La population des conducteurs de deux-roues motorisés se diversifie : de plus en plus de très jeunes, de femmes, mais aussi de moins jeunes, voire de motards franchement âgés. Certains n’ont jamais cessé de rouler, mais beaucoup s’y mettent sur le tard ou reprennent la moto après avoir eu leur permis il y a 20 ou 30 ans.

J’ai voulu débuter cet article par le récit d’un motard internaute rencontré sur un forum, Yves, 54 ans, de Pont-Saint-Esprit (Gard). Un texte plein de passion, très bien écrit et instructif à tous égards.

« Ça faisait bien deux ou trois ans que je caressais l’idée, mais celle-ci, sans doute un peu frigide, avait du mal à grandir, à prendre forme. Pourtant dès que l’été pointait son museau, les routes s’animaient, coincé dans la file des vacanciers et autres promeneurs dominicaux. Je les enviais, eux qui remontaient les files d’englués. Ho, bien sur, ils devaient avoir un peu chaud sous leur cocotes-minute à hublot. Tandis que moi, hein, la clim’ à fond, la stéréo dans le même état, qu’est-ce que j’étais… CONFORTABLE, mais bon dieu qu’est-ce je m’ennuyais… J’aurais tout donné, enfin presque, faut pas déconner tout de même, pour être à leur place.

Mais voilà, la vie, la routine, l’habitude et l’âge peut-être… Sûrement même… Impossible de franchir le pas. Oh, bien entendu, il y eut quelques tentatives pour le franchir, ce satané pas… L’achat de revues spécialisées, la compulsion avide des « spécial essais »… L’entrée timide dans des boutiques, le désir rivé au coeur, la langue pendante. L’échange de quelques mots anodins avec les employés commis d’office, qui visiblement ne comprenaient rien à mon état… Faut dire que je dissimulais bien… S’ils avaient pris le temps de me toucher la main, comme on dit ici, ils auraient illico senti mon excitation à la vue des objets de mon désir, et couru chercher un rouleau d’essuie-tout. Mais que nenni, aucun n’a sacrifié à cette ancestrale coutume et de là, p’ête bien raté une vente.

Puis l’hiver reprenait ses droits gelant le paysage et mes envies… Jusqu’au printemps suivant, où tout recommençait… Les revues, les boutiques et la mémoire de ces lointains souvenirs : les balades avec les potes, le vent dans le nez, les poignets douloureux, le cul tanné, le dos bloqué, les mains gelées, les yeux qui piquent, en sueur ou congelé selon la saison, le cœur à deux cents pulsations minutes après un peu trop d’optimisme… Enfin rien que des bonheurs, quoi ! Mais voilà, rien n’y faisait…

Et puis, et puis ce printemps, 54 au compteur, le temps commence à presser, pour la énième fois, je pousse cette maudite porte, furète, touche, imagine, compte (ben ouais faut bien tout de même…) Et là… Je m’avance vers le comptoir, les mains moites, les pieds poites et le reste à l’avenant (ça fout l’trac hein !). L’employée commise d’office, ben ouais c’était une fille, lève un œil torve vers moi, je me fais l’impression, au milieu de tous ces jeunots bottés, encuirés, d’être autant à ma place qu’un rappeur à l’Académie Française. Reprenant un peu d’assurance, je lui explique mon cas, j’en recherche une, pas trop grosse, pas trop chère, pas trop pourrie… Je lis dans ces yeux la perspective d’un bonne affaire (pour elle, oeuf corse). Elle consent à faire le tour de son comptoir et me précède à l’extérieur… Elles sont trois : une grosse, une chère, une pas trop chère, pas trop grosse et pas trop pourrie. Bon, je n’aime pas la couleur, mais on ne va pas pinailler non plus, hein ! Allez, donnez-moi les renseignements que je contacte mon assurance pour voir si c’est jouable…

De retour chez moi, je saute sur mon ordi, comme les paras sur Kolwezi, la sueur au front, le doigt tremblotant (j’suis pas un Mozart du clavier) et quelques minutes plus tard, le devis de l’assurance s ‘affiche… Super, c’est jouable… Où j’ai foutu mon portable, ha ! Il est dans la voiture, j’y cours… Zut les clés ? Longues et macabres sonneries dans le vide, qu’est-ce qu’ils foutent, nom de Dieu… Ah oui tiens, il est midi passé. Attendre 14h00, ça va être long… La fourchette en l’air, je rêve… Je m’y vois, m’y sens en fait, j’y suis.

14 heures, 0 minute et 1 seconde… Dring, dring, dring. Le cœur bat la chamade…
-« B’jour, chuis v’nu ce matin, vous savez pour la … »
-« Désolé, m’sieur, mais elle a été vendu juste après votre départ… »
Patatra, tout s’effondre, je suis maudit…
-« Mais repassez de temps en temps, surtout à l’automne nous rentrons de bonnes occasions… »
-« Bon ben tant pis, ce n’est pas grave… R’voir M’dame… Oui, c’est ca … À bientôt…»
Je raccroche, à l’automne, non mais tu rêves, c…asse, p…asse et tout plein de mots en ASSE pas polis du tout… C’est maintenant que je la veux…

Retour dans le fauteuil, le moral en berne… Et puis lentement, le dialogue intérieur s’installe. Après tout hein, l’était pas mal la grosse… Oui mais ça fait longtemps que tu n’as pas pratiqué. Soit, mais tu n’es tout de même pas un novice… Certes, mais plus de 15 ans d’abstinence, ce n’est pas rien… Tu parles, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… Ah ouais, et l’assurance, t’y as pensé à l’assurance, banane !
Retour sur l’ordi… Quoi ? Le numéro du type dans la série, la puissance fiscale… Mais je n’en sais rien moi… Après quelques hésitations, approximations et agacements, j’ai un devis approximatif… Mouais, un peu plus cher, mais ça va. Allez, on va dire que ça va. Vite le téléphone… Et puis non, j’y vais…

Elle est là, la grosse, posée légèrement de biais, brillante, aguicheuse… Je m’approche, la couve du regard, ose une main sur ses formes rebondies, sa croupe massive … Elle est séduisante, la bougresse… Je craque… Je pousse la porte, décidé, conquérant… Saperlipopette, y’a un monde fou… Je prends ma place dans la file… Surtout, ne réfléchis plus… T’as pris ta décision, non !
Enfin, c’est à mon tour, sourire de l’employée. Je me lance…
« Bon, j’ai réfléchi, je crois que je vais opter pour la grosse… »
Sourire carnassier de la vendeuse.
« Bon choix, Monsieur, c’est une bonne machine… »
Tu parles, tu ne vas pas dire que c’est une daube…
« Vous pouvez me donner quelques infos ? »
Le sourire de l’employée se fige… Elle fouille sous son comptoir… Me sort une pochette défraîchie d’où elle extrait une carte au gris délavé. J’y jette un œil : 1990, ah quand même ! 11 CV, whaou ça va douiller…
Je repousse les papiers, et lance le cœur battant :
« C’est bon, je la prends… »
Alea jacta est…

Huit jours plus tard, je m’avance, comme une profiterole… Rayonnant à l’extérieur, mais glacé de trac dedans. Mes pieds doivent fumer dans mes bottines, mon anorak de ski fait vraiment déplacé par 35° ambiants… Va falloir que je m’équipe… Mais bon, déjà un casque et des gants… Pour le reste, on verra après… Je pousse la porte, personne… Prendre un air détaché, paraître cool, ne pas montrer l’excitation teintée d’angoisse qui fait faire des huit à mon estomac.

Ca y est, j’y suis, le casque à la main, le sourire jusqu’aux oreilles je m’approche de ma grosse, qu’un mécano en cotte graisseuse fait chauffer à grands coups de gaz :
« Hey ! Doucement Totor, respecte un peu son âge… à MA grosse… »
Je l’enfourche, une boule de la taille d’une boule de pétanque m’écrase le larynx. Le mécano m’explique un tas de choses que je n’entends pas… L’esprit entièrement braqué vers le moment, tout proche, où il va falloir démarrer et surtout ne pas caler. D’autant plus qu’une horde de badauds (du moins dans mon souvenir) nous observe, j’suis sûr qu’ils attendent tous le moment qui m’angoisse tant. Si nous étions en Angleterre, les bookmakers prendraient déjà les paris : 10 contre 1 qu’il cale le papy, l’est trop grosse pour lui… Tenu, va y arriver, il a l’air d’avoir de l’expérience…

Après un dernier sourire, un peu jaune en direction de la foule, j’enfile le casque… Nom de Dieu comment ca s’attache cette bougrerie de mentonnière… Ah, ça y est… D’abord le gant gauche, puis le droit… (J’suis l’Zizou de la métaphore !) Ma grosse ronronne entre mes cuisses tremblantes.
Embrayage… Merde la béquille… Klong… Première… La sueur ruisselle sous l’intégral… Accélérer, pas trop… Lâcher doucement l’embrayage… CA ROULE…YEAH… Allez soyons fous… Seconde… Ça hoquette un peu… Tu parles à 15OO tours… Mince le portail, et cet abruti qui choisit précisément ce moment pour entrer… Frein… Whaou… Ça change du double cames… Si ça avait été une cour gravillonnée, j’étais bon pour un billet de parterre…Coup d’œil d’abord à droite, puis à gauche…(Tais-toi Zizou !) Clignotant… Embrayage…Klong… Première… Et c’est parti… Seconde… Troisième… Premier carrefour, rétrogradage avec petit coup de gaz, je m’la pète… Mais ou’s’qu’il est donc, ce satané point mort… Petit voyant vert… Ah le v’la.

YEAR… Lettres bleues sur fond blanc, barrées de rouge… Longue ligne droite: Troisième… 8O… Quatrième…110 … Cinquième… 130… Le pied… Mais on se calme Papy, y’a un rond-point pas loin… Le v’là… Ne pas se louper… Rétrogradage, freinage… J’y suis, je penche, enfin c’est l’impression j’ai… Car en fait, j’suis sûr que votre petit dernier me faisait l’intérieur sur son tricycle sans lâcher son chupa chups… Longue montée, ma grosse ronronne, allez Papy voit ce qu’elle a dans le ventre ! Feulement rageur dans les tours… Merde… 140… Rends la main… Surtout qu’un monospace familial se traîne lamentablement… Allez j’y vais, clignotant, coup d’œil dans le rétro… Sont jolis mes coudes… Gazzzzz, rataploc, rataploc… Eh ! Papy t’es à 50 en cinquième… Allez deux d’un coup, Gazzzzzz… Waouh… Ca arrache les bras… Même pas vu les gens dans l’monospace…

Béquille, p’tit coup de gaz pour le fun, neiman. Une p’tite caresse à ma grosse.. Ad’taleur… La greffe a pris. Et puis j’l’aime bien ma mémère, 17 ans certes, mais une pêche de jeunette… Ya pas , le virus est de nouveau installé… »

Pour info, la « grosse » d’Yves est une Yamaha 1200 FJ.

Yves précise que son texte se veut avant tout humoristique et comporte beaucoup de second degré.
Pour ma part, je rappelle que je ne connais pas Yves personnellement et que les enseignements que je tire de son texte ne se fonde que sur la lettre de son récit, pas sur sa personne.

* * *

Qu’Yves ait romancé la vérité ou non importe peu : ce que dit son récit illustre à la fois la passion et les pièges qui attendent les « born again riders« , ceux qui reprennent la moto après des années d’interruption.

On en a vu une illustration dans le film « Wild Hogs » (« Bande de sauvages » en français).

http://www.youtube.com/watch?v=V8YFcsaAI3c

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Ils ont entre 35 et 60 ans, sont (plus ou moins) libérés des contraintes familiales (les enfants sont grands, madame travaille ou vit sa vie, la maison est payée), ils ont (plus ou moins) réussi dans la vie ou sont en tout cas à l’abri du besoin.

Leur jeunesse motarde, finalement pas si lointaine, a laissé des traces ou alors, ils ont enfin les moyens de réaliser l’envie qu’ils ont toujours eu de faire de la moto.
Ces motards exigent souvent le « nec plus ultra », autant pour l’objet moto lui-même et son esthétique que pour les sensations qu’il procure : vitesse, liberté… avec plus ou moins de sécurité.

