Mes réflexions sur cet équipement de sécurité : son histoire, son utilité, son fonctionnement, ses lacunes… Ainsi qu’un tour d’horizon des offres du marché.

Publication : novembre 2010.
Dernière mise à jour : janvier 2021.

Pour en savoir plus sur les différents modèles d’airbag sur le marché, lisez l’article Les modèles de gilets airbag moto.

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Histoire et acteurs du gilet airbag moto

L’expression communément répandue d’airbag signifie en anglais « sac à air », plus exactement « coussin gonflable de sécurité ».

L’appellation « airbag » est techniquement impropre car le gaz qui provoque le gonflement de la poche / coussin n’est en fait jamais de l’air !
Il s’agit de différents gaz, dont la nature varie au cours des avancées technologiques sur les générateurs de gaz (pyrotechniques, hybrides ou à gaz froid).

Cet équipement de sécurité est d’abord une invention de la recherche astronautique, reprise ensuite par l’industrie automobile afin de protéger les occupants de l’habitacle lors d’une collision, et enfin par des spécialistes de la protection individuelle.

Le pionnier du système a été la société japonaise Mugen Denko, à travers sa marque Hit-Air, avec un système breveté en 1995 et commercialisé en 1998.

Il s’agit d’un gilet d’abord conçu pour les cavaliers, puis décliné pour les motards.
Le principe en est simple : un câble se fixe par une boucle autour du cadre de la moto (ou de la selle du cheval), il est relié par un « clip » détachable au câble du gilet qui arrive à un percuteur.
Si le motard est éjecté de la moto, la tension du câble exerce une traction (qui doit être supérieure à 30 kilos) qui libère le percuteur et déclenche le gonflement du gilet par du gaz CO2 comprimé dans une cartouche sous haute pression.

La gamme Hit-Air France comprend des blousons, des vestes et des gilets qui fonctionnent tous selon le même principe.
C’est ce système qui équipe les motocyclistes d’administration, à commencer par ceux de la Gendarmerie nationale depuis 2012, puis ceux des Douanes depuis 2013, de la police de Monaco depuis 2014 et enfin de la Police nationale depuis 2015.

Le principe du gilet airbag pour motards a été repris par la société française Hélite qui a répliqué puis adapté le système Hit-Air pour parvenir la première en 2006 à faire certifier CE sa version du gilet airbag moto.

Sur le même principe, l’équipe qui commercialisait en France les produits Hit-Air a créé sa propre marque depuis 2011 avec la société AllShot.

Dans les années 2000, de nombreux équipementiers moto italiens commercialisent leur propre déclinaison du gilet airbag : Dainese, Spidi, Alpinestars, Motoairbag…

Tous ces gilets airbag moto filaires sont dits de « première génération ».
Ils se caractérisent par la présence d’un câble solide qui relie la moto au motard.

En 2011, l’équipementier français Bering propose pour la première fois un système « sans fil », développé par une start-up nommée API.
Ce système est fondé sur un boîtier de détection des chocs, un autre de détection de chute et un troisième faisant interface entre le deux-roues et le gilet lui-même. Les trois boîtiers sont installés sur la moto et alimentés par le faisceau électrique, ce qui pose de fortes contraintes techniques.
Un système équivalent a été commercialisé par Dainese.

Cette fois, plus de câble : le motard n’est plus lié à la moto, la transmission de données se fait par ondes radio, d’où l’appellation d’airbags radiocommandés.
On parle de gilets airbag de « deuxième génération ».

Ces derniers sont clairement en déclin : la lourdeur du montage des capteurs, à faire effectuer par un professionnel validé par la marque, ainsi que l’impossibilité de rouler protégé avec une moto non équipée, constituent des freins trop importants.

Dans la seconde moitié des années 2010 apparaissent les gilets airbag moto dits « autonomes » : toute l’électronique de détection des chutes et collisions est embarquée dans un boîtier intégré dans le gilet.
On parle ici de gilets airbag de « troisième génération ».

Là encore, les équipementiers italiens sont en pointe, avec Alpinestars et Dainese, mais à des tarifs très élevés (plus de 1.000 euros).
Un petit fabricant français, Hi-Airbag Connect (anciennement Protairbag, au départ distributeur francilien des produits Hélite) se lance sur ce marché avec un produit à moins de 900 euros.
Tous commercialisent des gilets externes, à porter au-dessus du blouson ou de la veste.

Fin 2018, après des années de développement par la start-up savoyarde In&Motion, l’équipementier français Ixon commercialise un gilet interne, qui se porte sous le blouson.
Retrouvez un article complet sur ce gilet.

Lisez un comparatif de gilets airbag électroniques motards de troisième génération.

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Avantages du gilet airbag

Parce qu’il protège des régions du corps qui :

  1. non seulement, ne sont pas ou peu ou pas assez protégées par l’équipement habituel,
  2. mais en plus, s’avèrent vitales (car elles abritent nos organes vitaux).

Les zones protégées par un gilet airbag sont toutes les parties vitales, exposées en cas de chute : l’ensemble du rachis, des vertèbres cervicales jusqu’au coccyx, ainsi que du thorax.

En matière d’accidents, on distingue :

  • l’accidentalité (le nombre d’accidents)
  • de la mortalité (le nombre de morts).

De la même façon, en matière de traumatologie, il faut distinguer :

  • d’une part, la prévalence,
  • d’autre part, la gravité des lésions.

En traumatologie moto, les lésions les plus prévalentes, les plus fréquentes, sont celles aux membres inférieurs.
Le motard tombe et comme il est rarement ou pas assez protégé aux jambes et aux pieds, il se blesse. Parfois très embêtant, mais il survit.

A l’inverse, la prévalence des blessures au thorax et à l’abdomen est faible. Elle n’atteint même pas 15%… des motards ayant survécu à l’accident !

En effet, ces lésions s’avèrent souvent graves et comptent pour une bonne part dans les lésions fatales.
En bonne partie parce que ces zones riches en organes vitaux sont peu ou mal protégées, à la fois par le corps humain et par les équipements motards.
Moralité, le motard tombe, il heurte un obstacle et comme ses côtes / ses poumons / son cœur / sa rate / son foie / ses vertèbres ne sont pas protégés… il meurt.

Certes, il existe la solution du gilet intégral de protections rigides, qui réunit des renforts aux coudes, épaules, dos et torse dans un gilet de maille flexible. Mais c’est peu pratique, peu élégant et peu discret.

De plus, aucun équipement ne vient protéger le ventre, cette zone molle et exposée qui est forcément (plus ou moins) pliée quand on est assis sur une moto. Une protection souple et / ou épaisse ne peut protéger efficacement sans gêner le motard.

Le gilet airbag reste souple et fin, mais quand il se gonfle, il devient épais et dur. La couche de gaz permet d’absorber l’impact et ne transmet pas l’onde de choc.
Solution pratique, discrète, confortable.

Le gilet airbag protège également le dos et la nuque, c’est-à-dire les vertèbres, des cervicales aux lombaires.

A savoir que lors d’un choc, les mouvements d’hyperextension et/ou d’inclinaison latérale et/ou d’hyperflexion (coup du lapin) de la colonne cervicale ne sont nullement freinés par le casque.
En fait, ils sont même aggravés à cause du poids du casque !

Or ce sont ces mouvements qui provoquent les lésions cervicales, par fracture et/ou déplacement (luxation) des vertèbres cervicales, le plus souvent.

Une lésion cervicale au dessus de la vertèbre C4 entraîne une tétraplégie souvent mortelle par atteinte du nerf phrénique, nerf permettant au diaphragme de fonctionner.
Or si le diaphragme est paralysé, il ne reste plus que certains muscles du cou pour nous faire respirer, ce qui est insuffisant. C’est la mort par asphyxie, même sans aucune autre lésion.

Quant aux vertèbres thoraciques (dorsales) et/ou lombaires, il est utile de les protéger pour prévenir la paraplégie.

Ce n’est pas pour vous faire peur, mais pour faire comprendre l’importance de protection de ces zones.

Un choc, même à faible vitesse, avec fracture ou déplacement d’une vertèbre cervicale est potentiellement bien plus dangereux que n’importe quelle autre fracture, au niveau des membres par exemple.

Sur tout accident possiblement traumatique (moto, voiture, ski…), l’obsession des secouristes est de maintenir le rachis parfaitement droit et sans pression : ce n’est pas pour rien !

Pour en savoir plus, lire les articles :
Pourquoi se protéger le dos
Pourquoi protéger ses articulations

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Limites et contraintes du gilet airbag

En bref : le gilet airbag ne protège pas de tout, mais il vous sauvera la vie dans la plupart des cas de chute à basse et moyenne vitesse (moins de 70 km/h).

L’airbag n’est pas la solution miracle

Rien ne pourra remplacer l’absence d’une carrosserie, d’une cellule de survie inerte et déformable qui va encaisser les chocs à la place du conducteur.

En effet, les lésions les plus graves sont internes, principalement liées à la vitesse au moment de l’impact et donc à l’énergie cinétique à dissiper, laquelle augmente selon le carré de la vitesse.

Quand on passe de 100 km/h (ou plus) à 0 en un dixième de seconde, il se produit un arrachement des gros vaisseaux sanguins, fatal en quelques secondes : le cœur est projeté en avant alors que l’aorte reste « attachée » à la colonne vertébrale. D’où rupture de l’artère, hémorragie interne massive et… couic !

Le problème est le même en automobile : même avec une ceinture de sécurité et des coussins airbags de partout, une collision à grande vitesse cause des morts « propres », sans blessure apparente, à cause des lésions internes, soit par hémorragie, soit par lésion cérébrale.
Même avec la ceinture, la probabilité d’être tué lors d’un choc pour le conducteur d’une voiture est ainsi de 2% à 50 km/h, puis de 22% à 60 km/h et passe à 48% à 70 km/h…

A plus de 100 km/h à moto, on estime que la moitié des chutes sont mortelles (données MAIDS 2004).
Mais dans le même temps, les chutes à plus de 100 km/h ne représentent qu’une petite partie des accidents de moto : dans l’immense majorité des cas, on tombe entre 30 et 100 km/h. En effet, même si le motard roulait « vite », il a en général le temps de freiner avant l’impact primaire et/ou la chute, puis l’impact secondaire.
Du coup, toujours selon la même étude, près de 75% des impacts ont lieu à une vitesse de moins de 50 km/h et 5,4% seulement au dessus de 100 km/h.

Le souci est que le corps humain n’est pas fait pour résister à des vitesses supérieures à celle de la course à pied (soit 30-40 km/h).
Au travers de multiples articles sur ce site à propos des protections, des casques, des dorsales… j’ai déjà parlé des vitesses à partir desquelles apparaissent des lésions internes dues à la décélération brutale.

Si vous percutez frontalement un mur à plus de 60 km/h, même si le gilet airbag vous protège le tronc et les organes vitaux qu’il contient, votre cerveau sera tout de même réduit en bouillie dans la boîte crânienne…

Selon des essais réalisés par l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) et le Laboratoire de Biomécanique appliquée de Marseille, dans le cadre d’une étude menée par Thierry Serre de fin 2005 à 2009, la protection offerte par les gilets airbag de l’époque était de 100% tant que le motard ne dépassait pas les 40 km/h.

Lire l’étude complète.

Comme l’a démontré une autre étude, baptisée Effigam (Efficacité du Gilet airbag pour motocyclistes), elle aussi menée par l’IFSTTAR mais en 2017, «l’effet protecteur est constaté principalement lors de chutes avec glissade, davantage qu’en cas d’impacts directs contre obstacle. Lors d’une chute à 60 km/h ou d’un impact direct à 40 km/h, des lésions graves au niveau du tronc peuvent survenir, même avec le port du gilet airbag ».

Il reste toujours préférable de porter un gilet airbag, mais en ayant pris conscience de ses limites.

Malgré les discours de la Sécurité Routière et des équipementiers, il faut bien comprendre que le gilet airbag ne constitue clairement pas la panacée : il possède des limites et des lacunes (qui varient selon la technologie employée).

Il ne pourra pas toujours vous protéger de tout en toutes circonstances !

Déjà, par définition, il ne protège que le tronc, et pas les membres supérieurs ni inférieurs.
Le port du gilet airbag ne dispense pas des coques de protection des articulations (épaules, coudes, hanches, genoux).

Ensuite, il ne peut protéger que des chocs contondants.
Si un objet pointu ou coupant perce l’enveloppe extérieure de la poche gonflable, le gilet airbag ne sert à rien.
Les plaques de protection dorsale et thoracique conservent donc leur utilité.

Enfin, certains airbags ne protègent pas (ou peu) les vertèbres cervicales, alors qu’il s’agit d’une zone extrêmement sensible et importante et d’un point fort essentiel du gilet airbag.
Refusez tout gilet airbag qui n’assure pas une protection des cervicales !

L’airbag peut ne pas se déclencher (du tout)

Qu’il soit filaire ou radiocommandé ou autonome, le mécanisme de déclenchement, mécanique (par câble) ou électronique, peut ne pas fonctionner.

  • La percussion par câble ne fonctionne que si vous n’avez pas oublié de vous « clipser » et seulement si vous êtes éjecté de la moto. Une glissade en restant solidaire de la moto ne déclenchera pas le percuteur.
  • La batterie d’un gilet autonome peut tomber en panne, parfois en cours de route et même sans vous en avertir (l’alerte s’affiche parfois seulement sur l’appli et non sur le vêtement).
  • L’algorithme des gilets de 2e ou 3e génération peut ne pas comprendre les circonstances de votre chute, surtout si elle se produit en dehors du cadre prévu (sur circuit ou en tout-terrain, par exemple).
  • Même si vous chutez dans un cadre qui semble devoir déclencher l’airbag, l’algorithme peut ne pas déclencher parce qu’il lui manque un paramètre ou parce qu’il n’a pas été mis à jour.
  • Vous pouvez être amené à utiliser le gilet airbag en dehors de ses limites d’usage, notamment en raison de la température ambiante.
    Les gilets airbag moto ne sont pas prévus pour des températures de plus de 40°C et de moins de -30°C. Il nous arrive rarement de rouler par -30°C, mais il peut arriver de circuler par temps de canicule…
  • Le gilet peut devenir périmé sans que vous le sachiez. Certains fabricants assurent jusque quatre ans de garantie quel que soit le nombre de déclenchements, d’autres fixent un maximum de 10 déclenchements avant le remplacement le gilet, et les plus exigeants recommandent un remplacement systématique après une chute.
  • Un gilet airbag doit être entretenu et stocké correctement.
    Pour ceux qui utilisent des cartouches de gaz CO2 (dioxyde de carbone), la cartouche est donnée pour une garantie de cinq ans. Mais bien avant ça, en cas de stockage dans un milieu humide, des points de corrosion peuvent apparaître et altérer l’opercule. Les cartouches de CO2 sont en effet en acier, revêtu d’un léger film de zinc.
    De plus, la cartouche de gaz peut fuir et perdre en pression, ce qui va évidemment dégrader l’efficacité du gilet lors d’un déclenchement.
    Il faut vérifier, au moins une fois par an, le bon état de la cartouche en la dévissant. L’opercule doit être non percuté, la cartouche sans trace d’oxydation et le poids de celle-ci conforme à sa contenance : si le poids mesuré est inférieur à celui indiqué sur la cartouche (+/- 5 g), remplacer la cartouche.
    Il faut veiller à un stockage adapté : température ambiante de 15 à 25°C, dans un endroit sec, hors de portée de rongeurs, suspension sur un cintre… Les fabricants indiquent généralement les consignes à respecter dans leur notice.
    L’airbag ne passe ni en machine à laver, ni au séchage en tambour. Il convient de brosser son gilet avec une brosse à poils durs (légèrement humide) et de faire sécher son gilet sur cintre.
    Certains airbags électroniques nécessitent une inspection périodique avec retour en usine. Par exemple, chez Dainese, l’intervalle de contrôle est de trois ans.

C’est en raison de toutes ces risques de défaillance que la norme d’homologation des gilets airbag impose la présence d’une plaque dorsale homologuée EN 1621-2, qu’elle soit de niveau 1 ou 2.
Hélas, beaucoup d’équipementiers airbag n’implémentent qu’une dorsale de niveau 1 ! Alors qu’une plaque de niveau 2 ne coûte que 10 à 15 euros de plus…

A l’inverse, la présence massive d’électronique étant synonyme de risque accru de dysfonctionnement, quelques rares cas de déclenchements intempestifs ont été rapportés.

L’airbag peut ne pas se déclencher assez vite

La vitesse de déclenchement constitue un élément de performance fondamental pour un gilet airbag.

Sauf que…
Le fonctionnement d’un airbag se fait en cinq étapes :

  1. la détection de la collision,
  2. le déclenchement (début du gonflage),
  3. le déploiement (gonflage complet),
  4. l’amortissement
  5. et le dégonflage.

Les commerciaux des fabricants communiquent beaucoup sur le délai de déclenchement, qui intervient après la détection de la collision ou de la chute, bref de ce qui doit déclencher le gonflage de l’airbag.

Il est convenu de dire qu’il doit être de 100 ms (millisecondes) maximum.
En effet, en cas de collision d’une moto avec un objet (voiture ou mobilier urbain) à 60 km/h, le corps du motard rencontre un obstacle 90 ms après l’impact initial.

Ils sont moins diserts sur le temps de déploiement, celui qui compte vraiment pour votre sécurité puisque ce n’est qu’à partir du moment où le gilet est pleinement gonflé qu’il vous protège réellement.
Ce temps comprend le temps de détection (nécessaire au système avant de décider d’agir), le temps de déclenchement (requis pour actionner le gonflage) et le temps nécessaire au gonflage complet.
La norme prEN 1621-4 (encore non finalisée, voir plus bas) définit ainsi un temps maximal de déploiement qui doit être inférieur à 200 ms.
Résultat : à 130 km/h,  l’impact peut survenir avant le déploiement complet de l’airbag de protection.

