Il y a ceux qui rentrent leur moto au garage à l’arrivée des premiers frimas, et ceux qui se refusent à abandonner leur machine sous prétexte que le thermomètre s’est mis en berne. Rouler lorsque le froid se fait mordant peut réserver des mauvaises surprises, même avec un équipement a priori adapté.

Première publication : novembre 1015
Mis à jour en avril 2020.

Sur les produits chauffants, lire plus spécialement “Les équipements chauffants pour l’hiver “.
Pour des conseils d’équipement hivernal pour la moto, lire “Equiper sa moto pour l’hiver“.
Pour des conseils de conduite en hiver, lire “Rouler en deux-roues en hiver“.
Si vous remisez votre machine à la mauvaise saison, lisez l’article “Préparer sa moto pour l’hivernage“.

Introduction

S’il est un seul bon conseil pour rouler en hiver, c’est facile :
roulez bien équipé(e) !!!

Tous les autres conseils que je peux vous donner dans les autres articles listés ci-dessus ne servent à rien si vous n’êtes pas équipé correctement pour vous préserver du froid ambiant.

Vous pourrez enfiler tous les équipements chauffants que vous voulez, ils resteront inutiles si vous n’êtes pas isolé des courants d’air.

Vous pourrez avoir tous les accessoires hivernaux sur la moto, l’important est de vous protéger, vous, pas la moto.

Et à quoi servirait-il de déployer toute votre science du pilotage et une anticipation optimale si vous êtes tout contracté et engourdi par le froid ?

Concrètement, vous aurez besoin d’équipements d’hiver si vous roulez par moins de 5°C et pendant plus de 15 km.
C’est en moyenne à partir de cette distance que le corps commence à se refroidir (variable en fonction de la vitesse et de la protection de votre véhicule).

En deçà de ces conditions (s’il fait plus de 5°C ambiants ou si vous ne faites que quelques kilomètres), un équipement motard spécifique hiver n’est pas nécessaire.
Un bon équipement de mi-saison peut suffire, s’il est complété par quelques accessoires.

Pour ne pas avoir froid en roulant des dizaines, voire des centaines de kilomètres, par 5 à 15°C ambiants, on peut garder son équipement motard habituel : casque, blouson cuir ou textile, pantalon léger ou jeans, bottes…

Cela suppose par contre d’avoir un blouson assez ample pour enfiler en dessous un t-shirt en textile technique (éviter le coton qui ne tient pas chaud et n’évacue pas la transpiration) et une sous-veste en softshell, de préférence à manches longues. Le tout afin de conserver la chaleur corporelle.

Cela ne sera efficace que si vous vous isolez du vent relatif, en portant une sur-veste coupe-vent et surtout en colmatant toutes les zones d’entrée d’air :

  • col (avec un tour de cou épais),
  • poignets (avec des emmanchures serrées ou des manchettes de gants longues),
  • bassin (avec une sur-veste qui descend bien bas).

Pour le bas du corps, même principe : caleçon long thermique sous le pantalon moto coqué et sur-pantalon coupe-vent (pantalon de pluie, par exemple), avec de préférence des chaussettes hautes et des bottes les plus hautes possibles.

Là encore, le principe est de garder la chaleur et d’isoler les jambes du froid ambiant et des entrées d’air au niveau des chevilles et du bassin.
Si le sang est gardé chaud tout le long des jambes, vous n’aurez pas froid aux pieds.

Rappel : un jeans classique en toile denim ne protège de rien, ni des chocs, ni de l’abrasion, ni du vent, ni du froid !
Un caleçon long porté sous un jeans ne servira à rien si vous n’isolez pas le jeans du vent relatif, par une sous-couche coupe-vent, avec en plus des coques de protection aux genoux et/ou sur les tibias.
Souvenez-vous que les genoux sont la première partie du corps à se refroidir avec les mains et qu’ils mettent bien plus longtemps à se réchauffer.

Restent les mains, organe le plus exposé.
Si vous ne possédez pas de gros gants d’hiver, ni de poignées chauffantes, il reste la possibilité des sous-gants, mais qui ne seront efficaces que dans une paire de gants assez grands pour laisser le sang circuler et/ou des sur-gants de pluie. A ce compte-là, autant acheter des gants d’hiver…

Tous ces équipements, sur et sous-vêtements, ne coûtent pas forcément cher et peuvent être achetés soit d’occasion, soit neufs mais en grandes surfaces de sport.
Pour en savoir plus, lire l’article S’équiper moto chez Décathlon.

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Si vous partez pour plus de 30 km et/ou par moins de 5°C ambiants, là… il va vous falloir une tenue « grand froid » !

Veste et pantalon doivent être imperméables, tout en assurant une protection thermique maximale.

Toutefois, je précise de suite que des vêtements moto hivernaux, même bons, se révèlent en général insuffisants à réellement préserver du froid.
Ils sont là surtout pour isoler, pas pour vous réchauffer. Ce que vous porterez en-dessous pourra seul retenir la chaleur de votre corps.

Et de toute façon, je vous le dis d’expérience, après des dizaines de milliers de kilomètres parcourus en hiver, sur le bitume, la terre, la neige et le verglas, de la Norvège au Maroc, du bord de mer à plus de 2.000 mètres d’altitude, par des températures jusque -25°C… on finit toujours par avoir froid !

C’est obligé.
Le vent relatif créé par la vitesse vous refroidit, car il abaisse la température par rapport à la température réelle ambiante.

Quoi que vous fassiez, après des heures et des heures de route, le froid gagnera peu à peu toutes les couches de vos vêtements, jusqu’à votre peau. Sauf si vous avez une source de chaleur externe (par des équipements chauffants, par exemple),

Tous mes conseils ne sont destinés qu’à retarder l’apparition du refroidissement.
Pour vous réchauffer, il n’existe qu’une seule solution : s’arrêter pour bouger, aller dans un endroit chauffé, manger et/ou boire chaud.

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La veste

Élément fondamental de la tenue d’hiver car elle doit absolument permettre de garder le cœur au chaud, afin d’envoyer du sang chaud vers le reste du corps.

Choisissez de préférence une veste trois-quarts ou un blouson long (plutôt qu’un blouson court, qui s’arrête à la ceinture) pour éviter les filets d’air au niveau de la taille (à condition bien sûr de disposer d’un cordon de serrage en bas).

Pour empêcher l’air froid extérieur de remonter par le bassin, une « jupe » hermétique (inspirée des équipements de ski) reste le meilleur moyen.
A défaut, des cordons élastiques peuvent convenir.

Assurez-vous qu’elle présente un bon joint thermique au niveau de la fermeture éclair centrale, avec si possible un double rabat décalé : ça prend du temps à fermer, mais c’est très efficace.

Une bonne veste doit impérativement comprendre une bonne épaisseur d’isolant thermique derrière le zip de fermeture central.
Encore mieux si ce zip central est lui-même recouvert d’un rabat extérieur.

Une veste d’hiver doit cumuler les aspects pratiques avec des poches en nombre (et étanches à l’extérieur comme à l’intérieur), une bonne étanchéité, un col montant, confortable (non irritant) et suffisamment large pour accueillir un tour de cou ou un plastron.

L’ajustement des emmanchures par scratch, velcro ou fermeture éclair est préférable aux pressions, moins réglables.

