d’analyser et ai compris :

    1. Que ma lenteur et mon freinage anticipé avant les virages étaient dus à mon regard! Je me suis vue le regard papillottant avant chaque virage, pas dirigé, ni conducteur. Comme je ne suis pas dingue, je freine instinctivement;
    2. Et que mes bras crispés, s’appuyant tous les deux sur le guidon m’empêchaient de tourner!

    Dès cette prise de conscience, j’ai tâché de mettre en pratique les conseils glanés sur ce site :

    1. Le regard du « prédateur », dirigé, qui à la fois suit et fixe sa proie (la sortie du virage) (bon, c’est imagé mais ça me parle!)
    2. Les bras pliés et détendus qui n’appuient pas en même temps sur le guidon lorsque je dois pencher la moto pour tourner.

    J’en ai profité pour mettre en pratique un autre conseil de ce site que j’espère avoir compris : appuyer sur le pied intérieur pour s’aider à tourner dans le virage. Ce qui a contribué de façon automatique et flagrante à relâcher mes bras et épaules!

    Bref, j’ai « bossé » la position sur la moto et le regard. Je me suis rendue compte, et c’est une super sensation, que par moment « j’oubliais » la moto, comme on oublie ses jambes quand on marche, avec la tête mobile, libre, et le regard conscient et dirigé.

    Enfin, mes progrès le deuxième jour étaient tels que mon copain (qui doit régulièrement m’attendre) n’en revenait pas!

    Prochaine étape: le stage virage à 4 motos!

    Je guette les dates!!!!

    Merci pour ce site et tous ses précieux et intelligents conseils!!!

    Grizzlette

  2. Bon j’ignore ou poster mes questions et propositions d’articles mais comme au final, c’est pour s’améliorer, pourquoi pas ici ?

    Alors voilà, j’ai dépassé de peu les 3 000 km depuis mon permis, fin septembre, dans des situations, je crois, assez variées (sec, pluie, boue, brume, froid, nuit…).
    Même si j’ai encore beaucoup (beaucoup) de marge, je me sens déjà bien mieux dans plusieurs situations et ce, faut-il le dire, grâce aussi aux nombreux conseils de ce site.
    Toutefois, j’ai encore du mal à avoir confiance en l’adhérence de mes pneumatiques… Je n’ai jamais eu de mauvaises surprises, mais je vois bien, à ma bande de peur, que je penche très peu, et c’est encore plus flagrant par temps de pluie. J’ai beau savoir que j’ai une large marge de sécurité (même sur mouillé), que les pneumatiques d’aujourd’hui sont capables de beaucoup, y’a pas je doute et du coup je ralentis fortement dans les virages au détriment de la fluidité de conduite.
    Le temps et l’accumulation d’expérience viendront probablement à bout de ces doutes mais:

    J’ai entendu divers motocyclistes dire qu’ils testaient le grip, soit avec les freins, soit avec l’accélérateur…
    Heu ?!? ça veut dire quoi ça ? Comment fait-on ?

    Deuxième chose, comment savoir si un bitume accroche ou pas ? J’ai observé au moins 5 types de bitumes différents autour de chez moi, et je me demandais si il n’était pas possible de lister ces différents asphaltes afin d’en connaître les spécificités et comment les aborder (oui je suis bien en train de commander un article là 🙂

    Et enfin dernière questions/propositions:
    La moto est un sport comprenant diverses disciplines. Difficile de pouvoir les tester toutes tant elles demandent des qualités (et surtout des machines) différentes (au grand regret de ma curiosité).
    C’est frustrant car même sans chercher à pratiquer « pour la compet' » toutes ces disciplines se nourrissent entre elles et nourrissent aussi la capacité à rouler sur route.
    Un pilote de GP par exemple a tout intérêt à faire un peu de moto cross, un peu d’enduro etc. car tout ça apporte une autre connaissance et d’autres techniques qu’on peut réadapter à sa discipline première.
    Bref un article sur la présentation des différentes disciplines avec les techniques qu’elles peuvent apporter à la conduite sur route et éventuellement des infos sur comment et ou les pratiquer, ça me semblerait pas mal 🙂

    Voilà j’ai fini ma lettre au petit papa Flatfab, 😀

    1. Ben moi j’ai beaucoup plus de 3000 km et je peux te dire que le problème de savoir si j’ai du grip je l’ai encore, et je pense que c’est pareil pour tous les motards.
      C’est un problème complexe. On sait qu’on manque de grip quand on glisse et le vrai problème c’est : comment gérer cette situation.

      L’hiver n’étant pas la saison idéale pour tenter des trucs, continue pour l’instant de rouler à vitesse raisonnable. Tu peux par exemple suivre une voiture qui roule normalement. Si elle passe le virage tu le passeras aussi. Entraîne toi aussi à te décontracter le haut du corps avant le virage et à ne pas serrer les mains sur les poignées.

