Avec le casque et le blouson, les gants sont le troisième équipement fondamental dans la garde-robe d’un motard. Mais si la majorité des motards possède un seul casque et souvent un seul blouson, beaucoup roulent avec plusieurs paires de gants. Les gants sont sans doute un des équipements les plus difficiles à choisir. Quelques éléments d’information pour vous aider à sélectionner, analyser, évaluer des gants adaptés à vos besoins.
Première publication en novembre 2015.
Dernière mise à jour en avril 2020.
Cet article est à lire en complément des autres articles suivants :
Réfléchir à son premier équipement
Acheter “malin” et s’équiper pour “pas cher” (ou moins cher)
Choisir son casque de moto
Choisir ses bottes de moto
Choisir sa protection dorsale
Sommaire de l'article
Introduction
En matière d’équipement moto, les débutants (et pas qu’eux) sont souvent effarés par le choix et la variété des produits proposés. Il suffit d’un coup d’oeil sur le rayon gants d’un concessionnaire ou plus encore d’un accessoiriste ou d’une « grande surface » de l’équipement moto (Dafy, Cardy, Maxxess, Moto Expert, MotoAxxe…) : il y a des gants « en peau de zob » et d’autres avec des protections carbone partout, du coloris noir au jaune flashy, du tout rembourré qui tient chaud au tout fin qui laisse passer l’air, en cuir ou en textile ou un mélange des deux…
Comment s’y retrouver ?
Basiquement, le choix d’une paire de gants doit s’opérer selon deux critères principaux : leur capacité de protection et leur adaptation aux conditions climatiques pour lesquelles vous allez les utiliser.
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Les fonctions des gants
- Protéger votre main des projections : insectes en vol dans l’air (surtout quand il fait beau et chaud), graviers projetés par le véhicule que vous suivez, cailloux perdus par le camion-benne devant vous, brindilles, mégots, etc. Pour cela, un simple gant en cuir ou en textile léger suffit, il faut juste une couche de protection sur la peau.
- Protéger votre main des intempéries : pluie, vent, froid, chaleur… Les mains, comme les pieds et les genoux, sont très exposées au vent relatif à moto. Il faudra donc selon les cas, un gant imperméable, doublé, aéré ou à l’inverse hermétique, chaud ou ventilé, respirant…
- Protéger votre main des blessures en cas de chute, de glissade, de choc… Et là intervient forcément un compromis : plus un gant est épais et rigide, plus il sera protecteur, mais moins il sera confortable.
Dernier point : si vous éprouvez des difficultés dans la conduite de votre moto ou scooter, vérifiez vos gants !
On sous-estime souvent l’importance de ces derniers dans le senti des commandes. Des gants épais protègent, mais gênent pour conduire. Une matière déperlante s’avère parfois glissante et « rippe » sur les leviers. Veillez toujours à ce que vos gants vous confèrent une bonne préhension et une bonne sensibilité sur les commandes au guidon.
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L’importance de la protection des mains et poignets
Les gants sont aussi importants que le casque !
La véritable raison d’être des gants, à scooter ou à moto, en ville ou pour les longs trajets, c’est bien de protéger les mains du contact avec le bitume.
Aussi fragile qu’utile, la main doit être couverte d’un vrai gant de protection, et non d’apparat.
Le premier réflexe lors d’une chute, même à basse vitesse, est de placer les mains devant soi pour amortir le choc et protéger la tête, le visage, la cage thoracique.
Or le bitume, l’asphalte, le goudron sont forcément abrasifs, c’est nécessaire pour que les pneus adhèrent dessus. Du coup, quand quelque chose frotte dessus, le frottement provoque très vite un échauffement.
Faites l’expérience, à l’arrêt : frottez doucement votre main sur du bitume.
Autre expérience : posez la paume de votre main sur un disque à polir en papier de verre, grain 000, sur une ponceuse en marche à vitesse minimale. Cela vous donnera une idée de ce que le frottement sur le bitume peut donner…
Dès 15-20 km/h, la chaleur provoquée par l’échauffement va brûler, faire fondre la peau, la première couche de l’épiderme : brûlure au premier degré. Guérison spontanée, en l’espace de quelques jours et n’occasionnant pas de cicatrices.
Un peu plus vite, 30 km/h et c’est la deuxième couche de l’épiderme qui part, brûlure au deuxième degré, superficielle ou profonde. Compter trois semaines de pansements, à manger à la paille, sans pouvoir vous habiller ou vous laver seul(e).
Encore un peu plus vite, glissade à 50 km/h ou plus, c’est la brûlure au troisième degré, le derme a fondu, la peau a entièrement disparu, la chair est à vif, il faudra au moins deux mois pour que la peau se régénère, parfois seulement au moyen d’une greffe de peau…
Pas la peine de rouler vite, une glissade à faible ou moyenne vitesse suffit à vraiment vous abîmer les mains.
Non seulement la peau, mais aussi les os exposés : les parties saillantes des articulations sur la face dorsale de la main, la paume de la main face externe, le tranchant de la main en regard du métacarpe du 5e doigt (c’est l’os avant l’articulation du petit doigt), le petit doigt et le pouce – qui peuvent se retourner.
Si vous tombez à grande vitesse, le seul choc avec le sol suffira à occasionner des fractures. Si en plus vous heurtez quelque chose, que vous touchez un obstacle qui sera forcément plus dur que votre corps, vous subirez des fractures de la tête cubitale du poignet, la base de la paume, la tranche de la main côté auriculaire… et les articulations, notamment du poignet, avec l’os scaphoïde particulièrement exposé.
Certains gants sont équipés d’un système anti-retournement du 5e doigt (auriculaire) par une liaison avec le 4e doigt (annulaire).
Utile en course, moins pour le quotidien où l’on a parfois besoin d’utiliser l’annulaire, mais pas le petit doigt.
Questions au docteur Sandrine CARRERA, médecin urgentiste aux Urgences de l’hôpital Sainte Musse à Toulon (Centre Hospitalier Intercommunal Toulon-La Seyne sur Mer) et au SAMU 83, responsable des internes du SAMU 83
Quelles sont les blessures des mains et des avant-bras les plus typiques suite à un accident à deux-roues motorisé que vous observez dans votre service d’urgence ?
Il y a plusieurs niveaux de gravité en fonction de la chute. Lors d’un dérapage à faible vitesse, les principales blessures que nous constatons vont des égratignures peu profondes à la fracture d’une articulation. La main reste sur la poignée lors de la chute. Sans protection, elle « râpe » directement sur le goudron. Plus la vitesse est grande, plus la blessure va être profonde. C’est exactement comme une orange passée sur une râpe. Plus vous appuyez, plus vous allez en profondeur, d’abord la peau, ensuite la pulpe. C’est encore plus grave avec le dos de la main : les tendons, qui se situent juste en dessous de la peau, sont très vite sectionnés. Au delà, les articulations se brisent.Que se passe-t-il à plus grande vitesse ?
Quand la vitesse augmente, la personne accidentée est projetée. Dans ce cas, le réflexe est de mettre ses mains en avant pour amortir la chute. En touchant le sol, les doigts, encore pliés, se brisent. Et si le corps roule sur le sol, les poignets, les tendons et les coudes sont lésés. Parfois même, les deux os de l’avant-bras.Qu’en est-il de la douleur ?
Elle est terrible. Le frottement sur le goudron, souvent chauffé à blanc en été, provoque une brûlure intense pendant au moins 3 ou 4 jours. La main est une zone du corps particulièrement sensible, ce qui la rend très vulnérable à la douleur. Une piqure d’aiguille au doigt est par exemple beaucoup plus douloureuse qu’une injection d’un vaccin à l’épaule.Combien de temps faut-il pour se remettre de ce type de blessures ?
Il faut compter 2, voire 3 semaines, pour la cicatrisation. Aux urgences, nous nettoyons et désinfectons les plaies et faisons notre maximum pour enlever tous les corps étrangers. Certains, comme le goudron, laissent des traces noires durables dans la peau.
Pour les fractures et les lésions des tendons, 4 à 6 semaines de consolidation sont nécessaires. Cela peut poser de sérieux problèmes de vie quotidienne et professionnelle aux personnes accidentées. D’autant que les doigts peuvent rester bloqués pendant deux mois. Parfois subsiste également une douleur permanente, accompagnée d’une décalcification de l’articulation qui ne cicatrisera jamais (la pseudarthrose). Enfin, la régénération d’un nerf atteint peut prendre jusqu’à 9 mois. Certaines personnes se retrouvent même avec des doigts définitivement insensibles.Le passager d’un deux-roues motorisé est-il mieux protégé que le conducteur ?
