Il faut savoir voyager léger sur une moto. Mais cela ne signifie pas qu’il faille se contenter de sa b… et son couteau ! Il y a un minimum vital à emporter et un gros paquet d’objets plus ou moins utiles à prendre – si vous en avez la place.

Première publication en juillet 2007
Mise à jour en mai 2023

https://www.youtube.com/watch?v=SC3bbVC0M9I

Le strict nécessaire

Le plus évident est précisément ce qui prend le moins de place : vos papiers personnels et les papiers du véhicule.

A savoir :

  • votre permis de conduire,
  • une autre pièce d’identité et de nationalité (car le permis de conduire seul ne prouve pas que vous soyez citoyen français),
  • la carte grise de la moto,
  • la carte verte de l’assurance.

Le problème avec les papiers, c’est qu’ils sont tellement fins qu’on a parfois tendance à les oublier quand on change de blouson.
A vérifier donc systématiquement.

Ce serait bien de pouvoir les laisser dans la moto pour être certain(e) de ne jamais les oublier.
Mais en cas de vol, ce n’est pas franchement recommandé de laisser la carte grise à bord…

Une solution : faire des photocopies des documents que l’on laissera sur la moto, dans le top-case, sous la selle ou bien dans une pochette plastique étanche, cachée dans un endroit abrité (scotchée à l’intérieur du carénage par exemple).

Si jamais vous avez oublié vos papiers et tombez sur un contrôle, pas de panique : vous disposez de trois jours pour vous présenter à la gendarmerie ou au commissariat le plus proche et régulariser la situation.

Autre évidence : un peu d’argent en espèces et/ou une carte bancaire.

Dernière évidence : un téléphone portable GSM / Natel, avec une carte SIM active et une batterie chargée à plein.

* * *

L’indispensable

Tout aussi indispensable, voire obligatoire : le livret du conducteur et au moins un constat amiable.

Personnellement, je garde le livret de la machine et le carnet d’entretien en permanence dans une pochette dans mon top-case, avec deux constats d’assurance pré-remplis.

Pourquoi deux ?
Parce que dans un accident, vous pouvez être heurté par un véhicule et projeté sur un autre.
Il faudra établir un constat avec les deux autres véhicules impliqués.

En imaginant qu’aucun des autres conducteurs ne possède de constat, je préfère en avoir deux avec moi.
Plein d’automobilistes ne possèdent aucun constat dans leur voiture. Beaucoup ignorent qu’il suffit de demander à une agence d’assurances (même pas forcément la vôtre) pour en obtenir gratuitement.

Pourquoi préremplis ?
Parce qu’avec le stress, la montée d’adrénaline, le contrecoup nerveux d’un accident, voire des blessures légères au bras, on n’a pas toujours ni les idées claires, ni la main bien sûre.
Mieux vaut préremplir les constats avec tous les renseignements nécessaires dans votre colonne (arbitrairement, je me désigne véhicule A).

Ce qui n’empêche pas d’emporter un stylo-bille noire, toujours au cas où l’autre conducteur impliqué n’en ait pas sur lui.
Et deux stylos, c’est mieux, au cas où l’un ne fonctionnerait plus.

Autre solution : installer l’appli qui va bien sur votre smartphone.
http://www.e-constat-auto.fr/

* * *

Certains distraits ultra-prévoyants planquent un double de la clef de contact, bien caché quelque part dans la moto.
Pas con en cas d’oubli ou de perte.

Toutefois, il faut trouver un endroit bien protégé des regards et des intempéries, où personne ne risque de la voir et qui soit accessible sans la clef de contact (donc pas sous la selle)…
Si cette solution ne vous satisfait pas, prenez toujours un double de la clef de contact (et de l’antivol), à porter sur vous… mais pas dans la même poche que l’original !
Ni même dans le même vêtement, on ne sait jamais.

Certains préfèrent confier un double de la clef à leur passager.

* * *

J’ai aussi toujours dans mon portefeuille :

  • deux cartes de donneur d’organes, celle de l’ADOT et celle de la fondation Greffe de Vie ;
  • ma carte Vitale
  • et ma carte européenne d’assurance-maladie, à demander gratuitement à votre CPAM (valable un an).

