Bilan général et technique d’utilisation de mes casques Schuberth Concept, Schuberth C2 et Schuberth C3.

Première publication en novembre 2007.
Mise à jour en janvier 2020.

Introduction

Comme de nombreux vieux croûtons à la vue qui baisse (mais moi, c’est de naissance ;o), je porte des lunettes et donc un casque modulable.
Comme beaucoup de motards « roule-toujours » qui veulent un casque confortable, pratique et costaud… c’est un Schuberth Concept !

D’abord de 2001 à 2004 dans sa première version, dite « Concept » tout court (et non C1 pour éviter la confusion avec le véhicule de BMW).
Puis de 2004 à 2009 dans son évolution appelée C2 (pour « Concept 2 » évidemment).
En 2009, j’ai pu essayer pendant plusieurs semaines le Schuberth C3, lancé en septembre 2008.
De fin 2009 à 2016, j’ai utilisé dans mon travail de formateur moto un C3 Pro, que je porte donc tous les jours, mais pas en permanence.

Présentation de ce constructeur

Au début des années 2000, Schuberth n’était pas connu.

Schuberth conçoit et produit des casques depuis les années 1980. Ce sont des spécialistes de la sécurité et de la protection de la tête, qui travaillent pour l’armée allemande, les forces de l’ordre, les pompiers et aussi pour la Formule Un.
Pour info, Schuberth produit les casques pour Michael Schumacher et Kimi Raikkonen (à l’époque).

Ils ont commencé dans la moto en produisant les casques pour BMW (qui est ensuite passé en Italie chez AGV, avant de revenir avec Schuberth).
Puis ils se sont lancés à la fin des années 1990 sous leur propre marque, avec la même qualité mais des prix inférieurs.

Les casques Schuberth se caractérisent par la recherche de l’efficacité et de la protection optimales. L’esthétique, la frime, les couleurs flashy, les peintures perso, c’est pas le genre de la maison. Ce sont les mêmes valeurs que BMW : la rigueur germanique au service de l’efficacité, c’est pour ça que ça me convient.

Ma confiance dans les produits Schuberth est telle que, lorsque j’ai pu me permettre l’achat d’un second casque en 2005, j’ai choisi le S1, un intégral que je porte pour les longs trajets routiers dans la mesure où il est moins bruyant que le Concept.
Lire l’article Mes casques Schuberth S1 et S1 Pro.

 

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Revue de détail sur le Schuberth Concept

Un casque modulable reste évidemment plus bruyant qu’un intégral, mais sur le Schuberth Concept, les bruits aérodynamiques restent raisonnables, bien plus supportables qu’avec un Nolan N100 ou un GPA Cabrio.

Pour le reste, même s’il n’est pas donné à l’achat, il est garanti trois ans (MAJ : « était », la garantie est maintenant de deux ans), le SAV est plutôt bon et l’ensemble est de bonne qualité, la peinture garde son éclat malgré tous les petits chocs et les stigmates de dizaines de milliers de kilomètres parcourus.

Côté pratique, si on peut lui reprocher un manque de ventilation (il reste possible d’avancer la visière, mais cela cause des vibrations à plus de 50 km/h), il est imbattable : ouverture/fermeture simple à une main (la gauche), jugulaire à clip, visière mobile, demi-visière opaque amovible, garniture démontable et lavable…

Le léger manque de ventilation présente un avantage : très peu de courants d’air, c’est appréciable en hiver. La bavette de mentonnière est efficace et empêche les remontées d’air et de bruit.

Le « silence », relatif par rapport à un intégral et qui n’empêche pas des bruits aérodynamiques (lire à ce sujet l’article « Existe-t-il un casque vraiment silencieux ?« ), est en partie dû au peu d’espace pour les oreilles qui sont plaquées contre le rembourrage.

Ce n’est pas que j’ai de grandes oreilles décollées comme le président du Groland, mais je dois les remettre en place à chaque fois que j’enfile le casque. Ce manque d’espace est très gênant pour porter des écouteurs, je m’en suis rendu compte lors de l’essai d’intercoms.
Cet inconvénient est beaucoup moins sensible sur le C2, qui a été prévu pour être équipé d’écouteurs.

Quelques défauts structurels sur ce casque :
le poids, assez élevé, mais cela ne se sent plus une fois sur la tête.
Cela peut être pénible si on doit le porter à la main longtemps et c’est un handicap en cas de choc, l’énergie cinétique augmentant en proportion de la masse ;
le traitement antibuée est très efficace, mais seulement pendant les premiers mois et à condition d’être bien entretenu, sans produits agressifs. Au bout d’un an, il a quasiment disparu ;
sa forme et son volume peuvent gêner pour le faire entrer dans un top-case ou dans les valises latérales.
Pour le faire tenir dans une valise latérale BMW System, il faut ouvrir la mentonnière et trouver le bon angle pour épouser les formes du contenant.

Il faut être cohérent : si on choisit un modulable, c’est pour avoir le côté pratique à l’arrêt (ne pas être obligé d’enlever le casque à tout bout de champ) et la sécurité de rouler en « intégral » (la mentonnière du Concept est homologuée avec les même critères de sécurité qu’un intégral).

Rappel de sécurité :
Encore une fois, les casques modulables, quels qu’ils soient, ne sont pas homologués pour rouler mentonnière relevée.
En cas d’accident et de blessures faciales, vous n’auriez aucun recours, l’assurance peut refuser de vous indemniser.

Le Concept a cet avantage de sécurité, à mon avis : il interdit de rouler mentonnière relevée à plus de 50 km/h. La surface verticale formée par la bavette de la mentonnière crée une telle résistance à l’air qu’elle tire le casque en arrière. Il faut vraiment une bulle haute relevée au maximum pour ne pas ressentir cette traction. Et dans ce cas, bonjour les turbulences…

Je ne relève la mentonnière qu’à l’arrêt.
Et c’est vrai que ça marche bien aux stations d’essence, même avec les plus méfiants, genre ceux qui demandent aux motards de pré-payer. Je me mets toujours à la pompe la plus proche de la caisse, je relève la mentonnière, je fais un sourire et le gars débloque la pompe. Alors que je vois tous les petits gars en scooter et sportive aller filer leur biffeton par avance…
Ce doit être ça, la discrimination positive !

