Il y a les motards et il y a les bikers. En France comme dans beaucoup de pays occidentaux en dehors des Etats-Unis d’Amérique, les propriétaires de motos Harley-Davidson relèvent souvent d’une culture particulière, fondée sur une image de marque à la fois forte et spécifique, au point de former une sorte de mythe.

Il est un fait incontestable : Harley-Davidson constitue une des marques les plus anciennes parmi les constructeurs moto encore actifs.

L’entreprise a été créée en 1903 à Milwaukee, dans l’état du Wisconsin. Et elle n’a jamais cessé de produire, jamais interrompu son activité depuis, même si la marque a failli disparaître à plusieurs reprises.

C’est ce qui fait la différence avec son rival de toujours, la marque américaine Indian, créée en 1901, mais qui a cessé son activité de 1953 à 2004 ; ou encore avec le constructeur le plus ancien au monde, le britannique Triumph, lancé dès 1886 et qui a produit sa première moto en 1902, mais qui a cessé toute activité entre 1980 et 1990.

Harley fait partie des constructeurs historiques de motos, et même du club assez restreint des marques que tous les motards ont toujours connu, avec BMW (depuis 1923), Ducati (depuis 1926), Benelli (entreprise fondée en 1911 mais première moto en 1921) et Moto Guzzi (1921).

La plupart des autres constructeurs moto, notamment les quatre grands constructeurs japonais, ont commencé à produire des motos après la Seconde Guerre Mondiale.
A l’inverse, il a existé de très nombreux constructeurs moto européens, mais beaucoup ont disparu dans la seconde moitié du 20e siècle.

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Autre fait incontestable :
Harley-Davidson figure parmi les constructeurs moto majeurs au niveau mondial.

En fait, HD constitue même le premier constructeur de motos de grosse cylindrée au monde !
En effet, Harley ne produit que des motos et que de grosses cylindrées (moteurs de plus de 250 cm3), soit tout de même entre 200.000 et 300.000 unités par an, avec un record à 361.000 motos produits en 2006 (dont 350.000 motos estampillées HD, le reste étant produit à l’époque sous la marque Buell).

En comparaison, les grands constructeurs japonais et indiens produisent certes bien plus de machines (on parle là en millions d’unités produites chaque année), mais surtout des engins de petite cylindrée et beaucoup de scooters.

Le plus important constructeur moto au monde reste le japonais Honda, maintenant talonné par les deux constructeurs indiens Bajaj et Hero. L’essentiel de leurs ventes demeure concentré dans les pays émergents et sur des machines de 125 cm3 ou moins, d’ailleurs bien souvent des scooters plutôt que des motos.

La branche deux-roues de Honda dispose ainsi d’usines dans 22 pays, avec plus de 30 sites (dont quatre usines en Inde), et sa production s’élevait en 2013 à 16,8 millions d’unités. Mais seule son usine historique de Kumamoto, au Japon, fabrique les motos de grosse cylindrée, à part quelques modèles routiers produits en Italie.

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A partir de là, on entre dans des domaines plus sujets à interprétation…

Une des grandes forces de Harley, c’est son image de marque et sa capacité à gérer l’esprit de communauté qui anime beaucoup de propriétaires.

Des clubs de passionnés sont présents dans tous les pays du monde et sont fédérés sous l’appellation HOG (Harley Owners Group), avec des clubs locaux directement rattachés aux concessions. Ceux-ci proposent à leurs adhérents des sorties organisées qui donnent l’occasion de se retrouver, rouler et d’échanger sur les derniers accessoires ou vêtements siglés.
Harley-Davidson sélectionne en effet des fabricants habilités à produire toutes sortes d’objets comportant le célèbre logo « Bar and Shield » (traduction littérale : « Barre et Blason » ou « Barre et Bouclier ») et autres signes distinctifs d’appartenance à sa communauté.

Le HOG est devenu le plus important club motard au monde avec à ce jour plus d’un million de membres.

Illustration de cette puissance auprès de ses clients, le rassemblement du centenaire de la marque en 2003 a rassemblé à Milwaukee plus de 600.000 personnes, record jamais égalé, ni même approché à ce jour.
En comparaison, la World Ducati Week n’a jamais dépassé les 100.000 participants et les BMW Motorrad Days peinent à approcher les 50.000 spectateurs…

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Les rassemblements

La puissance de la communauté Harley s’exprime avant tout lors des grands rassemblements organisés par la marque en collaboration avec le HOG et ses différentes branches nationales, régionales et locales.

Les deux rassemblements les plus connus ont lieu chaque année aux Etats-Unis :

  • le Sturgis Motorcycle Rally, au mois d’août à Sturgis, dans le Dakota du Sud, depuis 1938. Il rassemble plus d’un demi-million de participants.
  • la Daytona Beach Bike Week, à Daytona Beach, en Floride, de fin février à début mars. Elle dure en fait dix jours et rassemble environ 500.000 personnes chaque année.

En dehors de ces « grand-messes » (l’appartenance à la communauté Harley est parfois perçue comme une religion par certains adeptes), qui ont lieu aux USA mais rassemblent des bikers venus du monde entier, il existe un certain nombre d’autres événements, « officiels » (agréés par la marque) ou non, destinés aux motards du Vieux Continent, ainsi bien sûr qu’à ceux de France et des pays limitrophes.

Le plus gros rassemblement européen est l’European Bike Week, chaque année en septembre, à Faaker See en Autriche. On estime son audience à près de 100.000 machines.

En France, le festival Free Wheels, au mois d’août, s’est longtemps tenu à Cunlhat, dans le Puy-de-Dôme, de 1989 à 2001. Record de fréquentation en 1997, avec environ 100.000 visiteurs.
Après neuf années de disparition, il a été relancé pour deux éditions en 2010 et 2011 à Courpière (Puy-de-Dôme). Son public était estimé à près de 150.000 visiteurs (pas forcément que des motards).

Avec la disparition du Free Wheels, un autre rassemblement a pris son essor, le Harley-Davidson Euro Festival à Port-Grimaud, dans le Var, chaque année au mois de mai.

Autres rassemblements annuels français :

  • Ride To Live, à Évreux (Eure), en septembre ;
  • Opale Harley Days, à Hardelot-Plage (Pas-de-Calais) en septembre ;
  • Show Bike, à Montalivet (Gironde), en juin ;
  • Morzine Harley Days, à Morzine-Avoriaz (Haute-Savoie), en juillet.

Ci-dessous, quelques vidéos de reportages sur ces festivals qui fonctionnent à peu près tous sur les mêmes fondamentaux : des concerts de rock, des expositions de machines, des défilés et parades des bikers dans la ville… et surtout une nuée de stands (pas mal de tatoueurs, par exemple), d’animations (notamment les traditionnels concours de beauté et autres t-shirts mouillés), de vente de vêtements, accessoires, équipements divers et variés.

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Appartenir à la communauté Harley, c’est reconnaître et accepter un certain nombre de codes, de valeurs, de références culturelles, d’images, de slogans, de personnages…

La base de la culture Harley, c’est bien sûr avant tout la moto, ses motos et surtout ses moteurs bien particuliers, tant par leur architecture que par leur sonorité.

Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45°, communément appelé « V twin », même si techniquement , il s’agit d’un bicylindre en V culbuté.

Ce moteur est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique : « pop-pop… pop-pop… pop-pop », comparable à celui des sabots d’un cheval sur des pavés.
Les amateurs appellent ce son « Po-tato-Po-tato » (« pomme de terre » en anglais).

Ce moteur produit également des vibrations spécifiques, appelés « good vibrations (ou vibes) ».
Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d’échappement tout entier basculent de l’avant à l’arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait. Les lourdes pulsations du moteur au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime et sont transmises au conducteur qui les ressent physiquement dans ses organes internes.

Le moteur V-twin a connu de nombreuses évolutions, nommées d’après la forme des têtes de culasses : Flathead (1929-1974), Knucklehead (1936-1947), Panhead (1948-1965), Shovelhead (1966-1981), Blockhead (1985-1999)…
Une des dernières évolutions est le Twin Cam 88 (1999-2006) de 1 450 cm³ (soit 88 pouces cube), commercialisé sous l’appellation « Screamin’ Eagle », ou « aigle hurlant », l’aigle à tête blanche avec le bec ouvert étant devenu un des emblèmes des Etats-Unis d’Amérique à travers son armée et notamment la 101e division aéroportée.

La transmission secondaire par courroie constitue une autre tradition mécanique absolue.