Dans le portefeuille ou le téléphone, une liste des numéros à contacter en cas de pépin : la famille, un ami, le contact de l’hébergement prévu à l’arrivée, le service d’assistance du constructeur ou du service d’assistance 24h/24 de votre assurance (le numéro d’immatriculation suffit pour s’identifier), un concessionnaire moto de la région…

* * *

Les trucs utiles

Ce qu’il faut en cas de pluie, d’intempéries, de route sale, de long trajet difficile :

  • une tenue de pluie complète (surveste et surpantalon, paire de gants étanches),
  • une petite éponge ou un chiffon spécifique en micro-fibre pour nettoyer l’écran du casque,
  • un chiffon micro-fibre pour essuyer tout le reste (notamment les optiques des feux, la selle, les rétros, mes mains),
  • une petite bouteille d’eau (s’il n’y a pas de point d’eau disponible),
  • des bouchons de protection auriculaires (une paire de lavables ou plusieurs paires de jetables, bien protégés dans une pochette).

Pour ceux qui ont de la place, un flacon de « RainX anti-buée » au cas où le traitement anti-buée de l’écran du casque ne fonctionne plus, un autre de déperlant à appliquer sur la face extérieure de l’écran. Mais au pire, ça peut rester au garage.

Ce qu’il faut quand je ne suis pas à moto :

  • une paire de lunettes de vue de rechange au cas où je casse les miennes,
  • une paire de lunettes noires (correctrices dans mon cas) ou de « sur-verres » solaires,
  • une casquette l’été pour protéger les yeux et le crâne, un bonnet l’hiver pour ne pas attraper froid.

Ce qu’il faut pour attacher tout ce qui peut se présenter :

  • une bobine de ficelle (et un couteau pour la couper),
  • une araignée (filet extensible avec crochets d’arrimage),
  • deux tendeurs (sandows),
  • un câble blindé torsadé avec cadenas à code (pour fixer un casque à la moto),
  • une housse ou un sac de casque pour l’emmener avec moi si je ne veux pas le laisser sur la moto.

Pour intervenir en cas d’accident :

  • un gilet, un harnais ou une chasuble fluo (entre trois et cinq euros, selon les modèles, en grandes surfaces spécialisées auto, et ça se plie facilement),
  • une couverture de survie (pliée dans son emballage, cela prend la place d’un portefeuille en moins épais),
  • deux bâtonnets phosphorescents,
  • une lampe « éternelle » (à diodes, sans piles, se recharge par une manivelle),
  • un éthylotest.

Pour la lampe, certains préfèrent une petite MagLite, étanche, antichocs, qui peut se tenir dans la bouche ou se poser. D’autres ne jurent que par la lampe de spéléo, frontale, qui permet de garder les mains libres. Pour moi, toutes présentent l’inconvénient de nécessiter des piles qui s’usent, doivent se remplacer, polluent, peuvent fuir… Ma lampe à dynamo est plus légère, ne s’éteint jamais et ne tombe pas en panne de piles au moment où j’en ai besoin.

Dans le même ordre d’idée, mon GPS est alimenté directement sur le faisceau de la moto pour une autonomie illimitée.
Et j’emmène un chargeur de voyage pour mon téléphone portable, avec un adaptateur pour le brancher sur une prise de bord 12 volts de la moto, afin de le recharger en cours de route et ne jamais tomber en panne de batterie.

Pour bien poser la moto sur sa béquille latérale en cas de sol meuble ou irrégulier, j’emporte une petite plaque d’acier, percée d’un trou où passe une ficelle pour l’attacher au guidon, ce qui permet de ne pas l’oublier et de la remonter facilement quand je repars, sans avoir à me pencher.
Mais on peut utiliser une planchette de bois, un couvercle de pot de confiture ou une canette de boisson en aluminium, disponible dans toutes les bonnes poubelles, préalablement écrasée et compressée, facile à remplacer en cas d’oubli.

* * *

Pour les soucis mécaniques

Pour les problèmes mécaniques, la base c’est:

