Les casques moto doivent répondre à de nombreuses exigences, souvent contradictoires. Afin de garantir que les produits commercialisés au sein de l’Union Européenne assurent la première de ces exigences, à savoir la protection du crâne du motard, les casques doivent remplir un cahier des charges défini par une norme européenne. En voici le détail.
Cet article est à lire en parallèle à l’article Choisir son casque de moto.
Première publication en janvier 2015.
Dernière mise à jour en octobre 2020.
Sommaire de l'article
Explications
La norme technique pour les casques moto a été définie par l’UNECE, United Nations Economic Commission for Europe : une des cinq commissions régionales des Nations Unies créées en 1947, dont la mission est de favoriser l’intégration, l’harmonisation entre les 56 Etats qui en sont membres (la moitié étant également membres de l’Union Européenne).
Elle est détaillée dans un accord international « concernant l’adoption de prescriptions techniques uniformes applicables aux véhicules à roues, aux équipements et aux pièces susceptibles d’être montés ou utilisés sur un véhicules à roues et les conditions de reconnaissance réciproque des homologations délivrées conformément à ces prescriptions », avec ses « prescriptions uniformes relatives à l’homologation des casques de protection et de leurs écrans pour conducteurs et passagers de motocycles et de cyclomoteurs », et plus précisément dans son règlement n°22, révision 4… ce qu’on appelle plus communément la norme ECE 22-04.
Si vous souhaitez vraiment en savoir plus, le texte intégral du règlement est consultable ici.
Cette norme a évolué en 2000 avec une série d’amendements, dite 05, qui est entrée en vigueur en 2002 pour créer la norme ECE 22-05, plus contraignante.
En supplément des tests déjà prévus, la 22-05 prend en compte la protection maxillaire. Un test d’impact est réalisé sur la mentonnière pour évaluer la protection de la mâchoire en cas de choc.
Nouvelle évolution en 2020, avec la définition de la norme ECE 22-06, toujours plus exigeante, à laquelle l’ensemble des casques devront se conformer à partir de juillet 2022.
Pour en savoir plus sur ces tests, voir en fin d’article.
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Critères de conformité en France
Tout casque vendu à l’intérieur de l’Union Européenne doit porter une étiquette (en général de couleur blanche) sur laquelle figure la lettre E (pour Europe), puis un numéro correspondant au pays dans lequel a été reçue l’homologation.
Parfois, c’est tout simplement le pays de fabrication du casque, s’il a été fabriqué en Europe, ce qui est rare.
Pour savoir quelle série de tests a subi votre casque, il suffit simplement de se référer à une série de chiffres qui doit commencer par 04 (norme 22-04) ou 05 (norme 22-05).
La lettre P (protective) indique que le casque répond au niveau de protection requis. Dans le cas contraire figure le sigle NP (non protective).
C’est ainsi que certains casques modulables (voir plus loin si vous ne connaissez pas ce terme) sont bien homologués, mais pas pour leur mentonnière. Ceux qui mentionnent bien « 05xxxx/P » sont homologués comme étant aussi protecteurs qu’un intégral. Un détail à vérifier au moment de l’achat…
D’autres casques sont homologués à la fois comme intégral et comme « jet », afin de rouler avec la mentonnière relevée. Dans ce cas, ils portent la mention « P/J ».
En France, le casque peut aussi répondre aux normes françaises, indépendantes de l’homologation CE. Dans ce cas, il doit disposer d’une étiquette verte sur laquelle est imprimée : norme NF S 72.305.
Cette norme n’est toutefois plus employée depuis le début des années 2000.
Tout casque vendu en France doit posséder quatre bandes réfléchissantes, apposées de chaque côté du casque (devant, derrière, gauche, droite, sans autre précision de position).
Si ces « stickers » ne sont pas collés d’origine, ils doivent être fournis gratuitement par le vendeur. Et vous avez tout à fait le droit d’exiger du vendeur qu’il les appose lui-même.
Si vous les avez perdus, vous pouvez en obtenir (gratuitement ou à pas cher) dans n’importe quel magasin moto.
Précisions sur ces autocollants réfléchissants !
Oui, ils sont obligatoires. Oui, seule la France les impose. Oui, ne pas les avoir constitue une infraction : c’est comme si votre casque n’était pas homologué, comme si vous ne portez pas de ceinture de sécurité en voiture, d’où une contravention sanctionnée d’une amende de 90 euros et de la perte de trois points sur votre permis de conduire.
La norme ECE 22-04 détaille très précisément la géométrie de ces rétro-réfléchissants (page 19 du règlement) : Ils doivent être apposés vers l’avant, vers l’arrière, vers la droite, vers la gauche. L’élément rétroréfléchissant employé doit avoir une surface totale et une forme telles que dans chaque direction correspondant à l’une des zones définies (…), la signalisation soit assurée par une surface de 18 cm2 au moins, de forme simple et mesurée par application sur un plan. Dans chaque surface de 18 cm2 au minimum, on doit pouvoir inscrire soit un cercle de 40 mm de diamètre, soit un rectangle de surface au moins égale à 12,50 cm2 et de largeur au moins égale à 20 mm. Chacune de ces surfaces doit être située le plus près possible du point de tangence avec la calotte d’un plan vertical parallèle au plan vertical longitudinal de symétrie, à droite et à gauche, et du point de tangence avec la calotte d’un plan vertical perpendiculaire au plan longitudinal de symétrie, à l’avant et à l’arrière.
Grand débat parmi les motards : ces autocollants doivent-ils être blancs ou peuvent-ils être d’une autre couleur ?