      Si tu veux goûter au sport moto, le plus simple et de t’inscrire à un stage débutant sur circuit. Il existe des stages de 2 jours ce qui est pas mal pour découvrir cette discipline.

      Bonne route
      Ricky

      1. J’aimerais faire du circuit, non pas pour la vitesse, qui ne m’intéresse pas plus que ça, mais pour mieux connaitre et comprendre les possibilités de la machine et avoir moins à « réfléchir » à l’aspect pilotage. L’ennui c’est que pour faire du circuit il faut un équipement qui coute cher et comme ce n’est pas pour en faire souvent, ça me gave un peu de faire cet investissement.
        Pour le moment je me suis déterminer un « circuit routier » près de chez moi et quand je n’ai pas la possibilité de rouler longtemps, je tourne en boucle dessus en « m’observant » pour gagner en confiance.
        Sinon effectivement, l’hiver n’est pas la meilleure saison pour prendre de l’angle, mais c’est une saison riche en enseignement. Avant d’avoir mon permis je m’étais dit que je ne roulerais que lorsqu’il fait sec, mais finalement j’ai trop envie de rouler pour attendre les beaux jours 😀
        Je pense qu’apprendre à rouler par tous temps et toutes conditions est une bonne école de la sécurité.

        1. Pour faire du circuit il te faut :
          un casque intégral (homologué), des gants cuirs, des bottes cuirs, une dorsale, une combi.
          Je suppose que tu as déjà gants, bottes et casque. Je te conseille vivement d’acheter une bonne dorsale si c’est pas déjà fait.
          Pour la combi, c’est en général possible de la louer pour la durée du stage.
          Et tu verras que rouler sur circuit c’est trop bon 🙂

          C’est sûr que rouler par tout temps c’est une très bonne école, à condition de faire gaffe. Par contre c’est pas forcement bon de rouler toujours au même endroit. Il vaut mieux au contraire enrichir son expérience par des situations nouvelles.

        2. Vu ce que tu dis, viens faire un stage de conduite en virages sur circuit : pas besoin d’acheter un harnachement « racing », tu viens avec ta tenue de protection complète, cuir ou textile, et c’est bon !

        3. Je pense qu’il faut être clair sur ta motivation. On fait du circuit pour la vitesse, le pilotage, la compétition, pour se faire plaisir au guidon.

          Sur circuit tu vas améliorer ton pilotage. c’est une qualité qui pèse très peu dans la circulation.
          Pourquoi ? Parce qu’aux vitesses autorisées on est très très loin des limites de la moto.

          Par contre, il faut composer avec les autres usagers, avec les aléas de la route… et cela demande de pratiquer autrement que sur circuit. Sur route on a besoin d’avoir une observation fine et complète de ce qui nous entoure afin de pouvoir réagir au plus vite fasse à un problème.

          Un exemple pour illustrer ça :
          sur circuit on enlève les retros (ou on les tourne) pour éviter de regarder dedans. On ne s’occupe surtout pas de ce qui est derrière. On a pas le temps, on doit rester concentrer sur ce qui est devant.

          Donc si tu n’aimes pas la vitesse, oublie le circuit. Mais si tu aimes le moto GP, tu as des rêves de pilotage… alors vas y, fait toi plaisir.
          Ce qui n’est pas en opposition avec les stages de perfectionnement routier qui sont clairement nécessaires pour améliorer sa pratique quotidienne de la moto.

          Amicalement
          Ricky

    2. Salut Teomme,

      Tout d’abord, il faudrait que tu détermines précisément tes ambitions : as-tu passé le permis moto pour devenir champion de moto GP ou bien pour faire de la route ? Rien ne t’interdit de faire de la vitesse sur circuit, du dirt track, du cross ou de l’enduro si tu y prends du plaisir, mais aucune de ces disciplines n’est nécessaire pour maîtriser ta moto sur la route, ce qui semble être ton souhait.

      Ta peur de la prise d’angle est tout à fait naturelle, elle a très bien été expliquée par Fabien dans un de ses articles (je ne sais plus lequel). Elle est d’autant plus normale que tu n’as encore que très peu d’expérience. Sache cependant que tous les motards, même les plus aguerris, sont persuadés qu’il n’est pas possible de pencher plus qu’ils ne le font. C’est une limite qu’on se fixe inconsciemment. Toi-même, tu ne te poserais pas tant de questions si tu n’étais pas obnubilé par la largeur de ta bande de peur. Et puis un jour, à l’occasion d’une balade avec des amis plus expérimentés que toi ou d’un stage de conduite sur route, tu découvres que le mec qui roule devant toi penche beaucoup plus que toi et, comme tu es en confiance, tu fais comme lui et tu dépasses tes limites. Tant que tes cale-pieds ne frottent pas, tu as de la marge. Ca peut prendre du temps pour que ton cerveau accepte cette idée, mais, en attendant, tu as réussi à repousser tes limites un peu plus loin. Je dis bien tes limites, pas celles de la moto.

