Le risque de vol fait partie de la vie quotidienne du motard. Quelques constats et conseils pour apprendre à le gérer, l’éviter, s’y préparer… et le réparer !
Première publication : janvier 2012.
Mise à jour en septembre 2021.
Sommaire de l'article
Introduction
Un peu comme pour les accidents, on se dit toujours que cela n’arrive qu’aux autres. Jusqu’au jour où…
Personnellement, j’avais jusqu’à présent eu la chance de ne jamais retrouver vide l’emplacement où j’avais stationné une de mes motos.
Jusqu’au matin du 19 avril 2021, où ma moto professionnelle a été volée à Paris 15e dans un garage souterrain privé, bien qu’elle ait été cachée entre deux voitures, verrouillage de direction enclenché, alarme activée et gravage bien présent… Mais elle n’était pas attachée à un point fixe ou à une autre moto.
Elle a simplement été embarquée dans un fourgon (merci les images de caméra de vidéo-surveillance), un dimanche soir à 23h.
Penser qu’il existe des gens assez malhonnêtes, fourbes et sans scrupules pour venir ainsi dérober sciemment ce qui compte tellement à nos yeux, parfois sans réel besoin financier, mais juste pour le plaisir de s’approprier facilement et rapidement le bien d’autrui, sans grand effort et sans considération pour les efforts de leur victime… cela me rend malade !
Bref…
On se dit qu’on passera au travers.
Et puis l’étude annuelle d’ICA Security nous apprend qu’un deux-roues moteur est volé toutes les dix minutes environ en France…
Ce chiffre est toutefois à relativiser.
Il s’agit de vols « liés aux deux-roues », qui concernent aussi bien le vol du deux-roues dans son ensemble que le vol isolé d’accessoires, très fréquent.
De plus, on n’a pas la ventilation par type de 2RM, mais il semble bien qu’une forte partie de ces vols concerne des scooters 50 cm3 et 125 cm3.
Pour les assureurs, les 2RM (motos et scooters de 125 cm3 et plus) représentent la moitié des sinistres déclarés aux assurances, alors qu’ils ne comptent que pour 10% du parc de véhicules : environ trois millions de deux-roues contre plus de 30 millions d’automobiles.
Et encore, ils estiment eux-mêmes qu’entre un quart et un tiers des vols ne sont pas déclarés.
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Quelques chiffres encore ?
En 2017, on estime à 153.700 le nombre de vols de véhicules, auto et moto confondus, dont les deux tiers pour des 2RM.
Sur les 109.000 deux roues dérobés en 2017, 58.700 ont été retrouvés, soit plus de la moitié.
Cela représente tout de même 50.300 deux roues « dans la nature ».
Selon Traqueur, une société spécialisée dans la géolocalisation d’automobiles et de motos qui dit équiper 13.000 motos et scooters en France, 90% des vols se font par enlèvement, via un véhicule utilitaire.
Voir l’article de Moto-Net.com sur ce sujet.
Le bike-jacking ne représente que 5% des vols de deux-roues.
Les clés codées, aussi appelées clés à transpondeur, ont certes compliqué la tâche des malfrats.
Mais, dans 70 % des cas, le vol est motivé par un trafic de pièces détachées, plus que de véhicules entiers.
En 2016, sur 12.400 auteurs présumés de vol, 95 % étaient des hommes.
Un tiers étaient mineurs, dont 1% avaient moins de 13 ans. Seuls 17% avaient plus de 30 ans.
- Saison : 45% des vols ont lieu l’été.
- Période de la journée : 60% des vols sont commis de nuit.
- Localisation : les trois quarts du temps, le vol a lieu dans votre quartier.
Une fois sur deux, votre moto disparaît dans la rue, contre un vol sur cinq dans un garage/parking fermé et un sur six dans un parking couvert. - Les occupants d’un immeuble sont beaucoup plus exposés au vol.
- Volés : les voleurs volent aux plus modestes d’entre nous, souvent moins bien logés et moins bien équipés pour lutter contre le vol.
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Le passage suivant de l’article a été rédigé par Rémy, motard et courtier en assurances.
Les éléments relatés se basent sur ma propre expérience, puisque sujet dans mon job à gérer des sinistres vol deux-roues, des échanges avec des amis exerçant dans les forces de l’ordre ainsi que les tutos diffusés sur le « deep web » qui expliquent, de façon exhaustive et avec photos, comment voler un deux-roues.
Les différents types de voleurs
- Les amateurs
L’amateur ne maîtrise pas vraiment le sujet, il arrive une fois sur deux à ses fins. Il a tendance à détériorer fortement le deux-roues sans forcément réussir à en prendre possession. Il se fait parfois prendre via des sites d’annonces en voulant se débarrasser rapidement du deux-roues, voire pire en roulant avec le deux-roues volé…
- Les petits délinquants
Ici on a affaire à des profils déjà plus spécialisés, ils n’en sont généralement pas à leur coup d’essai, savent ce qu’ils peuvent voler et revendre facilement, dans quel type de lieu et où stocker le deux-roues volé.
- Les professionnels
Souvent liés à un réseau, ils maîtrisent parfaitement le sujet, ont analysé avant vol le contexte, disposent de tous les outils nécessaires au vol. Les deux-roues sont généralement démontés et maquillés, puis revendus dans d’autres pays.
Les techniques des voleurs
Pour comprendre comment prévenir le vol, je suis obligé de vous expliquer comment font les voleurs (sans rentrer dans le détail, bien sûr).
- A l’ancienne
En premier lieu, si le deux-roues est sécurisé par une chaîne ou un antivol en U, le voleur utilise soit une pince monseigneur soit une disqueuse portative. Comme ce n’est pas discret, il privilégiera des lieux de stationnement avec peu de passage.
Ensuite, il casse le neiman. Sur la plupart des scooters, il y arrive en forçant sur le guidon, sinon il dispose d’une barre de fer qu’il met entre les 2 fourches et l’utilise comme levier.
Pour démarrer le deux-roues, il cherche le contacteur (derrière la façade des scooters, sous le carénage / écope sur les motos).
Je ne peux pas vous expliquer la suite pour des raisons de déontologie, mais vous vous doutez que la manip’ se fait sur le fil électrique du contacteur.
- Avec utilitaire
Pas discret du tout, mais extrêmement rapide, si l’antivol du deux-roues n’est pas accroché à un point d’ancrage (barrière par exemple).
Ils portent à plusieurs le deux-roues sans se soucier de l’antivol et le chargent directement dans un utilitaire.
Ensuite, ils peuvent prendre leur temps pour s’attaquer à l’antivol et démonter directement le neiman.
- Avec outil dédié
Vol sans effraction. Certainement le vol le plus vicieux…
Il existe un outil qui permet de s’attaquer à tout type de serrure de voiture et moto. Que votre clé soit codée n’y changera rien. Il s’agit d’une sorte de clé assortie de molettes permettant de s’adapter à l’empreinte de la serrure concernée. Initialement, cet outil était dédié aux serruriers, mais a été détourné de son utilisation première. En vente libre sur le « deep web »…
Il s’agit du vol le plus discret, le voleur met un blouson de cuir ainsi qu’un casque, la manip dure moins d’une minute, il déverrouille le neiman et allume la bécane comme le propriétaire l’aurait fait avec sa clé. Il part ensuite tranquillement avec le deux-roues sans que personne ne se doute de rien…
Pourquoi cet article ?
Car j’ai remarqué que pas mal de nos confrères ont publiés des comparatifs sur les antivols moto.
Sur le principe, c’est très bien, sauf qu’un voleur expérimenté arrivera quoi qu’il arrive à dérober notre deux-roues. Dans cette optique, ne leur facilitons pas la tâche !
Quand je vois notamment sur les zones commerciales moto, une multitude de bécanes qui sont stationnées sans ne serait-ce qu’un antivol (bloque-disque, antivol U, chaîne), pas étonnant que certaines se fassent tirer.
Quelques conseils :
Stationnez votre moto dans des lieux de passage, la plupart des voleurs ne s’y risqueront pas.
Évitez donc : rue isolée, parking souterrain (même si surveillé par caméra de surveillance).
Un dispositif d’antivol (alarme) n’est pas du luxe et alertera les riverains sujets à voir l’infraction (même si le civisme n’est pas légion en France).
Au niveau antivol, le bloque-disque est l’un des antivols les plus délicats à détruire pour les voleurs, mais n’empêche pas le vol en cas de vol par utilitaire.
Pour la chaîne ou antivol en U, si leur longueur le permet, opter pour un point d’ancrage, attacher votre moto à une barrière scellée par exemple.