Ils ont aussi les moyens de leurs ambitions, non seulement financiers, mais aussi parce que leur assureur reprend souvent leur bonus acquis par des décennies de conduite automobile, ce qui leur évite la surprime appliquée aux conducteurs débutants et leur permet de prendre de « grosses » motos, trop puissantes pour débuter.
On en retrouve une partie au guidon de supersportives très nerveuses, une autre sur de gros customs confortables mais lourds, et les derniers avec de grosses routières ou GT valorisantes très lourdes.

Alors qu’ils n’ont plus roulé depuis des années et n’ont souvent pas cru bon de reprendre des cours de conduite, persuadés que la moto, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.
Malheureusement, le résultat logique ne se fait pas attendre… On observe un accroissement de la proportion des plus de 30 ans dans les accidents de moto.

Depuis quelques années, on observe un fort pic de mortalité chez les motards entre 40 et 50 ans, voire 55 ans.

Je vous fais partager l’analyse du commandant de police Jean-Luc César, ancien patron de la CRS autoroutière des Bouches-du-Rhône : « À mon sens, il y a deux principaux profils à risques : des jeunes de quartiers qui mettent tout leur fric dans des grosses cylindrées, des gros scooters surpuissants notamment que l’on a même du mal à rattraper, et des gens d’âge plus mûr mais qui sont toujours pressés, pour le boulot souvent, et qui font n’importe quoi juste pour être à l’heure à leur rendez-vous. Ces derniers ont d’ailleurs souvent décidé d’arrêter la voiture dans ce but et parfois n’ont pas fait de moto depuis 20 ou 30 ans. Ils devraient être remis à niveau…« 

Le voisin d’une amie s’est tué à l’été 2006 : sa femme lui avait offert une moto pour ses 40 ans, il n’a pas repris de leçons, il est parti peu après rouler sous le cagnard. Des témoins ont dit l’avoir vu passer sans casque. Il est sorti de la route un peu plus loin et a été tué sur le coup, choc à la tête. Marié, deux enfants…

 * * *

Le récit d’Yves montre tous les problèmes que peuvent engendrer l’impatience : trop impatient pour reprendre des cours de conduite, pour s’acheter l’équipement motard de base avant de prendre le guidon…

A quoi servent les années, si ce n’est à acquérir la maturité et la sagesse qui devraient justement empêcher de reproduire les erreurs des jeunes débutants ?

Beaucoup de motards de 40 ou 50 ans que j’ai rencontrés supportent mal de recevoir des leçons (c’est du moins l’impression qu’ils ont) de la part de quelqu’un de plus jeune.
La plupart occupent des postes importants, exercent des responsabilités, ils ont bâti et réussi leur vie, leur carrière, leur famille.
Il est compréhensible que pour eux, cette réussite doive se prolonger dans leur pratique de la moto, même s’ils n’en ont jamais fait, ou peu, et/ou il y a fort longtemps.
L’assurance que donnent l’âge et la maturité fait parfois oublier l’humilité.

Rouler à moto peut être le pied intégral.
Mais comme vous le disent votre femme, votre mère, vos amis, « c’est dangereux ! »

Si vous (re-)commencez à rouler autour de la crise de la quarantaine ou cinquantaine, vous devriez vous interroger sur vos motivations et vous assurer que cette envie perdurera plus longtemps qu’un simple caprice et que vous savez réellement dans quoi vous vous engagez, car cela pourrait bien vous tuer.

Car oui, ceux qui roulent mal à moto finissent au minimum gravement blessés. A moto, l’insouciance se solde dans 99% des cas par la mort ou un état proche…
Cela vous fait peur ? Tant mieux. Les motards paranos restent en vie.
Lire l’article « La notion de risque à moto« .

Un tiers des accidents de moto (avec ou sans autre véhicule impliqué) concerne des motards de moins de deux ans d’expérience, et le risque est maximal dans les six premiers mois sur une nouvelle moto. C’est pendant cette (longue) période que l’on est le plus vulnérable.
Et encore, deux ans avec une activité motarde « normale ». Si vous roulez moins de 2.000 km par an en deux-roues, vous n’apprenez rien, même au bout de dix ans.
Et si vous êtes resté plusieurs années sans rouler à moto, reprenez des leçons ou suivez un stage, car vous avez retrouvé le niveau d’un débutant.
Lire l’article « Perfectionner sa conduite moto« .

Dire « j’ai 30 ans de permis moto » ne rime à rien après 20 ans d’interruption ou de peu de pratique.
Le nombre d’années de permis n’est pas un critère d’expérience en soi. On n’apprend rien quand on ne roule pas.
C’est la pratique, le nombre de kilomètres parcourus et la variété de ceux-ci qui comptent le plus.

La moto, ce n’est pas comme le vélo, ça s’oublie.
Le monde change, la route n’est plus comme il y a 30 ans. Vous le voyez tous les jours au volant de votre voiture. Pourquoi l’oublier au guidon de votre moto ?

Lire l’article de Marie « Spirit of TT » :
« Remonter en selle ? Osez ! »

 * * *

Pour vous remettre en selle après des années ou des décennies sans pratique moto, vous avez trois approches possibles.

Primo, vous entraîner par vous-même.
Lisez les différents articles de la rubrique Mieux conduire.
Et tout particulièrement l’article Remonter en selle après avoir arrêté.

Secundo, prendre des cours dans une école de conduite moto.
Problème, dans la quasi-totalité des écoles, on vous proposera juste de vous intégrer à un groupe d’élèves en formation initiale, pour enchaîner des parcours d’examen plateau sur une moto d’école. Aucun intérêt quand on possède déjà le permis…

En revanche, vous pourrez avoir l’utilité d’une à deux heures de cours de type initiation, juste pour vous réapproprier les commandes, le maniement de base de la machine.
Vous pourrez également demander à suivre deux à trois heures de cours en circulation, ce sera toujours utile.

Tertio, vous pouvez choisir de suivre une formation adaptée à vos besoins, avec votre moto, auprès d’un formateur spécialisé : Passion Moto Formation.

185 thoughts on “Commencer la moto tard (ou reprendre après des années)”
  1. Bonjour, j’ai passé le permis A à 16 ans en 1973. La moto était une 160 Guzzi ( donc juste au dessus de 125cc ), j’ai dû prendre 5 ou 6 leçons, parce que j’avais conduis un cyclo à vitesses. L’examinateur m’a demandé de faire 500m, sans pratiquement me regarder, parce qu’il discutait avec le moniteur de l’auto école, et il m’a donné le papier rose.. ensuite je pouvais piloter toutes les bécanes sans limitation de puissance. Heureusement, à la différence d’amis plus téméraires qui ont eu des accidents graves, et même mortels, j’étais plus humble et prudent, et j’ai appris à anticiper, et surtout à freiner, parce que l’efficacité des freins à tambour de l’époque ne pardonnaient pas la mauvaise estimation des distances de freinage. Comme tous conducteur de deux roues, j’ai tout de même pris quelques gamelles en glissant sur des graviers, ou des plaques de verglas, ce qui m’a incité à redoubler de prudence aux abords des virages sans visibilité et des rond points qui ont fleuri sur les routes. Aujourd’hui, à 66 ans je roule toujours très régulièrement sur une Honda 1100 Shadow, et sans être prétentieux, je ne vois pas ce qu’un stage pourrai m’apporter, même si j’ai conscience que ma conduite ne dois pas être parfaite. Je lirais donc volontiers vos avis à ce sujet. D’avance merci.

    1. Tout d’abord, cet article s’adresse aux motards qui viennent à la moto après 40-50 ans et à ceux qui reprennent la moto après des décennies d’arrêt de pratique.
      Il ne concerne pas ceux (quel que soît leur âge) qui roulent régulièrement depuis des années, voire des décennies.

      Quant au bénéfice d’un stage de perfectionnement de conduite, je vais laisser s’exprimer les lecteurs concernés.
      Je vous conseille de lire cet autre article, ainsi que les commentaires qui l’accompagnent.

      1. Merci pour votre réponse. J’ai lu avec intérêt les articles et les avis des participants. Je vais certainement m’inscrire à un stage, de toute façon çà pourra toujours m’apporter un plus pour améliorer ma conduite, parce qu’ayant appris sur le tas, je dois sans doute corriger des défauts acquis lors de cet apprentissage en solitaire. Sans compter que le code de la route a évolué en 50 ans, en particulier concernant la manière de négocier les rond points.. A l’issue de ce stage, je vous propose de faire un petit commentaire sur ce site pour témoigner de ce que j’en ai retenu.

  2. Bonjour, j’ai le permis A depuis 1999 mais je n’ai eu que 2000km d’expérience sur une sv 650 il y a 13 ans. J’approche de la 50aine. J’hésite entre réapprendre tout seul pendant 1an à 2ans sur une 125 légère (cbf Honda de 2016) ou reprendre des cours pour passer sur une 500/750. Que me conseilleriez-vous ? Merci d’avance. Bonne soirée.

    1. Les deux approches se défendent… et peuvent se cumuler !
      Vous pouvez tout à fait reprendre quelques heures de cours en école, puis reprendre la pratique sur une 125 pendant six mois à un an, avant de passer sur un « gros cube ». Par ailleurs, il existe de très bonnes motos en 400 ou 500 cc, nul besoin d’un 700 ou 750 pour rouler en solo sur des balades à la journée.
      J’ai écrit un article sur ce point à destination des débutants, mais le propos vaut aussi pour les personnes qui « re-débutent » : Comment « bien » commencer la moto

  3. Bonjour,
    Titulaire du Permis A1 obtenu en 1976 (à 16 ans) j’ai pratiqué quotidiennement la 125 (CZ, MZ et Honda CG) jusqu’à l’obtention du permis B en 1986. Après 10 ans de pratique puis 35 ans d’absence de pratique, pensez-vous qu’il faille que je prenne des cours ou que je fasse un stage pour me remettre à la 125, la cas échéant combien d’heures et quel type de stage ? Et quel type de formation me conseilleriez-vous pour passer le permis A2, stage pour débutant ou pas, combien d’heures ?

    1. Poser la question, c’est déjà y répondre…
      Quelle que soit l’activité, après 35 ans d’arrêt de pratique, il n’est pas question de croire qu’on n’a rien perdu !

      Il y aura forcément une période de réadaptation, plus ou moins longue et difficile.
      Pour la réduire et surtout qu’elle se passe au mieux, il est préférable de suivre une formation.
      Mais laquelle ?
      Cela dépend beaucoup de l’offre disponible près de chez vous, de votre budget, de vos disponibilités… et de votre motivation !

      Une journée de type « formation de sept heures » en école de conduite moto serait un bon point de départ, à condition de tomber sur un formateur à peu près compétent.
      Pour en savoir plus, lire Se former pour rouler en 125

      Ensuite, vous pourrez éventuellement aller plus loin dans la maîtrise avec une formation de perfectionnement, comme celles que je propose.

      Pour le permis A2, c’est un projet beaucoup plus sérieux : un « simple » stage ne suffira pas, vous avez l’obligation de passer des épreuves d’examen avec un minimum de 15 heures de cours en école de conduite moto.
      A 60 ans passés, même avec une expérience moto, mais sans pratique moto régulière, prévoyez au moins 35 heures de cours, plutôt 40, et c’est un minimum.
      J’ai fait passer le permis à des motards débutants plus âgés (69 ans pour le plus vieux), c’est possible, mais il faut savoir que c’est long, très long…
      Pour en savoir plus, lire Questions / réponses sur le permis moto

      1. Merci pour ces conseils avisés.
        C’est bien volontiers que je participerai à vos formations de perfectionnement.
        Pour ce qui est de la formation de sept heures, partageant mon temps entre la région parisienne et le Sud-Est de la France, je pourrai suivre celle de Monneret à Meudon, à Montlhéry ou au Castellet.
        Par ailleurs l’école Monneret dispense une autre formation de sept heures sur des scooters 3 roues (catégorie L5e). Pensez-vous cette dernière formation suffisante pour conduire sans danger ces gros scooters de 280 kg ?