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Avis sur le Schuberth C2

Après deux ans et demi et plus de 60.000 km avec le Schuberth Concept qui fut mon premier casque, je suis passé en juillet 2004 – à l’occasion du remboursement par mon assureur MAIF de mon casque valeur à neuf, suite à un accident – à son successeur, le C2, toujours en gris argent métallisé.

Suite au vol de mon premier C2 en novembre 2007, j’en suis à mon deuxième, même couleur.

Fiche technique :
Coque externe en fibre de verre « Duroplast ».
Acoustique « Safetec » pour un niveau sonore de 86,5 décibels (mesuré par le constructeur à 100 km/h sans carénage).
Visière traitée anti-buée « HighClear III » à l’intérieur et à l’extérieur pour les deux visières, écran et visière solaire intégrée (je ne vois pas bien l’intérêt pour l’extérieur de l’écran principal…).
Et 60 grammes de plus que le Concept 1, ce qui est paradoxal…

Voici mes premières impressions, rédigées en octobre 2004 après quelques milliers de kilomètres.

Le dessin général change un peu, mais globalement, on reste dans la continuité.
Même forme, même architecture, avec quelques changements: nouveau matériau pour la bavette de mentonnière, un système de signalisation quand la mentonnière est mal fermée, nouveaux matériaux pour la coque interne. La commande d’ouverture de la mentonnière est encore plus grande, pour ne pas la rater.

Esthétiquement, le bas du casque parait moins rond. Vu de l’extérieur, il fait moins « coque d’oeuf » que la première version.
Une fois mis sur le crâne, il fait quand même une grosse tête…

Les formes paraissent plus pures, les lignes plus tendues. Il y a visiblement eu un effort sur le dessin du casque pour le rendre plus aérodynamique et plus silencieux. Beaucoup moins d’arêtes, de pointes et de recoins. Tout a été arrondi ou aplati.

Soupesé à la main, on sent le surplus de poids. C’est clair qu’il pèse lourd. Une fois enfilé, cela ne se sent pas tant que ça. Mais c’est un inconvénient en cas de choc.

La nouvelle visière est un bonheur : plus claire, aucune distorsion de vision, traitement anti-buée très efficace. Mais elle s’use vite en usage intensif.
La visière pare-soleil reste la même que la première version, mais rallongée d’environ un centimètre et protège donc mieux.

L’écran principal a été modifié en 2004 : le nouveau modèle est un peu plus fin (de l’ordre d’un demi-millimètre), le revêtement anti-buée a été amélioré (il est vraiment excellent à l’état neuf, bluffant d’efficacité), le crantage est beaucoup plus dur (ce qui permet de rouler visière ouverte à haute vitesse).

Les deux ergots en bas de l’écran pour le remonter sont plus écartés l’un de l’autre qu’avant, un tout petit peu moins larges, et le bord d’attaque n’en est plus arrondie, mais coupée en ligne droite (pas facile à expliquer).

Mais le plus gros changement porte au niveau des ergots du haut de visière, qui servent à l’avancer pour la décaler et éliminer la buée en cas de forte humidité.
Ils sont beaucoup plus petits qu’avant, à la fois moins larges et moins épais. La découpe en est différente avec une encoche au milieu pour pousser dessus : on pousse toujours avec le pouce sur l’arrière de l’ergot pour avancer l’écran, mais plus sur l’avant pour le remettre en position initiale, cela se fait maintenant par le milieu.
Au total, cela engendre moins de bruits aérodynamiques car moins de prise au vent.

La jugulaire et le système de boucle restent les mêmes.

La ventilation est plus efficace que sur le premier modèle, surtout au niveau de l’aération de la tête. Le flux d’air arrive directement sur les cheveux, on le sent bien plus que sur le Concept 1. Très agréable l’été, parfait pour le rhume de cerveau l’hiver…

L’aération de mentonnière fait moins de bruit. On n’a plus de clapet d’orientation vers le visage ou vers l’écran, le flux est maintenant directement orienté vers l’écran. Même en position fermée, l’aération comporte une petite grille en bas qui fournit une ventilation continue, officiellement pour éviter l’accumulation de dioxyde de carbone dans le casque. Cette ouverture génère un très léger bruit, imperceptible sur des motos bien protégées, plus sensible quand on a le casque en plein vent.

De façon plus globale, je ne comprends pas l’existence de cette ouverture permanente qui crée un courant d’air, donc du bruit, et amène de l’air froid sur le visage en hiver. Schuberth explique cette ouverture par la nécessité d’une alimentation permanente en oxygène. Leurs casques seraient-ils si hermétiques que l’air n’y serait pas renouvelé ? J’en doute. Je n’ai jamais vu un motard souffrir d’asphyxie dans son casque…

Pour moi, l’abruti du service marketing qui a pondu cette idée n’a jamais eu à rouler des centaines de kilomètres par temps de gel avec un filet d’air glacial en permanence sur le menton et la bouche.

Note spécifique : sur ma GS Adventure, le flux d’air généré par la bulle d’origine tombe exactement au niveau de cette grille d’aération permanente, ce qui crée un sifflement constant qui finit par devenir très désagréable.

Le gros changement entre le Concept et le C2 se situe au niveau de l’aménagement intérieur pour diminuer le bruit.

Le bas du casque, au niveau du col, est bien plus étroit, resserré. L’enfilage se fait du coup moins facilement, mais la sensation se rapproche de celle que l’on éprouve avec le BMW Evo4, une impression de chausson qui entoure les oreilles.

Outre la bavette de mentonnière, le casque comprend une sorte de languette de col, réglable par velcro, pour empêcher les remontées d’air et donc de bruit par le cou.

Globalement, le C2 est bien plus silencieux que le Concept, une fois entièrement fermé bien sûr. Dès qu’une aération ou la visière est ouverte, il fait quand même beaucoup de bruit (sifflements).