Non. Il est très important que le passager porte des équipements de protection au même titre que le pilote. En cas de glissade et de chute latérale, le conducteur et le passager tombent ensemble et subissent les mêmes blessures. Et ils sont projetés de la même manière quand un deux-roues motorisé percute un obstacle. Il nous arrive de soigner un conducteur bien équipé qui transportait une passagère sans aucune protection. Dans ce cas, c’est toujours la passagère qui est gravement blessée.
Alors, convaincu(e) de l’utilité des gants ?
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Trouver la bonne taille
Pour être à la fois efficace et confortable, un gant se doit d’être à la taille qui VOUS convient.
Pour s’assurer du confort des gants, il est préférable d’essayer les gants avant d’arrêter son choix.
Certaines marques taillent petit, d’autres plus grand, il est délicat d’acheter à distance.
C’est la largeur de votre paume qui est à prendre en compte. Un gant doit en premier lieu être ajusté à votre paume. Un gant trop serré sur la paume vous coupera la circulation, un gant trop lâche aura tendance à laisser votre main « glisser » à l’intérieur, source d’inconfort et de moindre maîtrise des commandes.
Après la paume, les doigts. Avec votre main libre, appuyez entre les doigts de votre main gantée. Il est important que les espace inter-digitaux (entre les doigts) touchent bien le gant. Surtout, celui entre le pouce et l’index : très important de ne pas avoir de tension à cet endroit car avec la pression des poignées de guidon, cela entraînerait de l’inconfort et une usure rapide.
Ensuite, les exigences vont varier en fonction du type de gants :
- sur un gant d’été, la main doit remplir tout le gant, les doigts doivent toucher le bout, le gant doit épouser la main au plus près pour ne pas glisser du tout.
- sur un gant mi-saison, vos doigts ne doivent pas venir en butée au bout des gants, mais garder une marge de 1 à 2 millimètres.
- sur un gant d’hiver, cette marge sera de 2-3 mm au bout des doigts, afin de préserver une couche d’air isolante.
- sur un gant chauffant, c’est comme pour un gant d’été, il doit être bien ajusté pour que la peau reste au contact des zones chauffantes.
Mieux, si vous le pouvez, enfilez le gant et prenez un guidon en main. A défaut de pouvoir les essayer sur la route, faites au moins un test statique en magasin. Gants enfilés, allez actionner les commandes d’une moto ou d’un scooter pour éprouver le « feeling » de vos futurs gants.
Main sur la poignée, votre pouce ne doit pas être gêné. Le pouce doit rester mobile pour être capable d’actionner les commandes. Lorsque vous ouvrez votre main, la paume de votre gant ne doit ni être tendue, ni renflée. Et surtout, vous ne devez pas ressentir de pli gênant dans la paume de la main…
Une paume bien tenue sans être comprimée et des doigts libres de leurs mouvements lors des manœuvres usuelles : vous avez trouvé la taille de gants qui vous convient.
Prenez garde si vous achetez par la suite une autre marque de gants, voire même un autre modèle, les tailles et les coupes varient légèrement.
Comme tout le monde, vous avez une main dite « forte » et une main « faible ». Cette main forte est par définition un peu plus large. En général, pour un droitier, il s’agit de la main droite (et l’inverse pour les gauchers). Dans la mesure du possible, c’est cette main qui doit servir de référence lors d’un essai de gant.
Mesdames, des ongles longs peuvent fausser la taille requise pour vos gants moto. Si vous souhaitez conserver intacte votre manucure, prenez cet aspect en compte lors du choix, avec à la clé une taille supplémentaire.
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Serrage et manchette
Deux autres règles :
1. Le gant doit pouvoir se serrer au poignet.
2. Il ne faut pas lésiner sur la longueur de la manchette.
Le gant doit intégrer un dispositif de serrage qui, une fois serré, maintiendra le gant sur la main, y compris lors d’une glissade. Ce serrage sera de préférence double, au poignet et à la manchette. Une fois ajusté, retirer le gant doit être impossible.
Si vous tombez à grande vitesse et glissez sur plusieurs mètres ou dizaines de mètres, vos mains vont être soumises à de fortes contraintes mécaniques, notamment de traction. Un gant mal serré, mal attaché, sera arraché et laissera votre main exposée aux brûlures. Ne transigez pas avec la qualité de serrage du poignet.
Le serrage minimal exigible, c’est un élastique seul. A mon sens, c’est insuffisant, mais si c’est le cas, vérifiez régulièrement qu’il tient bien : les élastiques se détendent avec le temps.
Un serrage par patte réglable ou lanière, bien fixée par velcro ou bouton-pression, est préférable.
Dans l’idéal, le gant doit également comprendre une manchette, elle aussi réglable (en général par scratch ou velcro).
La manchette du gant doit remonter sur au moins 4 largeurs de doigt au-dessus de l’articulation du poignet. Cette manchette peut se passer sous l’emmanchure du blouson si elle est courte, ou la recouvrir si elle est longue. L’idéal étant qu’elle puisse se mettre des deux façons, car en cas de pluie, il pourra être utile de passer le gant dans l’emmanchure pour éviter les infiltrations d’eau dans la manchette.
Avec la manche du blouson passée au-dessus de la manchette, lorsqu’il pleut, l’eau ne déperle pas à l’intérieur du gant. Mais si la position de conduite de votre moto fait que les poignets sont au-dessus des coudes, il faut que le gant recouvre le blouson. Ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau déperle vers le blouson, et non à l’intérieur du gant.
Certains gants d’été courts n’ont pas de manchette du tout.
Sans parler de la moindre protection en cas de chute, cela peut s’avérer assez agréable par temps chaud, mais si la température baisse, cela peut vite vous geler les doigts puis le corps, sachant qu’une entrée d’air va se créer qui va faire pénétrer l’air frais dans les manches du blouson. En cas de long trajet, préférez toujours des gants plus longs, avec des manchettes.
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Les protections et renforts
Le premier élément de protection est la matière du gant en elle-même.
Le cuir de vachette n’est plus aussi courant qu’avant, remplacé par le cuir de chèvre (aussi résistant mais plus souple) ou le cuir de kangourou. Le textile présente plusieurs avantages : souplesse, légèreté, effet « éponge » moindre et séchage plus rapide du gant. En revanche, le cuir reste maître côté résistance à l’abrasion : un atout en cas de chute à moto. Même sur un gant textile, des empiècements de cuir seront un avantage. Sur la paume, du cuir double épaisseur ou du kevlar est impératif.
Le cuir ne fait pas tout, des coutures solides et des protections sont indispensables.
Un très bon cuir avec des coutures « de merde » ne tiendra pas, le gant partira en morceaux sur une grosse glissade. Veillez à la solidité des coutures (toujours doubles et en fil kevlar de préférence, reconnaissable à sa couleur jaune), à la présence d’empiècements de cuir sous les doigts et à une coque (parfois en plusieurs parties ou articulée par une section « en soufflet » pour la souplesse) sur les métacarpes (ou « coup-de-poing »).
Deux critères sont à prendre en compte concernant les renforts : leur emplacement et leur résistance.
La protection la plus importante n’est pas celle des métacarpes, comme beaucoup de motards le pensent, influencés par les gants de compétition.
C’est la protection de la paume de la main et de la tête du poignet qui est la plus essentielle. C’est d’elle dont vous allez avoir le plus besoin.
Bien sûr, les protections des métacarpes (coques rigides sur le coup-de-poing) sont utiles, comme celle pour la tranche de la main, celles sur les phalanges, sur le pouce… et le lien entre annulaire et auriculaire pour éviter le retournement du petit doigt.
La protection peut être assurée par des mousses, des poches de gel, des plaques de fibre carbone, des clous, des plaques de métal, des coques rigides, des poches de d3o…
Votre préférence doit aller aux coques rigides ou aux mousses denses sur le dessus de la main.
Des éléments rigides protégeront mieux des frottements, mais peuvent ne pas suffire à absorber l’énergie d’un impact. Des plaques trop rigides, cassantes, risquent même de se briser et de causer d’autres blessures. Des matières qui vont absorber le choc sans se déformer sont préférables. Au minimum, les plaques de carbone ou de plastique doivent être montées sur des mousses ou du gel qui vont protéger votre main.
