L’appréciation de l’autonomie, de la consommation et de la capacité de la réserve de carburant constitue un des grands sujets de discussion et d’expériences.

ATTENTION !!
Cet article ne concerne que les moteurs BMW flat-twin Boxer à  refroidissement par air, donc les millésimes antérieurs à 2014.

La consommation d’essence (et donc l’autonomie) des motos, en particulier des BMW à moteur Boxer, varie grandement en fonction de nombreux paramètres qu’il est difficile de maîtriser :

  • le modèle de moto concerné (1100, 1150 simple ou double allumage, 850 première ou seconde version, 1200 double allumage ou 1200 DOHC),
  • le réglage de la carburation,
  • le style de conduite,
  • le type de route emprunté,
  • la température,
  • la qualité du carburant utilisé (même si le sans plomb 95 est de qualité globalement égale sur tout le territoire français, que ce soit en grandes surfaces ou en stations de marques),
  • le vent,
  • la pression des pneus,
  • la charge…

Tout joue !
Les chiffres que je peux donner sont donc à prendre avec prudence.

Pour donner deux grands extrêmes, avec le même modèle de R1150RT millésime 2002, un copain arrive à descendre en dessous de cinq litres aux 100 kilomètres et un autre a consommé (une fois, de façon exceptionnelle) jusque 14 litres aux 100 en roulant à fond sur autoroute (vraiment à fond, 215 km/h de moyenne réelle)…
Du simple au triple. Disons que cela constitue la fourchette maximale d’amplitude en matière de consommation d’essence.

En utilisation « normale », la consommation d’une RT varie entre cinq et dix litres aux 100 km.

Pour ma part, avec une R850RT seconde version bien réglée, en solo peu chargé, pneus bien gonflés, je tourne entre 5,5 et 8,5 litres aux 100 bornes, selon que je roule tranquille sur route ou nerveux en ville.
En gros, un plein entier d’environ 25 litres (dont 4 litres de réserve) me permet de parcourir entre 350 et 450 km (y compris la réserve).
Lors d’un essai « spécial autonomie », les essayeurs de Motomag ont réussi à parcourir 105 km sur la réserve d’une R1150RT neuve (mais rodée) en restant à 90 km/h en 6e.

Ma R850RT.JPGJe me suis donc moi aussi livré à quelques expériences de consommation…

Une fois, départ de Paris, il me restait deux barres à la jauge d’essence, plus qu’une au bout de 20 bornes, le voyant de réserve s’est allumé aux alentours des 50 km et la dernière a disparu 20 km plus loin.
Total: 110 km parcourus avec deux barres dont 60 sur réserve. En solo moyennement chargé. Mais j’ai roulé super cool, entre 90 et 120 en sixième, sans accélérations et en roue libre dans les descentes !
Et j’ai remis 24,7 litres, donc la pompe devait vraiment sucer les derniers centilitres…

Lors de mon voyage de l’été 2004, j’ai pu rouler une fois 440 km et une autre fois 430 km avant l’allumage du voyant de réserve.
Sachant que lors d’un autre trajet dans la même période, j’ai pu rouler 60 km sur la réserve, cela signifie qu’on peut en théorie parcourir 500 km sur un plein entier.
D’autant plus que le réservoir contient en réalité plus que les 25 litres annoncés officiellement. Mon record de plein actuel est de 25,8 litres et il n’est pas rare de remettre entre 25 et 25,5 litres en prenant bien le temps de remplir la goulotte à ras bord.

De fait, j’ai fait 500 km d’une traite une fois (et je ne le referai pas) sur un trajet Limoges-Paris, seul, charge moyenne, pas de vent, en roulant en permanence sur autoroute, depuis une station d’essence à la sortie de Limoges jusqu’à la station BP de la porte de Vincennes, tout le temps en 6e, entre 90 et 120 km/h, sans accélérer fort. A périr d’ennui, mais c’était pour la cause…

Autre moto, autres moeurs.

Ma GS Une des caractéristiques de la GS version Adventure est son réservoir de grande capacité: 30 litres sur la 1150, 33 litres sur la 1200. Seules les motos de rallye-raid spécialement préparées (par Touratech, par exemple) emportent plus de carburant, avec des réservoirs pouvant atteindre les 45 litres.

Avec 30 litres de SP95 et une consommation moyenne théorique de 5,5 litres aux 100 km, il est normalement possible d’atteindre les 550 km d’autonomie, soit environ 480 km avant réserve.
En pratique pour moi, le voyant de réserve s’allume entre 400 et 500 km, en fonction de ma façon de conduire et du type de route. En général, c’est plutôt entre 460 et 490 km.

Mes records d’autonomie ont été enregistrés en août 2006, en remontant des Pyrénées par les nationales, en roulant à un petit 100 km/h de moyenne réelle, sans attaquer.
Deux jours de suite, le voyant de réserve s’est allumé à 504 km et j’ai atteint les 580 km avant de faire le plein. Et à chaque fois, j’ai remis moins de 30 litres, ce qui veut dire que j’aurais pu atteindre les 600 km d’autonomie et donc descendre à 5 litres aux 100 de consommation moyenne.