L’idéal est de choisir un modèle doté d’une ou deux doublures amovibles afin de faire varier l’épaisseur en fonction des variations climatiques. De plus, les couches d’air entre deux doublures assurent une barrière isolante supplémentaire.

Une liaison par zip avec le pantalon, afin d’éviter les remontées d’air dans le dos, constitue un avantage. Plus le zip d’assemblage est long et fait le tour de la taille, mieux c’est.

La présence de coques de protection aux articulations et dans le dos reste évidemment préférable, ne serait-ce que parce que ces coques rigides procurent un barrage supplémentaire contre le froid. En ce sens, une protection pectorale constitue un avantage supplémentaire.

Une bonne veste de route hivernale constitue un bon point de départ, mais même une veste « moyenne » peut se montrer tout à fait efficace si elle est complétée à la fois par un pull coupe-vent ou une sous-veste en laine polaire et par une sur-veste de pluie pour couper les courants d’air.

Encore une fois, la meilleure veste hiver du monde sera vraiment plus efficace si elle est complétée d’un tour de cou (ou cache-col), idéalement composé d’une membrane coupe-vent associée à une couche de laine polaire, voire d’une fine cagoule.
La zone du cou et de la nuque, où passent les artères chargées d’irriguer le cerveau, est impérativement à garder au chaud.

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Le pantalon

Un pantalon d’hiver doit être épais (en général par une doublure thermique, amovible ou non), résister à l’abrasion et remonter assez haut pour ne pas laisser passer l’air.

Choisir de préférence un modèle à bretelles qui ne comprimera pas le ventre et protégera les reins.

Evidemment, les protections homologuées ECE 1621-1 comprendront des coques aux genoux ainsi qu’aux hanches, voire sur le coccyx.
Si votre pantalon habituel n’en comprend pas, un short de protection ou un caleçon de ski, à porter en dessous, offre les protections nécessaires.

Au niveau des genoux, il existe des sortes de genouillères, des protecteurs de genoux, comportant une coque et une enveloppe en textile coupe-vent qui va du dessus du genou au milieu du tibia, voire jusqu’à la cheville.
A enfiler par dessus un jeans, cela peut suffire à tenir au chaud pour un trajet de quelques dizaines de kilomètres.
Pour en savoir plus, lire Choisir ses protections de genou.

Un bon pantalon doit s’ajuster correctement au niveau des mollets, de manière à bien enserrer les bottes.

Personnellement, quel que soit le choix du pantalon d’hiver, je conseille vivement le port d’un sous-pantalon, un caleçon long, un collant… à porter à même la peau.
Si vous portez un vêtement coupe-vent, isolant, par-dessus, pas besoin d’un produit spécial moto, un bon caleçon long fait bien l’affaire.
Si vous roulez en jeans ou en cuir sans Gore-Tex (ou équivalent), un produit spécifique moto en textile coupe-vent type WindStopper sera utile.

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Choisir ses équipements

Si l’équipement est un élément essentiel pour rouler confortablement, il ne suffit pas d’enfiler un blouson ou une veste estampillée « grand froid » pour se mettre à l’abri : les performances de ces vêtements s’avèrent inégales et souvent décevantes.

A défaut de pouvoir tester soi-même l’ensemble des gammes des différents équipementiers, il faudra se référer aux essais menés chaque année par la presse moto spécialisée, notamment « Motomag« , qui réalise régulièrement des comparatifs de vêtements d’hiver.

N’hésitez pas à vous référer aux tests des années précédentes, vous pourrez économiser en achetant des modèles « démodés » mais encore en stock, voire d’occasion.

Pour être économe, soyez prévoyant : les vêtements moto d’hiver s’achètent à pas cher en été, lors des soldes de juillet.

Savoir s’habiller

Reste à optimiser l’efficacité de vos vêtements par une utilisation adaptée.

La règle de base est de superposer plusieurs couches d’habits (généralement trois), de façon suffisamment ample pour pouvoir bouger, tourner la tête, ne pas comprimer les articulations (coudes, épaules, bassin, cou, genoux), ni oppresser la cage thoracique.

En effet, sous l’effet du froid, le travail de l’appareil cardio-respiratoire est renforcé. Le rythme et l’intensité des inspirations-expirations augmentent, le plus souvent sans que nous en ayons conscience. Veiller à ne pas trop serrer les divers passants, sangles et ceintures.

Ne tombez pas dans la « paranoïa de la couche » en vous disant : « au plus je mets de couches, au plus j’aurai chaud ! »

Au contraire ! Au plus il y a de couches, au plus vite vous transpirez, ce qui refroidit la peau. De plus, si vous n’avez pas de vêtements respirants, cette sueur reste sur la peau et vous refroidira encore plus. Un t-shirt, un pull (ou une sous-veste) et une bonne veste suffisent bien souvent.

Pour conserver la chaleur, gardez à l’esprit la règle des trois couches.

La première couche

Elle est portée à même la peau, en général constituée d’un sous-vêtement technique constitué de deux épaisseurs, une face interne en polyester, polyamide ou polypropylène, qui va se charger d’évacuer l’humidité, et une face externe (en laine par exemple) qui va sécher rapidement tout en assurant une isolation thermique.

Préférer les coupes ajustées, au plus proche de la peau, avec maille extensible (style Lycra). Proscrire absolument les vêtements en coton qui n’évacuent pas l’humidité et ne sèchent pas.

Des sous-vêtements de randonnée, de ski ou d’alpinisme, trouvables en grandes surfaces de sport, ou le bon vieux Damart font parfaitement l’affaire.
Quelques exemples de fibres techniques : Dryflo, Carline Polartec, Capilène, Coolmax, Confortemp, Thinsulate, Primaloft…

Il est des évidences qu’il est parfois bon de rappeler : cette première couche est chargée de conserver la chaleur de votre corps, il faut donc l’enfiler au chaud, quand vous avez chaud (sans trop transpirer non plus), en étant entouré d’air chaud ! Si vous avez déjà froid, elle conservera le froid…

La deuxième couche

Elle assure l’isolation et le maintien de la chaleur produite par le corps. Constituée de fibre polaire triple couche, légère et peu épaisse, elle remplace avantageusement un gros pull de laine qui procurerait une sensation d’engoncement.

Une simple polaire, à moins d’être doublée d’une couche coupe-vent, laisse passer le vent, elle devra être portée avec une couche supplémentaire de protection (en Windstopper, par exemple) pour être efficace.

On trouve des sous-vestes type « softshell » très bien chez Décathlon dans la gamme Forclaz.
Principaux matériaux utilisés dans cette catégorie : Microfleece, Polarfleece, Polartec, Windpro…

La troisième couche

Elle assure la protection contre le vent, la pluie et la neige.
Exemples de membranes coupe-vent : Windbear, Windstopper, Antifreeze…

Privilégiez une protection extérieure respirante et imperméable : membrane Gore-Tex (exclusivement par DuPont qui fournit de nombreux équipementiers) ou autre.

Le prix du Gore-Tex est dissuasif (coût de la licence), mais le confort est au rendez-vous dés lors que vous avez une pratique hivernale assidue. Attention, l’appellation « GoreTex » ne suffit pas, regardez le nombre de couches (de 1 à 4, qui détermine le label : Performance, Pro, Pro Shell, Original…), la protection n’est pas la même…

Un traitement déperlant peut constituer un avantage. A l’inverse, évitez toutes les matières qui vont se gorger d’eau, notamment le cuir. Ou alors, il faut qu’il soit imperméabilisé hydrophobe et/ou surmonté d’une couche étanche, comme une combinaison de pluie.