      Un petit détail qui peut te faire gagner beaucoup d’aisance : tu dis que tu « ralentis fortement dans les virages ». Si j’ai bien compris ce que tu veux dire, tu coupes les gaz quand tu as l’impression de rentrer trop fort dans un virage. En réalité, il faut couper les gaz avant le virage et en remettre au moins un petit filet dès l’entrée du virage. De cette façon, tu maîtriseras beaucoup mieux ta moto. Tout cela est très bien expliqué par Fabien dans son article « Comprendre la dynamique moto » http://moto-securite.fr/dynamique/

      Quant à la lecture de la route, il me semble que tu ne te débrouilles déjà pas si mal puisque tu as réussi à identifier cinq types de bitume différents près de chez toi. Le grip risque d’être réduit quand le bitume brille, quand il y a des raccords de bitume, dans les virages à l’ombre alors que le reste de la route est au soleil, près des sorties de chantiers, sur les lignes blanches et les passages pour piétons, à l’extérieur des rond-points, etc… On ne peut pas prédire toutes les situations, mais ton expérience t’apprendra petit à petit à flairer les pièges. Il n’y a pas de solution miracle pour négocier une zone à grip réduit, mais le mieux est de ralentir, bien sûr, mais aussi d’adopter dans ces cas-là la position dite de déhanché intérieur qui permet de prendre moins d’angle. Le but est d’essayer d’éviter de glisser, et de ne pas se retrouver dans la situation que décrit Ricky : « On sait qu’on manque de grip quand on glisse et le vrai problème c’est : comment gérer cette situation.  »

      Je ne saurais trop te conseiller des stages de perfectionnement sur route. Fabien en organise d’excellents, mais il n’est pas le seul.
      Amicalement,
      Philippe

        1. Salut Marco,

          Beaucoup de brouillard et de pluie chez les ch’tis en ce moment ? Et de la buée sur la visière 😉 ?

          Amitiés,
          Philippe.

          1. salut philippe,
            pour la buée ; on a pas dépassé le supportable(un peu en bas à gauche..) pluie et brouillard avec chaussée bien grasse… en ce moment pas question de faire le kéké , ni d’ouvrir les trajectoires car les bords de route sont sales et glissants… pour l’adhérence le matin c’est souvent limite… je ne sais pas pourquoi ,j’ai moins confiance avec les pr4 que je n’avais avec les metzeller… à voir s’ils seront plus durables (déjà 8000km)
            .
            amicalement
            Marco

      1. Effectivement ce qui est dit est vrai. Je l’ai compris en ayant suivi la formation de Fabien sur le circuit de Dreux. Pas la peine de répéter ce qui est écrit plus haut.
        Pas de secret, rien de mieux qu’une bonne formation en sécurité ou la vitesse n’est pas la chose recherchée, mais la technique du virage. Fabien te met en confiance, tu roules à genoux sur la selle (si si, même moi je l’ai fait alors que ce n’était pas gagné d’avance), te fait faire des éducatifs qui te mettent en confiance sur ta machine. Et en plus, pas de cuir obligatoire.

        Maintenant, je ne roule pas forcément plus vite (surtout en ce moment!!) mais je suis beaucoup plus décontracté sur une sortie viroleuse, et donc moins fatigué à la fin de la sortie. Et idem pour ma passagère… Le but est atteint.
        Encore merci à Fabien

        Au plaisir sur la route

        Christian k

    3. 1. Une série d’articles sur les différentes disciplines sportives moto, leurs apports, leurs avantages et inconvénients… j’y pense, ce sera sûrement fait en 2015, mais je ne sais pas encore quand exactement.

      2. Une liste des différentes qualités d’enrobés ? Très difficile à établir, variable selon les régions de France, sans parler de la Belgique, voire de la Suisse. Variable aussi selon les saisons. Trop compliqué, je pense.

      3. Certains se gargarisent de tester l’adhérence, surtout sur chaussée mouillée, soit en accélérant fort sur le point de patinage, soit en freinant de l’arrière. Bof… Je préfère la ressentir par le travail de mes pneus lors d’une mise sur l’angle progressive. Le gros souci est que l’adhérence varie en permanence. On peut la tester à un endroit, croire qu’elle est bonne… et se gaufrer 300 mètres plus loin parce que le bitume aura changé, que les conditions d’environnement auront changé (température, soleil ou ombre, présence d’huile ou de gasoil). Je préfère me fier à ma lecture de la route qu’à un essai plus ou moins vague de l’adhérence.

