Comprendre l’épreuve pratique en circulation pour les permis de conduire moto A1 et A2 en France.

Première publication en septembre 2010.
Mis à jour en décembre 2023.

Résumé

Explications détaillées sur les consignes officielles pour l’examen en circulation du permis moto français. Présentation du guide de l’examinateur, avec ce qui est admis, toléré et interdit pour chaque manœuvre, ainsi que les différents savoir-faire de conduite dans 9 situations.

Il est inutile de me demander mon avis sur le résultat de votre examen en circulation.
N’ayant par définition pas pu y assister, n’étant pas à la place de l’inspecteur, JE N’EN SAIS RIEN !!!

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Introduction

La circulation – on dit « la circu » ou « la route » – est considérée par certains comme la partie la plus facile du permis.

Il est vrai que le taux de réussite moyen national avoisine en général les 90% à la première présentation, alors que ce chiffre est aux alentours des 50 à 60 % pour le plateau.

La loi française prévoit un minimum de 12 heures de cours en circulation afin de se préparer à l’examen.
Dans les faits, la grande majorité des candidats au permis A suivent entre deux et six heures de cours en circulation.

Pourquoi ?
Avant tout parce que l’épreuve en plateau est sur-valorisée, au détriment de celle en circulation.

Tout simplement parce que la majorité des échecs se produit au plateau, du fait que le plateau est une épreuve facile à évaluer, où la moindre erreur se voit de suite, où les consignes d’examen sont claires et faciles à appliquer, même par quelqu’un qui n’y connaît rien.

A l’inverse, l’épreuve en circulation est bien plus subtile, elle laisse place à des comportements sujets à interprétation dans un contexte sans cesse changeant, elle est beaucoup plus difficile à évaluer par des inspecteurs qui, dans leur immense majorité, ne sont pas motards pratiquants.

Du coup, les inspecteurs se montrent en général stricts en plateau et plutôt « sympa » en circulation.

Alors qu’environ 50% des candidats échouent à la première présentation à l’épreuve en plateau, la première présentation en examen circulation voit des taux de succès de 90 à 95% dès la première tentative.

De ce fait, la plupart des formateurs (ceux qui considèrent que leur priorité est de vous faire obtenir le permis, et non de vous apprendre à conduire correctement) privilégient la préparation à l’examen plateau et négligent celle en circulation.

Alors, bien sûr, ils ne l’exprimeront pas ainsi.
Si vous vous étonnez de ne pas suivre les 12 heures de circulation réglementaires, votre formateur et/ou son patron (souvent la même personne) vous dira que ce n’est pas nécessaire, principalement parce que la plupart des élèves sont déjà titulaires du permis B, avec une expérience de conduite en automobile.

Beaucoup d’élèves motards, par méconnaissance ou pour se rassurer, sont d’ailleurs convaincus de la validité de cette affirmation et se disent qu’après cinq, dix ou vingt ans de voiture, ils n’ont plus à apprendre à « conduire »…
C’est méconnaître les spécificités de la conduite moto : l’expérience de conduite en voiture ne sert presque à rien, on ne vit pas du tout la route et les situations de conduite de la même façon.

Sincèrement, 12 heures de cours circu, c’est bien le minimum si on veut vraiment essayer de tout voir, et encore sans approfondir : conduite en ville, en campagne, sur voie rapide, rocade, autoroute, en virages, de nuit, sous la pluie, dans les embouteillages, en solo, en duo, en groupe…

Quand je fais mes stages de perfectionnement de conduite, j’entends tout le temps les stagiaires dire : « mais pourquoi on n’a pas vu ça en moto-école ? ».

Parce que vous n’avez fait que deux à quatre heures de cours en circulation au guidon, avec parfois quelques heures de plus en « écoute pédagogique », dans la voiture, à regarder les autres.
Et le plus fort, c’est que l’école vous fait payer ces heures d’écoute pédagogique, soit directement, soit en les décomptant de votre forfait 20 heures…

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Consignes d’examen

L’examen est défini par l’arrêté du 18 février 2020.

Il est fait recours à la procédure du véhicule suiveur, avec liaison radio permanente entre le candidat et l’inspecteur.

Les indications de direction sont données au moyen de la liaison radio.
Conséquence : tout ce qui peut se passer en cas de rupture de la liaison radio est « neutralisé », ça ne compte pas.
Evidemment, il vaut mieux ne pas causer un accident ou commettre une infraction grave. Même si vous n’entendez plus l’inspecteur, il y a toujours possibilité que celui-ci vous voit.

L’épreuve se déroule avec un seul candidat sur la motocyclette.
Vous ne devez jamais avoir de passager.

L’inspecteur a la possibilité d’emmener simultanément plusieurs candidats pour augmenter la diversification des secteurs d’examen, chaque fois que le nombre de candidats et le véhicule suiveur le permettent.
Concrètement, on part avec un candidat sur la moto et un, deux, trois, voire quatre autres candidats dans la voiture.
Avantage, pas besoin de revenir au centre d’examen, on peut aller plus loin, varier les parcours.

L’ordre de passage des candidats présentés par un même établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière relève du choix de l’enseignant ou du représentant de l’école de conduite.
Ce n’est pas l’inspecteur qui impose l’ordre de passage.
Vous pouvez donc demander à votre formateur ou à la secrétaire de passer soit en premier, soit en dernier, soit au milieu.
L’inspecteur suivra l’ordre inscrit sur le bordereau d’examen présenté par l’école moto.

Vous devrez prononcer six phrases au début de votre examen en circulation.
Elles ne sont pas « obligatoires » à proprement parler, vous ne serez pas ajournés si vous oubliez de les dire, mais vous perdrez des points…

  1. « Mon casque est à ma taille, attaché, homologué, avec des rétroréfléchissants », en montrant votre casque et les autocollants sur les 4 faces.
  2. « Mes gants sont à ma taille, serrés et aux normes », en montrant vos gants.
  3. « Je porte une tenue adaptée à la conduite d’une moto », en montrant blouson, chaussures et pantalon.
  4. Après avoir démarré le moteur de la moto : « Aucun voyant d’alerte ne reste allumé ».
  5. « Le feu de croisement fonctionne », en passant la main devant.
  6. « Mes rétroviseurs sont propres et bien réglés », après les avoir vérifiés et/ou réglés.

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Critères d’évaluation

Vous voilà sur la moto, l’oreillette sous le casque, votre formateur au volant de la voiture, l’inspecteur sur le siège passager…
Ce dernier vous a donné les consignes d’examen, mais bon, sincèrement, dans ces moments-là, on n’a pas franchement la tête à écouter les détails…
Alors autant les lire à tête reposée, bien au calme, pour les mémoriser au mieux.

Le plus important dans cette épreuve est de faire la preuve que l’on est à l’aise sur deux roues et que l’on sait rouler en sécurité pour nous et pour les autres.
L’épreuve en circulation du permis A doit être une démonstration de conduite.
Il faut savoir faire preuve d’initiative personnelle, mais attention : à bon escient.

Les deux points principaux qui seront observés par l’examinateur sont :

  1. la qualité, le nombre et la justesse de vos contrôles visuels ;
  2. votre capacité à adapter votre allure aux circonstances et à rouler dès que possible à la vitesse maximale autorisée (voire un peu au-dessus).

La règle d’or est de ne jamais se laisser surprendre.
Le maître mot est : anticipation !!

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Dans les détails officiels

L’épreuve en circulation consiste pour l’inspecteur à évaluer chez tout candidat :

  • le respect des dispositions du code de la route ;
  • sa connaissance du véhicule et sa capacité à déceler les éventuels défauts techniques les plus importants ;
  • sa maîtrise des commandes et de la manipulation du véhicule pour ne pas créer de situations dangereuses ;
  • sa capacité à assurer sa propre sécurité et celle des autres usagers sur tout type de route, à percevoir et à anticiper les dangers engendrés par la circulation et à agir de façon appropriée ;
  • son degré d’autonomie dans la réalisation d’un trajet ;
  • sa capacité à adopter un comportement courtois et prévenant envers les autres usagers, en particulier les plus vulnérables.

Le temps consacré au candidat, qui est (en théorie) de 40 minutes, comprend :

  • l’accueil du candidat et la vérification de son identité ;
  • la présentation de l’équipement par le candidat et son installation sur la motocyclette ;
  • la présentation de l’épreuve par l’inspecteur ;
  • une phase de conduite effective d’une durée minimale de 35 minutes ;
  • l’établissement du bilan de compétences.

L’inspecteur doit préciser aux candidats qu’ils devront, en toute sécurité et avec les précautions requises :

  • réaliser un parcours empruntant des voies à caractère urbain, routier et/ou autoroutier ;
  • quitter un stationnement et s’insérer dans le flot de circulation ;
  • suivre un itinéraire ou se rendre vers une destination préalablement établie, en se guidant de manière autonome, pendant une durée globale d’environ cinq minutes ;
  • appliquer les règles du code de la route ;
  • adopter une allure adaptée dans les limites autorisées par la réglementation ;
  • faire preuve de courtoisie envers les autres usagers, notamment les plus vulnérables ;
  • suivant les circonstances, ralentir, s’arrêter ou repartir sur indication de l’inspecteur.

