Quelques astuces pour rouler « à l’économie » et diminuer la consommation de carburant à moto. Pas de « solution-miracle », rien d’illégal, juste de petites astuces, parfois très simples, qui vont vous permettre d’alléger la facture à la pompe.

A lire en complément de cet article :
Gérer les ravitaillements en carburant
Pourquoi on consomme plus l’hiver

Première publication en février 2007.

De nos jours et quand on roule plusieurs dizaines de milliers de kilomètres par an, il n’est pas négligeable de consommer moins d’essence, précieux fluide dont le prix au litre se rapproche parfois de celui du Chanel N°5, grâce à quelques conseils qui se résument simplement :
« moins on va plus vite, plus on consomme moins » !

La vitesse n’est toutefois pas le seul facteur qui joue sur la consommation, même si c’est le principal.
Tout simplement au nom du bon vieux principe physique qui veut que la résistance à l’air augmente selon le carré de la vitesse. Or c’est bien la résistance de l’air qui nous fait consommer de l’essence, nécessaire au moteur pour vaincre cette résistance…

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Premier élément donc : la vitesse, stabilisée ou en accélération.

En vitesse stabilisée, plus on va vite, plus on consomme.
Evidence, me direz-vous ! Mais savez-vous à quel point ?

Quel que soit son type, une moto a besoin de 8 à 10 chevaux environ pour rouler à 90 km/h et de 15 à 20 ch pour « croiser » à 130 km/h.
A 40 à l’heure, vous ne consommez presque rien. Oui, mais tout le monde vous double ou vous maudit.
A 130 à l’heure, vous consommez déjà deux fois plus et à 170 à l’heure, trois fois plus !

Lorsqu’on passe de 40 à 130, la consommation d’essence n’augmente « que » de 100%.
Mais elle augmente presque d’autant pour gagner les 40 km/h suivants.

Pourquoi ?
Tout simplement parce que la résistance de l’air augmente selon le carré de la vitesse.

Moralité, autant en garder sous la main, consommer moins et user moins le moteur. En économisant peut-être un ravitaillement, vous ne passerez pas beaucoup plus de temps sur la route et vous vous fatiguerez moins.

Sur petites routes, sur un parcours varié, avec des virages, des traversées de villages, la consommation varie de 50% selon que l’on roule à 50 ou à 60 km/h de moyenne.
Je parle bien de moyenne ! Car pour tenir le 60 à l’heure de moyenne sur nos routes de campagne, faut parfois avoiner.

C’est à vitesse stabilisée qu’un moteur consomme le moins.
L’ouverture des gaz doit donc être la plus progressive possible, surtout à froid.

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C’est sur les accélérations que se trouvent les vraies économies de carburant.

Même sur des phases d’accélération de quelques centaines de mètres et sans pousser les rapports jusqu’au bout, la consommation varie d’environ 25% entre un départ au feu vert « pépère » et un départ arrêté en wheeling pour un 400m chrono…
Autre exemple, sur une 1.000 cm3 avec la poignée dans le coin, on monte en consommation instantanée à plus de 80 litres aux 100 km !

En ville, ne vous attendez pas à des miracles.
En cycle 100% urbain, j’observe une augmentation d’environ 30%, même en roulant peinard, par rapport à mes déplacements routiers.
Mais quand on a vu un feu passer au rouge au loin, on peut tout de même éviter d’accélérer comme un malade puis de freiner fort en rentrant les vitesses à la volée. Non, on se laisse filer sur son élan et on rétrograde tranquillement pour freiner seulement juste avant de s’arrêter (ce qui préserve aussi les plaquettes de freins).

Sur la plupart des trajets, adoptez une conduite coulée (en limitant le plus possible les accélérations et les freinages), anticipez le plus possible et vous aurez de bonnes surprises à la pompe.
Il suffit de rester à 40% ou 50% des capacités du moteur pour atteindre une consommation avoisinant les 4 litres aux 100.

Conséquence concrète : il faut éviter de tirer sur les rapports en restant dans le premier tiers de la plage de régime disponible.
Rouler ensuite sur le couple et engager le rapport supérieur dès que possible (sur le plat et dans les descentes).