On considère que, pour protéger efficacement du choc initial, l’airbag doit être complètement déployé entre 80 et 100 ms.
Sur ce point, seuls les gilets autonomes répondent à cette exigence.

Mais parler de vitesse de déclenchement sans parler du volume à gonfler n’a pas de sens : gonfler un faible volume sera toujours plus rapide que gonfler un volume important.
Le volume gonflable définit à la fois la surface couverte et l’épaisseur du coussin gonflable. Il est évident que plus il est important, mieux vous serez protégé. Le minimum exigible est de 12 litres, une bonne fourchette se situe entre 15 et 25 litres. Certains ont pu aller jusque 40, voire 60 litres, ce qui pénalisait alors la vitesse de déploiement.
La protection apportée sera toujours un compromis entre vitesse et volume…
La tendance actuelle est un volume moindre (entre 12 et 20 litres), mais gonflé le plus rapidement possible.

L’airbag peut ne pas vous convenir

Une contre-indication peut arriver avec des corpulences non compatibles avec les grilles de tailles habituelles, surtout avec les gilets externes qui se portent par-dessus la veste.

Le gonflement brutal du gilet va fortement comprimer le tronc.
Il faut éviter tout objet dur et/ou pointu qui pourrait vous blesser et qui serait placé entre le gilet et votre corps. Cela veut dire pas de téléphone portable en poche intérieure, pas de trousseau de clefs sous le gilet, pas de couteau… Juste un portefeuille (pas trop épais) et les papiers de la moto.

Du coup, un gilet airbag ne comporte pas de poches. Cela se comprend aisément pour l’absence de poche intérieure, en raison des contraintes que je viens d’exposer.
On pourrait se dire que les fabricants auraient pu équiper leurs produits d’une ou deux poches extérieures. Mais le risque est trop grand que le contenu des poches abîme, voire perce, le gilet.

Pour les mêmes raisons, un gilet airbag peut ne pas convenir aux femmes à forte poitrine. D’autant plus que pour le moment, les fabricants d’airbag ne proposent pas de version féminine de leurs produits.
Seul Dainese a annoncé pour 2019 une édition femme de son système D-Air.

Avec un gilet filaire, la traction de déclenchement étant de 20 à 35 kg, certains petits gabarits (enfants, adolescents, femmes très minces) pourraient ne pas opposer de résistance suffisante pour déclencher le percuteur.

Dans certaines situations telle que la grossesse, le gilet gonflable peut ne pas être recommandé… tout comme la pratique de la moto.

L’airbag peut ne pas convenir à votre équipement

Avant toute chose, assurez-vous bien de la compatibilité entre le gilet airbag que vous visez et votre équipement.
Comme pour un casque, il faut impérativement essayer, et de préférence en situation, sur la moto !

La majeure partie des fabricants de gilets internes (surtout Alpinestars et Dainese) proposent des gilets qui ne sont compatibles qu’avec leurs propres blousons et vestes – et encore, pas tous !
Idem pour les équipementiers partenaires (comme BMW avec Alpinestars).

Même avec un gilet interne « universel », encore faut-il que vos équipements pré-existants permettent non seulement de les enfiler, mais ne gênent pas leur gonflement ! Si vous êtes déjà très « juste » dans votre blouson ou que vous aimez les blousons de cuir bien ajustés, cela peut poser souci.

Les gilets externes, filaires ou autonomes, ne posent généralement pas de problème de compatibilité. Mais le port d’un gilet airbag impose de ne pas gêner son gonflement : les sacs à dos sont donc à proscrire.

Dans tous les cas, un gilet airbag constitue une couche supplémentaire, souvent peu respirante.
Le port d’un gilet tient chaud, surtout en été : il se place sur le tronc et les poches gonflables (totalement imperméables à l’air, par définition) viennent obturer (par au dessus ou en dessous) les aérations des blousons ventilés.
Seule solution, porter encore en plus un gilet rafraîchissant !

Certains motards sont tentés par le gilet airbag externe à haute visibilité, en général de couleur jaune fluo.
Le souci est alors l’entretien du gilet, exposé en première ligne à la pollution, aux poussières, à la saleté des trajets quotidiens au milieu des fumées d’échappement et des micro-particules en suspension dans l’air. Et comme le jaune fluo est particulièrement salissant et que le gilet ne passe pas en machine… bon courage pour le nettoyer !

Bref…

Il faut rester conscient des limites et des contraintes d’un gilet airbag à moto !

Mais on peut affirmer que, dans la grande majorité des cas, le gilet airbag contribue à réduire les conséquences possibles d’une chute : cet équipement supplémentaire est capable de transformer un accident grave en accident léger, et un accident mortel en accident grave.

Il sera toujours possible de trouver des exemples de situation où le casque n’a servi absolument à rien, où la dorsale ne protège pas, où l’airbag n’a pas pleinement protégé, qu’il semble parfois préférable de mourir que d’accepter certaines séquelles gravement handicapantes, etc.

Néanmoins, un gilet de protection gonflable reste une protection à recommander, toujours en complément des équipements habituels.

Comme le dit un de mes amis motards et spécialiste de sécurité industrielle :

Attention à la promesse de sécurité absolue qui vaudrait tous les sacrifices !
Un excès de technologie multiplie aussi les sources de panne ou de contre-performance : 

  • batterie et électronique non tropicalisée, étanchéité absente,
  • algorithme qui fait ses choix de compromis sans embrasser tous types de pratique moto,
  • connectique non redondante,
  • poche étanche gonflable, souple et fine, mais qui doit rester gonflée « un certain temps »
  • appli sur le smartphone qui ne doit jamais être déchargé et dont le Wifi ou le Bluetooth ne sont pas toujours assez fiables pour des applications de sécurité critique.

En cas de panne, c’est le risque d’aller au tapis avec finalement une simple dorsale de niveau 1, juste payée plus cher.

Il n’en reste pas moins vrai que dans nombre de cas « favorables »,
l’airbag constituera une très bonne protection… si tout va bien !

Conclusion : si vous en avez les moyens financiers, ce produit est tout sauf un mauvais choix !

Ce sera évidemment mieux qu’une absence de protection, comme c’est encore trop souvent le cas chez de nombreux motards.

En plus, vous pourrez toujours tenter de le revendre d’occasion par la suite pour profiter de ses successeurs, à des tarifs encore plus adaptés au plus grand nombre…

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Les règles en vigueur : normes et règlements

En l’état actuel des choses, la norme européenne d’homologation technique des systèmes airbags moto, appelée EN 1621-4, n’existe pas encore officiellement.

Pour l’instant, rien ne définit clairement les contraintes techniques à respecter pour un gilet airbag.

Cela ne veut pas dire que les airbags disponibles sur le marché ne sont pas « conformes » à certaines règles.

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La certification CE

Un airbag moto est un EPI (Equipement de Protection Individuelle).
A ce titre, il doit répondre aux exigences de la directive européenne 89/686 sur les EPI qui permet l’obtention du label CE.

Pour se dire homologués CE, les différents fabricants ont recours à une homologation « à dire d’expert » : ils font appel à des laboratoires (plus ou moins indépendants) afin d’obtenir un marquage CE (marquage de conformité aux exigences de la directive EPI).

Si vous voulez en savoir plus sur les aspects techniques de certification d’un gilet airbag, je vous conseille cet article du site L’Equipement.fr.

Par ailleurs, attention à un point !

Le label CE ne signifie pas du tout que le produit ait été fabriqué dans l’Union Européenne.
Le marquage CE (conformité d’un produit à une homologation délivrée par un pays de l’UE) n’est pas l’équivalent du sigle CE (China Export), qui signifie que le produit a été fabriqué en Chine (Made in China ou Made in PRC).

Pour différencier les deux marquages, une observation attentive s’impose : le marquage européen s’inscrit dans 2 cercles assez distants et la barre centrale du E est en léger retrait par rapport aux barres supérieures et inférieures du E. Le logo CE chinois est différent, les 2 lettres C et E sont plus proches et les barres du E sont toutes alignées.

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Le règlement européen

La directive 89/686/CEE qui régit le label CE est remplacée depuis avril 2018 par un règlement européen « relatif aux équipements de protection individuelle ».

Consultable ici.

Pas de grand changement : le règlement 2016/425 du 9 mars 2016 actualise les dispositions de la directive 89/686/CEE sur les EPI, qui datait de 1989.
Comme tout règlement, il s’applique intégralement et directement à chaque pays membre, sans transposition par un texte de droit français, sauf en matière de sanctions applicables aux violations du règlement.

Problème…

Ce marquage atteste d’une seule chose : la conformité du gilet à la directive européenne n° 89/686/CEE, qui certifie que l’équipement est bien un équipement de protection individuelle (EPI).
Il indique que le gilet est vendu après avoir réussi une série de tests de certification et que le fabricant s’engage à contrôler que ses produits restent conforme à ce niveau de qualité.
Rien de plus. Ce n’est pas une norme de qualité, juste une qualification technique.

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La classification SRA

L’association SRA (Sécurité et réparation automobiles), qui travaille avec les assureurs français, a mis au point un protocole d’essai, avec à la clef un classement de 1 à 5 étoiles.

Consultable ici.

Le classement SRA est important car il vous garantit un remboursement par votre assurance en cas de chute et une protection minimale, la poche gonflable étant normée.
En effet, un airbag ne protégeant pas les cervicales ne peut pas obtenir le label SRA.

Inconvénients :

  1. Ce protocole de test est strictement franco-français.
  2. Tous les modèles sur le marché ne sont pas testés de façon systématique.
  3. Les airbags de troisième génération rendent nécessaire d’établir un nouveau protocole de classification.

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La norme EN 1621-4

La norme européenne EN 1621-4, relative aux protecteurs gonflables pour motocyclistes, fixe depuis 2013 des seuils minimaux en termes d’absorption d’impact et de temps de déploiement.

Texte consultable ici.

Elle spécifie le niveau minimal de protection, le temps de déploiement minimal d’un coussin gonflable et la protection minimale que les protecteurs pour motocyclistes portés par des conducteurs doivent fournir.
La norme européenne EN 1621-4:2013 contient les exigences relatives à la performance du système lors d’un accident et les détails relatifs aux méthodes d’essai, ainsi que les exigences relatives au dimensionnement, à l’ergonomie, à l’innocuité, à l’étiquetage et à la fourniture d’informations.

Mais…

  1. Elle se heurte à une méthodologie difficile à définir concernant les protocoles de tests en fonction des différentes technologies d’airbags moto.
  2. Elle n’est pas harmonisée à l’échelle européenne, ce qui signifie qu’elle n’a aucune primauté.
  3. Elle concerne les exigences et les méthodes d’essai relatives aux protecteurs gonflables à déclenchement mécanique pour conducteurs de motocycles.
    Les protecteurs gonflables sans déclenchement mécanique ne sont pas traités dans la norme.

Cette norme donne un temps maximal de déploiement à respecter de l’ordre de 200 millisecondes. Bien trop long quand on sait aujourd’hui qu’il doit impérativement être inférieur à 100 ms.
Des essais au laboratoire de l’ADAC ont montré que le seuil de déploiement devait être inférieur à 50 ms pour une efficacité optimale !

Les taux minimaux d’absorption de choc exigés sont les mêmes que pour les dorsales : 9 kN pour le niveau 1 et 18 kN pour le niveau 2.
Alors qu’on était en droit d’espérer que le gilet airbag protège justement mieux qu’une plaque dorsale rigide !

Du coup, ces critères désuets sont d’ores et déjà dépassés par l’ensemble des airbags présents sur le marché.
Dans son état actuel, la norme tire le marché vers le bas, et non vers le haut..

Conclusion

Il est primordial de vérifier que le produit que vous visez comporte à la fois le label CE et le label SRA.
C’est le minimum exigible.

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L’attitude des assureurs

Sur le principe, tous les assureurs moto s’affichent favorables au gilet airbag motard.
Dans la mesure où la couverture assurancielle du risque moto est structurellement déficitaire, principalement en raison des coûts liés à l’indemnisation des dommages corporels, un assureur ne peut qu’approuver un moyen de réduire lesdits dommages corporels – ce qui est la fonction essentielle de l’airbag.
Sauf que dans les faits, ce soutien s’exprime de façon très… variable.

La compagnie Axa, à travers sa filiale moto Club-14, a été une des premières à promouvoir l’usage du gilet airbag par ses clients motards.
Mais plutôt que de fournir une incitation financière à l’achat, elle a préféré proposer (en cas de port d’un airbag) le doublement du plafond d’indemnisation des dommages corporels.
Plutôt paradoxal, puisque le gilet est justement censé diminuer ces dommages corporels !

De même, le groupe Allianz, à travers sa filiale moto April, a amélioré sa garantie conducteur en 2019, en portant son plafond à 600.000 euros en cas de dommages corporels (en formule Premium à 10 euros par mois) et en doublant les capitaux d’indemnisation (soit jusque 1,2 million) si le conducteur est équipé d’un airbag agréé.
Là encore, on comprend mal la logique puisque cette indemnisation n’intervient qu’à partir de 15% de taux d’invalidité et que l’airbag est là pour réduire ces dommages corporels…

En 2020, le « soutien » des assureurs au gilet airbag moto se manifeste par la signature d’un « Plan airbag » initié par la Délégation à la Sécurité Routière, par lequel la Fédération Française de l’Assurance et son satellite Association Attitude Prévention (qui collecte auprès des assureurs et mutuelles les fonds destinés à la prévention des sinistres) s’engagent à financer les actions du Groupement des Professionnels de l’Airbag Moto (GPAM) pour l’information du public motard.

Pratique, puisque les assureurs peuvent afficher qu’ils font « quelque chose » sans rien payer en plus : les actions sont financées par une cotisation de 0,5% sur chaque contrat… donc par les assurés !

Aide à l’achat

A ma connaissance et à l’heure actuelle, deux assureurs aident  financièrement les motards à acheter un gilet airbag.

La Mutuelle des Motards, dans le cadre d’un partenariat exclusif avec In&motion, propose deux dispositifs pour l’achat d’un gilet à technologie In&motion (de marque Ixon, Klim, Held, Furygan…) :

  • prise en charge complète de la première année d’abonnement mensuel (soit 120 euros de remise), mais seulement pour les sociétaires âgés de moins de 25 ans ou titulaires d’un permis A2 de moins de deux ans ;
  • prise en charge à 50% de la première année d’abonnement mensuel (soit 60 euros de remise) pour les autres assurés, mais seulement dans le cadre d’une offre spéciale, valable du 16 septembre au 16 novembre 2019.

La mutuelle MACIF propose un dispositif comparable en offrant à ses assurés de prendre en charge une partie du boîtier ou de l’abonnement, en cas d’achat d’un gilet à technologie In&motion.
Concrètement, vous pouvez bénéficier au choix de :

  • la box In&motion au tarif de 199 euros au lieu de 399 euros,
  • -50% la première année sur l’offre locative à 120 euros.

Indemnisation en cas de dommages ou vol

La moindre des choses consiste à permettre au motard de retrouver un gilet airbag opérationnel après un déclenchement sur un sinistre, et donc de couvrir les dommages matériels sur cet équipement.
La garantie des équipements de protection est l’une des grandes tendances actuelles : en plus du casque, la plupart des contrats garantissent les gants (obligatoires depuis 2016) et le gilet airbag.

Oui mais… avec ou sans vétusté ? Avec ou sans franchise ?

La garantie équipement, incluse dès la formule de base du contrat standard de la Mutuelle des Motards (avec un plafond à 1.000 euros, jusque 2.000 € en option payante), couvre sans vétusté ni franchise le casque et le gilet avec airbag (cartouche de gaz et dispositif de déclenchement inclus).
En cas d’accident, ces deux équipements sont remboursés à leur valeur d’achat sur présentation d’une facture d’achat ou, en l’absence de facture, avec un minimum de 110 € pour le casque et 150 € pour le gilet airbag.

La MAIF (et Filia-MAIF) rembourse également le casque en valeur à neuf, sans franchise ni vétusté.

A la MACIF, le casque, les gants homologués CE et le gilet airbag agréé SRA de moins de 10 ans, du conducteur et des passagers, sont indemnisés s’ils sont dérobés ou endommagés en même temps que le véhicule… mais dans les mêmes conditions que le véhicule, donc avec vétusté.

Que fait votre assureur ?
Lisez les conditions particulières de votre contrat pour savoir s’il applique une franchise (en valeur absolue ou en pourcentage) en cas de dommage à votre équipement et surtout une vétusté (en général de 20% par an).

Les conditions d’indemnisation sont-elles valables quel que soit l’âge du gilet airbag ?
Certains assureurs mettent une limite d’ancienneté à dix ans.

Sont-elles valables pour le gilet du conducteur et du passager ? Ou seulement pour un seul gilet ?

Sont-elles valables une seule fois par an ? Ou plusieurs fois ?

La question doit se poser dans trois situations :

  1. en cas de sinistre avec dommages corporels (accident, chute) ;
  2. en cas de vol du véhicule dans son entier (avec le gilet dans les bagages) ;
  3. en cas de vol avec effraction du contenu des bagages (sans vol du véhicule dans son entier).

 * * *

Témoignages

Quelques témoignages envoyés par des motards, qui m’ont été transmis par le chargé de mission national pour les deux-roues motorisés :

Installé depuis deux mois sur ma GPZ500, je l’ai éprouvé le 14/09 dernier. Je me trouvais sur l’autoroute A1 à la hauteur de la sortie du tunnel de l’aéroport Charles de Gaulle un matin de nuit (vers 7h00). La voiture qui me précédait à brusquement freiné sans raison apparente. De là : freinage d’urgence. La distance de sécurité m’évite le choc mais pas la chute à plus de 100 km/h. Étincelles, bruit de TGV, glissade interminable sur le bitume, je profite de mon élan pour me relever et me glisser derrière le parapet en béton au centre, la moto gît au milieu de l’autoroute mais je suis en sécurité.

