Conseils et choix de produits pour entretenir et nettoyer une moto, notamment celles dotées d’un carénage et d’une bulle.

Première publication en février 2007.
Mis à jour en avril 2020.

Introduction

Au-delà du simple aspect esthétique, le nettoyage fait partie de l’entretien (d’où le titre de cet article) .

La corrosion peut ruiner une moto en un rien de temps (quelques semaines), réduire considérablement sa valeur marchande, rendre difficile et désagréable son entretien et, dans les cas extrêmes, en faire une machine dangereuse à piloter. La base de tout entretien sérieux et régulier sera donc un nettoyage également régulier.

Nettoyer ne veut pas dire répandre un ou deux seau(x) d’eau savonneuse tous les quinze jours sur la moto. Un nettoyage doit être complet, il faut visiter tous les coins et recoins pour en éliminer les saletés ramassées sur la route.

Nettoyer à fond apporte un autre avantage au fait d’avoir simplement une belle moto. Il permet d’avoir l’œil partout et de détecter les défauts autrement peu évidents : câbles entamés, isolants usés par le frottement, petites fuites d’huiles ou d’essence, attaques de rouille potentiellement dangereuses, pour ne citer que quelques exemples.

Une moto qui roule tous les jours reçoit inévitablement sa dose de projections diverses qui se déposent un peu partout en une mixture corrosive pour les surfaces peintes ou métalliques. La couche de crasse constitue une pellicule qui capte et stocke l’humidité, ce qui accélère la corrosion. Au niveau des ailettes de cylindres ou du radiateur d’huile, trop de saletés peut compromettre le refroidissement du moteur.

Un nettoyage soigné permet par ailleurs de repérer les fuites et les pièces défectueuses avant la panne, une garantie de plus contre l’usure prématurée. Bien effectué, il bénéficie à la longévité de la moto. Mais opéré sans ménagement, il peut accélérer l’usure de certains éléments ou provoquer des pannes.

Cet article ne traite que de l’entretien « cosmétique » de votre moto.
Pour des conseils sur l’entretien mécanique et électrique, lisez l’article « Maintenir sa moto en bonne forme« .

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Conseils généraux

Si vous voulez faire un travail correct et complet, déposez la selle, le réservoir et les carénages, les panneaux latéraux, etc. qui peuvent être nettoyés séparément, afin d’avoir accès aux parties du cadre qu’ils masquent.

Lavez à fond l’ensemble de la moto en prenant soin que l’eau ne se répande pas trop sur les parties électriques, ni à l’intérieur du filtre à air. Au besoin, recouvrez-les d’une feuille plastique.

Nettoyez surtout les parties de l’échappement que vous ne voyez pas bien. Une accumulation de saletés y accélérerait la détérioration d’un système déjà sensible à la corrosion en temps normal.

Le nettoyage des ailettes de culasses et de cylindres est un exercice pénible, mais il existe des brosses spéciales pour ce genre de travail. Le cambouis ou l’huile sont difficiles à atteindre en des endroits comme les ailettes de cylindre. On peut employer un jet d’eau sous pression si, auparavant, on a dilué les dépôts avec un dégraissant spécifique appliqué au pinceau.

L’étape suivante consiste à rincer la machine à l’eau froide. Cette opération est plus facile si l’on dispose d’un jet d’eau. Pour faire briller la peinture, laisser égoutter, puis passer une peau de chamois.

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Quelques conseils préalables

Il faut dans la mesure du possible laver la moto à l’ombre.
Le soleil chauffe la peinture et fait sécher les produits plus vite, ce qui laisse des traces (de savon ou autres composants) qu’il faut ensuite enlever en frottant, avec le risque d’user ou de rayer le vernis.

Dans l’idéal, mettre des cartons d’emballage sous la moto qui retiendront l’eau sale et filtreront les graisses et cambouis.

Tâchez de vous installer près d’une évacuation d’eau pour recueillir les écoulements sans les laisser partir dans la nature qui ne vous a rien fait. Même si tous les produits sont biodégradables à au moins 90% (selon la norme européenne), leur élimination doit se faire par les canalisations domestiques qui aboutissent dans une station d’épuration ou une fosse « toutes eaux ».

Pour diminuer les doses de produits utilisés, employez des lavettes et des chiffons en micro-fibres, très efficaces et lavables en machine à 90°C, à trouver au rayon accessoires ménagers de nettoyage.

Préalable : graisser ou huiler le contacteur Neiman pour éviter que l’eau n’y entre.

D’abord passer un coup de jet d’arrosage ou d’éponge à grande eau, chaude de préférence, pour dépoussiérer et dissoudre les dépôts graisseux légers.
Moins il reste de poussière, moins il y a de risques de rayer soit le vernis, soit directement la peinture, en frottant.
Eviter toutefois de projeter de l’eau vers les éléments électriques : comodos, faisceau, carters d’alternateur et d’allumage, éclairage.

Pour laver la moto dans son ensemble, et plus particulièrement les parties de carénage et de métal peint, éviter les produits soi-disant « sans frotter » : pour être efficaces, il faut qu’ils soient agressifs, donc nocifs à long terme (autant pour votre moto que pour l’environnement).
Toujours lire les notices d’utilisation et ne pas fortement doser. Mieux vaut s’y reprendre à deux ou trois fois que de risquer d’abîmer un élément.

Utiliser deux éponges ou chiffons, une pour le haut de la moto (les parties les plus propres) et l’autre pour les zones très sales (jantes, sabot moteur, bas de carénage, bras oscillant). Les rincer fréquemment et abondamment pour qu’elles ne se chargent pas de particules abrasives.
Surtout pas d’éponge à grattoir, « grattounette », ni autre matériau agressif et/ou rayant.

Laver de haut en bas pour éviter de faire des micro-rayures par des particules venues du bas de la moto et que les coulures d’eau sale viennent salir les parties déjà lavées.
Aller du moins sale vers le plus sale.