Le texte concernant la colorimétrie précise : « Chacune des surfaces rétroréfléchissantes doit émettre dans la zone de couleur définie pour le blanc rétroréfléchissant lorsqu’elle est éclairée par une source étalon ».
L’autocollant doit réfléchir en blanc sous l’effet d’une source lumineuse électrique extérieure. Il n’est prévu nulle part que la couleur à la lumière du jour doive être le blanc. Il est donc possible d’apposer des stickers d’une autre couleur, même noire.Dernier point : il est excessivement rare d’être verbalisé pour casque non homologué, plus encore pour absence des autocollants.
La plupart des agents des forces de l’ordre ne connaissent pas cette réglementation et quand bien même, ils ont mieux à faire que de courir après des motards qui ne portent pas d’autocollants sur leur casque !
Pour en avoir discuté avec des policiers et gendarmes motocyclistes, ils n’arrêtent jamais un motard juste pour cela.
Par contre, cela peut venir en plus pour un motard déjà interpellé pour une autre infraction et qui fait preuve de mauvaise foi, qui conteste, qui commet un outrage, qui roule sur une machine manifestement dangereuse, etc.
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La norme ECE 22-05
Dans la partie supérieure de l’étiquette cousue à l’intérieur du casque (en général, sur la sangle de jugulaire) figure un cercle contenant la lettre E suivie d’un chiffre qui donne le pays par lequel le casque a été homologué : 1 pour l’Allemagne, 2 pour la France, etc.
La norme européenne en vigueur, le règlement ECE 22-05, contrôle l’intégralité des points suivants.
L’angle de vision et de la géométrie, pour un champ de vision optimal.
Les casques extrapolés du pilotage auto, trop peu larges au niveau de l’écran, taillés façon meurtrière, sont désormais bannis.
L’amortissement des chocs au niveau du front, des oreilles, de la nuque, de la boîte crânienne et même du menton.
Ce dernier point a été ajouté récemment et permet de valider les modulables, non plus comme des jets accessoirisés, mais comme des intégraux lorsque leur protection est satisfaisante.
Si la protection de la mâchoire est satisfaisante, l’étiquette porte la lettre P (pour « protecteur »). A l’inverse, si vous lisez les lettres NP (« non protecteur »), le casque ainsi siglé, bien que doté d’une mentonnière, ne vous protègera guère mieux qu’un jet !
Pour ces tests de choc, le casque est projeté sur une enclume plate et une autre cornière simulant une bordure d’un trottoir à une vitesse de 7,5 m/s (27 km/h) sur les points d’impact, sauf le menton qui, lui, percute à 5,5 m/s (19,8 km/h).
Des capteurs tridimensionnels placés à l’intérieur de la tête artificielle mesurent l’accélération transmise à la tête.
Pour vérifier la capacité des casques à résister à toutes les températures, on les conditionne à -20°C puis à +50°C. Dans les premiers cas, ils deviennent cassants, dans le second, ils ont tendance à ramollir…
La stabilité dimensionnelle.
La coque ne doit pas se déformer de plus de 15 mm après un choc. Logique, car si un casque est élastique, la tête ne l’est pas tellement !
La résistance au frottement.
Le casque est projeté à la vitesse de 8,5 m/s (30,6 km/h) sur un plan incliné ou bien frotté sur un tapis genre « papier de verre ». S’il est pourvu de protubérances (aérations, décrochement de coque, etc.) trop importantes, le casque va accrocher et se voir éliminer ! En cas de glissade, nos vertèbres apprécieront d’être ainsi épargnées !
Le système de retenue.
La chute d’un poids de 10 kg attaché à l’avant ou à l’arrière du casque mesure sa capacité à se déchausser de la tête, respectivement d’avant en arrière et d’arrière en avant. Les jugulaires doivent interdire au casque de tourner de plus de 30° sur la tête, d’arrière en avant, sinon il déchausse et c’est éliminatoire.
La résistance à la traction, au glissement (dans les passants) et à l’usure de la sangle sont aussi vérifiés sévèrement. Une masse de 10 kg est attachée à la sangle du casque et tombe de 75 cm de haut pour tester la résistance du système de rétention. L’élongation temporaire est mesurée au cours de ce test dynamique, suivie de l’élongation permanente après le test.
L’écran.
Sa transparence (laisse-t-il passer assez de lumière ?), mais aussi sa résistance à la perforation et aux rayures sont évalués.
Un projectile est envoyé à grande vitesse contre l’écran, qui ne doit pas se briser. Du sable est ensuite projeté sous haute pression pour contrôler ses particularités anti-rayures. La qualité optique des écrans est scrupuleusement mesurée afin d’assurer une vision optimale en toutes circonstances.
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Quels chocs la tête peut-elle encaisser ?
Vous avez été certainement surpris en découvrant que les tests d’amortissement de chocs ne se font qu’à une vitesse relativement lente de 27 km/h, voire 20 km/h (sur le menton).
Cette vitesse suffit à atteindre la valeur de décélération limite que peut supporter le cerveau dans la mesure où la décélération est extrêmement brutale puisqu’elle se fait à la fois d’un coup et sur la seule épaisseur du casque (coque + calotte).
On exprime l’énergie encaissée sous deux critères.
Le premier mesure la décélération, c’est-à-dire la quantité d’énergie transmise au crâne. Elle s’exprime en « g ». La norme européenne autorise un maximum de 275 g (contre 300 g dans notre ancienne norme française).
On mesure ensuite le critère de blessure à la tête, le « Head Injury Criteria » en anglais, ou plus simplement, le HIC. Cet indice évalue l’importance des blessures et leur gravité. La norme autorise un HIC maxi de 2400 (la norme française ne le prenait pas en compte).