Les fondamentaux du Concept demeurent : champ de vision panoramique, ouverture à une seule main (la gauche, évidemment), visière pare-soleil actionnable à un seul doigt (toujours à main gauche), crantage de la visière à cinq positions, remontée de la mentonnière à 90 degrés, compartiment pour les instructions de premiers secours.

Point important, le Schuberth Concept 2 prolonge et accentue l’impossibilité de rouler mentonnière relevée.

Le placement vertical et la présence d’une importante bavette génère une forte résistance à l’air qui tire la tête en arrière à plus de 50 km/h. La présence (optionnelle) d’une seconde bavette de mentonnière, destinée à éviter les remontées d’air par le cou, accentue le phénomène.

Par ailleurs, Schuberth a ajouté deux petits plots rouges sur la partie supérieure de la mentonnière, bien en évidence devant les yeux, pour vérifier le bon verrouillage de la mentonnière.
Quand les deux verrous sont bien fermés, les plots rentrent dans la mentonnière. Sinon, les deux ou l’un des deux, selon le côté concerné, reste(nt) visible(s).
C’est pas beau, mais c’est efficace.

Dernier détail esthétique, ne figurent à l’arrière que le logo Schuberth avec le nom « C2 ». La marque « Schuberth » ne figure plus sur la mentonnière, mais sur le front avec des caractères noirs réfléchissants.

En février 2005, après quelques mois d’utilisation dans à peu près toutes les conditions routières et climatiques (premier hiver), j’ai pu relever quelques défauts.

Gros point faible : la visière principale et notamment le traitement anti-buée.

L’écran étant plus fin, il est plus sensible à la condensation. L’anti-buée, si efficace au début, est très vite parti. Par temps froid et très humide, il suffit de quatre ou cinq expirations pour que la visière commence à s’embuer sérieusement !

J’en étais venu à m’interroger sur l’opportunité d’acquérir la visière chauffante proposée en option (très chère, 190 euros) par Schuberth. Cet accessoire a été arrêté en 2005, pas assez de ventes, normal à ce prix.
Une autre solution est de poser un écran antibuée, type FogCity, qui joue le même rôle qu’un Pinlock.

La marque est consciente de ce problème et accepte facilement de changer l’écran sous garantie tant qu’on reste dans la période de deux ans après l’achat. Il suffit de rapporter le casque chez votre revendeur avec la facture d’achat, le vendeur commande un nouvel écran, vous l’avez une semaine plus tard.
A noter que Schuberth propose lors du salon Mondial du Deux-Roues de Paris un service d’atelier gratuit qui change les écrans, même hors garantie.

Autre détail énervant : les joints de visière ne sont pas excellents.
Par forte pluie, l’eau s’infiltre par le bord supérieur gauche (un défaut commun à tous les casques Schuberth que j’ai connu) et coule le long de l’écran ou goutte parfois sur la bavette de mentonnière. Bon, il ne s’agit que de quelques gouttes, mais après plusieurs heures de pluie (ce qui arrive parfois dans le Nord de la France), la mentonnière est trempée…

L’écran pare-soleil est mal maintenu, il a tendance à vibrer quand on roule assez vite avec le pare-soleil baissé et l’écran principal relevés. C’est agaçant…
Après passage en SAV, il s’avère que c’était dû à un mauvais réglage des ergots de fixation de cet écran solaire. Le technicien l’a remis en place, plus de vibrations.

La dureté du crantage de la visière est vraiment variable d’un exemplaire à l’autre. J’en ai essayé deux et autant je devais forcer sur le premier sur relever et abaisser la visière, autant c’est tout facile sur le second. Mais elle ne se referme pas (encore) toute seule avant 80 km/h, donc ça va.
Là aussi, ça se règle. Le technicien du SAV Schuberth a changé les engrenages et réglé la dureté, le crantage est maintenant très dur mais maniable.

Pour le reste, c’est plutôt pas mal. Aussi confortable et pratique que la première version, avec du mieux sur l’isolation phonique, le confort de la bavette, la qualité de vision.

Après 40.000 km d’utilisation, la tenue générale du casque est excellente, le vernis et la peinture n’ont que peu souffert (mais j’y fais beaucoup plus attention qu’avec le premier), les mousses se sont à peine tassées, la jugulaire ne se desserre pas et la bavette de mentonnière est bien plus résistante que celle du modèle précédent.

Un très bon casque dans l’ensemble, mais à un prix élevé qui rend injustifiables les défauts de bruits aérodynamiques.

Je souligne ici ce qui me paraît tellement évident après des années d’utilisation qu’on n’y pense plus : le confort.

Ce casque est le plus confortable, le plus agréable à porter que je connaisse. Sa forme est parfait pour ma boîte cranienne, il me serre sans me comprimer (pas comme certains casque italiens qui me rendent fou de douleur au bout d’une demi-heure), je n’ai jamais eu mal au crâne. Et pourtant, il reste à ma taille, les mousses ne se tassent pas beaucoup et même après trois ans d’usage quotidien, j’ai toujours une légère rougeur sur le front qui se dissipe rapidement et n’est pas douloureuse.

La disparition du traitement anti-buée a été compensée par l’application régulière sur l’intérieur de l’écran du produit RainX Anti-Buée, très efficace, mais qui oblige à renouveler très fréquemment (tous les deux-trois jours) la couche de protection.
Vivement que Schuberth étende le principe du double écran Pinlock de série au C2, après l’avoir enfin appliqué au S1 Pro (sorti fin 2007) !

Schuberth a sorti fin 2008 un nouveau casque, le C3, avec écran Pinlock de série. Problème, cet écran n’est pas rétrocompatible avec le C2 car ces deux casques n’ont pas les mêmes dimensions.

Il a fallu un an pour résoudre le souci.
Depuis octobre 2009, il existe un écran anti-rayures et anti-buée avec film Pinlock pour les casques Schuberth Concept et C2.

