Vous aimez passer vos journées à moto, par tous les temps ? Vous avez toujours rêvé de chevaucher une moto avec un gyrophare, mais pas de dresser des PV ? Et être habillé façon « réverbère ambulant » ne vous dérange pas ? Le métier de guideur moto professionnel est fait pour vous.

Précision utile : cet article donne des informations « de base ». Je ne suis pas assistante sociale, ni conseiller Pôle Emploi, ni employeur, ni baby-sitter.
Je ne peux pas répondre aux demandes de renseignement sur les emplois ou les formations.
Si vous voulez en savoir plus et poser des questions, informez-vous sur le forum des motards d’escorte : Le GuideurMoto.com

Retrouvez les commentaires des motards internautes (perdus lors de la migration du site) sur l’ancien site.

PRECISION IMPORTANTE  : cet article n’est pas destiné à servir aux règlements de compte des uns et des autres.
Tout commentaire tendancieux, à caractère diffamatoire ou injurieux, sera systématiquement supprimé sous 24 heures.
J’ai déjà reçu une mise en demeure d’un avocat après des commentaires diffamatoires, ce qui est toujours déplaisant. Je suis personnellement assez navré de constater le très bas niveau de morale et d’éthique qui semble animer le monde du guidage de convois, et ne peux qu’appeler les aspirants guideurs à faire preuve d’un discernement maximal.

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Moto Magazine a publié en avril 2013 des articles sur le métier de guideur moto de convoi exceptionnel et le mouvement de grogne au sein de la profession.
A lire :
Les guides de convoi exceptionnel voient rouge
Un guide de convoi à moto explique les raisons de la colère

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A compter de l’été 2011, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) dans le transport routier, les motocyclistes de la gendarmerie et de la police n’assurent plus les escortes de convois exceptionnels, remplacés par des motards « privés ».

Ces motards d’un nouveau genre fleurissent sur nos routes pour assurer l’accompagnement des convois exceptionnels de troisième catégorie, ceux qui dépassent 4,99 mètres de largeur et acheminent éoliennes, pièces d’assemblage pour Airbus, éléments de cuves pour les centrales électriques, etc.
Ces missions étaient jusqu’ici remplies par les brigades motorisées de la gendarmerie nationale ou les CRS motocyclistes de la police nationale, mais ont été transférées à des professionnels de droit privé.

Précision : cette « externalisation des escortes de convois exceptionnels », qui constitue plus exactement la privatisation de ces services d’accompagnement et de sécurisation des convois exceptionnels de grand gabarit, devait au départ entrer en vigueur à l’été 2010. Les retards habituels de l’administration ont provoqué un premier report au 1er janvier 2011, puis un second au 1er juillet 2011.

Le décret d’application (décret n° 2011-335 du 28 mars 2011 relatif à l’accompagnement des transports exceptionnels) est paru au Journal Officiel le 30 mars 2011.
Il a été précisé par un arrêté du 4 avril 2011 modifiant l’arrêté du 4 mai 2006 relatif aux transports exceptionnels de marchandises, d’engins ou de véhicules et ensembles de véhicules comportant plus d’une remorque.

Cet article, né de recherches personnelles suite à une information parue en décembre 2010, est fondé sur un article écrit pour « Moto Journal » et publié le 3 mars 2011, auquel j’ai ajouté nombre d’éléments afin de donner plus d’informations.

Mise à jour mars 2012 : le magazine « Moto Revue » a publié dans son numéro 3926 du 1er mars 2012 un reportage de six pages (dont deux de texte) consacré aux guideurs moto. Retrouvez-le en fin d’article.

Qui sont les guideurs moto professionnels ?

Dans un premier temps, les guideurs privés sont avant tout constitués de motocyclistes fraîchement retraités de la police et de la gendarmerie.

Les premiers textes encadrant cette nouvelle profession prévoient que les guideurs aient suivi une formation spécifique avant d’exercer leur activité. Mais les anciens policiers et gendarmes motocyclistes en seront dispensés (l’escorte de convoi fait partie de leur formation de base), à condition d’avoir exercé cette activité au cours des cinq dernières années, ce qui les rend immédiatement opérationnels.

Texte du décret :
Les fonctionnaires des services actifs de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale ayant cessé leur activité sont dispensés de l’obligation de formation professionnelle initiale (…) s’ils ont exercé une activité d’escorte des transports exceptionnels durant les cinq années qui précèdent leur reprise d’activité en qualité de conducteur de véhicule d’accompagnement. 
Cette situation est justifiée par une attestation d’exercice de l’activité de conducteur de véhicule d’escorte de transports exceptionnels délivrée, selon le cas, par l’autorité civile ou militaire dont dépendait le conducteur lorsqu’il était en activité.

