Améliorer la sécurité des motards par la prévention des accidents est l’objectif prioritaire de Passion Moto Sécurité, en vous aidant à développer votre aisance au guidon. Augmenter votre sécurité par la réduction des conséquences d’une éventuelle chute, pour vous et votre machine, participe de la même démarche, en vous incitant à mieux vous équiper. Vous aider à être mieux pris en charge médicalement en est un autre moyen.

Première publication en novembre 2014.
Mise en jour en février 2020.

Introduction

Notre priorité à tous reste bien entendu d’éviter l’accident, et cela se fait par de multiples voies :

  • avant tout par notre comportement sur la route, le respect des autres usagers, l’anticipation des situations à risque, une conduite responsable et lisible…
  • mais aussi par l’acquisition d’expérience et l’amélioration de nos techniques de conduite…
  • enfin par notre attention à conserver un véhicule en bon état de marche, correctement entretenu, et un équipement motard qui assure confort et protection dans toutes les conditions climatiques.

Le risque de chuter, à l’arrêt, à basse vitesse ou à grande vitesse, reste néanmoins toujours présent.
Il est à l’évidence important d’en diminuer les conséquences, tant pour notre moto que pour notre intégrité physique. L’équipement de protection joue là un rôle fondamental, tout comme la connaissance des gestes à observer en cas d’accident, que nous en soyons victime ou témoin.

Mais encore faut-il rester en capacité d’agir.
C’est là qu’intervient un troisième niveau de sécurité, après un accident grave qui laisse le motard inconscient, avec la nécessité pour les secours de le prendre en charge de la meilleure des manières.

La démarche choisie par les autorités françaises de santé publique depuis des décennies consiste à médicaliser au maximum sur place les blessés, avant leur transport dans un centre hospitalier.

Dans le cadre de ce qu’on appelle l’aide médicale d’urgence, les équipes des pompiers et des SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) prennent en charge sur les lieux de l’accident des usagers de la route accidentés, parfois gravement, souvent dans l’incapacité de répondre à leurs questions, de décliner leur identité, d’indiquer leur groupe sanguin, leurs intolérances et allergies, les personnes à prévenir, etc.vos-donnees-pour-les-secours-sur-votre-casque-en-c

Certains motards portent sur leur casque leurs nom et groupe sanguin, d’autres gardent dans leur portefeuille une carte-santé mentionnant toutes les informations utiles…

Mais un casque peut avoir été emprunté, tout comme un blouson.
Un portefeuille n’est pas toujours accessible, il peut avoir été perdu, mis de côté par les premiers arrivés sur les lieux, pompiers ou témoins.

Ces précautions, pourtant utiles, se heurtent au final à un obstacle : en l’absence de certitude sur l’identité de la victime, les secouristes préfèrent en général ne pas tenir compte, plutôt que de risquer une erreur médicale.

C’est pourquoi, une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de présenter différents produits commerciaux, afin de participer à une démarche d’information, sans caractère publicitaire.

* * *

Présentation du Lifetag

En 2012, un industriel bordelais, motard depuis plus de 30 ans, rencontre un informaticien développeur. Après 18 mois de conception et d’essais au sein de leur société Mototag, Charles Syms et Laurent Guillouard ont commencé début 2014 à commercialiser leur produit, baptisé Lifetag, entièrement conçu et fabriqué en France.

Il s’agit de deux autocollants ronds, de 35 mm de diamètre et d’à peine 1 mm d’épaisseur, à apposer de chaque côté d’un casque, proposés en différentes couleurs, plus ou moins visibles.
La majorité des motards préfère les versions en noir ou en blanc, mais il existe des coloris orange, rouge, rose, vert et bleu…

A l’extérieur, une coque en résine polyuréthane, ultra-résistante à l’abrasion et étanche, recouverte d’un traitement anti-UV et rétro-réfléchissant, fixée sur le casque par un adhésif 3M qui ne corrode pas le vernis de la peinture.

A l’intérieur, une puce contient un dossier médical complet, avec les informations que l’usager aura définies au préalable sur un site web : son identité, son âge, sa photo, son groupe sanguin, ses allergies et éventuels troubles médicaux, la présence d’un équipement médical… ainsi que les personnes et coordonnées à contacter.