A noter qu’il existe, et ça n’est pas très cher, des systèmes de « trackers » en cas de vol (dispositif avec carte SIM permettant de transmettre la position du deux-roues).
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Où et quand une moto court-elle le plus de risque d’être volée ?
Simple :
- les marques les plus vendues sur le marché (Honda, Yamaha, BMW) sont aussi les plus volées,
- les régions dans lesquelles on trouve le plus de motos et de scooters (Île-de-France, PACA, Rhône-Alpes) sont aussi les plus touchées.
Paris remporte (de très loin) la première place du podium des villes où se produisent le plus de vols.
Si on y ajoute la banlieue, la région parisienne totalise à elle seule près de la moitié des vols de motos et scooters en France…
Dans l’ensemble, environ 90% des vols de motos et scooters ont lieu en zone urbaine.
A peu près la moitié des vols ont lieu de nuit, l’autre moitié de jour.
Dans une majorité des cas (entre la moitié et les deux tiers, selon les études), le deux-roues volé était garé sur la voie publique.
Les vols en garage ou en box représentent environ un quart des vols et ceux dans des parkings collectifs le dernier quart.
Aucun lieu n’est totalement à l’abri, un garage fermé ne protège pas du vol.
Mais clairement, une moto stationnée dans la rue est plus exposée.
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Quelles motos sont les plus exposées ?
Les modèles les plus volés sont tout simplement les plus prisés et/ou les plus vendus : les maxiscooters, les scooters 125, les maxi-trails et (dans une moindre mesure) les motos sportives, les roadsters sportifs, les supermotards…
Les motos volées répondent à plusieurs critères précis.
La cote de popularité
Dans le domaine très concurrentiel des sportives, le taux de motos volées peut être aussi important qu’éphémère. L’arrivée d’un nouveau modèle fait souvent plonger son devancier dans le bas du tableau des motos les plus prisées des voleurs.
Si le chiffre des motos les plus volées est à indexer sur celui des chiffres de vente du neuf, il est clair qu’un modèle populaire et « tendance » est plus exposé au vol qu’une moto vendue de façon plus confidentielle.
La facilité de revente
Un voleur ne vole (en général) pas juste pour le plaisir ou pour son propre usage. La plupart des voleurs volent pour revendre.
Il est donc important pour eux de choisir des motos qui pourront se revendre facilement, c’est-à-dire sans contrôle possible, sans risquer de se faire prendre… donc sans papiers.
Les voleurs ciblent donc :
- les sportives, qui peuvent se revendre sans carte grise pour faire de la piste,
- les cross / enduro, qui se revendent sans carte grise pour faire du chemin (ou du cross-bitume wesh cousin),
- les maxi-trails, faciles à écouler en Afrique du Nord et/ou en Europe orientale.
La facilité de vol
Certains deux-roues sont plus faciles à voler que d’autres.
Typiquement, les scooters sont plus « accessibles » aux voleurs car leur neiman (blocage de direction) est facilement cassable.
De même, certaines marques, comme Triumph et Ducati, sont réputées pour monter des neimans fragiles.
Il y a aussi une question d’opportunité.
N’importe quelle moto garée dans un coin sombre sans antivol avec les clefs sur le contact tentera le voleur potentiel.
Mais la plupart des voleurs volent sur commande, avec préméditation. Ils ont repéré la cible à l’avance et mettent tout en oeuvre pour la voler le plus rapidement possible.
Si un voleur professionnel a décidé de dérober la prunelle de vos yeux, il y arrivera, même avec trois antivols dessus.
Pour vous donner une idée, selon la Mutuelle des Motards, le « Top 10 » des motos et scooters les plus volés en 2019 était :
- Honda 125 PCX
- Yamaha T-Max 500/530/560
- Honda Africa Twin 1000
- Suzuki GSX-R 1000
- Yamaha MT-09
- Kawasaki Z900
- BMW R1200/1250 GS
- Triumph Street Triple 675
- Piaggio Vespa
- Piaggio MP3 300/350
Ce classement est établi non pas d’après le nombre total de vols pour chaque modèle (une donnée difficile à obtenir pour l’AMDM puisqu’elle n’assure pas tout le parc deux-roues français), mais d’après leur fréquence (en ratio), calculée sur le nombre de vols déclarés pour 100 modèles assurés chez cet assureur.
Seuls sont pris en compte les véhicules dont le nombre de contrats incluant la garantie vol est « suffisamment significatif (500 au minimum)« , précise la Mutuelle des Motards.
https://www.youtube.com/watch?v=_FLUVqcNcds
Le grand vainqueur, toutes catégories confondues, est le Yamaha T-Max.
Très prisé à la fois des braqueurs et des spécialistes de la pièce détachée, il devance largement tous les autres modèles.
Les gros trails (Honda CRF Africa Twin, BMW R1200 et 1250GS) deviennent des cibles des voleurs, souvent pour alimenter le marché de la pièce détachée ou pour acheminer les motos vers des marchés extérieurs où elles sont revendues.
Les scooters 125 et trois-roues sont très convoités, particulièrement les plus vendus (Honda PCX, Piaggio MP3 LT).
Les sportives et les roadsters, en général, sont souvent des cibles potentielles.
C’est logique : un voleur répond aux même réactions, aux mêmes exigences qu’un acheteur… sauf qu’il ne paie pas !
La plupart des voleurs, que ce soit pour eux-mêmes ou sur commande ou encore pour des pièces détachées, vont « emprunter » les motos qui plaisent au plus grand nombre…
Mais un voleur va aussi vouloir se faire plaisir ou satisfaire la commande d’un « client » (receleur) exigeant, qui cherche un modèle d’exception. Donc on vole aussi les grosses sportives, les maxi-trails et les supermotards. Tout ce qui « pète », ce qui sort de l’ordinaire.
Pour réduire les risques de vol, en toute logique, il vaut mieux choisir une moto qui n’intéresse personne ou presque.
Du moins qui ne plaît pas aux « jeunes » (disons de moins de 30 ans) peu fortunés, ni à la culture majoritaire. Comme un trail routier ou une routière de base. Tout ce qui est gros et lourd, pas flashy, pas à la mode…
Bien entendu, une moto un peu ancienne, sale et fortement kilométrée (il faut que ça se voit, avec un totalisateur à rouleaux) attirera bien moins les convoitises.
Mais il ne faut jamais jurer de rien. Dans les années 2000, un pote s’est fait voler sa R1100GS jaune pisseux alors qu’elle avait 160.000 km… Il venait de résilier la garantie vol, persuadé que personne n’irait lui tirer sa bouse. Pas de bol…
C’est tout le problème : les voleurs de motos ont les mêmes goûts que les motards en général !
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OK, vous êtes maintenant bien convaincu(e) de la nécessité de protéger votre bécane contre les vilains Rapetou ?
Quelques conseils généraux
1. Où attacher sa moto ?
Avant tout, toujours attacher la moto à un point fixe robuste.
Rien de plus facile pour deux voleurs que de soulever la bête, de poser la roue immobilisée sur une planche à roulette, et de l’embarquer dans une camionnette. Exit les bloque-disques, et toute situation où la bécane est simplement attachée à elle-même par un U ou une chaîne posé(e) à terre.
Même attachée à un point fixe sur un trottoir, préférer un endroit éloigné du bord de la rue, voire difficile d’accès, afin de rendre un minimum dissuasif le déplacement de la bécane jusqu’à la camionnette.
Certes, il est interdit par la réglementation d’attacher son véhicule à du mobilier urbain : barrière, lampadaire…
Y compris aux arceaux des emplacements des parkings réservés aux 2RM, c’est ça le plus « drôle » ! Mais cela reste quand même le plus sûr.
Si vous possédez un modèle de moto particulièrement convoité, stationnez-le à l’abri des regards (garage souterrain, box), mais même là, attachez-le à un point fixe : un poteau, un pilier, voire (encore mieux) une anse en bon acier, scellée par de longues chevilles dans le béton.
Attacher la moto par le cadre de préférence car les roues sont trop facilement démontables. Si ce n’est pas possible, attacher la moto par la roue avant (voir plus loin) et le scooter par la roue arrière, car il faut à peine quelques secondes pour démonter la roue avant d’un scoot’.
Évitez les points d’attache trop facilement démontables, comme le silencieux d’échappement, les amortisseurs ou les roues, plus rapides à démonter qu’on ne le pense.
Préférer un antivol U à une chaîne.
Si le U n’est pas suffisamment long pour attacher la roue à un point fixe, en utiliser deux attachés l’un à l’autre, même si c’est un peu pénible…
Passer le U autour des deux tubes de fourche et au-dessus des étriers de freins (à l’avant) ou du bras oscillant (à l’arrière) en prenant également un rayon ou un bâton de jante.