Bilan : j’ai une main ouverte (le gant en cuir à fondu), contusions multiples aux jambes, manteau complètement détruit au coude (la coque est sortie), mais le plus dingue reste à suivre. Le casque n’a pas touché le sol, le gilet airbag est encore gonflé quand je me relève et je comprends rapidement qu’il m’a maintenu l’axe tête/ cou/tronc droit, d’où l’absence de contact du casque avec le sol.

Sapeur-Pompier de formation, je prends alors pleinement conscience de son rôle dans ma chute. Je suis rapidement secouru par les pompiers qui découvrent, impressionnés, le système airbag. Il est abîmé par l’abrasion mais a joué pleinement son rôle, je n’ai pas eu une seule douleur au dos ni aux cervicales, aucune torsion musculaire. Pendant ma chute, le temps parait très long mais je me suis dit : « ouf, l’airbag… ça va bien se passer », on se sent dans un cocon !

Merci encore à vous, je suis prêt à vous soutenir pour vos démarche de prévention et je vante volontiers les mérites de cet équipement. Je serai très heureux que vous publiiez mon témoignage pour qu’il serve à d’autres utilisateurs éventuels.

* * *

soirée du 12 Octobre
Je rentre de chez ma copine, il est minuit, par la rue Didot, 14eme arrondissement. J’avais toutes les protections adéquates : bottes, veste, pantalon, gants et… mon airbag. J’arrive à 200 mètres de chez moi. Je roulais tranquille (30-40 Km/h) en me demandant sur quel trottoir j’allais me garer. J’arrive à la hauteur d’une voiture qui roule sur sa file, moi dans la mienne. Et là, patatra, l’automobiliste veut tourner à gauche (il est à droite…). Il ne me voit pas. Bref, il m’envoie valdinguer dans une voiture garée là.

Pas eu le temps de réagir malgré la faible vitesse de nos deux véhicules. Je ne me souviens pas des quelques secondes après l’éjection. Mon seul souvenir est de me retrouver par terre, allongé le long de l’auto. Je me suis relevé de suite et ai seulement ressenti une gêne à l’inspiration. Je baisse la tête et constate que mon Airbag a très bien fonctionné ! Il couvre mon dos entier, des fesses à la nuque et protège bien mon torse.

Après constatation, il ne reste rien de la GTR1400. L’avant est complètement détruit ce qui prouve la violence du choc malgré la faible vitesse. Je n’ai eu absolument aucune séquelle et je pense sincèrement que ce n’est pas qu’une question de chance. Si je n’avais pas eu mon Airbag, j’aurais très certainement fait un tour aux urgences.

Depuis, je ne le quitte plus, qu’il pleuve, qu’il fasse beau, de nuit ou de jour ! Il m’a sauvé la vie une fois. Maintenant, je lui fais une entière confiance et m’apprête à en acheter un deuxième pour ma compagne ! Si ce témoignage peut vous persuader de vous en équiper…. 400 euros, ce n’est pas le prix de la vie !

* * *

 J’ai acheté voila deux mois un de vos gilets air-bag car vu mon expérience de 37 ans de pratique moto et après deux accidents assez graves, je suis maintenant très sensibilisé à la protection en moto. Dimanche dernier lors d’une balade, j’ai été victime d’une violente sortie de route puis éjecté dans un petit ravin sur le bas coté. Si je n’avais pas eu le gilet, je ne pourrais pas vous écrire ce message.

A l’heure qu’il est, je n’ai que de petites contusions à l’épaule et à la hanche. Le gilet a parfaitement joué son rôle et d’ailleurs vu les traces d’impact sur le gilet, j’aurais certainement eu des lésions plus graves sans cette protection. Je suis un motard heureux et intact.

* * *

Le 23/7, première belle journée ensoleillée, je prends mon T Max pour aller travailler et … une idée farfelue me traverse l’esprit : « il fait beau, il fait chaud, est ce que je mets ma veste et mon gilet airbag ?  » Le bon sens motard prend le dessus et je pars équipé de ma veste et de mon gilet. 

10 minutes plus tard à l’abord d’un carrefour réputé dangereux (croisement de plusieurs routes et rails de tram à traverser), je ralentis fortement et je me fais percuter de plein fouet par l’arrière par une voiture dont le conducteur ne regardait pas devant soi ou qui a tout simplement oublié de freiner. Le TMax  atterrit 5m plus loin sur les rails et je suis projeté sur le côté de la moto par le Top Case. C’est seulement en me relevant et en reprenant mes esprits que j’ai remarqué que l’airbag était gonflé et que c’était lui qui m’avait protégé du choc. Résultat, après avoir été percuté par l’arrière par une voiture en accélération à environ 40 km/h : uniquement des dégâts matériels et quelques courbatures le lendemain, pas pire qu’après une mauvaise nuit de sommeil. 

 * * *

507 thoughts on “Réflexions sur le gilet airbag moto”
  1. Bonjour,
    Pour information, le dernier gilet Furygan In&Motion comporte une dorsale CE 1621-2 niveau 2 et des poches pour les protections 3DO des cotes.
    Donc même en cas de non déploiement de l’airbag, on conserve un bon niveau de protection, surtout que la coupe pres du corps du gilet permet de s’assurer que les protections restent à leur place.
    Plus généralement, comme d’autres, j’ai du mal à entendre l’argument financier quand on voit l’investissement d’accessoires esthétiques fait sur beaucoup de moto: Rouler en tshirt sur un tréteau avec un Akrapovic, c’est quand même navrant… (surtout que des bons freins ou des bons amortos seraient souvent plus utiles si vraiment on refuse d’investir dans sa propre protection…)

    1. Salut Pierre-Yves, je t’ai reconnu !
      Entièrement d’accord avec toi. Une petite remarque, cependant : le matériau dont tu parles est le D3O, et non le 3DO.
      Bonne route à toi sur ta Tuono 660.
      Philippe.

  2. Bonjour,
    je viens d’acquérir pour mon fils, ma femme et moi même 3 gilet air bags 1ere génération. Ils sont équipés de dorsale Niv2.
    Les dorsales des blouson et veste doivent elles être maintenues dans le vêtement ?
    La dorsale du gilet vient elle en remplacement de celle du blouson ?
    Merci de votre réponse.

      1. Ben non !
        Non à la première, on peut enlever les dorsales des blousons ou vestes.
        Oui à la seconde, les dorsales des airbags, de niveau 2 remplacent celles des blousons/vestes.

  3. Je vais sans doute être à contre courant, mais on frôle l’hystérie quand même avec les équipements moto… Si l’on cherche le zéro risque, restez dans votre canapé (quoique les accidents domestiques sont très nombreux également). On a le casque, les gants déjà obligatoires. Puis ça sera le pantalon, le blouson, les chaussures et le tout homologué bien cher! Puis l’airbag et l’airbag de jambes (je ne connaissais pas), puis le tout fluo rétroréflechissant, puis un gyrophare intégré au casque, etc, etc…

    Vous allez me dire « toi, tu n’as jamais eu d’accident pour dire cela ». Mais si, j’ai déjà eu 2 très gros accidents impliquants de nombreux mois pour me rétablir. Ca fait 20 ans que je roule en moto toute l’année (je dois faire dans le 20-30000km par an), je n’ai même jamais eu de voiture. Mais la moto c’est aussi le synonyme de liberté, pas de sécurité, ni de protection!

    Ajoutons à cela la problématique du gilet airbag. C’est lourd et chaud, on ne peut rien mettre dans ses poches et l’on ne peut pas mettre de sac à dos. C’est contraignant dans un usage courant. Et j’avoue que j’aime beaucoup les airbags à abonnement, sans déconner le mec qui a pondu cela est un génie du marketing! Non sérieux, y’a des gens qui paye 100€ d’abonnement par an pour faire de la bécane en juillet et en août???

    1. Hello Greg, sans parler d’être a contre courant, il faut etre conscient que l’airbag va se généraliser de plus en plus et finira surement par etre inclus dans cette liste « incomplete » du casque et gants, nos voisins allemands on des decennies d’avance sur nous de ce coté la.

      Concernant le prix c’est un autre débat, coté gouvernement la TVA devrait être a 5,5% pour ces équipements, ils devraient encourager les assurances a participer à certains coûts d’équipement… certains n’hésitent pas a mettre 1000 ou 2000€ dans une ligne d’échappement, un sabot et autres babioles anodisées, mais viennent pigner quand il s’agit de mettre plus de 50€ dans de l’équipement de protection individuelle.

      et pour finir sur l’airbag, ils ont beaucoup changé, ceux qui se portent sous le blouson sont très lègers (pas besoin de les renforcer contre l’abrasion), certes un peu plus chauds, mais pas beaucoup plus qu’une dorsale à bretelles ou qu’un vetement cuir ou textile.
      Avec ces modeles l’argument des poches est invalide, et certains (le ixon in&motion et le furygan) accèptent les sac a dos si les bretelles ne sont pas trop serrées.
      L’abonnement correspond a un LOA : tu peux « louer » le boitier pendant 3 ans et payer le rachat a la fin, ou l’acheter directement 399€ (en plus de l’airbag) et payer en gros 800€ immédiatement, ce qui est globalement proche de tout ce qui se fait en airbag autonomes.
      Tu peux aussi acheter l’airbag et louer le boitier quand tu en as besoin, au mois, donc potentiellement, 2 mois par an (et tu résilies en renvoyant le boitier chez le fournisseur).
      L’interet du LOA étant de lisser le cout et d’étendre sa garantie au dela des 2 ans, ou de ne payer que ce qu’on consomme vraiment, donc oui, c’est plutot malin ! et ceux qui ne sont pas a 12€ près par mois s’en tapent.

      Les équipements EPI ne rendront personne immortel ou invulnérable, mais ils peuvent transformer les blessures graves en blessures légères, les blessures légères en quelques bleus voire en rien du tout, mais ne sauveront pas forcément la vie selon le type d’impact.
      Je roule depuis 31 ans, j’ai connu l’époque du casque sur le coude, de rouler en tshirt jean basket, et j’ai aussi eu des crash dont un tres grave, et heureusement pour moi tres bien équipé : sans cet équipement qui n’était pas obligatoire à l’époque j’aurais perdu une jambe et une main.
      D’autres roulent en tshirt depuis 40 ans et n’ont jamais connu la moindre chute, chacun son histoire et chacun son point de vue.

      1. Merci de confirmer ce que je pense… Vous pensez que des systèmes tels que les gilets airbag vont devenir obligatoire. C’est bien ce qui me fait chier! On finira par faire de la moto avec une armure (homologuée et obligatoire) rétroréfléchissante sur le dos… Très peu pour moi, roulant toute l’année, le confort prime sur la sécurité.

        Et parlons des Allemands. Les équipements obligatoires lourds et chaud ne sont pas trop emmerdant pour eux car ce n’est pas un pays vraiment chaud. Avant j’habitais le Nord-Est, je roulais bien plus souvent équipé. J’ai habité la Réunion et maintenant que j’habite le Sud-Ouest porter des équipements chaud c’est une purge. Comment arriver les fringues trempées de sueur au boulot?

        Mais je suis quand même surpris de lire que louer des équipements de protection (ou payer un bras d’un coup) ça ne vous choque pas. Donc 400€ de casque, 100€ de gants, 500€ de blouson, 200€ de bottes, 200€ de pantalon et (juste) 800€ d’airbag. 2200€ d’équipements. Pis si vous roulez l’hiver aussi, faut ajouter un blouson hiver 500€, des bottes hiver 200€, un pantalon hiver 200€, des gants hiver 200€… Soit 2800€ d’équipements (et j’en oublie)! Le prix d’une bécane d’occasion… Les commerciaux en équipements l’ont bien compris, les motards d’aujourd’hui sont devenus des vaches à lait. On nous vend de la sécurité et les gens achètent, ils seraient cons de ne pas en profiter!

        J’ai été victime de deux accidents en bécane, le premier en 2001, un mec bourré a grillé un stop. Il m’a valu 7 jours de coma et 13 opérations aux jambes, 2 ans de rééducation pour réapprendre à marcher. Et le deuxième en 2015, une épaule, un coude, un poignet et une cheville cassée. Une mémé de 70 ans qui roulait sans assurance et qui a fait un délit de fuite après m’avoir percuté. Donc, la problématique des accidents, je pense bien la connaître. Mais malgré ça, la sécurité est une affaire individuelle! Vous avez peur des accidents, peur pour votre vie, protégez vous… Mais n’obligez pas les autres…

        Je refuse de vivre dans ce monde tout sécuritaire! Je vais continuer à rouler en casque jet (non homologué), avec les bras à l’air durant l’été (d’ailleurs une tenue plus légère incite à rouler cool, voir très cool)!

        Je me souviens d’ailleurs d’un mec une fois en hypersport qui arrive super vite et s’arrête à côté de moi à un feu. Il était full cuir et casque intégral en faisant un barouf d’enfer. Il me regarde et il me sort « pas de cuir, c’est pas bien » et il repart comme un con. Révélateur de notre monde… On roule comme un débile en mettant les autres en danger, mais on se protège.

        Et je termine en rappelant que vivre c’est mourir… Vous voulez vous protéger à tout prix pour vivre quelques années de plus, c’est bien pour vous! Mais je revendique ma liberté, je veux faire de la moto comme bon me semble, je veux fumer des cigares, manger de la viande rouge, boire mon whisky préféré, quitte à me choper un cancer!

        1. Bonjour à tous,
          Pourrais-tu nous dire grosso modo combien ont coûté les 13 opérations et les 2 ans de rééducation ?
          C’est pour comparer avec les 2200 euros d’équipements. Parce que la sécurité est peut-être une affaire individuelle mais le paiement des soins en cas d’accident c’est la sécu, les assurances… donc un peu tout le monde non ?

        2. l’état imposera probablement un jour les équipements EPI comme les bottes ou chaussures avec protection de malléole, les blousons et pantalons viendront surement s’ajouter à la liste un jour, mais pas forcément par le canal de l’état, ca pourrait venir des assureurs : refus d’assurer certains types de motos ou application d’une franchise dissuasive en cas d’accident non équipé.
          Au dela de la liberté individuelle, ce qu’il faut garder en tête c’est que les dommages corporels et matériels ont un coût, et ces coûts sont assumés et répartis entre les citoyens, via les cotisations salariales et les adhésions aux assurances. Les bons conducteurs paient pour les mauvais, et les très mauvais finissent éjectés et blacklistés quand ils ont un profil accidentogène élevé.
          13 opérations et 2 ans de rééducation j’ai une vague idée de ce que ca représente en terme personnel, mais on est a des années lumières en terme de coût du simple investissement sur de l’équipement de protection, qui aurait pu (ou pas) réduire les dégats corporels, les séquelles, et les dépenses colossales dans le système de santé.
          A titre de comparaison, avant les skieurs qui allaient profiter de la « liberté » en hors piste étaient secourus gratuitement, ca faisait partie du protocole de services de l’état et de la sécurité civile ; il y a eu des abus, des dépenses énormes et un moment quelqu’un a dit « stop » : bilan, si tu te vautres en hors piste et que tu dois etre rappatrié en hélico, tu te ramasses une petite facture bonus de 6 à 8K€.
          Un jour on aura ce genre de pénalités à la con parce que les motards coûtent trop cher quand ils ont un accident. On est dans le collimateur de beaucoup trop de gens qui ont de l’influence et qui n’ont qu’une vue biaisée de la réalité. Bruit, pollution, vitesse, conduite dangereuse, mortalité, accidents, … c’est ce qu’ils vont exploiter à chaque fois pour faire passer des lois punitives et liberticides.
          Depuis le temps que tu roules j’imagine que tu as bien compris que notre beau pays n’investira JAMAIS un centime dans la sécurisation des routes, glissières de sécurité et compagnie, ils vont surtout chercher à se débarrasser des mauvais élèves.

          Pour en revenir à l’argent, ca te choque qu’on paie pour un casque, des gants, blouson, bottes, pantalon, airbag, mais pas qu’on dépense 2000€ dans une ligne akrapovich qui va faire chier tout le voisinage a 2km à la ronde ?
          L’équipement c’est surtout du bon sens, et tu peux largement avoir le meme blouson et pantalon qui font été et hiver (doublures chaudes et étanches amovibles) ; la ou les équipementiers se gavent c’est les fanboys de marques qui vont changer tous les ans pour avoir le modele fraichement sorti, ou qui vont tout changer pour rester assortis à leur moto… bah ouais, la moto est bleue maintenant on peut pas garder un blouson avec du rouge !

          bref, sois prudent l’ami, le plus important c’est de vivre, de bien vivre et de se faire plaisir : pour le moment rien ne t’interdit de rouler en tongs short et tshirt, je ne suis pas un ayatollah de la sécurité, mais quand on me demande conseil, je donne les réponses que j’ai indiquées dans mes posts ici, chacun en fait ce qu’il veut.
          Par contre, sans souhaiter aucun mal a personne, quand je vois les messages sur certains réseaux sociaux ou les gens viennent pleurer parce qu’ils ont des pizza et brulures partout, je ne les plains pas, ils ont fait leur choix, qu’ils l’assument.
          Ces mêmes personnes iront prêcher pour l’équipement après, certains écouteront, d’autres s’en foutront car ca n’arrive qu’aux autres, et c’est une suite sans fin.