Pourquoi cet indice ? Parce qu’il n’est pas sûr qu’il vaille mieux recevoir un impact plutôt faible, mais sur une longue durée (quelques dixièmes de secondes !) plutôt qu’un choc plus fort mais plus bref !
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Peut-on se fier à la norme ECE 22-05 ?
L’étiquette renseigne sur le pays d’homologation. Mais les tests d’homologation sont en fait réalisés par des laboratoires, certains publics, d’autres privés. Rien ne renseigne sur quel labo a effectué l’homologation. Or ces laboratoires ne font l’objet d’aucun contrôle de la part des pouvoirs publics, nationaux ou européens.
Deuxième point de polémique : les cinq points précis où doivent être effectués les essais d’impact sont imposés par la norme, situés très précisément avec un rapporteur, une règle graduée et un faisceau infrarouge. L’essayeur n’a pas le droit de décider lui-même d’effectuer un essai sur une zone qui lui semble plus fragile, comme cela se fait aux Etats-Unis dans le cadre de la norme DOT. Connaissant ces points à l’avance, il est possible pour un constructeur de renforcer ces points, mais pas le reste du casque.
Troisième point de discussion, la norme ECE met l’accent sur l’absorption du choc (afin de limiter les commotions cérébrales), mais pas sur la résistance à la pénétration (qui réduit les risques de fracture du crâne), à l’inverse de la norme américaine DOT (Department of Transport).
Quatrième point, la norme européenne prévoit une nouvelle série de tests sur 7 casques pour chaque lot de 3.200 casques vendus. Problème, ce sont les constructeurs qui choisissent et fournissent aux laboratoires les 7 exemplaires à tester. Il est donc possible de fabriquer 7 casques irréprochables, alors que les 3.193 autres le seront moins.
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Mieux connaître les tests SHARP
Depuis 2007, il existe en Europe une seconde « norme » qui n’en est pas une à proprement parler, mais plutôt un classement.
Le programme S.H.A.R.P. (Safety Helmet Assessment and Rating Program), initié par le ministère britannique des Transports, propose aux motards européens un classement des casques plus précis que la norme ECE 22-05, dans le sens où il note la réussite aux essais avec un nombre d’étoiles (de 1 à 5), et non avec une simple mention « P » ou « NP ».
Les essais effectués dans le cadre du programme SHARP vont plus loin que ceux de la norme ECE, avec pas moins de 32 tests d’impact réalisés. Certains sont plus exigeants que dans la norme ECE, mais à l’inverse, ils ne comportent aucun test d’impact sur la mentonnière, alors que le protocole ECE le prévoit.
Autre point de différence, les essais se font sur des casques achetés dans le commerce, et non fournis par les constructeurs.
Ce qui peut expliquer que beaucoup de constructeurs de casques ne soutiennent pas le programme SHARP, lui reprochant d’avoir été élaboré en l’absence de toute concertation avec l’industrie.
Ils contestent également la loyauté du procédé, puisque leurs casques sont construits pour répondre à la norme ECE et subissent ensuite d’autres tests par SHARP.
De plus, si le protocole de test est connu, les critères de notation ne le sont pas, il est impossible de savoir pourquoi tel point est crédité d’une ou deux ou cinq étoiles.
Il apparaît donc difficile de prendre les résultats SHARP pour parole d’Evangile.
Toutefois, ce classement apporte un complément d’information utile au moment de choisir un casque.
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Concernant le même thème pour les gants, lire Le point sur : les gants obligatoires à moto.
Bonjour,
Merci pour ces informations. Je souhaitais également savoir quel est la législation quant aux couvres-casque s’il vous plaît ? J’entends de tout et son contraire, mais je ne trouve pas une seule information à ce sujet. J’ai un couvre-casque fantaisie (pikachu) sur lequel j’ai apposé les bandes réfléchissantes, comme ça les bandes sont sur le casque et le couvre casque afin de les avoir en toutes circonstances. Un groupe de policiers motocycliste (3 fois le même) m’as arrêté à 3 reprises exclusivement pour ce couvre casque et pour rien d’autre et m’as « prévenu » que se serait 3 points et 90€ de contravention si je ne retirais pas le couvre casque. 3 fois où je joue le jeu et retire le couvre casque car je ne connais pas la législation à ce sujet. Cependant, j’aimerais savoir si c’est réellement interdit s’il vous plaît ? Et j’insiste bien sur le fait que pour rester dans la loi j’ai apposé les bandes réfléchissantes sur le couvre casque et sur le casque.
Merci d’avance pour votre réponse.
Veuillez accepter mes sincères salutations.
Cordialement, Dreux Jordan.
Il n’existe pas de réglementation précise sur les couvre-casques. Aucun texte ne concerne explicitement ce type d’accessoire qui se fixe sur les casques.
Mais… dans tous les cas, le casque doit rester conforme à la réglementation française, sous peine d’une amende de 3e catégorie (soit 90 euros) et de la perte de 3 points sur le permis de conduire.
Pour rester conforme, le casque doit être homologué (évidemment), fermé, à la bonne taille… et avec les autocollants rétroréfléchissants VISIBLES.
Si le couvre-casque masque les autocollants, le casque devient non conforme.
Ces stickers doivent être apposés sur le casque lui-même.
Je n’ai pas d’info pour savoir si c’est valable sur un couvre-casque, mais j’ai de gros doutes.
Je pense que c’est sur ce point que les policiers se fondent pour menacer de sanction, mais sans le faire réellement.
Perso, je trouve un peu abusé d’interpeller un motard juste pour ça, si rien d’autre dans l’équipement du motard et/ou de sa moto ne pose problème.