Autre élément fondamental de la culture Harley, c’est la personnalisation, la transformation, la préparation des motos et des moteurs.
Cette dernière constitue même un créneau économique important pour les concessionnaires car avec les normes anti-pollution imposées par les Etats, les motos sortent d’usine avec un comportement moteur transformé et une sonorité étouffée.
Avec une hypocrisie consommée, les concessionnaires HD proposent donc à leurs clients de rendre à leur moto son comportement d’origine, moyennant finances bien entendu, ce qui leur permet au final de commercialiser des machines non homologuées.

Harley-Davidson propose dans son catalogue officiel d’accessoires le passage en « Stage 1 » ou « Stage 2 », des transformations permettant de modifier un certain nombre de composants tels le filtre à air, la cartographie d’injection, les pots d’échappement… et ainsi de retrouver quelques chevaux supplémentaires, du couple mais surtout la sonorité « authentique ».
Des accessoiristes proposent même des systèmes de carburation en kit : la carburation, plus polluante que l’injection, reste le système préféré des puristes de la marque et des préparateurs, car plus simple en termes de réglages et d’entretien.
Ces transformations ne sont pas homologuées pour un usage routier dans beaucoup de pays, mais font l’objet d’une tolérance de la part des forces de l’ordre.

Autres symboles reconnus instantanément par les bikers : le logo de la marque (le « Bar and Shield », donc) et les couleurs orange et noir.

Pour voir comment s’incarnent ces codes culturels, le mieux est de visionner les publicités réalisées par Harley : La moto à l’écran (5) : les publicités.

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Avec un tel historique, une culture aussi riche, un public aussi vaste… pas étonnant que les motos Harley occupent une place importante dans la culture occidentale !

Au cinéma par exemple, un des films-culte des motards et un des fondements du mythe Harley reste « Easy Rider », film américain de 1969 réalisé par Dennis Hopper, avec Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson.
Dans les mêmes années, les Français n’étaient pas en reste, avec « La Motocyclette » (Girl on a Motorcycle), un film franco-britannique de 1968, avec Alain Delon et Marianne Faithfull.

Mais c’est évidemment surtout aux Etats-Unis que l’industrie cinématographique a produit un grand nombre de films qui mettent en avant les mécaniques Harley : « Electra Glide in Blue » (1973) de James William Guercio ; « Harley Davidson et l’Homme aux santiags » (Harley Davidson and the Marlboro Man), en 1991 ; « Ghost Rider » (2007) avec Nicolas Cage et Peter Fonda ; « Wild Hogs » (Bande de sauvages), film de 2007 avec John Travolta, Tim Allen, Martin Lawrence et William H. Macy…

Comme par hasard, les super-héros américains roulent en Harley, que ce soit dans « X-Men Origins: Wolverine », « Captain America: First Avenger » et « Avengers » deux films sortis en 2011 et 2012, dans lesquels Chris Evans et Scarlett Johansson conduisent une WLA8… ou encore « Captain America : Le Soldat de l’hiver », où Chris Evans conduit une Street 750.

Pour en voir plus, lisez mes articles sur la moto à l’écran.

Parmi les séries télévisées, citons avant tout les « Sons of Anarchy », une série américaine créée en 2008 par Kurt Sutter avec sept saisons, terminée en décembre 2014.

Dans le registre documentaire, voir « Harley and the Davidsons », une série américaine en trois épisodes, créée en 2016 et diffusée sur Discovery Channel, qui raconte la naissance de l’entreprise.

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Dans la bande dessinée aussi, les Harley sont bien présentes.

Voire au centre de certaines séries, comme « Litteul Kévin », par Coyote (dix volumes) ; « Mammouth & Piston », du même Coyote (trois volumes) ; et bien sûr les différents tomes de « Je veux une Harley », dessinés par Margerin.

Et dans la série légendaire du « Joe Bar Team » de Bar2, le personnage de Jérémie Lapurée pilote une 883 Sportster.

Dans la musique aussi, les artistes ont chanté les louanges de Harley.

En français, Johnny Hallyday, chanteur, rocker et motard souvent apprécié des bikers, roule en Harley et lui a consacré une chanson entière : « Que ma Harley repose en paix » (en 1998, sur l’album « Ce que je sais »).

Le provocateur Serge Gainsbourg a écrit et chanté « Harley David (Son of a Bitch) » sur l’album « Love on the Beat ».

Et évidemment, Brigitte Bardot a chanté « Harley Davidson », écrite en 1967 par Serge Gainsbourg.

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Transition toute trouvée pour évoquer une facette moins connue de la culture Harley : la place des femmes.

Longtemps reléguées à la place arrière, et même sympathiquement appelées « bitches » (garces), terme devenu synonyme de passagère chez les bikers américains (avec des expressions comme « bitch seat » ou « riding bitch »), les femmes sont devenues un relais de croissance pour la marque et expliquent en partie son succès en France, cinquième pays au monde pour le nombre de ses motard(e)s Harley.

Pour cela, Harley a engagé au poste de « Directrice Marketing Stratégique & Innovations » Isabelle Zammit, ex-directrice marketing du site de recrutement Zubka et du câblo-opérateur UPC, pour développer ce marché.

Au programme, partenariats avec des sites comme Aufeminin.com et lejournaldesfemmes.com ; lancement du « Causette liberty tour », un festival de musique au féminin ; création de soirées à thème dans les concessions, intitulées « Chrome & Roses » ; partenariat avec l’association Toutes en Moto (créée par deux bikeuses)…

Sans oublier la mobilisation des fameux Chapters, les associations locales de bikers, autour des « Ladies of Harley ».
Les LOH sont un groupe de femmes, pilotes ou passagères d’une Harley-Davidson, ouvert à toute femme membre du Chapter.

Les concessions proposent maintenant des soirées mécanique dédiées aux femmes, appelées Garage Party.

On appelle ça le gender marketing : adapter la politique marketing en fonction du sexe de la cible. Aucune autre marque moto ne l’a développé autant que HD.
Et ça marche : en trois ans, le nombre des nouvelles motardes Harley a augmenté de 40%, alors que celui des motards à moustaches n’a augmenté, lui, que de 3 à 5% !

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70 thoughts on “Le mythe Harley-Davidson”
  1. Je pisse sur des boutons de manchette poussiéreux et des cylindres malodorants !
    Un bon été à tous.

  2. Avouons quand même qu ces derniers temps, la (prétendue…) authenticité H-D en a pris un petit coup derrière la casquette….
    Entre les mixers électrique, les 750 en plastoc made in India format pussy, les moteurs « traditionnels » de plus en plus tarabiscotés, Les concessions tiroir-caisses/miroirs aux alouettes, vous admettrez qu’on est assez loin du compte…

  3. M’ouai :-((
    Ce que je retiens surtout c’est qu’une seule Harley suffit pour réveiller des milliers de personnes quand elle passe dans la ville au milieu de la nuit et çà , comme valeur humaine c’est vraiment pas terrible…. d’où la loi sur le bruit des motos….

    1. Une seule Harley… mais pas n’importe laquelle : il faudrait qu’elle soit modifiée en Stage 1 ou 2, avec des pots adaptables, voire déchicanés.
      En version d’origine, une HD ne fait pas beaucoup plus de bruit qu’une autre moto.

  4. Bonjour

    Quand je lit certain commentaire j’ai presque honte d’aimer les motos Harley Davidson.

    Pour la présentation rapide j’ai 24 ans, marier, 2 enfants, travaille dans le bâtiment.

    Pourquoi j’aime les H.D. pour l’esthétisme, le look boober épurer à donf, le délire chopper les mains et pieds en avant. Depuis que j’ai 10 ans je bave sur les motos de ce style, pas sur les Harley, sur les custom. Je n’est aucun « amour » pour H.D. je ne vous aucun culte à cette marque j’apprécie juste leurs produit.

    Mais en voyant, endentant, lisant certain avis sur cette marque j’en serrai presque rendu à vouloir rester en petit roadster quitte à oublier mon amour pour ces motos juste par peur du retour haineux de certaines personnes. Pourquoi autant de haine (j’ai l’impression que pour les BMW c’est pareil) es que c’est la différence, le peut commun. J’en suis rendu à avoir peur de retrouver mes enfants rouer de coup parce que leurs père roule en Harley.

    Dans quel monde on vit d’est que l’on est un temps soit peut différent on est discriminer, insulter, …
    laissons donc tout à chacun faire sa petite balade à moto tranquille, temps que c’est avec une moto légal.

    Je suis vraiment le seul à ressentir sa ?