      4. Clairement, viens suivre un stage de conduite en virages, sur route ou de préférence sur circuit. Tu en sortiras sans doute un peu plus « performant », mais surtout bien plus à l’aise, en confiance et en sécurité.

      1. bonjour Fabien,
        je rebondis sur ton dernier commentaire; personnellement, je constate qu’avec les kilomètres surtout d’hiver ,je commence à me détendre quand la moto glisse un peu (surtout de l’arrière) je suis moins stressé… j’essaye d’appliquer ton conseil : réfléchir, trouver la raison, rouler détendu.. les Pr4 qui équipent la moto actuellement sont de bons pneus( mais ils glissent un peu plus que les metzeller ou les pr3 montés avant ceux là) soigner la position sur la moto ,sur la chaussée, en effet l’adhérence change tout le temps , il faut rester éveillé…passer par le perfectionnement aide bien pour gérer ces situations.
        amicalement
        Marco

      2. Chouette, sympa cette nouvelle série d’articles ; j’attends avec impatience tout en étant conscient de la somme de boulot que cela demande.
        🙂

        1. Merci pour vos réponses !

          Je ne cherche pas la vitesse, la moto GP ne m’attire pas franchement. Je cherche plutôt à « m’affranchir » de la technique de pilotage afin d’être mieux concentré sur la route et pour pouvoir réagir plus rapidement et plus efficacement  » au cas où ».

          Le stage de perfectionnement est prévu pour le printemps, j’attends juste les diverses dates (Flatfab/afdm) afin de voir celles qui m’arrangeront le mieux.
          Au début je comptais améliorer « la basse vitesse » mais, voyant mes lacunes, je suis repassé par la case parking plusieurs fois depuis mon permis et je me sens plus à l’aise maintenant (même si je ne suis toujours pas contre un stage sur ce thème) et clairement le stage sur circuit proposé par Flatfab m’intéresse beaucoup !!! Je verrai en fonction de mes possibilités.
          Pour les autres questions, étant un cérébral, j’aime bien accumuler les informations et les lectures, ça m’aide à rationaliser le risque qui reste toujours dans un coin de ma tête.

          Finalement, l’objectif est double:
          – Pouvoir faire de la balade un peu plus « sportive » (je recherche plus la fluidité que la vitesse, je suis snowboarder 😉
          – Ne jamais tomber en moto 😀 et j’ose croire qu’en faisant bien les choses on peut réduire ce risque à presque rien….

          1. C est quoi de la balade sportive? de la balade au delà des vitesses autorisées? de la balade avec de la prise de risque qui donne quelques chaleurs? si je pouvais avoir des détails 🙂

            1. Pas forcément très au dela des limites, disons que c’est plutôt être capable d’enchaîner les virages sans trop ralentir.
              Rouler à fond en ligne droite ne m’intéresse pas follement… En 3 000 km j’ai jamais posé mes roues sur l’autoroute, rouler tout droit à 130 ou au delà ça s’apparente plus à une punition pour moi.
              Sur départemental, je roule entre 70 (virage…) et 110 (ligne droite) avec j’avoue une grosse accélération jusque 140 de temps à autre sur route bien dégagée mais je ralentis presqu’aussitôt car c’est désagréable à tenir (roadster naked).
              Bref quand je dis « sportif » ça reste très sage en fait 🙂 encore une fois je recherche surtout la sensation de fluidité. J’ai fait pas mal de bmx et je roulais sans frein, ce qui amenait une façon de rouler très coulée tres « smooth ». Je dirais que c’est ça que je recherche, rouler en touchant peu au frein, sans à coup. J’ai aussi un long passé de cavalier, et c’est un peu pareil, à cheval, pas de frein, on gère la vitesse autrement, on contrôle beaucoup plus grâce à la position.

              Pour ce qui est des chutes, j’espère que c’est possible de ne pas tomber (du moins très peu)…car les conséquences d’une chute en ski ne sont pas les mêmes que lors d’une chute en moto.

              1. 3000 km c’est vraiment pas beaucoup. Il faut du temps pour acquérir de l’expérience.

                Dans tous les sports quand on débute on a un petit niveau. Repense à ta première année de cheval et au niveau que tu as atteint par la suite. Ben la moto c’est pareil. Il ne faut pas brûler les étapes.

                1. Rappel: la moto sur route ce n’est pas un sport, juste un moyen de transport.
                  la comparaison avec l’équitation ou le BMX n’est valable que dans un espace fermé.