Oubliez le K-Way, la toile cirée et les autres matériaux étanches non respirants qui vont transformer votre veste en sauna. Le Windstopper seul peut convenir, mais s’il pleut, il se transformera en éponge.

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Les parties les plus sensibles et les plus exposées au froid de l’hiver sont sans conteste les mains et les pieds.

Les mains

Les parties du corps les plus difficile à protéger car il faut limiter l’épaisseur des gants pour garder une bonne sensibilité des commandes. Sauf que les mains sont la première partie du corps à se refroidir car le sang reflue vers les organes vitaux.

Ici aussi, évitez de tomber dans la « paranoïa de la couche » ! Rien de pire que des mains comprimées, sans couche d’air autour des doigts pour les isoler. En cas d’engourdissement, lâcher une main du guidon et la secouer pour rétablir la circulation sanguine.

Par temps sec, des gants mi-saison, éventuellement doublés de sous-gants de soie ou en textile technique, peuvent faire l’affaire. S’il pleut, c’est une autre histoire et seuls des gants étanches en Gore-Tex (respirant) ou néoprène (non respirant) peuvent réellement protéger.

Une solution est d’enfiler des sous-gants à l’intérieur de gants choisis exprès une ou deux tailles trop grands, afin de laisser une couche d’air entre le sous-gant et le gant.
Inutile d’acheter des sous-gants si c’est pour les mettre en plus de vos gants habituels. Les sous-gants risquent alors de comprimer les doigts, réduisant le flux sanguin, ce qui entraîne forcément un refroidissement plus rapide. Ils ne sont efficaces que dans des gants plus grands.

Autant acheter des gants d’hiver, bien épais. C’est tout le paradoxe des gants hivernaux : il faut qu’ils soient composés d’une épaisse couche de ouate des deux côtés de la main qui va conserver la chaleur du sang, mais cette épaisseur pénalise le bon senti des commandes. A chacun de trouver son compromis.

La solution « traditionnelle » la plus efficace par grand froid : les gants « trois doigts », dérivés des célèbres Segura Lobster (homard).
Principe simple : l’index et le majeur d’une part, l’annulaire et l’auriculaire d’autre part se réchauffent mutuellement. A mi-chemin de la moufle et du gant, ils offrent plus d’efficacité contre le froid que les gants traditionnels, mais nécessitent un temps d’adaptation. Je possède une paire de gants HG « trois doigts », il ne me faut qu’une demi-heure pour m’y habituer en début d’hiver.

Certains mettent des sous-gants en plastique, comme des gants de chirurgien. C’est une solution, mais il est bien plus utile d’avoir la couche « coupe-vent » à l’extérieur du gant, et non à l’intérieur. La bonne vieille recette est donc de porter un sur-gant en caoutchouc, type gants Mappa de vaisselle. C’est ultra-moche, mais efficace et pas cher.

Un truc de sportifs, les pommades qui stimulent les muscles et activent la circulation sanguine, comme l’Akileïne, qui tonifie grâce à son mélange de caféine et de piment.

Le complément indispensable des gants en hiver, voire dès l’automne dans les régions froides, ce sont les poignées chauffantes, montées de série, en option ou en accessoire adaptable en « after market ». Seul inconvénient des poignées adaptables, elles entraînent une augmentation du diamètre des poignées, qui peut gêner si on a de petites mains, encore plus avec des gants épais.

Un autre complément utile : les manchons. C’est laid, mais c’est souverain contre le froid, surtout s’ils sont en plus chauffants. C’est pratique, mais c’est moche. Eternel débat…

Certains motards estiment que les pare-mains (ou protège-mains) aident à mieux supporter le froid. Certes, les pare-mains cassent le flux d’air et empêchent le vent de porter directement sur les gants. Mais il ne faut pas rêver, cela n’empêche pas les courants d’air et l’air reste tout aussi froid. C’est un léger avantage, sans plus.

A l’inverse, les gants chauffants constituent la solution la plus efficace, mais à un prix élevé.
Les plus performants sont reliés au faisceau électrique de la moto, avec l’inconvénient des câbles à faire passer dans les manches de la veste. Depuis quelques années, il existe des gants chauffants autonomes, alimentés par accumulateurs. Plus pratiques, ils perdent toutefois en efficacité (car alimentés en 7 voire 5 volts, et non en 12 volts) et offrent une autonomie réduite (deux à quatre heures au plus).

Pour en savoir plus, lire l’article Choisir ses gants moto.

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Les pieds

Simple :

  1. des bottes,
  2. hautes,
  3. doublées en Gore-Tex !

Eviter les chaussures trop serrées qui limiteraient la circulation sanguine.
Utiliser une paire de bottes un peu plus grandes l’hiver (une pointure de plus que d’habitude) pour pouvoir utiliser des chaussettes plus épaisses, qu’elles soient en laine ou en matériau technique.

Il faut vraiment des bottes avec une tige la plus haute possible car les chevilles sont une porte d’entrée grande ouverte pour le froid, surtout avec le bas de pantalon qui remonte au fil des kilomètres à cause des mouvements de la cheville sur les commandes.
Donc des bottes dites de « tourisme », voire mieux de « touring enduro ».

Les chaussettes en Coolmax ou Thinsulate pour rollers, montantes jusqu’aux genoux, de préférence renforcées au tibia et à la malléole, donnent de bons résultats, celles pour l’alpinisme aussi.
Il existe désormais des chaussettes hautes (mi-bas) spécifiques pour les motards hivernaux, chez le fabricant français Maillebike.

L’imperméabilité est un critère fondamental pour les bottes en hiver.
Assurez-vous impérativement d’avoir des bottes qui ne prennent pas du tout l’eau. Si vous avez un doute, enfilez des sur-bottes en PVC (toile cirée).

Pour les adeptes des concentres hivernales dans la neige, voyez du côté des spécialistes des produits « Grand Nord » comme Sorel pour les bottes et les chaussettes Monnet Yeti, conçues pour les explorateurs polaires.
Là aussi, tailler grand.

Pensez que le sang qui va venir vous réchauffer les petons passe auparavant dans les jambes.
Il faut le garder au chaud tout au long de la circulation. Un caleçon long vous protégera longtemps, efficacement et pour pas cher.

Si vraiment vous craignez les engelures aux pieds, essayez :

  • d’abord la paille ou le papier journal dans les bottes (à l’avant, devant les orteils),
  • puis des chaufferettes sous la plante des pieds,
  • enfin les semelles chauffantes.

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Le visage, la tête et les oreilles

Un tiers de la déperdition de chaleur se fait par la tête, le visage et le cou.

Le casque joue un rôle isolant évident : prenez un intégral bien fermé, et non un jet, si possible doté d’une collerette et d’une bavette de menton.

S’il fait vraiment froid, adoptez la cagoule moto ou éventuellement un « buff », un tour de cou extensible qui peut être utilisé comme un bonnet, une cagoule, un bandeau ou un tour de cou.

Il est fondamental de se protéger le cou car c’est là que passe le sang qui vient irriguer le cerveau et qu’il faut absolument maintenir à 37°C.