    1. Hou là là ! Tu as reçu des menaces de mort, ou quoi ? Il est vrai que la marque HD a ses adorateurs aussi bien que ses détracteurs, mais je ne sache pas que des actions violentes aient été entreprises pour exterminer les propriétaires de Harley ou leur famille.
      Avant, quand j’étais jeune, personne n’était obligé d’écouter l’imbécile du Café de la gare, qui, après son dixième Pastis, débitait des insanités telles que « Les Arabes, j’te leur foutrais une bombe atomique sur la gueule, tiens, ça serait vite fait ! »
      Avec les réseaux sociaux, les choses ont bien changé, et l’imbécile du Café de la gare a à sa disposition un tam-tam très puissant qui donne à sa parole autant de résonance qu’à celle de gens beaucoup plus intelligents que lui.
      Pour autant, il n’est que le chien qui aboie, et toi, tu es la caravane qui passe, et qui n’en a strictement rien à faire. Sur ta Harley, ou n’importe quelle marque de moto, vis ta vie de motard telle que tu l’entends.
      Amicalement,
      Philippe.

  5. J’en suis à ma 9ème bécane, 3 Honda, 3 Kawa, 1 Yamaha, 2 HD, des sportives et des tourismes, j’ai eu énormément de plaisir sur toutes mes machine.
    Bon il est vrai que ma première HD était plus souvent au garage que sur la route, c’était en 1982, HD était au fond du trou et les machine pas vraiment au point.
    Je roule maintenant sur une Wide Glide moteur 103, QDB.
    Je pense qu’à chaque âge une moto spécifique correspond au pilote, je me vois mal aujourd’hui (60 ans) sur ma Tomcat ou ma 900 Ninja de l’époque, de toutes façons rouler vite devient très compliqué 😉
    Pour ce qui est du confort et du freinage, je ne me plaint pas, la WG est tout à fait correct, je ne rentre pas au taquet dans les virages avec une bécane de tourisme.
    Ayant eu une Goldwing 1500, je ne pense pas qu’elle freinait mieux que la WG équipée de l’ABS, la Gold faisait quand même 150 kg de plus.
    Bonne route.

  6. Personnellement, j’ai toujours eu une admiration pour les utilisateurs de Harley-Davidson. Je ne sais pas pourquoi, mais avec tous les équipements et tout, ils sont assez impressionnants, tu ne trouves pas ?

  7. Tout d’abord merci pour ce site extrêmement instructif et pédagogique, qui m’a permis de rectifier certaines erreurs malgré une certaine expérience (permis obtenu en 94 et montée progressive depuis avec une succession de trails de 600 à 1000). À présent je roule avec un Honda 1000 Varadero (modèle 2002, à carbus sans ABS) que j’utilise tous les jours pour aller bosser et le WE pour des balades en duo. Il faut dire que je réside dans le sud, ce qui facilite grandement les choses.

    Concernant le mythe Harley, je pense qu’il faut faire une différence entre la famille des Sportsters et celle des Big Twins, les premiers étant les plus « radicaux » et les seconds plus coupleux et confortables (et bien plus chers aussi…). J’ai essayé un jour le 883 d’un ami, et franchement j’ai trouvé ça assez mou et tape-cul (ce n’est que mon avis et n’engage que moi).

    Personnellement, je suis irrémédiablement attiré par les Dyna Superglide, surtout les modèles « Sport » (j’en vois un qui rigole !) du début des années 2000. Outre l’aspect esthétique (un gros Sportster ?) qui fait que je la considère comme une des plus belles motos qui soit (le FatBoy est pas mal aussi, dans un autre style), c’est aussi le caractère du moteur (plus de 10 mkg aux environs de 3000 tr/mn…) qui me fait dire qu’un jour j’en aurai une, car ça correspond exactement à mon style de conduite et devrait me coller un sourire idiot à chaque pression sur le démarreur 🙂 . Sans parler de la simplicité (pureté ?) de la mécanique et de l’absence de saloperies électroniques qui se mêlent de tout et tombent en rade en premier (comme sur les voitures d’après ce que j’ai pu en voir). Seules l’injection et l’ABS me paraissent apporter un vrai avantage : la première, quoique gommant sûrement un peu le côté « rugueux » et « caractériel » du moteur permet une meilleure adaptation aux diverses qualités de carburant et conditions atmosphériques ; et la seconde se justifie pleinement sur des bestiaux dépassant les 300 kg, soit à des années-lumière de la légèreté et de la vivacité d’un supermotard 🙂 .

    J’aime bien aussi entretenir ma machine (vidanges, filtres, freins, électricité, nettoyages et graissages divers etc.) pour la maintenir en bonne forme, ça me permet de bien connaître mon matériel, de détecter d’éventuels soucis et au final de rouler l’esprit tranquille. L’amateur fortuné qui patiente dans le show-room en attendant qu’on lui monte un accessoire ne peut pas comprendre, même si on essaie de lui expliquer…

    Quant à la « hype » qu’il peut y avoir autour de certaines marques, cela me laisse totalement indifférent. Les intégristes de tout bord me font fuir, l’essentiel étant que chacun trouve son bonheur dans sa pratique du deux roues en respectant celle des autres !

    1. « Quant à la « hype » qu’il peut y avoir autour de certaines marques, cela me laisse totalement indifférent. Les intégristes de tout bord me font fuir, l’essentiel étant que chacun trouve son bonheur dans sa pratique du deux roues en respectant celle des autres ! »
      Je ne peux qu’approuver cette déclaration, dont la philosophie est la même que celle du site http://www.viedemotard.fr/vie-de-motard-family/
      Un petit détail, cependant. Je salue tout le monde sur la route : motos, HD, 125, 50. Et pourquoi pas scooters et MP3 s’ils me font un signe de la main. En revanche, certains motards (pardon, bikers) en HD qui se prennent pour des rebelles t’ignorent superbement…

    2. Voilà, j’apporte une petite pierre supplémentaire à la discussion, histoire de montrer que les possesseurs de Harley (je n’ai pas la prétention de m’appeler biker) ne sont pas forcément bornés et sectaires.

      En effet, ces six derniers mois, j’ai multiplié les essais toutes marques. Des essais certes de courte durée (chaque fois env. 20-30 minutes) et sans grandes prouesses, mais bon, ça donne une idée. J’ai tâté beaucoup de modèles, pour voir, et pour comprendre ce qui fait la singularité de Harley – s’il y a lieu: BMW Nine T Scrambler, GS 1200 R; Triumph Bonneville Bobber, Street Triple; Honda CB 1000 R, Africa Twin; Ducati Diavel S, Monster; Yamaha MT-9, MT-10, Scrambler 950, VMAX; KTM Superduke, Super Adventure; Indian Chief Vintage; Kawasaki Z 1000.

      Eh ben, comment dire…
      Pour faire court et en toute sincérité, je dirais qu’aucune moto ne m’a fait regretter ma Wide Glide… Même la VMAX et la Diavel, qui passent pour de purs chefs-d’oeuvre auprès des fans (et des concessionnaires!).
      Bien sûr, j’ai eu du plaisir au guidon de nombreux modèles: la Nine T est fort sympathique, la GS 1200 impressionnante et confortable, de même que l’Africa Twin, extrêmement maniable et légère. Le nouveau Bobber de Triumph est plaisant (quoiqu’un peu mou), la MT-9 est bluffante, toute comme la Superduke, tellement nerveuse et joueuse. La Z 1000 est extraordinaire, puissante et soft à la fois, avec une position de conduite des plus agréable. Dans un autre genre, la Indian Chief Vintage m’a procuré les sensations (est-ce que cela se passe dans la tête ou dans le corps? allez savoir!) qui se rapprochent le plus de ma bécane, vibrations et sonorité en moins (elle était stock): quelle machine! et quelle allure imposante! On a vraiment l’impression de piloter un paquebot, mais pas au sens péjoratif du terme, au sens de puissance et de masse.

      Donc, y a du bon et du lourd là-dedans, évidemment. J’ai compris à travers ces essais ce qui pouvait plaire à certains. Mais j’ai aussi remarqué qu’à 50 ou 80 km, on s’ennuie passablement sur ces mécaniques aseptisées et électroniques (sauf peut-être les KTM, il faudrait essayer plus longuement).
      Le plus grisant, ce sont les pointes de vitesse, les accélérations et les virages (encore que je n’aie pas trop poussé dans cette direction…).
      Mais pour rouler de façon « normale » et en respectant plus ou moins les limitations de vitesse, c’est un peu fade à mon goût.