  • des ampoules halogènes de rechange pour le feu de croisement et de route.
    Pour gagner de la place, ne pas s’encombrer de la boîte d’origine, mais les envelopper dans un chiffon propre qui les isole entre elles et contre les chocs, entouré d’un sac plastique serré avec un élastique pour l’étanchéité, et glissé dans le creux du filtre à air, sous la selle, contre le carénage…
    Avec les diodes, c’est devenu inutile.
  • un kit de réparation de pneus « tubeless » en cas de crevaison, avec une bombe anti-crevaison (en sachant que l’utilisation de celle-ci vous obligera à changer le pneu) ;
  • un manomètre, analogique ou numérique, pour mesurer la pression des pneus et confirmer l’impression d’une perte de pression anormale ;
  • un rouleau de « scotch américain » (duck tape) pour fixer ce qui bouge alors que ça devrait pas ;
  • des colliers de serrage souples, dits « rilsan », de préférence de différentes tailles ;
  • une petite bombe de WD40 pour lubrifier ce qui ne devrait pas coincer;
  • des gants de chirurgien en latex ou des gants de protection en plastique, disponibles dans les stations d’essence ;
  • un jerrican souple, en cas de panne sèche ;
  • une bougie, des fusibles…
  • un bidon d’huile moteur, un autre de liquide de refroidissement, si vous partez pour longtemps ;
  • une petite trousse à outils avec les clefs indispensables et adaptées à votre moto, une pince serrante multiple ou un outil multi-usages type Leatherman.

Pour les pépins de santé

Pour les petits soucis de santé, ayez au moins sur vous :

  • une crème de protection solaire,
  • un bâton de pommade pour les lèvres,
  • un collyre ou du sérum physiologique pour les irritations oculaires.

Si vous avez encore de la place, pensez à une trousse de premiers soins et médicaments.

Laissez tomber les trousses vendues en grandes surfaces, on n’en a rien à faire d’un thermomètre et des épingles de sûreté.
Dans une pochette séparée étanche ou dans une boite type Tupperware, à l’abri du froid et de la chaleur, mettez vos médicaments usuels (en les laissant dans leurs boîtes pour bien les repérer) en fonction de vos traitements et allergies.
Si vous suivez un traitement régulier, emportez un double de l’ordonnance.

Prévoyez aussi :

  • un flacon de gel hydroalcoolique antibactérien sans rinçage (pour vous désinfecter les mains sans eau) et du savon sans eau ;
  • des gants fins en latex pour travailler proprement, sans risquer une contamination ;
  • un tube de crème apaisante pour les brûlures (type Biafine), au moins de l’eau pour arroser les brûlures ;
  • une crème après-soleil pour traiter les coups de soleil;
  • un spray antiseptique et désinfectant pour les écorchures ;
  • une bouteille de désinfectant (type chlorexidine ou sérum physiologique) pour les hémorragies ;
  • une crème apaisante pour les piqûres d’insectes ;
  • des pansements antiseptiques et cicatrisants pour les égratignures ;
  • du sparadrap ou de la bande tissée pour fixer les pansements;
  • une pommade à base d’arnica pour les hématomes et les ecchymoses (type Hémoclar) ;
  • une boîte de comprimés antalgiques (paracétamol, type Doliprane) ;
  • un tube de comprimés de vitamine B1-B6 et de magnésium, en cas de crampes ;
  • au moins une couverture de survie ;
  • une pince à épiler, utile pour ôter les graviers des plaies ;
  • un coussin hémostatique d’urgence, pour stopper les fortes hémorragies ;
  • une lampe de poche car les accidents se produisent parfois de nuit ou dans un tunnel.

Si vous partez dans un coin « exotique », isolé, peu développé :

  • désinfectant d’eau de boisson (Micropur),
  • antidiarrhéïque (Tiorfan),
  • anti-spasmodique en cas de douleur abdominale (Spasfon),
  • anti-émétique en cas de vomissements (Vogalène),
  • anti-amibiens (Flagyl)…

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La trousse de secours

Si vous voulez acheter en plus une trousse de premiers soins toute faite, voici quelques critères de choix pour distinguer les meilleurs produits.
Si on doit considérer les éléments nécessaires à l’établissement d’une trousse de premiers secours, il y a certaines lacunes, parfois graves, dans certaines de ces trousses.

Premier critère d’évaluation : la trousse elle-même.
Idéalement, il ne devrait pas être nécessaire d’en vider tout le contenu chaque fois qu’il s’agit de chercher un sparadrap.
Malheureusement, la plupart des modèles interdisent toute idée de rangement.
De plus, aucune trousse ne prévoit de place suffisante pour qu’on puisse en compléter l’assortiment.
Il est donc impossible d’y ajouter ses médicaments personnels.
Enfin, dernier point de ce chapitre : la solidité.
Sur ce plan, certaines trousses présentent d’évidentes faiblesses d’ouverture et de fermeture.