* * *

Explications sur le NFC

Cette puce NFC est « passive », elle n’émet aucune onde électro-magnétique et n’a besoin ni de pile, ni de batterie : elle ne peut pas tomber en panne.

Pour la lire, il faut approcher tout près du casque un « smartphone » équipé d’un lecteur NFC.
Quand on dit « tout près », c’est à moins de deux centimètres, ce qui garantit en quelque sorte la confidentialité des informations puisqu’il est impossible de lire la puce à distance.

Pas besoin de code ou d’une application, la lecture des informations est automatique, la fiche médicale s’affiche toute seule sur le téléphone du secouriste ou du témoin.

Ces informations ne sont pas stockées directement dans la puce, mais sur un serveur sécurisé (trois, en fait, à différents endroits dans le monde).

Avantage, il est possible pour l’usager de modifier ces informations, de les mettre à jour lui-même sans avoir besoin de racheter une puce ou d’aller ré-encoder la puce chez un revendeur.

Inconvénient, la lecture des infos suppose d’avoir du réseau et un accès internet, ce qui n’est pas encore évident sur l’ensemble du territoire français, même si la couverture réseau se développe au fil du temps.

Autre impératif et limite du Lifetag : l’utilisation d’un téléphone compatible avec la technologie NFC (Near Field Communication, transmission en champ proche).

Pour en savoir plus sur cette technologie, visionnez cette vidéo du site Clubic (avec publicité).
Pour aller encore plus loin, rendez-vous sur les sites de l’Association française du Sans Contact Mobile (AFSCM).

Pour savoir si votre téléphone est compatible NFC, consultez la liste (normalement mise à jour) pour la France du site NFC Phones.

Le NFC devient de plus en plus utilisé, le nombre de terminaux compatibles augmente chaque année, on peut supposer que cette limite à l’usage du Lifetag deviendra progressivement marginale.

* * *

Le problème de l’homologation

Troisième limite du Lifetag, il faut que l’intervenant, témoin ou secouriste, connaisse son existence, identifie l’autocollant et sache comment l’utiliser.

Au niveau du grand public, à moins d’avoir la chance de tomber sur un témoin motard ou un secouriste professionnel ou un geek bien au courant, il ne faut pas rêver, il faudra des années, voire des décennies…

Quand on voit la très faible part de Français qui sont formés aux premiers secours et à quel point l’usager moyen est incapable de citer ne serait-ce que les numéros d’urgence à contacter, y a du boulot !

Au niveau des professionnels des secours routiers, l’espoir est permis.
Bien évidemment, la société Mototag a contacté l’ensemble des SDIS (Services départementaux d’incendie et de secours) pour les informer de l’existence et du fonctionnement de son produit. Mais cela reste une initiative privée, non encore reconnue par les autorités compétentes.
Les démarches d’homologation restent en cours auprès des ministères de l’Intérieur et de la Santé.

Même quand une circulaire sera diffusée, il faudra probablement du temps avant que tous les secouristes aient le réflexe de chercher une puce sur le casque des motards accidentés, en supposant de plus qu’ils soient équipés d’un téléphone compatible.

Reste enfin l’élément du prix.

Le Lifetag a été lancé au tarif de 39,90 euros (pour une paire d’autocollants), en vente sur le site du fabricant et sur différents sites web marchands, ainsi que dans les magasins d’équipement motard Maxxess.

Au début, la mise à jour des informations était payante, avec un abonnement à 9,30 euros par an. Elle est vite devenue gratuite.
Et le prix de vente a baissé, j’ai vu une promotion à moins de 30 euros.

En résumé, une bonne idée, qui demande encore du temps pour s’imposer.
Personnellement, j’y crois, c’est pourquoi j’ai voulu vous en parler.
Cela peut être une bonne idée de cadeau à offrir à un motard ou scooteriste !

* * *

Présentation du SOS Silincode

Le système SOS Silincode, proposé par Omega Pharma, est vendu en pharmacie ou sur le web.

Le principe :

Un bracelet ou un autocollant avec un QR Code à « flasher » avec un smartphone, ce qui donne accès aux informations médicales stockées en ligne.
En gros, c’est le même système que Lifetag, mais avec un QR Code à scanner, au lieu d’une puce NFC.