        1. EasyMonneret est une des rares écoles à proposer une formation spécifique sur tricycle à moteur.
          Si ce type de véhicule est votre objectif, cette formation est évidemment la plus adaptée.
          Attention, une journée ne suffit pas à s’assurer de « conduire sans danger » !

    2. Bonjour Pascal,
      J’ai également passé mon permis voiture en 1976. Retraité depuis 3 ans j’ai décidé de me mettre à la moto. D’abord depuis 2 ans en 125 Varadero avec laquellej’ai fait, en 2021, un road trip de 4000 kms France/Espagne (voir chaine youtube varadventures). Totalement séduit par le sentiment de liberté que me procure ma 125, en mars 2022 j’ai franchi le pas en m’inscrivant au permis A2 dans une auto-école Dunkerquoise.
      1) ETM en février (passé en candidat libre via la poste, du premier coup, 5 fautes)
      2) Plateau passé début avril (20 heures consommées), malgré le cauchemar du lent, obtenu du premier coup mais au 2éme essai.
      3) Circulation passée le 27 avril après 8 heures de pratique obligatoire et franchement nécessaire pour faire preuve d’une conduite académique conforme à la notation de l’examinateur, ok du premier coup (logique puisque 2 ans de 125, bien que …..difficile de se débarrasser des mauvais plis d’automobiliste).
      Bilan, 66 ans, 28 heures d’auto-école (8 heures de trop au gout de mon portefeuille) et permis A2 en poche. Elle n’est pas belle la mariée ?
      Au départ on a beaucoup d’appréhension et le doute d’aller au bout peut nous tarauder, puis finalement, en étant un minimum persévérant, faire et refaire, au bout du bout on réalise que ce n’était pas si compliqué !!
      Bonne chance à toi.

  4. Bonjour,
    J’ai 58 ans. J’ai fait la formation de 7 heures en août 2019 pour pouvoir conduire une 125. Deux jours après j’achetais une Varadéro et encore deux jours après, je tombais et me fracturais le coude. J’ai repris la moto après le déconfinement et avec mon mari, on a fait pas mal de bornes. Lui, est motard depuis sa jeunesse et s’est acheté une Ninja 650 en juin.
    J’ai passé le code moto il y a un mois et j’ai eu mon premier cours de plateau mardi sur une Z400. Le moniteur dit que je me débrouille bien mais pour l’instant il ne me fait travailler que le lent. J’ai calé à de nombreuses reprises.
    Je pense que je vais suivre les conseils donnés sur ce site pour le lent car me contenter de faire la première partie du circuit à répétition ne me semble pas la meilleure option.
    Bon courage à tous les « vieux » et « vieilles » qui sa lancent dans l’aventure ! 😉

  5. Hello,
    J’ai 51 ans et j’arrive à la fin de mon permis A2, je passe « la route » dans 15 jours !
    Comme beaucoup je n’avais jamais posé mon séant sur une selle d’un engin motorisé, excepté le 50cc de mes 16 ans (une EW Motobécane) !
    Je suis passé par différents états : le kif de la première leçon une fois passées les appréhensions, la déception de la deuxième car oui, le plateau c’est pas évident ! Puis le reprise de confiance pour les cours suivants, le stress du premier examen plateau raté et le bonheur du deuxième réussi ET ENFIN le plaisir de la conduite sur route.
    Sentant arriver la fin de ma formation, je suis comme un gosse : je consulte avec frénésie tous les concessionnaires à la recherche de mon engin idéal, un roadster ou un scrambler.
    Alors si vous aussi ça vous titille, n’hésitez-pas, lancez-vous, même à 50 ou 60 ans. Et pour ce qui est de la sécurité, je me dis qu’à cet âge-là on est normalement un peu plus mature qu’un fougueux gamin de vingt ans, peut-être plus conscient des dangers et qu’on a pas forcément envie de tirer la bourre avec sa machine.

    1. Je vous cite, « normalement un peu plus mature » (…) « pas forcément envie de tirer la bourre » : c’est vrai, mais il y a des exceptions !
      C’est un peu une question d’âge, mais surtout de personnalité, de comportement, de valeurs personnelles, d’attitude face à la conduite moto.
      Je connais des « jeunes » tout à fait responsables et des « vieux » complètement fondus, qui roulent comme des débiles.
      Et non, Philippe, je ne parle pas de toi ! 😉

      C’est amusant de vous voir écrire « je suis comme un gosse » et juste après « je me dis qu’à cet âge-là on est normalement un peu plus mature qu’un fougueux gamin de vingt ans ».
      Un guidon entre les mains peut changer un homme !

      1. J’avais bien compris que tu ne parlais pas de moi, sinon tu refuserais de rouler avec moi.
        Je me souviens pourtant de ta mise en garde après deux accidents de moto assez rapprochés, le dernier en date étant survenu le jour même de l’acquisition de ma R 1200 RS. J’avais eu la mauvaise idée d’essayer de semer un motard aperçu dans mon rétroviseur sur une moto que je ne connaissais pas encore…
        J’estime avoir la plupart du temps une conduite responsable et tenir des propos raisonnables sur la conduite d’une moto et la sécurité routière, mais mon âge (67 ans) ne me met pas totalement à l’abri d’un « coup de folie », heureusement très rare.
        Pour le dire autrement, il y a parfois un décalage entre les intentions, les déclarations et les actes.

  6. Bonjour
    Bien ben c.est parti j.ai passé le code moto avec succès du haut de mes 60 balais et j’ai pris ma première leçon de conduite hier avec une 125 pour me jauger le moniteur ne sait pas trop encore si les 20 heures seront suffisantes après m’avoir vu évoluer et donne les conseils de base sur un parcours lent me suis pas cassé la binette et à un moment il m’a demandé de sortit de ma zone de confort car j’étais franchement en confiançe à passer les plots on était deux l’autre candidat devra faire au moins 30 h de conduite c’est ce qu’il lui a dit prochaine étape la 500 pour commencer à travailler le plateau et je me demandais si cela ne valait pas le coup que je m’achète une 125 point m’entraîner de mon côté

  7. Bonjour

    Je crois que c’est sur c site que j’étais passé pendant le confinement, j’ai 60 balais et j’avais échangé entre autre avec le webmaster et moniteur auto école si je me souviens (sinon j’ai tout faut, c’est un autre site)

    Bref arpès avoir murement réfléchi, jeudi 3 septembre j’ai rdv à l’auto école de mon coin du Nord pour m’inscriree au permis moto. Elle m’a dit, selon mes dispos, faut compter deux mois ».
    Je vais tomber dans l’hiver pour l’examen mais c’est pas grave. J’ai lu mais je demanderai confirmation, pour l’examen faut être équipé de la tête au pieds (logique quoi) J’aurai intérêt de l’avoir
    Après m’acheter une bécane d’occasion que je puisse quand même faire de la route (genre Paris Bordeaux par départementale)
    Voilà
    Bon week

      1. Bonjour

        C’est fait pour l’équipement je suis passé chez Harley vu que je voudrai la 750 street

        Je commence le code les leçons à la maison par le net à cause du Covid ça me va très bien et dans 3 semaines si je suis prêt je passe l’examen et commence à prendre les leçons de conduite
        Le permis au bout de 2 mois et demi si je me plante pas au code

        Y a plus qu’à

        Merci

  8. Merci pour cet article.
    Je recommence la moto justement après 20 ans de voiture. Je n’ai pas pu suivre des cours avant (problème de timing), mais j’ai tout l’équipement de protection indispensable, et j’ai toujours été un conducteur prudent.
    Et je compte bien suivre quelques cours de perfectionnement d’une manière ou d’une autre pour me réhabituer… à voir sous quelle forme, auto école ou autre… déjà une ou deux heures d’auto école ça ne sera sans doute pas un luxe…

  9. Bjr, Je suis Pierre 54 ans, 15 ans de moto, 80cc, 600cc, 650, 750. Puis 20ans d’arrêt. Avant de reprendre un guidon sur une 650cc de 47ch, j’ai décidé de refaire un cours de moto adapté à mon besoin sur plateau. Puis de refaire des kms sur routes secondaires pas trop empruntés. Le but étant de retrouver des se stations seines. Au début, promenades sans faire le Keke. Objectifs rester dans les clous de la réglementation tout en retrouvant des aptitudes de pilotage et pas simplement de conduite. La phase de remise en confiance passée, retour vers une auto-école pour roulage sur route ouverte avec l’œil critique du monteur école. Je reprends la moto pour le plaisir par pour partir plus vite ! Côté sécurité, je profite des évolutions de la sécurité des équipements allant jusqu’à utiliser un gilet airbag. On en trouve des confortables. Profiter de la pléthore des motos vintage et rouler longtemps et cool.

  10. Bonjour.
    Tout d’abord merci mille fois pour ce site littéralement exceptionnel par sa qualité, son ton et son exhaustivité (la qualité de sa langue française également, fait rare sur le net). Quel travail!
    J’ai 51 ans, le permis depuis 1994 mais jamais vraiment pratiqué ensuite. Donc expérience proche de zéro. J’ai repris cet été sur une vieille Suzuki Bandit 650 S sans ABS, bridée A2, et parcouru 1000 km environ, sans encombres et très tranquillement. Je vais faire très prochainement un stage de 7h en moto école (formation permis A). Pour autant je ne reprendrai vraiment la moto que si ma femme consent à monter derrière moi ce qui est inenvisageable sur la Bandit.
    Mon besoin est uniquement loisir/balade tranquille.
    La raison voudrait que je commence par une Honda Deauville NT 700 d’occasion, comme recommandé sur le site (« Quelle GT pour commencer »). Mais avec un frère qui roule en 1200 GS Aventure et un beau-frère en 1200 RT (mais ils s’en servent tous les jours pour aller travailler ce qui ne sera pas mon cas au moins pour les deux ans à venir), je suis cerné par les BMW et je rêve depuis des années de la RT. Je me verrai bien acheter une RT de ou 2010 ou un tout petit peu plus vielle, avec ESA et ASC, avec 70.000 km environ, que l’on trouve autour de 7000€.
    Mais est-ce raisonnable pour un débutant (la 1200 RT en tant que telle techniquement)?
    Ma femme me dit de surcroît que cela fera cher la balade, même si elle me laissera faire si j’insiste (j’ai mis un peu de sous de côté). Et elle a sans doute raison comme si souvent.
    Alors, entre vieux rêve/passion et raison que choisir? Etonnant à 51 piges et une vie déjà bien remplie de se retrouver hésitant comme un gamin rêvant d’un beau jouet dont il n’a pas absolument besoin.
    Je suis preneur de vos avis et retour d’expérience.
    Bien cordialement,
    Alain

    1. Bonjour Alain,
      Il faut se faire plaisir dans la vie, parce qu’avec ou sans moto, elle est courte 😉
      Une belle bécane à 7000 EUR, si on peut se le permettre, ce n’est pas une folie.
      Bonne route!
      Didier (55)

    2. Vous avez déjà tout dit…
      Rappel : les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

      Vous avez identifié le choix de la raison et celui du « gamin rêvant d’un beau jouet dont il n’a pas absolument besoin ».
      Si vous avez lu quelques-uns de mes articles, vous connaissez mon opinion sur le sujet : je ne vais pas en changer et surtout pas choisir votre moto à votre place.

      Vous êtes grand débutant, vouloir une « grosse moto » pour faire comme vos proches plus expérimentés constitue la pire des motivations.
      Commencer sur une moto de 300 kg, alors que vous n’avez qu’un millier de kilomètres d’expérience (et sur une moto bien plus petite), n’est pas une bonne idée, surtout avec une passagère.
      Maintenant, c’est votre choix et votre responsabilité.