Évitez les grosses écharpes qui viennent vous engoncer, limiter la mobilité du cou et comprimer la gorge. Un plastron ou un tour de cou long et souple, en fibre polaire, en néoprène ou en laine, passé sous la veste en bas et bloqué par la jugulaire du casque en haut, constitue le meilleur rempart.
S’il pleut, il risque de se trouver mouillé et de vous refroidir vite fait, alors prévoyez-en un de rechange.

Les oreilles sont très sensibles au froid sous un casque mal isolé.
Pour les protéger, vous pouvez utiliser un bandeau en matériau isolant type Windtex ou Windstopper, ou un masque en néoprène qui remonte sur les oreilles.

N’hésitez pas à utiliser une crème hydratante et protectrice pour les lèvres et le visage en cas de grand froid, pour éviter les gerçures.

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Conseils généraux

Enfilez vos équipements de route au dernier moment, avant de partir pour une longue route en hiver.

En effet, les mouvements, les efforts que l’on fournit avant de partir, en arrimant les bagages, en allant ouvrir le portail, en chargeant la moto, en la poussant… font monter la température du corps. Il arrive parfois que l’on transpire, surtout si on porte sur le dos tout son harnachement « grand froid », bien épais, pas respirant et qui pèse lourd.
D’une part, la sensation de chaleur risque de vous faire enlever une couche qui vous fera cruellement défaut quelques kilomètres plus loin, quand vous vous serez refroidi.
D’autre part, la sueur dégagée va peu à peu se refroidir et accélérer votre refroidissement général.

Faites en sorte de ne jamais transpirer avant un trajet à moto en hiver.

Par contre, pendant que vous préparez la moto, posez vos vêtements moto sur un radiateur (mais pas un radiateur électrique !).

Les fibres vont absorber la chaleur et la restituer, pendant au moins quelques minutes, après quoi le contact de l’air froid les refroidira très vite. Cela ne vous préservera pas du froid, mais au moins, vous partirez au chaud, le temps de trouver la bonne position de conduite.
C’est particulièrement valable pour les gants car les mains se refroidissent très vite quand on prépare une moto à mains nues sous la bise.
Et avoir les doigts au chaud, juste le temps qu’ils se réchauffent un peu, s’avère bien agréable au début d’une longue route hivernale.

39 thoughts on “S’équiper pour l’hiver”
  1. Bonjour tout le monde, je rédige ce poste afin de pouvoir bénéficier de vos conseils pour mon équipement pilote.

    Etant un roule toujours je me suis donc équiper l année dernière d un ensemble rev’it une veste neptune gore tex etc et le pantalon en hydratex avec doublure non gore tex.

    Je fais environ 15.000 km par an et a partir de novembre je vais monter je pense a 1500 km semaine ( vous avez bien lu mille cent bornes.

    Bref mon retour sur mon equipement est que je prends l eau veste et pantalon. La mebrane gore tex de ma veste transmet l’humidité c est plus que désagréable.
    Du coup j ai acheté d’occase une veste pluie bering je ne connais pas son nom mais super efficace.

    Niveau froid les deux font leur job , mais je m equipe toujours avec la technique des trois couches en évitant le coton, j utilise t shirt respirant et des habit type randonnee achete a decathlon

    J’en viens a ma question,

    J aurai besoin de vos conseils pour renouveller mon équipement , ce que je souhaiterai c est une « modulable » pour toutes saisons. Mais surtout une qui serait vraiment etanche mais respirante.

    Je lorgne sur les équipements atlantis et tourshell de chez bmw. …mais ce n est pas donner….si vous avez d autres pistes…je suis’preneur et si vous les avez j attends vos retours…

    Evidement je pourrais investir dans un pantalon pluie pour la mauvaise saison mais, par souci de praticité je ne prefere pas, je trouve ça chiant « de rajouter » encore une couche meme si cela a l’interet d etre aussi windstopper.

    Voila vous savez tout, j attends avec impatience vos retour de produit utilisés et de vos conseils.

    Merci, ride safe ✌️

    1. salut,
      l’équipement ; c’est très personnel , porte-monnaie et goût de chacun; là où j’en suis : pantalon de ciré « bateau » acheté en coop maritime(40€ environ) pour le haut: soit parka bmw léger enfilé par dessus le blouson (75€ en solde) ou veste alpinestar modèle « andes » plus imperméabilisant( en bombe aérosol) pour la traiter de temps à autre… gant goretex à manchette bottes dainese avec dans la sacoche une paire de gant supplémentaires et éventuellement une combine complète( pas facile à enfiler et toujours tôt ou tard les boules mouillées….)
      c’est un choix d’aujourd’hui… quand il faut rouler longtemps sous la pluie; on finit toujours un peu mouillé ! l’important :c’est d’avoir chaud.
      marco

    2. Bonne idée d’avoir posté ta question ici, c’est plus pratique pour te répondre que sur FB !

      Perso, je suis complètement revenu des tenues « 3 en 1 » ou « trois couches », je trouve que ça ne va jamais, c’est trop ch… de devoir rajouter une doublure en cours de route en cas de gros changement météo, la veste devient trop grande et flotte quand on enlève les deux doublures et en plus, c’est rarement bien imperméable à cause du passage d’eau par capillarité entre les doublures qui se touchent.

      Pour ma part, je roule avec deux blousons BMW (tous deux achetés en déstockage) qui sont équipés avec une membrane Gore-Tex laminée au Cordura (ou Dynatex) et des zips d’aération, ce qui leur confère une remarquable polyvalence.
      On ne va pas se mentir, les blousons et pantalons ComfortShell et TourShell ne résistent pas à une grosse pluie prolongée, mais ça tient très bien sous une averse passagère, surtout sur une grosse moto routière qui protège bien.
      Complété avec un t-shirt technique, une sous-veste en softshell et éventuellement une polaire épaisse, je roule jusque 0°C sans avoir froid.
      Avec une sur-veste imperméable en polyester (de chez Décathlon, par exemple), on reste au sec et au chaud.

      Le ComfortShell est plutôt pour l’été, très bien ventilé, plus souple, plus léger.
      Le TourShell est plutôt pour l’automne et l’hiver, plus lourd, plus imperméable, moins ventilé.
      Tous deux sont très bien protégés, avec notamment une excellente plaque dorsale.

      Et tu peux très bien en trouver d’occasion (état impeccable, voire neuf).
      Les prix vont de 150 à 200 euros pour le blouson ComfortShell seul, 350 euros pour l’ensemble veste-pantalon.
      Pour le TourShell qui est plus récent, c’est plutôt 200 à 250 euros le blouson d’occasion.

      Sinon, si tu veux rester sur de la veste trois couches avec du Gore-Tex, il te faut impérativement choisir un laminé trois couches avec une membrane de type « Performance Shell » ou de préférence « Pro Shell ».
      Une bonne marque pour l’hiver, c’est Rukka, une marque finlandaise assez haut de gamme, mais qui peut là aussi se trouver en occasion.

      1. oui merci Fab, j’avais posté sur FB, pour pouvoir obtenir le plus de réponse ;).
        Je te remercie également Brisy pour tes infos.

        J ai oublié de préciser que je venais de changer mon R12R pour un K1600 de 2002.