En effet, le réservoir contient une marge de sécurité, en plus de la réserve. Afin d’éviter les ennuis, BMW annonce une capacité de 30 litres, mais elle est en réalité de 30,5 litres. Et encore, j’ai déjà mis 31,04 litres d’essence dans ce réservoir toujours censé n’en contenir que 30… Il est vrai que là, j’entendais la pompe à essence tourner dans le vide et sucer les dernières gouttes au fond du bidon !
Je pense que c’est pour ça que l’on peut faire plus de 80 km sur la réserve, qui ne fait pourtant que quatre litres et ne devrait donc accorder « que » 70 km (au mieux).

A noter un phénomène curieux: quand on pousse le réservoir dans ses retranchements, que le flotteur qui sert de capteur pour la jauge d’essence atteint le fond du fond, la jauge déconne ensuite pas mal.
Concrètement, elle affiche systématiquement deux barres de moins que le niveau réel. Il faut plusieurs pleins pour qu’elle retrouve son comportement habituel. Pas de réglage possible puisque le mécanisme est purement mécanique, justement, et non électronique comme sur les derniers modèles BMW à faisceau électrique multiplexé.
Par contre, le fait de démonter le réservoir pour changer le filtre à essence a permis de réétalonner la jauge tout de suite.

J’ai connu ma première panne sèche lors d’un retour de Paris sur Lille.
Le voyant de réserve s’est allumé après seulement 434 km (merci la circulation francilienne !), quelque part dans la banlieue, du côté de Saint-Denis.
Sachant que Soissons est à 100 km de Paris, je calcule que je peux parvenir à la station d’essence Esso qui est juste à l’entrée de la ville (et une des moins chères de la région), à condition que la réserve me permette de parcourir 85 km.
Bien sûr, j’aurais pu m’arrêter avant et ravitailler dans une des villes proches de la RN2, du côté de Crépy-en-Valois ou de Villers-Cotterets, mais bon… J’ai voulu tenter le coup, comme d’habitude.
Ayant déjà accompli par le passé environ 70 km sur réserve sans remettre 30 litres, je me dis que je peux jouer sur la marge de 0,5 litre (voire un litre) pour parcourir 10 à 15 km de plus que ce maximum théorique.
Hélas, non !
Malgré une conduite en douceur (mais néanmoins rapide, entre 100 et 120 km/h), le moteur hoquette et cale à environ un kilomètre de Soissons…
Même en penchant bien la moto sur la droite pour essayer de faire entrer quelques centilitres de carburant dans la pompe, rien à faire, elle redémarre puis cale aussitôt. Heureusement, l’arrivée sur Soissons se fait par une grande descente qui permet de se mettre en roue libre.
Il m’a tout de même fallu pousser sur à peu près 500 mètres de légère côte. Et c’est lourd, une GS avec les valises bien remplies… Rien à voir tout de même avec la galère de Barcelonnette, à l’été 2005, quand j’ai dû pousser la RT et ses plus de 300 kg sur plus de deux kilomètres sous un cagnard d’enfer parce que le liquide d’embrayage s’était fait la malle !
La solidarité motarde a encore quelques beaux restes. En moins de dix minutes, deux personnes se sont arrêtées pour me demander si j’avais besoin d’aide. Merci au Ducatiste et au BMiste en 4×4 !
Je suis finalement arrivé tant bien que mal à la station où le compteur kilométrique indiquait 501 km.
La réserve n’aura finalement duré que 66 km.
L’autonomie maximale sur réserve parait donc se situer autour de 70 km, variable en fonction de la conduite, des conditions climatiques, du chargement, etc.

 * * *

La réserve d’essence sur moteur BMW Boxer

Alors comment savoir combien d’autonomie il vous reste quand ce satané voyant orange de réserve s’allume ?
En fait, on ne sait pas.
Le manuel du conducteur BMW donne le chiffre officiel de quatre litres de réserve.
Le témoin orange de réserve s’allume normalement quand il reste une barre à la jauge d’essence affichée sur l’écran du FID, au moment où il est censé rester 4 litres.
Chaque barre représentant environ 2,5 litres de carburant, le témoin de réserve s’allume donc quand la dernière barre est déjà un peu « entamée ».
Cela dit, j’ai déjà vu le témoin ne s’allumer que quand toutes les barres de jauge avaient disparu.
Et il m’est arrivé de le voir s’allumer et de faire encore tellement de bornes après qu’il devait bien rester au moins cinq litres.
En gros, je compte que quand il s’allume, il me reste entre 40 et 70 km pour trouver une pompe à essence…

Un de mes mentors en mécanique, l’AB, toujours curieux, a vidé les deux « bidons » du réservoir en mesurant par rapport à l’afficheur du FID et au récipient receveur (gradué en litres) la valeur réelle de ces barres.
Pour mesurer réellement l’autonomie, il a ensuite roulé jusqu’à la panne sèche en emportant un jerrican.
Selon lui, deux barres donnent entre 110 et 150 km d’autonomie en moyenne sur une 1150RT simple allumage.