      Une question toutefois.
      Avant d’envisager l’achat d’une RT avec un budget de 7.000 euros, avez-vous bien pris en compte tous les coûts ?
      Pas juste la moto, mais aussi :
      – l’équipement motard complet pour vous et votre épouse,
      – l’assurance sur un an,
      – les consommables à remplacer sur une machine d’occasion (pneus, plaquettes de frein, fluides pour moteur, freins et embrayage),
      – l’entretien (au moins une révision par an),
      – les éventuels accessoires de confort à ajouter sur la moto,
      – les protections à mettre sur la moto en cas de chute à l’arrêt ou à basse vitesse, qui risque fort de se produire (lire l’article Protéger sa moto en cas de chute).
      Vous reste-t-il bien 7.000 euros après tout ça ?
      Si oui, vous faites bien ce que vous voulez de votre argent.

      1. Bonjour.
        Merci pour votre réponse qui vient confirmer mon inclination vers le choix de la raison.
        Je m’oriente donc vers l’achat d’une Deauville d’occasion un peu ancienne pour commencer (que sauf erreur de ma part vous conseillez), pour acquérir une bonne expérience avant d’y faire monter mon épouse. Je vais également regarder du côté de vos stages.
        Je profite de l’occasion pour vous remercier à nouveau pour la qualité de votre site qui est littéralement une mine d’informations utiles. Bravo pour ce gigantesque travail.
        Bien à vous,

  11. Bonjour,
    Bravo pour votre site, d’une qualité remarquable. Vos articles sont très instructifs et j’aime beaucoup le ton sur lequel ils sont écrits: décontracté, très pédagogique et pas moralisateur pour un sou.
    J’ai 40 ans et je viens de passer mon permis A . Je n’étais jamais monté sur un deux roues motorisé de ma vie avant le 12 octobre dernier… jour de mon premier cours en école moto… (pas même une mobylette). J’ai tout de suite mordu aux sensations nouvelles que procure la moto. J’ai suivi une vingtaine d’heures de cours individuels avec un moniteur expérimenté et très sympa, qui me disait voir passer de plus en plus de gens « comme moi » (la quarantaine, nouveau motard sans aucune expérience) depuis quelques années. J’ai dû repasser mon code (permis auto depuis 1997) que j’ai eu les doigts dans le nez après un peu d’étude individuelle, par contre j’ai dû m’y reprendre à 3 reprises pour le plateau. Beaucoup de déception, j’en ai retenu une leçon d’humilité je pense: je prends ça comme une mise en garde contre l’excès de confiance, ennemi numéro un du motard. Obtenir le permis route a été plus simple, je l’ai réussi du premier coup. Je suis d’un naturel (très) prudent, ex. je n’ai jamais (!) eu d’accident de voiture, ni en tort ni en droit. Ca fait des années que je voulais faire de la moto mais mon entourage m’en a toujours dissuadé: « trop dangereux »… la rengaine habituelle … Je suis marié j’ai trois enfants, je suis quelqu’un de calme et de « raisonnable », et j’ai toujours eu peur des statistiques. Jusqu’à l’automne dernier, où j’ai décidé de me faire plaisir et de franchir le pas. J’ai directement acheté une moto plaisir… une grosse cylindrée néo-rétro valorisante : une BMW Nine T Pure. Ca peut paraitre excessif comme première moto, en même temps au stade où j’en suis dans la vie je n’avais pas envie de me faire plaisir à moitié. Ma bécane, je la conduis pèpère et j’en retire énormément de plaisir tous les jours (enfin, quand la météo le permet, je vis en Lorraine). 2000 km au compteur à ce jour. Je n’ai pas la science infuse, mais j’observe beaucoup les motards autour de moi, et je vois énormément de comportements dangereux, voire irresponsables. La rengaine qu’on entend partout « à moto, le danger c’est l’autre » ça ressemble à une légende… un slogan creux pour motards refusant de prendre la responsabilité de leurs actes. J’hallucine souvent quand j’observe autour de moi tous ces motards qui prennent des risques inconsidérés,. Quand on prend un risque, la moindre erreur (qui peut arriver à tout le monde) peut être fatale. A moto, c’est l’attitude qui compte à mon avis. Éviter les situations à risque c’est déjà faire chuter les statistiques… Bonne route à tous.

  12. J’ai 65 ans et l’envie de m’y mettre – passer le permis A2, choisir son équipement, sa moto, bref débuter la moto à l’âge où certains commencent à lever le pied. Ce que je lit me laisse dubitatif…. Bonne idée, crise passagère pour se prouver qu’on peut encore entreprendre des choses… j’aimerai avoir des retours de gens qui ont commencé à mon âge, c’est à dire la soixantaine bien entamée. Mer ci de vos retours.. constructifs…

    1. Bonjour, Alain. Je suis dans le même cas: j’ai passé le A à 63 ans, il y a six ans. J’ai longuement roulé en deux roues à Paris, jusque dans le début des années 80, puis j’ai craqué pour reprendre une petite 125 en 2010, en grande région parisienne, puis allé au bout et prendre des cours pour passer le A, dès ma retraite atteinte. J’ai eu besoin de beaucoup de leçons (55 heures), car j’ai voulu prendre mon temps, et ai réussi du premier coup, avec un peu d’indulgence, d’ailleurs.
      J’étais en bonne forme physique, ce que je suis toujours en pratiquant du sport, et je ne me sens pas différent des autres motards. Peut-être un peu moins casse-cou que certains autres, mais toujours attiré par les accélérations et les sensations que procurent les motos. J’ai deux motos: une XJ-6 pour débuter, que je recommande à tous, tellement la souplesse et l’allonge du 4-cylindres m’a plu, puis une F800 GT, plus achevée sur pas mal de points. LOrs de l’achat de cette dernière, J’ai hésité avec une VFR800, qui reste un peu un rêve, mais j’y ai renoncé à cause du poids important et de la position de conduite, pas mal penchée en avant. Ma faiblesse, ce sont les manoeuvres à basse vitesse, car je suis plutôt léger (1 m72, 70 Kg), et l’expérience n’a pas encore totalement compensé le manque de force physique.
      Sinon, pour conclure, je pense à chaque fois que je prends la moto que je risque un accident, et je reste vigilent même si, comme indiqué plus haut, l’envie de sensations est toujours présente. La lecture de ce site a été très importante pour l’acquisition d’expérience, et m’a apporté un complément indispensable pour aborder cette nouvelle expérience. J’ai par ailleurs fait un stage de perfectionnement avec Flatfab sur la conduite à basse vitesse, justement. Ne pas hésiter à compléter sa formation ou revenir sur ses lacunes par ce biais!

        1. J’ai 64 ans et je roule à moto depuis mes 37 ans. Je crois que l’expérience compte beaucoup, mais aussi la forme physique. Je possède actuellement une Triumph 1200 Bobber, certes pas puissante, mais avec pas mal de couple et 228 kg à sec. J’ai repris le vélo depuis 3 ans et ça me donne de la confiance pour déplacer la moto à l’arrêt mais aussi pour les réflexes et l’équilibre. Je ne sais pas ce que j’arrêterai en premier, peut-être que j’abandonnerai les deux avant de m’apprêter à « fermer mon parapluie ».

    2. Bonjour
      Je lis par hasard ce site et votre commentaire et voudrais partager ma reflexion.
      J’ai rachete une honda 500cbx en 2013
      Mon choix etait reflechi (et jamais regrette) a l’aune de mes experiences anterieures.
      J’ai eu 6 motos differentes , de routiere a enduro.
      J’ai donc recommence a 63 ans apres 13 ans d’interruption.

      je n’ai pas fait de cours mais mon esprit avait integre mon age et celui ci m’avait fait gagner en sagesse…..un peu !!
      Donc pas de poignee dans le coin, un rodage tout en douceur puis maitrise accentuee.
      En 3 ans j’ai parcouru 30 000 kms (10% d’autoroute par choix).
      Ai voyage 50 jours en Europe jusqu’en mer noire (8000kms), parcouru l’espagne, l’italie, la Sardaigne et les Pyrenees.
      J’aime vraiment la moto, celle qu’on conduit sur les petites routes, dans les lacets de montagne etc.
      J’ai roule plusieurs fois avec ma compagne en duo. Dont une fois en Sardaigne

      Tout cela pour vous dire que la premiere chose me semble t’il est de savoir pourquoi on veut faire de la moto, ensuite pour faire quoi et peut etre trouver un siege en duo pour les premieres sensations.
      Allez vite en ligne droite, n’importe quel motard le fait, maitrisez sa machine pour ne pas apprehender le 1er virage serre, puis le 100eme le meme jour, si vous faites de la montagne, se fait avec l’experience.
      Ensuite, il faut connaitre les comportements des automobilistes, il faut ANTICIPER et la route et les autres
      Ne craignez pas de passer le permis si votre famille ne vous stresse pas ,si vous voulez toucher un « reve ».. et une moto ca se revend !!

      En conclusion si je peux savoir vraiment pourquoi vous voulez vous lancer. Balades ,voyages utilisation ?
      passer le permis et rouler meme peu mais souvent sur trajets varies
      Apprendre a anticiper les pieges de la route ralentisseurs!! plaque de graviers ou d’huile ,autres usagers etc..
      Commencer avec une moto maniable ,pas trop lourde et pas seulement aguichante
      D’autres pourraient ecrire encore plus.
      Je vous souhaite de realiser vos souhaits
      Cordialement

  13. Bonsoir et merci pour toutes les informations sur votre site. Permis À en poche en 2008 mon activité professionnelle ne me a pas laissé le temps et les possibilités logistiques de rouler. Aujourd’hui, ces conditions sont réunies de nouveau. Je vais m’inscrire à un ou deux WE de mise à niveau (plateau/circulation). Est-ce raisonnable selon vous? Puis prendre mon temps jusqu’au printemps pour acheter une petite moto. Je penche pour qqch de pas trop violent, une Suzuki gsx 250r. Légère, fiable?, Pas trop de CV. Qu en pensez-vous? Ce sera ma 1ere moto! Merci et bonne soirée.

  14. Bonjour!
    Je suis à la veille de mes 59 ans. Je viens de reprendre la moto après plus de 26 ans d’arrêt.
    Du jour de mes 16 ans et jusqu’à 33 ans, je ne roulais qu’en moto. Été comme hiver.
    J’avais parcouru plusieurs centaines de milliers de kilomètres, puis j’ai eu une famille
    et j’ai vendu ma dernière moto. Jusqu’à ce que ça me titille à nouveau, il y a peu.
    Comme beaucoup, j’ai réfléchi au type de bécane que je pourrais m’offrir.
    En parcourant les annonces, je suis tombé sur un Yamaha BT 1100 Bulldog que je ne connaissais pas.
    J’ai flashé et je suis allé en essayer une que j’ai de suite achetée.
    Malgré son poids, elle est très maniable, je n’ai eu aucune difficulté à la piloter.
    C’est un V-twin coupleux sur lequel je suis bien assis, ainsi que ma passagère.
    Elle est parfaite pour la balade ou les petites virées sur plusieurs jours.
    Quand je serai un vrai vieux motard, peut-être que je passerai à la 1200 RT BMW,
    mais pour l’instant, le bon vieux Bulldog me procure bien du plaisir!
    Pour ma part, reprendre la moto, c’était comme reprendre le vélo.
    Mais toujours avec prudence, sur une machine fiable et bien entretenue!

  15. Bonjour à tous,

    J’ai obtenu le permis A il y a 4 ans, non sans difficultés… J’ai actuellement… 59 ans… Je pratique la moto quotidiennement, je pars en vacances à moto, bref, plus de 12000 kms / an.

    Avec le recul, je m’aperçois que la moto devient, de plus en plus, une extension de mon propre corps, un peu comme une canne blanche à un aveugle ou une raquette à un tennisman… Sauf incident (mécanique par exemple), en conduisant, la moto disparaît de mon univers conscient…. je ne la vois plus, comme si elle faisait partie de moi-même. Suite à ces réflexions, je me dis que j’ai passé un cap… celle d’un grand débutant que se « bat » avec la moto…

    Ceci explique sans doute qu’il est d’autant plus facile pour beaucoup d’arriver à ce stade que l’on est jeune… Il est plus facile d’apprendre à marcher dès la naissance plutôt que quelques années après ! :-). Plus âgé, on y arrive… mais… c’est une longue route !