L’idéal reste tout simplement de ne pas avoir à s’arrêter.
D’où l’intérêt de savoir maîtriser son point de patinage, de ralentir bien à l’avance des arrêts possibles (feu rouge, stop, intersections) pour y arriver à très basse vitesse, sur le premier rapport, afin de pouvoir observer sans devoir s’arrêter et redémarrer en profitant d’un peu d’élan.

Comme pour une voiture, c’est sur les phases de démarrage qu’une moto consomme le plus.
Alors on ralentit bien à l’avance à l’approche des intersections, surtout quand on voit un feu rouge ou un stop ou un céder le passage ou un rond-point.
On rétrograde, on arrive tout doucement, quitte à parcourir les derniers mètres en 1e sur le point de patinage… Tout pour éviter d’avoir à mettre le pied au sol, à s’arrêter. Tant que votre moto conserve un peu d’élan, d’inertie, le moteur aura moins d’effort à fournir pour la faire repartir.

Même si elle n’a pas uniquement pour but d’économiser de l’essence, la conduite tranquille en ville reste tout simplement une question de sécurité. Une moto arrêtée sur la route, dans le trafic, c’est un motard en danger.

Il n’y a pas besoin d’accélérer fort et/ou de conduire vite pour se sortir du flot de la circulation et gagner du temps.
Comparez le gain de temps entre une conduite « speed » et une conduite « cool », puis mesurez la différence de consommation. Les 30% d’augmentation de la consommation ne valent pas les quelques minutes gagnées, sans parler du risque physique.

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Sur route, deux petits trucs : cherchez l’aspiration et les descentes.

Sur autoroutes et voies rapides, adoptez une conduite « cruise control », en restant au même régime que la route soit plate, en côte ou en descente. En effet, pour rester à 90 compteur en côte, il faut déjà ouvrir un peu et la consommation grimpe.

Dans les descentes, coupez les gaz et travaillez vos trajectoires à l’extérieur, en penchant bien loin !

Outre le régime moteur, la prise au vent est un facteur important de consommation.
Essayez d’éviter tout ce qui donne prise au vent.

Première mesure simple et évidente, réduisez la traînée (les turbulences qui se créent derrière le motard et la moto) en choisissant une tenue près du corps, et non une veste large qui va flotter au vent.
Evitez de porter tout ce qui dépasse du corps : écharpe, sac à dos, pantalon bouffant…

Privilégiez l’économie sur le confort et baissez la bulle.
Une bulle haute redressée à fond constitue un mur qui génère beaucoup de remous, augmente la traînée et donc la puissance nécessaire pour conserver sa vitesse.

Tant qu’à faire, éliminez le top-case, les valises…
Sans parler de la passagère qui ajoute du poids et diminue l’aérodynamisme !

Surface frontale augmentée et poids supplémentaire (surtout chargées de choses pas toujours indispensables), les valises finissent par peser sur le budget carburant.
En usage quotidien, ôtez la bagagerie sauf à vraiment l’utiliser.

Une solution parfois proposée sur grand trajet routier, se coller dans l’aspiration d’un camion pour profiter de la protection qu’il offre.
OK, on ne voit plus le paysage ni la route devant soi et il faut se tenir prêt en permanence à sauter sur les freins dès que les feux stop de poids lourd s’allument… Mais avec l’argent économisé, on peut se payer le pressing pour nettoyer la veste moto qui empeste le gasoil !

Bref, vous aurez compris qu’il ne s’agit pas d’une bonne idée : l’aspiration permet certes de consommer moins, mais elle implique de rouler tellement près du camion (voir schéma ci-dessous) que cela en devient bien trop dangereux.

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Optimisez votre machine !

Limitez les accessoires électriques sur votre moto : plus il y a de sources demandeuses de courant, plus votre consommation électrique (par l’alternateur) va augmenter.
Or la seule source d’énergie vient du moteur, par le carburant. Plus la moto bouffe d’électricité, plus elle consomme d’essence.

Autre élément fondamental à surveiller pour consommer moins, la pression des pneus.
Toujours gonfler ses pneus aux données constructeur, ne pas les sous-gonfler.
Pour donner un ordre d’idée, 0,5 bar de moins correspond à 0,5 litre en plus de carburant pour 100 km… Pas anodin !
Il est même intéressant de légèrement sur-gonfler de 0,2 bar par rapport aux préconisations.

Pour en savoir plus, lisez Bien gonfler ses pneus.