          On n’est pas la pour ce genre de débat en tout cas, ni pour imposer aux gens une facon de dépenser leur argent, mais bien pour les conseiller et exprimer nos avis, si ca peut en aider certain(e)s tant mieux, c’est tout 😉

          1. On parle toujours d’argent… Le sacro-saint pognon… Mais nous nous (les motards) assurons souvent cher pour pouvoir être couvert dans le cas d’un accident. En général tous risques pour nous couvrir nous et les autres. La sécu ne rentre que peu dans la prise en charge des victimes car elle se retourne justement contre les assurances pour les frais engagés. Les seuls cas où l’état met la main à la poche c’est le cas d’un motard, assuré au tiers qui est blessé dans un accident seul en cause. La sécu prendra en charge les frais médicaux, mais la personne ne pourra jamais prétendre à une indemnisation.

            Dans mon cas, mes accidents ont effectivement coûté aux Français, mais la faute revient plutôt aux conducteurs (l’un alcoolisé et l’autre sans assurance). Le fond de garantie a pris en charge les frais et se retournera contre les auteurs.

            Et, il n’y a que la moto qui coûte à l’état? Doit-on arrêter toutes les activités qui comportent un risque pour n’engendrer aucun frais? Arrêtons de manger de la viande rouge, le cancer du colon coûte à la société. Arrêtons de manger des produits sucrés, le diabète coûte à la société. Arrêtons de fumer, le cancer du poumon coûte à la société. Arrêtons de boire de l’alcool, les diverses pathologies et troubles coûtent à la société. Arrêtons les sports à risque (tir sportif, spéléologie, saut en parachute, escalade, ski, etc…), les blessures engendrées par ces sports coûtent à la société. On ne va pas se marrer dans ce futur monde ultra sécuritaire…

            Je préfèrerais que l’on m’oblige à souscrire une assurance prenant en compte certains risques particuliers. Vous souhaitez rouler en sans casque (à l’américaine) et en tee-shirt, c’est votre choix personnel concernant les conséquences corporelles. Vous prenez des risques, mais vous souscrivez une assurance+++ pour justement ne pas impacter la sacro-sainte société!

              1. Ah non, justement pour bien connaître le problème, c’est les assurances qui payent les frais de santé. La sécurité sociale se retourne contre elles afin de récupérer les sommes avancées…
                Dans mes deux accidents, les faits étant assez grave, nous avons été jusqu’au procès pénal concernant les infractions (alcoolémie, défaut d’assurance, blessures involontaires). Puis au procès civil. Et la sécurité sociale fait valoir son préjudice concernant les indemnisations au même titre que moi (la victime de l’accident).

                C’est bien pour cela que parler de la sécurité uniquement que par le coût, de d’argent ce n’est pas objectif. Et je réitère, je suis plus la liberté de choisir son niveau d’équipements, mais sans impacter l’ensemble des Français.

                Quand je vais aux USA, c’est ce qu’ils font… Tu peux rouler sans casque (dans certains états) mais tu te gaufres c’est pour ta gueule! T’es bien assuré, tant mieux. T’es mal assuré, bah t’es mal… T’avais qu’à prévoir! Mais au moins, il sont libre de leurs choix.

  4. Bonjour,
    Ca fait un moment déjà que je suis et lis (et relis) les articles de ce site. Je partage la même vision de la moto…
    Je viens juste rajouter une pierre à l’édifice. J’ai découvert il y a peu qu’une société française était en train de mettre au point un pantalon (plutôt un surpantalon) airbag, filaire.
    Je trouve l’idée intéressante surtout quand on lit les chiffres plus haut (prévalence des blessures aux jambes).
    Ca permettrait d’améliorer encore un peu plus la protection (avec un coût supplémentaire).
    Je suis le développement de près.
    Je m’interroge sur un point: déclenchement filaire (25kg pour déclencher), et perso je porte un gilet filaire (30kg pour déclencher). Faudrait-il 25+30=55kg pour déclencher les 2? ou j’ai faux? je simplifie en additionnant les 2 forces, mais je ne pense pas être loin.
    Et 55kg, ça commence à faire beaucoup, non?

    1. Les deux forces ne s’additionnent pas.
      Ce seuil de déclenchement, nécessitant une certaine force de traction, sert à éviter les déclenchements intempestifs, notamment quand l’utilisateur oublie de débrancher l’airbag avant de descendre de sa moto à l’arrêt.

      Personnellement, je reste très dubitatif sur ce sur-pantalon airbag.
      Primo, s’il s’agissait d’une vraie piste d’amélioration de la sécurité, elle aurait déjà été explorée par les principaux acteurs de l’airbag moto. Cela fait quand même 20 ans que Dainese et Alpinestars effectuent de la R&D dans ce domaine et dix ans qu’ils ont des concurrents actifs.
      Secundo, le marché n’est clairement pas mature pour ce type de produit. Il est déjà difficile de faire adopter le gilet airbag qui protège les organes vitaux. Quand on voit le faible taux d’équipement en pantalon moto, il est utopique de penser qu’on va arriver à faire porter un sur-pantalon airbag, à part à une toute petite minorité de motards, hélas trop faible pour sortir de la fabrication en petite série avec des coûts de production très élevés.
      Tertio, l’airbag à moto sert avant tout à protéger des chocs secondaires, des impacts reçus après une glissade ou une éjection. Or lors d’une chute, les jambes touchent tout de suite. C’est l’impact de la chute au sol qui cause les lésions aux membres inférieurs. Un équipement airbag n’aura pas le temps de détecter la chute et de se gonfler à temps.

      Si vous voulez vous protéger les jambes, commencez déjà par porter tout le temps un pantalon moto en matériau résistant à l’abrasion avec des coques homologuées aux genoux et aux hanches, voire au coccyx.
      Ce sera déjà très bien.

      1. Merci pour ce retour,
        En effet, marché de niche car si peu sont équipés d’un gilet airbag et bien équipé tout court. Et puis, je croise souvent des touristes en short et claquettes, alors l’idée d’un airbag aux jambes…
        Je possède un pantalon moto dédié, coupé pour monter haut dans le dos (zippé à ma veste), et bas aux chevilles (et large pour les bottes) en position assise. Ca donne un air de clown debout mais c’est sans importance pour moi. Les coupes ont progressé, il faudrait peut-être que je me mette à jour 🙂 Mais le mien est bon et pas abîmé.
        J’ai également des protections genoux (qui descendent juste au dessus des bottes) et un short avec protections hanches, fémurs et coccyx. Je préfère ça aux protections intégrées du pantalon qui peuvent tourner ou bouger selon sa position et qui couvrent moins.
        L’airbag pantalon était pour moi un plus.
        Concernant la R&D et la concurrence, je rejoint en fait le premier point: si les majors ne cherchent pas dans ce domaine, c’est peut-être parce que le retour sur investissement est encore faible: il faut d’abord convaincre la majorité à porter des équipements de protection conventionnels (dorsale, blouson, chaussures…), puis le gilet airbag et en dernier un pantalon airbag?
        Quand je vois autour de moi que je fais sourire avec mes bouchons d’oreille (merci à ce site de m’avoir sensibilisé sur cette protection), il y a encore de la marge.

    1. Bonjour,
      Je suis également impatient de connaître le CR de Fabien sur les 3 gilets airbag testés dont le e-Turtle.
      Il y a apparemment un 1er « test » sur : https://www.speedway.fr/pages/10-blog/12-equipements/30-tests/632-essai-gilet-airbag-helite-e-turtle.html
      Le capteur de fourche me paraît indispensable pour un déclenchement aussi rapide voire meilleur que la concurrence mais l’aspect esthétique risque d’en décourager certains…
      J’espère que l’organisme allemand ADAC le testera bientôt , ce qui devrait permettre de connaître précisément s’il est efficace lors d’accidents et de le situer face aux autres gilets testés l’été dernier par l’ADAC (smart jacket, in&motion et techair5 : https://www.adac.de/rund-ums-fahrzeug/tests/motorrad/motorrad-airbag-westen/ ).

      1. Il y a également deux tableaux comparatifs par Speedway qui me paraissent intéressants car donnant une vue immédiate des spéc. de tous les gilets électroniques comme par exemple les temps de gonflage et le volume des coussins. A confirmer lors d’essais par des organismes comme l’ADAC cité plus haut.
        Pour le temps de gonflage reporté pour le e-Turtle, il me paraît évident que c’est sans leur capteur de fourche, auquel cas il se déclencherait à priori « trop tard » (?) et en tous cas bien après les autres (cf. les 2 tableaux en bas de page) : https://www.speedway.fr/pages/10-blog/12-equipements/29-comparatifs/419-dossier-special-gilets-airbag-moto.html

      1. Super ! Merci Fabien !
        P.S. : et au fait ton projet de bouquin est-il toujours d’actualité (je suis intéressé d’autant plus que je faisais partie des contributeurs…) ?

  5. Une vidéo cool entre autres pour le look par-dessus le blouson de la Smart Jacket. L’utilisateur dit pouvoir également la porter sous son autre blouson (Revit). Il apprécie non seulement son look par-dessus son blouson Dainese mais également son confort et le fait qu’elle soit suffisamment aérée pour supporter l’été. Il explique que l’inscription sur internet est très simple et conclut qu’il ne regrette pas son achat et qu’il ne sortira plus sans la porter systématiquement.
    https://www.youtube.com/watch?v=G7eINKO_X1U&feature=emb_logo

    Par ailleurs, voici la réponse de Dainese à ces 3 questions :
    – Selon la presse, la Smart ne ne protège pas l’abdomen ?
    => SMART JACKET protège le dos et la poitrine. Etant donné que la poitrine est la zone la plus exposée lors d’un accident de voiture, nous avons essayé d’offrir une protection maximale sur cette zone spécifique (niveau 2).
    – Le test par l’organisme SRA est-il prévu ? (il y a déjà celui par ADAC qui donne la même note que celle de l’In&Motion et TechAir5)
    => L’organisme SRA n’est malheureusement pas encore assez connu en Italie. SMART JACKET est de toute façon certifiée selon un organisme italien, la DOLOMITICERT PROCEDURAL GUIDELINE:
    AIRBAG LEVEL 2 CHEST EN 1621-4 DC
    AIRBAG LEVEL 1 BACK EN 1621-4 CB
    DPI (2016/425)[/color]
    – Pour une utilisation par-dessus le blouson, quid de sa résistance à l’abrasion ?[/i]
    =>Le tissu de la SMART JACKET est certifié résistant aux abrasions et aux déchirures. En cas de glissade, le tissu et l’airbag D-air® protègent des abrasions et des éraflures dans les zones couvertes par la veste.

  6. Dossier intéressant (8-10 pages) sur les gilets airbag dans le MJ 2290 (22 oct.).
    Leurs gilets préférés : Tech Air5, Smart Jacket et In&Motion (mais ils n’ont pas testé le e-Turtle).

    Pour la smart ils indiquent comme protection : thorax, dos, épaules et cervicales,
    pour le In&Motion : thorax, abdomen, large couverture dos, cervicales et clavicules
    et pour le TechAir : thorax, abdomen, très large couverture dos, épaules et clavicules.

    Ce dossier fait également référence à l’organisme allemand ADAC dont les tests seraient parmi les plus fiables.
    Sur le site ADAC, on peut voir le cpte-rendu de leur test des gilets TechAir5, In&Motion et SmartJacket.
    Ils recommandent pour une meilleure efficacité d’ajouter des capteurs sur la moto puisqu’ils insistent sur l’importance du temps de déclenchement de l’airbag. C’est d’autant plus dommage qu’ils n’aient pas encore pu tester l’e-Turtle avec l’option capteur de fourche.

    Toujours sur le site ADAC, c’est nouveau en ce qui me concerne, il me semble qu’ils indiquent que la couverture au niveau du dos de la Smart Jacket serait plus importante que celle de l’In&Motion, photo à l’appui. (de gauche à droite : In&Motion, TechAir5 et Smart Jacket) :
    https://i48.servimg.com/u/f48/19/37/48/04/adac10.png

    Par contre, je crois que la Smart ne couvre pas l’abdomen, contrairement aux deux autres modèles testés.

    Je constate par ailleurs que la Smart et le TechAir disposent de 2 cartouches contrairement au In&Motion qui n’en a qu’une seule mais est-ce vraiment un atout ?
    https://www.adac.de/rund-ums-fahrzeug/tests/motorrad/motorrad-airbag-westen/

    https://www.youtube.com/watch?v=4PPrerqdhc0

    Extraits : (sous réserve que la traduction soit correcte)
    <>

  7. Bonjour,
    J’aurais souhaité une précision sur le niveau de protection des airbags: comme vous le dites beaucoup de gilets n’intègrent qu’une dorsale de niveau 1. Ma question est la suivante: en cas de choc sur la colonne vertébrale, un gilet équipé d’une dorsale niveau 1 reste t’il (largement) préférable à un blouson classique équipé d’une dorsale niveau 2? Ou bien la protection est elle sérieusement diminuée malgré la présence de l’airbag?
    Par exemple le Bering C protect air que je souhaiterais acquérir (le plus discret et pratique que j’ai trouvé) n’a qu’une dorsale non amovible de niveau 1 ce qui me fait réfléchir quant à l’utilité de l’achat.

    Merci d’avance pour votre réponse.

    1. En cas de choc, un gilet airbag GONFLE protégera mieux qu’une plaque dorsale de niveau 1 ou 2.
      La protection dorsale n’est là que pour protéger au cas où le gilet ne se gonfle pas. Elle n’ajoute pas de protection si le gilet se gonfle à temps.
      Si le gilet ne se déclenche pas, il vaut mieux avoir une dorsale niveau 2, évidement.
      Dans la mesure où le C-Protect Air est un gilet externe, vous pouvez garder la dorsale N2 de votre blouson en plus de celle du gilet.

      1. Bonjour,
        Même si le gilet sz gonfle et que vous heurtez par le haut un poteau ou autres, la dorsale sera nécessaire. Car l’airbag protège surtout contre un choc horizontale moins contre un choc verticale sur un objet fin. Donc dorsale 2 nécessaire. De plus la dorsale sert à répartir l’impact sur les boudins de l’airbag.
        https://www.youtube.com/watch?v=o–gqADpWBg

        1. Bonsoir, quand je lis dans la section « Traumatologie motarde » de ce site que les blessures mortelles se situent souvent au niveau de l’abdomen, faut-il en déduire que la Dainese Smart Jacket reportée comme un gilet ne protégeant pas l’abdomen (cf. le test dans la revue MJ 2290 du 22 oct. 2020), est beaucoup moins recommandable que les autres gilets testés dans cette même revue et dont leur protection couvrirait également l’abdomen ?

          1. Effectivement, la Dainese Smart Jacket protège les côtes, la cage thoracique et les organes vitaux qui y sont abrités, mais pas l’abdomen et les viscères, dont la rate et le foie.
            C’est un inconvénient de ce gilet.

            De là à dire qu’il n’est pas recommandable ou moins recommandable que les autres modèles, il y a un grand pas.
            C’est une question de priorités.

            1. Merci pour cette précision. J’en conclus que c’est effectivement une question de priorité comme celle concernant le volume de l’airbag avant le temps de déclenchement. Je pense notamment à ce qui a été écrit plus haut (cf. le chapitre « L’airbag peut ne pas se déclencher assez vite ») :  » Le minimum exigible est de 12 litres, une bonne fourchette se situe entre 15 et 25 litres. » Auquel cas celui qui opterait pour cette « bonne fourchette » en électronique n’aurait comme choix que le e-Turtle (sauf erreur de ma part).
              Vivement la norme 1621-5 et les tests ADAC et SRA des 4 systèmes électroniques (TechaAir5, Smart Jacket, l’e-Turtle et l’In&Motion). 3 d’entre eux ont été testés récemment par l’ADAC avec une note de « BIEN » (aucun n’obtient leur meilleure note « TRES BIEN ») et seul le In&Motion a été testé par le SRA (obtenant la note maxi).
              Maisl j’espère plus encore qu’un fabricant proposera un gilet offrant la protection optimale confirmée par un test d’un organisme fiable (ADAC ?).
              Selon tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant, j’en déduis que la protection optimale/idéale serait la combinaison de la rapidité de déclenchement avec une couverture complète (dos, torse, abdomen, bassin, cervicales et clavicules) et avec un coussin d’un volume de 15 litres au moins.

              1. Le souci étant qu’en l’état actuel des technologies, il est impossible de combiner :
                – une « couverture complète » de tout le torse, de la nuque au bassin, faces avant et arrière,
                – avec un gonflage opérationnel rapide (en moins de 60 millisecondes),
                – en plus d’un confort de port minimum (respirabilité).
                Faut choisir !

      2. Bonjour je porte un bering c protect air et le constructeur me recommande de ne pas mettre la dorsale de mon blouson quand je porte leur airbag, risque de compression réel.
        Info datant de octobre 2020
        Bonne route ! V

        1. Risque de compression de quoi ?
          Le C-Protect Air est un gilet qui se porte par dessus le blouson. La dorsale du blouson se trouve donc en-dessous. Pas de risque de compression de la colonne vertébrale.
          Si vous ne portez pas de protection dorsale, qu’est-ce qui vous protégera le dos en cas de chute si le gilet airbag ne se gonfle pas ?