    Bonne route à tous,

    Alain

  16. Juste une petite note:

    Le parachutisme est considéré par certains comme un sport dangereux. Hors, ce n’est pas du tout le cas. C’est un sport à risques, où en général tout se passe bien tant qu’on respecte les règles. (moniteur para pendant 8 ans)

    Je dirais pareil pour la moto. Ce n’est pas une activité dangereuse, mais une activité à risques. Il faut savoir respecter les règles, ne pas donner à la sur-confiance, et toujours s’assurer de sa sécurité et de celle des autres.

    Et avec ça, c’est que du bonheur.

    1. En fait, la moto, c’est comme la vie…. c’est pas une activité dangereuse, juste une activité à risques…

  17. Bonjour et franchement bravo pour ce site!

    Ma petite expérience.
    Permis depuis 1994, seul moyen de locomotion jusqu’en 2006, j’ai recommencé en juin cette année. Je rentre donc dans cette catégorie du « motard qu’à oublié ». Peut être, mais tout ! Mes gamelles de jeunesse je ne les ai pas oubliées, elles ! Ahah… Je dirais même que je les sens encore. Ce que je n’ai pas oublié non plus ce sont mes voyages en 600 XT pendant 10 ans à travers l’Europe, mes courses avec un sac à dos et ventral. Eh oui, pas de sacoche de réservoir sur mon bidon Acerbis de l’époque pour avoir une grosse autonomie sur mon vieux mono.
    Donc j’ai repris, oui, mais pas avec une GT. Je me suis payé… Un GS 500 ! Celle-là même qui m’a permis de devenir motard. C’est vrai, je n’ai pas pensé à reprendre des leçons, je l’avoue. Mais j’ai pensé à m’équiper avant l’achat de la moto. Et surtout à une moyenne cylindrée plutôt qu’une grosse. C’est déjà pas mal.
    Par contre, dire que la moto s’oublie, oui et non. Comme dit plus haut certains de mes os n’ont pas oublié. Et là où je suis d’accord, c’est bien le nombre de bornes qui fait l’expérience. Mais 10 ans d’interruption ne m’ont pas fait oublier ce qu’est une moto et ce qu’est de rouler à moto.
    Et je compte bien garder cette GS 500 pendant au moins une année. A savoir que je me fiche de rouler sous la pluie, dans le froid etc… même à 45 balais. Depuis juin j’ai déjà 5000 bornes avec elle. En plus c’est un petit chameau.
    Mais après ! Je vais me Béhèmiser dès que j’ai l’opportunité d’en trouver une à mon goût et mon buget ! 😀

    Merci pour le travail que vous fournissez sur ce site !

    V à toutes et tous.

  18. Bonjour à tous et sincères félicitations à Fabien pour la qualité de son site remarquable.
    Cela fait plus de deux ans que je le parcoure avec beaucoup d’intérets.
    Les hazards de la vie ont fait qu’a 59 ans je me suis retrouvé avec un bandit 650 dans mon jardin!
    En ayant assez de faire le tour de ce dernier en 1ere je me suis résolu à passer le A que j’ai obtenu en fevrier 2015.(28h de cours et plateau passé 2fois)
    Depuis moto par tout temps..16000 km que du bonheur. dont environs 600 sur des petites routes apres mes premieres leçons mais ……avant le permis.
    Petit ou plutot gros probléme : le ressenti est tellement grisant que je suis souvent en exés de vitesse surtout lors des accelerations et pourtant je suis plutot calme et posé.
    Bonne route à tous et merci à Fabien pour tous les precieux conseils glanés sur ce site

  19. Bonjour,

    J’ai 45 ans et je me suis inscrit au permis moto il y a 3 mois, j’ai donc repassé mon code, je pensais que cela serait difficile mais maintenant avec internet et de la volonté cela c’est bien passé, après un mois j’ai obtenu le code en une fois, puis les leçons conduite de moto (exercices plateau), je n’avais jamais faite de moto de ma vie, la première leçon cela n’est pas évidente, il suffit juste d’écouter attentivement le moniteur et la progression se fait vite.
    J’ai choisi une moto école qui possède des pistes privés qui ne sont pas a coté de la moto école, donc il y a 15 mn de moto en ville pour s’y rendre, je trouve cela très bien car cela nous apprends la conduite de la moto en plus du plateau (leçon de 2h mini avec un seul élève par moto).
    Après 16h de leçon présentation à l’examen du plateau, je jour de l’examen juste avant ce dernier, il y a une heure de leçon dune heure avec le moniteur afin de faire un échauffement, puis départ pour le centre d’examen, le stresse est là, mais tout c’est bien passé, reçu au plateau avec 5A.
    Ile me reste la conduite a passer prévu pour début juin, pour le moment je doit finir mes leçons de conduite moto en circulation environ 6h (pas facile à caler avec le travail) et je croise les doigts, car comme tout le monde j’appréhendé le permis moto!!!

  20. Je vais débuter la moto à 35 ans, mieux vaut tard que jamais !
    Bravo pour ce site extrêmement complet

    1. Je commence à 47 ans et mon mari avec moi. Il a dépassé les 50 🙂
      Formation 125 prévue le 4 mai !
      Il n’y a pas d’age pour s’y mettre tant qu’on a la motivation et la santé.

  21. Hello

    En plus d’être une future motarde (dieu que ce terme est laid….) je suis prof de guitare. J’ai constaté le même phénomène avec les adultes qui prennent des cours. Ceux qui ont le plus de responsabilités, ceux qui sont le plus « à l’aise » financièrement sont ceux qui ont le plus de mal. Ce n’est pas qu’ils sont le moins doués mais il faut d’entrée de jeu qu’ils prouvent (à eux) qu’ils sont les meilleurs. Ils ont du mal à accepter d’écouter les consignes et vivent très mal la moindre fausse note. Une fausse note c’est pas grave. Trop présumer de soi quand on roule l’est bien plus. Je suis également du genre à penser que les gens en face, quand je roule (voiture ou vélo pour l’instant), ne me voient pas, et vont faire la première infraction qui se présente. Mon gamin en conduite accompagnée c’est tout le contraire. il pense que ces adultes au volant sont tous bien observateurs et respectueux. Héls il n’y a guère que dans les jeux vidéos que tout le monde respecte le code de la route (sauf le joueur bien sur).

  22. Salut à tous,
    Me revoila toujours en bon état. Lol
    Aprés un apprentissage sur la super tenere qui a duré presque deux mois et durant lesquels j’ai roulé 1200 km en villle dans une circulation intense et sous une temperature d une moyenne de 35 degrės (ALGER) et aprés la première vidange, j’ai pris l’autoroute pour la premiere fois, il n y avait pratiquement aucun véhicule. J’ai roulė pendant une vingtaine de km à120 km/h et ça m’a fait l’effet de 10 cannettes de redbull. Le seul truc qui m’a embeté c etait ce ptit c…. à bord de sa caisse qui qui voulait me provoquer pour une course. Et moi comme à chaque fois je met mon clignotant à droite, je ralentis et je le laisse terminer sa course tout seul. Ça m arrive souvent en ville aussi dés que je fais ronfler le moteur à basse vitesse, juste histoire de faire un peu respirer le moteur avant de garer, la nuit, tout les ptits c…… å bord de voitures rapides rappliquent de je ne sais oű et se collent å ma roue arrière comme les mouches qui collent à la …….. et moi froid comme un glaçon je mets mon clignotant je serre à droite et je laisse depasser. Je crains de perdre patience un jour et de descendre lui casser la gueule à un de ces c………
    Amicalement salim d Alger.

  23. Salut à tous,

    Après avoir lu l’histoire de Salim, je n’ai pas pu résister à écrire à mon tour sur un site sur lesquels je passe et ai passé beaucoup de temps.

    Moi aussi je vis à l’étranger (en Colombie où je travaille comme instit depuis de nombreuses années) et j’ai voulu me mettre à la moto après avoir toujours fait de l’enduro dans ma jeunesse en France sur les pistes forestières de l’arrière pays niçois…

    Et si en Algérie il existe quelques épreuves, ici rien de tel! Si on possède le permis voiture, on peut avoir ensuite très facilement le permis moto sans épreuve de plateau… Il faut pas se faire d’illusion sur la quantité d’accidents de deux roues qu’il peut y avoir par ici!!!
    Bref, de nature prudente et voulant un scooter 300 de kymco, j’ai passé de nombreuses heures sur le site et me suis acheté l’équipement de sécurité complet, ne voulant pas imiter les motards locaux roulant en short et t-shirt et tongues…

    J’allais au boulot tous les jours et j’avoue que le plaisir du deux roues est assez inexplicable, plus des balades en campagne sympas (les autoroutes sont gratuites pour les motos aussi). Hélas, après un an, un jeune conducteur a effectué un changement de direction interdit (il a tourné à gauche dans une rue en sens interdit) et il m’a percuté, donc glissade et bitume sur le menton car casque jet avec la visière fermée heureusement. Plus de peur que de mal malgré quelques point de sutures et une micro chirurgie pour enlever les résidus de goudron sur le menton. Mais scooter en salle état (fourche tordue) et vendu après réparation (merci l’assurance) et épouse qui ne voulait plus trop entendre parler de moto…

    Voilà deux ans que je ne roule plus mais ce pays et ses nombreuses pistes me rend dingue pour m’acheter la mythique klr 650 de kawa ou la gs 650 de bm, mais là encore ce n’est plus le même gabarit et si je franchis le pas se sera avec des heures de plateau (ça commence à se développer enfin) et surtout une appréhension à remonter sur une moto. J’ai seulement refait de la moto pendant les vacances en France, mais sur une trial, donc rien à voir avec la circulation…

    Voilà je voulais partager cette expérience sur ce forum car j’y trouve toujours de bons conseils et surtout des commentaires sérieux. En espérant vous faire part de mes nouvelles aventures en moto d’ici peu.

    Encore merci à FlatFab pour ce travail incroyable.

    1. Salut jeremie. Content que c etait pas grave, l’accident. En ce qui me concerne, je ne fais jamais confiance aux automobilistes et je ne m attends pas à ce qu il respectent le code de la route. J agis toujours comme si je navais aucune prioritė et dans une situation telle que la tienne j aurais pariė à dix contre un que le type allait faire une manoeuvre dangereuse et pris mes prėcautions, d ailleurs c’est ce que je fais toujours « imaginer le pire des scenarios et agir en consėquence » Je sais c est embetant de se laisser toujours faire mais l important est de rester en vie. N est ce pas?
      Amicalement.

  24. Bonjour à tous ! Mon histoire est la même que celle de beaucoup de quadras ou de quinquas qui ont passé leur permis il y a 30 ans, qui ont conduit 10 ans et qui mariés et pères de famille ont abandonné la moto. Et puis un jour, on décide de reprendre…

    Notre entourage ne nous parle que de chutes, d’accidents,de morts sur la route: on finit par dire que c’est irresponsable. D’une certaine manière, c’est vrai que pour aller d’un point A à un point B ,la moto n’est pas le moyen de transport le plus raisonnable. On n’a pas à chercher d’alibis utilitaires comme gagner du temps, économiser de l’argent, ou d’alibis politiques comme celui du rejet de la société symbolisée par la bagnole . Il existe des vérités indubitables, qui n’appartiennent pas au monde de la logique ou de la raison mais qui sont plus vraies que tout: aimer sa femme, sa famille ,ses enfants, son pays ou Dieu sait quoi…
    Ces vérités ne sont pas universelles, elles sont personnelles et pour moi faire de la moto appartient à ce domaine.

    Le philosophe Spinoza a montré qu’en bien des cas ce n’est la raison qui guide l’homme mais le désir… Pour moi suivre mon désir de moto ce n’est pourtant pas mettre ma conscience en veille et sauter comme si de rien n’était sur la selle de la moto de mes rêves. La moto c’est du plaisir et du bonheur, à condition que derrière il y ai de la réflexion ,de la responsabilité, de la remise en cause.