Y a franchement plus grave et plus important en police de la route…
Salut tout le monde,
Ma copine et moi sommes deux mordus de moto et nous aimerions ajouter un peu d’originalité à notre équipement (casques).Nous aimerions acheter des couvre casques.
Je trouve que c’est une manière géniale de rendre les trajets un peu plus amusants, et en même temps, de protéger mon casque des éléments.
J’ai vu plusieurs modèles qui ont attiré mon attention, comme des designs de Pikachu, de Père Noël et d’autres personnages. Je pense que cela pourrait aussi être un bon moyen de me démarquer sur la route, et pourquoi pas, de faire sourire les autres usagers !
J’ai trouvé un site web qui a une collection assez intéressante de couvre-casques. Cependant, j’aimerais avoir l’avis de la communauté avant de faire un choix.
Quelqu’un a-t-il déjà essayé ces couvre-casques ? Pouvez-vous me donner des retours sur la qualité, le confort, la résistance aux intempéries et tout autre détail qui pourrait m’aider à prendre une décision ?
De plus, si vous avez des suggestions sur d’autres personnages ou thèmes qui pourraient être cool, je suis preneur.
Merci d’avance pour votre aide, j’attends avec impatience vos retours !
Roulez prudemment,
Cris
Note de l’administrateur : lien vers le site web supprimé pour ne pas faire de publicité.
Bonjour,
connaissez vous la réglementation sur les écrans ?
je m’interroge sur un écran haute définition proposé par Shoei « SHOEI VISIERE CWR-1 HIGH DEFINITION » de couleur jaune ou orange; ce type d’écran est il autorisé en France sur routes ouvertes ?
merci,
Nicolas
La notion de « high definition » est trompeuse.
Ce type d’écran est appelé ainsi par les gens du marketing car le coloris jaune ou orange augmente les contrastes.
Mais c’est plus du « high contrast » que du « high definition »…
Cela peut être utile de nuit.
De jour, pas grand intérêt, à part de fatiguer un peu moins les yeux.
Et c’est complètement autorisé sur la voie publique.
merci pour ton retour
j’avais bien compris que ça augmentait le contraste, c’est parfaitement clair dans la présentation du produit.
et effectivement je pensais aux temps peu clairs et nuit, et peut être un peu moins de fatigue oculaire
Bonjour Nicolas,
Pardon pour cette réponse tardive, l’achat de cet écran HD est peut-être déjà fait mais je voulais juste vous apporter des éléments qui pourraient vous être utiles.
Tout d’abord sachez que l’écran High Definition de chez SHOEI (orange ou jaune suivant le modèle) n’est pas homologué pour l’utilisation routière. Sur la partie gauche de votre écran (casque porté) les modèles homologués mentionnent un « E6 » qui montre que l’écran répond à la norme en vigueur (toujours E22-05 pour ce modèle d’écran). Chez SHOEI seul les écrans claires et fumés claires sont homologués, les modèles fumés foncés, iridiums, HD Yellow / Orange et Photochromiques ne sont utilisables que sur circuit. Tous ces écrans n’offrent pas une transmission lumineuse suffisante pour être homologables.
Pour ce qui est de l’utilisation, c’est bien le jour que ces écrans sont efficaces. Les modèles HD montrent tout leur potentiel par temps gris, où l’augmentation de la luminosité donnera l’impression de rouler par grand soleil. La nuit le filtre HD n’est d’aucune utilité, seuls les phares de voitures jaunes vous rappellerons que votre casque en est équipé.
Bonne route à vous.
Bonjour,
malgré ces normes CE et tests de laboratoires indépendants, ce n’est pas toujours évident d’identifier le casque le plus sûr… Je prendrai pour exemple les tests du laboratoire Certimoov cité plus haut : à ce jour le casque le mieux noté (Dexter Adron), le seul à remporter la note de 3,5, est non seulement un modulable mais de plus son prix est environ près de 2,5 fois inférieur à celui de l’intégral Arai Chaser X qui n’obtient que la note de 2,5 !?
https://www.certimoov.com/les-tests/dexter-adron
https://www.certimoov.com/les-tests/arai-chaser-x
La presse annonce aujourd’hui que le nouveau casque Arai Quantic a obtenu la certification de la nouvelle norme 22-06. J’espère qu’on aura d’autres tests des organismes indépendants CERTIMOOV et SHARP pour confirmer (ou pas ?) une nette amélioration de la protection…
Par ailleurs on voit un peu partout dans la presse la présentation de la nouvelle marque française NACA au prix prohibitif. Vont-ils « prendre le risque » de faire tester leurs casques par les laboratoires cités ? En admettant que les résultats de ces tests leur soient vraiment favorables, ces tests seraient les bienvenus, voire essentiels, à mon avis, s’ils veulent convaincre que la protection de leurs casques justifie une telle différence de prix avec celui de la concurrence.
Bonjour,
sait-on si la loi concernant la nouvelle norme 22.06 a été votée (prévue en juin 2020) et si de nouveaux casques sont déjà disponibles sous cette norme ?
https://www.quechoisir.org/actualite-casques-de-moto-nouvelle-norme-d-homologation-n79611/
J’imagine que les nouveaux casques homologués 22.06 obtiendront logiquement de meilleures notes par ce laboratoire prenant en compte l’impact sur la rotation du cerveau… https://www.certimoov.com/
La norme 22.06 est entrée en vigueur en juin 2020, mais les casque homologués ne sortiront qu’en fin d’année, voire début 2021.