                  1. Mon cher Robert,

                    Cyclistes et cavaliers ont tout autant le droit d’utiliser les routes que les usagers à moteur ! Comme moyen de transport bien sûr. Et donc si je prends mon vélo pour faire les 50 kms qui me séparent de mon travail, c’est pas du sport, juste un moyen de transport !
                    Tu vois robert, j’ai un peu de mal à te suivre…
                    Et pour moi la moto nécessite une bonne condition physique, une pratique régulière, une formation continue… C’est quand même très proche d’une démarche sportive.

                    Pour autant, Je suis bien d’accord avec toi sur le fait que la route n’est pas un endroit pour une pratique sportive de la moto ; c’est pour cela que je parle de circuit depuis le début de cette conversation.

                    1. bonjour Ricky,
                      débat intéressant s’il en est! Concernant les cavaliers, je n’ai jamais vu de cheval au galop sur une route goudronnée, excuse moi, mais j’écarte la comparaison…De mon bureau de la Défense, je vois parfois des cyclistes, jamais de cavaliers.
                      Concernant les cyclistes, tu admettras que les pouvoirs publics ont une forte volonté de les protéger et de les chasser des routes: pistes cyclables et voies vertes qui se multiplient en témoignent. Tout le monde a bien conscience que de faire se fréquenter sur le même endroit des véhicules carrossés et des usagers vulnérables, à plus de 20km/h (vitesse légale des zones de rencontre) c’est plutôt « moyen ».
                      C’est aussi une des raisons pour lesquelles les piétons ont droit à des trottoirs, ce qui n’était pas le cas au 18/19ème siècle.
                      Pour moi, mais ce n’est que mon point de vue, la moto c’est d’abord un moyen de transport. C’est d’ailleurs sa seule valeur sociable admissible et légitime. Le reste, le loisir, le sport, c’est pour des gens qui ont de l’argent et du temps à perdre…Donc, pour tout gouvernement qui se respecte, le sport ou le loisir moto, sur des espaces publics, c’est pas très défendable, surtout en temps de crise.
                      La moto, c’est utile. Point barre. et c’est déjà pas mal. Beaucoup de nos dirigeants n’en sont même pas convaincus.
                      Je ne crois pas que l’inventeur de la moto (un français détient le brevet, faut-il le rappeler) ait pensé un seul instant que ce serait pour faire du sport. Le sport, c’est un peu la perversion du tran-sport 🙂
                      Et pour rouler à 50km/h en ville, 90 sur départementale, et 130 sur autoroute, point n’est besoin d’être pilote. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a un permis de conduire, pas un permis de piloter. Dès qu’on rentre dans l’idée de faire du sport sur route ouverte avec sa moto, donc de piloter, et ben on se met automatiquement en difficulté. 35% des morts parmi les usagers de véhicules motorisés sont des usagers de 2RM, 40.000 blessés chaque année, dont 1000 resteront handicapés lourdement toute leur vie. Ca fait réfléchir.
                      Mais sur le fond, tu as raison, l’idéal serait peut etre de considérer que la moto doit s’aborder comme une pratique sportive, avec examen médical, assurance spéciale et formation continue. J’imagine d’ici les manifs si le gouvernement annonçait de telles mesures.
                      en fait, je préfère le mot loisir, au mot sport, c’est moins confusant. On peut admettre qu’un motocycliste ait envie de se balader, pour respirer l’air frais et voir du paysage. A condition bien sur qu’il respecte les règles du code de la route (vitesse) et qu’il ne se prenne pas pour un pilote. De même, on peut admettre qu’un conducteur de motocyclette ait envie de se former régulièrement, pour mieux conduire, dans des stages comme ceux organisés par Fabien.

                    2. Cher Robert,

                      Tu ne vois peut-être pas du haut des tours Parisiennes que la campagne existe encore, mais je t’assure, que si. Chez moi les chevaux, les vaches et les tracteurs sont les principaux usagés des routes. 🙂
                      Bon, je vais essayer de venir à l’essentiel.

                      Je ne dis pas qu’il faut être pilote pour faire de la moto mais qu’il ne faut pas prendre cette pratique à la légère.
                      Tu as ton permis. Tu respectes le code de la route, très bien.
                      Penses-tu pour autant être à l’abris d’un l’accident ?

                      Moi je pense que non. C’est pour ça que je préfère considérer que la moto nécessite un effort de préparation et de formation.
                      C’est une démarche personnelle et volontaire et je ne vois pas l’intérêt de l’imposer à tous par une quelconque réglementation.

                      Enfin pour finir, à aucun moment je dis qu’il faut conduire de manière sportive sur route ouverte.
                      C’est pourquoi je suggère à teomme de découvrir ce sport sur circuit.