    Des semaines durant j’ai parlé à des motards expérimentés, j’ai lu et relu les articles de ce site (milles mercis à Flatfab et aux intervenants du forum, vous êtes des frères et des sœurs !!!!!), j’ai mentalisé mes souvenirs de la conduite moto, j’ai pensé allures et trajectoires moto au volant de ma voiture et puis humblement j’ai poussé la porte d’une moto école pour reprendre des cours: en quelques essais j’ai réussi le parcours lent , le rapide, les freinages d’urgence, les demi- tours etc. La circulation: que du bonheur et du plaisir.
    Pas beaucoup de mérite à tout cela, que de la pensée positive et pas de stress et l’humilité de savoir que chaque tour de roue m’apporte un savoir nouveau. Je n’ai qu’une ambition conduire plus sûr, plus beau,plus fluide, la vitesse est secondaire.

    Je vais avaler des kilomètres et dans quelques mois je reprendrai contact avec toi Fabien pour un stage virage ou freinage sur Bordeaux ( je suis un voisin de Dordogne). Encore un grand merci à toi pour ta compétence, ton implication et ton ouverture d’esprit. Courage à ceux qui suent sang et eau pour obtenir leur permis ,le jeu en vaut la chandelle !

    Et à tous et à toutes roulez longtemps, roulez prudemment !
    Alain.

    1. Salut Alain, je suis également motard, mais sur le tard (permis en Février 2014), et j’habite Périgueux. J’ai effectué quelques formations avec Fabien, et j’en referai.
      Il faudra que l’on se croise un de ces jours.

    2. Reprendre la moto après des années de conduite est effectivement un challenge, mais comme tout défi il ne faut pas chercher à être trop rationnel; la vigilance doit être exacerbée et très vite le plaisir de rouler se ressent ,les sens s’affutent et génèrent un sentiment de sécurité dont il faut se méfier, quant aux esprits chagrins ce sont des oiseaux de mauvaise augure à ne pas écouter. Moi même je suis de plus en plus Périgourdin, vive la Dordogne.

  25. Salut à tous les motards. Je suis un « novellino » sur ce forum et le dois dire que je suis émerveillé par cette solidarité et par le soucis que vous vous faites les un des autres et je pense que c est propre au motard quelque soit son origine et sa religion. On se salue entre motards ici aussi, en algérie. Surtout si on a le même type de moto et dans le trafic , toujours ici à Alger un motard s aperçoit tout de suite d un autre motard en difficulté et essaie d y remédier on lui cédant le passage ou en lui faisant carrément de l espace en cas d un éventuel rabattement d urgence ou a la limite te fait une grimace de compassion. Cela dépend des situations. Mais pourquoi donc? Est ce que c est la notion du risque et notre vulnérabilité qui ont tendance à nous consolider ou parce que nous partageons une même passion ? Ou bien parce que tout simplement ça nous reconforte et on se dit « ouf je ne suis pas le seul fou d aller sur un tel engin » un engin plus a risques qu un soius marin nucléaire. Moi je suis convaincu de la dernière hypotese.

    . Ça depend de ma situagion

  26. Bonjour.
    L’histoire d’yves que vous venez de raconter ressemble en partie à la mienne. J étais. Comme Yves au moment ou j avais décide d acheter la moto de mes reves, LA SUPER TENERE. ça faisait 30 ans que j en rêvais. Aujourd’hui j en ai 45. Je me voyais vieillir sans réaliser mon rêve. Une décision qui n a pas du tout été facile. Sauf que moi je n ai pratiquement aucune experience avec les motos a vitesses et encore moins avec les gros trail
    Je n ai d ailleurs même pas le permis moto (je l aurai ma semaine prochaine) je n ai que peu d expérience: vespa 150 il y a 11 ans que j ai appris a conduire a Naples en Italie et ce pendant une année seulement mais dans toutes les conditions. Après j ai eu un scooter 125 chinois pendant quelques mois seulement et duquel je m en suis débarrassé a cause de son manque de fiabilité. Avec ma super tenere 1200, sans stage sans formation sans l aide de personne (a part vos bons conseils) je suis a presque 700 km en un moi parcourus en ville et en montagne avec route en très mauvais etat ça se passe bien. Suis je doué pour la moto ou bien j ai seulement beaucoup de chance? Merci de me dire votre avis

    1. J’ai bien compris, ou j’hallucine ? Tu conduis ta Super Tenere sur route ouverte sans permis, donc sans assurance ? Et comment peux-tu être sûr que tu auras ton permis la semaine prochaine ?
      Je préfère modérer mes propos et attendre la réponse de Fabien, qui sera sûrement beaucoup plus posée que celle que j’avais envie d’écrire.

      1. hello philippe,
        tu te souviens de la célèbre réplique d’Audiard: « les c.. ça ose tout , c’est même à ça qu’on les reconnait » bel exemple n’est-il pas ?
        amicalement
        Marco

      2. Bonjour je sais c irresponsable de ma part mais j ai attendu trop longtemps. J habite sur les hauteurs d Alger un endroit assez isolée. Je sors la bête tôt le matin ou tard le soir il y a une belle forêt a proximité avec une vue magnifique sur la mer « irrésistible » . J ai passe les deux premiers examens que j ai réussis et il me reste dernier que je dois passer mercredi prochain. En ce qui cocerne l assurance je suis couvert. Merci pour l engueulade. Vous m avez bien secoué. Je donne ma parole que je vais plus y toucher avant mercredi prochain.
        Merci à toi Philippe

    2. hello salim (trompe-la -mort)
      comme les pneus , la chance s’use…..ne tire pas trop sur la ficelle : elle va casser!
      marco

    3. Pas très cool Salim de rouler sans le permis et comme l’indique Philippe donc sans assurance.

      Pas très respectueux non plus de l’afficher sur ce site où plusieurs d’entre nous se rendent maladies pour avoir ce permis !!!

      1. Salut marco.
        Je sais je suis la honte des motards mais étant donné que mon auto école ne me fait meme pas monté sur sa moto par crainte je la lui abime et ne me donne aucun cours de pilotage croyez le ou pas. Et c est la vérité. Je dois bien me debrouiller pour apprendre tout seul. Au fait j habite en Algérie et c est ici que je suis entrain de passer mon permis et ça se passe ainsi:
        1- inscription a l auto école (fournir un dossier)
        2- 2 ou 3 cours sur le code de la route.
        3- passer l examen du code de la route devant l ingenieur (le jour de mon examen l ingénieur après 4 ou 5,questions sur le code m avait raconté comment un collègue à lui était mort en moto)

        4- après 15 jour on passe l examen de pilotage qui se resume a faire le fameux 8 sans poser les pieds a terre.
        5- aprés autres 15 jours un deuxième examen de pilotage. Un vrai jeux d enfants peut être même pire
        Je pense prendre des cours de perfectionnement dans le futur chez un pro comme.flatfab
        Cela dépendra des couts et du temps a ma disposition.
        C u
        Salim

        1. Salam Salim,
          désolé , je ne pouvais pas deviner que tu nous parlais de l’autre côté de la méditerranée….ça ne change cependant rien pour la prudence qui seule te protégera efficacement, si tu dois apprendre seul : lis bien ce que Fab écrit ; c’est la bible (ou le coran) du motard,
          amicalement
          Marco

          1. effectivement depuis que je suis tombé sur ce site je ne lis plus rien d’autre. j’y passe des heures et des heures car je veux devenir un bon voir un excellent motard et je ne veux ni mourir ni rester handicapé. j’ai deux gosses de cinq et deux ans que j’aime trop. ils adorent la moto de papa ils sont toujours dessus quand elle est à l’arrêt bien sur. Avant de la prendre je prie pour que je rentre saint et sauf. Je quitterai la moto un jour mais pas avant d’avoir traversé le grand désert algérien. je sais il me faudra beaucoup de préparation et le temps cours (j’ai 45 ans). Peut être une formation chez flatfab me serait utile.

            plus jeune et quand le rallye passait encore par Alger j’allais regarder les motos débarquer sur le quai et oh mon dieu combien j’étais fasciné par les motards. je voulais à tout prix leur ressembler, avoir une grosse bécane « LA TENERE 750 » , celle qui tire son nom du désert pour lequel elle a été conçue. Avant je n’avais pas les moyens pour me la permettre, j’avais d’autres priorités et puis un bon jour 5en 2010, je m’étais arrêté pour acheter des fruits et en attendant mon tour pour être servi je regarde de l’autre cote de la rue et qu’est ce que je vois dans la vitrine d’en face? La super tenere dernier model avec ses grosses valises en alu. j’oublie les fruits j’entre dans le magasin je demande la permission de monter dessus, la fille me fait signe avec la tète. je monte avec difficulté même avec mes 182 cm. je suis dessus elle est merveilleuses je l’adore. je demande le prix et on me répond 195 millions de centimes (18.000 euros), dédouanement compris mais sans les valises) non trop chère je m’abstiens avec une somme pareil y a de quoi envoyer les gosses à l’école privé du primaire et jusqu’au lycée.

            J’y pense plus pendant quelques années. Entre temps les affaires vont bien pour moi qui loue des voitures, je décroche un bon contrat avec une multinationale. le concessionnaire yamaha est toujours la sur la route qui mène au magasin de mon cousin et à qui je rends visite souvent, c’est l’été et je me fais vieux et mon rêve est toujours là. j’entre dans le magasin et bien décidé cette fois ci. Le prix a augmenté depuis. 225 million de centimes autour de 20.000 euros. Je prend le téléphone j’appelle mon grand frère pour avoir son conseil et il me fait vas y on ne vit qu’une fois et ne meure qu’une fois j’appelle mon cousin qui me fait « encore la ténéré dans la tète  » ? vas y prends la.

            JE L’AI ACHETÉE ET PASSE TOUTE LA NUIT A FUMER DES CIGARETTES ET A LA CONTEMPLER DANS MON GARAGE AVEC UNE GROSSE TROUILLE DES ACCIDENTS DANS LE VENTRE.

            Cordialement salim d’Alger

            1. salut Salim,
              évidemment si c’est le grand amour….la traversée du désert ! rien que ça le must des must, tu as raison d’avoir de grands rêves , l’Algérie c’est le paradis pour une moto qui n’a pas peur de sortir des autoroutes; je te souhaite de les réaliser (mais pas tous) et de connaitre le grand frisson des étendues sans fin… j’ai beaucoup aimé l’Oranie , j’y ai vécu deux ans c’est un très bon souvenir
              Marco

              1. Qui peut comprendre un motard à part un autre motard. Si tu partages le plaisir d une traversée du désert , ca me ferait plaisir de partager la route avec toi et peut etre avec d autres mordus du desert je t y invite. Amicalement.
                Salim

        2. Salut Salim…. tu aurais dû commencer par le fait que tu apprenais en Algérie. Les méthodes d’apprentissage ne doivent pas être vraiment les mêmes que les nôtres.

          En tout état de cause, je te souhaite de réussir mais surtout surtout avec la plus grande sécurité et prudence qu’impose la circulation en moto. J’ai 47 ans également et j’ai passé le permis il y a deux ans. Donc pas évident.

          Je te souhaite bonne route dans ton superbe desert. V

          1. Merci Marie-Jo
            Sympa de ta part. Quand je demande à ma femme si elle ne craint pas pour moi. Elle répond: déjà en en voiture tu es trop prudent donc tu le serais encore plus avec la moto. Et tu ne sais pas combien elle a aison.
            Amicalement

  27. J’ai obtenu mon permi A le 20 mai 2014, à 40 ans… Tout du premier coup, ouf !
    A la recherche infructueuse de ma première machine, l’été a passé sur ma vieille 125 (de 1956, 80kg et 6ch à la roue !)… Puis l’hiver est arrivé…

    Aujourd’hui j’ai peut-être enfin déniché ma monture ! Un Harley Sportster 1200 Roadster…
    Bon, c’est pas tout ça, mais 11 mois après avoir conduit une « vraie » moto pour la dernière fois, je me demande comment je vais maîtriser la bête ?

    Des conseils ?