« J’imagine que les nouveaux casques homologués 22.06 obtiendront logiquement de meilleures notes »
Je ne pense pas, comme pour le test shark. Les fabricants tels Arai ont déjà eu de nombreuses raisons d’améliorer la sécurité de leur casque au priorité et sans objectif de prix final : si leur note augmente, cela sera au détriment de l’équilibre actuel avec le confort, la légèreté, etc. C’est d’ailleurs une des critiques que ces fabricants ont fait sur la nouvelle norme, outre les frais d’homologation qui vont augmenter : le poids étant l’ennemi de la sécurité en pratique alors que favorable dans les tests de résistance.
Par contre je pense que nous aurons des surprises sur ceux qui assuraient la sécurité minimale (norme) puis limitaient leur choix dans le sens de la sécurité pour atteindre le prix-objectif.
Bonjour en qu’elle matière est fabriqué le casque
j’ai toujours des réactions allergiques lors du port de celui ci malgré la cagoule
peut il contenir ralentisseur vulcanisation ou N-(cyclohexylthio)phathalimide
ce sont les substances que la dermatologie allergologie ont trouvé ou je fais une réaction
Difficile de répondre à votre question.
Déjà, ce n’est pas le matériau de la coque du casque qui importe, mais celui du revêtement intérieur.
Et là, cela change selon les fabricants et dans une même gamme, selon les modèles et les générations de casques…
Impossible donc de vous donner une réponse claire !
De ce que vous dites, les résultats de votre test cutané indiquent que vous avez une allergie (dermite) de contact au N-(Cyclohexylthio) phthalimide, qui est un ralentisseur de vulcanisation, largement utilisé dans divers produits en caoutchouc.
Ce produit chimique peut apparaître sous différents noms : Cyclohexyl Thiophthalimide, N-Cyclohexylthiophthalimide, Cas 17796-82-6, Santogard PVI, CP 29242 , ZINC02017852, Einecs 241-774-1.
Pas d’autre solution que de se procurer et de lire la fiche complète des composants de fabrication du casque que vous visez.
Eviter toute présence de caoutchouc dans un casque de moto.
Bonne idée de porter une cagoule, dommage que ça ne suffise pas !
Bonsoir, sur AliExpress il y a à 60€ des casques jets ou la norme ece R22/05 est mentionné sur la fiche de présentation. Peuvent ils faire des faux jusqu à imiter la norme sans que le casque y réponde vraiment?
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Réponse simple : oui, ils peuvent.
Cela ne coûte rien de le mentionner sur une page web, impossible à vérifier à l’avance quand le vendeur est établi en Chine.
Le contrefacteur se contente de recopier la fiche technique du casque original, cela n’engage que le gogo qui y croit.
Ce casque est une contrefaçon manifeste (un vrai jet Arai coûte 10 fois plus cher), donc il n’est pas homologable.
En plus de la (non)sécurité pour le futur porteur, il ne faut pas oublier le risque à la livraison pour l’acheteur : au mieux, destruction du colis sans sanction supplémentaire, au pire livraison par facteur accompagné de douaniers …
Perdre la vie,avec ou sans casque,c’est parfois juste pas de chance.L’homologuation c’est un buisseness bien juteux,et pas que pour les casques.voilà ma pensée du soir. l’obsolescence programmée par la norme,un formidable booster de vente de »nouveaux produits ».
Mais on est riche.
Pas une critique de cette étude sur les casques,juste une autre reflexion sur le sujet.
De mémoire, 4% de blessures à la tête… mais les conséquences sont critiques à chaque fois. Je n’ai pas eu l’expérience pour mon casque mais pour ma dorsale : 15km/h et fissuration des vertèbres évitée, j’ai l’air moins con avec qu’en fauteuil avec ‘pas de chance’ comme explication.
Pour les normes, ton raisonnement n’est pas infondé. Néanmoins, cette norme n’est pas un mauvais exemple selon moi :
1) pas rétroactive : on ne t’oblige pas à changer. Je n’y vois donc pas d’obsolescence programmée ou de booster de vente. Oui, on n’est pas habitué pour une norme : on cherche l’arnaque xD
2) la refonte des normes est à saluer. On voit aujourd’hui des vêtements vendus comme super-résistants alors qu’ils sont notés B,C. Celui qui roule à 80km/h avec un polycoton l’hiver et un mesh l’été peut désormais savoir s’il est B ou AA autrement que par les dires du vendeur.
3) la norme fixe un niveau minimal et elle est globalement respectée, ne serait-ce par les fabricants qui vendent en quantité et ne peuvent se permettre un scandale. Elle est un critère de choix, n’est pas exhaustive ni infaillible mais établit une base commune, entre notre assureur et nous par exemple.
Bonjour,
Que pensez vous de l’aspect sécuritaire du casque Dexter Fusion référence DX0095 ? Il est indiqué que la norme de sécurité est CE 2205 ? et non ECE2205. Y a t’il une différence ?
Son prix est à moins de 100€, faut’il s’en méfier ?
Par avance merci de votre aide!!
Stan
La norme est la même pour tous les casques.
Quant au prix, il est fonction de plein d’autres paramètres, lisez l’article Choisir son casque de moto.
Bonjour Fab, peux-tu nous donner des informations sur ton projet de livre ?
merci
Je mets à jour régulièrement (pas souvent, mais régulièrement) l’article consacré à ce sujet sur le site.
Le contenu que je voudrais proposer à la communauté va sans doute être publié d’abord sous forme d’appli et/ou de vidéos, plutôt qu’en livre.
Mais il y aura bien une parution papier, je l’ai promis et je tiens ma parole.
bonjour,
je viens d’acheter un casque modulable avec la norme ECER2205, par contre aucune lettre (notamment P), cela veut-il dire que ce casque ne protège pas comme un casque intégral? je pensais sur ce type de casque que l’homologation intégrale était de « base » et que la double homologation était un plus (J),
merci de votre réponse et bonne année!