      Voilà donc une des clés du mythe Harley, au-delà de tous les clichés et fantasmes: la sensation véritable de chevaucher un cheval de fer, la sensation de puissance plutôt que la puissance réelle (ce qu’avait d’ailleurs bien relevé Ralph S. Barger, le fondateur des Hell’s Angels).
      Allez les « sportifs », faites comme moi, essayez une fois quelques modèles Harley, si vous ne l’avez pas encore fait, juste pour voir… Vos expériences m’intéressent!

      Salut à toutes et tous et bonne route!

  8. Comme on dit il faut de tout pour faire un monde… Des relais châteaux et des relais routiers… Des quinquas en mal d’image et des jeunes en mal de sensations… Des fashion victims et des barbours hors d’age… Perso j’ai passé le permis pour rouler en HD… Un mythe ? Je ne sais pas… Une ligne, un minimum de plastique, un son, certainement ! En tout cas mon 1200R n’a rien à envier à une sportive ou un roadster d’une autre marque niveau confort… La vitesse ? C’est dépassé ! Au feu rouge mes 70ch suffisent à laisser tout le monde sur place grâce au couple de tracteur, après… On est tous limités à 90 sur route, non ? Sauf qu’à allure légale, en HD on s’ennuie pas Enrouler tranquille sur le couple au son du « potato », oublier les autoroutes, la vitesse, le stress du quotidien… Sans jamais mettre les pieds au HOG et le moins souvent possible en cons ! En bref, une HD n’est pas une moto, c’est un art de vivre Chacun sa façon de le vivre…

  9. Pas client HD même si j’apprécie les machines, je reste très lucide sur l’aspect purement mercantile du « mythe ». D’ailleurs j’ai toujours trouvé que les concessions HD on un parfum de pognon rappelant bien leur origine : le pays où l’argent est roi. C’est un gros business bien conçu et admirablement rôdé qui surfe entre la « coolitude » et le « bad ass » pour séduire le banquier de 50 ans et lui donner envie de sortir en fin de semaine pour s’encanailler au guidon de son rutilant bolide (ok je force le trait exprès). Francis de la Turbie résumé assez bien cet état de fait.

    Ce qui n’exclut bien entendu pas de voir aussi des gens ne vouant aucun culte à la marque et roulant sur ces motos comme sur d’autres. Mais tout est marketé pour faire naître le culte.

    Cette marque a juste compris que dans notre monde globalisé et en perte d’identité, le client ne recherche pas tant un objet qu’une image. Et c’est ce qu’elle vend, au même titre qu’Apple, Audi, Mini, etc.

    Après j’aime bien leurs machines pour le côté suranné, mais à choisir j’irai chez Moto Guzzi si je devais changer de monture, pour le côté plus européen, moins clinquant de leurs moto et de l’esprit qui les accompagne, avec la technologie originale également si ce n’est plus du V2 longitudinal.

    1. Exactement!

      Quand je vais dans un yam ou honda par exemple je vois plein de moto et une petit vitrine avec des produits deriver, quand tu va cher harley ta au moins la moitier de la concess qui est recouvert de produit deriver …

    2. Salut Alex,
      Tu écris:
      « Cette marque a juste compris que dans notre monde globalisé et en perte d’identité, le client ne recherche pas tant un objet qu’une image. Et c’est ce qu’elle vend, au même titre qu’Apple, Audi, Mini, etc. »
      Tout à fait d’accord. Chaque marque fait ça, en fin de compte, avec plus ou moins de réussite. La spécificité réside dans la nature de l’image que chaque marque véhicule. Chez Harley, une forme de liberté et d’anticonformisme, d’individualisme, d’hédonisme, de plaisir « brut de décoffrage » intimement mêlés à une certaine imagerie américaine (grands espaces, route 66, Easy Rider, rock…). Dans notre monde aseptisé, lisse, technocratique, policé, rationnel, comme ça fait du bien de laisser s’exprimer une part de « sauvagerie », d’authenticité et d’irrationnel – quand bien même on sait que ce besoin est en partie fabriqué par le marketing de Harley. Libre à chacun de s’identifier ou pas à cet imaginaire en y injectant (eh oui, l’injection, le carbu c’est fini…) ses propres valeurs et fantasmes. Peut-on avoir du plaisir à rouler en Harley sans du tout être sensible au mythe culturel? Je ne sais pas, peut-être que oui. Chez moi en tout cas le mythe joue son petit rôle, même si, quand je suis sur la route, ce qui compte avant tout ce sont les sensations, le bonheur, le plaisir, la griserie « physiques ». Pour ce qui est du confort, je répète ce que j’ai déjà dit: je ne sais pas pour les Sportster, mais une Dyna Wide Glide, avec guidon d’origine, c’est un canapé sur roues: on est bien calé dans la selle, les jambes en avant, le dos droit, les bras à la bonne hauteur, les fesses proches du sol… L’état de grâce!

      1. Lisez « Rebuilding the Brand: How Harley-Davidson Became King of the Road » de Clyde Fessler. Dans les années 80, HD était au bord de la faillite. La société décide de confier à une équipe marketing mais aussi à des employés, des concessionnaires… de reconstruire l’image de Harley-Davidson. Fessler décrit les méthodes utilisées pour créer l’image emblématique que Harley-Davidson affiche aujourd’hui. Passionnant.

  10. Le mythe HD c’est surtout les préjugés de ceux qui ne roulent pas en Harley.
    Suffit de lire la première phrase de l’article…

    Vous savez qu’il y a aussi des gens qui roulent en Harley parce que c’est simplement une machine qui leur convient ?

    La vaste majorité des possesseurs de HD ne mettent jamais les pieds dans les kermesses organisées par Harley. Ils ne se déplacent pas forcément en groupe avec leurs pseudos frères du HOG pour s’arrêter au bout de 50km dans le premier relais château.

    Aucune marque ne propose un moteur comme celui de Harley (sensation indescriptible, on dit souvent que les Harley ont une âme). Aucune marque n’a le coup de crayon de Harley (beaucoup copient avec plus ou moins de succès…).
    C’est ça qui fait le mythe HD.

    Bref, un article remplis de préjugés qui met l’accent sur le folklore créer de toute pièce par la marque pour vendre des t-shirts made in china…

    J’aurais pu écrire le même sur le mythe BMW :
    « Il y a les motards et il y a les flics. En France comme dans beaucoup de pays occidentaux en dehors de l’ Allemagne, les propriétaires de motos BMW relèvent souvent d’une culture particulière, bien souvent cadres sup’ ou flics, ils aiment rouler sur des machines moches à la fiabilité maintenant douteuse mais tout en s’accrochant à une image de deutsche qualitat dorénavant perdue, au point de former une sorte de mythe. »

    Cordialement,
    Un motard en Harley.

    1. « Le mythe HD c’est surtout les préjugés de ceux qui ne roulent pas en Harley.
      Suffit de lire la première phrase de l’article… »
      Et le second degré, tu connais ? 😉

      Surtout que tu te contredis totalement plus bas :
      « Aucune marque ne propose un moteur comme celui de Harley (sensation indescriptible, on dit souvent que les Harley ont une âme). Aucune marque n’a le coup de crayon de Harley (beaucoup copient avec plus ou moins de succès…).
      C’est ça qui fait le mythe HD. »
      Donc il existe, ce mythe ? Ou c’est une débilité inventée par les préjugés de ceux qui ne roulent pas en Harley ?

  11. On ne mettra jamais tout le monde d’accord, c’est un fait et c’est tant mieux. Le mythe Harley, on peut y adhérer, lui trouver des attraits, apprécier ses belles valeurs sous-jacentes (liberté, plaisir, amitié, une certaine authenticité) tout en restant lucide et critique sur sa dimension à la fois commerciale et politique (car n’oublions pas que le mythe Harley participe, dans une certaine mesure, de la diffusion de l’American Way of Life dans le monde, avec sa part d’implication dans le soft power des Etats-Unis).

    Je roule sur une Dyna Wide Glide depuis un an: bon sang que c’est bon! Les vibrations? Pas une légende, rien de désagréable non plus sur la longueur, juste une sensation parfaitement grisante, rehaussée encore par la volupté que procure l’échappement modifié. Le confort? Un canapé ne fait pas mieux! La lourdeur? Certes, mais quel plaisir? On a l’impression d’avoir un cheval de fer entre ses jambes… puissant, et aussi stable, solide. Car on ne dit pas assez la sensation qu’on éprouve de chevaucher une mécanique solide, fiable. Tout respire la qualité, à défaut de perfection technologique. Le couple? Eh oui, ça existe et c’est merveilleux, inimitable quand il se superpose à la sonorité magique et rauque du V-Twin qui s’échappe en toute liberté…

    Oubliez les clichés, jouissez sans complexe de ce qu’il y a de bon dans la mythologie Harley car, en tant que telle, celle-ci ne fait de mal à personne. Si malgré tout, votre préférence va à une autre marque, eh bien soit!
    Bikers de tous pays, unissez-vous!