D’après lui, « les jauges BM sont imprécises par nature. Cela vient essentiellement du système par rhéostat/flotteur. »
L’information transmise par la jauge d’essence n’est pas précise dans la mesure où le réservoir d’essence de la RT est divisé en deux parties, le flotteur donnant le niveau de carburant se trouvant dans le « lobe » droit.
Or le lobe droit ne présente pas la même forme que le gauche (sur lequel empiète le vide-poches servant de logement à la radio), donc pas le même volume. De plus, il n’y a pas de tube reliant les deux lobes, ce qui fait qu’en cas d’accélération ou freinage, du carburant peut aller rapidement d’un lobe à l’autre, ce qui va fausser la mesure. En effet, le carburant part à la vitesse inverse de la décélération sur l’avant du bidon, puis repart en arrière à la réaccélération ou la stabilisation du freinage.
La jauge, qui comporte un intégrateur électronique et une temporisation pour éviter d’osciller en permanence, affichera une prochaine indication « moyennée », alors que celle d’après la stabilisation de l’essence dans le bidon sera « plus juste ».
Conséquence logique : le voyant de réserve s’allume quand la jauge estime qu’il reste quatre litres de carburant, mais en position normale (horizontale) et à vitesse stabilisée.

Faites l’essai : penchez la moto à droite, puis à gauche, vous verrez la jauge varier d’une barre. Stationnez sur une route en côte prononcée, l’avant vers le haut, elle peut perdre jusque deux barres. L’avant vers le bas, elle en gagne une…
Une approximation assez scandaleuse pour une moto de ce prix, quand on voit que certaines autres motos possèdent un ordinateur de bord d’une précision atteignant les 10 bornes et faisant un compte à rebours variable de l’autonomie suivant la façon de conduire.

L’autre problème vient de l’endroit où se situe le capteur de niveau d’essence.
Cette tige, avec un flotteur au bout, est située à côté de la pompe à essence, et sur le même support.
Comme l’essence est un fluide et qu’il faut au minimum trois bars pour que l’injection fonctionne correctement (trois bars donnés par un régulateur situé à côté du filtre à air), il faut plus de pression pour avoir la sécurité de pression demandée (en moyenne, mesurée entre 4,5 et 7 bars à la sortie de pompe, pour carburant SP95 « frais »).
A vitesse stabilisée, un courant se crée qui contraint le flotteur dans une position « fausse » par rapport au niveau réel de carburant.
Il faut aussi se rappeler que la pompe est située assez haut par rapport au fond du réservoir. Il restera donc toujours un peu d’essence au fond, sous le niveau minimal possible d’aspiration de la pompe. Mais c’est fait exprès: pour des raisons de sécurité, la pompe à essence ne sucera jamais le fond du réservoir, où se déposent toutes les saletés parfois contenues dans le carburant à la pompe.
Seule solution pour récupérer les précieuses dernières gouttes: secouer franchement la moto pour que les centilitres du lobe gauche passent dans le lobe droit et soient aspirés par la pompe à essence.
J’en ai vu coucher la moto sur le cylindre droit pour pouvoir atteindre la station d’essence…
Quant au voyant de réserve proprement dit, l’électronique et la marge de sécurité font que si le contact s’établit deux fois plus de trente secondes en cinq minutes, il va s’allumer.

La seule solution pour acquérir une précision supérieure serait de ponter les deux flancs (comme en compétition) avec un tuyau d’assez gros diamètre et de mettre le flotteur au bout d’un axe plus court et dans un tube tranquilliseur, en modifiant la commande analogique d’indication de niveau.
Une modification à réserver aux bricoleurs avertis, car toucher à un réservoir d’essence exige de respecter quelques règles de sécurité et d’homologation !

Une autre solution, plus simple et adoptée par de nombreux @RTistes, consiste à percer de petits trous dans l’orifice de remplissage du réservoir pour pouvoir le remplir à ras bord et acquérir plus d’autonomie.
Il s’agit de démonter l’orifice de remplissage (vis Torx) et d’enlever les deux tubes de mise à l’air et de trop-plein (en les repérant, il y en a un avec une bague jaune ou blanche).
Faire un « avant-trou » de 2 mm là ou l’on veut, le plus haut possible, sans percer le serpentin du trop-plein, puis faire un trou avec un foret de 6 mm.
Remonter le tout dans l’ordre inverse.
Si le joint torique gêne lors de la remise en place (il aura tendance à s’allonger un peu si on l’enlève), un peu de graisse silicone aidera. Pas d’autre graisse !

Attention, le remplissage à ras bord du réservoir d’essence présente un risque: l’essence étant un fluide qui se dilate en se réchauffant, elle risque de déborder si elle n’est pas pompée après le ravitaillement. Si vous remplissez à fond, roulez tout de suite après. Ne restez pas stationné plus de quelques minutes, surtout au soleil !
Sinon, vous risquez de puer l’essence pendant un moment (et accessoirement de perdre un peu d’argent, au prix où est l’essence en ce moment). Et si un fumeur s’approche pour admirer la belle moto, BOUM !!!