Une phase de « conduite autonome », d’environ 10 minutes, est mise en œuvre à l’initiative de l’inspecteur et consiste à demander au candidat de suivre un itinéraire balisé par des panneaux visibles.
L’inspecteur peut annoncer le début et la fin de cette phase au candidat, mais ce n’est pas toujours le cas. Dans ce cas, les consignes sont données en début d’examen, avant le départ.
Pendant l’exercice, qui peut être fractionné, il n’indique plus les directions et laisse le candidat en situation d’autonomie pendant environ dix minutes.

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Pour vous noter, l’inspecteur prend en compte tant les actions bien réalisées que celles qui ne l’ont pas été.

Un premier ensemble de compétences à évaluer

Connaître et maîtriser son véhicule

1- savoir s’équiper, s’installer et assurer la sécurité : avant le départ, le candidat procède à la présentation de l’équipement assurant sa protection, il l’ajuste et effectue les différents réglages sur la moto lui permettant d’avoir une bonne visibilité.
Si nécessaire, il règle ses rétroviseurs et met en fonction le feu de croisement.

2- savoir se positionner sur le véhicule en circulation, connaître et utiliser les commandes : le candidat adopte une position de conduite sûre et la conserve tout au long de l’épreuve.
Il est capable d’utiliser les commandes de son véhicule dans toutes les situations : le guidon ; la boîte de vitesse (le cas échéant) ; le frein ; l’accélérateur ; l’embrayage (le cas échéant).
Il connaît la signification des témoins d’alerte du tableau de bord.
En circulation, il en tient compte et sait prendre les décisions qui s’imposent (avarie justifiant l’arrêt du véhicule, par exemple).

Appréhender la route

1- prendre l’information : le candidat observe son environnement et recherche les indices lui permettant d’évoluer sans être surpris et sans surprendre les autres usagers.

2- vers l’avant et latéralement : le candidat recherche les indices proches et lointains situés dans le sens de la marche ou susceptibles de rencontrer sa trajectoire.
Il prend en compte les éléments mobiles (autres usagers), fixes (signalisation, configuration des lieux, etc.) et aléatoires (état du sol, conditions atmosphériques, etc.).

3- vers l’arrière (rétroviseurs) : le conducteur vérifie régulièrement la présence éventuelle d’autres usagers.
Avant d’entreprendre une action et lorsque la situation l’exige, il prend ses informations à l’aide des rétroviseurs afin de s’assurer qu’il ne gênera pas ou ne surprendra pas un autre usager situé derrière lui.

4- en vision directe : lorsque la configuration des lieux et la nature de l’action le nécessitent, il complète sa prise d’information par un contrôle en vision directe.

Adapter son allure aux circonstances

Tout en respectant les limitations de vitesse, le candidat est capable d’augmenter, de maintenir ou de réduire son allure en fonction de la configuration des lieux, du contexte de circulation et des conditions météorologiques.
Il ne doit pas rouler à une allure susceptible de causer une gêne ou un danger pour les autres usagers.

Appliquer la réglementation

Le candidat applique les règles, qu’elles soient ou non matérialisées par la signalisation.
Le candidat se conforme aux limitations de vitesse en vigueur pour les élèves conducteurs.

Partager la route avec les autres usagers

Le candidat indique ses intentions aux autres usagers et les avertit des dangers éventuels.
Il utilise les feux indicateurs de changement de direction du véhicule à chaque fois que cela est nécessaire, et au moment opportun.
Il avertit les autres usagers d’un risque d’obstacle en utilisant, le cas échéant, les feux de détresse (s’il est le dernier d’une file ralentie ou arrêtée, s’il circule à une allure anormalement lente ou s’il est immobilisé sur la chaussée).
Dans certaines conditions de circulation (au crépuscule par exemple), il peut être amené à utiliser l’avertissement lumineux (franchissement d’intersection, avant d’effectuer un dépassement, avant de franchir un sommet de côte ou avant d’aborder un virage).
Lorsqu’une situation particulière de danger le nécessite, le candidat utilise l’avertisseur sonore.
Il s’assure que ses intentions sont comprises par les autres usagers avant d’agir.

Partager la chaussée

Le candidat positionne son véhicule sur la chaussée en tenant compte de la réglementation, de l’infrastructure, de la configuration des lieux et des conditions de circulation.
Il sélectionne la voie la plus adaptée à sa progression et maintient sa trajectoire.

Maintenir des espaces de sécurité

En toutes circonstances, le candidat maintient des intervalles de sécurité suffisants autour de son véhicule et tient particulièrement compte des usagers vulnérables.
Il augmente cet intervalle lorsque la signalisation, les conditions climatiques ou la situation l’exigent.
Il est capable de moduler la distance de sécurité en fonction de sa vitesse et des conditions de circulation.

Un ensemble autonomie-conscience du risque

Analyse des situations

Le candidat est capable de comprendre les situations, d’anticiper leur évolution et de déceler les dangers potentiels qu’elles comportent.
Il sait détecter, trier et classer les informations selon leur importance.

Adaptation aux situations

Le candidat est capable de prendre et de mettre en œuvre les décisions adaptées à partir de l’analyse des situations.
Le cas échéant, il sait expliquer les raisons de ses choix.

Conduite autonome

Le candidat est capable de conduire en suivant un itinéraire et/ou en se rendant vers un endroit préalablement défini par l’expert.
Il recherche la signalisation et les indices utiles à son déplacement. Il détecte les changements de direction à réaliser et déclenche par lui-même l’enchaînement des actions de conduite.
Le candidat démontre ainsi sa capacité à se diriger seul dans la circulation tout en maintenant le niveau de ses compétences.

La courtoisie

Le candidat fait preuve d’une attitude préventive envers les autres usagers, démontrant globalement sa capacité à faciliter la fluidité de la circulation et à contrôler ses réactions face à la pression exercée par les autres usagers favorisant ainsi une conduite apaisée.

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Deux moments particuliers

La phase de « conduite autonome »

Pendant la phase de conduite autonome, qui dure quelques minutes, vous devez conduire en suivant une direction, qui vous sera donnée par l’examinateur et sera indiquée sur les panneaux de signalisation routière.

Cette phase consiste à demander au candidat de suivre un itinéraire balisé
par des panneaux visibles.

Toutefois, en fonction des difficultés éventuelles (embouteillage, erreur de parcours, absence ponctuelle de signalisation), l’inspecteur peut reprendre provisoirement un guidage plus directif du candidat ou fractionner la phase de conduite autonome.

Pas vraiment de conseil à donner, vous devez être suffisamment à l’aise sur la moto pour pouvoir conduire en toute sécurité, tout en étant capable de regarder loin en avant, d’observer autour de vous pour détecter les panneaux bien à l’avance.

La situation d’arrêt-départ en circulation

Pour l’arrêt-départ en circulation, l’examinateur doit vous indiquer que vous allez effectuer un arrêt pour quitter la circulation, soit sur un emplacement de stationnement, soit sur une aire de stationnement.

Il ne s’agit pas d’une manoeuvre : il ne peut être exigé de déplacer la moto sans l’aide du moteur en marche arrière ou avant.
Vous devez vous arrêter en toute sécurité, en observant derrière vous et autour de vous, en indiquant bien à l’avance de quel côté vous allez vous garer, puis en ralentissant proprement, progressivement, pour vous arrêter tranquillement.
Pas de manoeuvre à l’arrêt, vous repartez exactement de l’endroit où vous êtes arrêté.

N’est pas évaluée la capacité du candidat à trouver l’emplacement adéquat.
Cela signifie que l’examinateur ne peut vous reprocher de vous arrêter à un endroit inadéquat, dangereux. 
Il lui est interdit de demander un stationnement en double file.

Afin de permettre un séquençage pertinent de l’épreuve, il est recommandé de provoquer cette situation approximativement à mi-parcours.
C’est une recommandation, pas une obligation.
L’inspecteur peut vous demander cet arrêt-départ quand il le veut au cours de l’examen.
Mais pas tout à la fin : l’arrêt lors d’un changement de candidat n’est pas pris en compte.

Pour en savoir plus, lire Conseils pour l’épreuve en circulation.

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Le guide de l’examinateur moto

Voici un extrait du « guide de l’examinateur », le bouquin qui donne les consignes d’examen aux inspecteurs, les règles qu’ils doivent suivre pour vous évaluer.
Cela vous permettra de mieux piger ce qu’on attend de vous.

Lors du déroulement de l’épreuve pratique du permis de conduire, peuvent apparaître des actions ou comportements erronés plus ou moins admissibles, voire plus ou moins compréhensibles.
Ces comportements sont répertoriés en trois groupes.

COMPORTEMENT ADMIS
Ce qui reste conforme à la raison ou à l’usage pour faciliter la circulation ou pour résoudre des situations particulières.

COMPORTEMENT TOLÉRÉ
Il s’agit d’erreurs pouvant être graves, mais n’ayant pas mis en cause immédiatement la sécurité.
Dès leur constat, le conducteur devra être prévenu ; l’examen se poursuivra afin de connaître s’il s’agit d’erreurs ponctuelles ou d’une insuffisance de formation.