  12. Ah lala….

    Ces HDistes qui se prennent pour des surhommes, qui se permettent de ne pas te dire bonjour quand tu leur adresses un V parce que « HD ça se mélange pas aux autres » et qui roulent sur des bécanes qui parfois ne coûtent même pas le prix d’une Vmax… sans en avoir les perfs

    1. Hé oui, c’est bien pour ça que l’on parle de « mythe » Harley (et c’est très justement le titre de l’article), c’est-à-dire de la représentation idéalisée … d’un ensemble de pièces métalliques assemblées qui freine mal, qui n’est pas confortable, qui fait trop de bruit etc …

      Je veux bien que Marlon Brando et Peter Fonda aient de la gueule, mais le premier roulait de façon agressive et le second se faisait un trip de quelques milliers de kilomètres (financé avec de la dope cachée dans le réservoir). Pas vraiment l’esprit Harley hexagonal …

      Et pourtant, sur beaucoup, ça marche ! Harley a su faire fructifier l’esprit rebelle et l’esprit de liberté de ces deux films pour emmener tout le monde à Port-Grimaud (plus rebelle que le Golfe de St-Tropez, tu meurs) et vendre des Tshirts à 60€ (jolie petite marge). Joli tour de force marketing, tout de même.

      Au-delà ce de beau tour de magie, il faut quand même reconnaître deux points forts à Harley :
      – les énormes (par rapport aux autres marques) possibilités de personnalisation de la moto
      – le look très à part

      Beaucoup de motards ayant un lien affectif fort avec leur moto, cette personnalisation du « produit » (j’écris volontairement « produit ») est très bien perçue.

      Mais bon, chacun peut critiquer l’autre, au final la moto reste un engin de plaisir et si certains se font plaisir en Harley quand d’autres prennent leur pied en BM ou en Kawa, alors tant mieux pour chacun.

      1. Dans l’Equipée sauvage (The Wild One), la moto de Marlon Brando n’était pas une Harley, mais une Triumph Thunderbird 6T de 1950, qui était sa moto personnelle.
        A l’époque, l’importateur de Triumph aux États-Unis a protesté contre l’utilisation de de motos de cette marque dans le film. Selon lui, cela donnait une mauvaise image de la marque.
        Qu’on se le dise : en Amérique, les mauvais garçons roulent en Harley, pas en Triumph ! 😉

          1. Je pense que tu me chambres, là. Dans le film, oui. Mais l’importateur ne voulait pas que la marque Triumph soit associée dans l’esprit du public à ces bandes de bikers qui, à l’époque, semaient la terreur dans les petites villes américaines. Il désirait plutôt que cette image reste l’apanage de Harley-Davidson. Harley pour les bad guys, Triumph pour les autres, en quelque sorte.
            D’où ma remarque ironique : « Qu’on se le dise : en Amérique, les mauvais garçons roulent en Harley, pas en Triumph ! »

              1. Hier jai croisé une vingtaine de electra glide et il mon tous saluer, jai plus de bm-iste qui me salut pas que de gars en harley dans mon bled.

      2. Une deuxième réponse, à propos de « Easy Rider », cette fois-ci.
        Ils ont vendu de la drogue pour financer leur voyage. C’est mal, je te l’accorde, mais c’est l’argent résultant de cette transaction qui est caché dans le réservoir de Captain America, pas la drogue. Je me demande d’ailleurs comment ils ont pu faire un voyage aussi long dans une région, le sud-ouest des États-Unis, où les pompes à essence sont rares, avec un réservoir de petite taille, dont la contenance est encore diminuée par la présence de ces billets… Mais bon, ce n’est qu’un film.
        Tu as raison sur un point, ce film ne représente pas l’esprit Harley hexagonal, il en est même l’antithèse. Nous avons affaire dans le film à de vrais rebelles, qui vont d’ailleurs le payer de leur vie : le personnage joué par Jack Nicholson d’abord, ceux joués par Dennis Hopper et Peter Fonda à la fin du film.

        1. Exact, mea culpa, ce sont des billets qu’ils sortent de leur réservoir (mais ces billets ont été obtenus par la revente de drogue – je ne sais plus laquelle d’ailleurs).

          Et en effet dans l’équipée sauvage, Marlon Brando roulait en Triumph (merci wiki)

          Mais le mythe Harley lui reste quand même collé au dos.

    2. Quand j’écrivais (un peu plus bas) de ne pas faire d’amalgames…

      Perso avec ma Harley je salue tous les motards que je croise, et bien figures toi que pas mal de « jappy » ne me rendent pas le salut, peut-être une forme de séctarisme dans l’autre sens ?

      Et cet argument du rapport prix/performances qui revient toujours… je crois que beaucoup ne comprennent pas qu’on achète pas une Harley pour les perfs, à part quelques uns, je connais peu de Harleyistes qui recherchent l’accélération de la mort, sinon ils seraient sur des japonnaises.

      On achète une Harley avant tout pour sa gueule et les possibilités hallucinantes de la personnaliser à son gout (parfois très mauvais) afin qu’elle ne ressemble à aucune autre dans le monde.

      Je suis désolé mais sur la route à 50m je n’arrive pas à distinguer une moto japonnaise d’un scooter qui va me croiser, et parfois je salue des scooters pensant qu’il s’agit de motards… par contre une Harley je la repère à 100m sans erreur, et quand je la croise (ou que je la double) c’est toujours une découverte de voir ce que son propriétaire en a fait.

      C’est ça la culture HD.

      1.  » Je suis désolé mais sur la route à 50m je n’arrive pas à distinguer une moto japonnaise d’un scooter qui va me croiser, et parfois je salue des scooters pensant qu’il s’agit de motards  »

        Ah… bien… elle est bien bonne celle-là. Depuis le temps où je l’attendais.

        Parce que les personnes qui roulent sur des maxiscooters ne sont pas considérées comme des motards ? C’est dégradant de rouler en scoot parce qu’on n’a pas besoin d’une boite de vitesse ni de 106ch pour faire 5km en ville et rejoindre son lieu de travail ?

        Je n’ai jamais compris ni toléré cette distinction faite entre motards/scootards.

        Je roule sur un Hornet le weekend, mais en maxiscooter la semaine pour les trajet boulot. On me fait souvent un V en moto, jamais en scooter. Pourtant, je reste considéré comme motard.

        1. Non, c’est juste qu’au début je saluais tout les deux roues, scooters inclus, et les scooters ne me répondaient ou saluaient jamais, donc j’ai fini par admettre qu’il n’y sont pas habitués. J’ai moi aussi un scooter que j’utilise de temps en temps et aucun motard ne me salue jamais…

        2. Ben non, les maxiscooter ne sont pas considérés comme des motos, mais comme….des scooters….

          C’est pas dégradant, simplement le salut est un salut qui se fait entre motards (qu’ils soient en 50cc ou 1200cc, en Harley ou sur Honda.)
          Tu ne salues pas les cyclistes ? Ni les piétons, les automobilistes et les poids-lourds ? (pourtant rouler avec ces engins n’est pas dégradant)
          Quand tu es piéton ou en voiture, les motards ne te saluent pas non plus j’imagine ?

          Bref, ne pas saluer les scooters n’est en rien du snobisme, c’est juste que le scooter n’est pas une moto, tout simplement.

          Le scooter est généralement acheté et utilisé pour son côté pratique et aussi parce-qu’il n’y a pas besoin de passer un permis spécifique pour l’utiliser.
          La moto c’est plus pour la passion (d’où le fait que des mecs roulent en Harley malgré tous ses défauts; ce n’est pas la raison qui parle !!!)
          Tu le dis toi-même, tu utilises le scooter pour le boulot et la moto pour le plaisir 😉

          Mais bon, ceci n’est pas dans le bon sujet 😉

          1. Ah parce qu’il n’y a pas besoin de permis spécifique pour conduire 1 maxi-scooter de + de 125cc (hors 3 roues) ?

            Hum….