Mise à jour en mai 2006 : j’ai perdu le compte des kilomètres effectués avec ce casque C2, entre 50.000 et 60.000 km.
Je le porte toujours au quotidien, mais ayant acquis un S1 en décembre 2005 (photo ci-contre), j’utilise ce dernier pour la route et ne porte plus le C2 qu’en ville ou pour les petits trajets.

Presque deux ans après son achat, le casque paraît (presque) comme neuf.
Les peintures, le vernis, les mousses ont vraiment très bien tenu. L’intérieur reste toujours propre. Rien ne s’est abîmé, la jugulaire reste encore efficace même si le velcro a beaucoup perdu de son adhésivité. L’écran est toujours celui d’origine, à peine rayé.
C’est bien simple, j’avais acheté un écran supplémentaire dès l’achat en prévision d’un remplacement rapide, je l’ai revendu à un pote qui a un Concept 1.
L’écran est entretenu avec du liquide pare-pluie Carrefour à l’extérieur et du RainX anti-buée à l’intérieur, avec un très bon résultat.
Bref, je ne regrette absolument pas mes 420 euros initiaux…

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Essai du Schuberth C3

SYL_7008J’ai porté un Schuberth C3 pendant plusieurs semaines au printemps et début d’été 2009.

Fiche technique
Calotte  STRONG (Duroplast Matrix renforcé par de la fibre de verre), identique au C2 ;
Visière : écran Pinlock ; visière solaire, anti-rayure, claire et anti-buée
Bavette anti-remous, collier acoustique anti-remous, niveau sonore à 100 km/h : 84 dB (contre 86,5 dB pour le C2)
Ventilation : débit d’air ajustable au menton et au front
Intérieur : tissu Coolmax démontable et lavable à la main, mousses de tête et de joues, garniture ajustable pour la ventilation
Attache : par crémaillère avec réglage micrométrique « Microlock »
Norme : ECE 22-05
Coloris et tailles : argent (tailles 52 à 62), anthracite (tailles 52 à 64), noir (tailles 52 à 62), noir mat (tailles 52 à 64), blanc (tailles 54 à 62).

SYL_6995Changement immédiatement visible : l’écran solaire a grandi, rallongé (d’environ 1 cm de plus que le C2), le bord en touche presque le nez. Photo avec le C2 à gauche et le C3 à droite.

Comme sur le S1 Pro, le pare-soleil est découpé façon « pilote d’hélico », plus long devant les yeux et plus court sur le nez. D’un côté, c’est vraiment plus pratique, on est bien mieux protégé non seulement du soleil, mais aussi des reflets (avec un soleil rasant d’hiver, par exemple). D’un autre côté, ceux qui ont le nez très fort pourraient en être gênés, mieux vaut faire un essai.

Les fixations sont également les mêmes que sur le S1 Pro et l’écran vibre beaucoup moins que celui du C2.

Par contre, le système des deux plots rouges (qui montraient la bonne fermeture de la mentonnière) a disparu.
Peut-être un « plus » en termes d’esthétique et un « moins » en termes de sécurité, compensé par la solidité supérieure (en apparence, du moins) des fixations de la mentonnière, deux plots en acier bien visibles de face.

SYL_6992Vu de dessous, on perçoit quelques changements : le gros empiècement réfléchissant en bas sur l’arrière a disparu au profit de deux empiècements plus petits et qui se voient moins bien de l’arrière car moins verticaux. Dommage, cela permettait une visibilité accrue, notamment si on « oubliait » de poser les autocollants réfléchissants, obligatoires pour la France.

Autre changement, la boucle de jugulaire ne se ferme plus par « clip », mais par une crémaillère dite « micrométrique ».
Effectivement, cela permet un réglage du serrage de la jugulaire. Pratique si la largeur du cou varie d’un jour à l’autre, selon qu’on porte un tour de cou, une écharpe ou rien du tout. Par contre, je trouve que cette jugulaire serre vite et fort, on se sent facilement un peu étranglé. Du coup, on la règle très « lâche » et je ne suis pas certain de l’avantage côté sécurité…

SYL_7003Le mécanisme de maniement de l’écran pare-soleil est déporté à gauche en bas de la coque, comme sur le S1 Pro, et non plus sur le côté gauche au niveau de l’oreille. On l’actionne avec le pouce ou le bout du doigt, cela évite de passer toute la main sur le côté du casque. Plus pratique et rapide, surtout à grande vitesse.
La présence de ce levier en bas à gauche gêne l’installation du boitier d’un intercom Cardo Scala Rider Q2. Il impose le recours à une perche de micro XL, de 20 cm de longueur au lieu des 15 cm de la perche d’origine.

SYL_6986Le poids, annoncé comme 10% moins élevé, paraît clairement inférieur à celui du C2 (1570 grammes avec son col acoustique et sa visière, contre 1710 grammes).
Cela ne se sent pas sur la tête, mais à soupeser les deux à la main, on sent la différence.

Le dessin général est beaucoup plus compact et, il faut bien le dire, plus conventionnel. On ne retrouve plus la « touche » qui faisait qu’un Schuberth était immédiatement reconnaissable. De loin, le C3 ressemble un peu à un Shoei Syncrotech.
Mis l’un derrière l’autre à la même hauteur, on voit bien la différence : le C3 pourrait presque entrer à l’intérieur du C2.

SYL_6979Conséquence directe : il est plus facile de rouler avec la mentonnière relevée.
Non seulement elle monte moins haut, mais elle n’est plus verticale. En plus, il n’y a plus de col de mentonnière (sur l’exemplaire que j’ai reçu, du moins). La résistance à l’air s’avère bien moindre.
L’absence de col de mentonnière (amovible ?) est compensée par un dessin différent du bas du casque. Le C2 est plat, alors que le C3 est un peu en forme de vague, l’avant descend pour mieux entrer dans l’air.

Une fois sur la tête, le « feeling » global est différent du C2, on se sent moins enveloppé. Au début, les mousses à double densité donnent une impression de moindre serrage du crâne. A la longue, on s’habitue et le casque se « pose » bien sur la tête.
Schuberth propose deux tailles de calottes afin d’éviter d’avoir le même volume de casque pour une taille XS et XL, par exemple.
Les mousses à densité variable permettent de supposer un meilleur vieillissement, un moindre tassement des mousses internes. A vérifier sur un essai longue durée.