38 thoughts on “Essais d’autonomie et de consommation”
  1. Tu as de la chance. Pour les premiers 400km du réservoir, ma 1200 RT de 2011 ne consomme rien, limite elle remet de l’essence dans le réservoir.
    Et puis d’un coup, c’est variable, elle va jusqu’à consommer 20l d’essence au km !
    Et donc hop… la jauge descend d’un coup et tu tombes en panne d’essence.
    BMW m’a dit que c’était normal et que tout va bien.
    Ils sont pas un peu très cons les ingénieurs de BMW de fabriquer des trucs aussi cons ?
    J’ai monté (et réglé) des dizaines de jauges flotteurs à 20 euros sur des réservoirs de bateau.. et JAMAIS une seule n’a merdé, pas comme les jauges à flotteur BMW à 250€.
    Voilà ,je pense simplement que beaucoup d’ingénieurs BMW sont cons. C’est dommage, la 1200 RT est une machine simple et sympa .

    1. Explication possible : il me semble que la jauge d’essence de ta moto n’utilise pas un flotteur, mais une technologie différente, dite « à fil chaud ».
      Et effectivement, ce système est moins précis.

  2. Bonjour,

    J’ai une 850RT 2005 depuis 3 ans avec laquelle j’ai parcouru 22000 km environ.
    Ma moyenne de consommation sur cette distance est de 4,39 l au 100km.
    Je roule essentiellement sur route (90-100 compteur) et en général de longs trajets Paris région de Bergerac, Paris région de Narbonne et ceci d’un trait, ce qui explique sans doute le faible chiffre (pas de nombreux redémarrages). Mon min est 3,9 l, mon maxi 5,7 avec une portion d’autoroute (urgence) à 140 compteur. Lorsque je dépasse, il m’arrive d’atteindre le 120 brièvement.
    Quand il y a un très fort vent, en raison dsans doute de l’importante surface de la RT la consommation augmente : il m’est arrivé de faire aussi presque 6 l sur 80 km avec une forte tramontane.
    Ayant démonté et vidé le réservoir je l’ai rempli progressivement et j’en ai déduit ceci :
    en raison de la pompe immergée, 0,5l sont nécessaires qui ne permettent pas de démarrer. La capacité utile est donc au-delà et représente 27,5l à condition de remplir à ras bord ce qui met un certain temps car il faut bercer la bête. Régulièrement quelques centilitres s’échappent par le tuyau de trop plein confirmant le remplissage à ras.
    Sur cette capacité je fais régulièrement au moins 600 km (mon max est de 660 km sans panne sèche, jamais connue à ce jour). A mon allure et compte tenu du témoin de 4 l résiduels prévu pour s’allumer sans doute sur terrain plat (ce qui est rarement le cas, donc il s’allume trop tôt) je compte sur au moins 100 km à partir de son allumage (en maintenant l’allure sans vivacité).
    Je n’utilise cette machine que pour le loisir et je fais également attention aux conditions météo, notamment les conditions de vent. Voilà

    1. Bonsoir à tous, je viens de découvrir le blog, et j’apporte ma petite expérience. Possesseur d’une RT LC depuis janvier, 7500 kms parcourus, avec une conso moyenne de 5,73 l. Un mini enregistré cet été après un périple entre Cahors/Rodez/Nasbinals/Laguiole/Estaing, en duo , bagages et Top Case, vitesse maxi 120, une conso relevée de 4, 6 l (alors que l’ordinateur indiquait 4,3), soit 23,22 l pour 502 kms. Pour le reste, beaucoup de routes à 90 (80 maintenant ?) que je parcoure dans des limites « raisonnables » (130 compteur environ). Un peu de 4 voies à 110 (140/145), et pratiquement pas d’autoroute.

  3. maintenant j ai un autre probléme
    je suis de belgique
    et nos brave politicar ,on décidé de supprimé la sp 95 dans le pays
    contre la nouvelle essence sp 10
    ma r 850 rt on préconise de la 95
    qu elle serons les conséquence si je met de la 98 (oui le prix plus chére d une chose )
    et qu elle serons les conséquences si je met de la sp10
    daniel

  4. avec ma r850rt ex police 125.000 km compteur boite 5 vitesses
    je vais travailler tout les jours avec et fait +/-450 km avec le plein donc 25 l
    et ma vitesse entre 90 et 120 de croisiere

  5. Pour ceux que ça intéresse, mon petit retour d’expérience:
    Moto RT 1200 année 2008, achetée seconde main à 40.000km. 2 ans et 32.000 km plus loin, ma conso moyenne réelle est de 4.72L / 100, avec un minimum réel de 4.3L (582km d’autonomie et 25 litres remis dans le réservoir) et un max de 5.2 (avec une main droite un peu jouette)
    J’utilise ma moto en solo toute l’année, essentiellement pour mes trajets professionnels (115km a/r) et j’ai un style de conduite coulé en général. 70% de mes trajets sont autoroutiers (avec de nombreux km de remontée de files à l’approche de la capitale)
    Je confirme que la pression des pneus joue un rôle (le plus, le mieux). Les saisons également, le froid jouant un rôle négatif sur la conso (temps de chauffe plus long en statique, mise en température plus longue)
    Bonne route à tous! V

  6. Bonjour et bravo pour cet excellent site !
    Je roule en R 1200 R (version classic, bande blanche et roues à rayons) de 2012, et je n’arrive pas à trouver la réponse à une question pourtant simple :

    Quelle est la contenance totale du réservoir ?
    Est-ce 18 litres dont 3 de réserve ou plutôt 18 plus 3 de réserve ?