          1. Je suis plutôt d accord ! Mais le constructeur est formel et dit que la dorsale fournie avec l airbag fait le job. Vous pouvez leur demander je serai ravi d avoir un autre avis

            1. Merci de m’avoir fait suivre les messages envoyés par Bering.

              Votre question était : « est-il possible de garder la dorsale sur mon blouson actuel en plus de la dorsale qui équipe le gilet ? »
              Leur réponse : « Cela est déconseillé dans la mesure où l’absorption des chocs sur le dos est amélioré par la dorsale qui se trouve à l’extérieur des boudins d’air. En effet la dorsale qui est relativement rigide réparti le chocs sur l’ensemble des boudins. Le mieux est donc de retirer la dorsale du blouson. »
              Je me suis permis de conserver les fautes de français de la part du développeur projets R&D de Bering…

              Il ne s’agit pas d’une interdiction formelle, mais d’un simple conseil… qui n’est absolument pas argumenté.
              Effectivement, le gilet Bering (comme tous les gilets filaires) comprend une plaque dorsale (obligatoire au cas où le motard oublierait de brancher son gilet) de niveau 1.
              A l’instar du Helite Turtle, cette plaque dorsale est placée sur l’extérieur du gilet, au-dessus des boudins gonflables, afin de les protéger de l’abrasion et de répartir l’impact.

              Cela n’empêche absolument pas de conserver la dorsale intégrée au blouson, surtout si celle-ci est de niveau 2 et/ou qu’elle est plus couvrante que celle du gilet (qui ne descend pas très bas dans le dos et ne protège pas les lombaires).
              Aucun fabricant de gilets airbag n’interdit de conserver la dorsale du blouson.
              Certains recommandent de l’enlever, uniquement pour une raison de confort, voire d’esthétique.

              Ces derniers mois, j’ai porté un gilet Helite e-Turtle, en gardant toujours la dorsale de mes vestes.
              Certes, ça fait une grosse épaisseur dans le dos, on a l’air bossu. Mais encore une fois, cela ne pose aucun problème de sécurité !

  8. J’aime l’article que je n’ai pas lu dans son intégralité car en ce qui me concerne n’apporte rien à ce que je connaissais déjà sur le sujet.

    Je roule à moto depuis 1982, année d’obtention de mon A3. Je respecte autant que faire se peut les limitations d vitesse – attention je ne suis pas un ange non plus – !

    Je prends connaissance des témoignages qui reflètent « la vie des 2 roues » en région parisienne, voire dans les grandes périphéries !

    Messieurs, nous motards du milieu rural n’avons pas vos problèmes, il serait surfait de vouloir généraliser – comme à l’accoutumée –

    Comme dans bien d’autre domaines, nous (vous) créons le besoin alors que si l’on partage la route, si l’on s’impose de respecter les limitations, cet objet ne sert à rien.

    Au même titre que dans les caisses il y a les ceintures + les airbags et ceci n’empêche pas l’hécatombe d’accidents mortels sur les routes !

    D’une part cet équipement doit s’améliorer dans son dispositif de déclenchement, se faire plus mince au point de s’intégrer parfaitement au blouson que nous portons et doit être laissé au libre choix du motard !

    Bien à vous, bonne route et prudence ! 😉 V

    1. S’il suffisait de partager la route et de respecter les limitations de vitesse pour éviter tous les accidents de moto, ça se saurait…

  9. Bonjour,

    Merci pour cet article fort intéressent, j’envisage l’achat du gilet airbag pour compléter ma protection lorsque je roule avec ma moto.
    Je considère que la sécurité est le premier point à prendre en compte lors de l’achat d’un équipement avant son look et son prix.

    Il commence a y avoir plusieurs gillet airbag autonome et ça y est je suis perdu 🙂

    Auriez-vous un conseil à me donner entre le modèle Alpinestar Tech-Air 5 et le gilet In&motion (je partirai sur le Furygan car il a l’avantage d’être solidaire du blouson (plus facile à mettre et à enlever).

    Merci

    1. Je suis en train de réaliser un essai comparatif entre trois gilets airbag électroniques : Ixon U-03, Helite e-Turtle et Dainese Smart Jacket.
      Pas pu obtenir l’Alpinestars Tech-Air 5.
      L’article sera publié courant août 2020.

      1. Bonjour,
        1- L’essai comparatif est-il toujours prévu ?
        2- Un américain aux US a décidé de commandé un gilet airbag italien qui n’est pas distribué aux US et dont je n’ai jamais entendu parler : https://www.motoairbag.com/?lang=fr
        La version précédente V2 moins élaborée que le V3 en question avait obtenu 3 étoiles SRA : http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2018/gilet-airbag-filaire-motoairbag-v20c.php
        Ce motard était très intéressé par le In&Motion mais après avoir lu les tests et le manuel, il en est arrivé à la conclusion que le I&M ne s’activerait pas en cas de low side, high side ni de crash par l’arrière.
        D’autres infos du constructeur I&M selon lui indiquant que le I&M ne couvrirait « que » 75 à 80% des crash, l’ont finalement convaincu qu’un gilet airbag électronique ne correspondait pas à la meilleure protection recherchée.
        Par ailleurs utilisant sa moto au quotidien, il voit un risque supplémentaire spécifique aux gilets airbag électroniques : oublier de bien le recharger ou de le mettre en marche à chaque départ. Ce qui n’est pas le cas de l’airbag en question car c’est un filaire et mais dont l’avantage par rapport aux autres filaires serait que le câble n’aurait besoin que de 3 cm pour se déclencher d’où le temps de déploiement sensiblement supérieur aux autres filaires.
        Quelqu’un en possède un et prêt à partager son expérience ?

        1. Si le gilet In&Motion ne s’active ni en cas de lowside, ni en cas de highside, ni après une percussion par l’arrière, quand va-t-il bien pouvoir se déclencher ?
          Il faut arrêter de délirer. J’ai plus confiance personnellement dans les gilets filaires, mais on voit bien que les airbags électroniques des pilotes de Moto GP remplissent bien leur office. Il arrive même que le gilet d’un pilote se gonfle prématurément alors que la chute, qui paraissait certaine, a pu être évitée.
          Il est irréaliste et immature d’attendre d’une protection, aussi efficace soit elle, qu’elle puisse annihiler complètement les dangers d’une pratique comportant par nature des risques – la conduite d’une moto par exemple. Si le gilet In&Motion couvre 75 à 80% des accidents, c’est déjà remarquable en termes de vies sauvées et de traumatismes graves évités.
          On peut effectivement oublier de recharger ou de mettre en marche un airbag électronique, mais on peut aussi oublier de connecter le fil de l’airbag. Expérience vécue plus d’une fois par la tête de linotte que je suis. En revanche, je l’ai déjà dit dans ce blog, les airbags électroniques devraient comporter sur une des manches du blouson un voyant témoignant de leur bon fonctionnement.

          1. Bonjour,

            dans le doute je ne faisais que rapporter les propos d’un motard et au conditionnel. Votre réponse confirme ce que j’en pensais.

            Je note par ailleurs que tout le monde n’est pas systématiquement en faveur des airbags électroniques puisque vous faites partie de ceux qui trouvent que les filaires sont plus sûrs. Il se pourrait très bien que j’en arrive à la même conclusion et que je me rachète un filaire.
            J’avais pourtant projeté de remplacer mon filaire Turtle 1 par un électronique mais j’attendais/j’attends d’avoir un peu plus de recul et d’essais des modèles qui ont suivi le In&Motion (Smart Jacket, TechAir5 et l’e-Turtle).

            Je n’ai pas encore pris ma décision et selon les essais des experts et des avis de mes connaissances motardes c’est tantôt l’électronique qui l’emporterait tantôt le filaire. Entre un constructeur, entre autres, qui m’affirme que le filaire serait le plus sûr, d’autres que les 5 étoiles SRA n’étant octroyées qu’aux électroniques confirmeraient que les électroniques pourraient davantage sauver des vies que les filaires, d’autres encore que le test SRA ne serait pas la référence absolue car il ne prendrait pas en compte des critères essentiels, il y a de quoi ne plus savoir.

            Par contre ce qui me paraît plus clair dans mon choix futur, ce sont mes préférences à ce jour : je ne suis pas en faveur d’airbag sous le blouson (le TechAir5 malgré, apparemment, sa meilleure protection du marche serait donc hors course), pas d’airbag avec abonnement (le In&Motion exclu donc), à priori pas de gilet airbag sans dorsale ni avec le minimum de surface de protection (la Smart serait donc probablement à exclure également).

            Si ces points devaient se confirmer, il me resterait donc comme unique choix les Hélite : soit l’électronique e-Turtle soit le filaire Turtle 2.
            Etant donné que je possède déjà le filaire Turtle 1, il n’y a pas d’urgence. Je vais donc me donner encore un peu plus de temps en attendant, entre autres, l’essai comparatif prévu ici en août.

            Merci encore une fois de toutes vos informations précieuses et souvent indispensables pour une pratique plus sereine de la moto.

            1. (Cf. posts précédents). J’ai oublié un des points sur lesquels je m’interroge également : celui concernant le gilet filaire MOTOAIRBAG V3 qui est le seul à remporter 3 étoiles SRA (enfin son prédécesseur V2). Ces 3 étoiles seraient-elles la confirmation que le MOTOAIRBAG est plus recommandable que le Turtle 2 qui n’en remporte que 2 ?.
              Quelqu’un connaît ? Merci d’avance.
              http://www.sra.asso.fr/protection/motos/classement-des-gilets-airbag

        2. houla attention vos informations sont bien (bien) périmées quand même.

          l’avantage du systeme in&motion c’est qu’il collecte les données des utilisateurs lors des mises à jour et lors des accidents, et ils mettent a jour leurs algorithmes régulièrement (notamment la prise en charge des low side qui sont difficiles a detecter, et il faut etre clair, un airbag filaire ne fera pas mieux sur un low side… )

          quant à l’autonomie c’est aussi un peu bidon cet argument, cet airbag a été validé pendant les 24h d’endurance moto et ils ont tenu plus de 26h, et je crois qu’ils ont encore amélioré ca.
          pour moi qui roule beaucoup, je fais LARGE plusieurs grosses journées de suite en RT avant de m’inquiéter de la recharge, et en utilisation daily/boulot je fais facilement ma semaine complète, week end balade inclus ; le niveau de charge se controle via l’appli en quelques secondes, et si on a des doutes rien n’empeche de faire une pause de quelques minutes et de brancher le boitier sur une powerbank pour assurer un peu, ou de prendre le reflexe de le charger régulièrement tout comme on charge son intercom, et autres accessoires.

          L’allumer avant de l’enfiler c’est un geste reflexe qui vient rapidement, exactement comme pour accrocher le cable d’un airbag filaire a sa moto…

          Il est aussi utilisé en GP, je doute que des pilotes accepteraient de rouler avec un truc qui déclenche pas ou qui ne protège rien.

          honnetement, l’airbag ixon/in&motion n’est pas parfait, mais il progresse dans le temps, forcément ceux qui vont sortir après auront intégré nativement ces évolutions, cependant si on les compare, il faut prendre en compte l’état des évolutions du systeme in&motion a la date du comparatif et non pas avec les informations qui ont été publiées il y a 2 ans 🙂

          selon moi les défauts / manques :
          – pas de protection complete des clavicules
          – pas de témoin visible de controle d’état (il faut soit le retirer et regarder les leds, soit utiliser son smartphone pour controler son état et son niveau de charge)
          un petit systeme (filaire ou bluetooth serait sympa)
          – la dorsale aurait pu mériter un effort pour obtenir une vraie certif niveau 2 (au lieu de « s’en approcher »)

          pour le reste, je n’ai pas expérimenté les gonflages, donc pas d’avis outre le fait que je ne sors plus sans, été comme hiver, tant pis pour la chaleur.

        3. L’essai comparatif reste en cours et prévu pour l’automne.

          Pour rappel, je gère ce site en plus de mes activités pro qui me permettent de vivre et de garder ce site gratuit.
          La page Tipeee me rapporte moins de 100 euros par mois, pas de quoi me permettre de dégager du temps pour me consacrer plus activement à la rédaction de nouveaux articles. Donc je m’y consacre sur mon temps libre et en ce moment, j’ai peu de temps libre. Du coup, ça avance doucement.

  10. Bonjour,

    Selon différentes sources (dont certaines me paraissent fiables), l’organisme SRA ne serait pas une certification mais un label privé.
    Le label SRA serait délivré suite aux tests de certifications CE obligatoires effectués par le laboratoire CRITT.

    Les tests effectués pour obtenir le label SRA seraient pour le dos le thorax et l’abdomen.
    Il n’y aurait donc pas de tests par cet organisme sur les éléments suivants : rien sur la protection des hanches, ni sur le contrôle de la fonctionnalité ou l’efficacité de l’électronique de détection.

    J’en déduis qu’obtenir une note maxi par le label SRA ne serait pas la preuve que le produit est plus sûr que d’autres. Cela expliquerait donc pourquoi Dainese et Alpinestar ont décidé, apparemment, de ne pas passer par cet organisme…(?)

    (pour l’e-Turtle cela serait en cours).

    Qu’en pensez-vous ?

  11. Bonjour,

    suite aux diverses analyses sur les gilets airbag et les dorsales, j’en arrive à me demander si un des meilleurs compromis protection/aspect pratique/confort (en réf. aux équipements dispos aujourd’hui y compris le gilet autonome TechAir-5 prévu pour mars 2020) ne serait pas dans mon cas la combinaison de 2 produits :

    le gilet autonome SmartJacket porté par-dessus le blouson (on ne le sent pas) + la protection dorsale Alpinestars KR-3 et ses options Nucleon KR-C et KR-TB (?).

    Cela pourrait en effet me convenir dans la mesure où les problèmes de poids et et de l’inconfort (trop chaud) du gilet seraient, j’imagine, moindres par rapport à d’autres solutions avec airbag/dorsale tout en offrant une compatibilité totale avec mes blousons cuirs mi-saison et été (?)

    Il faudra que j’essaie dans tous les cas.

    1. D’un strict point de vue protection, on est au top !
      Par contre, cela commence à faire une sacrée épaisseur et je crains que ce ne soit guère confortable, voire gênant sur certains mouvements.
      Et l’ensemble sera absolument insupportable par forte chaleur…

      Un EPI moto n’est vraiment valable que s’il ne gêne pas la conduite et si on le porte constamment.
      Si c’est pour le laisser dans le placard de mai à septembre parce que ça tient trop chaud, aucun intérêt.

    2. Intéressant le commentaire (après 29:00) sur la raison pour laquelle RST a décidé d’intégrer la technologie In&Motion dans leur nouveau blouson…
      Cela va dans le sens de ma préférence de porter un gilet airbag autonome par-dessus le blouson (Dainese SmartJacket ?) quand il n’est pas intégré (d’autant plus que j’y suis habitué avec mon Helite filaire).

      Le prix par ailleurs semble bien placé (à 670€ apparemment pour le blouson cuir avec airbag intégré) :

      https://youtu.be/a-Qt3f1YgOQ

      1. Dans la vidéo que tu cites, le commentaire concernant l’airbag moto commence à 28:47.
        Il est intéressant de constater que l’on souligne enfin le fait que le gilet airbag, conçu conjointement par Ixon et In&Motion pour être porté sous d’un blouson, peut ne pas se déployer de façon optimale.
        La raison en est simple, ledit blouson n’a peut-être pas été conçu pour accepter une augmentation de volume conséquente entre lui et son propriétaire…
        Je ne remets pas en cause la technologie développée par In&Motion, même si je me méfie un peu des algorithmes, mais je pense que la démarche de RST consistant à intégrer cette technologie dans leurs EPI sera adoptée par de nombreuses marques, qui en vendront de plus en plus, ce qui aura pour conséquence de faire baisser leur prix.

        1. Dans diverses communications sur le gilet d’Ixon, il est mentionné que ce gilet peut très bien se déployer sous une combinaison piste en cuir, donc à priori ce qu’il y a de plus ajusté et de moins élastique (on peut voir ça ici à 6:30 : https://www.youtube.com/watch?v=7jgna2IROxY). Simple communication marketing ?
          Bien sûr il est difficile de juger si le gilet est ici déployé de façon optimale ou si ce sera le cas avec n’importe quel modèle (je pense notamment aux équipements pour femmes qui sont généralement très ajustés). L’airbag n’en reste pas moins obligatoire en motoGP où il est bien porté sous la combi.
          Je suppose donc que cela ne doit pas poser de problème dans la majorité des cas mais qu’il vaut mieux, s’il on a déjà un blouson cuir bien serré (pour les textiles pas de soucis) faire des essais en magasin avant d’investir.

          1. Pour commencer, le gilet airbag en moto GP est intégré à la combinaison, et non porté sous elle.

            En ce qui concerne les essais en magasin des gilets airbag, je pense que ta proposition est irréaliste, et ce pour deux raisons.

            La première est que je doute que les vendeurs de gilets airbag acceptent de sacrifier une cartouche de gaz pour chaque acheteur potentiel. Le prix public d’une cartouche pour le gilet Ixon In&Motion, par exemple, est de 94,80 €. Si on doit en utiliser trois, quatre ou cinq avant de vendre un gilet, fais le calcul, il n’y aura plus aucun bénéfice pour le vendeur.

            Quant à la deuxième, regarde la vidéo d’Ixtem Moto (cherche « Ixtem In&Motion » sur YouTube), et tu constateras que Pierre-François Tissot, l’un des fondateurs de In&Motion, explique très clairement que si le volume dévolu au déploiement de l’airbag est insuffisant, Il y aura une rupture de l’airbag avant que sa pression excessive ne puisse provoquer des fractures de côtes. C’est évidemment une bonne chose, mais un airbag rompu n’offre bien sûr plus aucune protection…

        2. Bonjour,

          Oui c’est très probable si les essais démontrent à la longue que la sécurité est améliorée avec un gilet airbag intégré au blouson d’une part et si une majorité d’équipementiers le propose d’autre part (baisse des prix).