        Concernant les vestes toutes saisons, tu confirme ce que je pensais , la capillarité engendre fatalement une sensation d’humidité…
        Tu fais référence de deux blousons BMW pourrais tu indiquer leurs noms?

        si je comprends bien, tu roules avec un blouson de rechange au cas ou et met par dessus une combinaison pluie, qui a pour effet windstopper et qui plus est renforce l’étanchéité de pluie.

        Lorsque tu parles de veste tourshell c’est de type street guard?

        Le week end dernier j’ai du faire 250 bornes dont 200 sous des trombes d’eau, j avais mis une veste pluie ce qui m’a sauvé, mais si cours de ma route ,départ temps sec et que je me prends des sceaux d’eau j’aurai bien aimé avoir un équipement qui ne m’oblige pas à m’arrêter …mais d’après ce que je comprends ce type de vêtements n’existe pas…

        Je me fie a ton experience pour l’équipement car mes trajet sous le flotte ou dans le froid n’excédaient pas 35mn dans quelque mois je roulerai quotidiennement 200km en moto, les seuls moment où je ne roulerai pas cela sera quand il y aura de la neige, grêle ou verglas….

        J ai investi déjà dans les premières couches ( du quechua, des t shirt techniques pantalon ( chez décathlon) , et je me tâte pour une sous pull mérinos. de chez icebreaker.

        J’ai aussi a l’esprit de garder mon équipement actuellement, de mettre le « paquet » avec les trois couches ( mais uniquement en matière technique pour ne pas être engoncé) et d’enfiler une combinaison de pluie (dépareillé certe mais, au moins on me verra la nuit ) par dessus tout ça .Mais j’ai peur d’être gené dans les mouvements.

        1. Les deux blousons que j’ai sont un ComfortShell (pour le printemps et l’été) et un TourShell (pour l’automne et l’hiver).
          Ce sont mes deux blousons principaux, j’en ai d’autres, mais je mets un de ces deux-là 80% du temps car ils sont vraiment polyvalents, modulables, confortables et protecteurs.

          Le TourShell, c’est ça :
          http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2012/actu_120929-ensemble-veste-pantalon-bmw-tourshell.php
          Meilleur que le StreetGuard.

          Je ne connais pas de veste totalement imperméable, quelle que soit la quantité d’eau et la durée d’exposition.
          En revanche, quand il pleut vraiment beaucoup, je mets une sur-veste de pluie BMW KlimaKomfort (première version) qui résiste à tout depuis dix ans.
          C’est très cher en neuf, je l’ai achetée d’occasion (état neuf), mais c’est vraiment de l’excellent matos contre la pluie, avec un laminé triple couche respirant épais.
          Par contre, c’est une veste légère, sans protections, il faut l’enfiler par dessus un blouson coqué.

        2. Une K1600 de 2002, ça n’est tout simplement pas possible pour un modèle sorti en 2011…
          Pour le reste, je ne peux que confirmer ce que dit Fabien à propos de la tenue BMW KlimaKomfort, qui permet de rouler plusieurs centaines de kilomètres sous une pluie diluvienne tout en restant parfaitement au sec. Dans la mesure où tu dis devoir rouler 200 kilomètres par jour quel que soit le temps, ça pourrait être un investissement, certes coûteux, mais intéressant à long terme.
          La K16 protège d’ailleurs tellement bien les jambes qu’il est possible d’envisager de faire l’impasse sur le pantalon. Oui, enfin si la pluie n’est pas trop forte.
          Autre avantage d’avoir une veste et un pantalon de pluie plutôt qu’une combinaison ? Ben, si tu veux aller pisser et que tu portes une combinaison, tu comprendras tout de suite !

          1. oups evidement c est un model k 1600 GTL 2012 Desole pour cette erreur. J y avais pense a ce probleme de combinaison lol.
            Je me suis mis a la recherche de cette combinaison car en rentrant, il’pluviotait et ben zou cul mouillé avec mon pantalon factor 3 de chez rev it. Je pense que ct du a la flotte de la selle Pourtant ce matin je l avais imperméabilisée.
            Donc rechercher active des tourshel conseillé par Fab et dela tenue pluie.
            En tout cas je vous remercie de votre aide

            1. Hello Jonathan,

              Je confirme les propos de Fab pour la Tourshell de BMW : elle est chère en effet (vers 5/600 € en neuf, j’avais eu du bol avec une réduc de 40% sur un modèle invendu de la collection de l’année d’avant), mais très efficace contre le froid et la pluie.

              Ce n’est pas un modèle 3/1, il y a juste une doublure que l’on ajoute l’hiver. L’imperméabilité se fait donc par la couche extérieure et non par une couche interne comme sur les modèles 3/1.

              Je me suis déjà fait copieusement rincé quelque fois (dont une fois où les gouttes rebondissaient sur le réservoir tellement que ça tombait dru), mais au niveau de la veste ça a toujours été impeccable. Sous une forte pluie, on ne peut pas empêcher une sensation d’humidité au bout de quelque temps, mais aucune veste n’offrira 100% d’imperméabilité pendant 2h00 ou 3h00 je pense (ou alors elle sera tellement peu respirante que l’on aura de l’humidité à l’intérieur à cause de la transpiration).

              En revanche, il faut bien faire attention à la liaison col/casque. Pour ma part, sous une grosse pluie, j’ai toujours de l’eau qui goutte un peu de l’arrière du casque et rentre par la nuque.

              1. « mais aucune veste n’offrira 100% d’imperméabilité pendant 2h00 ou 3h00 je pense (ou alors elle sera tellement peu respirante que l’on aura de l’humidité à l’intérieur à cause de la transpiration). »
                Excuse-moi de te contredire, mais la tenue KlimaKomfort, à porter par dessus une veste de moto car elle n’offre aucune protection contre les chutes, permet de rester parfaitement au sec après plusieurs heures de pluie diluvienne. De plus, elle remonte très haut sur le cou. De ce fait, il n’y a aucune entrée d’eau par le col provenant du casque.
                Je précise que je ne touche pas un centime sur la vente des équipements BMW, je ne fais que relater mon expérience avec ce produit.

                1. Je n’irais pas jusqu’à dire « il n’y a aucune entrée d’eau par le col provenant du casque »…
                  Sous très forte pluie prolongée, l’eau dégouline le long du casque, imprègne le tour de cou et finit par s’infiltrer dans le col.
                  Mais bon, ça concerne quelques situations rares de conduite sous forte pluie pendant des heures.

                  1. C’est vrai, à condition de porter un tour de cou, ce que je ne fais qu’environ deux mois par an, quand il fait vraiment très froid, à un moment où il y a peu de précipitations.
                    Il est vrai aussi que la pluie imprègne la mousse du bord inférieur du casque, qui, dès lors, est aussi agréable à enfiler qu’un slip ou un tee-shirt trempés…

                  2. En fait, on s’est aperçus avec Fabien que ma version de KlimaKomfort, plus récente que la sienne, comporte un capuchon, dont la partie inférieure, celle qui est en contact avec la nuque, est imperméable et comporte deux pattes qui viennent se fixer l’une à l’autre devant le cou. Normalement, il ne peut donc plus y avoir d’infiltration d’eau par le tour de cou, qui reste ainsi au sec.
                    La partie supérieure du capuchon, quant à elle, est fine et se porte sans problème sous le casque.