En bref, l’antivol devra entraver la rotation d’une roue tout en empêchant le démontage de celle-ci.
Si vous avez opté pour une chaîne, ne pas la laisser traîner à terre.
Il est facile pour le voleur de prendre appui sur le sol pour sectionner un maillon ou fracturer le cadenas à la masse. C’est bien plus dur pour cet enfoiré si l’antivol ne touche pas terre.
N’oubliez pas non plus le blocage de direction, même si son efficacité est insuffisante : c’est toujours un obstacle supplémentaire pour le voleur.
Dans le même ordre d’idée, enclencher le coupe-circuit et/ou engager le premier rapport. Cela ne change pas grand-chose, mais si vous avez affaire à un amateur complet qui casse le neiman et essaie de démarrer le moteur, cela peut le retarder.
Ne jamais trimbaler l’antivol dans un sac à dos !
En cas de chute, entre le U et la colonne vertébrale, ce ne sont pas vos vertèbres qui vont gagner.
Utiliser une sacoche de réservoir ou un top-case ou un « porte-U » ou le porte-paquets ou une platine sous le top-case…
Vous pouvez également lire cet article :
Huit conseils pour bien attacher sa moto dans la rue
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2. Où se garer ?
S’ils existent, utiliser les parkings pour deux-roues, de plus en plus répandus dans les grandes villes.
Dans tous les cas, veiller à ne pas gêner des piétons qui risqueraient de se blesser en heurtant le deux-roues ou de se brûler sur l’échappement, ni le passage pour les poussettes, les personnes âgées ou handicapées, ou l’accès des pompiers.
Si possible, repérer les points fixes potentiels (mobilier urbain, arbres, poteaux) pour y attacher votre moto, de préférence à proximité des parkings deux-roues.
Si c’est en journée, préférer un endroit passant et un emplacement bien visible.
Si c’est de nuit, cherchez un emplacement bien en vue et éclairé.
Éviter tout endroit qui risque de cacher votre moto.
Les endroits déserts ou les lieux faiblement éclairés la nuit sont également à proscrire.
De manière générale, éviter tous les lieux où la présence d’un individu affairé sur votre moto peut passer inaperçue du public. Cela ne changera pas grand-chose car la plupart des gens ne réagiront pas. Mais avec de la chance, quelqu’un aura peut-être l’idée d’appeler la police…
Si votre moto dort dehors, éviter de se garer toujours au même endroit afin de réduire le risque de repérage.
Si vous bénéficiez d’un garage ou d’un parking, c’est à double tranchant.
Dans un parking en pleine nuit, un voleur professionnel ne se laissera pas arrêter par le fait que la bécane est attaché à un point fixe et/ou devant une voiture : il casse la vitre de la bagnole, il enlève le frein à main, il pousse la voiture et il découpe le U à la scie électrique, bien tranquille…
D’un autre côté, le parking évite de laisser la bécane subir les intempéries et les regards malveillants. La ranger autant que possible dans un parking en sous-sol, avec une porte principale réellement fermée quelle que soit l’heure, de préférence dans un box individuel avec une porte blindée.
Sinon, parking extérieur mais surveillé 24h/24.
Un détail : vérifier qu’aucune prise électrique n’est disponible en temps normal dans le parking. Sinon, c’est vraiment trop facile de brancher une perceuse ou une scie électrique…
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3. Où faire attention ?
Le soir, rester sur les grands axes de circulation.
Au feu rouge, dans les coins qui « craignent », rester en première enclenchée, voire à la limite du point de patinage, de jour comme de nuit.
Aux feux et aux stops, ne jamais s’enfermer entre deux voitures pour éviter d’être pris en sandwich (rien qu’avec une portière).
Toujours penser à se positionner sur la chaussée pour se dégager rapidement au cas où. Garder une distance d’au moins trois mètres avec la voiture devant soi pour pouvoir la contourner.
Pour ce qui est des système anti-agression (« bike-jacking ») permettant d’éteindre le moteur à distance (soit par télécommande, soit par éloignement entre la moto et une carte qu’on garde sur soi), les avis sont mitigés : une fois la bécane bloquée, qui a envie d’affronter un braqueur peut-être armé, surtout le soir, dans un coin peu fréquenté ?
Un conseil, si jamais vous vous faites braquer la moto de jour par des pénibles : s’ils ne vous jettent pas à terre, mais qu’ils vous braquent en vous demandant de descendre de la selle, essayez de penser à actionner discrètement le coupe-circuit, cela peut les retarder si’ils n’y connaissent rien. Bien souvent, ils sont aussi paniqués que vous et risquent de passer un moment à chercher pourquoi ils n’arrivent pas à démarrer la moto. Pendant ce temps-là, éloignez-vous et allez chercher de l’aide.
Personnellement, si jamais ça doit m’arriver avec ma moto de près de 300 kilos non carénée, je pose la moto au sol et je me casse. Bon courage à eux pour la relever !
Attention : en cas d’accident causé par un dispositif antivol non homologué (coupure moteur ou autre), le voleur peut se retourner contre vous… Les dispositifs anti bike jacking sont donc souvent passifs et rendent la moto inutilisable « a posteriori ». Un dispositif de géo-localisation est peut-être préférable.
En France, il faut laisser faire, et courir ensuite après sa moto…
Attacher la clé de contact au guidon avec un mousqueton pour éviter son vol au feu rouge. Ou garder un double sur soi.
Ne pas garder la clé de contact attachée à celle de l’antivol. En cas d’oubli sur la bécane, vous perdez tout.
Cela m’est arrivé une fois, j’ai eu du bol de tomber sur quelqu’un d’honnête qui m’a ramené le trousseau…
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4. Comment choisir son antivol ?
Personnellement, je préfère les antivols U aux chaînes, trop lourdes. Mais chacun son choix !
Bannissez le bloque-disque : il ne résiste pas plus de quelques secondes dans les mains d’un expert.
Dans tous les cas, un antivol se choisit en fonction de la moto, surtout un U.
Il faut l’essayer sur votre moto.
Il faut qu’il soit assez long et large pour passer à travers les DEUX tubes de fourche et un bâton de la jante, et venir ensuite s’accrocher à un point fixe ou à un autre antivol, tout en laissant un peu de jeu pour compliquer la tâche aux voleurs.
Le minimum exigible pour un antivol reste la norme NF, qui va en général de pair avec une certification SRA.
La première norme (NF) est délivrée par un organisme public, l’AFNOR. La seconde est issue d’un organisme privé qui regroupe des sociétés d’assurance : SRA (Sécurité et Réparation Automobiles).
Mieux, une étiquette « certifié NF, recommandé FFMC » garantit une résistance de dix minutes minimum en situation réelle, testée par la commission Stop Vol de la FFMC, partenaire de l’AFNOR depuis 2000.
Mais avant de faire le choix de votre antivol, consultez la liste des dispositifs reconnus et homologués par votre assurance.
Votre assurance doit vous fournir une liste ou cette dernière doit être spécifiée dans votre contrat d’assurance moto. La mention « SRA » ou « Stop Vol FFMC » ne suffit pas forcément…
En cas de vol, il sera plus facile de vous faire rembourser par l’assureur si vous êtes équipé d’un antivol agréé. C’est une condition souvent obligatoire pour faire valoir l’assurance contre le vol.
Dans ce domaine aussi, les prix pratiqués en neuf sont souvent délirants… Pour ma part, j’achète mes antivols d’occasion. En plus, c’est bien plus facile pour les essayer directement sur la moto, plutôt qu’avec un magasin qui refusera de déballer un U juste pour faire l’essai sans garantie de le vendre. Evidemment, je paie en espèces et ne donne pas mes noms et adresse aux vendeurs d’antivols d’occase qui peuvent en avoir gardé un double des clefs.
Le tatouage ou gravage des pièces de la moto est également souvent obligatoire.
Il a pour but d’en marquer les principaux éléments et d’empêcher leur revente en pièces détachées, source d’environ 70% des vols.
Mais cela ne fonctionne qu’en France ! Les pièces peuvent se revendre à l’étranger, notamment dans des pays où les acheteurs sont peu regardants sur la provenance des pièces.
Et cela ne changera rien pour les motos qui sont revendues entières.
N’oubliez pas que, si vous achetez d’occasion une moto gravée, il faudra mettre à jour le fichier d’association entre le numéro et le propriétaire. Cette opération est payante.
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5. Alarme ou pas ?
Les alarmes ne sont efficaces que contre les gamins qui auraient envie de monter sur la bécane. Les pros s’en occupent en quelques secondes ou étouffent le bruit de la sirène avec de la mousse expansive.