SYL_7006Au début, j’ai eu du mal à me faire au nouveau système d’ouverture / fermeture, avec le bouton de verrouillage rouge en position centrale (et non plus sur le côté gauche).
L’ergot me semblait peu pratique, je ne le sentais pas sous les doigts gantés. Mais au final, le mécanisme est facile à ouvrir, la gâchette s’ouvre sous une faible pression. Très faible même, cela donne l’impression que la mentonnière peut s’ouvrir en cas de fort choc.

L’intérêt est de pouvoir le manier indifféremment de la main droite ou gauche, et avec n’importe quel doigt, non plus seulement le pouce gauche.
Là aussi, je demande à voir le bon vieillissement du mécanisme sur la durée.

Autre élément de différence, l’écran principal « ballotte ». Le crantage est peu résistant et l’écran est monté souple. Cela donne une impression de « plastoc », de fragilité, mais en fait, il tient très bien.
D’ailleurs, il tient tellement bien qu’il ne s’avance plus exactement comme avant pour créer un décalage de 2 mm afin d’évacuer la buée. SYL_6999

Le mécanisme est différent : Schuberth a mis en place un double verrouillage, venu de la F1 (merci à Michael Schumacher), avec un petit ergot au centre en bas de l’écran principal.
Le premier verrouillage convient pour la ville et laisse un petit jour. Le second ferme totalement l’écran de façon hermétique, pour la route. C’est encore mieux qu’avant, plus sûr. Par contre, le verrouillage est très « costaud »: il faut vraiment bien appuyer pour verrouiller totalement l’écran (on sent bien le « clic » de verrouillage) et surtout, il faut bien insister pour l’ouvrir une fois verrouillé.

Au moment de l’essai, j’avais encore quelques séquelles d’une entorse au pouce gauche et le fait de devoir pousser fort l’ergot du bout du pouce m’a fait mal.

L’écran principal est doublé d’un « pinlock » antibuée, efficace 95% du temps et surtout qui ne se dégrade pas dans le temps, à l’inverse du traitement chimique auparavant employé sur le C2.
Dans des conditions de forte humidité, sous la pluie et dans le froid, une légère buée apparaît tout de même. Rien de dramatique, mais cela peut aller jusqu’à se révéler gênant. Bizarre, dans la mesure où le pinlock du S1 Pro est lui irréprochable… Mais bon, il suffit soit de mettre l’écran en premier niveau de verrouillage, soit d’ouvrir l’aération de mentonnière, et la buée disparaît de suite.
Bien évidemment, l’ouverture des différentes ventilations génère tout de suite du bruit.

SYL_6972SYL_6982SYL_6989Conclusion

Faute d’un véritable essai longue durée (sur plusieurs milliers de kilomètres), je réserve mon jugement sur le Schuberth C3.

Mais au premier abord, je n’ai pas noté un accroissement de la qualité de finition qui justifierait la grosse augmentation de prix (100 euros) enregistrée sur ce produit.

Le double écran pinlock constitue la principale innovation et un gros progrès. C’était indispensable au vu des gros soucis de tenue du traitement antibuée sur les versions précédentes.

Mais ce simple élément vaut-il 100 euros de plus ?
Surtout depuis la commercialisation à partir de fin 2009 d’un écran pinlock pour le C2 à 80 euros.
D’autant plus qu’après essai du BMW Système 6 (ou EVO 6), celui-ci s’avère plus performant que le C3 et moins cher…

Pour celles et ceux qui n’ont jamais porté de Schuberth, je pense toujours que c’est un des meilleurs casques modulables actuels, qui justifie l’investissement.

Mais pour ceux qui possèdent déjà un C2 (comme moi), je trouve qu’il suffit d’acquérir l’écran avec film pinlock, dans la mesure où l’écran du C3 n’est pas adaptable sur le C2 (alors que celui du S1 Pro l’est sur le S1).

* * *

Retour sur le C3 Pro

Quelques mois après mon essai du C3 est sorti la version dite « améliorée », le C3 Pro, qui se caractérise surtout par une aération frontale de forme différente, à double entrée d’air séparée.

Après un second C2 gris argent pendant des années jusqu’à une chute qui l’a abîmé fin 2014, j’ai acquis ce casque C3 Pro en blanc, puis suis passé au BMW Système 6 EVO en 2016.

Si je devais résumer ces (seulement) deux années passées avec le C3 Pro, ce serait mitigé.

Plein de qualités :

  • globalement un bon casque,
  • toujours très confortable (pour moi, en tout cas),
  • bien plus léger que ses prédécesseurs.

Mais des défauts :

  • cher, très cher, de plus en plus cher avec les années et les versions,
  • un SAV qui se dégrade (durée de garantie, qualité du service),
  • un casque qui vieillit vite et mal.

Le Schuberth C3 Pro reste un bon casque modulable, c’est indéniable.
Mais le prix en vaut-il la peine ? Dans un premier temps, j’ai pensé que oui. Mais sur le long terme, quand j’ai vu à quelle vitesse se dégradaient le revêtement interne, la collerette, l’écran… j’en doute.

En 2015, j’ai renvoyé le casque en SAV en demandant une remise à neuf.
Ce qui avait été fait gratuitement dans les années 2000 est dorénavant facturé et pas qu’un peu : l’opération m’a coûté plus de 300 euros, soit la moitié du prix du casque !
Et pour ce prix, tout n’a pas été rénové.

C’est pourquoi j’ai fini par profiter d’un prix très compétitif à l’occasion du déstockage des casques BMW Système 6 au printemps 2016 (avec la sortie du Système 7) pour changer et passer chez BMW pour mon casque modulable.

Avis sur le C4 et C4 Pro

Pas pu tester, donc pas d’avis.
J’ai essayé début 2018 le casque intégral Schuberth R2 qui est de la même génération, mais néanmoins très différent.

Quand je vois les prix du C4 Pro, je ne pense pas revenir chez Schuberth.