  2. Petite précision, une softshell n’est pas une seconde couche qui vient se mettre entre la 1ere et 3eme couche, mais une « remplacente » de la 3e couche qui s’appelle hardshell, elle est juste soft au lieu d’être hard donc molle au lieu d’être dure, en faite elle n’est pas imperméable mais DEPERLANTE, on peut bien sûr l’utiliser en tant que 2e couche mais ce n’est pas sa fonction, c’est plutôt un mélange entre 2eme et 3eme couche..

  3. Comme tous les hivers, j’y vais de mon petit grain de sel (de Guérande !) qui va certainement révolutionner le monde de la moto 😉

    Je voudrais appuyer le propos de Fabien, qui indique que le but des équipements hivernaux n’est pas tant d’augmenter la température corporelle que d’en limiter la chute, de façon à la maintenir à un niveau compatible avec la vie. Eh oui, on peut mourir d’hypothermie.

    Le problème, c’est que si la température corporelle a déjà diminué avant que l’on utilise des équipements hivernaux, il devient à peu près impossible de se réchauffer tout en continuant à rouler en moto. La peau et les muscles sont sacrifiés par l’organisme, qui essaye de maintenir la température centrale à 37°C pour préserver deux organes nobles, le cerveau et le cœur. En d’autres termes, les vaisseaux sanguins de la peau et des muscles sont fermés pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Dans ces conditions, il est impossible de compter sur un dispositif externe pour se réchauffer : non seulement la chaleur apportée à la peau ne peut pas être diffusée à l’ensemble de l’organisme puisqu’il n’y a quasiment plus de circulation sanguine à ce niveau, mais elle peut provoquer des brûlures cutanées graves.

    Il s’agit donc bien de prévenir l’hypothermie, et pas de la corriger.
    En ce qui me concerne, j’ai essayé tout un tas d’équipements hivernaux depuis 2011, année où j’ai repris la moto.
    J’utilise actuellement une veste chauffante Klan (http://www.klansrl.com/) branchée sur la prise 12 V de ma K16, mais on peut la relier à la batterie de sa moto. Elle a l’avantage de chauffer à la fois le tronc et les membres supérieurs, à la différence de beaucoup de vestes chauffantes. Même si les conditions climatiques n’exigent pas qu’elle soit en marche, elle a en soi un effet coupe-vent très appréciable, et elle reste très mince sous la veste d’hiver.
    Les jambes ne me posent pas de problème : elles ne chauffent pas en été, elles n’ont pas froid en hiver, sauf si la température descend au-dessous de -5 ou -10°C. Dans ces conditions, j’enfile mon collant Damart pour le ski.

    Le gros problème, c’est les doigts. Les poignées chauffantes ne réchauffent que la paume de la main, laissant les extrémités (doigts, orteils, oreilles) se sacrifier pour essayer de maintenir la température corporelle. D’où les possibles engelures par grand froid. J’ai une paire de gants chauffants Gerbing à brancher sur la batterie qui ne fonctionne pas sur ma moto, sans doute à cause du CAN-bus. J’ai aussi une paire de gants V’Quattro avec une batterie incorporée qui faiblit après quelques heures.
    Là, je n’ai pas encore trouvé de bonne solution.

    Mais au milieu de cette saison hostile, il y a une chose qui me réchauffe le cœur, c’est le salut des rares motards qui continuent à rouler en hiver.
    Bonne route à tous, surtout à ceux que je vais croiser cet hiver.

    Philippe.

    1. Bonjour Philippe,

      J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire souhaitant trouver une solution pour mes petites mains. Et zut… pas de solution. J’ai bien sûr les gants d’hiver et je mets mes sous-gants pour le ski mais toujours un peu froid. Donc à l’arrêt, je tape dans mes mains…. J’hésite à m’orienter vers des gants chauffants ou poignées chauffantes. Le reste ne me pose aucun problème….

      Donc je cherche… mais sans succès de réponse.

      Je vais donc continuer à rouler en attendant de trouver. Bonne route à tous ceux qui roulent encore V

      1. J’ai un peu tout testé.

        Le top pour moi sont les gants chauffants.

        J’ai fait l’hiver dernier avec une paire de v-quattro. Je roule tous les jours pour aller au boulot, 1 heure le matin et 1 heure le soir pour rentrer. Les batteries tiennent l’aller retour, mais guère plus.
        Avec les poignées chauffantes et les protèges main de la vstrom c’est le grand confort (testé par -14°).

        Par contre les gants sont morts au bout d’un hiver !!! A peine plus d’un 1 après l’achat donc plus de garantie 🙁

        Bon, j’en ai racheté une nouvelle paire pour cet hiver, toujours des v-quattro mais un nouveau modèle plus costaud que l’ancien ; on verra bien.

        Amicalement
        Ricky

        1. Salut Ricky,
          Comme toi, j’utilise les gants V’Quattro, qui ne sont pas mal, sauf que, comme tu le dis, leur batterie se décharge très vite. Donc, oui, à peu près une heure le matin, à peu près autant l’après-midi, et c’est fini.
          En revanche, les miens fonctionnent toujours depuis l’année dernière.
          Amicalement,
          Philippe.

      2. Salut Marie-Jo,
        Si moi, je n’ai pas de solution pour ma moto, toi, tu en as peut-être une. Sur la moto que j’avais avant mes deux K16, une Honda CBF 1000 F, j’avais branché des gants Gerbing sur la batterie, et ça marchait très bien.
        D’un côté, un câble courait depuis la batterie et émergeait sur le côté droit de réservoir, fixé à celui-ci par un bout de Chatterton.
        De l’autre, le reste des câbles restait en permanence dans les manches de ma veste d’hiver.
        Quand je partais le matin, je n’avais plus qu’à connecter le câble relié à ma batterie à celui de ma veste, à connecter mes gants à chacun des câbles sortant de mes deux manches, à régler l’intensité du chauffage, et c’était parti, confort assuré même par -10° C.
        Les poignées chauffantes, c’est bien, mais elles ne réchauffent ni le dos de la main, ni le bout des doigts, que l’organisme abandonne en premier avec les orteils et le pavillon des oreilles pour protéger les organes nobles.
        Amicalement,
        Philippe.

  4. Bonjour,
    J’ai 23 ans et je suis en train de passer le permis moto (oui, le A2). J’ai passé mon plateau mercredi dernier (ouf, juste avant la grève) et je passe la circulation mardi prochain (normalement…).
    Tout d’abord, votre site est génial. Il complète bien les cours de moto en répondant aux questions qu’on n’ose pas poser ou auxquelles n’a pas pensé.

    J’ai investi dans l’équipement à hauteur de mes finances : casque 280€, gant 50€, veste 250€ et chaussures 140€.
    Sauf que pour le pantalon, j’avais plus les moyens (à coup de 150€ le pantalon, c’était plus possible). Donc au début, jean+collant de ski, ça allait bien. Ensuite j’ai commencé à rajouter le pantalon de pluie pour le vent. Mais, je suis assez frileuse et j’avais quand même super froid aux jambes (il fait froid actuellement à Dijon).