C’est surtout vrai pour les alarmes « extérieures », montées sur un bloque-disque par exemple.
C’est moins facile quand le haut-parleur est intégré (et de préférence dissimulé) dans la moto, sous la selle ou derrière le carénage.
A condition bien sûr que le fil de raccordement de la batterie vers le haut-parleur ne soit ni visible, ni accessible…
Une alarme, même la plus sonore qui soit, ne sera d’aucune utilité
- si elle n’est pas audible (inutile donc dans un garage souterrain)
- ET si le propriétaire ne peut pas intervenir rapidement.
Ne comptez pas sur les autres pour bouger, les gens ne s’inquiéteront pas d’une énième alarme qui sonne.
Si vous n’êtes pas capable d’entendre l’alarme et d’intervenir dans les deux minutes, une alarme ne servira à rien d’autre que vous créer des ennuis.
Certaines alarmes sont en effet capricieuses. Surtout celles avec un coupe-circuit et des détecteurs dans tous les sens.
Quelques précautions d’usage sont à connaître. Le manuel d’utilisation sera bien utile en cas de coupure intempestive. Il existe des manipulations spécifiques pour reprendre le contrôle que l’on trouve seulement dans le manuel, ou avec l’assistance téléphonique en ligne. Il faut ensuite savoir jouer du clignotant, du contacteur et parfois même de l’appel de phare…
Sans compter la défaillance du transpondeur, tout simplement.
J’ai connu quelques cas de motards BMistes bloqués au milieu de la cambrousse par une soudaine panne de leur alarme EWS qui empêchait tout redémarrage du moteur. Obligés d’appeler l’assistance et de faire remorquer la moto, pourtant neuve ou très récente. Ou comment gâcher un voyage ou une sortie…
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6. Les « trackers »
Quand j’ai publié cet article pour la première fois en 2012, les trackers (ou « traceurs » en bon français) n’existaient pas… du moins pas pour les motos !
Le terme est apparu au tout début des années 2000 avec le lancement d’un premier produit par la société française Traqueur, réservé au départ aux voitures de luxe.
Leur premier produit spécifique pour moto, le Traqueur Rider, est lancé en 2014.
L’entreprise a depuis été rachetée en 2018 par Coyote et d’autres produits concurrents sont commercialisés.
Il existe aujourd’hui de nombreux équipements qui permettent de géolocaliser une moto.
Beaucoup utilisent une puce GPS, d’autres une carte SIM de téléphonie mobile, certains les deux, et d’autres aucun des deux…
Certains sont alimentés par le faisceau électrique de la moto, d’autres disposent de leur propre batterie.
Côté budget, on voit de tout et il faut parfois compter avec le prix de l’abonnement en plus du prix d’achat.
Vous trouverez un comparatif ici.
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Nouveau passage rédigé par Rémy, courtier en assurance.
Les conséquences d’un vol de 2 roues
Conséquences psychologiques
Chaque personne est différente, certains ont une faculté à relativiser, d’autres non.
Pour cette partie, je vais citer quelques paragraphes de l’article de Nicolas BRECHENMACHER, psychologue clinicien :
« Au-delà de la perte d’objets, plusieurs notions restent à explorer dont celle de la perte, qui a sa représentation symbolique d’un point de vue psychique. Perdre un objet par le fait d’un individu malveillant met en résonance l’idée d’intrusion dans la sphère privée du sujet dépouillé. L’idée d’intrusion dépasse le champ du lieu du vol pour s’élargir à celui de l’individu et de son univers psychique. C’est comme si, dans un temps plus ou moins long, la personne volée se sentait comme amputée d’une partie de soi. »
(…)
« A partir de là , on peut faire l’hypothèse, tout en prenant en compte la fragilité de l’individu ayant vécu un vol, avec ou sans violence, de l’apparition de troubles psychologiques, plus ou moins invalidants, et à plus ou moins long terme. «
Au-delà de l’aspect psychologique, les compagnies d’assurances ont l’obligation d’attendre un mois avant d’indemniser le vol du véhicule (délai imparti aux forces de l’ordre pour retrouver le véhicule et le restituer à son propriétaire).
Pendant cette période, la victime n’aura donc pas usage d’un deux-roues, sauf à en disposer de plusieurs.
Conséquences pécuniaires
Si la garantie Vol n’est pas souscrite au travers d’un contrat d’assurance moto, la victime perd de fait l’intégralité de son investissement.
Si la garantie Vol est souscrite (en formule « Tous risques » ou « Tiers étendu »), celle-ci comporte généralement une franchise (montant déduit de l’indemnisation).
Chez certains assureurs, cette franchise est réduite si vous cumulez deux ou trois « dispositifs de lutte contre le vol » : verrouillage de direction, antivol, alarme, gravage…
A l’inverse, la franchise est souvent augmentée quand vous vous faites dérober votre machine pour la deuxième ou troisième fois, surtout si c’est dans la même année.
La victime aura une part à charge s’il souhaite racheter le même véhicule (même modèle, même état, même kilométrage). En clair, on y perd toujours !
Si votre moto est récente et vaut « cher », il est préférable, autant que possible, de souscrire une garantie « valeur à neuf » qui permet d’être indemnisé de 100% de la valeur d’achat, afin de racheter la même en neuf. Cette garantie, toujours optionnelle, est souvent proposée par les organismes de crédit et de leasing.
Certaines compagnies d’assurance imposent le gravage SRA du véhicule.
Ce document est demandé lors de la survenance du sinistre. Si cette démarche n’a pas été faite par la victime, il y aura règle proportionnelle de prime, donc dépréciation importante de l’indemnisation.
La « règle proportionnelle de prime » sanctionne l’assuré ayant payé une cotisation trop faible au regard du risque réel à assurer.
Elle permet à l’assureur de ne pas supporter la totalité du sinistre alors qu’il n’a pas perçu auparavant la totalité de la prime correspondante au risque souscrit.
Augmentation de la cotisation d’assurance à l’échéance suite au sinistre Vol
Les sinistres vol, bien que n’impactant pas le bonus / malus, font partie des sinistres les plus aggravants avec l’incendie et accident engendrant « véhicule économiquement irréparable ».
En effet, la compagnie d’assurance sera d’office déficitaire (rapport sinistre/prime) puisqu’elle aura indemnisé l’entièreté du véhicule.
De ce fait, la cotisation sera impactée à la hausse.
L’impact du sinistre sur la cotisation sera sur 36 mois. Au-delà, l’assureur actuel ou le nouvel assureur n’en tiendra plus compte.
Indemnisation incomplète
Quand on pense « vol », on pense bien sûr à la moto en elle-même.
On oublie souvent que tout ce qui est sur la moto peut aussi être volé, en même temps ou séparément…
Les assureurs proposent évidemment des garanties optionnelles, mais ne rêvez pas, on y perd toujours !
Beaucoup de motards équipent leur moto de différents accessoires, de bagages (souples ou rigides), d’équipements divers et variés.
Ces objets peuvent être couverts par une garantie optionnelle « accessoires », toujours plafonnée en valeur, parfois avec différents plafonds plus ou moins élevés.
Mais attention à ce qui sera considéré comme un accessoire !! Ou pas…
La règle est simple : tout ce qui n’est pas fixé, arrimé à la moto n’est pas un « accessoire » – au sens réglementaire du terme – et ne sera pas indemnisé. Vous ne serez pas couverts pour les bagages souples, le GPS, le téléphone mobile (sauf si support verrouillable), etc.
Si vous avez laissé des affaires dans les bagages de votre moto quand elle a été volée, il vaut mieux avoir souscrit une garantie spécifique, généralement appelée « objets transportés ».
Mais cette indemnisation est là aussi plafonnée, en général à 1.500 euros. On peut se dire que c’est déjà pas mal ! Sauf que…
Vous aurez la joie de découvrir que votre casque (si volé avec la moto) est compris dans cette garantie.
Hé oui : quand il y a accident, le casque fait partie de la carrosserie de la moto. Mais quand il y a vol, il devient un objet transporté. Et sa valeur sera déduite de l’indemnisation. Inutile de vous dire qu’avec un casque à 500 ou 600, voire 700 euros, deux ou trois paires de gants dans les bagages, voire un gilet airbag… le plafond de 1.500 euros est vite atteint. Et tout le reste ne vous sera pas remboursé.
* * *
En conclusion…
Aucun dispositif ne saurait à lui seul garantir 100 % d’efficacité.
Par contre, en associant plusieurs d’entre eux (mécanique, électronique, gravage), on peut quand même dormir sur ses deux oreilles.
Enfin, il y a le repérage par satellite.