Dans le contexte de cette épreuve, la notion d’erreur ponctuelle fait référence, par exemple, à :
– des oublis occasionnés par le « trou noir » du début d’examen ou par la fatigue de fin d’épreuve,
– des hésitations ou actions erronées occasionnés par des situations critiques dues aux autres ou à l’environnement.
Dans le cas où la répétition est significative d’une insuffisance de formation, l’évaluateur appréciera si la ou les lacunes sont susceptibles d’avoir des conséquences pour la sécurité routière. Si oui, l’ajournement sera prononcé.

COMPORTEMENT NON TOLÉRÉ
Résulte d’une action (ou non action) du conducteur plaçant les autres usagers et/ou le véhicule dans une situation où la sécurité ne dépendrait plus que des autres.
Elle implique nécessairement l’ajournement, qu’il y ait intervention ou non.

Vous avez bien compris la hiérarchie entre les trois catégories ?
Alors, c’est parti pour les détails !

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Le départ

Évaluer si le conducteur est capable de s’insérer en toute sécurité dans la circulation.

Admis

  • Erreur d’utilisation de commande sans incidence sur le départ (sélecteur de boîte de vitesses, embrayage, accélérateur).
  • Insertion, après contrôle, sans utilisation des indicateurs de changements de direction.

Toléré

  • Oubli de mettre en fonctionnement le feu de croisement.
  • Déboîtement sans vision directe.
  • Calages répétés dus à l’émotivité.
  • Contrôle tardif – insertion sans avertir.
  • Hésitation excessive alors que la situation permet de s’intégrer sans danger pour les autres usagers.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Absence totale de prise d’information, avec gêne pour les autres usagers.
  • Calages répétés mettant en cause la sécurité (au milieu d’une intersection par exemple).
  • Déport excessif à gauche de la chaussée.
  • Hésitations excessives avec gêne pour les autres usagers.

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L’arrêt

Évaluer si le conducteur sait ralentir et immobiliser son véhicule en toutes circonstances.

Admis

  • Pour un stationnement, un espace latéral ou longitudinal insuffisant.
  • Une sortie de circulation sans utilisation des indicateurs de changement de direction, en l’absence d’autres usagers.
  • Ralentissement prématuré avant l’arrêt.

Toléré

  • Dosage inadapté du freinage avant l’arrêt.
  • Arrêt empiétant sur un marquage au sol, mais ne perturbant pas le trajet d’autres usagers.
  • Absence ou insuffisance de prise d’information.
  • Allure excessive à l’approche de signaux prescrivant l’arrêt.
  • Arrêt brutal avec léger dérapage n’entraînant pas la chute.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Espace longitudinal insuffisant avec le véhicule précédent par manque de freinage.
  • Arrêt créant un danger par empiétement exagéré sur la chaussée transversale.
  • Arrêt brutal avec dérapage ou chute.

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La ligne droite

Évaluer la maîtrise de la trajectoire.

Admis

  • Une circulation trop à droite ou à gauche de la voie, tant qu’il n’y a pas chevauchement du marquage.
  • Une tenue de guidon n’ayant aucune incidence sur la trajectoire.
  • Une prise d’information incorrecte si elle n’entraîne pas une mauvaise position sur la chaussée et une allure inadaptée.
  • L’utilisation momentanée d’une voie autre que celle de droite, affectée au même sens de circulation.

Toléré

  • Chevauchement momentané d’une ligne discontinue ou de l’axe médian sur une chaussée démunie de marquage.
  • Distance longitudinale restreinte.
  • Ecart de direction maîtrisé.
  • Allure trop basse.
  • Guidonnage momentané sans conséquence importante pour la sécurité.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Guidonnages fréquents mettant en cause la sécurité.
  • Heurt ou escalade d’accotement ou trottoir (à droite ou à gauche).
  • Écart de direction non maîtrisé.
  • Chevauchement ou franchissement d’une ligne continue seule ou quand elle n’est pas doublée par une ligne discontinue du côté de la moto du motard.
  • Chevauchement ou franchissement prolongé d’une ligne discontinue ou de l’axe médian sur une chaussée démunie de marquage.
  • Perte de contrôle de la machine lors d’un freinage d’urgence avec éventuellement chute.
  • Allure excessive caractérisée en fonction des circonstances.

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Les intersections

Évaluer le comportement à l’approche de l’intersection.

Admis

  • Accélération pour dégager une intersection, à la vue d’un usager prioritaire non gêné.
  • Passage en toute sécurité, devant un usager prioritaire qui vient de s’arrêter.
  • Ralentissement sans gêner pour renouveler la prise d’information.
  • Tout choix de voie sur sens giratoire, dès lors que l’on n’est pas cause de gêne pour les autres.
  • Dépassement d’un autre deux-roues à condition de respecter la priorité de passage.

Toléré

  • Hésitation non justifiée.
  • Ralentissement ou refus de passage alors que l’on est en mesure de passer.
  • Insuffisance d’anticipation dans une intersection non protégée et sans visibilité.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Arrêt non motivé pouvant créer un danger.
  • Engagement sans être sûr de pouvoir dégager, même lors d’un changement de direction à droite ou à gauche.
  • Engagement délibéré en bloquant la circulation et obligeant les autres usagers à manœuvrer.
  • Abus de priorité.
  • Refus de priorité.
  • Non respect d’un signal prescrivant l’arrêt.
  • Absence d’anticipation dans une intersection non protégée et sans visibilité.
  • Allure excessive mettant en cause la sécurité.
  • Absence de contrôle ou contrôle très insuffisant.

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Le changement de direction

Évaluer la prudence et la décision avant et pendant le changement de voies.

Admis

  • Direction inversée ou mal comprise, mais bien réalisée.
  • Présélection tardive en l’absence ou insuffisance de signalisation.
  • Croisement à l’indonésienne à l’initiative de l’autre usager.
  • Non-maintien du clignotant lorsque la manœuvre devient évidente pour les autres.
  • Chevauchement de l’axe médian, sur chaussée étroite, en l’absence de ligne continue pour favoriser la fluidité du trafic.
  • Changements de files (voies multiples) pour favoriser l’insertion d’autres usagers.

Toléré

  • Ralentissement injustifié.
  • Position erronée sur la chaussée.
  • Voie de décélération prise tardivement.
  • Engagement sans l’assurance de pouvoir continuer.
  • Retour à droite tardif dans le cas où la signalisation le permet.
  • Prise d’information tardive sur section d’accélération ou voie d’insertion (autoroute).
  • Absence de contrôle en vision directe lorsque la configuration des lieux l’exige.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Changement de file sans prise d’information.
  • Refus caractérisé de céder le passage.
  • Utilisation de la voie réservée à la circulation en sens inverse.
  • Non-respect de la signalisation (interdiction de tourner, sens interdit).

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Le virage

Évaluer l’adaptation de l’allure et la maîtrise de la trajectoire, la position du motard sur la machine, et la technique d’inclinaison.

Admis

  • Utilisation momentanée d’une voie autre que celle de droite, affectée au même sens de circulation (ligne discontinue).
  • Tenue du guidon incorrecte n’ayant aucune incidence sur la trajectoire.

Toléré

  • Allure excessive sans effet sur la trajectoire.
  • Chevauchement momentané d’un marquage discontinu ou axe médian, sans mise en cause de la sécurité.
  • Trajectoire mal maîtrisée sans sortir de la voie.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Heurt du trottoir ou sortie dangereuse.
  • Distance longitudinale mettant en cause la sécurité.
  • Franchissement ou chevauchement de la ligne continue.
  • Franchissement de l’axe médian avec ou sans marquage.
  • Dérapage, instabilité, voire chute.
  • Allure excessive caractérisée mettant en cause la sécurité (limite d’adhérence, défaut de trajectoire).

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Le dépassement

Évaluer l’exécution de la phase préparatoire et les actions effectuées pendant et après.

Admis

  • Maintien sur une voie de dépassement en perspective d’un autre dépassement.
  • Une tenue de guidon incorrecte.

Toléré

  • Utilisation prématurée ou tardive des indicateurs de changement de direction.
  • Allure inadaptée (c’est-à-dire insuffisante).
  • Décélération brutale ayant surpris le conducteur du véhicule dépassé.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Dépassement par la droite d’une file de véhicules arrêtés à un feu ou à un passage à niveau.
  • Espace latéral non adapté avec le maintien de la sécurité.
  • Mauvaise répartition des espaces latéraux et/ou longitudinaux (queue de poisson).
  • Impossibilité de se rabattre.
  • Entreprendre un dépassement alors que l’on est sur le point d’être dépassé.
  • Utilisation de la voie la plus à gauche sur chaussée à double sens de circulation et à plus de deux voies.
  • Dépassement à gauche d’un usager changeant visiblement de direction à gauche.
  • Dépassement par la droite non autorisé sur chaussée à sens unique.
  • Utilisation de la bande d’arrêt d’urgence ou changement de file intempestif.
  • Franchissement d’une ligne continue seule ou quand elle n’est pas doublée par une ligne discontinue du côté de la moto du candidat.