Rincer au jet, pas trop puissant (l’idéal est le « moyenne pression »), puis à l’éponge pour bien enlever les traces de savon.

Pourquoi déconseiller le lavage à haute pression ?
Certes, c’est rapide, efficace et pas fatigant. Mais le jet d’eau chaude à haute pression fait se décoller les autocollants peu résistants et projette les saletés là où il ne faut pas, là où elles ne seraient pas allées sans y être poussées. Un jet haute pression appliqué trop près (moins de 50 cm) soulève les joints qui protègent les organes délicats de la moto (roulements de roue ou autres, maillons de chaîne, etc.) et sont censés garder la graisse à l’intérieur et la saleté au dehors. L’eau y chasse la graisse et la remplace par une mixture de poussières et de sable qui va ruiner les mécanismes. Sans compter que l’eau des stations de lavage à haute pression est en général mélangée à du savon dont les composants détergents vont venir oxyder les connexions électriques.
Le jet haute pression peut convenir pour le rinçage, à condition de rester à plus d’un mètre et de ne pas insister sur les endroits où l’eau pourrait s’infiltrer.

Terminer le travail à la peau de chamois (synthétique), une vieille serviette de toilette (en coton, pas en synthétique) ou au chiffon doux (non pelucheux) pour éliminer les traces de calcaire.

Après le rinçage et le séchage, appliquer un produit « polish » (style Belgom Polish) qui efface les micro-rayures et laissera une pellicule empêchant la saleté de se fixer. Si vous n’avez pas de polish pour auto-moto, la cire d’abeille fait plutôt bien l’affaire.
Certains étalent du WD40 (voir plus loin) ou de la cire pour bois, cette dernière étant hélas grasse et odorante.

Si votre moto est à transmission par chaîne, n’oubliez jamais de la graisser après chaque lavage.

Tous les trois mois, il est bon de traiter les parties peintes avec une cire brillante. Non seulement leur éclat sera plus vif, mais cette cire est un bon préventif contre la rouille. Toute trace de cette dernière révélée par le nettoyage doit être traitée sans délai, au moyen d’une brosse métallique rotative ou à main ou par ponçage au papier abrasif, à sec ou à l’eau.

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Quels produits utiliser ?

Il ne s’agit pas de condamner l’ensemble des produits conçus spécifiquement pour l’auto ou la moto, mais force est de souligner qu’ils sont chers et ont une durée de vie limitée.
Utiliser des produits ménagers généraux, beaucoup moins onéreux, permet de réaliser des économies substantielles, surtout si vous lavez souvent votre machine.

Mais attention : s’il existe des produits spécifiques pour la moto, ce n’est pas pour rien… Certains produits « spécial moto » sont clairement plus efficaces, moins corrosifs, moins agressifs avec les peintures et/ou les métaux et/ou plastiques employés dans la construction moto et pas ailleurs.

L’efficacité des produits de lavage dépend beaucoup de la manière de les appliquer et de leur concentration.
Les produits ménagers, peu agressifs, doivent presque tous être utilisés purs si on désire un minimum de résultat.
L’idéal est de les pulvériser, sauf que la plupart d’entre eux sont conditionnés en flacon. Il faut alors récupérer un pulvérisateur de produits pour vitres, vide évidemment…

Récapitulatif des produits spécifiques moto de base, avec un article de Motoblouz (qui vend ces produits, évidemment) :
Grand ménage : Quel produit pour nettoyer quoi sur sa moto ?

Nettoyage rapide vite fait

De l’eau chaude et un détergent, tel qu’un produit à vaisselle ou du nettoyant multi-usages, suffisent à nettoyer la majeure partie de la moto.
Sur une éponge avec un peu d’eau, le bon vieux savon de Marseille nettoie bien les plastiques, les jantes et le métal peint, sans laisser de traces.
Sur les surfaces que vous ne pouvez pas atteindre facilement, employez du vinaigre d’alcool dilué à 50% et versé dans un pulvérisateur.

Nettoyage général du carénage

Le Nettoyant de carénage de la marque Moto Pratic, en flacon de 0,5 litre (entre 6 et 7 euros), est bien et c’est le moins cher des produits spécial moto.
Les Moto Wash de Yacco, Bel Ray d’Ipone et de Motul sont bons aussi, mais leur prix au litre est prohibitif (supérieur à 30 euros).
Le CleanWash d’IXS est bon, mais le pulvérisateur est assez cher au premier achat (17 euros pour 500 ml). Par contre, les recharges ne coûtent que 7,5 euros.

Une alternative encore moins chère : du shampoing lustrant pour automobile, de chez Norauto ou Feu Vert.

Je vous conseille deux autres produits ménagers, pas faciles à trouver mais très performants :

– le décapant Wasoplosser, de Glanzer, pas cher et efficace sur les graisses de chaîne et les dépôts de carburant (attention, il contient de l’ammoniaque), à pulvériser (en extérieur, rapport à l’ammoniaque), puis à étendre au pinceau pour une meilleure action, avant de laver et de rincer abondamment ;
– le Décrassant multi-usages, d’Eparco, normalement prévu pour le nettoyage des barbecues, hottes de cuisine et mobilier de jardin, voire le nettoyage des jantes.
Attention, il contient de l’hydroxyde de sodium, toxique pour la peau et les yeux, mettez des gants de ménage épais et prévoyez un rinçage abondant, de préférence près d’une évacuation d’eau dotée du tout-à-l’égout, et pas en pleine nature !

Pour la finition, à la place d’un polish, mélanger un dixième d’alcool à brûler et neuf dixièmes d’huile de vaseline.
Passer le produit sur le carénage avec un chiffon doux, puis laver à l’eau claire et sécher avec une peau de chamois.