Parmi les autres réglages mécaniques, citons le ralenti du moteur.
Vérifiez-le souvent, en gardant en tête qu’il se règle à chaud puisqu’il peut varier de 300 tours par minute avec la chaleur. Essayez de le régler au minimum (en général entre 900 et 1.000 rpm).
Dans la même optique, enlevez le starter dés que possible (si votre moto en est équipée) et ne roulez jamais avec longtemps, la consommation pouvant fortement augmenter.

L’huile limite les frottements internes, consommateurs de puissance, donc de carburant.
Une huile propre contribue à une meilleure consommation de carburant.
Il est recommandé de changer l’huile moteur régulièrement (au minimum tous les ans) et il est conseillé de contrôler son niveau d’huile moteur tous les 2.000 km environ, ou bien encore avant un long trajet.
Attendez qu’elle monte en température et éventuellement, adopter une huile plus fluide (grade 5W30 ou 5W40) en hiver.

Faites vérifier régulièrement la synchronisation des cylindres (surtout sur les bicylindres), et profitez-en pour nettoyer ou changer votre filtre à air.
Le bon rendement d’un moteur dépend d’un juste mélange entre air et essence. Si le premier vient à manquer, le second prend le dessus : un filtre à air toujours propre (coton, mousse ou papier) est le garant, au moins, d’une consommation normale.

Pensez à changer votre kit chaîne s’il est en fin de vie et à le graisser le plus souvent possible.
Une chaîne usée et non graissée augmente la consommation d’essence d’environ 15% (plus de frottements).

Un bon entretien de sa machine n’est pas seulement synonyme de longévité…
Plaquettes qui frottent contre les disques, roulements de roues fatigués, chaîne mal graissée, trop tendue ou bourrée de points durs sont autant d’éléments qui, ajoutés les uns aux autres, alourdissent la facture de carburant.

De façon générale, vous gagnerez à lire Maintenir sa moto en bonne forme.

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Et le plaisir dans tout ça ?

Le problème, si on prend tous ces chiffres au pied de la lettre, c’est qu’on finit par ne plus rouler qu’à 40 à l’heure, seul, en hiver et avec le vent dans le dos… Et si possible en descente derrière un camion !
Cela limite quelque peu l’usage de notre moto, non ?

Quel que soit le type de moto, il est possible de rouler sans trop bouffer d’essence, voire en ajoutant une vraie dose de plaisir dans le réservoir à bonheur.
Les chemins des écoliers sont la richesse de notre patrimoine routier. On y trouve peu de contrôles radar, peu de circulation, mais plein de paysages et de rencontres…

17 thoughts on “Consommer moins d’essence”
  1. Bonjour. Au démarrage laisser tourner le moteur fait il faire des économies de carburant ?si’oui combien de temps laisser tourner? ou est ce juste pour préserver le moteur? Merci pour votre réponse et votre site

    1. Laisser chauffer le moteur à l’arrêt avant de partir…
      Pour des économies de carburant : clairement pas. Le moteur consomme pour rien, puisque la moto ne bouge pas. Et il ne consommera pas moins ensuite, quand il sera chaud.
      Pour « préserver » le moteur : oui, si vous êtes du genre à « taper dans les tours » dès les premières minutes de trajet.
      Mais tout motard un peu raisonnable et respectueux de la mécanique de sa moto commence par rouler « tranquille » pendant cinq à dix minutes pour laisser chauffer le moteur et les pneus (ne pas oublier les pneus, c’est important…).

      Laisser chauffer le moteur à l’arrêt ne lubrifie que le bas-moteur.
      Croire qu’on peut monter dans les hauts régimes parce qu’on a laissé chauffer à l’arrêt pendant cinq minutes est stupide !

      Il vaut cent fois mieux laisser chauffer 30 secondes à une minute, juste pour donner le temps à l’huile de devenir plus fluide.
      Puis rouler tranquillement (pas plus de mi-régime, la moitié de la plage de régimes utile entre le régime de ralenti et la zone rouge) pendant cinq à dix minutes.
      Ensuite seulement, monter progressivement dans les tours.

      Attention : en hiver, par température fraîche, le moteur chauffe, mais pas les pneus.
      Ou du moins bien plus lentement…

      Conseils de lecture :
      Gaffe aux pneus froids !
      Faire chauffer un flat-twin

  2. ça existe déjà surtout à Paris mais en développement dans les autres villes … c’est Mapool (sans faire de pub bien sur !!!)