            1. J’en sais rien en fait, et là n’est pas la question….

              De toute façon je parle pas aux mecs qui roulent en scooter 😀 😀 😀

            2. Comme le dit Teomme la majorité des scootéristes ne sont pas des motards dans l’âme, ils achètent un deux roues pour aller plus vite au travail et éviter les bouchons. De toutes façons quand je vois leur folie sur la route je n’imagine même pas qu’ils puissent avoir un état d’esprit de motard et encore moins s’emm… à saluer, ils s’en foutent. Quand je croise un motard souvent il me regarde en saluant et je fais de même, les scootéristes ne regardent jamais ma moto ou moi (ils peuvent pas faut dire, trop occupés à slalomer entre les voitures et rouler sur les bandes cyclables…).

              1. Attention, sujet polémique…
                La notion de « motard dans l’âme », de « vrai motard », est sujette à interprétation.
                De plus, il y a souvent confusion entre les scooters 125 et plus de 125, deux ou trois roues, etc.
                Bref, sujet complexe et surtout qui n’a RIEN A VOIR avec l’article ci-dessus.
                Donc, merci de briser là !

                1. bof, la seule réelle (scientifique) différence entre les tomos et les scoobits, c’est la dimension des roues…..donc l’équilibre….mdr….
                  bon, en plus sur un scoot, t’as rien entre les cuisses…ça c’est gênant quand tu serres les fesses……….
                  si on part du principe qu’un tarmo, à la base, c’est un cinglé qui préfère se risquer sur 2 roues au lieu de 3 ou 4, sans protection de carrosserie, après, tout est une question de tutoiement avec l’équilibre….
                  après, on affronte tous les mêmes éléments, courageux (ou pas) sous les intempéries, en hiver….
                  pour revenir aux HD, le commentaire  » de toutes façons on roule à 90″…résume tout…. question de philosophie….et de relativité: je kiffe plus les virolos pleins de bouse et de tracteurs/animaux/gravillons où le 90 te fais déjà suer le burnous, que les routes à 1.6 où tu t’emmerdes en dessous…..
                  par contre j’adhère à ala remarque….y’a des jap’s de 1400 cc qui de face ressemblent à un scoot….

    3. Arrêtez de couiner les filles.

      La majorité des mecs en Harley qui ne te disent pas bonjour sont des C.C.Riders qui ne roulent qu’entre 20 et 24 °c par temps sec non venteux … Mais c’est aussi vrai pour Ducati et les japy.

      Les « motards » qui disent le moins bonjour sont ceux qui roulent en BMW. Surnommés bien souvent les poireaux, bah oui avec la position de conduite c’est l’image qu’ils donnent.

      J’ai commencé très jeunes avec une Honda puis Kawa, Suz, Harley et maintenant Ducati.

      Pour moi, rien n’équivaut au plaisir de rouler en HD, j’ai fait l’erreur de passer à Ducat’ pour avoir plus de freinage et maintenant je le regrette.

      Aux idiots qui parlent de perf, une HD n’est pas pour faite pour rouler à 250, basta.

      Mais vu que certains aiment poser leurs noix sur la table https://www.youtube.com/watch?v=jXsoAdh5P5g si le lien ne fonctionne pas ou est interdit via le site cherchez : Hildo´s Harley juste pour l’amusement.

      Il y a un mythe autours de certaines marques et c’est bien normal, une moto à 20k ça laisse pantois, là ou tu as pour ce prix 4Z, mais c’est aussi le cas de Ducati ou bien Ferrari ou des Mustangs …

      Le mythe est créé par la qualité, la rareté le prix et aussi par une bonne équipe marketing 😉

      A ça il faut ajouter la personnalisation à outrance de ces machines, et le rêve américain, tadam vous avez une équation qui permet de créer quelque chose.

      J’ai vu écrit « surhomme » ne confondez pas encore les C.C.R et les autres motards, car le toubib et consort qui sort son HD 1 fois par an pour aller à Griamaud car ça fait bien et qui lui se prend pour un superhéro n’a rien à voir avec un motard, c’est juste un con qui a des thunes, bien que le fait d’en avoir ne fasse pas de la personne un con.

      Maintenant 115 ans pour une marque elle a le droit à son étiquette « marque mythique » non ?

      Et puis c’est quoi un motard ? :
      Un gars qui roule trop vite
      Qui se fout du code de la route
      Qui est sale
      et j’en passe, non ? 😀

  13. Comme pour tout il est bon d’éviter les amalgames.

    Je roule en Harley depuis peu, ayant passé récemment mon permis à cette seule fin, car c’est un rêve de gosse.

    Je dois dire que je n’ai pris aucun, mais alors aucun plaisir à piloter l’ER6N de l’auto-école, que ce soit sur plateau ou sur route, alors que sur ma Harley je prend un plaisir incroyable ! Ça vibre de tous les côtés, je roule les pieds en canard et les jambes écartées, exactement tout le contraire de ce qui m’a été appris, mais c’est la moto qui veut ça. La sensation sur la route est celle de la liberté totale, le simple plaisir de rouler, l’envie d’avaler des kilomètres sans même aucun but.

    Pour autant je ne suis pas tombé sur le cliché qu’hélas trop de bikers adoptent. Je n’ai aucun tatouage ni barbe longue, je roule avec un blouson cuir plutôt sobre et sans emblèmes ni têtes de mort, j’ai un intégral et des bottes de moto et non un casque bol et santiags, et je ne me déplace pas en meute avec des pots « full barouf ».

    Sans doute que du point de vue des Harleyistes je ne suis pas un « vrai » mais je m’en fous, c’est la moto que j’aime et pas forcément tout le folklore qu’il y a autour, et des comme moi il y en a d’autres !

    Tout ça pour dire qu’il n’y a pas que des neuneu chez Harley et qu’on peut très bien aimer ces machines et être assez normal 😉

    1. +1200

      Entièrement d’accord avec toi. Je me retrouve entièrement dans tes propos Gil. Et aussi incompréhensible que cela puisse paraître, je pense que la phrase `If I have to explain, you wouldn’t understand. » souvent utilisée par les possesseurs de HD est fondée.

      1. « La sensation sur la route est celle de la liberté totale, le simple plaisir de rouler, l’envie d’avaler des kilomètres sans même aucun but. »

        Vous devriez essayer un trail, c’est exactement pareil…sauf que c’est confortable 😀 😀 😀

        😉

          1. Le plaisir tu le trouves en roulant, pas au moment ou tu t’arrêtes 😀

            Bon je parle surtout pour les trois modèles que j’ai testé (Iron, 48 et roadster)
            Ca penche pas
            C’est tape-cul
            Ca a une autonomie ridicule (Forty-eight…..)
            Tu peux quasi rien emporter
            Ca coute les yeux de la tête
            Y’a pas plus de sensation à l’accélération que sur d’autres bécanes (je ne parle pas de vitesse, ça n’est pas un critère pour moi)…

            Le plus triste dans tout ça, c’est qu’ils pourraient facilement gommer certains défauts sans renier le mythe…mais il ne le font pas….
            Lors d’une balade avec un groupe en custom, l’un d’eux avait une bécane à 20 000 euros:
            Lui même avouait qu’elle freinait mal et qu’elle était pas très confortable…
            On peut aimer la position, le son et les vibrations, je comprends complètement. Faire de la moto sans se pencher au moins un peu et en s’arrêtant tous les 150 km, admettons , Qu’on ne puisse rien emporter à part sa bite et son couteau, c’est un choix… mais à ce prix là tu peux quand même mettre des suspensions et des freins corrects non ?

            Enfin bon, comme dit plus bas, je rêvais de Harley et les essais m’ont fait l’effet d’une douche froide….
            Après tout est bien sur question de goût et d’utilisation. J’aime trop la moto dans sa diversité pour restreindre mon utilisation à des petites balades.

            J’avoue quand même que si j’avais la possibilité d’avoir deux bécanes, je serais quand même tenté par une Harley 😀
            Les rêves ne meurent pas si facilement :-p

            1. J’ai un Forty Eight depuis 5 ans et je vous garantis que je roule. Je pars d’ailleurs pour faire 1000 kms en 3 jours le WE prochain. La « petite  » autonomie se gère TB avec un GPS et un petit bidon au cas où. Jamais eu de panne sèche et au pire quand je m’arrête il y a tellement de monde qui vient tailler la bavette que je suis certain de trouver quelqu’un pour m’aider ;-). Et de toute manière, avec l’âge il faut s’arrêter au bout de 90mm pour faire pipi 🙂 donc autant le faire dans une station qu’à côté d’un lièvre.