Les autres candidats doivent suivre une formation théorique et pratique de 63 heures, étalée sur trois semaines, avant de commencer dans le métier.
Cette formation initiale doit elle aussi être suivie d’une formation continue tous les cinq ans.

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Qui peut devenir guideur ?

En théorie, tous les motards et motardes, ou presque.

Les obligations légales définies sont simples : avoir plus de 21 ans et détenir les permis B (voiture) et A (moto de plus de 34 chevaux), tous deux hors période probatoire.
En plus de la formation professionnelle de 63 heures (sauf pour les anciens motocyclistes), il faut également avoir suivi une formation aux premiers soins (AFPS ou PSC1) et avoir passé une visite médicale.

Enfin, même si ce n’est pas exigé par la loi, il faut de préférence posséder une grande expérience moto et tous ses points de permis de conduire.
La nationalité française n’est pas exigée (« tout ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen »), mais il faut comprendre et parler le français.

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Attention, il s’agit là seulement des conditions minimales obligatoires !

Il faut bien comprendre que le niveau d’exigence pour exercer ce métier – correctement et en sécurité – est bien plus élevé que l’expérience du motard français « moyen ».
En dessous de dix ans de permis et/ou 100.000 km d’expérience, avec de préférence une grosse expérience des longs trajets et si possible une expérience en escorte (de courses cyclistes, par exemple), il vaut mieux oublier !

Je suis régulièrement contacté par des motards qui pensent avoir trouvé le nouvel eldorado…
C’est dur de les faire redescendre sur terre, mais je pense préférable de bien expliquer la réalité des choses avant qu’ils engagent des frais inconsidérément.

Si vous avez moins de 30 ans ou plus de 60 ans, oubliez.
Si vous avez moins de dix ans de pratique moto ininterrompue en toutes saisons, oubliez.
Si vous avez 20 ans de permis moto, mais ne roulez que les week-ends, oubliez.
Si vous ne savez pas rouler fréquemment plus de 500 km par jour, oubliez.
Si vous ne savez pas rouler six à huit heures d’affilée par temps de gel (moins de 5°C ambiants), oubliez.
Si vous ne savez pas maîtriser parfaitement l’équilibre d’une moto de 300 kg à l’arrêt et à très basse vitesse (moins de 5 km/h), oubliez.

En quoi consiste le métier ?

Un guideur devra veiller au bon déroulement du convoi dans le respect de la réglementation du code de la route et des spécificités de l’arrêté par les services de la D.D.E., à savoir le respect des prescriptions départementales ou locales, ainsi que le respect des relations avec les différentes administrations concernées par le passage du convoi.

Il s’agit d’accompagner et de sécuriser le déplacement d’un ou plusieurs véhicules de grand gabarit, tout au long de son trajet.
Auparavant, les policiers et gendarmes accompagnaient un convoi sur le tronçon de l’itinéraire correspondant à leur zone de compétence, leur « juridiction ». Là, une équipe de guideurs (toujours par deux, une équipe par véhicule à accompagner) escorte le convoi exceptionnel d’un bout à l’autre de son trajet, qui peut tout aussi bien faire 30 km que 1.000 km (à raison de 200 à 350 km maximum par jour, selon les saisons).

Les chauffeurs de poids lourds n’ayant pas le droit de rouler plus de 4h30 d’affilée (pause de 45 minutes entre chaque tranche de 4h30), les guideurs fonctionnent au même rythme.
Ils peuvent par ailleurs appelés à travailler de nuit, notamment sur les plus gros convois (transport d’éoliennes, par exemple) qui empruntent les autoroutes de nuit afin de moins perturber la circulation.
Par contre, ils ne travaillent pas le dimanche. Toutefois, dans la mesure où les poids lourds ont le droit de circuler jusqu’au samedi midi, un guideur peut être amené à rouler le dimanche pour regagner son domicile.

Clairement, il faut accepter de ne pas dormir tous les soirs dans son lit, de rouler par tous les temps toute l’année, sans horaires de travail fixes (un convoi peut démarrer à 14h comme à 7h du matin). Et surtout, il faut savoir rester vigilant, faire preuve d’observation, d’un esprit de décision rapide et de bons réflexes.

