Après la navigation aérienne et maritime, le GPS (Global Positioning System) s’est démocratisé sur la route, même si son utilisation à moto impose des contraintes. Avec le GPS, le voyage perd en spontanéité, mais gagne en efficacité. Réflexions d’un vieil utilisateur…
Première publication en février 2007.
Dernière mise à jour en avril 2020.
Pour voir comment passer votre GPS auto sur la moto, lire « Adapter un GPS auto sur sa moto « .
Sommaire de l'article
Un peu d’histoire
Je vais encore apparaître comme un ancien combattant, voire un vieux con, mais peut-être est-ce devenu vrai avec le temps…
Je pense pouvoir me targuer de figurer parmi les tout premiers utilisateurs d’un GPS à moto en France : je me souviens de mon premier Garmin Street Pilot III, monté sur mon R850RT, en 2003 ou 2004…
Puis du 2610, puis des Zumo 500, 500 Deluxe et 550 qui lui ont succédé, jusqu’à mon Zumo 390 actuel (depuis 2016).
Quand j’ai écrit cet article en 2006, puis l’ai publié parmi les premiers sur le site début 2007, le GPS restait encore assez confidentiel chez les motards.
Principalement parce que les terminaux GPS spécifiques aux motos coûtaient alors très cher, à cause de leurs spécificités et des faibles volumes du marché motard (comparé aux GPS de voiture).
Avec le temps et les progrès technologiques, le GPS à moto s’est généralisé et on aurait pu s’attendre, comme dans beaucoup d’autres secteurs, à une baisse des prix.
Il n’en a rien été et les terminaux Garmin Zumo et Tomtom Rider restent toujours aussi chers en neuf, avec des prix qui demeurent aux alentours des 500 à 600 euros au moment de leur lancement commercial.
La différence est que ces tarifs chutent ensuite assez vite, qu’il est bien plus facile aujourd’hui de trouver des terminaux d’occasion, que le cycle de vie d’un modèle a raccourci.
Dans les années 2000, un nouveau modèle Zumo ou Rider sortait tous les cinq ans environ. Dans les années 2010, il est remplacé au bout de deux ans, trois au plus.
Les gammes se sont diversifiées : au départ, il n’y avait qu’un seul modèle disponible chez chacun des deux grands fabricants.
Aujourd’hui, il existe des modèles d’entrée, de milieu et de haut de gamme, différentes tailles d’écran, des modèles avec batterie seule et/ou avec alimentation externe, avec batterie fixe ou amovible, avec ou sans logiciel de cartographie…
Et surtout, l’arrivée des smartphones a tout changé !
95% des téléphones mobiles actuels sont dotés d’une puce GPS, ce qui les rend capables de les géolocaliser, et tous comprennent une application au moins basique de navigation routière.
Le tout intégré dans un équipement très grand public : rien à payer en plus, rien à installer.
Forcément, ça change la donne…
D’où la nécessité de mettre (enfin) à jour cet article !
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Les bases
Tout d’abord, à l’adresse des néophytes complets, deux mots d’explication sur ce qu’est le GPS.
Il s’agit d’un dispositif de positionnement par satellite : 27 satellites américains gravitent en permanence autour de la Terre et déterminent votre position par triangulation.
La position est calculée quelques secondes après la mise sous tension de l’appareil. Le récepteur scrute le ciel en quête d’au moins trois satellites GPS, afin d’indiquer exactement la position actuelle en degrés, minutes et secondes de longitude et de latitude.
Ainsi que d’autres informations comme la qualité de réception, la date et l’heure à la seconde près, votre vitesse de déplacement, votre altitude…
Plus votre récepteur GPS captera de signaux satellite, plus votre position sera précise (jusque trois mètres de précision).
A l’inverse, si vous ne captez plus rien ou seulement deux satellites (dans un tunnel, en ville avec de hauts immeubles, dans une épaisse forêt), le récepteur sera incapable de déterminer votre position ou vous situera avec une grande imprécision.
Voilà, le GPS à la base, c’est juste ça !
Le système européen Galileo (en cours de déploiement) fonctionne exactement sur le même principe, avec 30 satellites, dont six de rechange, donc 24 opérationnels.
Au , 26 satellites ont été lancés, dont 22 sont opérationnels.