Bizarre, en effet…
Si le casque modulable a bien passé les tests de la norme, il doit être homologué « P », au minimum.
Pourriez-vous m’envoyer une photo de l’étiquette, svp ?
Adresse : fabien at passion-moto-securite.info
Bonjour,
Je travaille dans le monde du casque.
Les casques modulables peuvent être homologués en J en P et J/P
C’est le choix du constructeur et surtout sur le capacité du casques
pour les J/P les casques doivent répondre aux à tous les tests comme un casque Jet avec mentonnière ouverte et tous les tests comme un casque intégral mentonnière fermée.
Concernant les rétroréfléchissants, la puissance de réflexion est prise en compte, celle en noir ne répondent pas aux critères.
😉
Sandrine
Bonjour et merci pour cet article très enrichissant !
J’ai une question que je n’arrive pas à résoudre même avec le texte officiel.
Est-ce que le casque reste homologué si on rajoute des accessoires
* A l’extérieur (ex: module bluetooth, caméra…) ?
* A l’intérieur (ex: micro+casque, caméra à l’intérieur de la visière) ?
Notamment en cas d’accident vis-à-vis des assurances.
Si quelqu’un a des infos ou arrive à interpréter le texte à ce sujet… merci d’avance !
D’un point de vue strictement législatif, un casque reste homologué pour usage sur la voie publique tant que sa structure n’a pas été modifiée.
Par contre, sur circuit par exemple, le règlement de la FFM interdit tout appendice saillant.
Bonjour,
Puis-je porter en France un casque jet de la marque SEER le même que portent les policiers motards aux USA ?
Le souci n’est pas la marque, mais le fait que ces casques américains sont homologués selon la norme FMVSS 218 du DOT, et non selon les normes européennes ECE 22-04 ou 22-05.
Du coup, ils ne sont pas reconnus valides en Europe.
Vous encourez un risque de verbalisation pour casque non conforme, avec à la clef une amende de 135 euros et la perte de trois points sur le permis de conduire.
Le risque est faible, mais il existe.
Bonjour,
Avec les nouvelles obligations, pouvez-vous m’indiquer si mon casque moto est toujours en vigueur ? il s’agit d’un « ECE R 22-04 »
Un autre casque, celui-ci pour l’été, ne comporte à l’intérieur que le sigle NF , je peux rouler avec ?
Des gants de la marque FURYGAN (NF) toujours d’actualité ?
Ouneed Gants Certifie CE que valent-ils ?
Merci pour votre aide
Des casques aux normes ECE 22.04 ou NF sont homologués, mais très anciens (plus de dix ans).
Ils sont juridiquement autorisés, mais se pose la question de leurs conditions de conversation.
Il serait bon de songer à les changer. De nombreuses grandes surfaces moto proposent régulièrement des opération de reprise de vieux casques avec une remise sur l’achat d’un nouveau.
Pour les gants, impossible de se prononcer sans voir les étiquettes.
Pour en savoir plus, lire Le point sur : les gants obligatoires à moto
Merci beaucoup pour votre réponse.
Bien cordialement
Bonjour à tous,
J’écris se message car je souhaiterais acheter un casque sur internet qui ne viens pas de France et, en posant la question au vendeur sur l’homologation française, il m’a répondu qu’il ne savais pas mais que le casque en question avais l’approbation du DOT, j’aurais aimer savoir si quelqu’un pouvais me renseigner sur cette approbation et surtout si elle correspond à la norme ece
En vous remerciant et passer une agréable journée
La norme DOT (Department of Transportation) est l’homologation américaine (DOT FMVSS 218 pour Department of Transportation Federal Motor Vehicle Safety Standard 218).
Elle n’est pas reconnue en Europe et n’est pas valable en France.
Si vous portez un casque non homologué, sachez que vous vous exposez à des risques.
Vous pouvez être verbalisé et contraint de payer une amende.
Vous risquez également de voir vos indemnisations réduites en cas de sinistre si votre assureur constate que vous portiez un casque non homologué.
Bonjour j’aimerais acheter un casque predator munie de « Casques de moto Approuvé DOT & ECE 22.05 » est ce que je peut l’acheter? Est il bien homologué en France suite à ses désignation? Merci
Ride safe
En théorie, oui.
Après, s’agissant d’un casque fabriqué en Thaïlande, j’ai des doutes.
Les casques homologués à la fois en Europe (ECE 22.05) et aux Etats-Unis (DOT) sont rares. C’est plutôt du haut de gamme. Ce casque Predator en est très loin.
Bonjour a tous !
J’ai acheté un casque de la marque LS5 avec écris sur l’arrière du casque ECER 22-05
le casque est il fiable ?
Que veut dire le R sur l’étiquette ?
La marque doit être plutôt « LS2 », c’est une marque chinoise.
L’homologation est bien selon la norme « ECE-R 22/05 », c’est-à-dire l’amendent 5 du règlement 22 de la commission économique pour l’Europe des Nations Unies (Economic Commission for Europe).
Bonjour,je souhaiterais acheter un casque pour mon fils à un prix très attrayant sur un site internet, mais je souhaiterais votre avis sur ses caractéristiques,pouvez vous me dire si celles ci sont aux normes ou si je devrais m adresser à un professionnel:
-Boîtier en polycarbonate de TPR, aspect, durabilité et durabilité, sangle de menton réglable (sangle de dégagement rapide), avec une protection confortable de garniture d’éponge
Modèle de boîtier hautement aérodynamique homologué ECE R 2205.
Merci d avance pour votre réponse cordialement Mme DEMARS
Ce casque semble conforme à la norme européenne, c’est du moins ce qu’affirme le site.