              Quant aux bagages, il suffit de bien choisir son sac. J’ai un 24 litres mais je viens de trouver des modèles spéciaux de 50 litres pour Sportster HD qui se fixent sans porte bagage. Au total, je peux donc monter jusqu’à 75 litres. Y a de quoi faire 😉

              Ride safe !

              1. J’imagine que tu utilises principalement ton 48 pour des petites balades et des petits trajets et que exceptionnellement, tu fais un voyage et du coup, forcément, tu t’adaptes.
                On peut aussi voyager en scooter 50 cc ou même en trottinette si on a pas d’autres moyens de transport.
                Par contre, si tu fais principalement du voyage, alors tu trouveras des motos, certes moins belles, mais bien mieux pour enquiller les kilomètres !

                J’ai fait un voyage de 1 000 km en trois jours avec un roadster « naked » et ça s’est très bien passé, un super souvenir.
                Mais le même avec mon trail et c’était nettement plus agréable !!!

                Pour parler d’expérience perso, j’ai passé le permis pour rouler en Harley, je ne regardais même pas les autres motos avant et les trails encore moins !!
                Et puis j’ai passé le permis et j’ai préféré me faire la main avec un roadster avec lequel j’ai eu beaucoup de plaisir.
                Pour ma deuxième moto j’ai longtemps hésité a passé chez Harley, mais j’ai même pas essayé car je savais que ça n’irait pas avec mon utilisation ( boulot, balade, duo, terre, été, printemps, automne, hiver, voyage….)
                Aujourd’hui je roule en trail !! On m’aurait dit ça y’a deux ans, je n’y aurais pas cru !
                J’ai choisis clairement de sacrifier le look (un trail ça reste moche….)
                mais je ne le regrette pas, j’adore ma bécane qui, si elle ne fais rien parfaitement, fait quand même tout bien !!!

                Et bien sur si tu trouves ton bonheur avec ta 48, ben tant mieux, c’est bien là le principal !!!

                Simplement, j’ai l’impression que ceux qui commencent la moto avec Harley restent sur Harley alors que si ils avaient la curiosité d’essayer d’autres modèles chez d’autres marques, ils trouveraient sûrement leur bonheur !!

                Gil, plus haut, dit qu’il a détesté l’ER6 et que Harley lui offre la sensation de liberté,
                sauf que c’est la moto qui offre une sensation de liberté, pas juste Harley;
                et l’ER6 d’école n’est clairement pas représentative de tout ce qui se fait en moto autre que Harley !

                Bref, indépendamment des marques et de leur marketing, il vaut mieux essayer un peu de tout en gardant l’esprit ouvert et ensuite choisir en connaissance de cause.
                Et si c’est sur Harley, ben c’est sur Harley et c’est très bien !
                Si c’est sur Honda, ben c’est parfait aussi !
                Si c’est sur Renault…Ben c’est que t’as juste rien compris !!!:-p

                1. J’ai passé mon permis dans le seul et unique but d’acheter une Harley, toutes les autres motos (à part les Indian et certaines Triumph) me laissent complètement froid.

                  Tu as raison, pour le prix d’une Harley il y a de sacré lacunes sur certains points, notamment le freinage qui est assez rigolo (mes bottes freinent plus fort que mon frein avant). Ça vibre, c’est lourd, ça consomme son 7L au 100, je passe à la pompe tous les 200 km et c’est pas un modèle de confort.

                  Mais les Harley ont quelque chose que n’auront jamais les Japonnaises (à mon sens) : une âme !

                  Je n’ai pas acheté cette moto pour du confort, je l’ai achetée pour toutes ses imperfections, parce que prendre certains virages avec cet engin, les fesses et les dents serrées, me fait me sentir vivant.

                  J’ai détesté la ER6N car c’est trop lisse, ça marche bien, ça freine fort, mais quel ennui la dessus, franchement je préfère rouler en voiture.

                  Je ne suis pas une tête brulée, loin de là, mais rouler en Harley me procure des sensations qu’on ne peut comprendre que lorsque l’on en possède une et qu’on roule avec 😉

                  1. Je comprends tout à fait tes arguments 😉

                    Comme dit plus haut, l’important et de rouler sur la moto qui correspond à nos attentes 🙂

                    Par contre « l’âme » d’une moto…
                    mouais…
                    Je dois pas être suffisamment mystique !! :-p

                  2. Tu devrais quand même, juste par curiosité, allé testé d’autres types de machines 😉
                    Je comprends que les autres bécanes puissent te laisser « froid » vu qu’elles n’ont pas le charme des sportsters (100% d’accord avec toi sur ce point !) mais tu verras qu’elles ont plein de choses à offrir aussi 😉 avec des sensations différentes (je n’ai pas dit meilleur ! ) que sur Harley.

                    1. Oui je comprend très bien ce que tu veux dire, mais en fait la moto est juste un loisir pour moi, je ne la prend pas tous les jours pour aller bosser et je n’envisage pas de faire des voyages de 4000 km avec.

                      Je m’en sers essentiellement pour des balades dans ma région (les alpes maritimes, il y a des beaux parcours) avec mon épouse ou des potes.

                      Je n’ai en revanche aucun doute que d’autres motos et d’autres marques ont plein d’avantages à offrir, mais pour moi la Harley c’est juste du bonheur, un truc viscéral quoi 😉

                      Effectivement il n’y a pas de mieux ou moins bien, chacun roule avec ce qu’il aime et c’est très bien comme ça !

    2. j’ai un Street Glide depuis 2 ans, malgré mon « look » ….conventionnel….je vais au bureau avec pantalon de ville etc… et cela n’enlève pas le plaisir de rouler en Harley. Quand même, en cadeau des 60 balais, j’ai un super blouson HD Triple Vent !

    3. Salut Gil !

      Je suis content de te lire parce que je me retrouve beaucoup dans ta description.
      J’ai aussi passé mon permis uniquement pour avoir une Harley et je regrette pas une minute. Je me sens aussi un peu en dehors du cliché Harley. J’ai 27 ans, je suis une bille en mécanique et je connais aucun (pas encore en tout cas 😉 )motards dans mes connaissances. Ca donne parfois des situations comiques quand je vois la tête des mecs de la concession Harley qui me regardent comme un OVNI tout en étant bienveillant.

      Je pense qu’il y a un peu de clichés sur les Harley qui datent des anciens modèles. J’ai un 1200 Custom de 2016, 17L de réservoir, 5L/100Km de conso, il freine pas trop mal, est plutôt confortable (certes, les suspensions sont un peu dures) et tous les passagers que j’ai eu sont ravis d’avoir une selle confortable et un dossier. J’ai fait 13 000 km en 10 mois avec de longs trajets. J’ai pu transporter des fringues pour 1 semaine pour deux avec une tente, un sac de couchage et un matelas gonflable donc question bagages, ça se tient.

      Pour moi, la Harley, c’est complètement à part. Pas forcément mieux, ni plus mauvais, juste différent. Je fais pas des accélérations de dingue, je me penche pas comme un malade dans les virages mais je prends du plaisir et au final, c’est le principal : que chacun prenne du plaisir par rapport aux attentes qu’il a vis à vis de la pratique de sa moto.

      Sur ce, je souhaite de bonnes virées en Harley ou non à tous ceux du forum !

  14. Je roule en HD depuis 5 ans et même si je n’adhère pas à tout le mythe, bien entretenu par le marketing et la com’ super efficaces de la marque, je reconnais que lors de première sortie en groupe j’avais l’impression d’être la 2eme DB libérant Paris. Vous vous arrêtez dans un village où il n’y a personne et en moins de 10mm, tout le village veut se faire prendre en photo sur les bécanes. Hallucinant !