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Le croisement

Évaluer la tenue du guidon et l’orientation du regard dans un contexte de partage de chaussée avec risque d’écarts.

Admis

  • Mauvaise tenue du guidon sans effet sur la trajectoire.

Toléré

  • Arrêt, alors que le passage est possible.
  • Mauvaise répartition des espaces latéraux.
  • Mauvaise position de conduite (genoux, pieds).

Non toléré

  • Refus de céder le passage si le type de véhicule, la règle ou la signalisation l’exigent.
  • Déviation de trajectoire en raison de l’allure inadaptée ou de la mauvaise tenue du guidon.
  • Risque de collision ou de sortie de chaussée.
  • Allure excessive présentant un réel danger (route étroite avec obstacle sur le côté droit, chaussée déformée, etc.).

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Les savoir-faire de conduite

Sont présentées neuf situations de conduite, avec pour chacune le descriptif des actions nécessaires à la réalisation de la tâche concernée.

Départ

C’est mettre en mouvement son véhicule, qu’il soit déjà ou non dans la circulation.

Il faut :

  • Percevoir (prise d’informations) : s’insérer sans gêner, regarder en vision directe, regarder vers l’avant et l’arrière pour démarrer.
  • Avertir (communication) : utiliser l’indicateur de changement de direction, éventuellement les feux.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : rester ou rejoindre progressivement la voie normale de circulation.
  • Ralentir-accélérer (départ, allure, arrêt) : s’intégrer dans la circulation par une accélération progressive.
  • Diriger (trajectoire) : rechercher la trajectoire idéale et la maintenir.
  • Se positionner (espacements) : ajuster les espacements à la fluidité du trafic.

Arrêt

C’est immobiliser ou mettre fin au mouvement de son véhicule, en cours de circulation ou pour la quitter.

Il faut :

  • Percevoir (prise d’informations) : pour sortir de la circulation, rechercher la présence éventuelle d’un usager dépassant par la droite. Observer attentivement vers l’arrière et l’avant avec les autres usagers (distances longitudinales).
  • Avertir (communication) : prévenir avec l’indicateur de changement de direction et les feux stop en certaines occasions.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : situer la limite de la chaussée ou de la signalisation.
  • Ralentir-accélérer (départ, allure, arrêt) : sauf cas particuliers, ralentir de façon progressive.
  • Diriger (trajectoire) : maintenir la meilleure trajectoire. Actionner le guidon pour obtenir la meilleure trajectoire.
  • Se positionner (espacements) : ajuster les espacements (signalisation, limite de chaussée, autres véhicules et obstacles).

Manoeuvre

Il faut :

  • Percevoir (prise d’information) : Rechercher éventuellement un lieu adapté (si le choix est laissé au candidat). Observer en vision directe. Prise d’information. Regards périphériques renouvelés. Pour sortir de la circulation, rechercher la présence éventuelle d’un usager dépassant par la droite. Observer attentivement vers l’arrière et l’avant l’espacement avec les autres usagers (distances longitudinales).
  • Avertir (communication) : Utiliser les indicateurs de changement de direction et les feux stop avant l’arrêt.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : Veiller à ne pas gêner le trafic. Situer la limite de la chaussée ou de la signalisation.
  • Ralentir – Accélérer (Départ – Allure – Arrêt) : Synchroniser les commandes pour permettre un déplacement progressif. Ralentir de façon progressive en fonction du repère indiqué.
  • Diriger (trajectoire) : Maintenir la trajectoire. Actionner le guidon pour obtenir la meilleure trajectoire.
  • Se positionner (espacements) : Libérer au maximum les espaces nécessaires au trafic. Ajuster les espacements en fonction des repères (signalisation, limite de chaussée, autres véhicules et obstacles).

Ligne droite

C’est suivre le tracé de la chaussée, en marche normale.

Il faut :

  • Percevoir (prise d’informations) : percevoir le plus tôt possible afin d’anticiper (écarts de direction, situation prochaine). Regarder loin et près. Surveiller le tableau de bord. Consulter les rétroviseurs pour prévoir tous les dangers potentiels.
  • Avertir (communication) : prévenir lors de ralentissements, au moyen des feux « stop », et lors de ralentissements brusques.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : circuler sur la voie de droite, sauf règles et cas particuliers.
  • Ralentir-accélerer (départ, allure, arrêt) : adapter, selon ses possibilités, son allure à la fluidité du trafic.
  • Diriger (trajectoire) : tenir le guidon de façon à permettre la correction des écarts éventuels.
  • Se positionner (espacements) : garder une distance longitudinale de sécurité (vitesse, adhérence,…). Répartir les espaces latéraux dans la largeur de la voie utilisée.

Intersection

C’est traverser un carrefour à deux ou plusieurs chaussées à niveau, ou s’engager dans un sens giratoire.

Il faut :

  • Percevoir (prise d’informations) : déterminer le régime de priorité. Regarder à gauche, puis à droite, pour situer la position des autres usagers.
  • Avertir (communication) : prévenir les usagers de son approche, en cas de nécessité (avertisseurs sonores et lumineux).
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : sur un sens giratoire, conserver sa droite si la sortie se trouve en face ou à droite de l’axe d’arrivée.
  • Ralentir-accélerer (départ, allure, arrêt) : adapter l’allure en fonction de l’environnement (signaux de priorité, visibilité, autres usagers). Adopter une attitude préventive en se préparant à freiner, céder le passage, dégager sans tarder. Maintenir l’allure si bonne visibilité et absence d’autres usagers.
  • Diriger (trajectoire) : maintenir la trajectoire pour ne pas surprendre (sens giratoire).
  • Se positionner (espacements) : se placer de façon à faire face à toutes les variations d’allure et de trajectoires des autres usagers.

Changement de direction

C’est tourner à droite ou gauche, réaliser une présélection, entrer ou sortir d’une autoroute, d’une voie express.

  • Percevoir (prise d’informations) : accentuer la recherche sur la disponibilité de la voie à prendre, sur la trajectoire nécessaire et sur les difficultés pouvant survenir de l’arrière. Déterminer le régime de priorité.
  • Avertir (communication) : utiliser les indicateurs de changement de direction, éventuellement les feux de stop (feux et avertisseur sonore).
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : sélectionner la voie correspondant à la direction à prendre.
  • Ralentir-accélerer (départ, allure, arrêt) : adapter l’allure lors des changements de files et présélection, en fonction de la difficulté à tourner.
  • Diriger (trajectoire) : positionner les mains sur le guidon de façon à permettre la réalisation d’une bonne trajectoire.
  • Se positionner (espacements) : ajuster les espacements pour assurer la fluidité du trafic.

Virage

C’est adapter une trajectoire au tracé de la route.

  • Percevoir (prise d’informations) : observer la signalisation. Orienter le regard pour rechercher la sortie ou fin de courbe.
  • Avertir (communication) : en cas de ralentissement, actionner les feux « stop » avant d’aborder la courbe. La nuit, avant d’aborder la courbe, appel de feux de route.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : circuler à droite, avec possibilité d’évoluer à l’intérieur de la voie pour réaliser la trajectoire.
  • Ralentir-accélerer (départ, allure, arrêt) : adapter l’allure aux possibilités du véhicule et à la configuration des lieux.
  • Diriger (trajectoire) : positionner les mains sur le guidon afin d’obtenir une bonne trajectoire, ainsi que l’éventuelle correction des écarts.
  • Se positionner (espacements) : maintenir les distances de sécurité (espacements avec les rives et autres usagers).

Dépassement

C’est prévoir, devancer, laisser derrière soi un usager ou un obstacle situé sur la même voie.

  • Percevoir (prise d’informations) :
    AVANT : s’assurer que les voies de dépassement et rabattement sont libres et que l’on n’est pas sur le point d’être dépassé.
    PENDANT : vérifier que la situation n’évolue pas de manière défavorable (à l’avant et à l’arrière).
    APRÈS : le véhicule dépassé ne doit pas être gêné par l’achèvement de la manoeuvre.
  • Avertir (communication)
    AVANT : utiliser, si nécessaire, les avertisseurs sonores et lumineux, et dans tous les cas, les indicateurs de changement de direction.
    PENDANT : maintenir l’indicateur de changement de direction (chaussée à double sens).
    APRÈS : il est conseillé d’éteindre l’indicateur de changement de direction sitôt le dépassement effectué ; dans certains cas, signaler son rabattement.
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée)
    AVANT : se déporter à gauche sur la chaussée (ou à droite dans certains cas).
    PENDANT : utiliser la voie immédiatement à gauche (à droite dans les cas autorisés).
    APRÈS : revenir progressivement à droite. Sur le point d’être dépassé, serrer à droite et ne pas accélérer.
  • Ralentir-accélérer (départ, allure, arrêt) : adapter l’allure pour que la manoeuvre soit aussi brève que possible. Sur le point d’être dépassé, maintenir l’allure ou décélérer en cas de nécessité. Utiliser un rapport de vitesse approprié.
  • Diriger (trajectoire) : Veiller à l’action sur le guidon pour changer progressivement de file et corriger éventuellement les effets de souffle.
  • Se positionner (espacements) :
    AVANT : conserver un espacement approprié.
    PENDANT : conserver un espacement latéral de sécurité ou réglementaire.
    APRÈS : se rabattre sans perturber l’allure ou la trajectoire du véhicule dépassé.