A propos de polish, mon ami Yvon m’a appris qu’il valait mieux utiliser du polish pour peinture métallisée, moins abrasif que celui pour peinture normale. Ce dernier enlève petit à petit le vernis.

En cas de taches causées par de la résine de pin, on pourra utiliser de l’alcool à brûler, du White Spirit ou de l’essence F.
Pour les deux derniers, faire un essai à cause des auréoles possibles sur certaines matières sensibles.
L’essence de térébenthine peut également faire l’affaire, en frottant sans trop appuyer, mais longtemps.

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Pour démoustiquer le carénage

Il existe plusieurs possibilités pour enlever les cadavres d’insectes avant de laver.

  • appliquer de vieux journaux bien détrempés au préalable et laisser agir pendant 30 minutes (à l’ombre), ils vont humidifier les cadavres de bestioles, il suffit ensuite de passer un coup de jet ou d’éponge ;
  • frotter à l’eau chaude avec un vieux collant – ou un bas – en nylon à enfiler autour une éponge (demandez avant à votre compagne afin d’être sûr ET CERTAIN qu’elle ne l’utilise plus).

Autre solution économique, le gant démoustiqueur de Netman, à humidifier avant de frotter, lavable en machine (10,5 euros pour 300 utilisations annoncées).

Il existe aussi de bons produits spécifiques pour démoustiquer une moto :

  • employer une poudre sur un chiffon humide (comme la poudre démoustiquante de Norauto, très efficace) – ce qui implique un rinçage pour enlever les traces ;
  • utiliser une mousse en aérosol qu’on laisse agir avant de passer un coup d’éponge (comme le Nettoyant fientes et insectes de Holts, cher mais efficace) ;
  • ou encore recourir à un vaporisateur qui nécessite de frotter un peu.

Dans cette dernière catégorie, ma recommandation : le Caland de Predator Moto, un démoustiquant sans alcool ni silicone.

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Nettoyer les autres parties de la moto

Tous les moteurs ont tendance à fuir, même les plus modernes.
Les reniflards refoulent toujours un peu d’huile sur les carters et sur les parties avoisinant le cadre. De même, l’huile ou la graisse de la chaîne de transmission est projetée sur la roue arrière, y collant toutes sortes de poussières et de saletés provenant de la route. Quant à la poussière émise par les freins à disque, elle recouvre aussi rapidement les roues.

De l’eau chaude additionnée d’un puissant détergent ne suffit pas à éliminer ces dépôts. Il faut utiliser un dégraissant spécifique pour en venir à bout.
On trouve divers types de dégraissants dans le commerce et la plupart d’entre eux sont solubles à l’eau. Si vous ne voulez pas vous encombrer de bassines et de pinceaux, ces produits sont également disponibles en bombes aérosols. Si cette présentation est plus chère, les bombes sont d’un emploi plus facile et elles permettent d’atteindre les recoins les moins accessibles.

Suivez le mode d’emploi du fabricant et laissez au produit le temps d’attaquer et de dissoudre complètement les saletés avant de rincer à l’eau froide. Les dépôts les plus durs doivent être imbibés de produit, attaqués au moyen de brosses, puis chassés au jet d’eau.

Pour dégraisser les parties moteur

Pour enlever l’huile, l’essence et le goudron, les semelles fondues sur les pots, les coulures de vieilles huiles…
Le meilleur produit selon Motomag est le Degreaser d’Elf, en aérosol de 0,4 litre à 9,30 euros, mais il est à appliquer au pinceau.
Pour un nettoyage au chiffon, prendre le Jet 4 en 1 (nettoyant, dégoudronnant, dégraissant) de Predator Auto, flacon de 500 ml à 8,50 euros.

Le pétrole désaromatisé ou l’essence F (vendus en magasins de bricolage) font très bien l’affaire.
La pierre d’argile, mélangée avec un peu d’eau, dégraisse bien les parties métalliques, mais à éviter sur les plastiques ou le métal peint.

Pour une meilleure efficacité, appliquer le dégraissant avec un tampon Jex en laine d’acier, sans trop appuyer: même s’il ne raye pas, le frottement use le vernis.

Pour dissoudre les graisses et suies calcinées

Attention, on parle bien de graisses cuites sur des pièces en acier (comme les pots d’échappement chromés ou inox), pas sur du plastique !

Employer de la soude caustique, le composant des bombes à décaper les fours et les plaques vitro-céramique (genre Décap’Four).
Attention à vous protéger la peau et les yeux quand vous l’utilisez ! Et rincez assez vite car la soude attaque aussi les peintures et l’aluminium.

Autre solution pour les taches grasses : le WD40, un dégrippant industriel sans silicone pour lubrifier / décoincer / déshumidifier, mais qui peut aussi servir pour nettoyer.
Il agit aussi sur la colle restant après le décollage des autocollants.

Il peut également être appliqué sur le carénage et le réservoir pour former une pellicule de protection. Dans ce cas, le pulvériser sur un mouchoir ou un chiffon, et non directement sur le carénage.
En remplacement pour cet usage, il est possible d’utiliser un rénovateur plastique pour tableaux de bord de voitures.

Pour la bulle

Juste de l’eau savonneuse.
Mais on peut aussi utiliser du produit à vitres, si possible sans alcool, et bien rincer à l’eau ensuite.

Pour faire ramollir les moucherons écrasés, poser un linge imbibé d’eau pendant 1/4 d’heure sur la bulle, puis nettoyer à grande eau.
Surtout, ne pas frotter, cela provoque toujours des rayures.

Pour les bagages

Pour des bagages en toile, utiliser de l’eau froide additionnée d’ammoniaque (5 cuillerées d’ammoniaque par litre d’eau).

Pour des bagages en plastique, un peu d’eau tiède avec de la lessive. Rincer soigneusement.