Attention aux rivets métalliques, présents sur la paume de certains gants, dont le rôle est de favoriser la glisse et de limiter l’abrasion du gant lui-même. Assurez-vous que l’envers de ces rivets soit séparé de la peau par une doublure ignifugée ou un empiècement de cuir. Dans le cas contraire, leur échauffement lié au frottement contre le bitume vous brûlera la main. D’ailleurs, cette solution de protection est de moins en moins présente sur les gants récents.
Il est surtout fondamental de maintenir et protéger le poignet, notamment le scaphoïde, premier os à casser sous le choc quand vous posez la main à terre en tombant avec tout le poids du corps sur le poignet.
Devant le grand nombre de lésions du scaphoïde (fractures, fêlures, luxations), certains fabricants de gants ont développé des produits spécifiques, notamment la marque anglaise Knox, avec un système de serrage « Boa » disponible sur toute sa gamme de gants.
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La doublure
S’il n’y a pas de doublure, vérifiez que les coutures ne sont pas saillantes et ne vous gênent pas.
Si doublure, elle doit être attachée dans le gant. Sinon, elle s’en ira à chaque fois que vous l’enlèverez et « tire-bouchonnera », ce qui complique l’enfilage, surtout avec des mains humides. Très pénible, surtout quand vous êtes pressé, en retard, ou encore au péage, quand dix bagnoles patientent derrière vous…
Dans la rubrique « doublure », j’aborde également les membranes d’imperméabilité.
Entre le revêtement extérieur de protection et la doublure intérieure de confort, il est très courant, surtout sur les gants dits « mi-saison » et d’hiver (plus ou moins chauds), de trouver une membrane (également appelée insert) « étanche et respirante » : Gore-Tex, Hipora, Drytex, D-Dry, Sheltex…
L’insert est laminé avec un textile support, qui prend place le plus souvent dans la doublure ou directement sous le matériau extérieur du produit (cuir ou textile).
Précisons d’emblée qu’une membrane (et donc par extension, le vêtement qu’elle entoure) ne saurait être réellement étanche. L’eau finira forcément par passer, percer, suinter. La meilleure des membranes Gore-Tex, version haut de gamme Performance Shell, triple couche, finit par laisser passer de l’eau au bout de 20 heures sous une colonne d’eau… OK, c’est un cas extrême, mais c’est juste pour employer le bon terme ! On parlera bien de membrane « imperméable », mais elle ne sera pas « étanche ». Et cela vaut mieux car une membrane totalement étanche (toile cirée, type K-Way) favorisera la condensation de la transpiration.
Cette membrane doit laisser passer les fines molécules de vapeur d’eau (la transpiration), mais pas les grosses molécules d’eau à l’état liquide (la pluie).
C’est la société WL Gore qui a inventé le genre dans les années 1950 avec ses membranes dites « Gore-Tex« , une marque aujourd’hui mondialement connue, qui garde une longueur d’avance technologiquement et le fait payer très cher. Une membrane Gore-Tex reprend le principe de la peau : des micro-pores assez petits pour ne pas laisser passer les gouttes d’eau ou le vent, mais suffisamment grands pour laisser s’échapper la vapeur d’eau (donc la transpiration).
Cette fine membrane en Téflon (qui n’est en fait pas un textile), traitée à l’aide d’une substance oléophobe, présente plus de 1,4 milliard de pores microscopiques par cm². Ces pores sont approximativement 20.000 fois plus petits qu’une goutte d’eau, mais 700 fois plus grands qu’une molécule de vapeur d’eau. Voilà qui explique pourquoi la pluie ne peut la traverser, contrairement à l’humidité naturellement dégagée par le corps humain
Concernant le cas particulier des gant en Gore-Tex, il faut veiller à choisir un produit abouti (haut de gamme, donc cher) car des gants comportent nécessairement beaucoup de coutures, qui sont autant de points d’entrée pour le passage de l’eau par capillarité. La membrane ne fait pas tout : même avec la meilleure membrane du monde, si les zips, les coutures, la lamination ne sont pas au niveau, le produit ne sera pas efficace. Gore certifie les produits qui utilisent sa membrane, mais surtout qui mettent en place un process garantissant un engagement de construction minimum, selon ses propres standards, qui comportent bien sûr des limites en termes d’utilisation.
La technologie Gore spécifiquement développée pour les gants moto est baptisée X-Trafit. Elle est mise en avant par la marque pour sa grande finesse et sa capacité à offrir un bon ressenti des commandes, mais reste encore rare sur le marché à ce jour.
Je possède plusieurs gants X-Trafit (Eska Indianapolis GTX, BMW Atlantis 2) et en suis très satisfait.
Précisons une dernière chose : un insert imperméable et respirant ne tient pas chaud !
Ceux qui pensent qu’une membrane Gore-Tex joue le rôle d’une doublure thermique se trompent. Elle ne permet pas de conserver la chaleur, comme le fait une doublure thermique aluminée, par exemple. Mais elle joue un rôle d’isolant, de coupe-vent, ce qui empêche le froid d’entrer. Cet effet coupe-vent n’est pas négligeable dans le confort thermique d’un vêtement soumis à des vents très forts en toutes saisons.
La présence d’une doublure imperméable et respirante est notamment importante sur les gants dits « mi-saison ».
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L’entretien des gants
Pensez à entretenir vos gants !
Souvenez-vous que les gants en cuir vieillissent mal s’ils ne sont pas correctement entretenus : toujours bien les faire sécher après une balade sous la pluie et les traiter avec des produits spécialement faits pour le cuir. Conservez-les à l’abri du soleil et de l’humidité.
Pour l’entretien des gants avec insert : lavage en machine à 30 degrés, sans essorage, séchage au soleil ou à la chaleur naturelle, pas sur un radiateur ou au sèche-cheveux. Attention, des gants en cuir peuvent mettre deux à trois jours à sécher complètement !
Pendant le passage en machine, l’adoucissant est à bannir car il bouche les pores de la membrane. De même, les produits de ré-imperméabilisation (en aérosol ou en liquide) ont souvent pour effet d’imperméabiliser en bouchant les pores, donc en faisant perdre le côté respirant.
Durée de vie de la membrane : une centaine de lavages.
Pour en savoir plus, lire l’article « Entretenir son équipement motard« .
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Choisir un gant d’été
Le rôle des gants est d’abord d’assurer une protection en cas de chute, y compris en été !
La probabilité d’une gamelle reste équivalente, et si le froid n’est plus à craindre, les coups de soleil sont une autre source de souffrance, sans parler des projections, des chocs avec des insectes.
Des gants aérés doivent assurer une protection, tout en étant confortables.
Vous aurez globalement le choix entre les gants tout cuir, qui rappellent les modèles utilisés sur circuit, avec micro-perforations et renforts sur les métacarpes, les phalanges et, le cas échéant, un système anti-retournement de l’auriculaire ; et les gants textiles, forcément plus ventilés, plus respirants, mais aussi plus fragiles.
Les gants tout cuir « lookés » piste sont plus rassurants (nombreux renforts et protections), mais plus difficilement supportables lors de canicules, surtout en ville. Les modèles plus urbains sont constitués d’un maillage extensible en textile synthétique. Malgré la présence d’une coque, ils sont moins protecteurs en cas de chute, mais plus confortables.
D’expérience, pour avoir roulé par des températures de 45°C, je peux témoigner que le textile restera toujours plus respirant que le cuir. Un cuir non doublé collera aux doigts sous l’effet de la sueur. Et un cuir doublé tient plus chaud.
Un gant textile respirera mieux et restera confortable s’il est doublé. Reste à renforcer sa sécurité par des empiècements de cuir, notamment sur la paume et au bout des doigts. On y pense rarement, mais des doigts entièrement en textile vont se déliter rapidement avec les frottements sur les leviers. De plus, des empiècements cuir sous les doigts sont les bienvenus pour assurer un meilleur grip sur les leviers.
Un gant moto d’été se choisit ajusté, et ce pour chaque doigt.
L’espace disponible au bout de chaque doigt doit être de 1 mm. Fuyez les modèles mal taillés (index trop long, majeur trop court), vite inconfortables.
Les gants en maille aérée, dite « mesh », offrent une sensation de fraîcheur très agréable. Mais, du fait de sa faible résistance à l’abrasion, la maille aérée ne devra jamais se trouver à des endroits exposés. L’aération entre les doigts permet de moduler la fraîcheur en serrant ou en écartant les doigts. Attention aux fausses aérations, courantes sur les modèles « premier prix » !
Pour le confort, une doublure facilite l’enfilage et offre un toucher plus agréable.