Croisement

C’est rencontrer un autre usager circulant en sens inverse, sur la même chaussée.

  • Percevoir (prise d’informations) : orientation du regard non fixé sur l’usager rencontré. Situer la zone de croisement. Prendre en compte la configuration des lieux et le gabarit des véhicules. Accentuer les contrôles latéraux en espace restreint.
  • Avertir (communication) : prévenir de la nécessité éventuelle de ralentir (feux « stop »). Signaler sa position (feux de croisement).
  • Choisir sa voie (utilisation de la chaussée) : partager la chaussée. Respecter la règle de priorité.
  • Ralentir-accélérer (départ, allure, arrêt) : adapter l’allure aux circonstances.
  • Diriger (trajectoire) : tenir fermement le guidon. Prévoir les effets de souffle, les écarts de direction. S’abstenir de toute manipulation d’accessoire pendant le croisement.
  • Se positionner (espacements) : Surveiller les espacements. Céder au besoin le passage. Serrer à droite.
743 thoughts on “L’examen du permis moto – La circulation”
  1. Avant toute chose, vu qu’il s’agit de mon premier commentaire, je tiens à vous féliciter pour ce site qui m’a bien aidé pendant cette période parfois étrange du passage du permis. Il est vrai qu’avant un examen, lors d’un découragement ou avec un moniteur peu compétent (ce qui n’était pas mon cas) on peut se sentir seul et chercher des réponses, des conseils ou des expériences sur internet. Si je devais ne retenir qu’un seul site à conseiller, ce serait bien celui-ci. Les explications sont simples, précises et apporte bien souvent des réponses et un peu de sérénité.
    Si ça peut aider, je vais vous faire part de mon expérience Code / Plateau / Circulation qui s’est étalée sur moins de 3 mois.

    CODE

    Ayant passé mon permis B il y a 9 ans, j’avais forcément oublié bon nombre de règles….de plus, à l’époque je l’avais raté une première fois avec 6 fautes, et je ne voulais pas renouveler l’expérience…
    Pour se faire, j’ai assisté au cours de code (2 fois par semaine), j’ai profité de la mise à disposition de 40 crédits sur le site prépacode et j’ai été faire des examens blancs les 5 jours précédents l’examen. Étant très motivé, j’ai utilisé les 40 crédits en 2 semaines, fais une bonne vingtaine de tests à l’auto-école et finalement, moins d’un moins après l’inscription, examen et obtention. J’étais vraiment très content, sachant que j’avais choisi de ne pas commencer les cours moto avant d’avoir le code pour me focaliser à 100% sur chaque étape.

    PLATEAU

    Premier cours, grosse excitation, même si je roule en deux roues (50 et 125) depuis plusieurs années, enfourcher une moto est incomparable. Logiquement, vu mon expérience, les premières étapes ce sont bien passées. À la fin des 2 premières heures, j’étais déjà capable de faire les parcours lents sans trop de problèmes, bien aidé par la Yamaha XT qui pardonne beaucoup d’erreurs. Mais 2 cours plus tard, alors que je commençais à être dans les temps sur le rapide, ma moto-école a commencée à renouveler son parc moto avec des Bandits 650. Les XT étaient toujours disponible, mais….j’étais intéressé par l’essai d’une autre moto. Et là…..le drame…..impossible de faire le lent, le demi tour du rapide s’est transformé en cauchemar….première « chute »….et grosse démotivation les jours qui ont suivi….
    Après discussion avec mon moniteur, j’ai décidé de persévérer sur la Bandit. Son avis était que la bandit pardonne moins, qu’il faut faire toutes les actions correctement que je n’en sortirais que meilleur motard débutant.
    Après un second cours sur Bandit, ça commençait à passer, mais restait toujours beaucoup d’appréhension, le poids de la machine, bien supérieur à la XT, me posait problème…..
    Et finalement, 2 cours avant l’examen, ça passait tout seul….et je pense que les raisons en sont les suivantes :
    – très grosse envie
    – faire le rapide en passager avec son moniteur, même plusieurs fois, cela permet de prendre conscience des possibilités et de réduire la peur
    – bien comprendre qu’on assimile certaines actions entre les séances, qui finissent par devenir des réflexes et laissent de la place pour se concentrer sur d’autres choses

    Arrive le jour de l’examen, cours de 12H30 à 14H, tout passe, même si un peu limite sur le rapide (entre 21 et 22). L’inspecteur était très sympathique, sans exagérer.

    Poussette et vérif : marche avant/marche arrière et partie cycle + gants
    Pas très compliqué, mais avec la bandit, grosse concentration à cause du poid sur la marche arrière. La vérif est passée toute seule, j’avais bien bossé cette étape : premier A, me voilà un peu détendu pour la suite, il est important ce premier A, et ne demande qu’un peu de travail de mémorisation.

    Parcours lent : numéro 3…..aïe aïe aïe….celui-là je le déteste, ce n’est vraiment pas le plus simple avec la Bandit.
    Étant un peu stressé de nature, j’ai anticipé la monté de la panique en me mettant dans ma bulle : interdiction de paniquer et concentration sans trop de pression sur le parcours, pour cela, j’avais aussi appris à travailler avec un B, c’est à dire en n’arrêtant pas le parcours si je pose un pied ou si je bouge un cône, ça permet de se rassurer un peu le jour de l’examen, d’être prêt à cette éventualité. Peu importe la moto, si on travail bien ses trajectoires et sa position sur la moto, ça passe. Slalom ok, prise du passager, moment auquel on peut faire une mini pause et se dire qu’on a réussi le plus difficile du parcours avant de rapidement se re-concentrer sur la fin. Ligne droite, demi-tour, arrêt après passage de la porte….et encore un A. Je suis content mais reste encore deux épreuves.

    RAPIDE

    Ce sera le rétrogradage, ce qui n’est pas pour me déplaire.
    Premier passage, départ, 2ème, 3ème et dans le slalom la piste semble accrocher beaucoup plus que celle de la moto-école, ça me fait du bien au moral, je sors du slalom avec un bon coup de gaz, gros freinage bien vers l’extérieur, avec une bonne vitesse je couche la moto pour le demi-tour et chose étonnante, avec beaucoup plus de confiance que lors des entraînements. La motivation, les cours et l’envie de tout donner sont certainement responsables de ça. Retour tranquille, rétrogradage et arrêt…..c’est un A. À ce moment j’ai du mal à y croire et je commence à paniquer sur les fiches.

    Les fiches

    Vraiment, on me l’a répété plusieurs fois, et je passe le mot….même si ça peut être désagréable : il faut les bosser à fond, chacun sa technique pour ça, mais c’est vraiment important, ce n’est pas un détail de l’examen. Si l’inspecteur sent qu’on a révisé, qu’on sait de quoi on parle, qu’on comprend de quoi on parle et qu’on est ouvert au dialogue….il y a de grandes chances que ça se passe bien.

    J’ai finalement terminé avec un dernier A, complètement incrédule face à mes résultats de plateau.

    Une fois la journée terminé, j’ai décidé de faire une petite pause avant d’attaquer la circulation, histoire de décompresser, même si le trajet moto-école/centre d’examen m’a définitivement décidé sur mon amour pour la moto.
    En fait le lendemain, coup de téléphone, un élève s’est désistée pour un examen 4 jours plus tard….on me propose de prendre des cours le vendredi et le samedi et de voir si on confirme l’examen.
    Après m’être équipé un peu mieux contre le froid (principalement des sous-vêtements techniques) je prend mes cours de ces 2 jours et le moniteur me dit que je peux confirmer l’examen du lundi.

    LA CIRCULATION

    Après arrivée au centre d’examen, les 4 élèves présents avec moi pour leur examen de plateau savent que je l’ai déjà et me demandent des conseils…..je leur donne mais me fait rappeler à l’ordre par l’inspecteur arrivé entre temps, de manière assez sévère….
    Sachant que c’est lui qui va me faire passer la circulation, je suis vraiment inquiet de lui avoir fait mauvaise impression, alors que je ne souhaitais qu’aider mes collègues à se détendre un peu.
    À la présentation des papiers, je m’excuse une seconde fois en lui faisant comprendre que je ne voulais en aucun cas lui manquer de respect. Il m’invite à m’équiper, on fera la circulation avant les plateaux….
    Alors là forcément, peu de cours, stressé par le caractère aléatoire de la circulation et par le mauvais départ avec l’examinateur…..je ne fais pas le fier. On part finalement pour un trajet d’une vingtaine de minute.
    Au bout de 5 minutes, feu rouge, on tourne à gauche. Le feu passe au vert, je suis « en première ligne », j’avance dans l’intersection, et tout naturellement je passe, vu que la voiture venant d’en face est à une dizaine de mètres et n’a toujours pas démarrée….Et hop, rappel à l’ode dans l’oreillette « c’est bien vous avez dégagé mais la voiture avait la priorité ». Alors le refus de priorité dans les 5 premières minutes je ne l’avais pas vu venir. Je me dis que l’action me semblait naturelle et sécuritaire, et décide de me concentrer sur la fin du parcours, entre longues zone 30, voix rapides limitées TRÈS discrètement à 90 et retour au centre d’examen…..
    J’ai trouvé que les indications de l’inspecteur venaient assez tardivement par rapport à ma position et aux panneaux, mais c’est peut-être le stress. Sinon, j’ai eu l’impression d’être assez assuré sur la moto, de prendre des décisions justes et franches…..mais le refus de priorité me fait douter….
    L’inspecteur m’appel, je m’installe dans la voiture avec le coeur à 200ppm…..et il dit que c’est bon ! Je contient ma joie et discute avec lui de la situation du début de parcours, il comprend ma décision mais je crois que si ça s’était reproduit j’aurai pu être ajourné.