Deuxième critère : la documentation.
Posséder une trousse de premier soin, c’est bien, encore faut-il savoir comment s’en servir.
Idéalement, chaque trousse devrait contenir un descriptif de son contenu, un manuel de premier secours et un mode d’emploi pour chaque produit.

Troisième critère : le matériel de soin qui compose la trousse.
Certaines trousses sont tout juste suffisantes pour soigner une égratignure. A l’inverse, certaines d’entre elles ne sont rien d’autre qu’une panoplie de pansements.

Ces trousses de soins sont en vente dans les pharmacies, mais aussi dans les grandes surfaces. Dans ce cas, elles ne peuvent contenir aucun médicament, seuls les pharmaciens sont autorisés à délivrer des médicaments. Cela dit, les trousses achetées en pharmacie ne sont pas plus riches que celles proposées dans les supermarchés.

Il peut se révéler utile de transférer le contenu dans une autre trousse plus grande et plus pratique, qui aura quelques espaces libres pour être agrémentés des médicaments personnels de chacun.

Pour ma part, quand j’ai cherché à me faire une trousse de premiers secours correcte et adaptée à la traumato moto (légère), je voulais un matériel qui résiste à l’eau, et non pas la trousse de base en tissu avec zip perméable qu’on trouve dans les grandes surfaces auto ou généralistes.

Et j’ai trouvé… chez Décathlon, comme souvent : la trousse Care Plus (First aid kit waterproof) en forme de sac polochon, matériau PVC enduit, avec fermeture enroulée et clipsée, bien étanche, assez grande.
Le clip permet de l’accrocher à une sacoche, par exemple. Et un passant à l’arrière de la trousse permet de la fixer à une lanière de sac à dos.

Le contenu de base est déjà bien adapté, très pratique et conditionné en multiples emballages plastiques séparés, eux-mêmes imperméables.
J’ai viré 2-3 trucs inutiles (notamment le thermomètre), j’ai ajouté une grande bombe d’antiseptique en spray, des compresses en plus et du sparadrap… Paré !

Vous la trouverez sur différents sites web de randonnée ou de nautisme, à différents prix, mais c’est toujours la même et le prix le plus bas est à 24,95 euros.

22 thoughts on “Le nécessaire à emmener”
  1. Perso dans ma très vieille voiture, je prenais 5 mètres de fil de fer en fer blanc. Il se « coupe » facilement en pliant plusieurs fois l’endroit où on souhaite faire la coupure. Ca casse net.
    Ce fil de fer permet de fixer un pot qui se promène ou tout autre élément très chaud qui ne peut tenir avec de la cordelette.
    Ce qui m’amène au deuxième élément: 5 mètres de cordelette type ficelle à roti. C’est suffisamment solide pour accrocher n’importe quoi, sans abîmer (ou le moins possible).
    Concernant le duct tape, c’est vraiment très pratique: tiens bien, très solide, et se coupe à la main. Mais attention, il en existe de différentes qualités de colle. Certains collent tellement qu’il est impossible de les décoller!
    Une astuce: au lieu de se promener avec le rouleau entier, qui prend de la place, prenez une vielle carte de fidélité en plastique, format carte de crédit, et enroulez 5 ou 6 mètres de duct tape autour. Ca prend moins de place. Et si vous avez besoin de plus de 5 mètres, c’est que votre monture est vraiment mal en point: appelez plutôt une dépanneuse!

  2. Bonjour, je cherche un moyen sûr pour embarquer un extincteur sur la moto. Quels équipementiers proposeraient des supports à fixer sur le cadre?
    La couverture ignifugée serait une alternative, surtout sur une victime en feu (poudre ABC+corps humain=no comment) mais sa manipulation à une seule personne reste délicate sur un feu de véhicule.

    1. A ma connaissance, il n’existe pas de support pour extincteur à fixer sur le cadre d’une moto.

      J’en avais un sur ma précédente R1200RT, fixé sur l’arceau de protection du coffre latéral.
      Le support d’extincteur est en vente libre dans les concessions BMW, c’est une pièce « administration » (il faut connaître la référence) mais accessible au grand public.
      Porte-extincteur, option code X666A, ref. BMW 72600000335.

      Sinon, il faut emmener l’extincteur dans la bagagerie, en coffre latéral (de préférence) ou dans le top-case.