De plus, les modèles en cuir non doublé ont tendance à déteindre sur les mains sous l’effet de la sueur.
Des coutures externes ou plates sont un gage de confort.
En enfilant le gant, assurez-vous qu’aucune couture ne titille le bout des doigts, ça fait souffrir.
Autre point de détail, les velcros de fermeture du gant : ils doivent être cousus, pas simplement collés et sans couture.
Même l’été, il peut pleuvoir !
S’il fait très chaud, ce n’est pas forcément un problème : même détrempée, une paire de gants séchera vite. Cela dit, les modèles à insert étanche permettent d’étendre la plage d’utilisation des gants au printemps et à l’automne. Et d’éviter les doigts tout noirs à cause des gants qui déteignent…
Un gant d’été ne coûte pas cher.
Les premiers prix commencent autour de 30 à 40 euros la paire en neuf en magasin spécialisé.
Le milieu de gamme tourne autour de 50 à 80 euros la paire.
Le haut de gamme commence vers 100 euros et peut aller jusque 120 euros.
Divisez ces prix par deux pour de l’occasion, même état impeccable, voire état neuf.
Pour en savoir plus, lire l’article « Rouler par forte chaleur« .
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Choisir un gant d’hiver
Comme tout gant, un gant d’hiver se compose avant tout d’un revêtement extérieur (cuir, textile ou mixte).
Peu importe que la couche extérieure soit en textile ou en cuir, c’est l’épaisseur de ouate qui compte. Mais il faut veiller à conserver les qualités de préhension et de sensibilité des commandes. Tout gant d’hiver sera un compromis entre ces deux impératifs.
Sous ce revêtement, on trouve une doublure en matériau synthétique. Elle peut être en polyester, tissu polaire ou solutions techniques propres aux fabricants. Cette doublure doit rester chaude, sans gêner les mouvements et ne pas se retourner lorsqu’on retire son gant.
En-dessous de la doublure, une membrane assume plusieurs rôles directement liés à l’efficacité globale du gant : maintenir la chaleur, assurer l’étanchéité et évacuer la transpiration. Par exemple, sous le matériau extérieur (souvent traité pour l’imperméabilité), on pourra trouver un rembourrage ouaté pour assurer la chaleur, une feuille d’aluminium pour une chaleur constante et un film latex qui fait barrière à la pluie.
Les membranes Gore-Tex se sont largement imposées dans le domaine de l’habillement moto et particulièrement des gants, été comme hiver. C’est désormais un matériau incontournable des gants d’hiver. Le label Gore-Tex ne suffit pas, il existe plusieurs qualités de membranes et la membrane est parfois intégrée par le fabricant sans concertation avec la société Gore.
Essayez vos gants de moto grand froid… avec votre veste d’hiver !
Essayez d’enfiler la paire de gants convoitée avec votre blouson d’hiver habituel : cela permet de déceler certaines difficultés en usage courant et d’éprouver la bonne tenue en place de la doublure et de la manchette.
Ni trop courts, ni trop étroits !
Pour limiter la sensation de froid et la stagnation de la transpiration, choisissez vos gants avec un peu de place au bout des doigts. C’est la chaleur de l’air emprisonné à l’intérieur des gants qui garantit leurs qualités thermiques. Trop courts ou trop serrés, ils ne permettront pas de porter des sous-gants, lesquels rendront le bout de vos doigts encore plus froid s’ils arrivent « en butée ». Vérifiez que les protections intégrées « tombent » tout de même au bon endroit.
Avec ou sans sous-gants ?
Si vous prévoyez de porter régulièrement des sous-gants, prenez des gants hiver une taille plus grands.
Avec votre taille normale, la sur-épaisseur créée par les sous-gants comprimerait votre main et réduirait la circulation sanguine, ce qui accélérera le refroidissement.
Pour quel usage ?
Si vous ne roulez qu’en ville, l’impact du froid ne sera pas le même que si vous devez affronter trois heures d’autoroute. Il vous faut choisir vos gants hiver en fonction de votre usage principal. Privilégiez la souplesse et le ressenti des commandes si vous êtes essentiellement urbain, la chaleur si vous faites partie des routards, et la rapidité de séchage si vous vivez dans une région bien arrosée…
Sous la pluie
Un petit accessoire bien utile pour une utilisation en saison humide est la raclette « essuie-glace » : une fine lame de caoutchouc souple, fixée sur le gant, qui permet d’essuyer l’écran du casque quand le vent relatif n’est pas suffisant à évacuer les gouttes d’eau qui gênent la vision.
Souvent, c’est juste une petite raclette dure de 3-4 cm sur le pouce gauche, mais elle est plus efficace quand elle mesure 5-6 cm de long, est souple et implantée sur l’index gauche.
Côté budget
Une paire de gants d’hiver d’entrée de gamme par un équipementier spécialisé moto commence aux alentours de 50 euros.
Mais les prix peuvent monter bien plus haut.
Le milieu de gamme tourne autour de 100 à 120 euros la paire.
Le haut de gamme commence vers 150 euros et peut aller jusque 200, voire 250 euros.
Pour en savoir plus, lire les articles « Rouler en deux-roues en hiver » et « S’équiper pour l’hiver« .
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Choisir un gant mi-saison
Un gant dit « mi-saison » représente sans doute la catégorie la plus difficile à choisir, les critères les plus exigeants à rassembler.
Un bon gant de mi-saison ne doit être ni trop chaud (afin de ne pas transpirer dans le gant), ni trop ventilé (pour ne pas avoir froid et laisser les doigts s’engourdir). En plus de protéger contre les chocs tout en gardant une bonne sensibilité sur les commandes, il doit couper le vent, résister à l’humidité, mais aussi permettre la respiration de la peau des mains, laisser la transpiration s’évaporer…
Défi quasi impossible à relever !
Un gant mi-saison doit abriter la peau de l’eau, donc comporter une membrane imperméable qui sera bien sûr respirante. Cette membrane permettra aussi d’isoler de la fraîcheur par sa capacité coupe-vent, même en l’absence de l’ouate indispensable aux gants d’hiver.
C’est cette polyvalence qui rend le gant mi-saison utile en toutes saisons, autant pendant les nuits d’été que les jours d’hiver ensoleillés, éventuellement en l’associant avec des poignées chauffantes et/ou des manchons.
A mon sens, il ne peut exister un bon gant mi-saison totalement polyvalent.
Je roule avec deux paires de gants mi-saison, l’une plutôt pour les temps frais mais secs et l’autre pour les temps humides voire pluvieux, qui sont souvent moins froids.
La première peut se satisfaire d’un format « gant court », avec un petit manchon en tissu froncé, élastique, parfois isolant mais rarement imperméable.
La seconde impose un format « gant long », doté d’une manchette longue en cuir, textile ou coque plastique.
Votre choix sera également fonction de votre budget.
Toujours en neuf et en magasin, en choisissant parmi des des marques reconnues, la moyenne des prix tourne autour de 80-90 euros.
Pour de l’entrée de gamme, compter autour de 50 euros.
Le haut de gamme dépasse les 100 euros et peut atteindre les 150 euros.
Le comparatif de Moto Magazine (n°32, novembre 2016) a récompensé les Revit Hydra dans la catégorie gants courts et les Macna Vayu dans la catégorie gants longs.
* * *
Quelle norme européenne pour les gants ?
Depuis 2013, les candidats à l’examen du permis de conduire moto doivent se présenter avec un équipement moto complet, dont des gants « adaptés à la pratique de la moto (soit possédant le marquage NF, CE ou EPI, soit renforcés et munis d’un dispositif de fermeture au poignet) ».
Source : arrêté du 10 janvier 2013 modifiant l’arrêté du 23 avril 2012 fixant les modalités pratiques de l’examen du permis de conduire des catégories A1, A2 et A.
A compter de novembre 2016, cette obligation du port de gants homologués est étendue à l’ensemble des motards.
Pour en savoir plus, lire l’article Le point sur les gants obligatoires à moto.
Sachant qu’il n’existe pas de norme française NF pour les gants moto, l’homologation CE ou EPI s’effectue selon la norme européenne EN 13594, avec deux versions (2003 et 2015), la première avec deux niveaux de protection, la seconde avec trois niveaux :
Niveau 1 tout court : sans protection des articulations des doigts.
Niveau 1 KP : avec protection des articulations des doigts.
Niveau 2 KP : avec protection des articulations des doigts et des poignets.
L’intitulé de la norme européenne est désormais « Gants de protection pour motocyclistes » pour la révision 2015, qui s’appliquera à partir de 2016.