  3. Autre conseil pour réduire les frais : s’essayer au co-voiturage. C’est encore peu utilisé en moto alors qu’il y a une demande et que ça pourrait être utile à bon nombre de passionné.

  4. De bonnes petites astuces pour cet été où je vais bcp rouler. Mais à appliquer toute l’année au final !

  5. Bonjour,

    Je roule en Yamaha SR 125. Le réservoir fait 11,5 L réserve comprise. Je me suis rendue compte que la belle me « réclamait » le passage en réserve alors que le réservoir est encore à moitié plein (contrôle fait avec le ticket de la station essence: j’ai mis moins de 6 L en remplissant jusqu’au bord inférieur du goulot).

    Explication de « elle réclame » 😉
    Je démarre, je laisse chauffer un peu pendant que je m’équipe (c’est un TRES veille dame), je passe la 1ère et quand je tourne la poignet des gaz pour partir, elle cale. Après 2 ou 3 tentatives, je tourne le robinet de la réserve et là impeccable, ça roule.

    Le réservoir serait-il simplement encrassé, ou dois-je tenter ma chance en roulant sur la réserve jusqu’à la panne sèche pour voir où ça me mène? Je ne sais pas ce qui gère le passage en réserve.

    Merci!

    1. Sur les vieux réservoirs comme ça, c’est un système à flotteur. il est peut-être bloqué…
      Cela dit, si ça se produit juste au démarrage, il y a peut-être une autre cause.

    1. Oui, le régime moteur qui correspond au rendement optimal du moteur de la moto. En général, c’est juste en dessous du régime de couple maximal. Et donc variable suivant chaque machine.

  6. Bonjour
    J’ai une vielle 600 XLR et je fais pas mal de montagne pour aller randonner.
    En fin de journée j’aime bien rentrer au calm dans la valée.
    une foie dans la descente (chemin puis route) je ferme l’arrivée descense pour évitter de noyer le moteur. je laisse le contacte sur couper et je gere tout soit au point mort dans les belles lignes droites. soit avec une vitesse enclanchée suivant les besoins. le ralenti se fais juste avec la compretion d’air, et un peu de frein.
    et voilà entre 15 et 20 km de gagner. juste une question est bien bon de rouler en roue libre ? je pense plus au tendeur de chaine, à la chaine…

    1. Rouler moteur coupé et rouler en roue libre sont deux choses différentes.
      Rouler moteur coupé ne pose pas de souci mécanique, mais peut représenter un risque en termes de sécurité, car tu n’as aucune motricité.
      Rouler en roue libre, avec le moteur tournant, est préférable et économique. Il est totuefois préférable d’éviter de rouler ainsi très longtemps car la pompe à huile, entraînée par le moteur, ne pourra lubrifier correctement le moteur.

  7. En complément, à savoir que certains facteurs augmentent la consommation :
    – moteur froid (et parfois, moteur froid = rien dans le ventre, donc aucune raison de tirer dans la mécanique froide)
    – air froid (vous consommez généralement plus en hiver qu’en été)
    – pneus froids, dont la résistance au roulement est bien plus grande à froid qu’à chaud

    Pas grand chose à faire, vous me direz. Si ce n’est que si vous arrivez à cumuler vos trajets (plutôt que s’arrêter une heure ou deux, repartir faire une petite course, etc.) vous profitez d’un ensemble chaud qui marche mieux et consomme moins. Une dernière astuce : calculer votre consommation (en L/100km, le simple volume d’essence rajouté au réservoir ne suffit pas) à chaque plein vous permet de suivre l’évolution de votre consommation. Vous pourrez ainsi relier les conditions de roulage (rythme, type de route, météo, chargement…) à la consommation et mieux comprendre ce qui vous fait consommer de l’essence.

  8. Bonsoir,

    Tout d’abord bravo pour ton site qui est une vraie mine d’or pour le motard que je suis.