Pour rénover et faire briller des couvercles de valises en plastique, utiliser de la cire pour bois (genre Cédar) ou du rénovateur plastique pour tableaux de bord, ou du Polytrol (rénovateur plastique pour marine, très efficace).

Pour les chromes

Pour un simple entretien rapide, du savon de Marseille, appliqué à l’éponge, au chiffon humide ou avec de la paille de fer très fine « 000 », type « Rénov’Bois ».

Si vous pouvez vous en passer, n’employez pas de produit à polir les chromes qui contiennent souvent des abrasifs ou des agents chimiques.
Le brillant est obtenu par enlèvement d’une imperceptible couche de chrome de la zone polie. L’eau savonneuse est encore le meilleur produit à utiliser et il ne faut recourir au polish que pour éliminer les traces de corrosion des parties chromées ou lorsque celles-ci ont terni.

Si vous devez y recourir, ce sera soit du Belgom Chromes (attention, ne pas mettre du Belgom Alu sur les chromes, ça les raye), soit de l’Elféchrome, en frottant fort.
A appliquer au chiffon coton, ou avec de la paille de fer très fine « 000 » type « Rénov’Bois ».

Recettes de grand-mère : le liquide vaisselle appliqué pur au chiffon et enlevé sans rinçage au chiffon sec donne un résultat correct et pas cher.
Autre « truc » de vieux trappeur, récupérer de la cendre de cigarette et frotter les chromes avec…
Pour les non-fumeurs (dont je suis), utiliser une pâte à base de blanc d’Espagne, diluée dans une cuillerée d’alcool à brûler. Bien l’étaler sur la partie à nettoyer, laisser sécher, faire briller à l’aide d’une peau de chamois.

Un produit bien spécifique mais traditionnel : la Pierre Idéale, « nettoyant universel à base d’argile ». Puis appliquer un produit d’entretien pour chromes.
Fonctionne aussi sur les pots d’échappement en inox.

Produit ménager de remplacement avantageux (si vous en trouvez) : le produit pour inox et chromes, de Beckmann. Il faut l’agiter longtemps et l’appliquer avec un chiffon légèrement humide. Très efficace aussi comme polish sur toutes surfaces plastiques (sauf les bulles) car il contient une cire qui crée une pellicule protectrice. En plus, il est biodégradable à 99% et hypo-allergénique.
Si votre pot d’échappement n’est pas chromé, vous pouvez utiliser des produits pour peintures au silicone ou au téflon. Attention, cela signifie que vous aurez alors du mal à les repeindre.

Petit détail sur les chromes : pensez toujours à essuyer vos chromes après lavage, ne les laissez jamais humides !
Le chrome et l’eau créent un phénomène diélectrique qui provoque une concentration de l’eau et donc la formation de très petites gouttes.
Ce sont ces très petites gouttes avec ce phénomène électrique qui provoquent l’attaque « électrique » du chrome, puis l’apparition de rouille car il n’y a plus de chrome, donc plus de protection. Depuis ce petit point, la rouille mangera tout.
Il suffit pour éviter ce phénomène de bien sécher avec un chiffon (idéalement peau de chamois, mais pas une synthétique ou micro-billes).

Si jamais c’est arrivé, employer du nettoyant cuivre (style Mirror) à appliquer comme un polish pour enlever les taches et les traces de rouille superficielles, rénover les chromes et leur redonner de la brillance.

Pour les alliages légers et les parties en aluminium

La majeure partie des pièces en alliage d’aluminium de votre moto ont reçu d’origine une couche de laque. D’autres pièces, en revanche, ont été laissées brutes de polissage et il faut les repolir de temps en temps afin d’éliminer la corrosion qui prend la forme d’une granulation de la surface rugueuse au toucher.

Pour un entretien régulier, utiliser du Mirror.
Un produit à chrome légèrement abrasif convient très bien pour enlever la corrosion et donner un bel éclat, mais si l’alliage est profondément attaqué, un produit plus abrasif (Belgom Alu) est nécessaire.

Si les parties peintes commencent à se détériorer, c’est que la laque se détache et que le métal est exposé aux attaques extérieures. Dans ce cas, il faut éliminer la peinture avec un solvant spécial en évitant de s’en mettre sur les mains ou dans les yeux et même en évitant toute coulure ou projection sur d’autres parties de la moto. Après rinçage, polissez la zone avec un abrasif léger et si cette zone est étendue, employez si possible un tampon monté sur une perceuse électrique. Lorsque la surface est nette, laquez-la de nouveau, soit au pinceau, soit à la bombe en utilisant une laque résistant aux agents chimiques environnants ou à la chaleur, notamment dans le cas du moteur.

Faute d’un entretien fréquent, le chrome devient vite sale et terne superficiellement, ce qui déprécie nettement une moto. Cette remarque s’applique encore plus aux carters en alliage léger.

Pour les miroirs des rétroviseurs

Employer un produit d’entretien des vitres, style Ajax Vitres.

Pour les jantes et les disques

C’est le Belgom Jantes ou le Nettoyant de jantes de NeoClean.
Solution pas chère: le Décap’Four, même mode d’emploi.

Attention, tous ces produits contiennent une forte teneur en ammoniaque, éviter d’en respirer les vapeurs.

Dans tous les cas, appliquer le produit, attendre 2 à 5 minutes, et rincer. Faire une autre application en peaufinant avec une brosse, un pinceau à poils en nylon, une brosse à dents pour les parties les plus inaccessibles. Rincer à nouveau.

Un nettoyant de freins

Le Brakes and clutch de Boxer, gamme « Professional use », à 11 euros les 600 ml. Distribué par MAD SA (04 42 12 58 55).

Ou utiliser de l’acétone, tout simplement, à appliquer au chiffon et avec parcimonie sur la tranche et la surface du disque.