Ces systèmes permettent de localiser un 2-roues volé, fut-il caché en sous-sol. Seul bémol : les informations, transmises aux forces de l’ordre, supposent que ces dernières soient suffisamment disponibles pour se consacrer à la recherche de votre moto volée. Si tel est le cas, elles ont alors de grandes chances de la retrouver.
La société ICA propose par exemple une offre combinant trois moyens de défense.
Elle comprend, outre un gravage de 11 pièces maîtresses de la machine, l’implantation d’une puce électronique RFID permettant une identification à courte distance, via un lecteur portable, d’un véhicule déclaré volé.
Elle intègre aussi une gamme d’antivols mécaniques : chaîne, «U» et bloque-disque avec alarme, certifiés NF, homologués SRA et recommandés FFMC.
Elle comprend enfin un système autonome de détection, surveillance et récupération du deux-roues, le Traqueur Rider. Ce système a déjà démontré son efficacité en procurant 80% de chances de retrouver son véhicule pour les vols déclarés dans les 24 heures. Son coût élevé, 500 € à l’installation et 125 € par an ensuite, la réserve cependant aux machines haut de gamme.
Rien ne vous empêche de vous inspirer de cette combinaison, même avec des composants d’une autre marque.
Pour en savoir plus, lire le très bon guide « Ras le Vol« , édité par la FFMC (une louable initiative !).
Vous pouvez également le recevoir en téléchargement en remplissant un petit formulaire.
Un site spécialisé dans le recensement des motos volées, avec plein de conseils de prévention : MotoVolée.
Enfin en cas de vol, « quelle que soit la situation, il faut le déclarer à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche du lieu du vol« , conseille la Mutuelle des Motards, car « cela permet de ne pas être tenu pour responsable en cas d’infraction au Code de la route. Ensuite, aussi contraignant soit-il, le dépôt de plainte doit être systématisé, possibilité de remboursement ou non, pour que tout le monde puisse se rendre compte de l’importance de ce délit et s’accorder sur des chiffres officiels« .
* * *
Encadré
La question se pose de la vraie fiabilité des dispositifs antivol, particulièrement mécaniques, ceux qui sont équipés d’une serrure.
Il existe des spécialistes du crochetage de serrure, « lockpicking » en anglais.
Comment comprendre le fonctionnement des serrures afin de mieux choisir son antivol ?
Un passionné américain vous livre les secrets du crochetage, sous le pseudonyme de « LockPickingLawyer ».
Dans chacune de ses vidéos, en quelques minutes, la serrure est crochetée, puis souvent démontée pour en expliquer le fonctionnement, ses forces et ses faiblesses.
Pas besoin de bien comprendre l’anglais, on arrive à suivre.
Ces vidéos permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’une serrure et de prendre de la distance vis-à-vis du discours marketing sur l’emballage. Il est en effet facile de crocheter une serrure quand on dispose d’un peu de matériel et de beaucoup d’entraînement. A l’inverse, il n’est pas très difficile (techniquement parlant) de réaliser des serrures compliquées à crocheter… ce qui laisse songeur quand des fabricants vendent encore des cadenas qui s’ouvrent avec un trombone.
Toutes les vidéos (près d’un millier à la mi-2019) ne présentent pas des antivols moto, évidemment.
J’en ai sélectionné quelques-unes.
En ce qui concerne les trackers, j’ai eu une mésaventure avec Invoxia: vol de la moto à côté d’un commissariat, stationné sur une place parking moto. Le tracker a été brouillé et n’a pas détecté le vol. Visiblement c’était un vol par enlèvement, et dans les fourgons des voleurs les trackers sont brouillés. Seul le tracker de chez COYOTE fonctionne.
Eviter donc INVOXIA 🙁
Autre astuce, beaucoup plus répandue dans d’autre pays: attachez vous les uns les autres quand il n’y a pas de point fixe! Dans les grandes villes, il est commun de s’attacher aux chaines ou U des autres deux roues. Cela empêche l’enlèvement car il faudrait soulever 2 motos en même temps; et puis si l’un des deux doit partir, il peut détacher son antivol normalement , et on se sécurise les uns les autres ! 😀
Bonjour tout le monde,
merci pour cet article très complet qui aborde à peu près tout les points qu’il faut connaître avant d’acheter son antivol.
Est-ce vrai qu’il ne faut pas compter sur les autres pour bouger en cas de tentative de vol ? C’est pas bien 🙂
Pour ma part j’ai opté pour un combo U + chaîne de la marque Top Block, homologué SRA, et surtout, fabriqué en France, c’est assez rare pour être souligné, trouvé sur ce site français si ça vous intéresse :
[Modifié : pas de pub ici !]
Merci encore pour toutes les infos,
Cédric F.
Bonjour,
j’ai eu l’indélicatesse de ne pas avoir emmené ma chaîne un dimanche matin pour faire quelques courses au marché du coin. On ne m’y reprendra plus, je me suis absenté une quinzaine de minutes tout au plus, ça leur a visiblement largement suffit pour faire disparaître ma CB500, c’est pas une Roll’s mais quand même, ça fait toujours mal au coeur. Je ne sais pas comment ils ont pu faire, la rue n’était pas accessible à cause du marché, ils ont du tirer la moto sur plusieurs mètres pour la charger dans un véhicule garé plus loin, plutôt osé !
Maintenant c’est fini, j’ai racheté un petit scooter (on fait ce qu’on peut) et une chaîne Granit Abus, du lourd, et je m’attache à un poteau à chaque arrêt, même pour le pain.
Un scooter pourri, une chaîne qui semble bien solide, normalement je suis tranquille.
Sincères salutations,
Lucas.
Bonjour
j’habite à la campagne, et j’ai mis un « baby phone » dans le local où dort ma belle à quelques dizaine de mètre de ma maison.
La portée de ce système de surveillance est de 100 mètres, il fonctionne sur piles ou secteur et seulement quand il y a du bruit.. et c’est largement suffisant pour y entendre une souris cavaler sur le sol tellement c’est sensible, d’ailleurs au départ c’est quand même fait pour écouter la respiration du nouveau né…
Certes, un système d’écoute n’empêchera pas de voler ma moto, mais je me ferai un plaisir -avant d’en arriver là-, de sortir avec mes frères pour voir ce qui se passe.
Merci pour cette idée je pense en faire de même lors de l’achat de mon scooter. Comme il sera garé dans un parking en plein air la nuit et que j’habite au 2e étage il faudra que je m’assure que la portée est assez longue, mais surtout que l’autonomie sera assez bonne.
Super, merci pour tous ces conseils et bonnes pratiques, me coucherais moins bête. Pour ma part c’était surtout pour les déplacements que j’avais besoin d’infos, pas facile de trouver des points fixes sur lesquels s’attacher en ville, la chaîne j’ai laissé tomber, trop lourd, j’utilise maintenant un U homologué avec un support fixé sur le cadre pour le transport, et je peux conserver ma trousse à outils sous la selle.
Pour le garage j’ai trouvé mon bonheur : https://www.antivol-store.com/antivol-moto-scooter-bunker-park-c2x13496121
C’est un budget, certes, mais je dors à peu près tranquille.
Continuez comme ça,
Bonjour et merci pour ces développements plus qu’utile. je suis l’heureux propriétaire d’un K1600 BMW couleur beige ambré. Il y a quelques jours, de nuit, j’ai entendu l’alarme sonner, mais je dormais à moitié et je n’ai pas fait une seconde la rapprochement avec ma moto ! Toutes les alarmes ont le même son ! Vol du top case et des malettes ! soit environ 3000 € de frais. il y a quelques années on m’a volé le top case d’une 1200 place d ela gare de l’Est. en sous sol au PLessis robinson, dans un garage privé, on m’a fracturé le tip case et volé deux casques BMW Intercom ! vraiment j’en ai plus qu’assez ! BMW MOTORRAD me dit qu’il n’y a rien à faire pour solidariser ces accessoires avec le reste du véhicule ! Là, j’envisage de prendre une GOLDWING. question : rencontre-t-on autant de problème avec cette moto ?
Merci pour cet article très instructif,
Marre de me faire voler mon scooter ! J’ai installé un petit traceur GPS et je sais en temps réel ou se trouve celui-ci. De plus je serai averti par SMS des que celui-ci bougera ou franchira un périmètre que j’ai défini.
Il existe maintenant des équipements bien adaptés aux motos et scooter avec une très bonne autonomie.
Bonjour. Dans votre vidéo on voit votre complice sortir sa meuleuse électrique et couper le U en quelques minutes dans la rue. J’aimerais qu’on m’explique où il arrive à avoir du courant en pleine rue ? Sauf à se brancher chez un commerçant mais ça me semble invraisemblable. Ou alors il faudrait une voiture à coté avec un groupe électrogène ?