    Donc finalement, en moins de 3 mois, me voilà motard.

    L’examen du permis A est particulier, j’ai entendu beaucoup de personnes pester contre le plateau, mais même si c’est une étape compliquée, en circulation j’ai été très content d’être à l’aise sur la Bandit et de pouvoir prendre des décisions sans être perturbé par un manque de maîtrise…Et à ceux qui disent que les slaloms du lent ne servent à rien…..c’est une véritable erreur, autant j’ai détesté mes moments de doute, autant je suis content d’avoir persévéré pour « comprendre » la physique de la machine et d’être à l’aise dans certaines situations en circulation.

    Autre expérience, j’ai vu des élèves d’une autre école passer leur plateau avec une technique complètement différente, départ de gros bourrin, moitié de slalom très rapide, ralentissement avant la fin…..enfin en gros, ils donnaient l’impression d’aller vite et de maîtriser….mais le résultat était plutôt des blocages de roues et des cônes qui s’envolent.
    Les conseils de mon moniteur étaient cohérents avec ceux de Passion Moto GT, je pense donc qu’en les suivant, en persévérant et en se rappelant constamment pourquoi on le veut se foutu permis…..tout se passe bien !

    Voilà, j’ai beaucoup lu ce site, et je crois que je viens de compenser mon ratio lecture/commentaires pour 6 mois 😉

    Ceci étant dit, je vous laisse, il faut que je me trouve une moto maintenant !

    Bon courage à tous !! Ne baissez pas les bras !!

  2. Après 2h de circulation à 6h du matin dans le brouillard (gla gla) ont y voie rien du tous ^^ et un examen plus tard dans la matinée sésame en poche, se site donne vraiment de bon conseil bonne chance au future motard a bientôt sur la route

  3. Je n’ai pas encore passé la circu, juste le plateau, mais j’ai pu assister en attendant mon tour aux 2 cas évoqués.

  4. Sur la question du temps de l’épreuve circu, 2 réponses concrètes vécues ce jour. Dans un cas l’examen a duré 20mm, dans le second 30mm dont 20mm dans les bouchons.

  5. Bonjour a tous j’ai passer mon plateau le 3 Novembre 2011 au centre routier du Havre (76) et je l’ai eu du 1er coup comme beaucoup ici (avec 4A) avec en plus la fiche que je redoutais le plus de piocher lol mais bon finalement je la connaissait sur le bout des doigts.
    Mainteant j’attend une date pour la conduite mais je stress déjà comme un malade alors en lisant tous les commentaires, je me dit « Pourquoi pas moi, après tout je ne suis pas plus bête qu’un autre 😉 » donc j’espere reussir, comme vous a décrocher ce précieux sésame rose.
    Bravo au créateur de ce site car je m’en suis inspirer pour le plateau et je continue a le faire pour la conduite.Je vous tiendrais au courant de le suite en espérant qu’elle soit positive.
    Petite question tout de même : Conduit t’on vraiment 35 min ou bien si l’inspecteur voit que l’on execute tout a la perfection, raccourci le temps de l’examen ?
    J’espère vous croisez bientot sur les routes ami(e)s motards

  6. Ça y est, je viens d’avoir mon permis il y a une heure!
    Trop heureux!!!!
    Encore merci à votre site pour les bons conseils!
    A bientôt sur nos routes!!!!

  7. slt a tous bientot motard j espere le 15 nov sera decisif g deja mon bijou au garage ki m attend impatiemment c un MT03 noir…bellissimo!bjr special a tous les motards du 12

  8. Cool, merci beaucoup pour cet article !
    Je ne sais pas s’il m’a réellement aidé ou quoi, mais toujours est-il que j’y ai trouvé des réponses simples et que j’ai mon permis A depuis ce matin ! 😀
    Encore merci pour ce site plein de bonnes infos 😉

  9. Très Bon article ! Plein de conseils et bien écrit !

    Il ne me reste plus qu’à les appliquer demain pour avoir le petit bout de papier rose tant voulu de tous !

    Bonne continuation !

  10. BONJOUR A TOUS
    MERCI POUR CES CONSEILS. ON SENT LE PRO ET LE PASSIONNE.
    JE N AI EU QUE 3H DE CIRCU (formule 15h avec 12h plateau).
    TOUT DU PREMIER COUP. AUTO ECOLE TRES MOYEN.
    BREF AUTANT DIRE QUE LES SEULS BONS CONSEILS QUE J AI EU JE LES AI TROUVES ICI.
    BONNE ROUTE

  11. tkt pas ca va aller moi je passe le 9 septembre la circu, je me dit que le plus dur et passé avec le plateau la il faut juste rouler et etre vigilant .
    bon courage tien nous au courant

    1. Je viens de faire 2 heures de circu de midi à 2, je suis vanné ;D
      Sinon le mono m’a dit que ça devrait aller pour jeudi.
      Je reste confiant, je vais tout donner !
      Bon courage à toi aussi !

  12. Hé bien ça va être à mon tour de passer à la casserole !
    J’ai eu mon plateau il y a deux mois (4A !) et là j’ai deux heures de circu le 6 septembre et l’exam le 8 !
    Je roule en 125 depuis 2 ans (20.000km) et mon mono m’a dit que 2h seraient suffisantes, mais à défaut 4.
    Va falloir corriger les mauvaises habitues !

  13. Salut, je passe la circulation demain, je stresssss 🙂
    Je vais suivre les conseils de ce site et j’espère faire partie de la famille
    dès demain 😉
    Je vous tiens au courant.

    1. Circu passé cet aprés midi et résultat…… favorable 🙂
      Me voici enfin dans la famille des motards !!!!!
      C’était pas si compliqué finalement !!!!
      à bientôt

  14. plateau réussi mercredi dernier ! J’ai hâte de mettre en pratique le conseils prodigués ici. La suite au prochain numéro…

  15. bonjour à tous,
    je viens d avoir mon code (avec 4A s’il vous plait…)et je passe la semaine prochaine la circulation.
    Merci pour ce site que je consulte régulièrement avec passion…
    bonne route.

  16. Bonjour a tous !
    ayé je viens de décrocher ce fameux papier qui m’autorise a rouler sans l’oreillette et le gilet jaune.
    Merci pour ces précieux conseils

  17. Bonjour,

    Merci pour ce blog très enrichissant et de tous les conseils fruit d’une longue expérience;
    Ça y est je viens de décrocher le précieux sésame après un arrêt de quelque mois suite à une fracture du bras (en faisant un évitement) et oui cela n’arrive pas qu’au autre, par contre les bottes, le pantalon la veste et les gants ont bien frottés hormis un tout petit bout de peau (taille d’une pièce de 10cts) et une trace qui restera j’étais presque intact.
    Je vais ajouter une dorsale à tout cela.

    Bonne continuation

  18. Merci beaucoup pour tous vos conseils que j’ai suivi assidument. J’ai réussi mon plateau du premier coup il y a 3 semaines et ma circulation du premier coup aussi il y a 2heures 🙂

  19. bonjour a tous je passe ma circu tres tres prochainement!
    j’ai fait mes 2 dernières hier, et je trouve les conseils de mon mono plutôt louche, je m’explique, il me dit que en agglomération je doit pas rester en plein milieu de ma voie mais plutôt serrer le bord droit de la chaussé genre pas plus loin d’1metre du bord droit de la chaussée sinon c’est éliminatoire et que des que je sort de la ville je reprend le milieu de la chaussée que j’utilise?

    voila j’ai n’est jamais entendu cette chose ni vu un élève faire sa! je pense que sa méthode est plutôt dangereuse en ville car ont peut se faire bousculé ou ce faire forcer le passage pour une voiture ou encore pire un poids-lourd?

    je suis vraiment angoisser je ne sais pas si j’écoute mon mono car pour moi c’est vraiment illogique ce qui me demande de fair de serrer mon coté en ville, ou fair ma manière de rester en ville ou hors de la ville toujours au milieu?

    si vous avez d’autre conseil je suis preneur!
    asseyez de me répondre très vite s’il vous plait car c’est très prochainement merci encore d’avance et félicitation a ce qui ont eu leur sésame et courage au autre qui sont encore comme moi avec ce permis.