Pour les plastiques non peints

Exemples : tableau de bord, valises, caches latéraux…
Un rénovateur pour plastiques d’intérieur automobiles fait très bien le boulot.
J’utilise celui de Norauto, senteur vanille. Ou celui de Speedy, senteur orange, ça dépend des goûts… Vaporiser l’aérosol puis frotter au chiffon doux: on se voit dedans.

Pour les informaticiens qui ont accès aux produits de nettoyage spécialisés, du nettoyant à sec pour produits bureautiques rénove très efficacement les plastiques.

Le top reste le Polytrol (marque Owatrol), vendu en bombe aérosol en magasin de bricolage (Castorama) ou de marine.
Il permet de rénover tous les plastiques, redonne le brillant originel et efface même certaines taches, comme celles causées par la soude des nettoyants de jantes ou par des projections d’essence, par exemple.

Pour la selle

La cire Belgom Cuirs, très bien. Ou l’huile de pied de bœuf, marque Restom, également efficace pour les gants et les bottes: 9,50 euros le flacon de 500 ml (infos au 03 85 74 95 60).

Pour l’entretien ou la remise en état de la ligne d’échappement

Surtout celles en inox chromé (comme sur les BMW), deux produits sont à recommander.

L’agent polisseur Autosol, composé d’hydrocarbure aliphatique, convient pour entretenir l’ensemble de la ligne d’échappement, pot compris. L’autre produit équivalent s’appelle Elféchrome.
Dans le même genre, le Triomf et le Strahldur.

Appliqués avec une éponge abrasive verte ou un tampon Jex (qui ne raye pas) ou de la paille d’ébéniste, ces produits donnent de très bons résultats sur des pots très sales voire corrodés.
Sur un silencieux chromé en bon état à faire briller, appliquer avec un chiffon cotonneux non pelucheux.
Le Belgom Chromes convient bien pour l’entretien, mais n’est pas assez abrasif pour rattraper les dépôts de crasse cuite sur les tubes d’échappement.

Les tubes d’échappement non chromés se salissent en effet très vite, il faut les nettoyer tous les 10.000 km dans l’idéal pour les garder à peu près propres. Et ils sont assez compliqués à bien nettoyer avec tous les recoins et les angles.
Démonter le sabot moteur aide, mais il vaut mieux avoir de petites mains.
Dans le cas de crasse incrustée depuis longtemps, frotter avec une surface abrasive est aussi important que le produit utilisé.
Un chiffon en coton ne suffit pas, il vaut mieux utiliser de la laine d’acier (finesse 00 ou 000), un tampon à récurer (éponge à gratter verte ou tampon à vaisselle Jex en acier), ou mieux encore, une ponceuse avec un disque bien enveloppé dans des chiffons coton ou un disque spécifique pour polissage.

Au début, j’utilisais du Cleanfour, un produit de nettoyage des plaques vitrocéramiques et fours, très bien pour enlever la saleté sur des surfaces soumises à très hautes températures. Mais celui-ci fonctionne plutôt à chaud, ce n’est pas très pratique pour une crème…

Autre solution, faire tourner le moteur cinq minutes pour chauffer le pot d’échappement. Protéger le reste de la moto par du papier journal et pulvériser du Décap’Four en aérosol sur le pot tant qu’il est encore chaud. Laisser agir quelques minutes, puis frotter au chiffon, cela permet d’enlever facilement les dépôts de goudron. Passer ensuite un produit d’entretien des chromes ou de l’inox pour faire briller.

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En cas de rayures sur la peinture

Il peut être judicieux de profiter d’un bon lavage pour tenter de rattraper des rayures.

Les micro-rayures de la bulle peuvent être atténuées par l’application de Mirror Cuivre avec beaucoup d’huile de coude. Commencer par tester sur un petit coin de la bulle pour vérifier que le produit n’attaque pas le plastique qui n’est pas de la même qualité selon le type de bulle.
En cas de rayures plus importantes, recourir à l’Altupol, un produit qui se décline en deux gradations abrasives, n°1 (polissage) et n°2 (lustrage). Utiliser si possible avec une ponceuse dont le disque aura été enveloppé dans un chiffon doux.

Pour les rayures sur la peinture, les plus petites disparaîtront avec un « efface-rayures » en tube.
Inutile d’investir des sommes colossales dans des produits professionnels, les produits Efface rayures d’Auchan, incolore ou teinté, fonctionnent très bien. Le teinté est juste deux fois plus cher. Le produit Tech 9, chez Leclerc, est le moins cher (même pas 2 euros) et c’est le même que l’Abel Auto.

Pour un travail sur de plus grosses rayures, passer au Polish Fast Cut de 3M.
Contrairement à son nom, ce n’est pas un polish, mais un véritable efface-rayures. Il faut ensuite passer un polish doux pour faire briller. Il s’agit d’un produit pro à trouver chez un distributeur spécialisé (infos au 01 30 31 43 20), vendu en bidon d’un kilo à 25 euros, et à appliquer avec une ponceuse électrique vibrante.

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Pour décoller des autocollants sur de la peinture

Il s’agit d’enlever d’abord l’autocollant, puis la colle, sans abîmer la peinture, surtout si elle est sur du plastique (carénage).
Commencer par passer un sèche-cheveux (ou un pistolet à décaper à faible puissance) pour chauffer l’autocollant et ainsi ramollir la colle. Passer le flux d’air chaud à une quinzaine de centimètres de la surface pour ne pas chauffer trop vite ni trop fort.
Ensuite soulever un bout de l’autocollant avec l’ongle en essayant de limiter le « grattage »… Une fois l’angle décollé, continuer le décollage en tirant dessus tout doucement.

S’il reste des traces de colle, frotter avec du white spirit sur un chiffon (mais surtout pas d’acétone).
Une fois la surface propre, passer un coup de lustrant (avec du téflon) pour que ça brille et effacer les micro rayures.