    Je n’ai jamais mis plus de 16,5 litres, même après avoir roulé 30 km voyant de réserve allumé.

    Merci d’avance pour vos réponses,

    Fred.

    1. Les capacités annoncées par BMW sont à comprendre : 18 litres + 3 litres de réserve. Soit une capacité totale officielle de 21 litres.
      Et encore, certains motard en R12R ont déjà mis plus de 22 litres…
      Moto Journal a mesuré une capacité totale réelle de 23 litres.

  7. heureux possesseur d’une 1200 RT de 2010 (achetée d’occasion en 2011 à 5300km) j’ai calculé une consommation moyenne de 5,4 L/100 sur 19000 km tous parcours confondus (ville, autoroute et même montagne) avec des vitesses restant compatibles avec la règlementation (+ 10%)et quelques pointes…

  8. Bonjour,
    ma contribution
    r850rt de 2003 acheté neuve:
    Max 6,42l/100 autoroute Marseille Nice 153 km/h de moyenne
    min 4,64 l/100 route Marseille Perpignan 87 km/h de moyenne
    Mixte ville route (19 km)pour aller travailler 5,4 l/100
    ville pure 6,1 l/100
    r1200rt de 2007 avec 18000km acheté il y à 4 mois
    pour l’instant une conso entre 5,8 en mixte ville route sur le même trajet
    6,9 l/100 en ville pure. pas fait de grande route pour l’instant

  9. J’ai eu et je suis en possession d’une GS ADV, sur les deux premières j’ai eu le problème récurent de « jaune folle ».
    J’ai fait une bonne vingtaines d’aller/retour chez deux concessionnaire avec des explications à dormir debout…. clap
    Enfin ayant risqué d’avoir un accident sur une voie rapide boum (4×4 évité de 3 mm) suite a une panne sèche sans voyant et RANGE normal marre
    J’ai lancé une procédure, nous sommes dans l’attente des conclusion de BMW service Après vente
    Voili, voilà
    PS: pour étayer le dossier je suis preneur de commentaires et témoignages (surement très édifiants) poigneemain
    BJM

    1. Bonjour.
      Tombé en panne sèche (démarrage à un STop et gamelle) alors que l’ordi de bord me donnait 17km de « bon », puis tombé en panne sèche sur autoroute alors que l’ordi de bord me donnait 47km de « bon ».
      Moralité..je prends « mes » marges et emporte si possible un bidon vide avec moi.
      A propos de « bidon vide », il doit être vraiment vide et rincé, (ou complètement plein), sinon, c’est une mini-bombe à bord.

  10. L’ordinateur de bord devrait aider à contrôler la consomation. En fait, il ne sert pas à grand chose. Voici un exemple (1200 GSA 2007) : je sort du boulot, et l’ordinateur indique 173 km d’autonomie. Tous les 100 m, l’autonomie baisse de 10 km. Donc un km plus loin, l’autonomie n’est plus que de 83 km. Un détour par la pompe la plus proche confirme l’autonomie restante. La bonne valeur était d’environ 80 km. Pourtant, du plein précédent jusqu’aux 173 km restants, tout se passait normalement.

    Cela pourrait être dû à la consommation instantanée, utilisée pour calculer l’autonomie, qui aurait été surévaluée à cause d’un départ à froid, mais ce n’est probablement pas la raion, car le trajet précédent (départ encore plus froid) n’avait fait que 3 km et aurait donc dû poser le même problème. Non, c’est plus probablement que l’ordinateur de bord est mal programmé. A partir du plein, l’autonomie décroît régulièrement jusqu’à un peu moins de 200 km, puis c’est la chute libre (10 km pour 100 m parcourus). D’autre ont-ils le même problème ?

  11. Quoi? Un article sur la conso des BMW et pas un petit mot sur le mono 650 Rotax!!!
    Petit plein ce matin avec la surprise toujours renouvelée : 3.68l/100kms. 4l/100kms de moyenne tous trajets. Mauvaise surprise la semaine passée par contre : 200kms de voie rapide avec un vent violent (50/80 kms/h) de face pour une conso de 4.30l/100kms! 🙂
    En même temps, la conso était mon critère numero un de choix lors de l’achat de ce Scarver, une moto du quotidien quasi parfaite pour des déplacements d’une cinquantaine de bornes par jour.
    Une autre BMW semble offrir des consos intéressantes : la F800.