          Cela sera intéressant de suivre cette évolution :

          de l’introduction de gilets airbag intégrés aux blousons proposés au public il y a déjà plusieurs années (Alpinestars et Dainese années 2014-2016 ?) mais avec des prix hors de portée pour la majorité, puis l’arrivée des gilets autonomes en 2018-9 avec In&Motion et 2019-20 avec les SmartJacket et TechAir-5 aux prix nettement inférieurs, on évoluerait donc dans les années à venir essentiellement vers ce qui existait déjà il y a 5 ans ?

          En tous cas ces gilets intégrés au blouson sont apparemment toujours proposés chez les 2 marques italiennes et dès cette année également chez RST. De quoi continuer à m’interroger…

          Mais dans la mesure où je suis convaincu que la protection de mon équipement cuir est au-dessus de la mêlée (marque artisanale malheureusement disparue « A.B.Cuir ») et que j’envisage de remplacer mon Helite filaire par un autonome, ma préférence aujourd’hui serait plutôt la SmartJacket à porter par-dessus mon blouson.

          Si par contre j’avais un ancien blouson lambda, je serais peut-être favorable à son remplacement par un blouson intégrant un gilet airbag (soit chez l’une des 3 marques citées) et sous réserve d’un confort et d’un prix qui me correspondraient.

          A suivre en tous cas.

          1. Avec l’offre de RST, je vois mal comment Dainese en particulier pourra maintenir un tel prix (rien de nouveau, c’est la loi du marché) :

            Sur le site Dainese : blouson cuir + airbag intégré = 1600 €uros
            https://www.dainese.com/fr/fr/moto/collections/d-air/tuono-d-air-leather-jacket-201D20019.html?dwvar_201D20019_color=BLACK-MATT%2FBLACK-MATT%2FWHITE&cgid=motorbike-collections-d-air#start=1
            https://dainese-cdn.thron.com/delivery/public/image/dainese/1e1042d0-5932-4bb4-8226-ac81c2a4b6c2/ramfdh/std/615×615/tuono-d-air-leather.jpg

            Sur le site BIHR : blouson cuir RST avec airbag intégré In&Motion = 679 €uros soit 42% du prix Dainese !!!! :
            https://static.bihr.pro/v2/xlarge/d2/d2692ab3414640c68489e12092497c87.jpg
            https://www.bihr.eu/fr/fr/blouson-rst-gt-airbag-ce-cuir-noir-taille-xl-homme-814000700171

            1. La différence de prix que j’ai reportée entre le Dainese et le RST est moins importante puisqu’il faut rajouter le coût de l’abonnement mensuel In&Motion (non inclus dans le prix de 679€ du RST).

          2. L’offre de RST semble très interessante et j’aurais sûrement investi si elle avait existé lorsque j’ai acheté mon airbag Ixon car j’aurais aimé à l’époque une solution tout-en-un, pensant que ce serait fastidieux de mettre d’abord le gilet, puis le blouson.
            Finalement il n’en est rien, c’est une habitude qu’on prend très facilement.

            Le problème pour moi d’un système tout-en-un ou même d’un airbag porté par dessus le blouson, est qu’une chute même mineure peut abîmer l’airbag ou le blouson le contenant. Ça veut dire qu’il faut ressortir 679€ dans un blouson RST neuf ou alors rouler avec un blouson tout rapé ? A moins que le blouson RST ne permette de sortir l’airbag et de ne changer que le cuir ?

            1. Oui c’est un calcul selon les points de vue de chacun, ex: choisir entre une meilleure protection éventuelle du gilet airbag intégré mais en exposant davantage le blouson ou protéger en partie le blouson en exposant davantage le gilet airbag porté par-dessus etc.
              Cela dit cela dépend aussi de la couverture de l’équipement par les assurances, du coût de réparation quand c’est possible de l’airbag porté par-dessus et de l’évolution des prix.

              J’espère en tous cas que Dainese et Alpinestars vont +/- aligner leur prix sur RST pour leurs nombreux équipements (blousons, vestes, combinaison) avec airbag intégré (il y a déjà pas mal de promos actuellement). Mais dans le cas contraire je pense qu’ils prendraient le risque de ne plus en vendre beaucoup au profit de leur nouveau gilet airbag autonome.

  12. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.

    Par contre étant une femme, j’ai du mal à savoir quel gilet peut m’aller (1m70, 53 kg. Mon blouson est taille 34).
    En fait j’en trouve pas à part la smartjacket. Quid du on peut la mettre sous un blouson mais c’est pas terrible non?

    Au final entre un gilet savant (intelligent) et un gilet par câble (à l’ancienne) tu conseilles quoi?

    Merci d’avance pour ton aide et merci déjà pour toutes les info listées ici!

    1. Le choix de porter un gilet airbag sur ou sous le blouson dépend des préférences de chacun.
      L’avantage de la Dainese Smart Jacket est de proposer les deux possibilités, mais il faudra choisir la taille en fonction du type de port.

      Pour moi, je préfère porter sous le blouson :
      – plus discret ;
      – plus léger car le gilet n’est pas exposé à l’abrasion et est réalisé dans un matériau moins résistant ;
      – tient moins chaud pour la même raison ;
      – mieux protégé, donc moins de risques qu’il soit abîmé.
      Mais avec un blouson très ajusté, cela peut poser souci.

      Quant au choix entre filaire et électronique… c’est avant tout une question de budget.
      Mais aussi de priorités !
      Un filaire ne tombe pas en panne et déclenchera toujours, mais seulement en cas d’éjection et plus lentement.
      Un électronique est plus rapide, mais son déclenchement est lié à l’algorithme (qui ne connaît pas toutes les situations) et il faut penser à le recharger.

      1. Merci pour ta réponse rapide!!
        Du coup j’ai continué à investiguer ce matin. La smartjacket ne protège pas le ventre 🙁
        C’est quasi un des seuls airbag qui n’a rien au niveau du ventre.
        Pour le ixon u03, à priori il ne fera rien si le GPS ne fonctionne pas. Et ça j’avoue ça m’ennuie beaucoup.

        Je vois surtout que c’est une vraie galère pour nous les femmes!
        La plupart des gilets sont ajustables (mais ce sont les gilets qu’on met par dessus les blousons). Et en taille S/M/L donc bon du S homme qui fait aussi du L. Va falloir serrer les scratch à fond!!

        Compliqué 🙁

        1. Ma compagne mesure 1,58 m pour 50 kg.
          Elle porte un gilet Hit-Air externe à câble en taille S sur ses blousons, avec les serrages ajustés même pas au max, et ça va bien.
          Le gilet n’a pas besoin d’être serré car il va beaucoup gonfler en épaisseur quand il se déclenchera.

        2. Bonsoir Sapounette, si un souci important est de trouver une adaptation aux formes féminines, il existe en protection permanente (pas de cartouche de gaz, pas de batterie,…) une protection du buste Nucleon KR-CiW Protector à intégrer dans un blouson ou mieux une combinaison adaptée , une protection du coccyx Nucleon KR-TB Protector utile en prévision d’éventuels accouchements qui peut s’accrocher à une dorsale niveau II type Nucleon KR-3 Protector laquelle intègre une protection des zones d’accès aux reins. Facteur de marche : 100 %, même en rollers ou sur des skis ! NB : je ne travaille pas pour Alpinestars, je suis un homme, ce qui ne m’empêche pas de réfléchir à la sécurité de tous les usagers de 2RM et je n’en exclue pas la population féminine ! Merci de nous dire sur quoi aura porté ton choix final 😉

      2. Il est écrit dans la notice d’utilisation du système airbag Dainese D-AIR intégré aux blousons Dainese, que dans le cas d’impact contre un véhicule, le système risque de ne pas se déclencher immédiatement après ce 1er impact mais juste après soit lors du 2nd impact (normalement contre le sol) et « puisque le système n’est pas fixé sur la moto mais uniquement intégré dans le gilet ».
        Comme, à ma connaissance, seul le futur Hélite proposera un capteur à monter sur la fourche, j’en déduis que cet inconvénient est commun à tous les gilets airbag (In&Motion et TechAir-5) ?

        Extrait manuel Dainese : “In the case of direct impact between the motorcycle and another vehicle or object in general, the D-AIR STREET SMART CHEST 1 is effective for the “second impact”, i.e. the system inflates before the impact with other objects, such as the road surface, and not the obstacle of direct impact of the motorcycle.
        The System may not be triggered immediately after impact of the motorcycle against an obstacle,
        as the sensors that identify the condition for activation are integrated inside the D-AIR STREET SMART CHEST 1 and not installed on the vehicle itself.
        Therefore, in the case of impact of the motorcycle against a car, the D-AIR STREET SMART CHEST 1 may not inflate before the impact of the user against this obstacle (“first impact”).

        1. … Et donc, si le système s’en trouve détérioré, soit lors du 1er impact, soit lors du second, par exemple une perforation de la poche étanche, l’airbag n’atteindra jamais la pression efficace attendue. Et ça, c’est vrai pour tous les produits de ce type. Il n’y a donc pas de solution parfaitement sécurisée en l’espèce : pas de facteur de marche garanti à 100%, pas de redondance des éléments de ces systèmes dits de sécurité : à ce niveau de prix, de poids, d’encombrement, il ne faut pas espérer un niveau de sécurité comme ce qui est attendu dans des domaines industriels ou militaires… C’est cependant un réel plus si tout se passe comme on l’espère, sinon on regrettera des solutions moins « Hi-Tech » 😉 A noter que tout cela avait déjà été évoqué au travers des 3 pages consacrées aux airbags sur ce « site-bible-de-référence »

          1. Bonjour,

            J’ai contacté la société Hélite qui vient de me confirmer que leur gilet autonome Turtle devrait sortir la deuxième quinzaine d’avril 2020.

            Ils considèrent que le gros avantage de leur gilet par rapport à ceux de la concurrence est l’option d’un capteur à installer sur la fourche qui permettra de mieux détecter les cas de collisions et ce, que ce soit une collision frontale mais aussi si l’on vient à être percuté en latéral ou par l’arrière.
            Selon eux c’est un avantage non négligeable et Helite serait la seule marque, à ce jour, à avoir ce genre de capteur associé à un gilet autonome.

            Ce capteur permettrait aussi de réduire considérablement le temps de détection d’un impact mais aussi de détecter des impacts que les concurrents seraient incapables de détecter.

            La journée officielle de présentation à la presse de cette nouvelle technologie est prévue ce 18 mars si elle n’est pas annulée à cause des mesures contre le coronavirus.

            Je vais donc attendre les tests de ce gilet et en particulier de connaître son classement par l’organisme SRA.

  13. Bonsoir Fab,
    Excellent article comme d’habitude et article particulièrement fouillé, amenant à une salutaire réflexion au regard de l’offre… Un grand merci, donc !

    Une remarque cependant concernant une petite coquille au chapitre « L’airbag n’est pas la solution miracle ».
    A l’avant-dernier paragraphe on peut lire : « Ensuite, il ne peut protéger QUE des chocs contondants »
    Je suppose que le « que » est en trop…

    Je constate que le sujet passionne et qu’au final aucun détracteur de l’airbag. Les mentalités changent, c’est encourageant.
    Excellente continuation et merci encore
    Lionel

    1. Bonjour,
      Pas d’erreur : un gilet airbag moto protège bien des chocs contondants (qui meurtrit, blesse par le choc, sans couper, ni percer, mais en produisant des contusions) et pas des impacts tranchants qui vont percer le gilet.
      Merci pour le soutien et bonne route !

  14. Bonjour !

    Merci pour cet excellent article ; je rejoins prochainement le monde des motards au début du printemps 2020 et je ne souhaite pas lésiner sur l’équipement, c’est pourquoi je m’intéresse de près aux airbags. Toutefois, l’offre est très large et diversifiée et je suis un peu perdu : auriez-vous des liens vers des comparatifs ou des « top » de gilets airbags ?

    Je suis également tombé sur les blousons Dainese (un peu chers) mais qui ont l’airbag intégré, qu’en pensez-vous ?

    Merci à tous et excellente journée 🙂 !

      1. Re-bonjour,

        Merci pour votre liste !
        En ce qui concerne le Smart Jacket, je suis gêné par plusieurs points qui ne semblent pas coller à votre article : la protection dorsale n’est que de niveau 1 et il semblerait d’après des commentaires que j’ai lus sur différents site que le gilet ne protège pas les cervicales ?

        Merci

        1. Exact.
          C’est pourquoi j’attends pour ma part de voir le nouveau gilet Hit-Air, annoncé l’année dernière et qui devrait être commercialisé cet automne.
          Ainsi qu’un autre produit, encore secret, qui doit être annoncé au salon Eicma de Milan début novembre pour une commercialisation début 2020.

      2. Bonjour et merci pour vos précieux articles et sans équivalent comme d’habitude 🙂

        Comme vous l’avez écrit, il n’existe pas de protection à 100% et c’est bien la raison pour laquelle, je ne sais pas encore pour quelle protection je vais opter en remplacement de mon gilet airbag filaire ( Helite Turtle).

        Je suis attiré par le futur gilet airbag électronique Alpinestar Tech-Air 5 car il serait selon les premières informations, le gilet autonome qui protégerait la plus grande surface du corps (sortie prévue en mars 2020).
        Par contre, le fait de dépendre d’une électronique ne me rassure pas entièrement : quid si problème d’algorithme avec comme conséquence l’airbag qui ne se déclencherait pas efficacement ou qui pourrait même, j’imagine, être la cause d’un accident (un comble !) s’il se déclenchait inopinément (dû à l’effet de surprise et/ou des bras « bloqués » pour le gilet cité en particulier – cf. vidéo déclenchement) ?

        C’est pourquoi je m’informe également du côté des protecteurs dorsaux et qui intègrent également un protecteur du buste, des flancs et du coccyx comme c’est le cas (avec 2 options) de l’AlpineStars Nucleon KR-3 + l’option KR-C pour le buste et le KR-TB pour le coccyx.
        Avec ce type de protection on est sûr au moins que c’est opérationnel dans toutes les situations…Sans compter qu’elle couvre même des parties du corps qui ne sont pas protégées par certains gilets airbag autonomes.

        Pas évident donc de déterminer le meilleur choix.

        1. Une fois n’est pas coutume, je reviens faire un tour sur ces questions pour compléter s’il en était besoin mes différentes interventions sur les 3 remarquables pages consacrées par notre ami Fabien au sujet des airbags.

          Pour faire simple Sebastian, après presque 2 années de test d’un airbag électronique dans sa phase « bêta-test », j’ai fait l’acquisition de la solution modulaire et modulable que tu mentionnes :

          – l’excellente (très couvrante, confortable, bien ventilée, niveau 2) dorsale KR-3 intègre deux volets qui limitent l’accès au reins et mes échanges avec un chirurgien spécialiste m’ont confirmé l’importance de ces – en apparence maigres et petits – volets originaux à condition de les positionner au plus près de la dorsale et d’ajuster correctement la ceinture et les bretelles ;
          – l’option KR-C (Chest=torse) bien que de niveau 1 apporte une protection remarquable et confortable et reste amovible ;
          – l’option KR-TB (TailBone = coccyx) ne présente de réel intérêt que portée sous un équipement type combinaison cuir, pour lui permettre d’être efficace et d’éviter sa perte, le collage des deux matériaux qui la constituent est également perfectible, j’ai été amené à améliorer cet accessoire par un bricolage personnel mais ne m’en sert que très rarement.

          L’ensemble reste confortable en pleine canicule sous une veste en coton fort.
          Mais comme je roule toute l’année dans le Nord-Est, cet équipement, associé à une dorsale niveau 2 extrêmement couvrante intégrée à mon blouson, m’offre un niveau de protection permanent, sans le moindre délai (relativement à un choc initial direct) ni aucun risque de défaillance, pour un coût extrêmement compétitif, compatible avec d’autres activités que la moto, tout cela sans maintenance spécifique ou onéreuse…
          Cette solution s’est imposée à moi du fait de son niveau d’efficience et de sa compatibilité avec mes moyens, même si certains disent que la sécurité n’a pas de prix, de même que la vie, mais dans quel état de survivance si l’on prétend avoir besoin de la protection de 10 à 20 dorsales de niveau 1 ! Encore une fois, des protections enveloppantes de niveau 2 sur les articulations principales autres que celles du rachis me semblent indispensables pour une vie quotidienne acceptable consécutivement à un accident.
          J’ai été des plus enthousiastes quant au concept onirique de l’airbag électronique, j’en suis complètement revenu, et j’ignore si un jour une solution de ce type saura me convaincre, même si je détiens quelques idées qui pourraient être mises à profit par des constructeurs d’exception !

          1. Merci beaucoup « B-testeur » pour cette réponse pertinente, détaillée et précise. Cela va certainement m’aider dans mon choix 🙂

            1. A ton service ami motard… qui se pose aussi les bonnes questions avant d’acheter ! Si tu as besoin d’infos complémentaires, tu peux aussi me faire passer tes coordonnées via Fabien 😉

            2. Merci encore « B-testeur ».
              (Fabien a mes coordonnées car j’ai effectué un stage cours particuliers avec lui comme moniteur).
              J’ai lu par ailleurs un de tes commentaires de 2018 à propos d’un de tes amis qui a eu besoin de chirurgie lourde pour son sinus « écrasé » lorsqu’il a chuté à très faible vitesse alors qu’il portait un casque modulable « de grande marque » et qui était bien fermé.
              Gloups !…Je porte un casque modulable « de grande marque »…

  15. Bonjour,

    Pourriez-vous svp me donner votre avis (avantages/inconvénients) sur le « Gilet Airbag Club 14 » réalisé en partenariat avec ALLSHOT et commercialisé ci-dessous (prix public 409€, prix club 289€) :
    https://boutique.club14.com/accueil/426-gilet-airbag-club-14.html

    Par ailleurs je n’ai pas trouvé cette info : se porte-t-il sous le blouson ou par dessus ?