                      Amicalement
                      Ricky

                    3. J’ai pratiqué énormément le BMX sur la route (enfin les trottoirs, c’est là qu’est le mobilier urbain ) j’ai déjà piqué des galops à cheval sur le goudron (involontaire ça va de soi )
                      Et si la moto est un moyen de transport, il n’empêche que j’ai beaucoup plus de plaisir à être transporté en moto qu’en voiture 🙂
                      Je ne prends pas la route pour un circuit, je veux juste me sentir mieux en virage pour que ce plaisir soit accru !
                      Le terme « balade sportive » prête à confusion, je le retire. Disons, qu’en restant dans la limite raisonnable de l’excès de vitesse (autrement dit, un point et 90 euros d’amende) je veux gagner en fluidité, en style, en souplesse et en sécurité 🙂
                      Je pratique la moto loisir, aucun soucis de bouchons, de stationnement ni de mobilité par chez moi 😉

                    4. salut Ricky,
                      pour conclure: d’accord avec toi: pour faire du sport en moto, faut aller sur un circuit ou une route fermée à la circulation.:)
                      quant au reste,il y aura toujours des cas particuliers pour contre argumenter les pratiques de masse. ( il y a bien des gens qui font foot sur la voie publique. )

                      allez bonne route à tous, soyez prudents!

                      PS: pour en revenir au sujet de départ, pour moi, un bon motard, c’est un motard qui respecte la règle des 5 V: Vitesse ( respect, maitrise), Visibilité (le plus possible), Vigilance (bannir alcool, stupéfiant, médicament, fatigue), Vêtements (épais et en toutes circonstances), Véhicule (entretenu et d’origine)

          2. teomme bonjour,
            ne jamais tomber en moto ? pas très réaliste à mon avis… ça arrive à des tas de gens très bien , sais-tu? autant proposer de faire du ski sans tomber jamais…..:-)
            par contre comme le souligne Fabien acquérir de la maitrise, être plus plus détendu, limiter la prise de risque inutile ça oui !
            samedi en allant soutenir les amis du relais calmos à le parcq (62)pour l’enduropale la neige d’une averse rendait la route limite mais en roulant doucement .. en saluant des motards sur le bas côté j’ai quitté la trace… résultat: un travers de toute beauté… rattrapé ; je ne sais pas trop comment… ( en fait si, mais c’est long) ouf ; après, j’étais pas trop fier… un p’tit chocolat nous a remis les nerfs en place.
            toujours apprendre, analyser et rester zen autant que possible… mais ne pas tomber : ne rêvons pas
            amicalement
            marco

              1. bon ben teomme,
                on est de la revoyure un jour ou l’autre…(avec la ffmc 62 ou l’afdm59/62) les motards habitués roulent avec peu de freins , par l’anticipation, par l’usage des rapports de boite… par leur placement sur la chaussée. Pourtant le piéton masqué , le chauffeur endormi , ou au téléphone : ça existe ! un bon freinage.. au bon moment , ça peut être indispensable. sur route ouverte : tu ne peux être sûr de rien (surtout pas toi) il faut donc rester en éveil, un tracteur peut se trouver dans l’angle mort de ce virage ou plus souvent avoir laissé de la bouillasse sur la route qui va transformer un virage rapide en catastrophe si tu n’as pas de marge de mannoeuvre…. toujours en avoir un peu sous le coude pour faire face aux impondérables… amicalement
                marco

          3. Le calendrier des stages Passion Moto Formation pour le premier semestre 2015 est en ligne sur le site.
            Stages sur circuit en région parisienne les 26 avril et 2 mai.

            1. Mince je pars en vacances du 26 avril au 2 mai….:-(

              Il y aura d’autres stage de ce type cet été ?
              Si j’arrive à motiver d’autres personnes, tu connais des circuits dans le Nord pour nous accueillir ?

              1. Très difficile.
                J’ai essayé le circuit de la Montagne de Fer à Lezennes, ils ne louent leur piste que le mercredi, super pratique…
                Les autres circuits (Croix-en-Ternois, Clastres, Folembray, Beuvardes) sont tous homologués FFM et obligent au port d’une combi cuir avec dorsale, en plus d’être chers.
                Mon cahier des charges est précis, c’est pourquoi j’ai si peu de circuits partenaires.

                Près de trois mois à l’avance, tu peux peut-être prévoir de partir en vacances un jour plus tard ou de revenir un jour plus tôt ?

                Sinon, oui, il y aura un autre stage à Dreux pendant l’été, a priori le 12 juillet.

                1. Hehe ! Les locations ne sont pas très souples sur les changements de dates 😉

                  Le problème est plus logistique, je suis la le dimanche 2 mai, mais j’aurais les 7 heures de routes du samedi dans les pattes et je ne me sens pas de faire 2h30 de moto + stage + 2h30 de retour dès le lendemain…

                  Est-il possible de louer une moto sur place ? Il me semble avoir vu ça sur ton site ?