Le gars qui a fait la vidéo s’appelle peut-être Fabien, mais il n’a rien à voir avec Flatfab. Quant à l’alimentation électrique, beaucoup d’outils fonctionnent de nos jours avec une batterie. Celle-ci était à l’évidence dans la poche du blouson du voleur.
Un détail qui me laisse pantois, c’est l’indifférence des passants. L’un d’entre eux regarde la scène et ne ralentit même pas son allure.
C’est vrai que ce n’est pas comme si les disqueuses / meuleuses électriques sans fil (sur batterie) existaient chez tous les fabricants depuis des années…
Bonjour à tous!
L’article est super bien présenté bravo (que dire de la compilations de vols…)
J’habite Marseille et je vis dans un immeuble avec Parking extérieur sans portail automatique ou quoique ce soit : n’importe quelle voiture ou piéton peut entrer. Mais voilà je suis étudiant et un 2 roues me serait très pratique pour faire le trajet université/sport/boulot (emploi du temps chargé m’voyez^^)
Et bien sûr j’ai le défaut d’avoir très très envie d’un Xmax et pourtant je sais bien comme c’est un modèle pas mal visé… Le truc étant que je peux le parquer en bas de chez moi et en fait il serait 2,50m sous ma fenêtre! Pensez-vous que le risque de me le faire voler est très minime si j’installe dessus un bloc disque avec alarme en plus des autres précautions (U chaîne etc)? Le but étant de me réveiller si il sonne 10 secondes assez fort, ça peut aller j’ai le sommeil léger ^^ Bien sûr je roule pas sur l’or je compte m’offrir une occaz mais avec alarme si possible… Mais j’ai bien peur car je me suis déjà fait volé mon Ovetto, mais il n’avait pas d’alarme et il n’était pas 2,5m sous ma tête ^^
Merci pour la lecture et encore bel article!! ^^
Pas sûr d’avoir une réponse de ta part après autant de temps mais as-tu finalement acheté ton matos et as tu eu des soucis à Marseille ?
Bonjour,
Je m’achète une Triumph Thruxton 1200 qui va dormir dehors … J’ai une housse moto dans la quelle peut passer la chaine/U etc. Je me demandais si la housse était une bonne idée pour dissuader le tout venant (en plus de la protection aux intempéries) ou au contraire, que ça attirait l’attention ? (Difficile d’avoir une quelconque statistique sur le sujet, mais l’avis d’un connaisseur c’est déjà ça 🙂 ).
Bonne journée !
Mes deux motos dorment dehors sous bâche, dans un parking extérieur clôturé, depuis six ans. Jamais eu de souci.
La housse (choisie spécifiquement pour un stationnement en extérieur, elle doit être imperméable et respirante, douce à l’intérieur et déperlante à l’extérieur) abrite des intempéries… et des regards.
Mais cela peut éventuellement attirer un regard expérimenté. Un bon connaisseur reconnaîtra la moto de toute façon.
A mon sens, cela ne change rien pour le vol et cela protège du reste.
Merci pour ton retour, je vais essayer avec la protection, comme ça même si je me la fait voler je pourrai me dire que je lui ai laissé en bon état 😀
Bonne journée !
Bonjour,
J’ai commandé un point d’ancrage pour le box que je loue… Mais j’hésite à la poser. Si je demande une autorisation, j’ai peur d’essuyer un refus et d’être frustré. A l’inverse, si je le pose, je doute que rien ne soit prélevé sur ma caution car il sera impossible de l’enlever.
Une autre technique consisterait à m’ancrer à ma voiture via l’anneau de remorquage. Mais quid encas d’absence de la voiture !
Y-aurait-il un texte de loi ou une quelconque référence à ce propos ? Ce sont les parties communes mais le box m’appartient ! Et bien posé je doute qu’il dégrade le garage.
Merci pour cet article.
Pas de loi sur le sujet. Tout dépend du règlement intérieur de la copropriété.
Merci ! Il ne me reste qu’à demander…
Salutations !
Bonjour,
tout d’abord merci pour cet article de qualité 🙂
J’avais une question concernant les bloc disques avec alarme, étant donné qu’ils peuvent être vite neutralisés lorsqu’ils sont posé sur les disques, pourquoi pas en verrouiller un dans le logement sous la selle, ainsi impossible pour le voleur de savoir qu’il y a une alarme et il faudrait fracturer la selle pour aller éteindre l’alarme.
Cela serait-il efficace en terme de sensibilité et de puissance sonore même dans le coffre ?
Merci d’avance
Un bloque-disque sous la selle… Autant mettre une alarme dans ce cas, tu ne crois pas ?
Je m’attendais à cette réponse :p Cependant une alarme coûte en moyenne plus cher qu’un bloc disque avec alarme, et à ma connaissance ne va pas se loger dans des parties inaccessibles de la moto comme le rangement sous la selle (peut être que je me trompe). De plus une alarme nécessite une installation par un pro ou avoir quelques compétences électronique pour la brancher sur la batterie alors que le bloc disque doit juste être déposé dans la selle.
Au contraire, une alarme sera bien cachée et inaccessible.
De plus, si c’est le côté alarme qui t’intéresse, la puissance sonore sera bien plus importante.
Côté complexité, c’est très variable, mais c’est sûr qu’il vaut mieux faire installer par un pro. Au total, c’est bien sûr plus cher qu’un bloque-disque, mais toujours moins que de se racheter une nouvelle moto…
Et de toute façon, cela ne fonctionnera pas car pour que l’alarme soit armée, il faut fermer le bloque-disque SUR un disque.
Sinon, l’alarme se déclencherait dans tous les virages quand tu roules… 😉
Je site : « Votre bloque-disque est équipé d’émetteurs/récepteurs infrarouge qui détectent la présence du disque de frein. Une fois mis en place sur le disque de frein, votre bloque-disque alarme émet un bip sonore pour confirmer qu’il est armé.«
Ah zut tout de suite mon idée ne marche plus à moins de me balader avec un disque sous la selle :p C’est dommage que l’alarme ne soit pas activée uniquement par le verrouillage de la serrure (on pourrait donc le laissé ouvert en roulant, et le verrouiller dans le vide quand on se gare), Une vrai alarme ne me tente pas trop, entre le prix, l’installation et les problèmes éventuels (déchargement de la batterie, impossibilité de démarrer la moto en cas de dysfonctionnement de la télécommande). De plus ma moto n’est pas en grand danger (elle dors dans mon garage et elle est garé dans le parking de mon travail la journée, mais celui ci n’est ni verrouillé ni réellement gardé :/) et il s’agit d’un bandit 650 s donc pas forcément super convoité (en plus je suis assuré contre le vol mais je ne préfère pas avoir à m’en servir avec les franchises et la cote que l’assurance va faire de ma moto). Je doute que l’installation d’une alarme pour plusieurs centaines d’euros soit vraiment rentable pour une moto que j’ai acheté 4000, cependant une petite solution d’appoint me semblait être une bonne idée pour m’alerter en cas de tentative de vol au boulot (psk le portail n’est pas verrouillé et un utilitaire pour la soulever et l’embarquer passerait inaperçu vu que nous avons des véhicules de livraison) et aussi quand je la gare quand je suis chez des amis ou autre. Dommage, c’est peut être quelque chose à inventer :p
Merci de tes réponses rapides en tout cas 🙂
Une soluce « bricolage » est de te procurer un morceau de disque ou tout autre bout de métal de même forme et à peu près de même épaisseur, avec un trou dedans, sur lequel tu pourras fermer le bloque-disque.
Mais cela implique d’avoir assez d’espace sous la selle pour transporter le bloque-disque + ce bout de métal.
Beaucoup d’efforts pour un Bandit S qui ne craint effectivement pas grand-chose…
Merci pour tes articles toujours aux petits oignons.
Pour info : vol de ma street triple R dans parking souterrain.
J’avais point d’ancrage + chaine SRA FFMC + U SRA FFMC
Ils ont tout coupé à la disqueuse. Easy quoi… Il y avait plus que le point d’ancrage sur la place de parking qu’ils ont tenté vainement de faire sauter à la masse.
La prochaine brêle, je met double point d’ancrage (même si on l’a vu ça sert à rien, je vais tout de même pas leur simplifier la vie) + traqueur
Les voleurs vont toujours attaquer le maillon le plus faible…
Dans ton cas, les gars avaient vraisemblablement repéré et préparé leur coup, et dans ce cas, pas d’illusions à se faire.
On peut protéger sa moto contre le vol opportuniste, mais c’est tout.