Avantages :

  • Moins d’électronique embarquée, pas de puce, donc coût moindre (18 euros le bracelet, 16 euros le sticker)
  • Technologie connue, tout le monde (ou presque) sait identifier un QR Code.
  • Pas besoin de compatibilité NFC, juste un smartphone avec appareil photo et appli QR Code.
  • Le bracelet peut vous accompagner partout où vous allez, y compris en dehors de la moto, alors que le sticker peut se coller sur le casque.

Inconvénients :

  • Le bracelet ne se voit pas forcément dès le premier abord.
  • Et surtout, ce n’est pas gagné que les témoins ou les secouristes aient forcément le réflexe de deviner que ce bracelet ou ce sticker est destiné à donner accès à vos données médicales…

Le mode d’emploi est assez simple.
Après avoir acheté le bracelet ou le sticker, l’utilisateur doit scanner le QR Code avec une application de lecture de QR Code avant d’entrer une adresse email valide pour créer le compte Silincode, puis entrer le code d’activation qui se situe au dos de la carte, accéder à la boîte mail et cliquer sur le lien qui a été envoyé pour activer le compte.

L’utilisateur doit enfin renseigner et enregistrer le profil avec les coordonnées de ses contacts, ses données personnelles d’identification (numéro de téléphone du conjoint…) et les informations médicales importantes (groupe sanguin, traitements en cours, allergies…).

Toute personne qui scanne le bracelet a immédiatement accès au profil. Deux e-mails sont simultanément envoyés aux contacts : l’un indiquant qu’une personne a scanné le bracelet et l’autre indiquant la localisation approximative.

Présentation des gants Racer avec ID1

Début 2020, l’équipementier français Racer a annoncé un partenariat avec encore un autre système, appelé ID1.

Leur idée est de proposer des gants pour motards dont la languette de poignet affiche un QR Code donnant accès au dossier médical numérique du motard, toujours avec l’idée affichée d’améliorer la prise en charge médicale en cas d’accident.

Groupe sanguin, allergies éventuelles, personnes à prévenir, etc.

Le QR Code renvoie aux informations transmises préalablement par le motard par l’intermédiaire du site Internet ID1 Life ou de l’application du même nom.

L’équipementier imprime le code unique et l’envoie directement au client qui se charge ensuite de le coller à l’emplacement prévu pour.

Limites et doutes

Comme tous les autres dispositifs décrits dans cet article, ce nouveau type de produit comprend plusieurs limites.

Il ne fonctionne que sur le territoire de la France métropolitaine.

Il suppose d’utiliser un téléphone compatible (au moins un smartphone) et d’avoir du réseau GSM avec accès aux données internet (3G, 4G ou 5G).

Il implique que les secouristes sachent où chercher ce QR Code (la face interne de la manchette d’un gant n’est pas l’emplacement le plus évident) et connaissent le fonctionnement du dispositif, d’autant plus que rien n’indique qu’il s’agit d’un QR Code destiné aux secours.

Comme pour les autres systèmes, rien ne garantit totalement aux secouristes que la personne accidentée qui porte ces gants soit bien celle dont le dossier médical est accessible.

Comme pour les autres systèmes, ID1 n’est pas reconnu officiellement par les autorités responsables des systèmes de secours d’urgence. Cela reste une société privée, commerciale, qui n’a pas le soutien des pouvoirs publics.

Cette entreprise se targue du soutien de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, mais ce nom est trompeur : il s’agit tout simplement d’une association loi 1901 dont le but est de représenter, défendre, promouvoir et améliorer les conditions de vie et de travail des pompiers. Aucun caractère officiel donc.
Le simple fait de s’en recommander relève selon moi d’une démarche de tromperie du consommateur.

Je le rappelle : pour être « valable », reconnu officiellement, mis en place par les secouristes du SMUR et/ou des pompiers partout en France, un dispositif doit être approuvé par le bureau de la formation, des techniques et des équipements (BFTE), de la sous-direction des ressources, des compétences et de la doctrine d’emploi, de la direction des sapeurs-pompiers, de la direction générale de la sécurité civile, auprès du ministère de l’Intérieur.
Seul le BFTE valide ce que peuvent utiliser les pompiers !