Et en plus, je n’en peux plus de cette politique commerciale qui consiste à sortir un nouveau modèle chaque année en claironnant qu’il corrige les défauts de la version précédente…
On a eu le C4, puis le C4 « relifté », puis le C4 Pro, puis le C4 Pro Carbon… et à chaque fois le même refrain : « achetez-le, il est encore mieux qu’avant ! »

Sauf que « avant », c’était il y a un an (plus ou moins) et que les prix grimpent à chaque fois !

Ce discours était admissible quand Schuberth sortait une nouvelle version de son casque modulable tous les 4-5 ans… mais pas tous les ans !

Personne d’autre ne fait ça sur ce segment des modulables haut de gamme. Shoei ou BMW changent leurs casques modulables tous les 3-4 ans.

83 thoughts on “Mes casques Schuberth Concept, C2 et C3”
  1. Merci FlatFab pour tous ces articles très complets.

    Je possède depuis 6 mois un C3 que j’ai eu l’occasion d’éprouver dans toutes les situations. Bilan: très bon casque au niveau du confort et de la fonctionnalité des équipements (pinlock, visière solaire, aérations, fonctionnement mentonnière, etc.). Un peu moins convaincu au niveau du bruit, que je trouve assez présent (du moins plus que l’idée que je m’en étais fait, ce qui reste tout de même subjectif).

    Cependant quelques points négatifs: j’ai aussi le problème d’infiltration d’eau par le joint supérieur en cas de forte pluie, ce que je trouve vraiment décevant pour l’investissement.
    Aussi, la fermeture automatique de la visière à vitesse relativement réduite (~50kmh) qui peut parfois surprendre (pas top pour la sécurité). À voir si l’on ne peut pas la resserrer un peu.

    J’ai pu adapté un système Cardo Scala Rider Q3 (pas celui conçu pour le Schubert) sans aucune difficulté. Très bonne qualité de communication même sur autoroute.

    1. Moi j’ai acheté mon C3 en 2014 et le champ de vision est inférieur à une célèbre marque Japonaise. Pour ce qui est de rouler sans PINLOCK il est vrai que c’est du suicide tellement il y a de la buée voir de l’eau qui ruisselle et je te dis pas l’hiver quand il gèle et que tu passe sous un tunnel (ANTONY RN385), Tu as en 1seconde un écran de buée tout blanc, pour éviter cela j’ai adapté un protège nez qui dévie le souffle vers le bas et non contre l’écran.
      La au bout de 3 ans il y a le guide qui descend la visière solaire qui vient de casser et, impossible de trouver la pièce, même en tant que pièce détachée.
      Le revendeur a essayé en contactant SCHUBERT et il est comme moi, pas de réponse de SCHUBERT. Alors que je viens de trouver sur internet une calotte intérieure pour mon multitec de 2010 (à l’époque on ne faisait pas de mousse démontable seul les joues l’étaient) Pourtant c’est un nid a bactéries pour déclencher toutes les allergies possibles. Donc mon C3 qui a 3 ans n’a plus de pare soleil et je ne peux rien y faire, sauf changer de casque.
      Pas cool la qualité Allemande, elle est de plus en plus basse dans mon estime (tout ce que j’ai d’Allemand fini mal, téléphone, voiture, casque et même l’électro ménagé, pas de chance) Seul le Séna S20 fonctionne bien et les Metzeler (PIRELLI) accrochent bien même l’hiver pas grand froid.

  2. Bonjour,

    juste une petite info si ça peut aider quelqu’un qui est intéressé par ces casques : le C3 testé dans cet article a été « recyclé » et renommé C3 Basic, n’est plus disponible qu’en noir mat et en blanc, est équipé d’un col de mentonnière et se trouve entre EUR 300 et EUR 400 avec visière Pinlock Maxvision ready mais sans le film Pinlock, celui-ci se trouvant à EUR 40 environ).

    Si vous roulez régulièrement sous la pluie le film Pinlock est indispensable:

    En achetant le casque je me suis dit que je pouvais décaler l’achat de ce dernier, vu que j’ai acheté le casque en été. Bien mal m’en a pris! Après mon premier trajet maison-boulot sous la pluie, par plus de 20°, j’ai immédiatement commandé le film Pinlock en arrivant au boulot.
    Entre la buée qui s’installe très facilement sans celui-ci et la pluie qui ruisselle sur la face intérieure de l’écran dès la plus petite ouverture de la visière ce casque me semble quasiment inutilisable par mauvais temps sans Pinlock, vraiment dommage du coup que Schuberth l’ait fait passer en « option ». J’imagine que c’est pour avoir un tarif attractif mais bon, rares sont les motards qui investissent dans un modulable de qualité et qui ne roulent que par beau temps, non?

    En dehors de ça, c’est une petite merveille pour ceux qui veulent avoir un bon modulable avec un grand champ de vision, silencieux et confortable sans devoir vendre un rein. (acheté à 320 euros en magasin, soit environ la moitié du C3pro)

  3. Bonjour,

    Petit retour d’expérience sur le C3 Pro que j’ai depuis deux ans. Je roule tous les jours par tous les temps. Il est équipé du système SRC pour l’intercom…
    Très bon casque par son confort d’une manière générale. Le gros point négatif et que par forte pluie, l’eau s’infiltre à l’intérieur de la visiere ce que je trouve gênant.
    Quand toutes les aérations sont ouvertes il n’est pas « silencieux » je trouve… mais bon, le casque parfait existe t’il vraiment? P-e que mon prochain casque sera un intégral pour solutionner le problème de bruit?
    Cordialement
    Jonathan

    1. Bonjour, effectivement le C3 pro est un bon casque mais perso je trouve que l’ancien C2 me semblait plus silencieux, quant à ce problème d’infiltration de pluie au niveau de la visière, je ne l’ai pas ressenti.

  4. Je donne dans du vieux mais quand même, mon système 5 de BMW a été tué par ma femme de menage et à court de moyens et beaucoup d’intérogations j’ai opté pour un C2 d’occase comme neuf. Coté poids une différence notable, coté vision une différence ansolue car la visière C2 descend nettement plus bas que Sstème 5 de BMW et alors le silence, je me régale.