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La navigation
Le GPS peut être utilisé par les motards pour différents usages : antivol (ce qu’on appelle un « traqueur ») ou secours d’urgence (pour vous géolocaliser avec précision après un accident corporel).
Mais l’intérêt évident de cette géolocalisation est de la combiner avec un logiciel de cartographie et de routage, le tout intégré dans un terminal qui vous donne des instructions d’acheminement sur écran et/ou par messages vocaux.
Sans grand intérêt sur un trajet connu, cet outil apporte une aide importante au motard en voyage.
On sait toujours où l’on est (sous réserve de capter le signal satellite) et même si la route indiquée n’est pas toujours la plus directe ou la plus plaisante, on est certain de parvenir à destination.
Le GPS peut s’utiliser « à la volée » en vous donnant l’itinéraire – le plus court en distance ou le plus rapide en temps, avec ou sans péages, en recherchant les voies rapides ou les routes sinueuses – depuis l’endroit où vous vous trouvez jusqu’à un point précis.
Mais il prend tout son sens lors de périples de plusieurs jours que l’on peut préparer sur ordinateur en mémorisant les itinéraires dans le GPS.
Plus besoin de cartes papier (fragiles), ni d’atlas routiers (lourds et encombrants). Plus besoin de s’arrêter pour consulter un plan ou changer de pli de carte. Le « road book » est disponible et actualisé en permanence.
Certains modèles apportent aussi d’autres informations, appelées POI (points of interest), comme les stations d’essence, les aires de repos, les garages, les lieux touristiques, les hôtels et restaurants, ou encore les zones de radars fixes de vitesse.
Par ailleurs, le GPS confère un énorme avantage pour se repérer et trouver sa route dans les villes étrangères, surtout quand les panneaux sont rédigés dans une langue étrangère, voire un alphabet que vous ne comprenez pas.
Que ce soit pour trouver une adresse ou un lieu utile (distributeur de billets, office de tourisme, musée, restaurant…), là le GPS apporte une aide incomparable !
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Plaidoyer pour les cartes routières
Les systèmes GPS modernes facilitent le voyage, cela ne fait plus de doute.
Mais aussi confortables qu’ils puissent être, ils ne peuvent pas entièrement remplacer une carte papier.
Un proverbe un peu exagéré dit : « Dans le désert, le GPS t’indique exactement où tu meurs de soif. »
Ce qui est vrai, c’est que les systèmes GPS modernes peuvent représenter une aide inimaginable dans des régions inhospitalières.
Dans les zones où le réseau routier est correct, le compagnon électronique devient aussi un outil efficace. L’appareil nous guide sans problème sur les routes, indique la prochaine station d’essence ou affiche la durée pour atteindre la destination.
Mais que se passe-t-il lorsque la technologie tombe en panne ?
Une platine déboîtée, un câble qui se déconnecte, une carte mémoire endommagée et on se retrouve sans orientation sur le bas-côté de la route…
Une chute suffit pour mettre un terme aux services de l’électronique. La batterie peut se décharger ou être hors service. Le novice en usage de GPS peut parfois par erreur recalculer l’itinéraire, ce qui va effacer la route qu’il avait préparée avec amour et chargée sur l’appareil.
Même une route barrée ou une déviation pour travaux peut parfois représenter un problème conséquent, surtout si le logiciel ne sait pas recalculer l’itinéraire.
Quelle route alternative peut maintenant guider le conducteur à l’endroit souhaité ? Quel itinéraire dispose du plus beau paysage ?
Des questions auxquelles le système GPS n’est pas en mesure de répondre. Lorsque nous ne possédons pas de carte papier, nous restons dans le doute et allons certainement louper de beaux paysages de la région.
Aussi pratique que la navigation GPS puisse être, l’aperçu détaillé et général de l’itinéraire planifié est seulement correctement visible sur une carte routière.
Ce n’est pas pour rien que les cartes indiquent, en fonction de l’échelle choisie, des caractéristiques importantes de la nature et des infrastructures. Est-ce que la route présente un paysage remarquable ou des beaux virages ? Quels sites intéressants se situent à droite et à gauche de la route? Comment se présentent les chaînes de montagne et les vallées ? Que pouvons-nous savoir sur la végétation ? Est-ce qu’il risque d’y avoir beaucoup de soleil ou allons-nous traverser une zone ombragée avec des forêts ?
Alors soyons honnêtes ! Est-ce qu’une carte n’est finalement pas plus simple à utiliser que n’importe quel système GPS ?