Les premières paires de gants homologuées selon cette révision devraient arriver dans les magasins au printemps 2016. Ce qui conduirait à la systématisation de cette norme pour quasiment tous les gants dignes de ce nom vers 2017.
Cette certification permet d’homologuer le produit à un usage pour le deux-roues motorisé. La norme européenne s’établit sur la validation de plusieurs critères de contrôle : la sécurité, le confort, l’ergonomie et tout ce qui l’induit, les protections, les coutures, les matières, etc.
Les gants sont soumis à des tests chimiques, des tests de résistance au déchirement, à l’abrasion, à la coupure et aux impacts, en plus des tests de résistance des coutures.
La nouvelle version introduit des tests plus sévères, notamment sur la résistance à l’abrasion et sur la capacité d’absorption des coques de protection.
Au niveau 1, les gants doivent résister à une abrasion appliquée pendant quatre secondes, ainsi qu’à des tests de déchirement et de coupure. L’innocuité des matériaux qui les composent est vérifiée. Ils doivent couvrir la main jusqu’à au moins 1,5 cm sous la base du pouce. Ce qui veut dire qu’un gant sans manchette peut être homologué.
Au niveau 2, la résistance à l’abrasion, mesurée dans les mêmes conditions, doit être doublée, soit pendant au moins huit secondes. Pour ce niveau 2, la manchette du gant doit descendre à au moins 5 cm de la base du pouce, ce qui autorise les manchettes courtes. Au niveau 2, les coques de protection des métacarpes sont obligatoires et celles-ci ne doivent pas laisser passer plus de 5 kN d’énergie après un impact de 5 J.
Pour en savoir plus
Avant 2016, les gants moto étaient déjà certifiés selon la norme EN 13594, mais dans sa déclinaison de 2003, destinée aux « gants de protection pour motocyclistes professionnels ».
Partant du principe qu’une utilisation « classique » de la moto ou du scooter tient plus des loisirs ou du sport que du cadre professionnel, certains laboratoires, parmi lesquels les trois laboratoires notifiés français, avaient imaginé un protocole plus adapté à la réalité du marché deux-roues : le protocole « à dire d’expert », appliqué en France et dans d’autres pays européens.
Pour mieux comprendre le dire d’expert, la norme EN 13594:2003 et notamment son protocole de test, lire cet article de L’Equipement.
Ces gants conviennent tout à fait à la pratique moto, même si le protocole de test est moins exigeant que la déclinaison 2015 de la norme EN 13594.
Bonjour,
Tout d’abord, merci pour votre travail. Ce site regorge d’informations très précieuses pour les débutants complets comme moi!
Je me présente rapidement pour que vous puissiez me répondre au mieux. Jeune femme de 18 ans, 1.64m, 52kg. Je suis déjà montée plusieurs fois sur une moto en tant que passagère et j’ai adoré à chaque fois. J’aimerais commencer la moto pour rouler surtout sur des petites routes et des chemins, en tout cas ni en ville ni sur autoroute pour l’instant. Je ne vais pas commencer tout de suite, mais je m’informe car je tiens énormément à l’aspect sécurité (les descriptions et les photos des accidents m’ont donné des sueurs froides…). C’est là où j’ai des doutes: je suis pianiste, humblement, de très bon niveau et passionnée de musique. Alors ma question est: est-ce complètement farfelu de vouloir monter à moto, en considérant ma passion et mon gabarit?
Merci d’avance!
Non, ce n’est pas farfelu, mais c’est une prise de risques.
De nombreux musiciens professionnels sont motards et/ou se déplacent en deux-roues moteur.
Je connais personnellement une violoniste professionnelle que j’ai formée et qui s’est posée les mêmes questions que vous. Pour le moment, elle n’a jamais regretté d’avoir passé le permis moto.
Il faudra évidemment choisir et porter en permanence des gants les plus protecteurs possible. Pensez aussi à vos pieds et chevilles : bottes obligatoires.
Votre gabarit physique ne présente pas du tout d’incompatibilité avec la pratique moto.
Ma compagne mesure 1,58 m et roule à moto (d’abord en 125 pendant un an et demi, puis en A2 depuis juin 2019), nous avons des amies motardes qui mesurent 1,54 m et 1,50 m, j’ai même eu en stage une motarde de 1,45 m…
Je vous recommande de commencer par quelques mois (entre six mois et deux ans) de conduite en moto 125 et ensuite, si vous vous décidez, de vous entraîner pour le permis A2.
Vous trouverez les articles pour vous informer dans la rubrique Débuter.
Merci beaucoup, c’est toujours rassurant de parler avec des professionnels!
Hello à tous,
Je recherche une paire de gant mi-saison VRAIMENT waterproof
Merci d’avance
Salutations motorisées
A peu près n’importe quels gants sans doublure thermique, mais avec une membrane Gore-Tex Pro.
Par exemple :
BMW Atlantis,
Klim Vanguard ou Badlands GTX,
Five Stockholm,
Vquattro Stormer 18…
Bonne nouvelle pour ceux qui ont vite froid aux doigts, surtout en ce moment : Racer (fabricant de gants de ski) fait aussi des gants deux roues (avec l’étiquette CE etc …).
D’expérience, je trouve que les gants de ski sont nettement plus chauds que les gants moto et je me demandais même si une paire de gants de slalom ne ferait pas l’affaire pour la moto (il y a des tas de renforts pour pouvoir boxer les piquets).
Petite surprise du WE dernier, dans un magasin de ski, je tombe sur des gants homologués moto ! Pas trop chers en plus (env. 80 €, ça fait toujours 80€ certes, mais les marques spécialisées moto montent bien plus haut pour leurs hauts de gamme soit-disant faits pour affronter la Sibérie et dans lesquels on se caille dès qu’on descend sous les 5°).
Aussitôt achetés et essayés, ils sont effectivement plus chauds que mes précédents !
Pour voir la gamme, les revendeurs etc … il faut voir racergloves.com
Totalement d’accord.
Je viens de me payer également une paire de Racer via le site motoblouz et j’ai découvert une fois les gants reçus qu’ils étaient vendus aussi bien pour la moto que le ski (et même pour le travail en chambre froide).
Les miens sont des Racer Heat, donc chauffants, vu que je suis très frileuse. J’ai pris un modèle homme car aucun modèle femme homologué n’était dispo rapidement (et encore il y a bien moins de modèles filles que de modèles hommes). Les gants sont super bien au niveau protection, des renforts partout, des coques et ils sont divinement chauds. Je me suis bêtement. vautrée à l’arrêt tout à l’heure, la main a bien glissé sur le bitume, aucun dommage à signaler ni sur ma main ni sur les gants, pas la moindre petite rayure et pourtant le bitume n’est pas super top devant chez moi. Hier sortie par 4°, position médiane : que du bonheur. Les gants sont un peu plus grands que mes gants été mais ils sont très souples (en fait autant que des gants en laine de base) et le grip sur les poignées est super bon : pas de glisse intempestive, on sent bien les commandes.
J’ai la place de mettre des sous gants et il me reste encore une position de chauffe pour les froids plus mordants !!
Après, c’est clair qu’ils ne sont pas données. Mais j’ai débuté la moto en mai et je n’ai pas envie de la laisser au garage. D’autant que j’avais pris un équipement modulable pour toutes les saisons donc je n’ai pas froid ailleurs !
Bonjour Fab,
Avec cette nouvelle loi et la précipitation de l’application de celle-ci, certains n’y comprennent plus rien.
Je m’y perds aussi… (malgré la lecture attentive de plusieurs sources)
Il serait intéressant d’avoir quelques clichés d’ étiquettes interne qui « certifient l’homologation des gants ».
Car pas mal de fabricants, magasins vont écouler leur gros stocks et certaines motards vont devoir acheter plusieurs paires de gant, avant d’avoir compris leur erreurs et cette loi discutable…
Merci d’avance pour la communauté et votre travail.
Je pense que vous trouverez réponse à vos questions dans l’article Le point sur : les gants obligatoires à moto.
Salut FatFab,
Je débute depuis quelques mois le deux roues et je trouve des tas de conseils judicieux sur ton site, merci pour tout ce travail de qualité !
Je vais attaquer la première saison hivernale, je me pose beaucoup de questions comme nous tous, et en effet j’ai un peu tâtonné pour les gants, j’ai trouvé mon bonheur pour été et mi saisons, pour l’hiver je comptais opter pour les gants chauffants, mais finalement pour quoi pas des sous gants chauffants ??