    1. Le C2 est nettement mieux insonorisé que mon nouveau C3 pro et franchement à part une éventuelle usure il vaut mieux garder son C2.
      J’en ai causé deux mots au vendeur qui m’a répondu avec un argument ridicule me disant que c’était par sécurité, le C2 étant trop silencieux et que c’était dangereux d’être autant isolé des bruits extérieur .
      Salut

  5. C3 pro-C2,avis après plusieurs centaines de Kms: peu de différences flagrantes à part le poids et le système de fermeture.Avis perso.

  6. Salut, mon vieux et fidèle C2 ayant fait son temps ,je vais le changer par un autre schuberth mais je ne sais pas si il y a une différence notable (à part le prix) entre le C3 et le C3 pro ;Fabien qu’en penses tu, sachant qu’un casque de cette qualité ne se change pas tout les ans.
    Merci.

    1. Salut oldbir,

      Voici les principales différences :
      -coque un peu plus compact
      -écran solaire un peu plus grand
      -meilleure aérodynamique
      -nouvel intérieur encore plus confortable (plus doux)
      -jugulaire réglable des 2 côtés (contre 1 seul côté sur l’ancien C3)

      1. Salut Maki,J’ai donc suivi ton conseil et le dernier week-end ,une virée Bretagne Normandie, parti de nuit avec mon nouveau c3 pro Shubert ;très bon casque,plus léger que le c2 ,le seul reproche que je fait c’est la limite du pin lock avec la visière au niveau du champ de vision; mais cette gêne nest pas inhérent au Shuberth.Encore merci.

  7. Autre point qui me surprend c’ est le nombre de pépins que tu as avec tes casques, vu leur prix et leur soit disant réputation de solidité les pièces ne devraient pas s’ user aussi vite et de surcroît être aussi fragiles…. Après c’ est sûr que plus l’ on roule et plus l’ usure s’ accelère mais bon quand même. Que le traitement anti-buée soit à refaire ok, mais que des pièces de maintien ou même les mousses soient HS au bout d’ un an ça me laisse sceptique… Perso un casque premium conserve ses qualité un bon bout de temps, sans citer d’ autres marques au prix haut placé, leur aspect et qualité ne s’ altèrent que très peu dans le temps si l’ on y apporte le soin approprié.
    Dernière chose tu parviens à enfiler ton casque Schuberth sans ôter tes lunette ? Parce qu’ ils ont aussi la réputation d’ être très étroits au niveau du cou…
    Félicitation pour ton site, il est vraiment bien fait et très utile. Merci.

    1. bonjour olivier, j’ ai un schuberth c3 modulable, très vite (- de 1 an ) à l’occasion des montages /démontages pour laver les mousses , les lacets anti-roll off (qui maintiennent les courroies de fixation) se sont abimés… il a fallu deux aller-retour au SAV et une longue patience avant que schuberth ne se décide a honorer sa garantie……celà dit c’est un casque confortable et silencieux
      amicalement
      marco

    2. Je ne sais pas à qui tu adresses tes questions exactement, mais pour ce qui est de l’enfilage avec lunettes, il est évident que les modulables Schuberth s’enfilent sans enlever les lunettes… comme tous les modulables. Par contre, pour les intégraux Schuberth, il faut enlever les carreaux… comme avec tous les intégraux !

    3. Bonjour,

      Moi j’ai un c3 pro apres un ARai chaser V et comment dire.. c’est le jour et la nuit, attention ce n’est pas silencieux (enfin apres 100 km/h), mais rien a voir avec le arai, je pensais pas qu’un modulable serait si silencieux, mais c’est comme pour tous les casques faut essayer, car par exemple son concurent le shoei neotec ne me va pas et puis il faut aussi faire attention a la bulle que l’on a ( tout ca joue)
      avant c’etait boules quies obligatoire la je roule a 100 et je n’entands que le moteur !! quel plaisir !!
      et oui c’est possible d’enfiler casque avec les lunettes ( juste le coup a prendre) car il est assez souple a quand il est relevé.. bref tres content de mon achat

  8. Je connais un casque modulable homologué en jet et en intégral c’ est la Shark Evoline série3. Excellent rapport qualité/prix, poids modéré, mousses agréables, facilité pour les lunettes, seul le pare soleil est un peu court. Dernier point il a obtenu 5 étoiles aux tests de sécurité Sharp.

  9. Bonjour,

    Il est existe un organisme indépendant en Angleterre qui réalise des crash tests sur les casques de moto:

    http://sharp.direct.gov.uk/

    Vous serez surpris d’apprendre que les marques les plus chers ne sont pas les mieux notées. Ainsi on peut y voir que le modèle Schuberth C3 ne remporte que 3 étoiles sur 5.
    A l’inverse une marque premier prix telle que Caberg obtient souvent 5 étoiles.

    Merci pour votre site que je ne me lasse pas de parcourir. Après 20 ans d’arrêt, je reprends la moto et m’entraine le dimanche sur un circuit de moto école non utilisé… je tente le parcours lent en mettant en pratique vos articles sur la maitrise de l’embrayage et la technique numéro 5 pour réaliser le lent ( filet de gaz stabilisé + frein arrière + point de patinage). Ce n’est pas simple mais on réalise vite que cette technique est la bonne.
    Je compte bien m’y entrainer des heures entières si nécessaire juste pour le plaisir de maitriser l’engin à très basse vitesse… Bon, avec le vieux deauville occasion que je me suis offert je pars pas gagnant mais c’est extra de s’amuser comme ça 😛

    Je m’entrainerais jusqu’à je sois capable de rouler sur la planche de 500×15 très lentement.. c’est mon petit défit.

    Bonne route et encore merci pour vos précieux conseils 🙂

  10. Je vois ici et sur d’autres forum des problèmes qui arrivent très vite sur un casque neuf ou récent comme le C3. Pour le prix je suis étonné, aussi après avoir lu tous les comparatifs j’ai choisi le système6 de BMW et en suis très content, il n’y a aucun problème de conception. Si peut-être un à vérifier avec les autres marques si ça le fait aussi, quand je roule l’été avec la visière à demi ouverte elle vibre et rend la vision floue. Donc je dois l’ouvrir en grand et mettre des lunettes, de toute façon à partir de 80km/h elle se ferme automatiquement.