  3. Bonjour. Je fais tout ça quand je prends la route(pour une longue distance),mais j’ai toujours de quoi me sortir d’affaire. Je rajouterai que pour la clé de contact,le plus simple c’est de la mettre dans une poche de blouson qu’on ouvre jamais. Une carte routière de l’endroit où l’on va est un plus aussi.Un(ou plusieurs) préservatifs plus une durit souple,pratique aussi,pourquoi ? Parce que une « capote » a une grande contenance et la durit peut servir en cas de panne sèche à transvaser de l’essence du réservoir d’un pote(ou d’une voiture)via la capote dans son réservoir.

    1. Sauf que le latex d’un préservatif n’est pas prévu pour résister à de l’essence…
      Si c’est pour un transport rapide de quelques minutes, ça passera, mais il y a un risque que l’essence corrode l’enveloppe du préservatif et le rompe.

  4. Merci Fabien pour tous ces articles tellement utiles!

    nous préparons deux voyages moto pour ce mois de mai et ta liste m’a bien servi pour préparer ces voyages!

    j’ai vérifié ma trousse de premiers soins qui m’a été fournie par Opel (avec ma voiture 🙂 ) et je dois dire que j’ai été agréablement surprise!! il y a la liste du contenu et un manuel de premier secours!

  5. Cher Fabien,

    Moi qui suis plutôt en configuration 4 cylindres sur mon XJ 900 de 1988, se trouve être également médecin et je puis t’assurer que le nifuroxazide ( Ercerfuryl dans ton post ) est une perte de poids et de place sur une moto ….sauf dans de rares cas d’amibiases mais dans ce cas le deuxième traitement après la réhydratation est d’arrêter de faire des « tout droits » dans les mares qui abritent les amibes en question ( parce que dans les diarrhées vraiment bactériennes le nifuroxazide ne vaut absolument rien )…merci pour ton blog qui est une mine d’information et qui représente un travail colossal. Merci encore !

  6. bonjour,
    j’ai trouvé bonnes plusieurs des idées proposées dans cet article , hier soir à l’occasion d’un accident (sans gravité) ,j’étais soulagé de trouver les constats préremplis dans la sacoche de réservoir dans leur pochette avec le stylo ! sinon l’airbag ne s’est pas déclenché : sans doute parce que j’étais quasi à l’arrêt quand la moto est tombée (pluie + freinage d’urgence avec un peu trop de guidon pour éviter la voiture…qui voulait se garer en traversant ma voie) alors je vais continuer d’apprendre en essayant de rester vivant (aussi grace aux bons conseils) merci
    à bientôt

    1. Salut Brisy,
      Je remarque ton « vieux » post à l’instant.
      L’airbag Bering est censé se déclencher meme si la moto est à l’arret, du moment que le basculement latéral est relativement rapide.
      Ton basculement était-il si lent que ça, ou supposes-tu un problème d’airbag ?
      Peut-etre que ta réponse sera mieux dans le sujet traitant des airbags.
      A+

    2. Bonjour,
      Excellent article ! Cela me conforte dans ma liste même si des fois je passe pour un fou vis à vis de mes compagnon de route. A cette liste je rajoute 2 barres de céréales pour faire face à une situation d urgence.
      A titre d exemple, lors d un accrochage ou d une chute légère, il est bon de reprendre ses esprits par un apport de sucre rapide avec de l eau. Bien sûr si blessé grave ne pas L alimenter.
      Merci

  7. Pour les ballades d’été, avec des fortes chaleurs et toujours le risque de déshydratation, une poche à eau de 1,5 à 2 litres tient très bien dans un petit sac à dos, qui n’entravera pas les mouvements, ou dans le top case.

  8. Bonjour Fabien,

    Sur la cable qui permet d’attacher le casque à la moto, quelles spécifications techniques doit-on rechercher ? J’ai vu cet article dans un magasin moto à plus de 100 €, ce qui m’a paru exorbitant ; j’imagine que dans une bonne quincaillerie, on doit pouvoir trouver ça sans pb. Je pense attacher ce système aux crochets sous la selle, c’est comme ça qu’il faut faire ? Dans tous les cas, je suppose que ce système d’attache n’est que très temporaire et que le casque finit par disparaitre si on persiste…

    A part ça, garder une bombe de lubrifiant dans le top case ne présente pas de danger en cas de grosse chaleur ?