    Skieuse depuis ma toute petite enfance, je dispose de toute la panoplie de sous vêtements, et de vêtements de ski et je n’ai jamais eu froid (même en atteignant des vitesses se rapprochant de celle de la moto). Je me pose donc la question quant à l’utilisation d’un pantalon de ski pour faire de la moto (le temps d’avoir les moyens d’acheter un pantalon moto). Est-ce que c’est autorisé au permis ? Est-ce que ça sera efficace étant donné le peu d’effort qu’on produit sur la moto (par rapport au ski) ?
    Je suis bien consciente qu’il n’y a pas les protections genoux-bassin, ni la protection à l’abrasion, mais c’est pas pire qu’un jean, qu’au pire je peux porter par dessous (pour l’abrasion). Mais j’ai juste pas les moyens en ce moment.

    Merci beaucoup pour ce site et pour la réponse que vous pourrez m’apporter.

    Laurence

    1. bonjour,
      je ne sais pas pour la réglementation ,mais en pratique : il ne faut pas que le textile ne « brûle » ou fonde sur ta peau en cas de chute éventuelle…. (croisons les doigts) mais peut être sous le jean pour la chaleur?
      amicalement
      marco

    2. Tu devrais plutôt lire l’article Réfléchir à son premier équipement.
      Pour le pantalon à l’examen, la réglementation ne dit rien. Il y a des impératifs pour le casque et les gants, des recommandations pour le blouson et les bottes, mais rien sur les pantalons.

      Pour l’hiver, tant qu’il ne gèle pas, la combinaison du collant de ski + jeans + pantalon de pluie coupe-vent peut suffire.
      C’est vrai que par temps de gel, ce ne sera pas suffisant.
      Pour autant, je ne recommande pas le pantalon de ski, ce n’est pas fait pour résister à l’abrasion. En cas de chute, il va se déchirer tout de suite. Et en cas de glissage, il va se déchirer et fondre sur ta peau.

      Déjà, il faut veiller à garder la chaleur et limiter les courants d’air.
      As-tu des bottes ou bottines bien montantes ?
      Mets-tu des chaussettes de ski à l’intérieur pour garder les pieds au chaud ?
      Si de l’air passe par les chevilles ou les mollets, tu vas refroidir très vite. Il faut calfeutrer, mettre des élastiques au bas des jambes pour ne pas que l’air passe.

      Si tu roules à plus de 50 km/h, tes genoux vont refroidir vite.
      Tu peux mettre des coques « artisanales », des protections de roller par exemple, qui feront barrage. Ou des genouillères souples, en Windstopper, pour garder la chaleur.

      Et sinon, prends un sur-pantalon avec doublure thermique et de préférence des protections, que tu achèteras d’occasion, à 30-40 euros.

  5. Bonjour à tous et toutes,

    juste pour rebondir sur le sujet Hiver que j’affectionne tout particulièrement, nous sommes sur le point de développer un blouson motard spécial Grand froid avec une protection jusqu’à – 50 ° C. Le blouson existe déjà et fonctionne parfaitement à ces températures, mais n’existe pas encore en version sécurité. Nous allons tenter de le produire pour l’hiver qui arrive….

    Vos avis, remarques et contributions seront très utiles.

    1. salut ,
      pourvu qu’il soit « abordable  » et que les protections soient d’un bon niveau (1621-2) il sera le bienvenu, quelques remarques :
      – pas la peine d’y mettre plein de poches(déconseillé en cas de chute d’y avoir des objets potentiellement dangereux)
      – avec un fermeture de cou facile (suivez mon regard!)
      – des poignets ajustables et /ou mitaine (agréable l’hiver finalement)
      – un grand zip pour le pantalon et une ceinture réglable à la taille
      euh…. pour l’instant c’est tout ce que je vois ..à suivre
      amicalement
      marco

    2. Avant de se prononcer, merci de nous en dire un peu plus, de donner un lien, un exemple, des grandes lignes…

  6. Salut Fabien.
    Vu la date à laquelle je laisse ce commentaire et le temps qu’il fait en ce moment, le sujet est tout à fait d’actualité. Il me permet de parler d’autre chose que du nouveau permis moto, sujet qui obsède très légitimement tes lecteurs depuis quelques semaines, mais ne me concerne plus depuis bien longtemps. A quand les épisodes suivants de « Comprendre la dynamique moto » et « Devenir un meilleur motard » ?
    Je voudrais plutôt évoquer mon équipement pour l’hiver : une veste Bering avec une doublure que je retire à la mi-saison ; un pantalon Motomod avec lui aussi une doublure ; des gants d’hiver Mac Adam Evo Baïkal ; des bottes TCX touring étanches que je porte aussi en été, et c’est tout.
    Personnellement, je ne suis vraiment pas frileux, et je n’ai jamais ressenti le besoin de porter des sous-vêtements chauds. J’ai certes un peu de graisse, mais je ne suis ni un phoque ni une baleine. J’ai toujours à peu près chaud, et c’est tout. En revanche, je suis fan d’un pull en laine polaire de chez Décathlon qui tient incroyablement chaud malgré sa faible épaisseur. Je ne sais pas si c’est celui dont tu parles : il est de couleur beige avec un col montant et une fermeture éclair qui permet de bien entourer le cou. Il est vendu comme vêtement de ski, mais il est aussi remarquablement efficace pour la moto par temps froid.
    Je n’ai jamais eu froid aux pieds grâce à mon/mes carénages et mes bottes étanches.
    Je dispose depuis cette année de la protection de la bulle de ma K 1600 GT, et je n’ai plus besoin de la cagoule que j’ai portée tout l’hiver dernier sur ma Honda CBF 1000 F, surtout quand la température était de -10 ou -15° C en février. Cela dit, on m’a prêté une F 700 GS quand j’ai fait réviser ma moto en janvier, et je me suis caillé (c’est une expression lyonnaise) avec cette moto qui n’avait qu’un petit saute-vent : ma cagoule aurait été la bienvenue à ce moment-là !
    Même chose en ce qui concerne les gants : j’ai utilisé tout l’hiver dernier (2012) des gants chauffants branchés sur la batterie, je ne les ai pas encore sortis de la naphtaline cette année parce que mes mains sont assez bien protégées par les rétroviseurs. En revanche, les sur-gants à trois doigts que j’ai achetés chez Cardy ne me servent à rien : avec mes gants d’hiver, ils m’empêchent carrément de manipuler les commandes de la moto. Je les ai essayés une fois, et je les ai retirés après trente secondes.
    La moto avec laquelle tu roules joue donc un rôle énorme dans la protection contre le froid. Personnellement, je compatis avec les motards qui roulent en roadster pendant l’hiver : ils sont peu nombreux, mais j’en croise quelques uns, et je les salue tous pour leur courage, ce courage que beaucoup de gens m’attribuent à tort : « Vous roulez avec ce froid ? Vous êtes vraiment courageux ! », alors que je n’ai aucun mérite : j’ai moins froid sur ma moto que dans les rues de Lyon quand je suis à pied.
    J’aimerais savoir si Olivier, qui a posté hier un commentaire navrant dans « Les motards et le bruit », fait ronfler son échappement en hiver ou s’il ne le fait qu’en JJA (juin, juillet, août). L’expression n’est pas de moi mais d’un de tes lecteurs niçois.

  7. Hello Fab,

    Alors moi j’ai chopé un bon début de crève lors de ma dernière sortie dimanche aprem, alors que je n’avais pas spécialement froid sur la moto (quelques frissons sur la fin cela dit). 15°c dehors environ donc pas un froid polaire !