Qu’en pense nos amis Motards ou Scootards ??
ChristiXXX
Comme pour les gants, des sous-gants, chauffants ou non, ne seront efficaces que si les doigts ne sont pas comprimés, ce qui gênerait la circulation du sang. Il faut donc des gants assez grands, voire un peu trop grands que la taille normale. Il faut aussi qu’ils soient bien isolés thermiquement, qu’ils ne laissent pas passer l’air froid, ni au niveau des doigts, ni par le poignet.
A partir de là, pourquoi pas ?
Les sous gants chauffants n’ont que peu d’intérêt à mes yeux : normalement pour enfiler des sous gants, il faut prendre des gants d’une taille supérieure à celle que l’on utilise sans les sous gants, il faut donc acheter une paire de gants spécialement pour porter les sous gants …
Niveau budget, on se retrouve avec un prix (sous gants chauffant+gants d’hiver) qui est quasiment équivalent à celui d’une paire de gants chauffants … En tous cas, c’est le calcul que j’ai fait lorsque j’ai cherché à m’équiper équipements chauffants.
Bonjour, d abord merci à toi pour tes articles toujours aussi utile et détaillé !
Je suis jeune motard et je voudrais savoir si les gants Knox handroid pod était aussi fiable que la version longue ?
Ou trouver les gants handroid Pod à vendre ??? (Je n ai rien trouvé sur internet)
Y a t il un gant similaire aux gants handroid ???
Merci d avance 🙂
Il existe un importateur français, mais qui distribue très peu au final. Il y en a parfois chez Motoblouz, mais avec souvent des ruptures de stock.
Tu pourras les trouver en Andorre, en Allemagne… et donc sur les sites web d’équipements moto andorrans qui livrent en France.
Sinon, le plus simple est de commander directement sur la boutique web de Knox, avec deux inconvénients : il faut savoir lire l’anglais et les frais de port depuis le Royaume-Uni sont assez élevés.
Les Pod sont aussi bons que les Handroid… mais avec la manchette en moins, donc forcément une moindre protection du poignet.
A ma connaissance, pas d’équivalent aux Handroid en termes de protection.
Bonjour,
je viens de m’acheter des gants d’été Knox Orsa Leather. Ils ne comportent pas les étiquettes CE ou EPI mais le manuel précise qu’ils répondent aux normes CE et EPI et qu’ils ont été certifiés par un laboratoire indépendant Italien (avec un numéro d’agrément). Est-ce que je passe à l’examen du plateau avec les gants et la doc ou est-ce plus sur d’avoir des gants avec cette p… d’étiquette?
(on m’a dit à Bobillot qu’un élève s’était fait ajourner parceque l’étiquette CE/EPI avait été coupée…)
Prends la doc avec toi pour le jour de l’examen plateau et circulation, au cas où, si jamais tu tombes sur un examinateur pointilleux…
J Ai apprécié l idée de mettre des gants prévus pour travailler en chambre froide
Je me suis offert il y a quelque temps une paire de gants chauffants, des V-Quattro.
Chaque gant embarque 1 petite batterie dans la manchette ; autonomie (vérifiée) de 2 heures environ.
C’est bien sûr cher… Mais c’est épatant ! Fini les mains glacées
🙂
Bonjour,
ce site est toujours aussi intéressant et je le conseille a tous mes amis motards
Je suis a la recherche de gants de bonne qualité pour l’hiver et la marque KNOX zéro me plait bien
seulement je vois pas ou les trouver en magasin car il est indispensable d’essayer et un site web
c’est pas le top pour les essayages
http://www.lequipement.fr/produit/gants/knox/zero
en région Parisienne
merci pour votre aide
A+cordialement
Alain
bonjour, j’ai des gants furygan REVOL en furytex mais j’ai tres froid au bout des doigts , je projette d’acheter des alpinestars modele 2008 JET ROAD GTX engore tex , pour plus de protection contre le froid , que pensez vous de ces gants
Faut consulter le dernier Motomag de décembre il y a comme souvent un excellent comparatif.
Salut
Je ne connais pas.
Comme déjà dit, le dernier dossier comparatif de Motomag, publié en décembre 2013, donne la meilleure note technique aux V’Quattro Turismo.
Meilleur rapport qualité/prix : Furygan Vent.
Podium technique complété par les Revit Oceanus et les Ixon Pro North.
Salut Nico,
Certains gants d’hiver sont certainement meilleurs que d’autres, mais il ne faut pas te leurrer, aucun gant ne pourra jamais t’empêcher d’avoir froid au bout des doigts si tu ne disposes pas de gants chauffants et/ou de manchons.
Les premiers nécessitent un branchement sur ta batterie, ils compliquent encore un peu l’équipement du motard avant son départ, mais ils apportent un réel confort. Les autres sont inesthétiques (sur une moto sportive, ça me ferait franchement rigoler !), mais très efficaces eux aussi.
Quant aux poignées chauffantes, elles font leur boulot : elles chauffent la paume de la main et et la première phalange de chaque doigt, mais elles ne peuvent pas faire plus que ce pour quoi elles ont été conçues : chauffer l’intérieur de la main.
Amicalement,
Philippe.
Ça dépend aussi de ta moto et de la protection au vent qu’elle t’offre : les rétroviseurs de la R 1200 RT, par exemple, protègent bien les mains, même si, en tant que rétroviseurs, ils ne sont guère utiles puisque seulement un tiers environ de leur surface reste disponible pour remplir leur fonction qui est de te permettre de « rétroviser ».
Sur ma K16, je dois bien avouer que la protection des mains est d’autant plus insuffisante que je conduis très souvent avec deux doigts prépositionnés sur les poignées de frein et d’embrayage.
D’où l’intérêt des gants chauffants et/ou des manchons.
QED.
Philippe.
Bonjour, je vais m’inscrire très prochainement pour le permis moto et donc avoir besoin de gant pour ma formation cet hiver. Malgré la lecture de votre article très complet, lorsque je regarde ce qui existe sur le marché, je tombe dans une « jungle du gant » et reste incapable de faire un choix. Sauriez vous me conseiller un modèle particulier afin d’avoir une idée de ce qui est « bon ».
Encore merci pour le partage de votre expérience
Pour toi, Josey Wales, un indice : une bonne paire de gants solides, protecteurs, avec un bon senti des commandes pour le plateau, ce sont les Revit Comet ES.
Assez polyvalents pour convenir la majeure partie de l’année, mais risquent d’être pas assez chauds pour la conduite sur route en hiver.
Merci pour la réponse, j’ai cherché un peu et ce modèle semble en fin de vie sur le net, il n’y a plus toute les tailles. Je vais voir si je trouve ça en magasin par chez moi et en tout cas je retiens que je peux me tourner vers un gant d’été pour avoir un meilleur touché pour le plateau.
A très bientôt pour le reste de l’équipement 🙂
Plutôt qu’un gant d’été, je parlerais plutôt de gants « légers », fins, à manchette courte, mais avec des protections complètes sur le dessus et surtout la paume de la main.
Pour rester chez Revit, ce serait par exemple les modèles Chevron, Stellar ou Curb.
Re-Bonjour, j’ai décidé de m’acheter une nouvelle paire de gants vu que je passe bientôt le permis A2 seul petit problème je ne comprend pas trop les certifications sur les gants j’ai donc posé la question à mon moniteur et il ma répondu qu’il fallait des gants certifié NF,CE,EPI alors que si j’ai bien compris sur le site il y a marqué qu’il faut la norme CE,NF,EPI, soit renforcés et munis d’un dispositif de fermeture au poignet moi je voudrais m’acheter cette paire de gants pourriez vous me dire si elle respecte les exigences sa serait sympa merci.
http://www.tntaccess.fr/gants-moto-pursuit-noir-perfore.html
Je crains bien que non.
Icon est un équipementier américain qui ne s’embête pas à faire certifier ses produits aux normes françaises ou européennes.
Ces gants m’ont l’air bien pour tes débuts en plateau, mais après, faudra prendre quelque chose de plus costaud, ça manque un peu de protections, là…
Pour l’examen, tout dépend sur qui tu tombes comme inspecteur, ça peut passer ou casser.
Bonjour, je viens d’acheter des gants de marque Thor : http://www.icasque.com/Equipement-cross/Equipement-moto-cross/Gants-Cross/Deflector-Orange/
Je suis entrain de passer mon permis A2 et ne m’y connaissant pas trop en terme d’équipement j’aurais voulu savoir si vous pouviez me dire si ces gants sont homologué ou si il faut que j’en achète d’autre pour passer l’examen car sur les gants il n’y a rien marqué a part ( S12 DEFLECTOR SEP 2012 955428 )
Merci.