    – – –

    Réponse

    Ce qui est certain, c’est qu’il est faux d’affirmer qu’il serait éliminatoire de circuler à plus d’un mètre du bord droit de la chaussée…
    Ensuite, à voir ce qu’a exactement dit le formateur.
    Il est vrai qu’en circulant en ville et dans une rue étroite, il vaut mieux serrer à droite. Mais seulement dans les rues étroites.

  20. Bonjour à tous , je voulais remercier l’auteur de ce poste , j’ai eu mon permis hier matin je réalise pas encore , c’est un reve que je réalise à 19 ans à peine.

    Je vais m’acheter un ER6-N comme première moto , car c’est avec ca que j’ai eu mon permis en 1 mois à peine , et ma mere angoisse à mort que je prenne une moto differente que celle avec laquelle j’ai appris a conduire 🙂

    Merci à tous pour vos conseils , je fais désormais partis de la famille , ce que j’apprecie le plus c’est la solidarité des motards alors changés pas restés pareil !!

    ^__-

  21. Bonsoir ,
    Merci pour les conseils examen circu réussit ce jour .. un vrai bonheur !! courage et bonne chance au futurs motards …

  22. Salut

    Ayant obtenu mon plateau le 7 avril, j’ai passé la circulation la semaine suivante après 5 ou 6h de formation en circulation.
    Je l’ai obtenue mais j’ai bien cru que j’allais être ajourné.

    C’était en ville sous une légère pluie (1ere expérience dans ces conditions), sur un freinage d’urgence sur une priorité à droite masquée par le mûr de cloture d’une maison.

    La voiture a qui je devais céder la priorité à droite est arrivée très vite. J’ai vu la priorité à droite assez tardivement et la voiture a surgi d’un coup.

    Me trouvant dans une chicane (pour faire ralentir) avec des passages piétons et donc un peu incliné, je n’ai pas osé freiné de l’avant de peur de perdre le contrôle.
    J’ai donc freiné de l’arrière, la roue arrière est partie en glissade sur le côté. J’ai finalement réussi à m’arrêter juste avant la voiture.

    Sur le coup, je me suis dit : « C’est mort ! Je vais être recalé ! Je suis parti en dérapage. Olalala !!! Défaut de maîtrise du véhicule. ».
    Je m’en voulais de ne pas avoir assez attentif. Je prenais soin d’éviter le marquage au sol du passage piéton rendu glissant par la pluie et paf la priorité à droite que j’ai pas vue venir.
    J’ai essayé de rester concentré, on ne sait jamais sur un malentendu… Ca a duré encore dix minutes.

    Au final, j’ai été accepté. D’après mon moniteur, c’est tout à fait normal que je sois accepté car j’ai plutôt bien réagi dans cette situation.
    Pour ma part, je n’ai pas eu l’impression de maitriser grand chose, ça s’est fait plutôt à l’instinct. Ca tient vraiment à peu de chose.

    Comme me disait mon prof de kayak : « Mieux vaut une mauvaise expérience que de bons conseils ».

    Post-Permis :
    Je ne possède malheureusement pas de garage, et ne souhaitait pas non plus en louer un pour 100€ / mois.
    Je pensais attendre quelques mois, le temps de démenager. Au final, j’ai tenu… deux jours. J’ai acheté une moto : une kawette de 2009 de 13000km.
    Assurance tous risques : 500€.
    J’ai trouvé une solution qui pour le moment me convient : stocker ma moto dans le garage d’un ami (à 25km de chez moi).

    J’y vais en vélo (bien que je possède une voiture), et je me fais des sorties les WE pour le moment…
    Je me régale comme un gamin (Côte Vermeille et Costa Brava, Pyrénées…), je crois que je suis devenu accroc à la moto comme je le suis de mes vélos.

    J’ai acheté tout le reste de mon équipement à Andorre.
    Ca m’a coûté plus de 600€ (chaussures de moto, dorsale, jean en kevlar, gants d’été, sac à dos, antivols) mais maintenant je suis tranquille.

    Tchô

  23. bonjour je passe ma conduite demain j’angoisse a en pleurer ce matin jai eu klks heures de conduite j’en totalise a peu pres 5h car samedi j’i roule un peu aussi ce fut mes toutes 1eres heures circu jamais monter sur une moto avant le plateau que j’ai obtenu recement aussi mais la je suis totalement decourager g pas arreter de me faire engueuler par le mono ce matin a cause du point de corde dans les petites courbes ou je sais tres bien courbes a droite on colle a droite comme la roue avant droite de la voiture a gauche on reste au centre comme il dit mais apres 2 fois qu’il ma exploser l’oreille en me disant que de toute facon je n’aurai pas lepermis je suis totalement decourager je ne pense pas avoir effectuer de grosses fautes si une enorme j’avoue je me suis mal positionner dans un rond point je pense avoir un oeu couper deformation du a la conduite auto mais autrement je ne me suis pas mise en danger ni les autres le regard a tjs suivit les controle ok le retrogradage et reprise d’allure ok aussi certe par moment je roulais pas a 90 en 2secondes mais il a oublier mon mono que la prise de onfiance ne ce fe pas si vite quand c le debut la confiance ce prend avec le temps comme ecris ds les fiches motos et a la base pour acquerir les bonnes base les fiches disent bien qu’il faut ecouter le mono mais pour sa il doit etre de bon conseille et ne pas me rabaisser je pense surtout qu’en rentrant il etait sur la moto devant avec l’autre eleve moi gt loin derriere il ne voyait meme pas ce que je fesais du coup pour pas les perdres g griller un feu orange et me suis faite engueuler en prime!!!!!!!!!!!!! je suis hyper stresser deçu de moi meme tendu et dans l’incomprehension

    – – –

    Réponse

    Waouh, tout ça sans une seule virgule, ni un seul point de ponctuation ! Balaise…

    Bon, blague à part, ton formateur m’a l’air d’un sacré connard.
    Déjà, le formateur doit toujours être derrière les élèves en circulation, justement pour voir ce qu’ils font.
    Et en plus, il ose t’engueuler alors que tu as grillé un feu orange par sa faute.
    Tu es une élève en formation, le moniteur est TOUJOURS considéré comme le conducteur responsable. C’est à lui d’assurer ta sécurité.

    Quant à parler de point de corde en formation circulation, je trouve ça un peu ridicule alors qu’on te demande de rouler au milieu de ta voie de circulation.
    Parle-lui de la trajectoire de sécurité, tu verras ce qu’il te répond.

  24. félicitations pour l’article qui est vraiment très bien fait! je passe la circu demain (le 20.04.11) et c’est toujours bon de faire une dernière mise au point! j’ai juste une petite réaction concernant le com de « Jabba »; même si les examinateurs préfèrent quelqu’un qui a une conduite énergique, les moniteurs conseillent de rouler 10km/h au dessus car souvent les compteurs moto sont mal étalonnés et affichent en fait une vitesse inferieure à la vitesse réelle (ex: avec ma xj6, je dois rouler 10km/h plus vite que ce qui est indiqué au compteur, donc je dois rouler à 90km/h compteur moto pour atteindre la vitesse réèlle de 80km/h).
    merci pour toutes les infos! gazzzzzzzzzzzzzz

  25. Ça y est!!c’est ds la boite!!la grande et belle famille des motards compte un nouveau membre.
    L’épreuve s’est passé nikel!!Merci pour les conseils plateau et circu qui m’ont permis d’avoir les bons gestes depuis le premier cours!!Ton site est vraiment super!!je le recommande à tt le monde.
    Ben manque plus que la monture et je pourrai chevaucher vers le soleil couchant!!lool!
    Encore Merci!!

  26. Permis en poche depuis hier (quelle émotion après avoir franchi toutes les étapes) je souhaitais également te remercier pour la qualité des conseils que tu proposes sur ce site. Maintes fois, ils m’ont permis d’avoir un éclairage nouveau sur des difficultés et de les dépasser.
    Donc hier, m’a été remis LE PAPIER, celui-ci expose également tous les critères d’évaluation du candidat. Peut-être qu’un exemplaire pourrait être téléchargeable dans cet article à titre d’information ?
    En tous cas bravo, merci et maintenant que l’aventure commence !

  27. Très bon conseils ….
    J’ai passé et eu ma circu le 22/02/11.
    Je me permets de reprendre ici les points que je considère comme étant les plus importants :
    – contrôles rétro : quand on freine, tourne, mais aussi régulièrement en ligne droite, pour montrer à l’inspecteur qu’on s’informe de ce qui se passe derrière nous (il doit voir notre casque bouger, donc pas se contenter de ne bouger que les yeux)
    – contrôles angles morts : quand on tourne, dépasse, on se rabat dans un rond-point et on sort d’un rond-point. Anticiper à chaque intersections en tournant la tête exagérément (si intersection avec routes à droite et à gauche, vérifier les deux, en premier celle où la visibilité est la plus dégagée)
    – conduite dynamique : une moto ça envoie, ne pas hésiter à rouler aux limitations de vitesses, voire +10 lm/h compteur au-dessus. S’engager sur une voie d’insertion en accélérant franchement, sans avoir besoin de prendre la voie d’accélération jusqu’au bout. En sortie d’agglomération, quand on s’engage sur un Nationale, accélérer franchement, sans se préoccuper si la voiture-école derrière suit.