« C’est un métier difficile », prévient un ancien CRS moto. « La plupart des policiers tués à moto le sont justement lors d’escortes de convoi exceptionnels. Il faut rester concentré et vigilant tout le temps et penser avant tout à la sécurité des autres usagers. »

Au quotidien, un guideur moto doit faire preuve d’une grande disponibilité (hors de question de refuser une mission), d’une mobilité totale (en France et à l’étranger), et surtout de l’endurance nécessaire pour demeurer vigilant au bout de six à neuf heures en selle, de jour comme de nuit, été comme hiver, par tous les temps (sauf neige et verglas)… et en respectant parfaitement le Code de la route !

Dans ce métier, plus de permis = plus de boulot.
Il faut donc rester calme et adopter en permanence une conduite de sécurité.

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Quelles sont les conditions d’exercice ?

Le métier peut se pratiquer avec n’importe quelle moto de plus de 34 chevaux.
Dans la réalité, vues les conditions d’activité (longues heures passées en selle, impératif de confort et de sécurité), les motos utilisées sont des routières et trails routiers.
Les guideurs doivent être équipés d’un système de communication, soit intégré à la moto, soit à l’équipement motard.

Les véhicules des guideurs doivent être de couleur jaune (jaune RAL 1004 ou 1032), dotés de feux tournants jaune ou orange.
Les guideurs eux-mêmes portent une tenue jaune fluo, avec des bandes réfléchissantes, un casque blanc et une mention « guidage convoi » dans le dos.

Dans la mesure où les motos vont subir de forts kilométrages annuels (on parle de 30.000 à 80.000 km par an), il faut songer à les renouveler chaque année ou presque. Or allez revendre d’occasion une moto peinte en jaune fluo…
La plupart des escorteurs recourent à la technique du « covering », en recouvrant leur moto d’un film plastique jaune, facile à enlever ensuite.

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Je suis policier, douanier ou gendarme, mais non motocycliste, puis-je postuler ?

Seuls les personnels motocyclistes de la Gendarmerie et de la Police sont concernés par la dispense de formation, à condition de pouvoir produire une attestation (délivrée par l’autorité) d’exercice de l’activité d’accompagnement de convois exceptionnels, puisque tous les personnels motocyclistes recoivent une formation afin d’exercer l’escorte des convois exceptionnels. Les Douanes ne sont pas citées.

Un gendarme, policier ou douanier peut bien sûr devenir guideur, mais après avoir suivi la formation professionnelle nécessaire.

En outre, cette disposition, si elle peut s’entendre à la date du transfert effectif des escortes au secteur privé, perdra immanquablement de sa pertinence dans le temps.
Les personnels en activité n’étant plus amenés qu’à intervenir ponctuellement sur l’accompagnement de convois, ils perdront l’expérience des personnels qui sont actuellement régulièrement affectés à l’accompagnement de convois exceptionnels.

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Combien d’emplois sont concernés ?

Difficile de chiffrer le nombre d’emplois qui sont créés dans cette nouvelle branche.

Le syndicat professionnel FNTR prévoyait près de 400 embauches d’ici 2012, en se fondant sur des chiffres donnés par la gendarmerie nationale.
Mais du côté des sociétés d’accompagnement de convois exceptionnels, on estime les besoins à environ 80 emplois équivalent temps plein sur l’ensemble du territoire.

Sur les 40.000 demandes de convois exceptionnels déposées chaque année auprès des DDE, 10.000 concernent des convois de troisième catégorie.

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Combien ça gagne ?

Tout dépend du cadre juridique d’exercice du métier.

Il a été décidé que les entreprises de transport ne pourront pas assurer elles-mêmes les escortes de leurs convois. Cette prestation est assuré par des entreprises externes, à l’image de ce qui se fait déjà avec les « voitures-pilote ». Or à l’heure actuelle, le marché est occupé par quelques (trois ou quatre) grandes sociétés et surtout par une myriade de petites entreprises qui maillent le territoire et assurent chacune une couverture géographique limitée.

Il est probable que le même schéma prévaut pour les guideurs moto, avec une ribambelle de sociétés composées de deux, quatre ou six guideurs, qui doivent s’équiper et équiper leurs motos par eux-mêmes et exercent en auto-entrepreneurs (surtout s’ils touchent déjà une retraite de la police ou de la gendarmerie) ou en travailleurs indépendants, voire en groupement de travailleurs indépendants, comme pour les moto-taxis.

Dans la mesure où la plupart ne travaille pas à temps plein, le revenu est variable.