Dernier point : comme pour les autres systèmes, vous confiez vos données personnelles les plus précieuses à une société commerciale qui se les garde bien précieusement, bien en sécurité… mais dont les conditions générales de vente peuvent évoluer pour lui permettre d’en faire ce qu’elle veut, notamment de les revendre ou de les céder à ses partenaires commerciaux.

J’insiste, ce point est valable pour l’ensemble des solutions présentées dans cet article.

24 thoughts on “Une puce / un code pour la sécurité des motards ?”
  1. Bonjour,
    je cherche de informations sur des solutions d’alerte secours type QRcode ou NFC existantes à ce jour… le post initial date un peu et quelques produits que j’avais identifié par ailleurs (code d’urgence, rescue code) n’existent plus. Quid des solutions à ce jour en 2022 svp ! merci pour vos infos

  2. Voila, je sais que ça n’est pas une info récente mais elle vient de me parvenir à nouveau et, bien que je pense avoir lu beaucoup, beaucoup et encore beauc oup sur ce site, il ne me semble pas avoir vu ce lien, que je me permets donc d’ajouter pour votre info : http://www.liberty-rider.com/
    C’est une application de détection des chutes à moto et, lorsque l’on roule en solo où pour rassurer ses proches, elle peut être bien utiles.
    Biz Bonne route et prudence.

    1. Pour faire suite à mon commentaire sur le retrait des casques en cas d’accident (je parlais d’une norme à créer), personnellement j’utilise Liberty Rider.
      Ce qui me plait, c’est l’appel des secours en cas d’accident.
      Ce qui me plait moins, c’est le risque de n’avoir aucun appel si le téléphone casse durant l’accident.
      Pour l’article en lui-même, afin d’être certain que le motard accidenté soit bien celui indiqué dans le dossier médical, il faut intégrer une photo de cette personne dans le dossier. Une photo récente bien évidemment, pas celle du permis passé il y a 20 ans, 30 ans ou plus…

      Reste que toutes ces initiatives sont intéressantes, il faudrait les regrouper.
      Si elles pouvaient déjà être connues par tout les motards dans un premier temps… Les associations telles la FFMC et les autres, devraient faire la promotion active de ces innovations.

      Le Life Tag semble être la bonne idée.
      Ce qui me dérange un peu c’est l’accessibilité des données: n’importe qui scannant le code peut avoir accès à son identité, numéro de sécu, de permis, adresse… tout ce qu’il faut pour usurper l’identité du motard.

      Au fait, ICE code ne semble plus exister (pas de site web au moment où j’ai écrit ces lignes.

  3. Je trouve que cette puce est pratiquement indispensable. Depuis que j’ai découvert son existence, j’en ai équipé tout mes casques moto personnels. L’inconvénient, c’est que comme je change de casque tout les ans, je ne peux pas récupérer cette puce. L’autre inconvénient, c’est que comme mon casque principal change tout les ans, de facto, mon ancien casque devient par là-même le nouveau casque « passagers ». C’est là que le bas blesse, car le passager se retrouve avec MES informations sur la tête.

    Le problème peu de toute façon être modifié dans le cas d’un passagers unique. Il suffit de modifier les informations liés à cette puce. Mais dans le cas d’un casque « volant » c’est déjà plus compliqué.

    Sinon, cela reste une très bonne initiative et comme lu plus haut, cela devrait être obligatoire et oui, je maintiens. Je suis militant FFMC, certes, mais la sécurité des motards est une priorité. Malheureusement en France, à part un casque et (youpi) une paire de gant, il n’y a pas d’autre équipement obligatoires. D’ailleurs quand on y réfléchi et au vu des condamnations ridicules qui vont avec en pareil cas, même le permis moto n’a pas l’air d’être obligatoire ……. Enfin, j’me comprends. En gros, tu peux rouler en short, marcel et claquettes, t’en que tu as ton casque bol et tes mitaines, tout va bien.