Mais le langage employé relève plus du discours commercial que de l’expertise technique. On ne parle pas de « boîtier » pour un casque moto. Et tout casque sera « hautement aérodynamique »…
Ces imprécisions m’incite à la méfiance envers ce site.
Il serait préférable de faire d’abord votre choix en magasin, en faisant essayer divers casques à votre fils.
Je vous conseille de lire l’article Choisir son casque de moto.
Bonjour,
Un grand merci pour cet article très bien documenté.
Pour ma part J’ai acheté un casque dans une franchise française, ce casque comporte bien une étiquette d’homologation européenne de couleur NOIRE elle mentionne qu’il à été fabriqué en Espagne (E 9) mon problème est que dans votre document vous dite qu’elle doit être BLANCHE. J’ai consulté la norme Européenne ECE 22-05 que vous communiquez en » lien », et si cette norme mentionne bien pages 10 et 11 qu’une étiquette doit être apposé sur le casque (paragraphes 5.1.4. et 5.1.9.) à aucun moment il est fait mention de la couleur. Est-ce une erreur de votre part ou y a t-il une norme spécifique pour la France.
J’ai pris contact avec mon vendeur qui à lui même contacté sa centrale d’achat qui a certifié que mon casque était bien homologué en France.
Effectivement, il est souvent dit que cette étiquette est de couleur blanche. Mais rien ne l’impose. Elle ne DOIT pas être blanche, mais elle peut l’être – et elle est de cette couleur la plupart du temps.
Une étiquette noire ne pose aucun problème.
Me voila rassuré. Et un grand merci pour cette réponse claire et très rapide.
Bonjour j’ai un scooter , et mon casque n’a pas de visière, esque je peut quand même faire du scooter la visière ses casser?
L’écran du casque n’est pas obligatoire, même s’il reste évidemment conseillé.
Même sans écran, un casque peut rester homologuer.
Pensez à porter des lunettes de protection pour préserver vos yeux !
Bonjour que pensez-vous de la norme GB casque vendu chez Aliexpress. Merci de votre réponse
Le souci est que je n’ai pas compris la question…
Bonjour
Une question me vient, à peu de temps du plateau.
Mon casque porte la norme E9 05xxxx / P -003. Jusque là, tout va bien, c’est bien la norme euro.
Seulement, l’étiquette n’est pas blanche mais noire. Puis je malgré tout me présenter avec à l’examen du permis?
Je lis partout que pour être reconnu comme homologué en France, le casque doit avoir une étiquette nf verte ou e blanche, alors je commence à baliser de devoir en racheter un 🙁
Aucun problème.
La couleur de l’étiquette n’est qu’une convention. Elle peut être écrite en noir sur blanc (le plus courant), mais aussi en blanc sur noir.
Bonjour,
un point que je ne saisis pas : si la norme ECE 22.05 autorise un maximum de 275G à l’impact, pourquoi nombre de casques vendus notamment en France ressortent avec des pics à plus de 400G (en latéral surtout) sur les tests SHARP ?
Merci 🙂
Bravo pour ce bel article.
En réponse à Marcel, voici un lien vers un site qui compare les différentes normes en vigueur en Europe et aux Etats-Unis.
http://www.smf.org/docs/articles/mcomp2
Bonjour,
Merci pour ce dossier trés complet.
J’ai été amené à le consulter suite à un achat sur le site Mister Quad.
Après un accident en Africa-twin à vitesse modérée (aglomération), mon casque jet de marque Nitro a été abimé mais m’a bien protégé . J’ai voulu racheter un casque Nitro (pour sa qualité, son confort et son insonorisation… pour un casque ouvert) mais de cross cette fois ci (le visage avait un peu rapé :-)).
J’ai eu 2 surprises en le recevant : Il était désigné comme casque enfant sur l’emballage (pas sur le site vendeur) ; Il pesait que 1040 g alors que sur le casque, une étiquette précisait qu’il pesait 1350 +/- 50g.
Je n’ai pas encore détaillé la norme, mais :
cet étiquetage de poids est il obligatoire ? Le poids a t il une influence sur l’organisation (réglages) des tests ? Y a t il une différentiation entre les casques enfants et adultes (poids de la tête à protéger). Les test sont ils les même ?
J’ai un casque de cross d’une autre marque qui pèse bien 1350g.
25% de masse en moins sur un produit équivalent, même conception, matériaux similaires, ne signifie t il pas une efficacité moindre de sécurité ?
Cordialement
Richard
Les casques pour enfants sont soumis aux mêmes normes que les autres. Ils sont généralement caractérisés par une coque plus petite, moins volumineuse, ce qui permet en effet de gagner du poids, les rendant ainsi plus faciles à porter pour la nuque fragile d’un jeune enfant.
Si vous avez une petite tête et êtes à l’aise dans du XS ou XXS, porter unc asque étiqueté « enfant » ne pose aucun problème.
Il est bien dommage que les vendeurs de casques ne connaissent pas ce que vous exposez si clairement
le publique est il informé ???
Bien à vous
C KRAJKA
Merci Monsieur Krajka !
Bonjour,
Tout d’abord je tenais à vous féliciter pour votre article car les termes employés et les tournures de phrases sont bien trouvés pour faciliter l’explication.
Je travail pour une marque de casque & il m’arrive régulièrement de faire une petite formation à nos revendeurs sur les normes, fibres .. etc ..
Il y a cependant une petite erreur que je voulais souligné quant à l’homologation « J » sur un modulable.
Celle ci concerne un casque modulable qui a été testé SANS mentonnière & non mentonnière relevée.
Explication : Un point de test se situe à cet endroit.
Aucuns casques sur le marché n’est homologué mentonnière relevée sur le dessus.