Encore une fois, il faut garder à l’esprit que peu de guideurs de convois roulent tous les jours, il s’agit la plupart du temps d’une activité de complément, à temps partiel.

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Comment se former à ce nouveau métier ?

Pour ceux qui veulent aller dans le détail, les formations initiale et continue de guideur moto sont régies par l’arrêté du 2 mai 2011 relatif aux modalités de mise en œuvre de la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs des véhicules destinés à l’accompagnement des transports exceptionnels.

ATTENTION MESSAGE IMPORTANT :
PASSION MOTO FORMATION NE PROPOSE PAS CETTE FORMATION !!

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Qu’est-ce qu’un convoi exceptionnel de 3e catégorie ?

La définition de « convoi exceptionnel » comporte plusieurs paramètres (poids, longueur et largeur) qui déterminent la catégorie du transport (1ère, 2ème ou 3ème catégorie) et le dispositif d’accompagnement (voiture pilote, voiture d’accompagnement, escorte motocycliste).

Le transport de convois exceptionnels est défini comme étant le transport ou la circulation de marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions et/ou la masse dépasse(nt) les limites réglementaires définies dans le Code de la route :
– La longueur doit être supérieure à 16,50m pour les véhicules articulés (articles R.312.11 à R.312.14) ;
– La largeur doit être supérieure à 2,55m pour l’ensemble des véhicules sauf les transports de marchandises sous température dirigée où la largeur autorisée est de 2,60m (article R.312.10 du Code de la route) ;
– Le poids doit être supérieur à 40 tonnes (article R.312.4).

Le Code de la route ne fixe pas de limitation de hauteur ; cette mesure ne constitue pas un caractère exceptionnel. Toutefois les usagers doivent s’assurer de leurs itinéraires en fonction de la hauteur de leur chargement.

La caractéristique la plus forte détermine le groupe du convoi.

Les convois exceptionnels peuvent être :
– des véhicules à moteur ou des remorques transportant ou destinés au transport de charges indivisibles ;
– des véhicules ou des matériels agricoles ou de travaux publics ;
– des ensembles forains ;
– des véhicules ou des engins spéciaux.

Les convois exceptionnels de troisième catégorie sont les convois qui ne répondent pas aux deux catégories précédentes.
Dans les convois de 3e catégorie, on distingue encore 3 catégories définies par la longueur, la largeur et le poids :
1) largeur comprise entre 4m et 4,50m et longueur n’excédant pas 25m (1 voiture-pilote)
2) largeur comprise entre 4m et 4,50 et largeur comprise entre 25m et 40m (2 voitures-pilote)
3) largeur supérieur à 4,50m et/ou longueur supérieure à 40m (2 voitures-pilotes + escortes des forces de l’ordre)

Le rôle des véhicules d’accompagnement est de faciliter la circulation générale et la progression du convoi et de s’assurer du respect des règles de police.
Un véhicule d’accompagnement est obligatoire pour la circulation de machines, instruments et ensembles agricoles dont la largeur dépasse de 3m ou qui sont susceptibles d’empiéter sur la moitié gauche de la chaussée. Il en est de même pour la circulation et le transport de matériel et engins de travaux publics dont la largeur excède 3m.

L’accompagnement est composé selon les cas :
– d’un véhicule pilote placé devant le convoi ;
– d’un véhicule de protection arrière qui suit le convoi ;
– d’une escorte.

L’escorte est constituée de véhicules : voitures légères, fourgon ou motocyclettes selon les cas ; de véhicules de police ou de gendarmerie.

C’est ce dernier point qui a changé.

Sur demande du ministère de l’Intérieur et en collaboration avec le ministère des Transports, la D.S.C.R. (Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières) et les organisations syndicales de transporteurs (notamment la FNTR, Fédération nationale des transports routiers) ont décidé de transférer ses missions au secteur privé, à l’image de ce qui s’est réalisé pour les centres de visites techniques des poids lourds, externalisés des DRIRE (ex-Services des Mines) à des entreprises privées agrées et contrôlées.

Qu’est-ce qui change juridiquement ?

L’article 23 de la loi du 22 septembre 2009 stipule qu’au chapitre 3 du titre 3 du livre 4 du code de la route, il est inséré un article L. 433-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 433-1. – L’accompagnement des transports exceptionnels est effectué par des conducteurs soumis à une obligation de formation professionnelle. 
Sont dispensés de cette obligation les fonctionnaires des services actifs de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale, en activité ou ayant cessé leur
activité.
Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent article et notamment les conditions dans lesquelles les agents mentionnés à l’alinéa précédent
sont dispensés de cette obligation lorsqu’ils ont cessé leur activité. »

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Le reportage de Moto Revue, paru le 1er mars 2012.