  15. salut ,
    ah lalà les Harleys…. et leurs motard(e)s tout un poème, j’ai bien ri en écoutant Francis ! euh entre les chromes, le stage 1 ,2, et les motard(e)s sympas ( seulement le samedi) y a quelques textes amusants à rédiger sans oublier le super reluiseul pour les chromes et les chainettes en acier inox sur les gilets, le calot ( avec pin’s)quant on enlève le casque ..! à mon avis y z’ont pas été boy scout dans l’enfance : ça leur manque.
    néanmoins il en faut pour tous les goûts … laissons les s’amuser ( à condition qu’ils ne nous pètent pas les tympans….)
    amicalement
    Marco

    1. +1, Marco, +1 !
      Si tu ne les connais pas encore, je te recommande, ainsi qu’à tous les lecteurs de ce blog, la lecture des quatre albums de « Je veux une Harley » de Margerin et Cuadrado. Comme dans « Joe Bar Team », tout y est extrêmement bien observé et traité avec un humour très fin.
      J’ai le souvenir assez récent d’une meute de Harleys sur l’autoroute Lyon-Grenoble. Il y avait au moins vingt machines, si ce n’est trente, formant un groupe aussi compact qu’un essaim d’abeilles. Chaque dépassement ne paraissait pas avoir été fait en plusieurs séquences par la première moto, puis par la seconde, puis par la suivante, mais en une seule, par la totalité de l’essaim, qui paraissait former une entité indivisible.
      C’était un spectacle à la fois fascinant et effrayant.
      La liberté qu’une Harley est censée (un petit 😉 pour Fabien) t’apporter, là dedans ? Je ne la vois pas. Quant à la volonté de se démarquer, si souvent évoquée dans le documentaire sur le rassemblement de Sturgis, elle ne fait que remplacer un conformisme par un autre.
      Les possesseurs de Harley, des rebelles du week-end, rentrant dans le moule dès le lundi matin ? Sans doute, pour la plupart. Mais comme tu le dis si bien, laissons-les s’amuser tant qu’ils ne nous cassent pas les c.. , je veux dire les oreilles, bien sûr. 😉
      Amicalement,
      Philippe.

      1. Oui, enfin bon, on peut trouver des tas de possesseurs de trail qui ont le look baroudeur sans jamais aller sur la moindre piste, ou les propriétaires de sportives qui ont la combi intégrale avec « bosse aérodynamique » et qui n’ont jamais roulé sur circuit.
        Le « mythe Harley » tu peux le retrouver sous d’autres formes chez d’autres marques…

        Rouler en bécane c’est aussi un peu une sorte de retour à l’enfance, on devient le super-héros de sa propre vie le temps qu’on enfourche notre moto.

        Alors y’a forcément ceux qui sont « too much » ou qui manquent de second degré, mais dans l’ensemble on est tous assez heureux de retomber en enfance 😉

        1. « Le « mythe Harley » tu peux le retrouver sous d’autres formes chez d’autres marques… »
          Tout à fait d’accord.
          En rédigeant cet article, je me suis dit que, dans une certaine mesure, on pourrait retrouver exactement les mêmes aspects chez BMW ou Ducati : image de marque, fantasme du « vrai motard », marketing communautaire, rassemblements hauts en couleurs, clichés sur l’apparence, culte du paraître, fanatisme à l’égard de la marque…

          1. bonjour,
            l’important c’est d’ affoler le gibier pour l’attraper plus facilement, toutes ces manips des marques ont un but « marketing » et n’arrivent pas par hasard.
            vendre du rêve, faire naitre et entretenir le fantasme, voilà l’objet de cette création imaginaire : l’esprit trucmuche ,ou machinchose, regret d’un temps ou le monde était plus simple , tu es sous telle bannière, c’est facile à reconnaitre . susciter l’esprit d’appartenance à un groupe; même irréel.
            au fond , l’esprit motard : c’est le minimum de la considération humaine: tu vois quelqu’un(e) en difficulté dans un milieu hostile( la route) tu t’arrêtes pour proposer de l’assistance….
            Combien d’entre nous (à commencer par moi) n’exploitent pas pleinement le potentiel de nos machines? la puissance ? fantasme ! la déco? idem etc… etc… les marchands ont bien compris que les motard(e)s cherchent du rêve dans un monde qui en propose peu .
            amicalement
            Marco

            1. Bon ben moi j’ai touché mon rêve ce matin en essayant trois modèles Harley ! Dont deux modèles qui m’ont carrément donné envie de passer le permis !

              Et ben le rêve s’est pris une belle claque de la part de la réalité !!

              Bon c’est bien sur subjectif, mais la position ne m’a pas plu !
              Surtout le fait de ne pas pouvoir serrer le réservoir…
              Ensuite les « good vibes » c’est plutôt une super technique marketing pour transformer un défaut en qualité non ?
              Peut-être plaisant au début (et encore…) mais sur une longue route j’ai des doutes.
              Le confort ? C’est pas trop ça non plus
              « sur ce modèle on a changé les suspensions »
              « Ha donc je dois m’attendre à moins de confort sur du neuf ? »
              « Non on les a changé mais c’est surtout esthétique !  »
              Changer des suspensions pour l’esthétique, j’ai rigolé intérieurement.
              Entre temps j’ai vu un gars de 60 ans se payer 50 euros de stickers 🙂
              Bon sinon, j’attendais le fameux « coup de pied au cul », celui dont on dit: « une Harley ça roule pas vite mais chaque accélération c’est du bonheur ! »
              Clairementle truc, la super sensation, qui peut te faire oublier tous les défauts !
              Alors hormis quand tu roules sur un trou ou une bosse, j’ai pas trop senti le coup de pied au cul….(deux modèles en 1200 pourtant !)
              En ce qui concerne le freinage, j’ai pas grand chose à dire, comme je roule en anticipant beaucoup, je ne l’ai pas tellement sollicité.

              N’empêche, je suis sorti de là déçu…
              Je m’attendais bien sur à ne pas aimer certaines choses (comme la position)
              Je savais que les Harley ne correspondaient pas trop à mon utilisation de la moto
              Mais je suis plutôt ouvert d’esprit et j’étais prêt à pardonner/accepter certains « défauts »,
              or là, je n’ai vu qu’une seule qualité: l’esthétique des machines.
              Car clairement elles sont superbes. Y’a pas à tortiller du cul à ce niveau.
              Je pourrais tout pardonner si encore c’était bon marché, mais quand on voit les prix, c’est du délire…

              Bref mon rêve est mort, j’en suis triste et je suis impatient de remonter sur mon moche mais si attachant et si polyvalent, trail !!!

              Tout ça reste bien entendu SUBJECTIF et je respecte ceux qui y trouve leur compte, mais pour ceux qui n’ont roulé qu’en Harley (et sur l’ER6 de la moto école) je ne peux que les inviter à essayer d’autres machines, juste pour voir 😉

  16. Merci pour cet article ! Comme toujours tu fais le tour de la question.
    Sans la lecture de ton site j’aurais sans doute passé le permis d’entrée de jeu pour piloter la Wide Glide de mes rêves. Je suis monté dessus au dernier salon de la moto, j’ai eu l’impression d’être chez moi.
    J’ai préféré faire mes premiers pas en Aquila 125, joli p’tit look, budget plus abordable et moto tranquille pour la débutante que je suis. Tant pis pour le look casque sans visière, j’ai opté pour le casque intégral et la protection optimale ! Au niveau de la pub, ils sont assez agressifs, chez Harley. Au début, j’ai trouvé ça sympa cette approche de la moto au féminin mais c’est finalement too much. AUtant je me sens appartenir au monde des motards autant je ne me vois pas trop dans le délire des rassemblements Harley mais c’est chacun son truc. La moto ça rend heureux, chacun à sa façon. Ce qui reste magique c’est que même si Harley c’est plutôt cher ça reste abordable. On peut allez au bout de son rêve en moto, bien plus facilement qu’en voiture.

  17. Super article plein d’infos comme toujours sur le site. Ce mythe ne me touche pas vraiment mais je peux comprendre qu’on soit fasciné par cette marque et tous ce qu’elle véhicule. Comme tu dis il y a les motards et les bikers, je ne sais pas ce qui explique cela car au final c’est toujours de la moto mais l’important est que chacun trouve son compte dans l’expression de sa passion.

  18. M’ouai :-((
    Ce que je retiens surtout c’est qu’une seule Harley suffit pour réveiller des milliers de personnes quand elle passe dans la ville au milieu de la nuit et çà , comme valeur humaine c’est vraiment pas terrible…. d’où la loi sur le bruit des motos….

    1. Loi qui ne change pas grand-chose tant que les concessionnaires HD gardent le droit de commercialiser les kits de Stage 1 et 2…
      Il est vrai que certaines Harley sont une plaie en ville.
      Mais c’est un autre sujet, à aborder de préférence dans l’article Les motards et le bruit.

    2. moi ce que retiens, c’est qu’un 1000 cbr, gsxr, z et consorts avec une ligne akrapovic, ça fait autant de bordel, voire plus, pas la peine de casser du sucre sur le dos des harleys et de tous les motards par extension. il y aura toujours une poignée de connards pour réveiller tout un quartier en pleine nuit mais ce n’est encore une fois pas le cas pour tout le monde. Moi quand je roule en ville et de surcroît la nuit, je ne monte pas dans les tours, mais visiblement la politesse et le respect de l’autre, n’a pas été inculqué a tout le monde. Donc c’est juste une question d »éducation et de savoir-vivre, pas de moto.

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