Une carte papier ne peut pas tomber en panne et reste indépendante de toute source d’énergie. En voyage, les motards ne peuvent pas définitivement pas s’en sortir avec un système GPS et sans carte routière.
Il y a certainement quelques exceptions, mais celui qui souhaite garder un minimum de sécurité et de flexibilité ne peut pas renoncer au papier.
Et qu’y a-t-il de plus beau de pointer le doigt sur une carte le soir pour définir la route du lendemain ?
Pour ma part, j’utilise toujours des cartes papier pour préparer mes itinéraires.
Par contre, une fois sur la route, le GPS me renseigne à l’avance, m’apporte plus de sécurité et de sérénité, m’évite les erreurs et pertes de temps…
Au cas où, si je pars pour un long voyage, j’emmène toujours les cartes papier – la plupart du temps.
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Les limites du GPS
Le GPS n’est pas synonyme de perfection et de voyage facile !
Rouler à moto avec un GPS n’est pas forcément de tout repos.
Une fois surmontées les affres du choix, puis de l’installation sur votre machine, le petit boîtier vous réservera bien des surprises !
D’abord les joies des mises à jour : un navigateur GPS est un concentré d’électronique qui s’accompagne d’outils logiciels.
Entre le « firmware » du récepteur, le logiciel de gestion et les cartographies, sans compter les itinéraires à télécharger et les conseils de réglages/dépannages, vous passerez au moins autant de temps sur votre ordinateur que sur la route… On exagère à peine !
Vous êtes parti(e) ? Tout va bien, jusqu’à ce que votre nouveau jouet commence à délirer.
Par moments, les indications données sont fausses (soit à cause d’un positionnement approximatif, soit à cause d’un bug du calculateur d’itinéraire).
Le GPS pourra vous envoyer sur une route avant de soudain vous demander de faire demi-tour, parfois sans raison apparente. Ou vous emmener sur une route plus courte d’après lui, mais qui se révèle non carrossable. Ou vous faire contourner un village par des vicinales sous prétexte que ce sera plus rapide de trois secondes (parce que pour lui, toute route hors agglo est à 90 km/h, quelle que soit sa largeur et son revêtement).
Ces incohérences se font de plus en plus rares avec l’amélioration des cartographies, mais ça arrive encore.
Nous avons tous lu ces articles de presse à propos d’un conducteur (de voiture ou de camion) qui a suivi aveuglément les indications de son GPS et s’est retrouvé en position délicate, dans un ravin, au fond d’un port ou d’un lac…
Même quand il fonctionne bien, le GPS pourra sérieusement vous agacer (pour rester poli).
Il tiendra mordicus à vous faire emprunter tel itinéraire, alors que vous savez pertinemment que tel autre est plus court ou plus rapide puisque vous passez par là depuis dix ans. Et le temps qu’il recalcule, vous aurez pendant dix minutes la petite voix qui vous serine de tourner à droite…
Tenez compte aussi que le système de calcul d’itinéraire tient certes compte des limitations de vitesse, mais pas des temps d’arrêt, des « stops » ou des feux tricolores.
Pour lui, un itinéraire truffé de feux où vous devez vous arrêter tous les 200 mètres est aussi rapide que la rue parallèle, dont vous savez qu’elle est libre de feux.
Le GPS est utile en terrain inconnu, mais votre connaissance du terrain sera toujours meilleure que la sienne.
Des fois, le récepteur débloque à pleins tubes et vous expédie d’un coup à des centaines de kilomètres.
Un jour, alors que j’étais dans les montagnes de l’Ariège, le mien m’a soudainement situé loin en Espagne, avant de revenir à la raison au bout de quelques secondes. Du coup, il a enregistré une vitesse de déplacement de 3.034 km/h !
Bref, ne vous fiez pas aveuglément aux conseils de votre GPS !
Vérifiez vos itinéraires, gardez votre bon sens et suivez (aussi) les panneaux indicateurs, ils sont encore d’actualité.
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Les dangers du GPS
Le GPS est parfois au motard ce que le téléphone portable est à l’automobiliste : un véritable danger sur la route.
Tous les fabricants conseillent de ne pas utiliser leurs produits en circulation.
Aux Etats-Unis, il est même impossible de se servir d’un GPS dans un véhicule en mouvement, les commandes se désactivent.