    1. Le bouton à droite sur le guidon, c’est pour démarrer… 😀

      Le seul conseil à mon sens c’est « vas-y en douceur » doux sur l’accélérateur le temps de prendre les mesures de la machine et pourquoi pas un petit tour sur un parking pour faire quelques freinages et demi-tour/manœuvre afin de bien la découvrir.
      Sinon j’ai pas l’expérience mais les sportster Harley c’est plutôt des motos à la cool avec centre de gravité très bas donc ça devrait le faire 😉

      Au pire tu te payes une ou deux heures de cours avec la moto école; quand je passais mon permis, j’ai eu des cours en même temps qu’un gars de 50 ans, il avait acheté une grosse routière après 20 ans de pause et une fois la moto dans son garage, il a eu un gros stress. Du coup il a repris 4h de cours sur une bécane de moto école et il est reparti confiant.
      Je me souviens qu’en se revoyant après ses deux premières heures il avait dit au moniteur « hier j’ai osé la dé-béquiller » 🙂

      1. En définitive, un Sportster 1200 R ça se conduit tout seul !

        Essayé hier, les commandes avancées déroutent un peu les premiers démarrages où on a tendance à chercher les reposes pieds…

        Sinon la bête ne parait pas ses 250kg ! C’est d’une facilité déconcertante cet engin.
        Essai concluant et affaire conclue !

        Un jeune vieux motard heureux… Plus qu’à m’entraîner quand même sur cette nouvelle monture !

  28. Commencer la moto tard (ou reprendre après des années), je suis bien placé pour en parler, et je pense que mon expérience peut être utile à certains d’entre vous.
    J’ai passé le permis en 1971, époque à laquelle l’épreuve pratique se limitait à pratiquer quelques demi-tours : en fait, l’inspecteur voulait simplement vérifier qu’on n’allait pas se casser la figure dès le démarrage. Je n’ai eu en réalité aucune formation, j’ai tout appris de façon empirique. Mon moniteur m’avait même recommandé de ne pas utiliser le frein avant…
    Par la suite, j’ai pratiqué la moto pendant deux périodes, chacune étant suivie d’une interruption de plusieurs années, avant de m’y remettre définitivement en 2011, date à laquelle j’ai acheté une Honda CBF 1000 F.
    La découverte par hasard du site de Fabien, les notions livresques que j’y ai acquises, puis plusieurs stages pratiqués avec lui m’ont permis de comprendre que je n’étais au fond qu’un débutant qui avait tout à apprendre.
    Depuis, j’ai fait énormément de progrès, mais j’ai laissé tomber ma Honda après moins d’un an et seulement 9000 km pour acheter une K 1600 GT, dont le moteur de six cylindres en ligne me fascinait. Je ne regrette pas ce choix, mais je l’ai payé de plusieurs chutes à l’arrêt ou à très basse vitesse : on ne manie pas une moto de plus de 300 kg aussi facilement qu’une mobylette.
    Tout cela pour dire que j’aurais dû garder une moto plus légère et plus facile pendant plus longtemps avant de me tourner vers la K16. Je l’ai pleinement compris la semaine dernière : mon concessionnaire m’a prêté pendant quelques jours une F 800 GT pendant qu’il essayait de régler un problème de commodo, et là, c’était vraiment une mobylette que j’avais l’impression de conduire : le plaisir de conduire n’est pas le même, mais quelle facilité !
    Conclusion : une expérience de deux ou trois années avec une moto facile sont très bénéfiques avant de choisir une moto plus excitante mais plus exigeante.

    1. Ben ouais c’est la différence entre une moto et un tank 🙂

      Sinon, on a un peu la même histoire, j’ai passé le permis en janvier 1981 (avec un plateau et une circu). J’ai repris la moto en 2009 après pas mal d’années d’arrêts avec un petit stage AFDM à Bron. Depuis trajets quotidiens pour aller travailler, et surtout passion de gosse que je peux enfin assouvir avec un peu de circuit et les stages qui vont avec.

      Amicalement

      1. Oui, nous avons sans doute un peu la même histoire, mais ma moto n’est pas un tank. Beaucoup de gens pensent que c’est la Goldwing de chez BMW, alors que ce n’est absolument pas le cas. On peut la conduire de façon très sportive, et j’ai d’ailleurs entendu Fabien le dire à plusieurs reprises. Il faut aussi savoir que le circuit de vitesse, ce n’est pas mon truc.
        Cela étant dit, je voulais simplement mettre en exergue le fait que, quand on reprend la moto après une longue interruption, il peut être préférable de choisir une moto facile à conduire et de la garder quelques années avant de passer à celle qui nous fait rêver.
        Et toi, ta moto, c’est laquelle ?
        Philippe.

        1. Je te suis complètement sur le fait de (re)commencer la moto avec une moto facile.
          Et je te taquine en comparant ta moto à un tank (quoi que…) 🙂

          Ma femme a aussi son permis et on a repris la moto sur une vieille XJ 600.
          Aujourd’hui elle roule en Gladius. Pour ma part j’ai 2 motos : 1 VStrom et 1 GSR 750. Je roule tous les jours pour aller travailler sur Lyon et à 25000km/an ça me permet de limiter le kilométrage de chaque moto et de varier les plaisirs.

          Amicalement
          Eric

  29. Bonjour,

    Après être passée par la 125 une bonne année (intruder 125), je me décide enfin à me lancer dans l’aventure du permis !
    A bientôt 44 ans il était temps !!! J’ai passé mon évaluation verdict 20H de plateau 12H de circu.
    J’ai décroché mon code du premier coup le 24/09 (pas simple de s’y remettre lol)
    Je commence ma première leçon le 08/10.
    Je viens souvent sur ce site, j’y trouve de bons conseils.
    Merci à tous.

  30. Ce matin à 11h15 le facteur a enfin déposé le précieux sésame tant attendu : je suis officiellement titulaire du permis A !
    Après 3A et 2B au plateau, 27 à la circulation, à 40 ans avec le minimum syndical d’heures de cours, tout du premier coup, je suis heureux !
    Comme quoi c’est faisable…

    Plus qu’à trouver ma première monture… Et acquérir de l’expérience !

    Bon courage à tous ceux qui galèrent encore à passer plateau ou circuit, persévérez, ça va venir !

  31. Cette fois je poste dans la catégorie des « vieux » ;o)

    J’avais précédemment posté dans la rubrique du lent après mon premier cours de plateau qui me faisait fort douter de la possibilité d’avoir le permis en 20h !

    Hé bien j’ai passé ce matin le plateau, réussi du premier coup ! 3A et 2B.
    Premier coup de chaud sur le lent où je rate complètement mon premier essai en essayant d’aller vraiment trop lentement : 2 pieds par terre, un piquet culbuté ! Au deuxième essai je me dis « fonce, l’essentiel est de pas faire de faute, tant pis pour le chrono », et zou ! Un B car moins de 20s… Dommage à l’entraînement ça fait 3 semaines que je fais 22-23s… Stress quand tu nous tiens…
    Deuxième coup de chaud sur le freinage, au premier essai le chrono me donne à 42 ! Gloups… Deuxième essai 52 et un A ! Ouf…
    Sur l’évitement j’anticipe un peu trop, je renverse le deuxième plot du couloir, un B.
    Vérifications et fiches une formalité, 2A.

    Bref, avec mes 40 ans, un lumbago qui me tient depuis 8 jours et mes 20h, ben je l’ai eu ce foutu plateau ! L’essentiel, c’est d’y croire, d’avoir un bon moniteur (le mien est sympa, il a l’oeil quand il dit « tu l’auras en tant d’heures », la preuve !)… Et de lire tous les bons conseils de ce site, ça rassure !

    Bon courage à tous… Je n’ai plus qu’à attendre la circulation…

  32. J’ai toujours été frappé de l’analogie entre la moto et le ski. L’habillement spécifique propre aux deux activités, le casque, les bottes la lutte anti-froid, les gants et tout le harnachement spécifique à notre activité. Le passage des péages d’autoroute peut se confondre avec celui du remonte-pente, gare à l’étourdi dont le forfait ou la carte de crédit est au fond d’une poche intérieure nécessitant un déshabillage quasi-intégral avec pour le motard en prime chute de gant à terre nécessitant un béquillage et comme ce bon Dieu de gant est tombé coté gauche et qu’il n’y a pas la place pour passer, aussi sec petit quatre patte avec bras sous la moto. Le tout bien sur devant un public d’automobilistes conquis par votre adresse.
    La trajectoire du skieur est celle du motard, les yeux nous guident, on maitrise sa vitesse et on reste bien devant sa moto comme devant ses skis, le jour où ce sont eux qui passent devant attention ! Et surtout être bien conscient de ses capacités et de ses lacunes, là la moto peut être plus dangereuse que le ski, tenter de suivre bêtement un crack dans un mur de bosses verglacées ne risque pas de vous estropier à vie ou pire …………
    On pourrait parler aussi de skier ou de rouler avec des amis, et la aussi c’est pareil les balaises passent leur temps à attendre les moins rapides qui suent sang et eau pour ne pas faire attendre, du coup ils sont crevés, mais pour eux, pas de répit pour souffler, ils arrivent à peine à rejoindre les autres que les balaises qui en ont marre d’attendre sont déjà repartis…….on apprend tous dans la douleur, mais heureusement les progrès finissent toujours par arriver.
    Je terminerai par le moment aussi génial du déchaussage avec pied transi ou transpirant (moto only) suivant les saisons, déharnachement qui vous fait perdre un poids fou d’un seul coup et vous amène vite sous une douche bienfaisante,
    Ski & Moto c’est vraiment tout comme

  33. Bonsoir à tous
    J’ai 60 ans passé du mois d’avril et pris la décision le jour de ma retraite, depuis lundi je suis l’heureux possesseur du permis moto.
    J’ai démontré que la citation « autant d’heures que d’années en age » n’est pas toujours vrai
    Code le 18 novembre
    Plateau le 28 novembre – 5A
    Circulation le 9 décembre – 27 points
    L’ensemble du premier coup
    Merci Fabien pour ce site que j’ai beaucoup lu et apprécié
    Maintenant vient le difficile choix de la monture. Demain matin, je vais voir une Bmw r 850 rt de 2006, est ce le bon choix pour une première ?
    Bonne route

    1. Bel exemple de réussite rapide, quant au choix de la moto tout dépend de ce que tu veux faire, balade tranquille, balade sportive …….il y a aussi la maniabilité, le poids de la machine. Sur ce sujet précis, je ne peux pas t’aider mais je te souhaite beaucoup de plaisir.

    2. Coucou DaniB 🙂

      Toute mes félicitation, ton témoignage peut aider ceux qui hésitent encore à se décider !
      En plus tout du premier coup, tu prouve qu’on peut y arriver .
      Moi je te dis chapeau bas et tout comme toi j’ai obtenu le permis en fin cette fin d’année , et j’ai qu’une hâte , c’est les beaux jours, pour pouvoir profiter de la moto !
      En ce qui concerne le choix de la moto, je ne sais pas du tout , quand ton choix sera fait je te souhaite bonne route !

      1. Bonjour,
        D’abord bravo pour ce site une mine d’information pour qui découvre ou redécouvre ce monde.
        Longtemps passager, de longues années d’intentions repousser pour diverses raisons.
        Ce permis je ne l’ai pas encore, je voulais auparavant être sur de ne pas faire d’erreurs, aussi je me suis dirigé vers la catégorie 125cc, en prenant ce que beaucoup appelle une  » chinoiserie », j’ai donc dû passer la formation de 7h00 et me voilà parcourant les routes de Seine-et-Marne ( cause mutation de Madame) que je découvre en même temps que mon « bolide » , une petite Orcal Astor qui correspond à mes goûts, souhaitant passer sur une RE dans le future.
        Car après 2500km et là en congés sans elle, vie de famille avant tout, et bien je dois bien avouer, elle me manque, à 50 ans c’est un comble, je souhaite juste passer d’ici peu par des stages afin d’améliorer ma prise en main que je considère quand même encore bien légère, c’est que je suis d’un naturel prudent.