    Merci pour cet excellent blog qui permet, par les nombreux articles sur les fondamentaux, de se remettre régulièrement en question et d’évaluer son comportement.

    1. Ma contribution sur la consommation d’une 12GS (2004) :
      50 km en solo à vide à Paris + 220 km d’autoroute aux vitesses réglementaires, à deux avec 3 valises + top case : 6,5l/100
      335 km à deux sans les bagages sur les routes du Morvan : 5l/100
      150 km à deux sans, puis avec les bagages, sur les mêmes routes du Morvan + 150 km d’autoroute à 2 avec les bagages à vitesse réduite (pluie, embouteillages) : 5,5l/100
      Paris en solo, sur de très courts trajets, environ 7,5 à 8l/100
      Pour faire mieux, il faudrait que BMW équipe ses motos de cartographies du moteur modifiables selon la nature du parcours. Mais pour faire évoluer BMW, c’est une autre histoire. En ce moment, ils font la course à la puissance avec les Japonais.

  12. Bonjour,
    je vous retrouve avec plaisir sur ce nouveau site. Je roule avec une RT 1200 de 2008 et j’aimerais savoir dans quelle plage de régime je dois rouler pour exploiter au mieux mon moteur, sans trop consommer et respecter au mieux ma mécanique.
    Je suis avec plaisir tous vos conseils. J’ai effectué le stage sécurité BM (jour et pluie et nuit), résultat plus que satisfaisant.
    Au plaisir de vous lire.
    Marcucciu

    1. Bonjour,
      Pour un Boxer 1200, la plage d’utilisation optimale se situe entre 2.500 et 6.000 tours/min.
      Sur les moteurs R1200 de 2008, donc double allumage mais non DOHC, le régime maximal est à 8.000 tr/min., mais la puissance maximale est atteinte à 7.500 tr/min et surtout, le couple maximal est à 6.000 tr/min. Inutile donc d’aller chercher plus haut.

      1. Bonjour à tous/toutes,
        Super site et très bons conseils, un grand merci à FlatFab. Motard depuis 1971 et BM’iste depuis 14 mois et 10500 km au guidon d’une R1200 RT de 2007, effectués sur des trajets variés de 20 à 400 km en sorties quotidiennes par tous temps et toutes saisons (en Alsace). Ma conso moyenne sur les 10000 km sur cette excellente bécane se situe à 4,7 L/100 km. Je précise mon style de conduite : régime 2500 – 5000 tr/min. en général, plutôt cool mais j’adore aussi attaquer sur les petites routes et en montagne où la 1200 RT est plutôt agile et se pilote avec plaisir. Sinon pour le démarrage à froid en hiver ( par -10°C en Alsace c’est assez fréquent) je débraye pour désaccoupler boite/pont puis lance le démarreur et le boxer part au premier ou au second essai, puis 1-2 min. de chauffe assis sur la selle et conduite respectueuse du boxer le temps que ça monte en température. La batterie est branchée à un chargeur auto-régulateur lorsque la BM est au repos par temps froid, car la RT est assez vorace en besoins électriques et ne recharge réellement son accu que lors de longs trajets. Coté consommation d’huile : env. 2L sur les 10000 km, ce qui me semble raisonnable. Sinon, que du plaisir avec cette RT et ses équipements. Bonne route et prudence à vous tous.

  13. bonjour fab
    qu en penses-tu fab de ce que fouine 45 écris!
    toi qui sais ce qui est nuisible ou pas!
    pour ma part j en perd mon latin!
    donc pour résumer,avec ma r850rt sereinement j accélère jusqu’à 3000/4000 m/t pour changer mes rapport pour rouler a 70 /80 kms sur le périphérique, je reste en 4 eme toujours sur ce régime de 4000m/t,cela ne m était pas venu a l esprit d’engager d autres rapports supérieur !
    d ailleurs,je n ai jamais rouler en 5 ou 6 eme a 80 kms!
    quel intérêt! j imagine que l on est castré s’il on veut accélérer!non!
    concernant , la consommation il est quand même difficile de faire des économies, je ne pense pas que cela change a grand chose, un plein me permet de parcourir 300 kms environ en ville ! lors de promenade hors ville je fais plus de kms!
    merci fab , d’éclaircir ce dilemme…
    concernant fouine 45 veuillez m excuser de mettre trompé sur votre entité!
    te remerciant d’avance gil

    1. Comme déjà dit, la gestion de l’étagement des rapports et le choix du « bon » régime pour changer de rapport reste avant tout une question de comportement, de façon de conduire.

      Maintenant, si on parle d’une « éco-conduite » sur un R850RT, je confirme qu’on peut tout à fait rouler en 5e à 70 km/h. Et si on a besoin d’accélérer, on rétrograde un rapport, tout simplement…

      Cela dit, rouler en 6e à 70 me paraît un poil excessif, mais bon, pour « cruiser » en ligne droite, pourquoi pas ?