S’il reste toujours possible de « zoomer » sur un carrefour compliqué ou de « dézoomer » pour vérifier la cohérence de l’ensemble de l’itinéraire, il est franchement risqué de se lancer dans des opérations plus compliquées.
Même en jetant de fréquents coups d’œil sur la route, votre attention est focalisée sur le GPS, votre champ visuel se réduit à ce qui est juste devant vous (plus aucun contrôle visuel sur les rétroviseurs) et votre temps de réaction augmente considérablement. En plus, votre main gauche est occupée sur le boîtier et plus sur le guidon…
Tous les ingrédients sont réunis pour une belle gamelle en cas d’obstacle imprévu.
Un bon conseil : dès que vous devez toucher plus de deux secondes à votre GPS, arrêtez-vous dans un endroit sûr.
Bonjour
Je pense que pour mon premier road trip cet été si Covid le permet je vais choisir la carte routière et non un GPS. J’ai regardé sur amazon et j’ai trouvé la « Carte France Plastifiée Michelin 2019 ». De toute façon, au pire j’ai mon smartphone et Wase mais étant bientôt « jeune motard » ne brusquons pas les choses car comme c’est écrit dans l’article, le GPS peut être un danger pour le motard, les yeux rivés et hop … 😉
Et les GPS ne sont pas donnés en plus. En tout cas cela me rappellera nos premières vacances avec mon épouse et les enfants et la carte routière sur les genoux, le GPS et la clim n’étant pas encore commercialisés à cette époque 😉
Merci pour l’article
Bonjour
J’ai repéré sur le net un GPS avec affichage tête haute (marque eye light). Le dispositif projette une image virtuelle permettant de disposer des informations sans quitter la route du regard, ce qui me semble intéressant pour la sécurité.
Le produit est nouveau et encore cher.
Quelqu’un a-t-il des retours, de préférence directs ?
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de poser ma question au bon endroit, mais je n’ai pas trouvé mieux.
Je cherche à brancher mon GPS ainsi que d’autres accessoires (téléphone, batterie externe midland) à ma batterie lorsque je roule.
Pour éviter de multiples connexions directes à la batterie, je suis à la recherche d’un boitier intermédiaire sur lequel tous mes branchements seraient effectués. Ce boitier serait quant à lui raccordé à la batterie.
Il existe outre atlantique des systèmes tels que le PMD60.
En France j’ai du mal à trouver quelques chose, peut-être que j’ai du mal à bien faire ma recherche.
Je suis preneur d’informations si vous en avez 🙂
Merci beaucoup.
Antoine
Une question me turlupine. Il existe une différence de vitesse affichée entre le badin de la moto et celle du GPS. A laquelle se fier ?
La vitesse affichée par le GPS est ta vitesse de déplacement exacte au moment de la mesure, alors que le vitesse affichée par le tachymètre de la moto est souvent faussée de quelques km/h (variable selon les marques et les modèles).
Mais comme il faut un certain temps (quelques secondes) au navigateur GPS pour calculer la vitesse par triangulation par rapport aux satellites, la vitesse affichée est décalée dans le temps, d’une ou deux secondes environ.
Le GPS est très utile à condition d’être utilisé avec circonspection et de bien préparer son itinéraire auparavant.
Rouler derrière quelqu’un qui se fie trop à sa machine peut s’avérer éprouvant voire dangereux : arrêts trop rares aux intersections, changements de direction inopinés, demi-tours dans des chemins pleins d’herbe et de nids de poule, ralentissements soudains et pianotages sur l’écran tactile…
Pour ma part, lorsqu’il s’agit de voyages plaisir je préfère un bonne carte Michelin et éventuellement un GPS en secours s’il faut trouver une station service en catastrophe ou se dérouter de l’itinéraire prévu pour rentrer au plus vite !
Encore et toujours un article intéressant. 😉 Je reviens sur cette phrase « Aucun GPS ne propose l’option « petite départementale à virages au milieu de la nature »… » Qui des tripy? Sans que le guidage quotidien à l’arraché ne soit leur tasse de thè , les tripy 2 en sont capables et ont justement une fonction qui permet de privilégier les « beaux » itinéraires… si on en croit la prose du fabricant (utilisant un garmin j’aurais du mal à les contredire ou confirmer leur dire)
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Réponse
Cet article a été écrit bien avant la sortie du Tripy 2 qui propose effectivement cette option.