    – – –

    Réponse

    Pour la bombe aérosol, cela peut poser problème en cas de fort ensoleillement sur un top-case en plastique noir, mais seulement à l’arrêt.
    Quand tu roules, la ventilation naturelle évite la montée en température, à moins qu’il fasse plus de 40 degrés…

    Pour le câble antivol de casque, pas vraiment de spécifications techniques. Il faut un câble d’acier blindé d’au moins 5 mm de section.
    Le point faible est en général la serrure, le verrou.
    Je me suis fait voler un casque que j’avais attaché par un câble antivol en spirale avec serrure à code, en pleine rue Montorgueil (Paris), un samedi soir. Je n’ai retrouvé ni le casque, ni le câble, mais la moto était intacte. Je suppose donc que le voleur a forcé la serrure ou sectionné le câble. Et comme je vois mal le gars se balader avec une pince coupante d’un mètre, je parie plutôt sur la serrure.

  9. ASTUCE – RECOMMANDEE – CONSEILLEE PAR UN « VIEUX MOTARD »
    CLE USB – (passée autour du cou)
    elle contient :
    copies de documents
    – permis conduire – assurance -carte grise ….
    – carte securité sociale – mutuelle – groupe sanguin – antécédents medicaux – allergies ….

    1. Je ne vois pas bien l’intérêt des documents sur clé USB (même sur smartphone en 2020), sachant que des documents scannés donc non officiels n’auront aucune valeur que ce soit avec les forces de l’ordre ou le corps médical.

      Ou alors c’est juste du pense-bête pour remplir je ne sais quel document administratif dans l’hypothèse d’un petit pépin et où l’on aurait égaré les documents papiers… Encore que le groupe sanguin est complètement inutile puisque personne ne se basera sur l’autodéclaration d’un patient évidemment.

      Sinon le e-constat c’est vraiment bien, plus pratique que la version papier, tant pour le gain de place que pour l’ergonomie de l’application. On peut y joindre directement les photos de la scène et c’est transmis directement aux assurances ce qui fait gagner pas mal de temps pour la prise en charge.

  10. C’est vrai qu’il faut un minimum en équipement de secours au cas où ! Pour ma part, j’ai ma combine de pluie, de l’huile moteur, ma mini trousse à outil, mon U, une plaque de béquille quand le terrain est instable et… le numéro de téléphone de BM Assistance 😉 Et tout ça va sous la selle et dans la sacoche de réservoir. Je pense que chacun sélectionnera en fonction des probabilités de panne ou d’accident. On ne pourra jamais tout prévoir et tout avoir quand tout pourrait arriver !!! Je sais…

  11. Sur une BMW 100 RT modèle des années 80 il y a la place pour
    – La combine de pluie, dans une des boites du carénage
    – Peau de chamois, éponge, plaque de béquille latérale, sandow, PQ, et autre dans l’autre boite de carénage
    – Boite à outils d’origine complétée par boite d’ampoule, fusible graisse, fil électrique, dans le bac sur la batterie
    – trousse de secours perso + gilet fluo sous le cul de selle
    Cet équipement de base ne sert pas souvent, mais quand on en a besoin, n est super content de l’avoir ! En plus de m’avoir été utile, il m’a souvent servi pour d’autres personnes (dépannage , 1er arrivé sur un accident…)
    – Les 2 valises latérales permettent de faire le marché pour ma petite famile de 4 personnes (chaque samedi environ 15 à 20 Kg de fruit et légumes) ou de ranger les 2 casques
    Les modèles récent n’ont plus les mêmes volumes de rangement.

    Merci BMW : je roule depuis bientôt 15 ans avec des modèles 81=>84
    C’est ma 3ème machine de ce type, vous comprenez pourquoi !
    Une moto sans capacité d’emport n’est qu’une machine de circuit mise sur la route (sur circuit, on dispose de stand et d’assistance ! )
    En plus l’architecture du flat m’a assurément sauvé le pied gauche au moins une fois : quand il m’a fallu renouveler ma machine (240 000km) je n’ai pas pu reprendre autre chose qu’un flat.
    Bien que n’étant pas exempt de reproches, je pense sincèrement que beaucoup de « motard » n’ont AUCUNE réflexion en terme de stratégie de protection intégrée à la circulation ou à la conduite 2 roues.
    Quand je vois certains comportements je me dis que je paie des assurances pour ces gars là. Mais bon « ça leur passera avant que ça me reprenne »!
    D’ailleurs, la moto, c’est très sélectif, voir darwinien : si on ne sert pas de ce qu’on a entre les oreilles, on est vite sorti du jeu !
    Vaste débat !

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