      Sur la 850RT, le couple maximal se situe à 5.600 tours/min. Il est donc inutile d’aller bien au-delà.
      Et de mémoire, le moteur commence à cogner en-dessous de 1.500 tours. La plage d’utilisation « correcte » se situe donc entre 2.000 et 6.000 tours, avec une plage optimale entre 3.000 et 4.500 tours.
      Pour une conduite très économique, il est recommandé de rester entre 2.000 et 3.000 tr/min.

  14. bonjour Fab,
    lisant vos ligne,je souhaiterai savoir si le faite de rouler a 90/120 kms /h en 6 eme ne nuit pas le moteur! je ne vous cache pas que depuis je possède ma 850 rt (soit deux ans), j utilise la 5 et 6 eme sur autoroute la ou je peux depasser les 90 kms/h. ai je tord ou non!
    car en lisant le courrier de fouine 45, elle fait part d utiliser la 6eme des 70 kms/h,il me semblait que la 6 eme était utilisée pour une vitesse supérieur ou égale a 130 kms/h!
    vous remerciant d avance pour votre réponse.
    gil

    – – –

    Réponse

    Il n’y a pas de rapport direct entre la vitesse (en km/h) et le rapport de boîte.
    Cela dépend complètement du moteur, de sa cylindrée, de son architecture, de l’étagement des rapports de boite… et de la façon de conduire.

      1. Fouine 45 est un motard et non une « moutarde de Dijon » LOL.

        Si je lis bien ton courrier, tu utilises ton flat comme un 4 cylindres. Tu te demandes si : « le fait de rouler a 90/120 kms /h en 6 eme ne nuit pas au moteur ? »

        Je réponds que c’est l’inverse qui est mauvais. Une RT (ou une autre routière d’ailleurs) est faite pour rouler. Elle a donc besoin de couple et non de puissance pour avancer. Moralité, pousser jusqu’à 6000 tours avant d’enclencher un autre rapport ne sert à rien sauf à consommer et à user plus vite le moteur.

        « La sixième uniquement utilisable sur autoroute » est une expression que j’ai déjà lue dans des tests concernant cette moto. Depuis 19000km maintenant je m’inscris en faux, mon concess, et les BMistes que je connais aussi d’ailleurs. (Eux il la passe à 80km… on est pas loin finalement)
        Salutations et bon plein d’essence.

  15. Je viens d’installer mon regulateur KAOKO sur ma 1400 GTR 2010 , départ en duo , Meximieux 01800 jusqu’a VIENNE par autoroute 100km/h , ensuite N86 jusqu’a Tournon , puis Roman , Beaurepaire , Bourgoin-Jailleux ,retour Meximieux , 305km , j’ai remis 11.60 litres sur mes 22Litres conso 3.8L/100km a 90KM/h je suis a 3.6 l / 3.7 L , donc ce regulateur est tres performant , la suite ce seras sur autoroute , passer les 600km a 90km/h .

  16. Je viens de faire 471 km avec ma 1400 GTR 2010 réservoir de 22 litres ( a 90km/h 70 et du 50 + traversé de GENEVE je voulais passer la barre de 500 mais trop fatigué apres 6H sans arret , je prévois établir un record a 600 km a 90km/h sur autoroute avec un régulateur sachant que pour être a 90 je suis a 3.6l/100 avec moi j’aurais un petit bidon de 4litres dans ma sacoche de réservoir des que je tomberais en panne sèche je vous ferais part de mon parcours , je prévois faire ça sur une portion d’autoroute ou il y a aucun péages mis a part le péage de sorties afin de limiter les redémarrages, je ferais ça une fois ma vidange effectuée mes bougies et filtre changer , affaire a suivre …

  17. Les dernières réponses datent, mais je vais ajouter mon petit commentaire.
    A titre personnel, je n’ai jamais aimé la vitesse ni les acclélérations franche, je suis un adepte du frein moteur, de l’anticipation, du filtre à air toujours propre et des pneus bien gonflés.

    J’effectue régulièrement le trajet Orléans-Paris uniquement sur Nationale entre 80 et 90km/h. Je suis en 6ème avec mon 850rt dès 70km.

    Je possède cette moto depuis 15000km maintenant et le pneu arrière changé à l’achat est comme neuf… Voilà, pour vous dresser un portrait du conducteur.

    Ma consommation faite systématiquement (pour le plaisir) tourne depuis 15000km entre 4.3 et 4.5l/100km. Il m’est arrivé de faire par autoroute (entre 90 et 100km/h) un Orléans Rodez – 540km dont 500 d’autoroute avec un plein. En arrivant, il restait 2 litres soit 4.3 l/100. Pour info, ce jour là j’ai été doublé dès l’entrée d’autoroute par 2 Z750 qui roulaient comme des Z. Ils m’ont redoublé peu avant clermont ferrant et une dernière fois à la sortie de Séverac… après 500 km d’autoroute. Moralité, à rouler à 150 km/h avec des réservoir ridicule, ils se sont arretés au moins 2 fois pour faire le plein. Et sur autoroute, un arrêt essence, c’est 20 minutes mini. A méditer.