Ensuite le lieu géographique joue pas mal aussi, désolé pour les Parisiens 😉
Bonjour,
J avais une Kawasaki w650. J’ habite en région parisienne 92. Je ne l’ai JAMAIS attachée. Elle dormait dans la rue en face de chez moi 😉 … jamais de problème.
J ai maintenant un Tmax, je serre les fesses …
Bonjour et félicitation pour ce site, j’y reviens régulièrement !
Simplement pour vous signaler que le liens vers le guide « Ras le Vol » , édité par la FFMC ne conduit plus qu’à « 404 not found »
J’ai été voir directement sur leur site mais il semble qu’il ne soit plus en ligne ?!?
Désolé, le lien était faux, des espaces insécables invisibles s’étaient ajoutés…
Erreur corrigée, le guide est de nouveau accessible.
Et oui, il existe toujours !!
Merci d’avoir signalé ce problème.
SLT j’ai 16 et je suis au lycées je vais surman avoir une moto 50cc comment pourège + la proteger
En appliquant ce qui est dit dans l’article, que tu as bien évidemment lu en entier avant de poser ta question…
Si un voleur a décidé que c’était votre moto et pas une autre, vous n’y échapperez pas!
Un ami s’est fait volé sa moto alors qu’il faisait tout ce qu’il faut pour la protéger: bloque disque, chaîne, U, guidon bloqué… Bref le gars super-prudent. Un numéro anonyme l’a appelé sur son portable pour lui dire que quelqu’un était chez lui la journée. Ni une ni deux, il saute sur son 2 roues, fonce jusque chez lui s’arrête devant sa maison, pas le temps de poser les antivols, il fait le tour du jardin, personne. Et quand il revient: plus de moto. Et la rue était pourtant déserte.
Bref il était attendu. Le meilleur des antivols ne l’empêchera pas. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas se protéger. L’idée, c’est de faire en sorte que la moto du voisin soit plus facile a voler que la votre.
J’ai pas dit qu’il fallait retirer les antivols du voisin!!!
en effet l’antivol ne peut rien contre la connerie.
un appel anonyme pour provoquer une situation opportuniste. qu’est-ce avoir avec le sujet ?
le vol là c’est comme de laisser les clé de contact sur n’importe quel véhicule ça part tranquille.
ton copain aurait mieux fait d’appeler la police de leur dire de se rendre chez lui car il vient de recevoir un appel anonyme blablabla.
le relever de numero d’appel pourrait être retracer et l’histoire est terminer.
maintenant si on veut jouer au héro…
Je n’avais pas vu ce commentaire 2 ans après le mien… et j’y réponds 5 ans plus tard 🙂
Pour info: vous pouvez toujours appeler les forces de l’ordre pour signaler qu’on vous a appeler disant que quelqu’un était chez vous: elles ne se déplaceront pas (cas vécu par un collègue de travail, via une caméra IP qu’il avait installé), et l’appel sera anonyme…
Oui cet appel a créé une situation opportuniste. Je voulais parler d’un vol commandé: c’était cette moto qui était visée et pas une autre. La seule solution que les voleurs avaient pour contourner les antivols, c’était de créer cette opportunité. J’imagine qu’ils ne souhaitaient pas de vol avec violence. Tout ça pour dire qu’il faut être prudent, mais pas au point de se rendre malade. Un peu de bon sens, un peu de prudence, un peu d’antivol (pour éviter le vol opportuniste) et go.
Mon actuel, ce n’est pas le vol proprement dit, mais comment transporter les antivols…
Pour le scooter, je me permet d’aller à ton encontre Fab, mais avec tout le respect que je te dois.
La roue arrière d’un scooter (j’ai un yamaha 400 majesty), est extrêmement difficile à enlever, d’ou le fait de mettre son U (il ne rentre pas dans la roue arrière du majesty mais peu importe) sue la roue arrière.
Perso, j’utilise un bloc disque SRA, que je mets sur le disque non visible (côté mur) de la roue avant + chaine SRA attachée au » mobilier urbain » pour la roue arrière.
Je me permets de dire aussi, que les policiers de Lyon, sont tatillons avec ce fait, ils (lors d’une patrouille) m’ont annoncé que je risquais 68€ de contravention, ce a quoi j’ai répondu que c’était bien moins que le prix de mon scooter, et on a bien discuté et au final « ce sont les ordres, mais on le fait jamais ».
Merci pour ton formidable site.
House
bonsoir , très bien mais une mésaventure en vaut une autre , alors que j’étais en train de mettre la chaine ( pas eu le temps de mettre le cadenas ;;;;;;;;;;;; un type ma foutu un coup de pompe dans la ge;;;;;;;;;;;;; et voila dans les pommes , après avoir été transporte a l’hopital par les pompiers qui avait été averti de mon état sur le trottoir( des gens qui mon vu la ) , ben la suite c’est pas retrouver mon scooter Tmax et pas pu faire marcher l’assurance vu que pour eux il était pas attacher quand il a été volé ;; comme quoi ont peu faire et trouvé tout ce qu’ont voudra pour pas être volé , ça reste possible.
Les joies du T-Max…
Un vol avec agression, c’est encore plus traumatisant. Mais aussi très rare, heureusement. Cela suppose que le voleur violent était là en planque et attendait sa victime, après avoir repéré ses habitudes.
bonjour a tous.
Bon voila moi j’ai possédé une DT 50 et une DT 50R et ce soir je regarde une reportage a la télé sur la M6 concernent entre autre le vol bike-jacking. Puis me vient l’idée d’allé sur le net et la je trouve ton site fabien (dont j’ai lue avec intérêt la page sur la sécurité contre le vol). Mais je ne vais pas sur le net sans une petite idée ingénieuse qui me trotte dans la tête. Et quand je me rend conte que mon idée n’a jamais été conçus ou adapté sur aucune 2 roue je me dite que je tient peut être une nouvelle invention pour lutté correctement contre se type de vole un truc encore mieux que les clé pour les voitures (clé que l’ont va volé dans les propriété même des gens). Alors comme je voie que tu est un passionné et que sur ton site les internaute le sont aussi ; que je suit pratiquement sur que la technologie actuelle doit existé pour permètre la réalisation de cette invention a grande échelle. Mai comme je n’est pas de compétence pour réalisé cette invention car il doit y avoir plusieur corps de métier pour la réalisé. je vient vers toi et tes amis du site pour des conseille voir pourquoi pas de l’aide pour un prototipe ou voir perfectionné mon idée et que l’ont puisse ensemble la proposé a une grande marque (ex: Yamaha, Suzuki, Kawasaki …ect). J’attend une réponse de ta part pour savoir si cela t’intéresse. je tend dirai un peut plus si c’est le cas.
Amicalement Stéphane
Mon adresse email figure sur la page « Mon parcours professionnel« .
Tu peux me contacter.
Bonjour a tous,
J’ ai une fz6 s2 2009 avec alarme, et grave elle couche malheureusement dehors depuis plus d 1 an, ce matin je sors de chez moi je la pousse pour la démarrer plus loin. Démarrage quart de tour, et la surprise plus de d’embrayage, l écrou qui sert de réglage disparu, ma première réaction je regarde par terre, des fois que, et non les reposes pieds passager on aussi disparu. Je confirme ça fait drôle.
On pense au vol de moto mais jamais au vol d accessoires et la on ne peut rien faire…..
Le ou les C……. qui ont dépouille ma moto lisent peut-être cet article, j imagine en rigolant bien.
Bonjour,
J’ai acheté une grosse chaine de 19mm, la plus efficace de toutes (Almax) et je gare ma moto dans la rue à Paris sur un parking 2 roues.
Je passe la chaine au dessus du garde boue avant et autours de la fourche avant et aussi autour du point d’ancrage au sol.
Cela vous semble-t-il bien ? Ou y a-t-il mieux a faire ?
merci et bravo pour le site !
Il y a toujours mieux, mais c’est déjà pas mal et devrait décourager les voleurs opportunistes.
Bonjour,
Après le vol de mon premier scooter attaché avec cadena homologué, j’ai trouvé une solution très efficace pour protéger mon nouveau scooter. J’ai acheté un petit boîtier traceur GPS que je planque sous la selle . Un peu cher mais hyper efficace. Il me permet de recevoir un sms avec sa position (lien google maps) sur mon portable dès que mon scooter est bougé. De plus, c’est hyper sécurisant pour le vol car on peut demander la localisation à tout moment.
Voici le lien du site du site si ça vous intéresse http://www.cleoprotec.fr
bonsoir
ou a tu achete ta chaine almax ? je n’arrive pas a en trouver
Moi g un antivol fiable.. Pour ma Harley g installé un pain de plastic avec le détonateur sous la selle et g l’émetteur sur moi au cas où je ne la vois plus 😉
Le tout, c’est de ne pas se tromper de bouton quand tu es dessus….