Pour enlever des taches de colle sur du carénage ou du  métal, on peut employer de l’essence A (en droguerie) ou de l’alcool à brûler ou encore du solvant pour vernis à ongles.
Pour des plastiques fragiles, préférer de l’antiadhésif pour pansements, vendu en pharmacie.

118 thoughts on “Nettoyer et entretenir sa moto”
  1. Salut et félicitations pour ce site une vrai mine d’or pour le néophyte que je suis. J’y ai trouvé pleins de conseils et d’exercice pour m’entrainer de mon côté afin d’obtenir le Saint Grâle le Permis A. Mais je voulais surtout te parler d’une société hollandaise qui propose des produits d’entretiens auto moto vélo neutre pour l’environnement il s’agit de https://www.airolube.nl/fr. Je voulais aussi avoir ton avis sur les fameuses lingettes Vulcanet?

    Merci pour ton travail longue vie à toi et ton site
    V
    Steph GR

    1. Je n’utilise pas les Vulcanet et je suis par principe opposé aux lingettes jetables, quelles qu’elles soient.

  2. Toutes mes félicitations pour cet article, le plus complet que j’ai lu avec de belles références. Merci à toi pour tes conseils de motard expérimenté.

  3. Je ne peux pas dire pour le Belgom Chrome, mais pour décaper ma ligne inox, et surtout les collecteurs remplis de résidus brûlés, le Belgom Alu sur de la paille de fer 000 a fait des merveilles, avec un peu d’huile de coude. Comme tu le dis, il y a pas mal de recoins, j’ai donc démonté l’ensemble pour plus de facilité, n’ayant pas de petites mains.

  4. Bonjour

    je pose la question ici car je sait pas trop ou rechercher l’information (désolée c’est pas le bon endroit), au niveau du cout d’entretient d’une moto en garage ou en concession, de la même manière que la périodicité, je comprend pas bien si c’est une révision tout les 12 000 kms ou tous les ans, ou tous les 6 000 et tous les ans ? et au niveau des coût …

    je suis dans le flou total et je n’arrive pas à trouvé l’information de combien va me couter en entretiens une moto. Ce que je voudrais savoir avant de l’acheter, j’ai plus ou moins choisis le CB 500 F, savez vous ou je peut trouvé ce type d’information ?

    Merci bien cordialement

    1. Voilà une idée d’article rapide à écrire et utile à lire quand on débute complètement…

      Te concernant, un souci est que le nom CB500 a été utilisé pour plusieurs modèles différents au cours des 25 dernières années, avec des CB500, CBF500, CB500F…
      Il faut rechercher le « plan d’entretien pour Honda CB 500 F ».
      Honda le propose sur son site :
      https://services-moto.honda.fr/entretiens/

      Si tu n’es pas certain de tes infos, le plus simple est de s’inscrire et de rechercher / demander sur un forum motard dédié au modèle voulu :
      http://www.cbf600.fr/app.php/portal
      Attention à bien préciser pour quel modèle et millésime…

      1. Bonjour

        merci de votre réponse, je vais continué mes recherche. je serai très content d’un article de votre part sur ce sujet.

        cordialement

          1. merveilleux, vous êtes exceptionnel. Je vais lire cela tranquillement ce soir, vous êtes génial .

            Un grand merci pour votre travail sur ce site, encore bravo et merci

            cordialement.

  5. Bonjour, j’ai une Honda XR 125.
    Les flancs de réservoir (appelées aussi joues de réservoir) sont en plastique noir avec des décorations violettes (couleur qui ne me plait pas du tout).
    Ce sont des auto-collants violets que je vais décoller avec un sèche cheveux. Mais ensuite évidement il y aura une marque : la surface mise à nue n’aura pas tout à fait le même aspect que la partie qui n’a jamais été recouverte d’autocollants.
    Comment faire pour ensuite ne plus avoir cette différence de teinte : quel produit passer ? Du lustrant avec téflon ? Ou du rénovateur pour plastique d’intérieur auto ? Ou est ce que je dois ne rien faire par moi-même et m’adresser à un carrossier qui vernira les deux joues de réservoir ?
    Merci et bonne route.

      1. S’il s’agit juste de micro-rayures, il faut utiliser un agent polissant et frotter tout doucement avec un chiffon doux, comme pour une carrosserie de voiture.
        Le Mirror Cuivre peut convenir. Sinon, du « polish » voiture.

        1. Bonsoir FlatFab
          J’ai essayer avec le produit Quix qui est prévu pour cela, bof bof, je vais essayer avec du miroir cuivre, tu pense que du coton à polich est bien
          Merci

            1. Merci pour l’info
              Une autre petite question, si je souhaite changer ma bulle , celle d’origine vaut presque 400e, connais tu une autre marque comme Vstream ou une copie de l’origine chez Powerbronze?
              Merci

                1. J’aime pas la wunderlich, j’aurais bien aimé voir en vrai une vstrean
                  Merci pour les infos

  6. J’utilise ma moto tous les jours, peu importe la saison, par toutes températures (sauf en cas de verglas).
    Ma question est simple, sachant qu’avec cette fréquence d’usage, la moto se salit beaucoup plus qu’une moto qui ne sert qu’en été par beau temps par exemple, quid de la fréquence de lavage?
    Merci par avance.

    1. Boarf…
      C’est très relatif, subjectif.
      Tout dépend si tu es maniaque ou pas. Je connais des gens qui lavent leur moto toutes les semaines, voire plus.
      Je roule aussi tous les jours avec l’une ou l’autre de mes deux motos et globalement, je les nettoie à peu près une fois par mois.
      La moto pro se doit de rester assez propre, présentable, donc j’y fais un peu plus attention.
      La moto perso, je m’en fiche qu’elle soit sale.