Théoriquement un casque modulable permet uniquement de faciliter l’enfilage de ce dernier et de pouvoir être ouvert véhicule à l’arrêt (par exemple à un feu rouge).
En Pratique il est dangereux de rouler mentonnière ouverte.
Si un pigeon par exemple venait percuter cette mentonnière, le bras de levier est tellement grand que la mentonnière pourrait entraîné ce que l’on appel un coup du lapin.
C’est pourquoi certaines marques ont développées des « Fusibles », de petites pièces en plastique fragile qui vont venir se briser lors d’un choc mentonnière ouverte & vont donc évité le coup du lapin.
Petite précision sur les casques DOT , c’est qu’il sont testé uniquement sur le dessus par un double impact aléatoire (test inspiré des accidents en Nascar).
Ces casques la sont plus rigides que ceux homologués ECE-22-05.
En terme de sécurité je pense qu’un point sur les Fibres seraient le bienvenue car une structure en fibre ne fonctionne pas pareil qu’un Polycarbonate
Polycarbonate : Réduction du choc en externe puis absorption en Externe
Fibres : Absorption en externe & interne.
Par conséquent les fibres (hors carbone), permettent d’éviter un peu plus le traumatisme localisés en diffusant l’énergie sur une plus grande zones.
Mais pour cela vous pouvez prendre contacte avec moi pour plus d’infos.
En tout cas très beau travail ! Bravo
Salutations motardes.
Chris.
Merci Chris et merci Fabien pour cet article. J’aimerais effectivement en savoir un peu plus sur les différentes structures de casque.
Y a-t-il un site qui présente les résultats américains (DOT) ? Idéalement, il faudrait un site qui regroupe les détails 22-05, Sharp, et Dot, et d’autres caractéristiques (type de structure, poids, etc).
Je trouve très difficile de trouver un casque fluo en France. Partout où je vais, c’est « sur commande » et choisir un casque sur internet ne me semble pas une très bonne idée. Ca s’essaie, un casque.
De façon générale, en France les revendeurs privilégient l’esthétisme. Je n’ai jamais compris pourquoi Bering avait sorti son gilet airbag en noir (à une époque où on parlait de rendre le gilet jaune fluo obligatoire). Les motards allemands semblent plus portés sur la sécurité.
Fabien, y a-t-il quelques boutiques à mettre en avant ? voir ajouter une section « vente de matériel » sur votre site ? sans porter préjudice à votre neutralité…
Effectivement, un casque doit s’essayer. Pour un casque fluo, tout ce qui change, c’est le coloris : il suffit d’essayer le casque en coloris « neutre » et de le commander ensuite en coloris haute visibilité.
Je ne connais pas de site qui récapitule l’ensemble des résultats des différents casques aux différentes normes mondiales.
Mettre en avant un site de vente d’équipements motards, le recommander sans discernement, ce serait en effet perdre mon indépendance.
Bonjour,
en parlant de Sharp, vous dites:
« il est impossible de savoir pourquoi tel point est crédité d’une ou deux ou cinq étoiles. »
Ils exposent leur méthodologie de manière assez claire, c’est exposé dans la partie « testing »: http://sharp.direct.gov.uk/content/impact-zone-diagrams
Un casque 5 étoiles obtient une large majorité d’impacts verts (correspondant à la norme ECE) et un impact jaune (norme britannique, inférieure), et ensuite les notes descendent progressivement…
hello ,
ce test à le mérite d’exister (à mon sens) les fabricants dont les produits ont un résultat mauvais ou moyen contestent la procédure (classique du genre…). les casques lesplus chers n’étant pas toujours les plus résistants…..
cordialement
Marco
« Si vous les avez perdus, vous pouvez en obtenir gratuitement dans n’importe quel magasin moto. »
Lors de mon achat , super promo chez une franchise, je n’est pas eu les dit autocollants. je n’en suis rendu compte une fois chez moi,
Je vais chez mon garagiste/dealer habituel désolé je n’est pas de kit même a te vendre….
De retour au magasin d’achat le vendeur me sous entent être un menteur, me revend un kit a 5 € en me soulignant que si je ne les prend pas je risque la verbalisation.
Bref je vous laisse essayer pour en obtenir gratuitement
Merci pour ces explications. On comprend mieux maintenant comment se font les tests sur les casques. Pas toujours rassurant. Il y a des contradictions, comme vous le dites. Il y a encore des failles. A voir de près.
Bonjour,
Je vous remercie pour le grand travail pédagogique que vous avez effectué pour la communauté motarde.
Je souhaiterais apporter une précision sur un point concernant le test des casques, lorsque vous mentionnez:
« Certes, mais il s’agit alors de passer de 27 à zéro sur une très courte distance : moins de 3 mètres !!! La violence est terrible quand on assiste au largage de la fausse tête ! Et de toute façon, le cerveau humain ne peut pas en supporter davantage ! »
Si l’on dispose de 3 mètres pour passer de 27 km/h à 0 (cas d’un freinage normal), on subit environ 1G, ce que l’organisme supporte très bien.
Vous mentionnez à juste titre un peu plus loin dans votre article que la décélération subie par la boite craniène doit être inférieure à 275G lors du test. La raison de cette valeur si élevée provient du fait que la vitesse de 27 km/h à 0 doit se faire en 1 centimètre (épaisseur de l’absorbant du casque) et non en 3 mètres comme vous le mentionnez.
A votre demande, je pourrai vous communiquer la formule qui permet de vérifier la cohérence des chiffres (275G provoqué par une perte de vitesse de 27 km/h en 1cm).
Cordialement,
Christian Mennesson
Compris, j’ai rectifié le passage concerné. Merci de l’avoir signalé !