Intéressant, à lire l’article, on n’habite pas tous la même région !
En ce qui me concerne, j’ai un bloque-disque « SRA » que j’ai utilisé 2 fois au plus, pour me garer à un endroit « malfamé » où il est évidant que j’en avait pour plus que 5 minutes.
Merci pour cet article mais aussi pour tout ce site qui est une mine pour les motards novice comme moi.
Je viens régulièrement consulter tes articles.
Pour ma part, je ne met mon U que dans mon garage, le flemme de le mettre et de le trimbaler en ville. En même temps, je vais pas souvent en ville et je n’ai pas non plus une moto très à la mode.
V
juste une precision, les assureurs demandent en cas de vol la facture d achat du système d’antivol, si tu achetes un u d’occassion demande la facture du vendeur et fait faire une attestation de vente..
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Réponse
Pas faux.
Personnellement, en cas de besoin, je garde la facture de mon tout premier antivol, acheté neuf il y a des années.
tu as bien fait de le dire, merci.
Merci pour cet article.
Je vais me faire l’avocat du diable.
Quand on voit la facilité qu’a un expert à commettre son larcin, est ce que cela vaut le coup de s’enquiquiner chaque jour à défaire et remettre une multitude de systèmes antivol ?
J’ai l’impression que c’est comme pour une maison ou une voiture, ça embête surtout l’utilisateur quotidien.
Je n’ai jamais attaché mon scooter en cinq ans et il ne lui ai rien arrivé. Enfin sauf les rétros qui ont été cassés une fois et volés deux fois.
Que de temps économisé 🙂
Maintenant j’attache ma moto, parce que j’y tiens mais j’ai l’impression que c’est plus émotionnel que pragmatique.
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Réponse
Globalement d’accord avec toi.
Cela fait des années que je ne m’embête plus à mettre une alarme sur mes motos et que je ne les attache pas dans mon parking.
Par contre, je mets un antivol quand je les laisse stationnées en ville, histoire de décourager au moins le petit con opportuniste.
Mais en même temps, j’ai des motos qui n’intéressent pas tellement les voleurs.
Je ne m’en souvient plus…cela fait 6 ans quelle est dessus et je ne paie pas d’abonnement La prochaine fois que je démonte la moto (car le boitier est planqué sous le réservoir) je regarde la marque.
Bonsoir,
De mon coté on m’a volé un Z1000 en 30 minutes alors qu’il y avait un U sur la roue arrière, en pleine rue à 9h30. J’avais un traqueur Rider, j’ai fait active le traqueur dans les 30 minutes, et la …. rien, ça fait une semaine et elle n’a pas été retrouvée.
C’est ma deuxième Z1000 volée en moins d’un an, je ne sais plus quoi faire.
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Réponse
Ne pas reprendre un Z 1000 ?
Quand tu dis que tu as fait activer ton traker sans résultat je ne comprends pas, il n’aparait pas à l’écran ? les voleurs l’ont enlevé ?
Bonjour,
J’ai appelé la société Traqueur dans les 30 minutes pour que la moto soit détectable (en veille le traqueur n’émet pas de signal), ensuite ils sont censés patrouiller pour retrouver la moto et une fois celle-ci localisée, ils contactent la police pour récupération/arrestation.
A date (cela fait une semaine), je n’ai aucune nouvelle, ils n’ont donc pas retrouvé la moto.
En gros, le traqueur ne sert à rien…
Est-ce que cette firme est tenue à un obligation de résultat? à quoi s’engagent-ils sur contrat ? si tu payes s’est quand même pour quelque chose. Moi le mien(pas le même) émet sans doute sans arrêt puisque je peux me localiser moi-même par une connexion via le net Mais cela me coûte 1 euro chaque fois que je fais une localisation.
Oui ils sont censés me rembourser pour compléter mon assurance jusqu’au prix d’achat. Mais ça ne me ramènera pas ma moto et tous les accessoires qu’il y avait dessus.
Comment s’appelle le système que tu as sur la tienne ?
Cdt
Sur une R1200RT, je ne vois pas bien comment il est possible de passer un U en prenant la fourche et la roue avant. Les éléments de carénage ne permettent pas de passer au-dessus du système de freinage. Apparemment ça n’est pas plus facile à l’arrière. Comment fait-on pour ce type de moto?
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Réponse
Dans ce cas, le U peut sans doute se mettre sur la roue arrière, en prenant un bâton de jante et le monobras.
Merci Fabien pour ce nouvel article très intéressant.
Tu dis qu’il faut attacher la moto par la roue avant. Moi je l’attache par la roue arrière en me disant qu’elle est plus difficile à démonter.
Tu peux m’expliquer pourquoi la roue avant ?
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Réponse
Principalement, comme tu l’as dit, parce que la roue avant est plus facile à démonter. Donc autant entraver la roue la plus accessible et laisser la roue la plus difficile à démonter.
Ensuite parce que la roue avant est directrice. L’entraver rend la moto plus difficile à déplacer, même en la portant.
Merci pour ce superbe article… mais j’ai une question qui me chiffonne!
On laisse la première engagée à chaque arrêt, et une espace de dégagement (c’est aussi valable en voiture), bien sûr cela veut aussi dire qu’il faut rester attentif tout le temps à ce qui se passe derrière ou devant. Si jamais on démarre pendant une tentative de bike jacking et que le voleur tombe et se blesse, qui est responsable? Le voleur qui cherche à nuire ou le motard qui cherche à fuire (et préserver son bien)?
J’ai bien une idée de la réponse étant donné que vous dites que le voleur peut se retourner contre nous si il a un accident à cause d’un dispositif de coupure moteur (certes non-homologué).
Bien sûr je ne parle pas de faire justice soi-même juste de fuir une situation dangereuse avec des conséquences inattendues.
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Réponse
Dans le cas de l’alarme dite « coup de poing », le voleur pourrait chuter et se blesser par un dispositif déclenché sciemment par le propriétaire de la moto qui en connaît les risques.
Mais dans le cas où le voleur se blesse alors qu’il tente de t’agresser et que tu fuis l’agression, j’aimerais bien voir sa gueule au tribunal quand il va devoir expliquer qu’il demande à être indemnisé alors qu’il essayait de te voler avec violences…
Faudrait déjà qu’il aille porter plainte en ayant relevé ta plaque d’immatriculation.
On serait aux Etats-Unis, ce serait peut-être plaidable. Mais là, je crois qu’il ne faut pas exagérer !
on m’a volé une R1200RT d’un mois et 3 M km et cela à trois mêtres de moi….le voleur était équipé motard…..pas con. Je venais de m’arrêter pour acheter un croissant, d’après la gendarmerie j’étais sans doute suivi et il attendais le premier feu rouge pour me basculer de la moto. Si j’avais oposé la moindre résistance il m’aurait sans doute gratifié d’un mauvais coup, bref…j’ai presque eu de la chance, va voir
J’ai une arme antivol ^^
Une moto pas du tout recherchée, 2 exemplaires en fRance 😀 (une Jawa 250 Travel) mais ça m’empêche pas de l’attacher avec un super U FFMC/SRA, le blocage de direction et un bloc disque, c’est enquiquinant à mettre et enlever mais au moins ça emmerdera tout autant le voleur éventuel 😀
Très bonne piqure de rappel (comme d’habitude !)
V à Tous
Sergio
Rien à voir, mais Kawasaki ne prend pas de Z 🙂
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Réponse
Corrigé, merci !
Cela m’apprendra à faire du copier-coller sans relire…
Wahou, que d’informations !
Dans l’ensemble c’est du bon sens et un peu de réflexion, mais c’est sûr que de le voir écrit noir sur blanc entouré de bons arguments et un poil d’humour ça interpelle pas mal !
A part le fait que le système de traçage par satellite fonctionne aussi si le 2 roues et en sous sol (ce que je croyais pas possible vu comment mon GPS galère à la mise en marche…), je n’ai rien appris de nouveau, mais pour la même quantité et qualité d’information, j’avais du visiter 4 ou 5 sites ^^ (je suis un petit nouveau, permis A en poche depuis 6 mois).
Bon après c’est sûr que ma CB500 n’est vraiment pas une moto sur laquelle on lorgne, mais ça m’empêche pas de l’attacher au mobilier urbain comme un hooligan ^^ (je savais pas que c’était interdit par la loi oO).
Bref, merci pour cet article, et plus globalement un gros merci pour ce site, qui est une mine d’or pour les débutants et qui m’a beaucoup aidé à en apprendre plus sur l’univers de la moto dont j’étais totalement étranger.