    2. Selon la région où vous habitez, il peut y avoir pas mal de sel sur la route, jamais très bon pour les parties métalliques.
      Et surtout graisser la chaîne très régulièrement.

  7. bonjour !

    Je cherchais une info quant au nettoyage des ailettes de cylindres.
    Je posséde une R1100S de 2003 avec 137 000 Km au compteur.

    Pour le nettoyage des echappements, j’utilise un produit en vente par correspondance, découvert sur un stand de Moto Légendes : Le GLANZOL !!!
    Si le nom prête à rire, l’efficacité est au rendez–vous.

    Deux pates à abrasion dégressive, et paille de fer.

    J’allais oublier…. Faut frotter !!!

  8. Bonjour. Pour ma part j’ai acquis une triumph rocket 3 . La partie avant de la ligne d’échappement est bleuie sur une bonne vingtaines de cm et le diamètre doit être au moins de 15 CM. Il y a aussi des traces jaunissantes et marron . J’ai utilisé du belgum chrome avec de la paille triple 0. J’y ai passé une heure environ et le pot revient bien . Il reste quelques traces marron. Il faut énormément d’huile de coude. Toute la partie bleuie est partie. Merci à tous pour vos conseils.
    Gilbert

  9. Comme tous les articles que j’ai déjà lus sur ce site, celui-ci est très complet.
    Curieusement le bon vieux Ouator n’y est pas mentionné : il s’agit d’un type de coton façon paille 000 (0000 ?) imprégné d’un produit « à l’ancienne », sorte de pâte rose qui nettoie au minimum tous les chromes, mais aussi les jantes ou les parties métalliques visibles et non peintes du moteur.
    Je comprends le côté abrasif de la chose, mais il semble que Ouator soit réellement le plus doux possible (en revanche il nécessite pas mal d’huile de coude !).

  10. Bonjour, d’apres vos dires pour enlever les cadavres de moustiques il faut les ramollir puis appliquer une solution démoustiquante et usé d’huile de coude afin de les éliminer, oui mais voilà, une fois qu’il ont été éliminer ceux la laissent des traces sur les carénages, j’ai tenté d’appliquer un produit spécial démoustiquant de chez « motul », mais rien à faire les traces ne partent pas ! donc je ne sais vraiment pas quoi faire, avez vous une solution à ce problème ?

    1. Si les cadavres d’insectes laissent une trace sur le carénage, c’est sans doute qu’ils y sont restés assez longtemps pour que les sucs dégagés par les cadavres attaquent le vernis de la peinture.
      A ma connaissance, la seule solution est de passer une nouvelle couche de vernis sur le carénage, ce qui peut se faire par soi-même ou chez un peintre carrossier.

  11. Bonjour,

    Merci pour tous ces conseils très utiles ! J’ai toutefois une question, je suis l’heureux propriétaire d’une ninja 300 anniversary et sur les parties peintes en blanc du carénage juste en dessous du réservoir se sont maculées de taches noirâtre qui, vraisemblablement, sont le résultat des frottements de mon équipement de protection lorsque je serre le réservoir avec les genoux. Celui-ci est en nylon et caoutchouc (je crois :D).

    Le problème c’est que ces tâches noires sont difficiles à ravoir et j’ai peur de trop frotter et détériorer la peinture. Auriez-vous des conseils.

    Merci d’avance !

    1. Bonjour,

      j’ai été victime de vandalisme sur mon réservoir blanc vernis : tag au marqueur noir.
      J’ai réalisé un 1er nettoyage avec de l’alcool à 90° et coton-tige sans trop l’imbiber et en frottant délicatement avec un chiffon propre.
      ça semble avoir été efficace en attendant mieux.
      bon courage !

  12. Bonjour à tous,
    Petite question qui me trotte dans la tête…
    En effet, l’Ajax vitre (le bleu) marche plutôt pas mal pour la finition des carénages de la moto… pas de traces ou résidus.
    Or, est-ce abrasif pour les vernis selon vous ?

    1. Salut,
      Pour ma part j’utilise l’anti-blau et le metal polish d’autosol. Je te laisse jeter un oeil à cette petite vidéo (désolé si ça fait un peu pub mais je trouve que ça illustre bien) :
      https://www.youtube.com/watch?v=Zt8k_Wq3i-A
      Personnellement je n’ai essayé que ces deux produits donc je n’ai pas d’avis sur les autres existants. Mais ce que je peux dire c’est qu’ils sont hyper efficaces (même sans enlever la ligne l’anti-blau permet de bien faire revenir la teinte initiale.)

  13. Bonjour Fab.

    Tout d’abord merci encore pour ce blog qui est littéralement ma mine d’or pour mon apprentissage de la moto.

    Je viens d’acheter une nouvelle moto d’occasion, et celle-ci présente quelques tous petits points de rouilles superficiels sur des éléments (je ne sais pas ce que c’est comme type de métal. Le guidon je dirais du chrome…)

    deux photos pour te montrer :
    le guidon : http://img4.hostingpics.net/pics/950595photo2.jpg
    le support de la tige de direction : http://img4.hostingpics.net/pics/781528photo3.jpg

    Est-ce-que tu aurais des conseils pour nettoyer toute cette rouille ainsi que le « voile » blanchâtre sur la fourche (je ne sais pas ce que c’est, mais c’est présent aussi un peu sur le guidon) ? J’ai essayé, sur conseils, d’enlever la rouille avec du WD40 et une brosse à dents mais ça n’a pas semblé faire effet.

    Merci d’avance et bonne continuation avec ce blog !

    1. salut ,
      pour le guidon produit genre belgom chrome (norauto) pour la bride de fourche passage d’un produit genre acide phosphorique (framétaux) pour inactiver les taches de rouille puis re belgom alu cette fois + pas mal d' »huile de coude »
      amicalement
      marco

      1. Salut Brisy.

        Merci pour ta réponse, je viens de regarder le Framéto (produit Rubson si j’ai trouvé le bon truc) mais apparemment c’est un produit qui apparemment prévoit qu’on repeigne par dessus… Du coup j’ai regardé le coup de l’acide phosphorique et je comprends mieux maintenant pourquoi on trouve des astuces de grand-mère pour enlever la rouille avec du coca.