  11. Bonjour,

    J’ai récemment acheté un casque Schuberth C3 en Andorre, et les autocollants n’étaient pas dans le carton (mais il y a bien l’étiquette d’homologation E sur la jugulaire).
    En attendant la réponse de Schuberth pour connaître le coût de ces autocollants en « accessoires », j’ai remarqué que ton C3 n’avait aucun autocollants, mais simplement les éléments rétro-réfléchissants d’origine, à savoir les « yeux » au dessus de la visière, les deux pastilles autour du cou, et le symbole à l’arrière du casque.
    Cela suffit-il pour le législateur, et surtout l’assurance (je n’ai rien vu de spécial dans le manuel) ou devrais-je attendre avant de rouler avec mon nouveau casque ?

    D’autre part, ça vaut ce que ça vaut, mais ayant croisé deux gendarmes en FJR, et ayant remarqué qu’ils avaient un C3 (d’ailleurs leur système intercom a l’air génial, si quelqu’un a des infos dessus), je leur ai demandé, après les avoir vu le faire, si on avait le droit de rouler mentonnière ouverte.
    Il n’a pas l’air d’avoir bien vu l’intérêt de ma question (dans la région, ils sont moins « sur les dents » et pointillons qu’en IDF), il m’a dit qu’ils ne le faisaient qu’en ville et qu’il n’y avait pas de problème avec ça.

    Cordialement,
    DT

    1. Bonsoir,

      J’ai lu quelque part (mais où ??) que seul le (P)(J) apposé sur l’étiquette d’homologation permettait de rouler avec un casque intégral ouvert.
      (P) signifiant « casque homologué en intégral ;
      (J) signifiant « casque homologué en jet.
      Me trompé-je ?

  12.  » Rappel:
    Encore une fois, les casques modulables, quels qu’ils soient, ne sont pas homologués pour rouler mentonnière relevée. Tous les constructeurs imposent dans leur notice d’utilisation de rouler mentonnière fermée.
    En cas d’accident et de blessures faciales, vous n’auriez aucun recours, l’assurance peut refuser de vous indemniser  »

    N’importe quoi …

    c’est bien connu, un automobiliste bléssé qui n’a pas mis sa ceinture de sécurité se véra refusé son indeminisation aussi…

    Les assurances ne peuvent pas refuser de rembourser des dommage phisique sous prétexte que le casque n’était pas correctement mis. Meme sans casque, un conducteur se verait automatiquement indemnisé.

    – – –

    Réponse

    Hé non… Révise ton droit des assurances.

    La prise en charge des dommages corporels des conducteurs peut être intégrale, partielle ou nulle selon les cas.
    Une faute commise par le conducteur peut limiter voire exclure son droit à indemnisation. Par exemple, l’indemnisation du conducteur qui omet de mettre sa ceinture de sécurité sera réduite si cette faute provoque ou aggrave ses dommages. Idem en cas de non-port du casque ou d’un casque non homologué.

    Pour un assureur, il n’est pas admissible qu’un assuré soit indemnisé pour des dommages corporels à la suite d’un accident, s’il est prouvé qu’il n’avait pas attaché sa ceinture de sécurité. Non seulement l’assureur peut refuser l’indemnisation, mais en plus il peut résilier le contrat d’assurance.

    Ce n’est pas la même chose pour les passagers.
    Pour ces derniers, le fait de ne pas avoir bouclé la ceinture de sécurité ne constitue plus une faute de nature à les priver d’une indemnisation. Auparavant, de telles imprudences amenaient souvent les tribunaux à déclarer les victimes partiellement responsables de leur préjudice.

  13. Bonjour Fabien (on se connait IRL mais ça remonte à l’époque le R850RT)

    Avec le C3 j’ai un énorme problème: la visière ne reste absolument pas en position ouverte. En été c’est loin d’être anecdotique, par 25° sous le soleil on a l’impression d’être dans une serre, impossible d’avoir un souffle d’air salvateur, et il faut choisir entre mourir étouffé ou rouler la mentonnière relevée.

    Le problème vient des crans de la visière, clairement sous dimensionnés, entraînant un jeu conséquent et une très faible résistance. On comparant avec un shoei, on visualise de suite de quoi je parle : vidéo sur schubc3monamour

    Après plusieurs échanges avec le responsable sAVde l’importateur, la réponse de Schuberth est très décevante :

    A priori, Schuberth considère que pour leur sécurité, les utilisateurs de C3 doivent rouler visière fermée et ventilations ouvertes passé 40 km/h. A de très rares exceptions près, du principalement à la présence d’un appendice aérodynamique sur la moto, cela donne entièrement satisfaction.Il n’est donc pas envisagé de modification du casque. 

    C’est pour moi difficile à digérer. Ce casque, pour lequel j’ai cassé ma tirelire, me gâche mes ballades estivales. En parallèle de mon petit combat contre la mauvaise foi de Schuberth, je cherche une solution pour affermir la tenue de ma visière.

    Je suis preneur de toute idée à ce sujet.

    Si d’autres personnes veulent que cela évolue, un groupe facebook de 4 personnes (énooorme) existe https://www.facebook.com/group.php?gid=115641971818477

  14. Bonjour,
    bravo pour ce site et en quelques mots je voudrais acquérir un nouveau casque et je ne sais pas quoi prendre entre un schoubert c3 et un multitech de chez shoie a votre avis lequel de ces 2 casques serait le mieux pour rouler sur un FJR .Merci pour la réponse

    – – –

    Réponse

    Navré de ne pas pouvoir donner de réponse ferme et définitive (même si je pense le C3 supérieur), il faut vraiment essayer les deux pour te déterminer.
    N’oublie pas le BMW Système 6, plus léger que le C3, tout aussi performant et parfois moins cher.

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