Couverture

Ouverture

19 thoughts on “Le métier de guideur moto professionnel”
  1. Bonsoir Fabien,
    je souhaite ouvrir une agence de balade à moto sur route , après avoir fouillé sur internet concernant la réglementation , je n’ai trouvé que des informations sur les diplômes guide randonnée moto verte et quad, mais aucunes sur les guides motos sur routes ouvertes.
    Aurais tu des infos ?
    Merci

    1. La confusion vient du fait que tout ce qui concerne la pratique moto hors voie publique relève de la FFM et du ministère des Sports.
      Pour les voyages sur route, la réglementation est celle du ministère du Tourisme.

      Une agence de « balades à moto sur route » est une agence de voyages.
      Infos utiles ici :
      https://jesuisentrepreneur.fr/informations-sectorielles/services/agence-de-voyage/reglementation-l-agence-voyage.html
      https://bpifrance-creation.fr/activites-reglementees/agent-voyages

      Les seules obligations :
      – assurance en responsabilité civile professionnelle,
      – garantie financière.

      Pour le reste, aucune obligation.
      N’importe qui peut encadrer cette activité.
      Le CQP guide de véhicules terrestres motorisés à guidon peut être utile, mais n’est pas nécessaire.

      Attention toutefois, c’est un créneau sur lequel beaucoup ont voulu se lancer et ont rapidement déchanté, voire y ont laissé des plumes !

  2. Bonjour,

    J’ai lu et votre article et j’ai une petite question.

    Dans le paragraphe nommé « Attention, il s’agit là seulement des conditions minimales obligatoires ! » > En dessous de dix ans de permis et/ou 100.000 km d’expérience, avec de préférence une grosse expérience des longs trajets et si possible une expérience en escorte (de courses cyclistes, par exemple), il vaut mieux oublier !

    Quand vous indiquez les conditions minimales obligatoires, avez vous un article de loi ou toute information officielle sur lesquels vous nourrissez votre article? SI oui, pouvez-vous me les donner?
    Je vous en remercie.

    1. Tout est indiqué dans les textes de loi mentionnés en début d’article.

      Le reste du paragraphe s’appuie sur les critères en pratique dans le secteur.
      Cette branche d’activité étant maintenant dévolue au privé, les entreprises sont libres d’embaucher qui elles veulent, comme elles veulent.
      C’est pourquoi beaucoup d’opérateurs ont fondé leur propre entreprise… et 90% ont fait faillite.

  3. Bonjour. Petite présentation : Erwan, 49 ans, policier municipal depuis 2002, dont 15 ans en brigade moto (BMW type 850 et ou 1200 rt). De plus moniteur auto moto diplômé avec 7 ans d enseignement. Je suis sur caen. Votre profession m intéresse. Pensez vous que mon profil puisse correspondre à l emploie et interresser ? Merci

  4. Je suis retraité je roule avec une moto depuis l’age de 16 ans interruption de quelques années ( mariage enfants ) , reprise en 1995 sur une Harley 1340 ,en 2000 Harley 1450 et en 2010
    Harley 1800 street glide CVO . à la retraite je m’ennuie et j aimerai pratiquer votre activité de guideur moto, j’ai 65 ans es que je peux espérer accéder à cet emploi tu fait que ce n’est pas un emploi à plein temps.

    1. Merci de bien lire l’article : ce n’est pas « mon » activité, je ne suis pas guideur, j’ai été journaliste et j’ai rédigé des articles sur ce métier, pas pareil.

      Sur le fond, laissez tomber cette idée.
      Si vous voulez rouler à moto pour vous rendre utile sans chercher à gagner de l’argent (mais sans en perdre), rejoignez une association d’encadrants de courses cyclistes, il y en a dans chaque région.

      1. Sans doute, sauf qu’il y a deux écueils.
        Le premier est que c’est d’un ennui mortel, sauf dans les descentes sur les chemins de chèvres où les cyclistes roulent plus vite que les motos. La honte, quoi !
        Le deuxième vient de ce que les motards ne comprennent pas forcément comment roulent les cyclistes en course, ce qui peut aboutir à des accidents dont les motards seront toujours tenus pour responsables.

        1. Dossier intéressant sur ce sujet par Pierre Orluc dans le « Moto Magazine » n°370 d’octobre 2020 (après le Tour de France), pages 8 à 14, sur les rôles de la moto dans les courses cyclistes.