Je vais devoir m’attacher à le refaire (l’article, pas le Tripy), entre mille autres choses…
Je suis utilisateur du Rider 2 depuis un an et demi et je suis convaicu (par expérience) de son apport sur la sécurité de mes déplacements.
La conduite de la moto, la circulation (les autres véhicules) et l’orientation (où vais-je) sont les trois consommateurs d’énergie et, conjugués, peuvent provoquer des situations « délicates ».
Qui ne s’est jamais trouvé à scruter les panneaux indicateurs en même temps qu’il devait se méfier d’un véhicule aux réactions imprévues tout en réglant un passage de réserve, un loupé du selecteur (pas du pilote) ou autre situation de conduite ? Il est parfois difficile de tout bien faire en même temps.
J’ai été époustoufflé par l’aide qu’apporte le GPS dans ces circonstances.
D’abord, il enregistre à l’avance les itinéraires les plus compliqués, les restitue à la demande avec une mémoire d’élephant et s’acomode même d’aménagements de dernière minute.
Ensuite, il anticipe les instructions avant même l’apparition des panneaux indicateurs ce qui permet de se pré-positionner sur la bonne file sans avoir à consulter le road book et chercher les panneaux indicateur. Aucun intérêt sur des parcours familiers mais essentiel sur des noeuds (auto)routiers méconnus un peu compliqués. Je me surprend à ne plus m’occuper des panneaux indicateurs et à me concentrer sur la circulation et la conduite
Ilne se vexe pas si vous ne suivez pas ses instructions. Il proposera gentiment un autre parcours ce qui est rassurant pour le conducteur. Il y a d’autres chemins pour aller à Rome (où ailleurs) que celui que l’on avait prévu et noté sur le road book. Il limite donc les conséquences de toutes les fantaisies (ou erreur) dans le suivi de l’itinéraire initial.
Autre intérêt, non négligeable, il indique le profil de la route en anticipant sur le visuel. Concrétement, l’écran montre le profil du prochain virage, du prochain enchainement ou la la courbe à venir avant que l’oeil ne les découvre. Très utile sur routes de montagne. Possibilité d’anticiper, donc maitrise accrue.
Et puis, la précision du guidage pour trouver une adresse dans une ville inconnue. Combien d’hésitations supprimées (dangereuses en moto), d’heures d’errance éconnomisées ?
Et aussi l’annonce des radars (sans commentaire).
Il faut rester critique et ne pas suivre l’instruction qui demande de tourner à gauche alors qu’il n’y a qu’une falaise ou un précipice ! (véridique)
Bonne route
j’utilise des gps garmin depuis 2003; et sur la moto, j’utilise le « vieux » Quest que j’ai gardé: petit, autonomie de 20 heures ( pas de branchement donc…), et seulement un bip bip audible sur la moto pour les changements de direction… pas de problème particulier ( donc rarement les inconvénients cités ci dessus) mais par contre s’il évite les routes non asphaltées, il ne fait pas la différence entre une départementale de m… et une très bonne départementale ce qui l’amène parfois à des itinéraires pas très judicieux; mais bien sur c’est un régal en ville… d’ailleurs je pense que c’est le principal interet du gps; enfin je précise que contrairement à beaucoup de gps le Quest peut enregistrer un itinéraire pré établi sur l’ordinateur et le restituer fidélement sur la moto par la suite…
ah, j’oubliais!!! il existe des Garmin Quest d’occasion sur ebay à des prix très compétitifs et la cartographie se met à jour ( version 10-2008, payante) sans problème: excellent suivi de Garmin que ce soit en cartographie ou logiciel…
et enfin il est IPX 7 donc totalement étanche sous la pluie diluvienne… toujours possible! non non je ne travaille pas chez Garmin, je n’ai pas d’actions Garmin!
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Bonjour Thierry,
Les qualités du Quest que tu énumères sont réelles, mais partagées par la quasi-totalité des navigateurs Garmin, elles ne sont pas exclusives à ce modèle dont le principal intérêt réside dans son excellent rapport qualité/prix.
Merci pour le lien lol, ça date déjà mais je viens seulement de m’en apercevoir … en analysant mes statistiques de visite hihi.
Entre temps je suis passé au Rider II, mais toujours la meme technique pour créer les itinéraires.