                  Quoiqu’il en soit j’ai encore un peu de temps pour trouver une solution, à moins que d’ici la j’ai tellement roulé que je sois devenu une vraie bête en virage 😀

  3. Slt FlatFab,

    Je sais pas si je suis dans la bonne rubrique et si tu peux m’aider mais j’ai une question :

    Dernierement je suis sorti avec ma moto (yamaha fz6 de 2004), je vais sur autoroute, je reste a 110 en 5eme plusieurs minutes. Au bout d’un moment je passe ma 6eme, et là, reaction bizarre : comme si je freinais sec (je sens un ralentissement assez important mais la vitesse reste a 110 :/ et le moteur a un peu gueulė…

    De quoi cela peut venir ? je suis jeune motard, est ce une mauvaise coordination embrayage/poignee de vitesse ?

    Merci beaucoup

    1. Effectivement, la « rubrique » n’est pas idéale… mais bon !
      De ce que tu racontes, à l’évidence, tu n’as pas passé la 6e. Peut-être s’est-il produit ce qu’on appelle un « faux point mort », ça arrive quand tu n’es pas assez ferme sur le sélecteur de rapports, le rapport passe mal et les pignons se calent entre deux rapports, ça fait comme si tu étais au point mort, donc tu accélères dans le vide.
      Ou alors, tu t’es trompé et tu as passé la 4e au lieu de la 6e. Je privilégierais cette hypothèse car tu parles d’un ralentissement assez important, ce qui serait l’effet du frein-moteur quand on passe en 4e à 110.

      1. Merci pour ta reponse. De memoire, j’ai senti ce ralentissement, cet « appel d’air », comme un a-coup des lors que j’ai embrayė (savoir avoir passer ma vitesse ni accelerė), c’est la deuxieme fois que cela m’arrive lors des memes circonstances (longtemps a 110 ou + en 5eme puis je decide de passer en 6eme et j’ai la sensation que les pneus se « bloquent »), je suis quasi sûr d’avoir passė la 6ėme cela dit.
        Peut etre cela est normal vu l’effet du vent et la vitesse de la moto a ce moment là, ces 2 facteurs font que le moteur supporte le passage de vitesse differemment ?
        Car ca ne m’arrive pas quand je passe ma 6eme a une vitesse plus basse … 90/100… C’est vraiment que je suis « lancė » plusieurs minutes en 5eme a vitesse constante.

        Mes explications ne sont pas precises j’en suis conscient, et je te remercie grandement malgres tout de prendre le temps de repondre a mon interrogation.

        1. Pour rester dans le sujet de l’article, il faudrait que tu reproduises cette situation et que tu arrives à t’observer, à analyser les circonstances et tes gestes.
          A quel régime moteur changes-tu de rapport ?
          Coupes-tu bien les gaz avant de débrayer ?
          Lâches-tu l’embrayage progressivement et non brutalement ?

          1. Oui je pense que tu as raison, je dois certainement avoir une mauvaise coordination dans mes mouvements, je garde probablement la vitesse en continu et je ne la stoppe pas, et je pense que le regime hauteur est peut etre trop haut, et vu la vitesse a laquelle je roule, je pense que je me « precipite » trop pour passer la 6eme. Et avec le vent en pleine face, cela accentue certainement des mouvements rapides.

            Merci en tout cas, je pensais que cetait un pb mecanique et que je devais m’inquieter de ce côtė là !

            pour rester dans l’article effectivement, je reproduirais la situation et j’analyserai bien mes mouvements.

  4. Petit clin d’oeil à flatfab,
    je suis content que tu cites Denis Bouan et le hors série de motos et motards 😉
    (D’ailleurs leur hors série sur la conduite sur piste est encore mieux)

    J’ai eu la chance d’avoir Monsieur Bouan comme coach pendant une journée de cours particulier de conduite sur route. C’est énorme tout ce que cette journée m’a apporté, bien sûr en technique de pilotage mais aussi en matière de sécurité.

    Amicalement
    Ricky

    1. Oui, le hors-série circuit 2013 était bien. Le HS route l’est moins, à part ces quelques passages de Bouan, avec de bons conseils.

  5. hello ,
    pas évident de se remettre en cause pour analyser…parfois je sens que ça ne va pas (trop tendu, souvent) j’essaye de reprendre mes bases; position sur la moto(détends tes bras), position sur la route(reste sur ta voie) petits gimmicks: quand j’y vois pas ,j’y vais pas etc… par exemple , il faut aussi de la chance :sur une voie rapide à 2 voies d’habitude je suis sur la voie de gauche en accélération (selon l’adhérence) mais souvent déjà à 110km/h(parfois plus ) ce dernier jour pas trop confiant j’étais sur la voie de droite; bonne pioche , des débris de terre et d’herbe rendaient la voie de gauche très dangereuse (séquelle du 1 de l’an). quand j’le sens pas , j’y vais pas non plus… ce que j’appelle ne pas rouler au dessus de ses pompes
    amicalement
    marco

  6. Ah Fabien, je vois que tu as remanié cet article. Note bien que nous en attendons toujours le troisième volet ! (;-)

    Je suis le premier à y laisser un commentaire, et, en relisant cet article, j’ai pensé à Ricky. Brisy, lui et moi, nous avons eu récemment une discussion dans la rubrique intitulée « Prendre un virage : la position ».