Les gants de moto-cross ne sont pas homologués pour la route.
Il en faudra d’autres pour l’examen.
bonjour je viens d’acheter des gants été en tissus avec renfort sous les doigts, malheureusement ils sont glissant comment faire pour améliorer leur adhérence.
Pas grand-chose à faire, hélas… C’est le genre de choses qu’il faut vérifier avant d’acheter.
Une solution est de coudre / coller des empiècements en cuir ou en caoutchouc sur les phalanges, pour améliorer le « grip » des doigts sur les poignées.
Bonjour,
jai claqué plus de 150 eur pour des gants de couture de merde malgré la marque connue alpinestar
goretex
Bonjour, merci pour tout vos articles qui aide beaucoup avec cette reforme.
voila mon problèmes je passe la circu mercredi je viens d’apprendre ce matin que mes gants devait comporter l’étiquette CE hors après vérification j’ai eu la surprise que mes gants mi-saison n’ont pas cette étiquette ni mes gants d’hiver acheter il y a 3 semaines d’une valeur de 120e, mes gants sont bien des gants de moto de marque Revit et je trouve personne qui aurait des gants a me prêter juste pour mercredi car personne a cette étiquette CE dans leur gants.
j’ai vu dans les commentaire que vous conseiller de contacter le site pour avoir un certificat par mail mais il ne me répondront pas a temps je pense..
ces gants sont coqué avec serrage au poignet penser vous que l’inspecteur peut m’interdire de passer l’examen « juste » pour une étiquette?
La réponse se situe en fin d’article : les candidats à l’examen du permis de conduire moto doivent se présenter avec un équipement moto complet, dont des gants « adaptés à la pratique de la moto (soit possédant le marquage NF, CE ou EPI, soit renforcés et munis d’un dispositif de fermeture au poignet) ».
L’étiquette CE n’est pas (plus) obligatoire, l’arrêté a été modifié début janvier 2013.
je vous remercie en ayant tout lu j’avais du mal a comprendre si l’étiquette était réellement obligatoire (comme me la dit mon moniteur ce matin) ou pas. tout cela me rassures.
bonne soirée
Tu pourras dire à ton formateur que la législation a évolué : voir arrêté du 10 janvier 2013, publié au JO le 18 janvier pour entrée en vigueur le 19 janvier.
haleluja !!!! 35 euro dans la poubelle.
Vu que mes 2 premières pairs de gants n’avait pas le CE miraculeux (bonne marque, 60 euro par pair) je m’avais déjà acheté une 3ème pair… grrrrrrr Heureusement que je n’ai pas encore changé mon blouson vu que je n’ai que 149cm2 de reflechissant…
Rooooh, c’est pas « à la poubelle »…
Une paire de gants à ta taille n’est jamais perdue. C’est sans doute l’équipement moto qui s’use le plus vite. Tu en auras besoin un jour ou l’autre.
certe… mais j’aurai préféré de mettre un autre 60€ pour une pair de meilleur qualité quand les premières seront usées, que 35 juste pour avoir le « CE ».
Pas faux. S’ils sont encore neufs, tu peux les revendre.
je viens de les essayer aujourd’hui pendant mon cours de circu… quelle drame! Pas confortable du tout par apport à mes Bering… mais… CE.
La preuve que même si en magasin il semblait à la taille, c’est qu’au bout de 1h au guidon qu’on apprécie réellement une pair de gants…
salut Wim,
tu as bien raison ! sur le conseil de Fab j’achète mes gants « hors saison » souvent en soldes… récemment une paire d’Alpine star bien séduisants ,goretex etc… fermeture velcro au poignet ,tout bien au niveau sécurité : à l’essai légèrement serrés; le vendeur me dit: n’oubliez pas qu’ils vont se « prêter » un peu, avec le temps. finalement au bout d’une demi-heure , je ne les supporte plus ! par contre un paire de Béring cronos (goretex aussi mais été) se sont prêtés progressivement sans misère; mais ce sont des gants été moins épais,
cordialement
marco
Et un article de plus qui vaut le détour ! Merci Fab pour cette précision d’informations.
J’insiste sur les protections qui doivent être indispensable dans le choix de ses gants. Protection à 3 niveaux : phalanges, poignet, paume et ce même pour les gants d’été.
Après une chute à 70km/h, j’ai regretté de ne pas avoir eu ce jour là des gants qui couvraient mes poignets, résultat mon poignet droit a été râpé par le bitume…aïe
Comme pour le casque négligé pas le port des gants, des bottes, dorsales, …
V et prudence sur la route
Jimmy
Gants moto hiver Rev’it Alaska
Insert : Gore Tex
Test d’immersion : il tient 6 heures
D’après le test de 13 gants sur Moto Station le BMW pro winter tient 1h45, Le Mac Adam Baïkal et le Furygan Land gel 1h15 !
Aie… Le Père Noel vient de m’apporter une nouvelle paire de gants Hiver …. faut vite que je vérifié tout ça …!
super article comme dab !!!!!!
tu nous fait le même pour les bottes ???????
C’est dans les tuyaux…
bonne année fabien
Déçu par les gants moto du commerce, j’ai opté pour les gants de manutention dans les chambres froides. Ces gants sont bien moins épais, plus maniables, résistent au froid car jusqu’à -50°,sont anti-dérapants et résistent à la déchirure et la coupure (les carcasses d’animaux gelés peuvent être très coupantes).Ils sont utilisés également par les sportifs de parapente et de deltaplane. Il faut qu’ils aient la norme CE puis EN388 pour le froid et EN511 pour la résistance. Et pour le prix imbattable de 11,95 euros!! pour les miens qui sont des ICEGRIP trouvés sur le site de CONRAD. Pour les plus frileux il y en a qui descendent jusqu’à -160°. Pour moi le problème est résolu.
Je suis loin d’être sur de la résistance à l’abrasion et leur absorption des chocs. Je veux bien te croire pour la déchirure, la coupure et la résistance au froid mais ca reste des gants de manutention pas de moto
Je voulais juste résoudre le problème de la personne qui roule plusieurs heures l’hiver (pour aller aux Éléphants par exemple) et qui a très froid aux mains et ne trouve pas les gants adéquats malgré leurs prix. Les gants chauffants sont très encombrants aussi et n’ont pas beaucoup d’autonomie, à moins de les brancher sur la batterie. Bien sûr les gants de manutention ne protègent pas des chocs mais je dirais pas plus que des gants coqués. Par expérience j’ai tapé dans une portière avec des gants avec des protections dures sur toutes les phalanges, côtés, paume et pourtant le petit doigt a cassé, idem quand ma moto m’est tombée sur la main. Les coques ne résistent pas à 250kg et puis on ne tombe pas tous les jours non plus. Il vaut mieux par sécurité sentir ses doigts bien au chaud. Amicalement. Phil
chacun a sa propre vision de la protection, en fonction de son portefeuille, de son expérience, de son ressenti…c’est justement pour cela que la communauté européenne a mis au point une directive EPI
néanmoins, protéger des chocs, ca n’est pas la même chose que protéger du froid. Demandez à un pilote de GP de mettre tes gants de manutention…
Les pilotes de Grand Prix n’ont pas ce problème, ils ne roulent pas aussi longtemps que nous, ni la nuit et tous les Grand Prix se courent de Avril à début Novembre, pas si bêtes ! Je ne parle que de protection du froid, le pauvre JM a les mains violettes ! Je lui propose s’il veut encore plus de résistance à la coupure, abrasion, de mettre des sous-gants en Kevlar. Pour les chocs faut pas rêver les gants c’est comme les bottes ça n’empêche pas de casser, voir Matthieu Lagrive l’année dernière au Dakar, quadruple fracture à 30km/h !
c ‘est bien ce que je disais, chacun fait comme il veut. les uns privilégient la protection des intempéries, les autres celle de leur intégrité physique. bien que je viens de voir sur un autre site qu’un fabricant propose maintenant un gant racing pour le froid.
ensuite, les gants EPI, c’est comme les freins sur une moto, ca n’empèche pas l’accident mais c’est quand même mieux d’en avoir.
PS: GP, ca veut dire aussi endurance, et l’endurance, en avril, la nuit à Nevers u au Mans, je peux te dire que caille sévère. des fois même, il gêle…
Bonjour,
Merci pour cet article et pour le site en général qui fait parti de mes lectures régulières.