    La circu, c’est du flan après le plateau. Il faut juste conduire comme on a l’habitude de faire, et PRENDRE DU PLAISIR !!!!!.

    Bravo au site.

  28. C’est fait. je viens d’avoir ma circu. Merci à ce site extrêmement bien fait qui m’a été plus qu’utile. Il contiuera à l’être vu la qualité de ses coneils et des expériences qu’on peut y trouver. Je le conseille à tous mes élèves (je suis prof) qui passe le permis moto. Bravo et continuer dans cette voie.

  29. Bonjour

    Je passais ma circul le 01 fevrier 2011 … j’ai lu et relu de nombreuses fois votre blog et tous vos conseils prodigués. Je ne sais si c’est grace à eux mais quoiqu’il en soit je l’ai eu et vraiment j’en suis heureux puisqu’a 30 ans après 3 échecs consécutifs au permis B j’ai décidé de l’abandonner au profit de quelque chose qui me tennait plus à coeur le permis A.
    Alors merci à vous. Et bon courage à celles et ceux qui vont le passer.
    Et peut être à bientôt sur la route.

  30. Et voila premier probleme aprés le permis (et je ne trouve rien de particulier a ce sujet sur internet donc j’espere que quelqu’un pourra m’aider ici si je n’en trouve pas je lancerai un forum mais) en fait je suis parti voir une assurance pour assurer ma moto 125 donc je viens d’avoir mon permis et l’assurance me dit  » nouvelle loi en 2011 : Il faut au minimum 2 ans de permis vous ne pouvez pas etre assurer =D  » (j’ai 17 ans)bien sur aprés lui avoir expliqué que si elle ne m’assurai pas jamais je ne pourrais avoir 2 ans de permis elle me dit qu’elle ne peut rien pour moi enervé je cherche cette loi sur internet pour en savoir plus puisque cette dame n’a rien voulu me dire mais je ne trouve rien donc en avez vous entendu parler et si oui comment puis je faire pour m’assurer la moto etant a mon nom et mes parents n’ayant pas le permis 125 merci de votre aide =)

    – – –

    Réponse

    C’est juste totalement faux.
    Il n’existe aucune loi de ce genre.
    Soit cette assurance se protège derrière un faux prétexte pour refuser d’assurer les « jeunes permis » moto (A et A1) de moins de deux ans d’ancienneté
    Soit cette dame confond avec l’obligation pour les permis B (voiture) d’avoir deux ans d’ancienneté avant de pouvoir conduire une moto 125.

    Dans tous les cas, elle connaît mal son métier.
    Un conseil, voyez d’autres assurances !

    1. Sauf erreur de ma part, depuis le 1er janvier 2011, il faut justifier de 7 heures de formation pour pouvoir conduire une 125 avec un permis B, quelque soit la date d’obtention de ce permis B, sauf si on est titulaire du permis A ou A1, ou si on peut justifier d’avoir été assuré pour une 125 dans les 5 ans avant le 1er janvier 2011, quelqu’en soit la durée.

      1. Exact.
        Je suis actuellement en scooter 125, permis B depuis 20 ans (déjà!) et me renseigne partout pour préparer mon permis A. Très bons conseils ici, clairs, complets, en lisant je me vois sur la route…
        Bon, il faut que j’aille m’inscrire…

    2. Effectivement cette femme ne connait pas son travail , j’ai cherché partout je n’ai pas trouvé cette loi et une autre assurance a accepté de m’assurersoit c’etait une excuse ou elle voulait montrer a tort qu’elle connaissait les nouvelles lois… merci beaucoup !

  31. j’ai eu mon permis il y a 5h ^^ j’ai bien lu tes conceils et ça s’est super bien passé …permis 125 jamais conduit auparavant dc la circu plutot chaud pour moi mais je l’ai eu avec 6h de circu
    ça va super vite 20 min quand meme :O quand il m’a dit de rentrer j’ai stréssé je me suis dit c’est trop tot j’ai du foirer et au final « tiens voila ton permis » trop heureux ^^merci pour tes conceils en tout cas et à bientot sur les routes 😉

  32. bonjour et un Grand Merci pout tous les conseils qui m ont été indispensble dans la réussite du plateau et conduite .
    Hérité d’une bandit 1200 s pour rouker en duo ..quel est votre avis sur ce choix de moto ?
    ùichrl

    – – –

    Réponse

    Un B12S en première moto ? Comment dire… Un bon billet de parterre ou un aller simple vers la tombe !
    A moins de peser plus d’un quintal avec une passagère également en surpoids, la puissance et surtout le couple qu’offre le moteur sont clairement surdimensionnés, inutiles voire dangereux pour un débutant.

  33. Bonjour,
    Encore un grand merci pour ce site vraiment bien fait qui m’a aidé à passer mon permis. Je viens de l’obtenir et je voulais savoir si une Yamaha XT 600 était bien pour commencer, sachant que j’ai 20 ans et je mesure environ 1,80.
    Jetez un coup d’oeil à mon nom de famille, ca vaut de l’or dans le monde des motards !!

    A bientot sur la route

    E. Jobard

    – – –

    Réponse

    Oui, une XT est un bon engin pour commencer.
    La 600 ne pourra se trouver qu’en occasion, elle a été remplacée par la 660.
    Et avec 1,80m, pas de problème pour l’enfourcher.

  34. Salut tout le monde, j’ai passé ma circule hier 29/11 et moi aussi permis A en poche merci a ce site que je conseil vivement a tout ceux qui passent le permis A
    A+ sur les routes de france

  35. Merci!!!
    J’ai passé la circu ce matin, je desesperais de trouver des conseils et je suis tombé sur votre site que j’ai parcouru hier soir ( et particulièrement cet article que j’ai relu ce matin!)
    Je ne sais pas si c’est grâce à ceci mais j’etais à l’aise sur la bécane et j’ai réussi !!!
    :)))
    Appel de phares, et à bientôt sur la route!

  36. Je suis ravie d’avoir trouvé ce blog … Car moi aussi, je passe la circu le 29/11 et espère être reçue pour intégrer la grande famille ! Je ne vous dirais rien de mon âge, mais je ne vais sûrement pas contribuer à faire chuter la moyenne (vieux motarde que jamais ! bof)

  37. Bonjour a tous,
    moi je passe la circulation le 29/11 a 13h30.
    j’ai tout lu et j’espere comme vous que je vais l’avoir
    FELICITATION pour ce site!!!!

  38. Pour moi aussi c’est fait la circu hier apres midi et le permis A dans la poche à 52 ans vieux motard que jamais !!

    Mais je viens surtout ici pour féliciter le motard et le rédacteur de ce superbe outil d’information qu’est ce blog Passion Moto GT !

    J’ai rarement vu aussi bien fait ! On sent la passion !

    Encore bravo et surtout continue de nous régaler de tes articles.

    Longue route
    Serge

  39. Bravo pour ce super site très utile et réaliste. Je l’ai lu et relu et les conseils ont porté leurs fruits puisque j’ai obtenu mon permis hier matin. Bonne continuation. Salut motard à tous.

  40. Comme je l’ai fait sur ton billet de conseils pour réussir le plateau, je répète ici mes remerciements 🙂
    J’ai eu ma circulation hier en partie grâce à tes conseils !
    Seule remarque : un défaut de clignotant à la sortie d’un rond point (j’ai pourtant bien appuyé sur le comodo, bizarre…) donc ça le fait 🙂

    – – –

    Réponse

    Félicitations !

  41. Bonjour Fabien,

    Avant tout je voulais dire que j’ai passé mon « exam de circu » ce matin et que . . . je l’ai eu !
    Donc voilà, la famille des motards compte un nouveau membre et j’en suis bien content.
    Ton site est vraiment génial, je l’ai lu encore et encore, il est plein d’informations vraiment pratiques, et bien ficellé en plus de ça. Et on prends plaisir à te lire en plus (c’est rare de nos jours). Je le recommande à tous les débutants, mais aussi aux plus expérimentés qui en ont parfois bien besoin.
    Comme je l’ai dit, j’ai passé ma « circu » ce matin, et c’est vrai que c’est quand même plus facile que le plateau (moins stressant en tout cas).
    Le tout c’est de pas s’affoler, de toute façon la plupart des candidats ont déja le permis B, ça aide je pense (d’ailleurs, c’est bien d’aller repérer les lieux avant l’exam, histoire de pas se faire surprendre par une priorité à droite à la c..).
    Si on reste bien concentré et hyper attentif, il n’y a pas de raison que ça se passe mal.
    Bon courage à tous ceux qui présentent l’exam et bonne continuation à toi.

    Math

  42. C’est marrant de constater les différence dans la conduite entre les pays.

    Chez nous en Belgique, on ne mets jamais de clignotant à gauche dans un rond-point.

    J’ai réussi mon permis il y a un mois, mais chaque article est malgré tout instructif! Merci

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