    Juste une réaction sur ton article : je ne comprend pas le lien qu’il existerait entre consommation électrique et consommation d’essence. Je m’explique : l’alternateur est tout le temps en prise sur le moteur, donc il produit du courant en permanence, toujours la même quantité pour un régime moteur donné, peu importe que ce courant soit « consommé » ou non, la batterie jouant le rôle de « tampon ». Le seul moyen de réduire la consommation d’essence serait donc de déconnecter l’alternateur, puisque tant qu’il est en prise, il prélève toujours le même nombre de chevaux sur le moteur. Je me trompe ? Cette histoire m’a toujours intriguée.

    1. J’avoue très humblement ne pas être un spécialiste en électricité.
      Une lecture de cet article devrait déjà éclairer les choses.

      Maintenant, du peu que je sais, l’alternateur ne fournit pas tout le temps la même quantité (intensité) de courant électrique, cela dépend de la demande.
      Si on a beaucoup de composants électriques en fonction sur le faisceau, l’alternateur va devoir débiter plus de courant, donc tourner plus vite, donc offrir un couple résistif plus fort, donc demander plus de régime moteur.
      Soit le conducteur garde la même accélération et le régime moteur va baisser (la vitesse aussi) car une plus grande partie de l’effort moteur sera transmise à l’alternateur.
      Soit le conducteur veut garder la même vitesse, il devra mettre plus de régime moteur, plus d’accélération, donc consommer plus de carburant.

      L’alternateur reste en effet en prise directe et permanente sur le moteur, il n’est jamais « en roue libre », cela ne veut pas dire qu’il tourne tout le temps à la même vitesse.

      Le fait de désaccoupler l’alternateur du moteur fera gagner du régime moteur, de la puissance. Mais pas pour longtemps car la batterie se videra assez rapidement, surtout sur un moteur doté d’une injection électronique qui consomme de l’électricité.

      1. il me semble que dans certains cas c’est même une dynamo (et pas un alternateur) qui fournit plus de courant quand le régime est plus élevé, sur certaines bmw les options selle chauffante et poignées chauffantes se coupent automatiquement en dessous de 3000 tr, il y a un rapport entre régime moteur et production de l’alternateur jusqu’à atteindre son régime de production maxi… plus on consome de courant ,plus l’appel de puissance via la batterie est grand, plus le régulateur et au final l’alternateur (donc le moteur qui l’entraine ) sont sollicités : celà dans la limite de la plage de régime moteur qui donne le max de courant à la batterie le rapport courant consomé/dépense moteur n’est pas direct mais cependant bien réel

  9. couper les gaz en descente avec un tuono 1000 et tu te retrouves à 50km/h….sur autoroute ça le fait pas…..N’y ailleurs…Bon ok le tuono c’est fait pour bouffer du pétrole…lol

  10. Salut Fabien,

    pour une fois, je suis un peu dubitatif sur les solutions que tu préconises dans cet article.

    Tu conseilles de conserver le même régime moteur quelque soit le relief puis tu indiques de couper les gaz en descente : si je coupe les gaz, par définition, je ne conserve pas le même régime moteur ?

    Pour ce qui est de rester derrière un camion, je dubite encore plus parce que, quand j’ai le choix entre faire des économies et accroître ma sécurité, je n’hésite pas une seconde. Un bon pilote peut peut être se permettre de coller un camion, mais il me semble qu’on est loin des 2 secondes de distance que tu conseilles d’habitude.

    Enfin, pour me faire un peu l’avocat du diable, ne devrait-on pas éviter un quasi roue-libre qu’implique le fait de rouler très en sous-régime en descente, situation dans laquelle on a naturellement moins d’adhérence ? D’un point de vue sécuritaire, j’ai tendance à tarter en côte et à rouler plus cool en descente pour cette histoire d’adhérence. Mais ce raisonnement a peut être plus de raison d’être en voiture qu’en deux roues…

    A bientôt président !

    – – –

    Réponse

    Effectivement et bien évidemment, couper les gaz signifie une lente baisse du régime moteur. Dans une descente, la perte de vitesse sera minime.

    Rouler très près d’un autre véhicule devant lequel on ne peut voir constitue effectivement une attitude imprudente. Ce n’est pas quelque chose que je conseille, mais je le mentionne en tant que moyen d’économiser quelques centilitres de carburant.

    Rouler en roue libre ne diminue pas l’adhérence, mais la précision de la direction. Etre en roue libre dans une descente en ligne droite ne compromettra pas la tenue de route. S’il y a un virage serré à prendre, par contre, mieux vaut rétrograder et réaccélérer.

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