    Merci d’avance pour votre avis !
    Bonne journée à tous

    1. Une chose est certaine : c’est un gilet qui se porte par dessus un blouson ou une veste.
      Seconde certitude, il est ici proposé en promo car AllShot s’apprête à commercialiser son gilet universel autonome, donc déstocke les modèles précédents qui ne se vendront plus.
      Quant à donner un avis, je n’ai pas essayé ce modèle.

  16. merci pour la mise à niveau de l’article, je pense sérieusement investir dans l’ixon (avec la box en leasing), mais j’ai un doute quant a son niveau de protection sur la colonne : dorsale de niveau 1 seulement et l’ensemble ne semble pas couvrir les lombaires une fois gonflé.
    j’avais un helite qui couvrait totalement jusqu’aux fesses une fois gonflé, couplé a une dorsale tryonic qui descendait elle aussi au niveau du coccyx

    est il pertinent de conserver quand meme la tryonic en complément ou cet airbag est suffisant, en supposant bien entendu que le cumul de dorsale a bretelle + airbag soit envisageable
    merci!

    1. Premiers éléments de réponse dans l’article dédié à ce produit : Le gilet airbag In&motion.

      Pour ma part, je recommande toujours de porter une coque dorsale « full back » (complète) de niveau 2, en plus ou à la place de la plaque dorsale du gilet airbag, qui reste souvent de niveau 1 et toujours trop petite.

      1. merci pour tes réponses
        je vais passer essayer en boutique voir ce que ca donne en cumulant ma tryonic + le gilet sous mon cuir « ajusté », si ca passe et que ce n’est pas inconfortable, je partirai surement sur ce choix, mais j’ai peur que le cumul de dorsales ne soit pas agréable et attendre une v2 de ce gilet avec une possible vraie dorsale n2 couvrante risque de décaler fortement mes projets.

        1. Sinon, rien n’empêche d’enlever la plaque dorsale du gilet pour ne garder que la Tryonic + gilet sans dorsale.

          1. il me semble que la dorsale niveau 1 du gilet présente une zone évidée qui sert de logement et donc de calage à la longue cartouche de gaz, dans l’épaisseur de la dorsale*… pas évident de garantir la bonne tenue de la connectique électrique (déclenchement) et la conduite du gaz libéré vers la poche étanche gonflable si la dorsale est retirée. Tout risque d’être détérioré.
            * ce qui m’interroge sur la réalité de la protection niveau 1 sur la surface en regard de la cartouche métallique de gaz…

              1. retour de mon test en magasin hier :

                – je confirme que la dorsale intégrée, bien qu’amovible, ne l’est pas vraiment car elle tient la cartouche de gaz en place avec sa connectique et son injecteur
                – bien que de de niveau 1 seulement et peu couvrante comparée à ma tryonic, elle est très épaisse comparée aux classiques trouvées dans les blousons ; cela génère une forte surépaisseur en cumulant les dorsales…

                sous ma veste textile : sans la doublure hiver ca passe sans problemes, ca fait juste une bosse disgracieuse au milieu du dos, le prix de la sécurité et ressembler a un défilé de haute couture moche, ca le fait 😉 avec la doublure hiver ca fait trop d’épaisseur et je perd le confort dans la veste, c’etait déjà génant dans le magasin, je n’imagine pas en roulant.

                sous mon cuir : gilet seul : je ne le sens meme pas, c’est a peine plus épais que la doublure hiver thermo alu, et ca passe tres bien avec et sans. par contre tres difficile de fermer le blouson avec la tryonic en dessous, ca se joue a rien, mais ca gène, et la dorsale de l’airbag et son boitier apparaissent en relief a travers le cuir.

                je me laisse encore quelques jours de réflexion, il y a des énormes avantages et quelques inconvénients bien pourris avec cet airbag, ton article les met bien en lumière et induisent des doutes et reflexions ; d’un autre coté, les équivalents sont a plus de 1000€ en achat immédiat, avec pas que du bon non plus…

                merci en tout cas !

                1. La dorsale du U03 (que je possède) ne peux effectivement pas être enlevée. On peut toujours essayer de découper la partie en mousse flexible pour la sortir du gilet (à vos risques et périls), mais on ne pourra de toutes façons pas enlever la partie en plastique noir qui intègre le module électronique. Cette partie créée aussi une surépaisseur et est cousue/collée au tissu de l’airbag.
                  Je regrette que la dorsale intégrée ne soit pas plus couvrante vers les lombaires et au niveau des omoplates mais elle couvre tout de même bien mieux que les dorsales intégrées ou à intégrer aux boulons. De plus, sur la fait qu’elle ne soit que de niveau 1, le fabricant explique qu’elle est quasiment au niveau d’une niveau 2… faut-il le croire ? En tout cas, vu l’épaisseur que représente la dorsale mousse plus la partie en plastique souple, je pense que ça doit absorber quand même pas mal les chocs. Sans compter que si tout se passe bien, cette dorsale vient en plus des boudins de l’airbag. La dernière mise à jour (11/2019), en plus de rajouter 5H d’autonomie à la batterie, doit améliorer la prise en compte des accidents sans choc (low side…) et donc rendre le U03 plus efficace dans les cas de chutes seul.
                  C’est aussi l’un des avantages de ce système, l’amélioration du logiciel grâce aux remontées permanentes des données utilisateurs.

                2. Je rigole un peu, parce que vous êtes en train de redécouvrir tous les inconvénients du système In&Motion que j’ai signalés dans https://moto-securite.fr/gilet-inmotion/ dès sa sortie.
                  Personnellement, je m’en tiens maintenant à un airbag filaire Hit-Air, porté par dessus le blouson, qui se plie et se range très facilement dans une valise ou un top case. Et, comme le dit Fabien, pas de panne électronique, pas d’algorithme douteux : si la traction sur le gilet dépasse 300 N, l’airbag se déclenche.

                  1. Rire c’est toujours bon, mais de quels inconvénients parlez-vous ? Les quelques points d’amélioration que j’ai cité ne sont en rien bloquants.
                    S’il fallait d’abord enfiler une dorsale bien couvrante, puis le gilet, puis le blouson, ça serait super contraignant… La dorsale intégrée est une bonne solution, un compromis protection/ergonomie.
                    Les gilets in&motions restent certainement bien plus efficaces que n’importe quel gilet filaire qui est certes plus fiable dans les cas de déclenchement mais dont le temps de gonflement est tellement long qu’ils ne sert pas à grand chose dans les cas d’impact à vitesse élevée (enfin à plus de 40km/h). Je préfère un gilet qui risque de ne pas se déclencher en cas de glissade mais qui me protègera en cas de choc frontal que l’inverse.

                    1. Avant de répondre, commence par lire les commentaires que j’ai pris la peine d’écrire à la sortie du gilet en question.

                    2. Ne pouvant répondre à Philippe Roche (pas de bouton Répondre), je répond à mon propre commentaire.
                      Cher Philippe, merci de baisser d’un ton. Tes commentaires je les ai lus, plusieurs fois même et dès la parution de l’article il y a un an, et je ne vois pas en quoi ma réponse te dérange. Quand je vais dans ton sens, ça ne semble pas te convenir et quand j’exprime un avis contraire non plus.
                      Je vais donc, comme tu me le suggère, me taire et laisser les fidèles s’abreuver de ton savoir irréfragable.

    2. En fait la dorsale descend quand même sur les lombaires lorsque le gilet n’est pas gonflé et qu’il est bien à la bonne taille. Une fois gonflé, il remonte un peu et donc l’ensemble des lombaires ne sont pas couvertes par la dorsale mais ce n’est pas forcément un point bloquant car les 3 dernières lombaires ne sont pas impliquées dans les cas de paraplégie. La dorsale s’arrête donc pile là où il faut protéger mais c’est un peu juste… Le fait d’avoir une surépaisseur générée par le gonflement de l’airbag fait qu’il reste assez peu de chance de recevoir un choc pile sur les lombaires. Si vous atterrissez sur le dos, elles ne toucherons pas le sol, il faudrait une glissade avec une réception sur un obstacle fixe exactement au bas du gilet… ça réduit quand même grandement les risques.
      Le problème est que si la dorsale avait été plus longue, elle aurait été moins confortable à porter, et on sais bien qu’un équipement de sécurité trop contraignant pour l’utilisateur ne sera finalement pas utilisé. C’est un compromis.
      De plus la dorsale est plutôt de niveau 1+ vu qu’elle est doublée de la coque en plastique servant à recevoir le module électronique, donc bien plus épaisse qu’une niveau 1 classique, tout en restant relativement souple.

      Après presque 1 an d’utilisation je peux dire que ce gilet se fait oublier. L’autonomie annoncée est respectée, je le recharge 2 fois par mois à raison d’1H30 de roulage chaque jour, et en gardant une bonne marge de batterie.
      Les mise à jour régulières permettent aussi d’améliorer la détection des accidents grâce aux remontées d’information des utilisateurs.
      Les airbags avec le logiciel in&motion sont les seuls à avoir 5 étoiles au test SRA, ce n’est pas pour rien.

  17. Bonjour,

    Bravo pour cet article très clair, très documenté.
    J’ai pris le temps de le lire pendant ma convalescence. J’ai été accidenté récemment avec un scooter 125. Suite à un freinage d’urgence mal géré, je me suis incliné et ai tapé la hanche gauche. Malgré un bon équipement j’ai été victime d’une fracture du bassin. J’ai bien perçu qu’un gilet ne protège pas les jambes, mais je n’ai pas perçu clairement dans en lisant cet article si certains gilets protègent ou non efficacement le bassin.
    Pouvez-vous préciser ?
    Merci d’avance? Et encore bravo pour cet article.

    1. salut Vincent,
      je ne suis pas spécialiste, mais usager; pas d’air bag protégeant le bassin à ma connaissance, certains; comme le béring « radio » présente une bavette qui descend au gonflage pour abriter le sacrum d’autres pas. ce n’est d’ailleurs pas surprennant l’idée étant de protèger la zone rouge où les lésions sont le plus souvent mortelles ou très invalidantes… du coup le tronc, le cou, la colonne vertébrale, là où elle protège la moelle épinière et souvent plus bas d’ailleurs.
      amicalement
      marco

      1. Bonjour
        Pourquoi les fabricants d airbag filaires ne font pas un système d’enrouleur à blocage automatique comme les ceintures de sécurité. Ce système serait fixé sur la moto, laisserai de l’aisance au pilote tout en restant tendu en permanence et ainsi gagner quelques 1/10 de seconde pour déclencher.
        Domi

  18. Bonjour

    un utilisateur de gilets air bag toutes marques confondu a t’il déjà eu un problème de dégonflage des air bag ?

    En secourisme on dit souvent qu’il ne faut pas considéré un air bag déclenché inoffensif, il existe encore un risque de déploiement si la cartouche n’a pas délivré toute sa charge .

    Avez_ vous déjà rencontré le cas d’un 2éme gonflage ?

    Comment on réagi face à vos équipement les équipes de secours qui sont venus vers vous après votre accident de motos

    Merci de votre aide .

    1. En tant que motard, je n’ai jamais vécu de déclenchement d’airbag en situation réelle me concernant.
      Mais étant moi-même secouriste et formateur (non professionnel) en secourisme, j’ai procédé / participé / assisté à des dizaines de déclenchements sur différents modèles de gilets airbag moto au cours des dix dernières années.
      Et je n’ai jamais constaté de cas de « 2e gonflage » ou de cas où la cartouche de gaz n’aurait pas délivré toute sa charge du premier coup.

    2. Bonjour.
      cette réflexion n’est-elle pas valable pour les airbags pyrotechniques des véhicules automobiles qui ont plusieurs niveaux de déclenchement, plutôt?

    1. Donc je creuse 😉 !

      Suite à un premier contact avec la direction de RXR-protect, entreprise que je ne connaissais pas du tout, je peux vous transmettre quelques infos :

      1/ Contact très sympa, des gens accessibles et qui connaissent très bien le sujet, au point de ne pas cacher les limites des technologies mises en œuvre, ces dernières étant nonobstant « de pointe » : compétence et honnêteté, ça ne gâte rien !
      2/ leur produit « Bullet » est destiné en priorité aux usages type tout-terrain, cross, etc… et le niveau de protection 2 n’est pas usurpé, il dépasse à priori les exigences de la norme.
      3/ Ce niveau 2 d’homologation concerne aussi l’extension « Bumper » qui vise à protéger les épaules (chocs, luxations,…) avec pour corolaire une limitation relative des mouvements, limitation appréciée de ceux qui « savent », pour s’être fait bien mal avant de s’en équiper… sachant que d’autres voudraient cumuler protection + liberté à 200 %, approche peu pragmatique !

      Etant personnellement déjà pas mal équipé en matière de protections, je ne vais pas en faire l’acquisition dans l’immédiat et je garde l’idée en réserve car j’ai retrouvé de nombreux points de convergence entre ce qui m’a été dit par RXR et par exemple ce que j’exprimais dans mon commentaire du 23 novembre ici-même (suite à une question sur la protection des cervicales).

      En espérant contribuer encore et toujours à nos réflexions !
      Cordialement

      1. Merci B-testeur…

        A mon tour…..je viens d’écrire un mail à RXR Protect….a savoir si cette protection est aussi étudié pour la route et le off-road…..Affaire à suivre….

        1. voici la réponse : Nos gilets protègent le corps, peu importe la pratique, reste a savoir ce que vous êtes capable d’accepter comme contrainte….

          1. Pas d’accord : les gilets airbag protègent le tronc et uniquement le tronc (ce qui est déjà bien), dans la limite de leur capacité d’absorption de l’onde de choc.
            Lors d’un impact (décélération brutale) à plus de 50-60 km/h, ils ne peuvent empêcher des lésions internes.
            De la même façon que les coussins airbag de voitures qui sont testés sur des impacts à 54 km/h car au-delà, les arrachements d’organes causent de toute façon des lésions internes parfois mortelles.

            1. Là….il ne s’agit pas d’airbags mais du RXR Protect….et pour information…..je connais les limites du gilets airbag étant testeuse de in&motion 😉

              1. RXR Protect ou gilet airbag, aucun système n’empêchera jamais l’apparition des lésions internes dont parle Fabien.

                  1. Bonjour @T 🙂
                    Puisque toi aussi tu as été testeuse d’un gilet airbag et que le sujet de cette page s’y consacre directement, peux-tu toi aussi nous donner un retour d’expérience ? A priori tu n’es pas non plus passée à l’achat à l’issue du test… 😉

                    1. salut,
                      de même qu’on dit souvent que le meilleur freinage c’est celui qu’on a pas besoin de faire (parce qu’on a adapté sa vitesse), de même la meilleure proctection ,c’est de ne pas avoir d’accident….aucun équipement ne remplace une bonne technique de conduite , un entrainnement régulier… il y a une limite à l’armure que l’on peut porter; air bag ou gilet protecteur ils concernent surtout les chocs secondaires( aux vitesses résiduelles mentionnées par Fabien)…. c’est déjà pas mal et représente un progrès .
                      La protection individuelle, c’est tellement personnel que chacun doit etre libre de la choisir…:-) librement !
                      amicalement
                      Marco

  19. Bonjour à tous,

    Cet article très intéressant ne fait pas, a priori, suffisamment référence aux gilets à déclenchement électronique autonomes (aucun boîtier électronique n’est à fixer sur la moto). Je fais notamment référence au nouveau gilet airbag moto autonome Ixon/in&Motion qui à mes yeux présente presque toutes les qualités et quasiment aucun inconvénient…
    Cet airbag a été testé avant la vente par 500 motards européens. Je n’ai pas eu la chance d’être retenu parmi ces bêta-testeurs mais j’ai acheté cet équipement et l’utilise depuis un mois environ.
    Parmi les avantages :
    Gilet peu encombrant et discret qui se met sous n’importe quel blouson de moto (a priori)
    l’électronique peut être désolidarisée du gilet (pratique pour la recharge de la batterie (autonomie théorique 20 h).
    Le prix… 800 € (gilet Ixon + boîtier In&Motion) ou 400 € (Gilet) + 12 €/mois (location électronique)
    Gilet très confortable (on l’oublie). Il est par ailleurs équipé d’une dorsale niveau 1.
    En cas de maintenance du gilet, n’importe quel distributeur Ixon doit le prendre en charge…
    La mise à jour de l’électronique se fait par Wi-Fi par l’utilisateur lui-même.

    Il y a bien entendu des inconvénients :
    le prix ! (mais beaucoup plus faible que la concurrence),
    le confort du gilet durant la période estivale (c’est la grosse inconnue pour moi).

    Pour info, Triumph va s’associer avec in&Motion pour intégrer cet airbag dans ses vêtements.

    Je ne suis pas là pour faire de la pub mais, a priori, et sans en avoir testé la protection (pourvu que ça dure), ce concept me parait génial. On achète ou on loue l’électronique une fois et on peut l’installer sur n’importe quel gilet (Ixon pour l’instant) . On peut donc avoir plusieurs vêtements et un seuAl boîtier In&Motion…

    1. Hi guys !

      Bêta-testeur de ce gilet durant près d’un an et demi, je fais partie des testeurs qui n’ont pas fait l’acquisition de la version commercialisée sous le label Ixon.

      Si ce produit rassemble des caractéristiques qui en font peut-être l’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché, il recèle encore des défauts qui auraient pu disparaître grâce à nos* remarques (*nous les utilisateurs de la version test).

      Cependant, si vous en avez les moyens financiers, ce n’est pas un mauvais choix loin s’en faut ! Vous pourrez toujours tenter de le revendre d’occasion par la suite pour acheter ses successeurs.