  34. Commencer sur le tard, c’est aussi mon cas. Pas touché ni à la moto ni à la mobylette dans mes jeunes années, je m’y mets à la quarantaine. Code repassé sans souci, par contre, pour ce qui est de la moto, c’est une autre paire de manches !

    Pour revenir à la citation de Momo (« autant d’heures que d’années en âge »), je crois que cela va se vérifier dans mon cas. En tout cas, c’est ce qu’affirme mon moniteur. Bon, certes, j’ai pas besoin du permis le mois prochain, et je préfère prendre mon temps pour tout maîtriser (et y a du boulot !).

    « Traumatisé » par Long way round, Long way down, et autres Jupiter’s travel, j’envisage la moto comme un moyen d’évasion, et accessoirement d’effectuer le trajet quotidien pour aller au boulot en pouvant me garer sans problème sur le parking.

    Par contre, auriez vous quelques conseils pour gérer une certaine peur, peut-être due à un âge double de ceux que je côtoie sur le plateau, un statut de chef de famille, des responsabilités, bref, une appréhension de la chute ?
    Pourtant, j’aime bien, je commence à apprécier la balade pour ramener la moto après le travail sur plateau (je n’en suis qu’aux bases, que 4h sur la moto…), le bruit du moteur, mais la voix dans l’écouteur me demande de rouler plus vite à chaque fois alors que je ne maîtrise pas encore bien les bases.
    J’essaye de lire des conseils le plus possible (merci à ce site), de les appliquer, et ça marche, je le maîtriserai ce satané embrayage, et j’ai fini par le trouver, ce point de patinage, même si en fin de séance, on me fait rectifier d’utiliser la main gauche avec les 4 doigts…
    L’envie est là, j’y arriverai, je continuerai à baver sur une F650GS, ou une Royal Enfield par exemple, à défaut d’une vieille anglaise style BSA, Bonneville, etc… (je sais, les deux premiers modèles cités n’ont rien à voir, mais j’aime aussi celles qui font « anciennes »), bref, je vais la maîtriser, cette petite japonaise.

    Quelqu’un a-t-il déjà eu ce sentiment d’être trop prudent ou timoré ? Comment empêcher ce réflexe qu’on les trois derniers doigts de la main droite de vouloir rester tendu au dessus du frein, prêts à intervenir ? Et se dire en fin de séance, ben mince, pourtant j’avais l’impression que finalement c’était mieux que la fois précédente, juste avant le dur retour à la réalité (bon sang, mais décidément je vais finir par croire que j’y arriverai jamais!)…

    1. Comme pour beaucoup de situations dans la vie,si tu en a envie ,ça ne sert à rien de se poser 360000 questions; d’avoir de l’appréhension, il faut fonçer (bien sur pas sur la moto).On reste jeune tant qu’on réalise ces rêves,et la moto s’en est un facilement accessible.
      Oldbir

  35. Bonsoir à tous,

    Je suis intervenu sur ce site en octobre dernier pour expliquer mon nouvel (et tardif) intérêt pour la moto.

    J’ai eu 62 ans en Janvier et, encouragé par la réussite de quelques « anciens » comme moi, Momo en particulier et Laurence je crois (bien que bien moins agée que moi il me semble), j’ai entrepris de passer mon permis A pour enfin goûter aux joies de la moto .

    Et bien, depuis lundi dernier, c’est chose faite puisque j’ai le permis en poche.

    – Code en Février (du premier coup)
    – Plateau le 24 Mai après 24h de cours (5A), mais à la deuxième tentative (freinage raté à la première tentative).
    – Circu le 3 Juin après 4h de cours sur la route… mais un peu d’expérience déjà car j’ai un MP3 depuis juillet 2012.

    Il ne me reste plus qu’à choisir et acheter ma future moto, en remplacement de mon MP3 et ensuite, à moi les belles ballades en duo et entre amis motards.

    Merci à Fabien pour ce site auquel je dois je pense 80% de ma réussite, et merci donc pour leurs témoignages et encouragements de l’époque à Momo et Laurence.

    Un ‘petit’ nouveau parmi vous.

    1. Mes très vives félicitations, car le nombre d’heures de cours est vraiment limité, très loin de l’équation souvent avancée: autant d’heures que d’années en âge! Quel plaisir, maintenant, de choisir calmement sa monture, pour en profiter pleinement, avec ce retour du beaui temps, en plus! Bonne route à toi!

      1. Merci à tous les deux, mais encore une fois, c’est beaucoup à vous que je le dois.

        Pour ce qui est du choix de ma monture, j’hésite entre trois et peut être pouvez vous m’aider:

        – la suzuki v-strom 650
        – la Honda deauville 700
        – la Honda CBF 1000.

        j’ai peur que compte tenu de leur cylindrée et puissances respectives, les deux premières soient un peu justes au moment de ‘tirer’ mes presque 100 kg + 60 de mon épouse + bagages au moment d’affronter quelques cols et autoroutes….

        La V-strom a pourtant ma préférence, puis la deauville, et enfin la CBF.

        Mais bon, comme tu dis Momo, c’est déjà une première jubilation d’en être à ce moment du choix…….

        1. Papydel,
          Quelle réussite et quel exemple tu donnes à tous pour la réussite du permis moto, félicitation, j’applaudis à deux mains et partage avec toi le moment délicieux ou l’inspecteur t’as annoncé ta réussite. Bravo et a bientôt sur les routes de France et de Navarre.
          Quant au choix de la moto, le seul conseil que je peux te donner c’est de les essayer toutes les trois et de ressentir celle qui te correspond le mieux.
          A bientôt sur les routes.
          Salutations Motardes

        2. salut papydel,
          ex-propriétaire heureux d’une cbf 1000 , je ne peux que te la recommander : pour sa facilité et sa légèreté à conduire, sa fiabilité mécanique(sauf le stator,mais c’est une autre histoire) et sa pêche en duo chargé….juste apprendre à y aller mollo avec la poignée située à droite sur le guidon…. (humour)
          bonne route de toutes façons
          marco
          ps: va sur le site: http://cbf600.fr/viewtopic.php?p=383763 tu verras !

        3. Bonjour Papydel

          Tout d’abord je partage avec vous la joie de l’obtention du permis.
          J’ai obtenu le mien fin janvier de cette année et comprends bien vos interrogations car j’ai eu les mêmes. Aussi je souhaite partager avec vous ma modeste expérience concernant, en premier lieu la presse écrite, notamment le mensuel Moto Mag et son site, riches d’informations et de comparatifs. Vous pourrez trouver toutes les informations utiles, techniques et aspects pratiques pour les motos de vos rêves, que je trouve très objectives.
          J’ai ensuite passé le mois de février pour essayer des motos… d’excellence telles que la 1200 GS, Tiger 1050, Ténéré 1200, plus anciennes telles que Varadero 1000, Deauville 750, Vstrom 650 (2006, 2012) et 1000 et aussi CBF 1000 …avec comme objectif, vous pouvez le deviner, confort, protection…pour une corpulence proche de la votre et un souhait de belles ballades en duo !
          Bien qu’ayant roulé les deux dernières années en 125 Varadero, je ne vous cache pas qu’un chèque de caution entre 1500 à 3000 euros, les clauses restrictives des contrats de prêt, les plus de 13000 euros de certaines machines essayées, ont grandement contribué à augmenter le stress des essais ! J’ai grandement apprécié le fait de les avoir réalisés sur des trajets connus, permettant d’être plus à « l’écoute » des motos essayées et non à la recherche des pièges si nombreux des routes péri-urbaines et de la météo….. orage de grêle lors de l’essais de la Deauville !!
          Finalement j’ai opté fin février, pour l’achat d’une Vstrom 650 modèle 2006 correspondant au mieux à mes critères expérience 2RM, budget, assurance, cout d’utilisation.
          J’affiche à ce jour 5560 km parcourus avec cette moto, trajet quotidien bureau maison, ballade d’une journée 300 à 500 km, le week end en solo ou duo dans les Monts du lyonnais, du Vercors, du Jura et vous assure qu’aucune fois j’ai eu à me plaindre de sa puissance, ni dans les cols ni sur l’autoroute.
          Il n’en reste pas moins vrai que le choix d’une moto reste très personnel et espère seulement que ces quelques lignes vous auront apporté un éclairage supplémentaire.

          Vous souhaitant de trouver rapidement la moto de vos rêves

          @pel2far

        4. A moins que tu aies de graves problèmes de santé, le médecin que je suis considère que tu es jeune et que tu le seras jusqu’à tes quatre-vingt ans, peut-être même au-delà. En gardant une grande marge de sécurité, tu en as donc pour au moins dix ans à profiter de la moto. Félicitations, donc, et fais-toi plaisir.
          Comme Brisy, je ne saurais trop te recommander mon ancienne moto, la CBF 1000 F : moteur puissant, facilité de prise en main, et tant d’autres qualités…
          Cela étant dit, je ne connais pas du tout la Deauville, mais j’ai croisé il y a quelques semaines à Vannes un couple en V-Strom qui venait de l’autre bout de la France (Doubs ou Haute-Saône, je ne me rappelle plus). Malgré les conditions météorologiques épouvantables (pluie et vent), ils avaient l’air très satisfaits de leur monture et, tu peux me croire, ils avaient beaucoup de bagages. Forcément, à deux, et pour une semaine, tu ne peux pas partir avec un slip et une brosse à dents, surtout si tu fais du camping…
          Si la décision est difficile à prendre, tu peux peut-être faire comme j’ai fait avant d’acheter ma Honda : louer la moto de tes rêves pour un week-end, et voir si elle te convient toujours après ce galop d’essai.
          Encore bravo,
          Philippe.

          1. Merci à tous pour vos avis et retours d’expériences.

            Je crois que je vais prendre mon temps et les essayer toutes effectivement.

            Bonne route.

  36. Commencer tard, c’est mon cas. Je suis en train d’essayer de passer le permis moto à 46 ans. Pour une petite bonne femme de 1m53 c’est pas facile. Heureusement, j’ai découvert ce site et je dois avouer que je deviens accro. Il est plein de conseils et d’encouragement, essentiel dans les phases de découragement (mais quelle idée j’ai eu de vouloir passer ce foutu permis moto !!!!). Et oui, commencer à 46 ans sans avoir jamais eu d’expérience motocycliste, on se demande. Mais lorsque le regard accroche une moto qui passe, que l’oreille vribe au son d’une belle mécanique, il n’y a pas loin a se dire « moi aussi un jour je serais sur une machine comme çà ! ». Ma seule expérience motocycliste remonte au Solex de mon grand père, en passagère dans les années 70 lors des vacances ! Sans casque, en sandales et en short !!! Mais désormais le pas est franchi, je vais bien finir par l’avoir ce permis. Je roule déjà en 125 depuis quelques mois, et c’est déjà un petit plaisir. Alors, il y a plus qu’à !!!

      1. Oh, mais la motivation je l’ai, mais il n’empêche que la conscience de ses limites est certainement plus importante, on a plus conscience des risques.

        1. Le risque zéro n’éxistant pas,avoir conscience de ses limites est un sentiment plutôt positif.Il faut savoir que quant on pilote une moto on utilise des facultés d’éveil, de vigilance généralement inutilisés en période normale ce qui permet de petit à petit de faire progresser nos limites.

    1. Accroche toi Marie. ça y est, je l’ai ma petite feuille rose depuis mi avril. J’ai aussi une petite kawa er6 n. C(est un plaisir d’aller au taf le matin et de rentrer le soir, juste pour la balade (j’habite à une vingtaine de kilomètres de mon travail), et surtout quand il fait beau. Les week ends, c’est balade en couple ou dernièrement avec des copains. Pour moi ça a été long (environ 9 mois avec quelques coupures) mais le jeu en vaut la chandelle. Côté sécurité, je trouve que ça se passe bien, pour l’instant: je respecte les voitures et elles me respectent. Mais ça n’empêche pas qu’il faut avoir les yeux partout, et de bons rétros. Bonnes balades à tous.

      1. Merci Pascale pour les encouragements. Çà motive encore plus. Je roule tous les jours avec ma petite 125 et je suis de plus en plus à l’aise. Donc le moral est au beau !

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