Étant très sensible des mains (elles deviennent vite violettes tâchées d’orange) et devant bientôt passer à la caisse, j’y ai trouvé beaucoup d’infos.
Mais d’expérience je trouve que la plupart des marques et des modèles, même chers (plus de 100 €), ne tiennent pas leurs promesses de gants « hivers » (des vrais hivers ou il fait froid !). P. ex., je ne crois plus au Gore Tex pourtant vendu comme comme « must have » en terme de vêtements.
Ma solution est carrément d’essayer sur route les gants avant achat (mais tous les magasins ne le font pas…) ou de les rendre après 1 semaine de test peu concluant !
Je suis devenu intraitable sur la qualité de l’équipement.
Reste les test de Moto Mag !
Amicalement,
JM
Au vu des symptômes que tu décris, tu souffres probablement de la maladie de Raynaud qui provoque une vasoconstriction excessive au niveau des doigts.
Quoi que tu fasses, tant que la peau de tes doigts n’est pas réchauffée, le sang se retirera de tes doigts et tu auras froid. Comme je l’ai expliqué, le meilleur Gore-Tex ne tient pas chaud et réchauffe encore moins, il ne fait qu’isoler du vent.
Dans ton cas, il te faut au moins des poignées chauffantes (avec des manchons, si possible) et de préférence des gants chauffants. C’est la seule solution si tu veux rouler longtemps par temps froid avec du confort.
Bonsoir,
je rajouterais ici une expérience personnelle sur les coutures de gants.
Ayant les doigts fin et long, je galère régulièrement dés que je veux en changer, et l’endroit qui m’a toujours fâché est la couture entre le pouce et l’index.
En effet vu que la peau est fine a cet endroit, soit l’irritation arrive vite ou pire, si la couture n’arrive pas assez prés de l’articulation le guidon ne sera pas assez bien serré ce qui provoque un « cassage » du poignet et ses conséquences pour un usage prolongé(tendinites, syndrome du canal carpien…etc).
Donc je reste sur les gants cuir, plus souple a l’usage et j’ai banni les textiles taillés a la chinoise…forcément ils ont des petits doigts…
désolé je m’égare !
V
Bonjour à tous,
Idem, merci pour cet article sur ce sujet ô combien intéressant et plus généralement pour ce site que je parcours très fréquemment.
Je trouve cet article complet mais bizarrement je trouve qu’il n’aborde pas le fait que des vrais gants d’hiver digne de ce noms sont très durs à trouver dans les « grandes-surfaces » moto. J’ai les mais très (très !) sensibles au froid : mains violettes après quelques kilomètres dès l’automne !
J’ai très souvent été déçu par des marques réputées et des modèles prometteurs assez chers et qui au final s’avèrent très décevants voire pas du tout à la hauteur. Gore-Tex p. ex. n’est pas non plus un gage systématique de qualité et d’efficacité.
Rien ne vaut les essais (à tenter en magasin : je vous laisser mes papiers, vais les essayer, et reviens pour vous dire ce que j’en pense) ou les tests des sérieux (vous ne mentionnez pas les articles Moto-Magazine sur les produit hiver !)
Amicalement,
Kev
Tout cela est évoqué dans un autre article : « S’équiper pour l’hiver« .
un très bon article mais je patine encore un peu (pas assez sur ma moto par contre).
J’ai acheté 2 pairs de gants fin septembre dans des magasins spécialises (pas le petit con du coin).
Bien présisant que je me était inscrit pour mes cours permis moto.
Aucun des 2 pairs comporte une petite étiquette CE, et pourtant sur le site de Bering je vois que tous leurs gants seront aux normes Européens?
Comment faire dans un tel cas? Acheter un autre exemplaire pour pouvoir me présenter à l’examen???
Même jus pour mes bottines. Ses derniers portent le logo petit motard, mais pas d’étiquette CE. Est-ce suffisant? Selon mon moni il risque d’être considérés trop basses (pour info ce sont les jupiters 2 de TCX)
Es-tu certain qu’il ne figure aucune petite étiquette CE sur tes gants ? Parfois, elle est toute petite, cachée entre deux autres étiquettes.
Pour les bottines, les inspecteurs ne vérifient pas la conformité CE. Tu portes des bottines moto qui couvrent la cheville, je ne vois pas pourquoi un inspecteur les refuserait.
Pour passer le permis sans être inquiété ou plus stressé par les normes de tes équipements, je dirai qu’il suffit de demander au service client du fournisseur ou du fabricant le certificat de conformité, par mail. Je suis souvent étonné du bon retour que j’ai lors d’échange avec de tels services (custcare_tcx@novation.it pour TCX et http://www.bering.fr/index.php?act=contact pour Bering)
problème des gants pour l’examen circu résolut… je viens d’acheter une paire de gants avec la fameuse étiquette CE. Moins chère et visuellement moins solide que celle que j’avais déjà, mais bon… ils peuvent servir pour l’examen et comme réserve en cas de grandes flottes après.
Bonjour à tous,
Après avoir caillé l’hiver dans d’épais gants moto en cuir (CE, etc.), j’ai trouvé la solution l’hiver dernier: par grand froid, je mets des gants de ski pas CE du tout!, mais une matière fine mais formidable!
Plus froid du tout.
Bien sûr, fabrication légère, les coutures ne dureront pas longtemps..
Pas Cher c’est un gant consommable…
Pipo
bonjour,
en cherchant sur les sites marchands pas moyen d’identifier des gant à la norme EN 13594, les plus soigneux parlent d’homologation CE ou du logo motard, pas évident de s’y retrouver…sur mes 6 paires de gants les hivers et mi-saison sont au minimum CE quand aux gants été il faudra aviser ….
amicalement
Très bon article et on peut dire comme d’habitude.
Toutefois une chose me chiffone depuis que je fais de la moto: Je comprend bien que le gant doit être au dessus du blouson mais bien souvent si il n’y a qu’un serrage unique ! cela empêche le maintien total du gant.
Explication: les manches d’un blouz en cuir sont assez rigide (logique aussi) donc même avec le gant serrer. Le système de serrage étant bien souvent pas assez fort pour pouvoir « écraser » la manche le gant peut glisser de la main et donc on se retrouve bien bête.
Sinon peut être pourriez vous rajouter un petit conseil (même si c’est pas le genre de réflexe qu’on a): en cas de chute il est conseillé de mettre les bras contre le torse … du moins c’est ce que m’a dit mon prof. La confiance quoi …
Très bon article au moment où mes gants montrent des signes de fatigue (et pue la mort surtout a force d’être trempés 🙂 ).
Je me suis un peu perdu dans les explications sur les normes. Je vais le relire, mais un petit récapitulatif très court et clair aurait été le bienvenue.
Juste un petit conseil pour les gants (au moins hiver) j’en prend toujours ceux possédant une raclette en caoutchouc sur la main gauche (sur le pouce ou l’index) permettant d’essuyer la visière de façon beaucoup plus efficace qu’un simple doigt de gant déjà trempé. C’est tout con mais ça change la vie du motard humide 😉
Bonne remarque, j’ajoute cette précision.
C’est vrai que c’est compliqué sur les normes. Je vais tâcher de résumer.
Merci encore une fois pour cette foule de précisions, je me suis senti bien embarassé la dernière fois, quand j’ai acheté des gants d’été!
Une question, cependant: la durabilité des gants. Combien de temps (ou km)? Doit-on l’estimer en fonction du confort qui commence à manquer, lorsqu’ils ont subi un choc, lorsque les signes d’usure apparaissent visuellement?
Impossible de donner un kilométrage ou une durée de vie. J’ai des gants qui sont partis en lambeaux au bout de 5.000 km, d’autres qui ont fait 50.000 km sans souci… Mais des signes peuvent alerter sur la fin de vie : les coutures qui lâchent, des trous aux jointures, une impression d’inconfort, des irritations sur la peau… Question choc, ce n’est pas comme sur un casque où le calottin se comprime. sur un gant, ce sont soit des mousses qui amortissent et reprennent leur forme, soit des coques rigides qui absorbent jusqu’à casser. Tant qu’elles ne sont pas cassées, ça va.
bonjour,
merci pour cet article bien complet et de saison… à force j’ai petit à petit acheté des gants pour chaque météo… c’est pas rare que je parte avec une deuxième paire + chaude au cas où…bon conseil que de les tester sur des commandes!(on y pense pas dans le magasin)quand à la norme ,je vais regarder mes paires pour savoir
amicalement
marco