      Les versions ultérieures de ce produit inemotion sous probablement au moins 6 différents labels (inemotion, ixon, triumph, furygan, klim, hyod products, held bikers fashion,…) et les produits que les concurrents ne manqueront pas de sortir (allshot,…) laissent entrevoir de possibles améliorations nécessaires à horizon 2 ans avec une évolution intéressante du rapport qualité/prix (baisse du prix des produits d’entrée de gamme pour toucher le plus grand nombre, amélioration des performances et du confort à prix équivalent pour des produits supérieurs, un peu à l’instar des ordinateurs).

      ‘Wish you fun bikers !

    2. Je vais commencer par une déclaration abrupte, pour la nuancer par la suite : si j’avais été retenu comme Bêta-Testeur de ce produit (IX-AIRBAG U03), comme je l’avais souhaité, je ne l’aurais pas conservé à la fin de l’essai. Ce qui me permet de le dire, c’est que je viens de l’acheter, et donc de l’essayer.
      En soi, il s’agit d’un bon produit, qui permet le gonflage d’un airbag Ixon en moins de 55 ms, temps de détection de l’incident par le boîtier In&Box V5.4 de In&Motion compris. En matière de sécurité, il est difficile d’imaginer mieux.
      Ce qui pose problème, c’est le caractère prétendument universel de ce gilet, censé pouvoir être porté sous n’importe quel vêtement moto en toute circonstance. Les inconvénients sont pourtant nombreux.
      Ainsi, le boîtier, situé dans le dos, est une source de chaleur, plutôt agréable en ce moment, mais qui deviendra vite insupportable dans quelques mois. De plus, les LEDs permettant de vérifier le bon fonctionnement du gilet, sont, elles aussi, dans le dos, et ne peuvent être consultées qu’après avoir ôté le blouson et le gilet.
      La dorsale intégrée dans le gilet est inamovible. Elle fait de ce fait double emploi avec celle, plus sécurisante, de ma veste, tout en occupant un espace qui pourrait être occupé de façon plus utile par mes vêtements d’hiver, et notamment ma veste chauffante Klan.
      Le boîtier doit impérativement être préservé de tout contact avec l’eau. Interdiction, donc, de prendre une averse avec un blouson qui ne serait pas totalement imperméable, et aussi de porter un gilet rafraîchissant en été.
      Conclusion : ce produit, potentiellement génial, gagnerait beaucoup à s’intégrer dans des blousons moto de différentes marques. Le coût R&D en serait évidemment beaucoup plus élevé…

      1. Plusieurs vêtements avec le même boîtier ? Eh bien non, justement. Si, selon mes vœux, le système In&Motion s’adaptait à plusieurs vêtements, il faudrait bien disposer d’un vêtement d’été, d’un vêtement d’hiver, et peut-être même d’un vêtement de mi-saison.
        L’argument « un seul boîtier, plusieurs vêtements » s’effondre donc lui aussi.

      2. Bonsoir Philippe,

        Effectivement, la dorsale est inamovible, il faut donc enlever l’éventuelle classique dorsale d’un blouson classique…
        La source de chaleur, je n’ai pas détectée mais il est vrai que la température extérieure ne favorise pas le test actuellement…
        Exact encore pour la non-étanchéité du boîtier…
        Par contre :
        bien que les LED de contrôle soient situées hors du champ de vision, il est toujours possible de vérifier l’état de l’airbag avec le smartphone et l’appli Androïd In&motion…
        A terme :
        Il semblerait que toute une gamme de vêtement airbag soit prévue : blouson avec airbag intégré par exemple… Le motard pourra donc jongler avec : le gilet Ixon, un blouson classique avec airbag (attendons le résultat de la coopération in&Motion/Triumph). Si le motard possède plusieurs blousons, l’électronique unique prend tout son sens…
        Conclusion : rien n’est parfait mais vu le coût du produit, je trouve que le rapport Q/P est excellent.
        Perso, je l’ai acheté en prévente à 650 € (blouson+box) au lieu de 800 €.

        V à tous

        Alain

        1. Salut Alain,
          J’attendais l’argument de l’application sur le smartphone. Elle permet certes de contrôler le bon fonctionnement de l’ensemble, mais seulement à l’arrêt, si tu penses à la consulter avant de partir. Si, pendant que tu roules, ta batterie se vide, ou que, pour une raison ou pour une autre, le boîtier se déconnecte du gilet, tu n’en sauras rien avant de t’arrêter. Sur une veste intégrant un airbag, tu pourrais être alerté par un voyant, sur ta manche gauche par exemple.
          Un autre point, qui ne concerne que le gilet Ixon, c’est la protection du rachis cervical. Comme je n’ai pas pu avoir de démo de ce matériel, je ne sais pas si le cou est aussi bien bloqué, en rotation comme en extension, qu’avec mon gilet filaire Hit-Air, le même que celui des gendarmes.
          Mais surtout, ne va pas dire à ma femme que je suis en train de critiquer LE gilet qu’il fallait à tout prix que j’achète pour finalement revenir à celui que je possédais déjà : elle ne le sait pas encore ! 😉

          1. Bonjour Philippe,

            Tes arguments sont bien sûr tout à fait recevables… D’une manière générale, les airbags filaires sont plus fiables, par construction, que les airbags électroniques qui rajoutent de la complexité et des sources potentielles de panne… D’ailleurs, si on pousse le bouchon plus loin, on peut rejoindre l’argumentation de la Mutuelle des Motards… : les protections classiques (ventrales, dorsales), elles, sont toujours opérationnelles… Pas de panne possible !

            Ceci étant dit, les airbags électroniques sont beaucoup plus rapides que les airbags filaires, là aussi, par construction… Filaire ou électronique ? C’est un choix à faire pour l’instant… Car je ne donne pas cher des airbags filaires si le prix des airbags électroniques baissent…

            En fait, et si possible, évitons de tomber… ! 🙂 la sécurité absolue, de toute façon, n’existera jamais !

              1. salut,
                après quelques déboires pour essayer de réinstaller mon gilet « béring »(difficile de se fournir d’un nouveau harnais pour la moto), j’ai opté pour un gilet filaire, plus facile à installer d’une moto à l’autre et plus simple à réarmer en cas de besoin…. conscient que ce n’est pas la solution parfaite, j’ai changé la dorsale (fournie) par une de niveau2….voili, voilà, tout ça est encore en évolution à suivre
                amicalement
                Marco

                1. Salut Marco. Content de voir que tu es reparti sur une route que l’on espère très longue.
                  Amicalement,
                  Philippe.

            1. Il est évident que l’avenir appartient aux airbags électroniques, qui sont en encore en train de chercher leur voie.

        1. Bonjour,

          Dixit un ami qui a eu l’infortune de le tester en conditions réelles, au niveau des épaules le gilet se gonfle jusqu’au casque.

          Pour ce qui est de la protection pluie, c’est vrai que ç’aurait été mieux avec un boitier IP67, mais il ne faut pas oublier que ce gilet se porte sous un blouson, et que le boitier étant dans le dos, il est relativement protégé.
          Enfin, pour le boitier qui chauffe, je suis assez surpris car il est de l’autre côté de la dorsale, donc je ne pense vraiment pas que ça se sente. En tout cas, je ne l’ai pas senti.

          De mon point de vue, oui, on en est au début des gilets autonomes, et il y a des progrès à faire. Néanmoins, je pense que ce gilet offre déjà une bonne protection, probablement une meilleure protection que la plupart des dorsales — à condition de ne pas rouler en tee-shirt + airbag bien sûr !

          Bonne route à tous, avec ou sans airbag 🙂

          1. En ce qui concerne la chaleur, passe la main dans l’intérieur du gilet quand tu l’enlèveras après avoir roulé, et tu pourras constater que le boîtier dégage beaucoup de chaleur à travers la dorsale.

            1. A moins que ce ne soit la dorsale intégrée de niveau 1 qui constitue un obstacle à l’évacuation de la chaleur corporelle, voire qui l’accumule ? Bon courage pour l’été prochain… C’est là une autre limite à l’efficience des équipements de sécurité : encore faut-il qu’ils soient portés tout le temps par tous les temps et comme préconisé, donc en l’occurrence, gilet et blousons fermés, l’ergonomie prend alors toute sont importance, ainsi que la notion subjective de confort (physique, psychologique,…)

              1. Quand la face interne du gilet comporte une zone, de la taille approximative d’un smartphone, située juste en regard du boîtier, où la température est sensiblement plus élevée que partout ailleurs, je doute qu’on puisse parler d’un simple obstacle à l’évacuation de la chaleur corporelle…

                1. Alors ce n’est pas un progrès par rapport à la présérie que j’ai testée pendant près d’un an et demi ! Décidemment ils ont encore à progresser compte tenu de la chaleur globale excessive en été qui avait été dénoncée à l’unanimité par les bêta-testeurs. Je n’ai jamais noté d’échauffement au niveau de la box, s’agirait-il d’un défaut de celle-ci ? Il ne s’agissait bien sûr pas d’une mise en doute de ma part mais d’une proposition d’hypothèse qui ne sera donc pas validée 😉 ! A creuser…

                2. j’ai regardé 2 fois après 40 minutes de trajet, et je n’ai aucune zone plus chaude qu’une autre sur l’intérieur du gilet. Est-ce que tu as remarqué ça après un trajet beaucoup plus long ? À moins que ce ne soit un défaut d’un gilet en particulier ?

        2. Bonsoir,

          La protection des cervicales est un sujet délicat.
          Plusieurs approches s’affrontent, entre les produits qui limitent les hyperflexions et hyperextensions en laissant une marge de souplesse et donc de répartition des efforts,
          les produits qui seraient plus « bloquants » avec peut-être des risques de ruptures vu l’appui fourni au choc qui s’il est très violent, va trouver un point d’application unique,
          d’autres tests qui s’intéressent aussi aux rotations excessives du rachis cervical en situation réelle d’accident (casques cyclistes par exemple) …
          Les normes, les protocoles des tests et développements qui vont avec restent encore à définir plus clairement.

          Le poids, la forme, les caractéristiques du casque vont également jouer un rôle non négligeable… Je pense à un ami qui sur une chute à 40 km/h avec un modulable de grande marque (fermé au moment du choc) a eu à faire au chirurgien pour redonner un volume normal à un sinus maxillaire écrasé…
          Il me semble qu’il a été dit qu’un casque ne préserve pas de toutes lésions graves avec séquelles pour les chocs au-delà de 27 ou 29 km/h, de même qu’un gilet airbag ne protège pas de tout pour des chocs au-delà de 40 ou 60 km/h.

          S’il me semble bien que des choses importantes passent par le cou, la tête, la moelle épinière, que nous souhaitons préserver, des bras et des jambes en bon état sont très utiles au quotidien aussi.
          C’est aussi une question de responsabilité et de philosophie personnelles pour apprécier les risques que nous acceptons de prendre, que l’on soit en voiture ou à moto. Mourir est une chose, survivre diminué en est une autre, pour nous et aussi pour nos proches.

          Attention donc à la promesse de sécurité absolue qui vaudrait tous les sacrifices, un excès de technologie multiplie aussi les risques de contre-performance (batterie + électronique + algorithme + connectique + poche étanche gonflable souple et fine qui reste gonflée « un certain temps » + appli sur le smartphone qui n’est jamais déchargé et dont le wifi ou le Bluetooth sont infaillibles + etc…), c’est aussi le risque d’aller au tapis avec finalement une simple dorsale de niveau 1 payée un peu cher tout de même chez certains fabricants. Il n’en reste pas moins vrai que dans certains cas « favorables », l’airbag constituera une très bonne protection.

          C’est aussi une démarche marketing innovante qui permet de vendre, avec un marché de « renouvellement » important, raisons pour lesquelles certains se donnent à fond pour nous faire remiser d’autres protections inertes et pourtant fiables.

          A vous lire amis motards

  20. Bonjour

    Merci pour vos conseils et votre réflexion sur l’airbag. Je me penche sérieusement sur la question d’en acheter un.

    J’ai tout de fois une petite question à vous poser : ayant un manteau ample Ixon Ottawa protégé, est-il possible d’enfiler l’airbag en dessous de celui-ci? Je pense que j’ai suffisamment de place sous mon manteau pour que l’airbag se gonfle, mais il est indiquer nul part qu’on puisse mettre cet airbag sous un manteau..

    Merci d’avance pour votre réponse,

    Nico

    1. Je vous invite à visionner des vidéos de déclenchement de gilets airbag, comme celle-ci :
      https://www.youtube.com/watch?v=TsJbo60fTck
      Les gilets « extérieurs », conçus pour être portés par-dessus le blouson ou la veste, gonflent vraiment beaucoup lors du déclenchement de la cartouche de gaz. Leur épaisseur une fois gonflés est de l’ordre de 10 cm partout autour de votre tronc. Je doute que votre manteau soit ample à ce point, ou alors vous l’avez vraiment pris avec deux tailles de trop.

      Par contre, il existe aujourd’hui des modèles de gilets airbag conçus pour être portés SOUS la veste, comme ceux de Dainese, Alpinestars, Ixon et In&Motion.
      Toutefois, ce sont des gilets sans fil avec électronique embarquée, commercialisés à des prix encore élevés.

    2. Bonjour Nicolas,

      Si je ne me trompe pas Ixon devrait sortir au printemps un gilet airbag à enfiler sous la veste.

      Personnellement, j’ai également une veste ixon et j’aimerais un gillet airbag sans fil et je pense attendre un petit peu et m’offrir ce produit.
      Peut-être cela vous intresseras-t-il

      Les commentaires sont très instructifs sur ce futur produit :
      https://www.motoservices.com/actualite-moto/Ixon-lance-son-gilet-air-bag-EICMA-2017.htm

      1. @roland

        Merci pour votre réponse! J’ignorais cette nouveauté en effet, merci de l’information!

        Bon weekend!

  21. Je crois aux réels bénéfices du port de l’Airbag.
    Cependant le prix est un frein. Et il y a deuxième facteur qui me fait hésiter, c’est la chaleur. Faire de la moto dans les Pyrénées orientales avec un cagnard de 30 degrés ou plus avec un blouson, un airbarg, des bottes, ça devient vraiment insupportable. J’ai connu les joies anciennes de faire de la moto sous les tropiques, en tongs, en t-shirt et sans casque: c’était totalement irresponsable mais que c’était jouissif !!!!!!!
    Il faudrait donc avoir un blouson léger avec airbag sinon il nous faudra porter un système réfrigérant ou absurde: airbag + blouson + air condtionné = une barrique sur une deux roues. Caricatural !!!

    1. Bonjour Louis,

      Pour info, je roule depuis plusieurs années en période estivale avec le blouson été airbag Hit-Air MX7 qui est toujours en vente. C’est un blouson aéré qui est très supportable par temps chaud (tout au moins quand la moto roule !). Ce n’est sans doute pas l’airbag le plus efficace (système « classique » à câble).

  22. Bonjour,

    Petit gabarit (164 cm / 50 kg), je me remets au 2-roues avec un long trajet quotidien, dont périph… Je suis coquette et suis un peu désespérée par le look proposé pour les vestes féminines à protection renforcée. Néanmoins, je compte acheter un gilet airbag, je suis super preneuse d’une mise à jour de cet article que je trouve super bien fait et objectif. Merci pour votre aide

    1. Je m’y attelle cet hiver, promis !
      Pour les vestes moto femmes, il y a de bonnes choses, féminines et protectrices, mais le budget s’avère souvent assez élevé. Voyez chez les fabricants IXS et Segura, par exemple.

  23. Salut;

    Je sais que tu ne peux peux pas mettre à jour tous les articles car les équipements de sécurité évoluent en permanence, mais sur les airbags en 2017, j’ai du mal à m’y retrouver : bering a connu des débuts difficile, mais le classement SRA met ses airbags à 5 étoiles maintenant, contre « seulement » 2 pour les Helite Turtle.
    Mais le Bering C-protet’air testé par SRA vaut 399 euro, alors que le protect’AIR (sans C) sur le site de Bering est recommandé à 899 euro…

    Donc j’en suis là, perdu entre tous les modèles, filaires ou pas, dans le blouson ou par dessus, …

    Et toujours la question de la dorsale : à défaut de mieux, j’ai une grosse dorsale de niveau 2 (Knox) : est-ce que je devrais la porter en plus de l’airbag ou pas ? Ou bien ca dépend ?

    1. salut Fabrice ,
      le gilet béring est maintenant équipé d’une dorsale niveau 2, du coup on peut s’en passer dans le blouson, pour les autres ,c’est à vérifier. comme tu le fais remarquer la différence de prix est conséquente, aussi l’autonomie , le gilet « filaire » étant réarmable en route (si on a une cartouche de rechange) ce qui n’est pas le cas d’un béring par exemple, ça mérite d’être considéré ! en situation d’accident les spécialistes sauraient sûrement dire au bout de combien de millisecondes se produit le choc principal, faisant ressortir l’intérêt ou pas d’avoir un gilet au gonflage très rapide ( ce qui est le cas du « béring »). il me semble quand même qu’entre pas de gilet et un style turtle y a pas photo…..
      cordialement
      Marco

    2. Il est vrai que cet article commence à dater en l’état, il y a eu pas mal de nouveautés depuis…
      Je m’en occuperai cet hiver.

    3. Bonjour,

      J’avais eu le commercial de bering lors de mon achat en 2014, et je lui avait posé la question. Sa réponse était la suivante : Pas de pb de sécurité en tant que tel de superposer deux dorsales (celle du blouson + celle de l’airbag). Le seul inconvénient c’est que ça accentue l’effet « robocop », et que pour certains, ça peut gêner les mouvements.
      Perso, je suis en scoot, donc posture très droite, donc ça ne me gène pas, mais je peux comprendre que sur une moto où l’on est beaucoup plus couché, ça puisse gêner. Bref tout ça c’est une affaire d’appréciation personnelle. Le mieux étant bien sûr d’essayer.

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