    Pour résumer cette puce, peut sauver des vies, il est indispensable qu’elle soit mieux connue du grand public. Je ne l’ai connu que par hasard en rachetant un casque sur un site de VPC. Plus vous vous ferez connaitre et plus cette puce démontrera sa véritable utilité. Car pour le moment, il est évident qu’un doublon papier dans le portefeuille est nécessaire, tant la reconnaissance de cette puce est minoré.

  4. C’est un gadget sympa je trouve, et qui sera surtout utile et rapide pour prévenir les urgences en cas d’accident. Cependant, je pense qu’il serait aussi utile de le rendre plus accessible à tous les motards pour qu’ils puissent mieux s’y intéresser.

  5. bonjour, je trouvais le système interressant quoique un peu cher quand meme , je fais parti de la FFMC17 , j’ai voulu le tester pour éventuellement en parler lors de reunions de la fede, cependant, j’ai été tres deçu car j’ai donc installe mon lifetag sur un casque qui allait me faire 1 annee, persuade que je pouvais recuperer la puce pour la remettre sur mon casque neuf , l’autocollant est bien venu, tans qu’a la puce , elle est restee sur le casque , donc poubelle , je n’ai lu nul part que l’on ne pouvais s’en servir que pour 1 seul casque !!!!!! donc j’estime que pour 1 an , çà fais cher , j’attend de vos nouvelles par le biais de mon mail, sachant que la fede est assiociee a moto journal , 1 er journal moto vendu en France …..!
    cordialement

    1. Lifetag n’est pas responsable du fait que tu n’ais gardé ce casque qu’un an…
      Par contre, c’est effectivement une info importante de savoir que la puce ne peut pas se décoller du casque une fois posée.

      Si tu es à la FFMC 17, tu devrais réviser tes bases : le magazine de la FFMC s’appelle « Moto Magazine » et non « Moto Journal ». Motomag est effectivement le mensuel moto le plus vendu de France. Mais cela n’en fait pas le premier magazine français. En nombre d’exemplaires vendus à l’année, « Moto Journal » et « Moto Revue » se vendent plus.

      Enfin, ce site est un site d’information bénévole qui n’a aucun lien avec la société Mototag et son produit Lifetag.
      Inutile donc d’attendre des nouvelles de celle-ci, encore moins d’espérer un remboursement.

  6. bon idée, mais comme il a été dis, il serait plus facile de mettre en place d’autres solution que celle ci de haute technologie.
    NFC : il faut que le temoin ai un smartphone équipé
    QR code : idem

    Autant coller une étiquette, avec les mêmes informations que sur la photo de l’article, quelque part sur la bécane.
    Ou un papier dans le portefeuille, ou bracelet/collier/badge sur le blouson moto. etc
    Pas cher, il faut juste que le témoin sache lire, et que l’endoit où se trouvent les informations soit logique ou visible.
    Le badge avec du velcro me semble le mieux (comme les militaires)
    https://images.duckduckgo.com/iu/?u=http%3A%2F%2Fwww.lamibidasse.com%2Fimages%2Farticles%2F1361363118-ecu-groupe-sanguin-velcro-a.jpg&f=1

  7. Et pourquoi passer par une puce et un système si cher et compliqué???
    Une simple feuille dans le porte feuille (ou mieux placé, les idées ne doivent pas manquer) peut remplacer entièrement ca, sans frais, et sans besoin de technologie (parfois capricieuse).
    Il me semble que ca fait d’ailleurs longtemps que l’on conseille d’avoir une attestation de son groupe sanguin sur sois.
    Le système ne me parait pas si innovant, ce qu’il manque c’est une sensibilisation à grande échelle.

    1. Obligatoire ! ?
      Euhhhh t’as bien réfléchis avant d’écrire ça ?
      Nan mais faut arrêter de nous « obligationner » (je sais le mot n’existe pas mais c’est pour faire comprendre ma pensée ) pour tout et n’importe quoi !
      ChacunE son libre arbitre.
      Si tu veux être obligéE de faire ceci ou cela, va dans un pays dictatorial tu y seras surement à ton aise.
      Pfffff