    Voici le dernier commentaire laissé par Ricky à ce sujet :
    « Il y a un aspect que vous n’abordez pas, c’est la peur panique qui nous fait serrer les fesses les freins et nous mène tout droit dans le fossé.
    La aussi c’est une sorte d’automatisme. Mais celui là il faut sinon le gommer, au moins le gérer.
    La question est comment ?
    Pour ma part c’est l’entrainement sur circuit qui me fait bien progresser sur ce point.
    Parce que sur circuit je me retrouve souvent dans des situations délicates et, petit à petit, j’apprends à ne pas céder à la panique. »

    Non, la question n’est pas de savoir comment gérer ou gommer cette peur panique, mais de faire en sorte qu’elle n’apparaisse pas, ou alors le moins souvent possible. Bien sûr, on se fait tous des chaleurs de temps à autre, mais moins il y en a, mieux c’est. C’est précisément ce que Fabien nous enseigne dans cet article « Devenir un meilleur motard. » Le but n’est pas d’apprendre à réagir à une situation dangereuse, mais de l’anticiper de façon à l’éviter. Rouler sur circuit, c’est bien, mais tu n’y risques rien : le grip est bon, il n’y a pas de voitures venant d’en face et il y a des dégagements qui font que tes chutes n’auront pas de conséquences graves pour toi. Pour ta moto, en revanche, c’est une autre histoire !

    Comprends-moi bien, je ne suis pas en train de dire que tu n’es pas un bon motard, mais que, tout comme moi, tu cherches à devenir « un meilleur motard » qui n’a pas les tripes nouées à chaque fois qu’il prend la route. Sinon, où serait le plaisir ?

    Philippe.

    1. Il est évident qu’il vaut mieux ne pas se mettre dans des situations dangereuses et donc savoir les anticiper.
      Oui mais voilà, penser que, malgré tout, tu ne te retrouveras jamais dans une situation difficile est illusoire.
      En tout cas c’est vrai pour moi.

      Ce que m’apporte la pratique sur circuit c’est une meilleure maîtrise de la moto et l’expérience de situations limites.
      Ce qui ne veut surtout pas dire qu’il faut conduire sur route comme sur circuit bien sûr.

      Après, dire que sur circuit tu ne risques rien c’est un peu rapide. En tout cas moi, je serres souvent les fesses. Mais on peut dire que, sur circuit on peut rouler beaucoup plus fort que sur route en prenant bien moins de risque et du coup expérimenter des situations qu’il serait suicidaire d’essayer sur route.

      Pour finir, je ne cherche pas à devenir meilleur motard que pierre ou paul. Je cherche juste à m’améliorer pour éviter la gamelle.
      Et je te rassure, je n’ai pas les tripes nouées au guidon, bien au contraire, et c’est peut être bien un problème…

      Amicalement,
      Ricky.

      1. Là, je crois que tu n’as pas bien compris. « je ne cherche pas à devenir meilleur motard que pierre ou paul », dis-tu. Ce n’est pas le but, en effet. Mon but est de devenir un meilleur motard, non pas pour « pourrir » Pierre ou Paul, mais pour moi, pour me sentir le plus à l’aise possible sur la route.

        « Mais on peut dire que, sur circuit on peut rouler beaucoup plus fort que sur route en prenant bien moins de risque et du coup expérimenter des situations qu’il serait suicidaire d’essayer sur route. » Certes, mais les circuits dont tu parles sont des circuits de vitesse où tu adoptes une trajectoire extérieur-intérieur-extérieur. Sur d’autres circuits, pendant des stages destinés à la conduite sur route, et dont le but est de te faire faire comprendre l’intérêt des trajectoires de sécurité, tu fais comme si la moitié gauche de la piste était réservée aux véhicules venant d’en face, et, là aussi, tu peux rouler beaucoup plus fort que sur une vraie route tout en testant tes limites. Mais ce n’est pas extérieur-intérieur-extérieur. Et surtout pas le genou intérieur qui reste à 30 cm du sol : à quoi sert-il si tu ne le poses pas ?

        Amicalement,
        Philippe.

        1. On dit grosso modo la même chose, puisque finalement tu t’entraines bien sur circuit, même si tu n’utilises qu’une moitié de piste et un pilotage typé route.

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