    Ceux qui ne descendent pas sous la barre des 6 à 8 litres en ville poussent beaucoup trop leur vitesse tout simplement. Le flat reprend à bas régime et il suffit de monter rapidement les vitesses pour ne rien consommer. A paris je ne dépasse jamais les 45km/h pour une question de sécurité et parceque cela ne sert à rien.

    Comme tu l’as dit, le flat possède un bon frein moteur alors autant en profiter. Mais voilà, à Paris quand tu décélères parceque le feu devant toi vient de passer au rouge tu te fais fusiller du regard. Oui à Paris il faut accelerer jusqu’au feu rouge… pour s’arreter pile devant et doubler le provincial en moto qui prend son temps mais qui ne va pas moins vite… Forcément dans ces conditions…

    Ce n’est pas le sujet, mais je possède toujours une honda REVERE (NTV) avec laquelle j’ai parcouru en 20 ans « seulement » 90000 km. Ma consommation à toujours ocillé entre 3.9 et 4.2l/100km.

    Faites le test, votre banquier vous dira merci.

    1. Je roule exactement comme toi, Fouine45, et ma consommation en 650 V-Strom est de 4,52 l/100 km (Rââhh, c’est toujours trop !!).
      Et mes deux pneus, à 22500 km, sont toujours comme neufs 🙂

  18. J’ai la 1150 RT double allumage (modèle 10/2003) depuis plus d’un an. Je confirme, en ville exclusivement, Paris intra muros, il est impossible de passer sous les 8 litres au 100. Il suffit de faire quelques déplacements en banlieue pour que la conso baisse nettement.
    En revanche, sur route, en province, donc entre 90 et 110, la conso tombe aux environs de 5 litres. J’ai ainsi parcouru plus de 400 km sans passer sur la réserve !
    Je n’ai pas encore eu l’occasion de faire de longues étapes sur autoroute, je n’en suis pas fier. Quand j’ai voulu partir dernièrement, j’ai grillé une soupape d’échappement. C’est rare. C’est ma veine. Heureusement la réparation n’a pas été trop salée.
    Bye

  19. Pour info consomation
    R850RT mai 2003
    40 000 km
    roule tous les jours pour le boulot (40 km AR) et des marseille nice ou marseille perpignan route /autoroute
    SP95
    hivers maison boulot (10 km route puis 10 ville)
    18 litres pour 310 km SP95
    17.80 pour 325 km SP98
    ete même trajet
    18 litres 320 km SP 95
    17.2 litres 319km SP98

    route ete vitesse entre 90 et 120 km/h
    SP98 14 litre pour 305 km

    autoroute ete vitesse 130 km/h compteur (121 km/hGPS)
    19 litres 385 km

  20. Bonjour,
    Pratiquant une conduite coulée avec une 1200RT, c’est-à-dire changement des rapports à 3000 tr/min, j’atteins 4.6 L/100 km avec du SP98 de additivé (Exellium, V-Power…).
    Valises en plus il faut rajouter 0.4 L/100 km.
    Si passager(e), rajoutez également 0.3 L/100 km.

    Tout cela réalisé sur nationale et petite route avec comme vitesse maxi de 120 km/h.
    Cela nous fait une valeur théorique de 586 km d’autonomie… Mais comme je ne suis pas joueur, je ne me suis jamais risqué à tenter le diable…

  21. J’ai eu le temps de familiariser un peu plus avec la bête. La boite craque bien moins qu’avant. Effectivement, je consomme près de 9 litres en ville, sur des parcours de 6 km pas trop embouteillés. Je roule très cool, dépasse rarement les 2500 tours, suis sur un filet de gaz, et dépasse rarement les 70 à l’heure, ce que je juge normale pour une conduite en ville. Le passage de la sixième est rare. Dernièrement, 266 km avec 23,2 litres. Je me demande à combien je serais si je tirais un peu sur la poignée ? La radio permet de rouler cool en ville, vraiment plus qu’un gadget. Il est vrai que mon style de conduite peut surprendre. Presque tout le monde me grille, mais comme j’anticipe dans la circulation, on finit bien souvent par se retrouver, et il m’arrive même assez souvent de reprendre l’avantage ! Je remarque que ça en agace certains et épatent d’autres …
    Sur route, c’est autre chose point de vue consommation. En roulant aux vitesses légales, pas plus de 140 compteur maxi, je suis à 6,5 litres, exemple, 23,4 litres et 366 km.
    Le commercial de BM qui a une 1150RT mais qui a eu aussi longtemps une 850RT, dit que contrairement aux données du constructeur, à l’usage, il consommait 0,5 litre de plus avec la…850RT par rapport à la 1150RT. Selon lui, on consomme un poil plus par temps froid.
    J’avoue être déçu par la conso en ville. Je ne voulais pas pendre un gros scooter pour éviter la pompe tous les 200 km, là, je suis à 260 km, c’est mieux, mais j’aurai aimé plus.
    Changer pour un 850RT ne me semble pas une très bonne idée.

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