        Du coup, passage d’acide phosphorique pur ? Au pinceau ou il faut frotter ? Il faut éviter le contact avec les tubes de fourche ? je rince à l’eau claire ?

        Pour l’huile de coude je fais des réserves ! 🙂

        1. hello ,
          pour l’acide phosphorique : pas besoin de rincer(ce qui ferait réapparaitre la rouille) seulement laisser sécher … pour le coca y a pas que de l’acide dedans du coup mettre du sucre etc… pas glop, les tubes de fourche sont polis donc éviter le contact d’agent acide : c’est mieux
          marco

    2. Que ce soit alu ou chrome, utiliser un agent polissant en pâte (type Elféchrome, Strahldur, Autosol) avec de la laine d’acier très fine, calibre 000 ou 0000.

  14. bonjour
    auriez vous un conseil pour nettoyer l’interieur d’un pot moto 4temps qui fume le silencieux semble fortement imbibe d’huile..MERCI

    1. Première étape, démonter le pot et le nettoyer avec un chiffon imbibé de dégraissant, enroulé autour d’une tige souple mais solide.
      Seconde étape, trouver l’origine de la fuite d’huile qui part dans les gaz d’échappement.

  15. Pour le nettoyage des jantes, j’utilise du dégraissant chaine, ça fonctionne nickel, il enlève poussières, graisses, poussières de plaquettes de freins, pas besoin de le laisser agir, et en plus, il dépose une fine couche de  » graisse  » sur la jante, retardant ainsi les dépôts.

  16. Bonsoir,

    la « fée du logis » est également un produit diablement efficace, et qui , associé à une microfibre, permet de nettoyer la moto sans eau. ( pour des nettoyages « soft »).

    Je suis un peu surpris de ne pas voir ce vieux truc de motard dans cet article. La composition du produit n’irait elle pas avec les peintures actuelles ?

  17. bonjour, j’ai mis la peiture noir mate sur la languete des repose pied du scooter et sa pas secher ca cole aux toucher , que faire ?

  18. Bonjour,
    Que pensez-vous du tout en un Vulcanet ? Est ce que quelqu’un a déjà essayé ? Je suis très très maniaque…il me faut un truc efficace 😉
    Merci d’avance

    1. Les lingettes Vulcanet vont très bien pour un entretien courant et régulier sur une machine qui ne fait que de la route.
      Sur une moto très sale, c’est insuffisant ou alors, il faut y passer la moitié du pot…

  19. Bonjour je viens de découvrir une boutique en ligne à qui j’ai commandé des produits pour le nettoyage sans eau de mon 900 cbr, le site s’appel pronet2r est je trouve leur nettoyant moto plutôt efficace, sinon j’utilise aussi les lingettes de vulcanet qui sont pas mal mais un peu chère. Après si quelqu’un connait d’autres marques je suis preneur.

    1. J’ai essayé avec des lingettes bébé, ça marche pas mal non plus, un coup de micro fibre après et c’est nickel

  20. Yop Fab,

    Deux questions cosmétiques.

    – avec ma GS, j’ai découvert que l’enveloppe féminine, dans l’Univers, n’est pas le dernier degré du Mystère – et oui, ça va mieux depuis, merci. Il y a les formes et contours et détours de ma GS, qui écrasent l’anatomie féminine en termes d’inaccessibilité et de pourquoi-c’est-foutu-comme-ça et de n’importe-quel-dieu-décent-aurait-géré-ça-autrement.
    Bon, je devine qu’il y a quelques petites raisons du côté physique et mécanique, qui m’échappent largement, mais qui expliquent parfaitement bien les choses telles qu’elles sont. Reste que ma GS est urbaine, que je lui souhaite longue vie, et que je l’aime assez clean.
    Pour continuer de filer délicatement la métaphore féminine : du côté des jambes et du cul, tout va bien. Les hanches, les bras et le cerveau sont très gérables aussi. Mais le cœur et la poitrine, c’est l’enfer ! Les ailettes du boxer semblent appeler la crasse, ramassent tout ce qui passe et font tout ce qu’il faut pour la garder bien au chaud ; et Dieu seul sait la corruption qui se prépare dans les innombrables endroits que mon œil ne voit pas, même quand je la scrute à 20cm du sol depuis la roue avant…

    Bref, j’ai lu tes conseils, et je vais les appliquer. Mais je suis un peu lassé de la FORME du corps-à-corps : elle, toujours debout ; moi, toujours agenouillé ou couché, et un peu impuissant. Y a-t-il un moyen, commercial ou artisanal, de rendre le face-à-face moins inégal et de la surélever un peu (50cm – 1m), histoire de s’affairer dans une position moins humiliante ? Je rêve de n’avoir plus à me coucher, de pouvoir l’affronter debout, pour lui montrer tout le bien dont je suis capable… mais je me trompe peut-être de relation ?

    – on va dire qu’il n’y avait qu’une question, en fait 😉

    Yours.

    1. Je connais bien le problème.
      A part investir dans un pont élévateur (y en a des pas chers, mais attention à la charge maximale, on y est vite avec la GS) ou creuser une fosse à vidange dans ton garage, je n’ai pas trouvé de solution.
      Parfois, je profite d’une intervention, d’une révision, quand elle est sur un pont chez le garagiste, pour demander si je peux intervenir dessus. Ils n’aiment pas trop ça à cause des soucis d’assurance, des fois que la moto me tombe dessus, mais si c’est bref et ne gêne pas le mécano, ils acceptent en général.

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