  8. Bonjour Fabien,

    Très bonne initiative en effet ces autocollants LifeTag.
    Cependant je pense qu’il y a un nouveau concurrent qui à mon avis sera beaucoup plus vite répandu et utilisé. Je parle des Iphones équipés du système IOS 8.
    En effet, depuis IOS 8, le propriétaire de l’Iphone peut renseigner une fiche médicale avec nom, prénom, photo, groupe sanguin, personnes à contacter, problèmes médicaux, etc… Le propriétaire peut définir toutes les données qu’il souhaite afficher sur cette fiche, et les mettre à jour aussi souvent qu’il le souhaite. Et cette fiche est accessible même sur l’écran verrouillé, simplement en touchant l’inscription « urgence ».
    Je ne sais pas ce qu’il en est des téléphones sous Androïd, mais à mon avis un système similaire doit exister ou va bientôt exister.

    Le gros avantage est que la fiche médicale dans le téléphone est accessible en toutes situations, et pas seulement lors d’un « accident » en moto.
    L’inconvénient est que si l’on casse son téléphone lors de l’accident, ou que la batterie est vide, alors la fiche médicale est inaccessible…

    1. Bonne idée ce Lifetag.
      Je me demande si il ne serait pas utile/facile de mettre un QR code à la place ou en complément.

      Ensuite vient la question des données médicales. Méfiance tout de même avant de les donner à quelqu’un et Apple en particulier, ces grandes firmes ont l’habitude de se les approprier.

      Cela pourrait être revendu ensuite, ne serait ce qu’aux assurances.

    2. comme bien souvent, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Ce dispositif peut apparaître comme une bonne idée sauf qu’en France, les données médicales sont confidentielles et que le corps médical ne se reposera jamais sur ce type d’info afin d’intervenir. Trop risqué car aucune certitude que le lien entre le dispositif et le blessé est sûr. si le gars prete son casque, imaginez le cirque…
      Le jour ou les créateurs (ils ne sont pas les seuls, il y a plein d’initiatives en ce sens) auront le feu vert du ministère de l’intérieur ( la direction générale de la sécurité civile) et du ministère de la santé, ce qui permettrait une généralisation, n’est pas arrivé….

      1. Avec la photo incluse dans le dossier médical, cela permet justement de vérifier que la victime est bien celle concernée par les infos du Lifetag.

        1. Bonjour
          pour abonder dans le sens de Robert, il me semble, la question qui se posera à un médecin secouriste, en plus de la bonne identité, c’est la fiabilité des données recensées. Il serait nécessaire qu’elles soient d’origine médicale avec une responsabilité médicale engagée pour qu’un autre médecin puisse les utiliser. Si c’est juste l’usager qui les inscrit en partenariat avec l’entreprise qui fabrique ce dispositif, ce n’est pas suffisant.
          en outre, il y avait un projet à l’initiative des autorités sanitaires d’inscrire le dossier médical (de tout le monde, pas seulement des motards) sur la carte vitale. Je ne sais pas où ça en est, et ce truc pourrait faire doublon.
          après en tant que dispositif technique, ça semble une bonne idée.

          1. déjà, dans un premier temps, les données médicales sont strictement confidentielles. Elles ne doivent être entrées dans un dossier, et donc sorties d’un dossier, que par un médecin.
            Avec une appli et un flash code, on imagine aisément les abus
            mais, encore une fois, s’agissant d’un sujet qui touche à la santé publique, donc un sujet de vie ou de mort, il faut bien comprendre l’extrème prudence des autorités.

        2. Deux limites à tout ça :
          – Conserver les informations sur le groupe sanguin est inutile, vu que c’est testé à chaque fois qu’une transfusion est nécessaire. Oui, le petit papier ne sert à rien… (Je le garde pourtant dans mon portefeuille aussi, comme une amulette ?).
          – Identifier avec la photo derrière le casque risque d’être ardu. S’il faut attendre que les secours le retirent pour confirmer l’identité, on perd tout le bénéfice.
          – Comme dit au-dessus, le problème de la confidentialité se pose.

          Conclusion me concernant : fausse bonne idée !

  9. Bonjour,
    Les Iphone 6 sont équipés de puces NFC inactives en Europe pour le paiement sans contact, mais pour le reste, et, notamment une bonne cause comme celle-ci, il est plus que probable qu’Apple serait réceptif.

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