    J’aimerais avoir quelle partie du corps est la plus sensible au froid, car j’étais quand même globalement bien équipé:

    -Tour de cou qui remontait jusqu’au nez.

    -Blouson cuir avec doublure hiver, plus vêtement coupe vent décathlon, et tshirt.

    -Gants Five s plutôt épais (pas un modèle hiver, plutôt demi saison ++)

    -Pantalon textile Ixon ambitious avec doublure.

    -Bottes A* Smx 5 sous le pantalon, une paire de chaussette, + une paire très fine.

    Je me demande si les bottes touring ou le manque de protection du casque (Arai chaser) n’y sont pas pour quelque chose. ça m’a plombé ma semaine et ça me saoule.

    1. Sans vouloir me prendre pour un avis autorisé, car pas dans la partie médicale, je voudrais quand même préciser qu’il faut tordre le cou à cette idée comme quoi on attrappe la crève en ayant froid. Non, c’est la plupart du temps un virus qu’on attrappe par contagion, et le froid n’y est pour rien (ou presque: les complications éventuelles). Donc cela ne tient nullement aux épaisseurs portées.

      1. exact Momo, quand on ressent le « frisson » il s’agit en réalité d’une réaction du corps à l’infection…. (qui n’a pas grand chose à voir avec le frisson du froid qui lui s’estompe dès que l’on se réchauffe…)
        marco

  8. Hello le blog !
    Je vais très souvent feuilleter vos articles et la je me suis décider à mettre un petit message.
    Je remarque que vos articles sont bien rédigés et enrichissants, c’est un bonheur de vous lire.
    Continuez comme cela le plus longtemps encore !
    Une bonne année !

  9. Bonjour;

    Je roule toute l’année en scooter GT et je n’ai rien trouvé de mieux que les manchons avec des gants du genre thinsulate en dessous. J’ai pris des bagster grande taille, et bien réglés avec les sangles ça n’appuie quasiment pas sur les poignées.
    Autre astuce que je trouve très pratique contre froid et pluie : j’ai acheté la veste de pluie Bering à 30 euros en très grande taille et je la mets par dessus le blouson de moto. Ca fait une quatrième couche et ça protège très bien!
    Bonne route!

  10. Apart vos recommendations ci-dessus, sous un froid rigoureux, une veste de plongeur, neoprene, peut proteger mieux du froid ?
    Merci Beaucoup du Bresil !

    – – –

    Réponse

    Il est certain qu’une veste en néoprène tient chaud…
    Peut-être trop, d’ailleurs. Le néoprène n’est pas très respirant et on risque fort de se retrouver en sueur à l’intérieur de cette sous-veste.
    A moto, il vaut mieux éviter de porter du néoprène à même la peau.

    – – –

    Oui, c’est vrai.
    Le neoprene n’est pas tres respirant.
    Mais, je croix q’en Europe il doigt y avoir une industrie de veste de neoprene qui peut adapter une veste respirante pour les motards.
    Sugestion pour cette industrie:
    des petits troue pour permettre la peau de respirer et, peut-etre un peut large pour ne pas etre si collant sur la peau.
    Ou, memme pour quoi pas une veste interieure d’alpiniste adapté pour les motards, puisq’ apreson ils ont une technologie assez avancer qui permet de chauffer et respirer en memme temp ?
    Merci beaucoup pour votre attention a mes sugestion encore une foi qui veut le meilleur pour nous, motards.

    – – –

    Réponse

    Pourquoi s’embêter à faire des trous dans du néoprène alors qu’il existe les tissus Gore-Tex (et équivalents) qui sont à la fois étanches et respirants ?

  11. Bonjour,

    préparant les soldes d’été, je m’interroge sur le choix de la veste : les vestes dites 3 en 1 comme Bering en fait (Nexton ou Everton) sont-elles performantes ?( une sous-couche thermique, une imperméable) en effet, je crains un manque de polyvalence de la part des veste d’hiver essayées dans les tests (importables dès que légère chaleur sortie). Ou alors faut-il que je me résigne au fait que les veste censées pouvoir être utilisées toute l’année sont forcément des compromis et de mauvaises vestes en conditions extrêmes … Merci en tout cas pour les recommandations des magazines des années passées, sans ça , ce serait difficile de les trouver (les médiathèques sont rarement abonnées à plus d’un mag moto, les radines…).

    – – –

    Réponse

    Bonjour,
    J’ai justement fait récemment un petit essai comparatif de tenues « toutes saisons » qui a quelque peu tourné court et ne donnera pas lieu à publication.
    J’en ferai donc un article sur mon site.
    Si je résume les résultats, je peux te conseiller deux tenues :
    – pour du milieu de gamme, la Bering Expedition, veste longue et pantalon ;
    – pour du haut de gamme, la BMW StreetGuard 3, blouson et pantalon.

  12. Bsr je découvre doucement votre site, je le trouve trés agréable! j’ai 51 ans et je suis motard depuis tjrs. Je roule actuellement un peu partout en France et Belgique tout les jours, par tout les temps, sauf neige et verglas….. (j’habite dans les Ardennes ) Ma machine est une Honda CB 750 F2 de l’année 2000 excellente moto trés facile et agréable, que je conseille à tous (débutants , ou reprise de la moto aprés arrêt prolongé ).Je pratique le cyclisme toute l’année et je rejoins votre avis quand à l’utilisation des vêtements de sport tel que le vélo qui sont sommes toute trés efficace pour lutter contre le froid voir l’humidité
    Merci pour vos bons articles et conseils
    Salutations et bonne route
    V Pier VDS

  13. Excellent article, pour l’hiver sur des trajets interurbains je mets en première couche un textile technique HellyHansen ou un bon vieux Damart , en deuxième couche un pull normale, je mettais avant des polaires mais ils perdent leurs efficacité au cours des lavages successifs; un blouson voire une veste moto textile, et si il fait vraiment froid une veste et un pantalon de pluie, c’est très efficace.

    J’emporte aussi un bonnet lors des arrêt, ça évite de se refroidir la tête, et de perdre la chaleur du casque.J’ai aussi un tube IXON TRAFFIC hyper pratique, il peut faire tour de coup, remonter jusque sur le nez, et laissez le champ de vision intact.Il peut aussi faire office de bonnet, peu esthétique mais vraiment pratique.

    J’ai essayer une cagoule, mais me suis fais peur car mon champ de vision était très limité sur les cotés pour la vision directe en changement de file sur voie rapide; et puis le réglage est fastidieux, ça gratte etc….
    Il n’y a que la protection du froid au niveau des mains que je n’ai pas encore résolu.

    – – –

    Et avec une paire de bons gants d’hiver ?
    Comme les Furygan Lang Gel 2, par exemple, ou les BMW ProWinter 2.

  14. Trés complet en effet, mais moi j’opte pour de la crème Neutrogena, ça crée un film protecteur entre mes gants en ma peau ce qui renforce l’isolation.

  15. Très bon article !! Très complet aussi.
    Un petit plus: il y a(chez decathlon p.e.) des sachets autochauffants pour bottes et gants qui réchauffent pendant plusieur heures.
    Il y a qussi des sous vêtements qui règlent la température (phase change bmw p.e.)

    Merci !
    Gae

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