          A lire en ligne :
          https://moto-station.com/moto-revue/actu/motards-et-securite-sur-les-courses-cyclistes-la-creuse-en-formation/130070
          https://www.leparisien.fr/sports/cyclisme/cyclisme-alaphilippe-viviani-comment-eviter-les-accidents-avec-les-motos-de-course-19-10-2020-8403980.php

  5. bonjour,
    serait il possible d’avoir des informations et les tarifs sur les lieux pratiquqant cette formation.
    cordialement

  6. Bonjour,
    Je souhaite seulement apporter quelques précisions à votre article ci-dessus
    Le métier d’accompagnant de transports exceptionnels comporte quelques éléments supplémentaires
    A savoir
    Connaître son prix de revient ! ( achat du véhicule , frais annexes, salaire, charges, etc… )
    S’enquérir du marché et des possibilité de développement (étude de marché)
    Législation du travail et la réglementation de la profession et le cas échéant pénal en cas d’incident grave.
    Etc…

    A ce jour,en 2014 , en tant que Guideur moto ou Pilote de voiture de protection, nous constatons:
    Un nombre important de convois qui circulent sans arrêté conforme à la réglementation en vigueur. A savoir des dimensions ou des poids non conforments à la réalité !
    Des attitudes, d’accompagnants non conformes aux attentes de la profession, parfois par nécessité ,des autres usagers de la route non informés de la fonction des accompagnants de convois exceptionnels.

    La situation de la profession est délicate des faits
    De la Relation client/fournisseur ! Obligation de résultat, délai de paiement etc…
    Du respect de la législation ! A savoir le code la route…
    De la responsabilite pénal et financière du responsable d’entreprise ou auto entrepreneur!

    Le métier d’accompagnant de convois exceptionnel n’est pas reconnu à sa juste valeur, ni officiellement dans le code du travail! Les heures de travail ne sont pas prises en compte dans leurs totalité au même titre un conducteur routier ! Un accompagnant peut effectuer deux à cinq heures d’approche sans que celles-ci soient prisent en compte !!

    Il est important que vous sachiez à quoi vous attendre avant de prendre votre décision et de vous lancer dans ce métier !
    De nombreux sites vous informent prenez le temps de la réflexion et le recul nécessaire.
    Le métier d’accompagnant est plaisant et ouvert, mais ce n’est pas l’el »dorado ni la ruée vers l’or !!

    En vous souhaitant la bienvenue dans ce métier,
    Un guideur et pilote de VP

      1. bonjour,
        on m’a proposé voici 8ans, environ, 600€ par jour d’escorte…
        à condition que je sois auto-entrepreneur…
        donc, charges à déduire, à priori, ça pouvait paraître alléchant,
        j’ai accompagné, « pour voir », avec ma moto perso, « banalisée », non jaune, et d’une manière tout à fait officieuse,
        premier jour 400 kms, arrivé tard, parti tôt, j’ai dormi sur place, et pris la route le lendemain,
        sauf que: bien relire le début//// 600e par jour d’escorte ! ! ! donc 600e et retour…. à mes frais, inclus dans les …600e…
        déduit les frais de la moto, les repas, ( pris au resto, pas dans la cabine du camion, l’amortissement de la moto,
        calculez combien il reste, sachant que la première journée a été de 12h, arrêt/coupures chauffeurs comprise, mais pas l’arrêt repas ! ! plus le temps de retour du lendemain… bien sur, le top serait de faire comme les camions, une fois dispo, retrouver un convoi qui part ou on a laisssé le premier, là, c’est juste de l’utopie,
        bonne journée…

  7. bonjour,je trouve votre site tres interessant et tres bien fait,je veux devenir guideur moto ,je vais bientot passer la formation (FIG) ainsi que celle d escorte de convois,je voulais savoir si il faut monter sa propre societe ou si il y a des societes qui recrutent dans la region de l est,je suis a cote de troyes dans l aube,
    bien cordialement

    1. Les compliments ne servent à rien si vous ne lisez pas ce qui est écrit en début d’article : cet article donne des informations « de base ».
      Je ne suis pas assistante sociale, ni conseiller Pôle Emploi, ni employeur, ni baby-sitter.
      Je ne peux pas répondre aux demandes de renseignement sur les emplois ou les formations.
      Si vous voulez en savoir plus et poser des questions, informez-vous sur le forum des motards d’escorte :
      http://www.leguideurmoto.com/forum/portal.php

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